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Carpe Diem

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23 avril 2024

Anne Sylvestre et Marie Chaix

Pour ses 62 printemps, j'ai offert à ma p'tite soeur Pascale ce livre écrit par Anne Sylvestre. Pascale aime les coquelicots et Anne Sylvestre...je ne pouvais pas m'abstenir. Le livre a été publié en 2014 puis en 2018, enrichi de quelques pages. Il est dédié à sa petite soeur, Marie qui n'est autre que Marie Chaix, un écrivain que j'avais lu il y a longtemps et beaucoup aimé. Je ne savais pas alors qu'elle était la soeur d'Anne Sylvestre...

En faisant quelques recherches je suis tombée sur l'article ci-dessous:

 

Marie Chaix (1942-)et Anne Sylvestre (1934-2020)
Marie Chaix (1942-)et Anne Sylvestre (1934-2020)

Marie Chaix (1942-)et Anne Sylvestre (1934-2020)

Marie Chaix et Anne Sylvestre, deux sœurs et un secret d'enfance.
Anne, auteur-compositeur, est née avant la guerre ; Marie, écrivain, dans la France occupée. Les deux sœurs partagent un lourd passé. Et l'art des mots pour briser le silence.
Par Propos recueillis par Valérie Lehoux

Publié le 19 juillet 2008 à 00h00

Mis à jour le 08 décembre 2020 à 10h26


L'une est née avant guerre, en 1934, et l'autre dans la France occupée, huit ans plus tard. La première, Anne Sylvestre, est devenue auteur, compositrice et interprète ; ses chansons pour adultes, curieusement moins connues que ses Fabulettes enfantines, sont parmi les plus belles du répertoire français. La seconde, Marie Chaix, est devenue écrivain. En 1974, dans un premier livre choc, Les Lauriers du lac de Constance, elle osait raconter sa famille déchirée : un père collaborateur, bras droit de Doriot, parti en Allemagne en 1944 puis emprisonné à Fresnes après la Libération ; la perte d'un frère, qui avait suivi son père à la toute fin de la guerre, et qui disparut sous un bombardement allié. Pendant longtemps, Anne n'a rien dit de ce passé-là, trop lourd à avouer, demandant à sa petite sœur de taire leurs liens de famille. Aujourd'hui, à 74 ans, elle parvient enfin à en parler, y faisant même une allusion très claire sur son dernier disque, sorti l'an passé. Quant à Marie, elle continue d'explorer dans des livres bouleversants et pudiques les terres de leur enfance. Chagrin jamais éteint mais écriture salvatrice. Les voici qui croisent leurs regards et leurs souvenirs, côte à côte en interview, pour la première fois.

L'une des chansons d'Anne s'intitule Ecrire pour ne pas mourir... C'est un peu votre histoire, à l'une et à l'autre ?
Anne Sylvestre : Dès l'âge de 11 ans, j'ai su que j'écrirai. J'avais commencé à rédiger des histoires dans des cahiers, que j'ai perdus à la fin de la guerre, quand on a été obligées de quitter notre appartement. Mais l'écriture était déjà un geste naturel. Plus tard, elle est devenue davantage : une nécessité physique, un moyen de survivre, vraiment ! Je l'ai réalisé un jour où je suis tombée malade. J'avais la tête vidée... Quand j'ai pu rependre un stylo, mon premier texte fut Ecrire pour ne pas mourir. L'urgence et le remède. J'ai tendance à l'oublier trop souvent.

Marie Chaix : Moi, je ne me suis jamais dit : « Je vais écrire pour m'en tirer. » Mais avec le recul, j'ai compris en effet que pouvoir écrire avait été une chance, une ouverture, qui nous a aidées à vivre. Malgré tout, je connais encore des périodes de non-écriture - la dernière a duré huit ans et elle était épouvantable ! Quand on écrit, c'est comme si on traversait la Seine à la nage sans se poser de questions, sinon on se noierait. Bien sûr, il y a de la survie là-dedans.

C'est rare, deux soeurs qui écrivent... L'une a entraîné l'autre ?
MC : Anne m'a beaucoup entraînée, et le fait qu'elle écrive a été pour moi libérateur... J'ai mis du temps à l'accepter. Au début, si on m'avait dit : « Vous faites comme votre soeur », j'aurais répondu : « Foutez-moi la paix ! » D'autant que je n'ai pas eu du tout la même approche qu'elle : d'emblée, j'ai décidé d'écrire un livre sur la famille et sur notre père ; Anne n'aurait pas commencé par là. Mais si je l'ai fait, c'est parce qu'elle avait ouvert le chemin... en n'en parlant pas.

AS : De temps en temps, pourtant, je lâchais une allusion dans une chanson... Ça me semblait transparent alors que c'était totalement opaque ! Il y a des choses qu'on ne chante pas, et qu'on a du mal à dire. En 1966, un journaliste m'a interviewée pour un petit bouquin et j'ai réussi à faire l'impasse totale sur l'histoire de mon père ! Un vrai tour de force, une omission terrible et formidable. Je me cachais. Cela étant, j'ai pu dire sans mentir que j'avais eu une enfance très protégée. J'étais une petite fille avec un tablier à volants à qui on chantait des chansons, qui avait sa balançoire, son jardin, ses deux frères... Il y avait des silences et des moments de peur, mais je ne l'ai réalisé qu'après.

MC : Nous avions autour de nous un vrai mur d'amour : maman, bien sûr, et Juliette, la « bonne », une femme merveilleuse, arrivée chez nous en 1937 et devenue un membre à part entière de la famille. Après la guerre, alors qu'on ne pouvait plus la payer, elle est restée en disant : « Si je m'en vais, qui s'occupera des enfants ? »

AS : Justement, j'ai des souvenirs de soirées d'angoisse où maman restait seule dans le noir alors que Juliette me prenait sur ses genoux et me chantait « Tout va très bien, madame la Marquise... »

La chanson était déjà une consolation ?
AS : Ah oui ! Et quand j'ai eu une vingtaine d'années, j'ai commencé à en écrire. A l'époque, les femmes étaient seulement des interprètes, à l'exception de Nicole Louvier. Quand je l'ai entendue à la radio, jeune femme d'à peu près mon âge qui écrivait et composait elle-même, j'ai su que c'était possible ! Il m'a fallu encore trois ans pour oser me produire devant des gens. Jusque-là, je me réservais à un public très familial.

MC : Elle me jouait ses chansons dans la salle de bains : c'était l'endroit qui résonnait le mieux, et surtout où on nous fichait la paix ! J'avais 14 ans, elle en avait 22, j'étais prise dans son mouvement, éberluée d'amour et d'admiration. Notre père aussi était revenu à la maison, à la suite d'une amnistie générale des prisonniers politiques, en 1955. Il a assisté aux débuts d'Anne. Il avait une place et une autorité à reprendre. Il allait l'écouter, il était son premier fan.

AS : Tu ne t'en doutais pas, mais j'ai découvert plein de choses dans ton livre. Moi, je n'étais pas allée chercher. Cette histoire-là, je l'avais vécue. Notre frère Jean, je l'ai toujours attendu. Et le départ de papa avait été un arrachement... A 10 ans, j'avais eu le temps de le connaître et de l'aimer ! En 1948, au moment de son procès, j'ai été mise en quarantaine à l'école. Quand on partait pour la prison, je disais qu'on allait à Antony pour ne pas prononcer le mot « Fresnes »... Avec toujours ce crève-coeur à la fin du parloir quand toi, la petite, tu avais le droit de l'embrasser et pas moi, parce que j'étais trop grande. Lorsqu'il est revenu dix ans plus tard, je ne lui ai pas posé la moindre question. Je voulais lui foutre la paix. Si maintenant je le tenais là, je lui dirais : « Mais qu'est-ce qu'il t'a pris d'être aussi con ! »

MC : La première fois que je l'ai vu, j'ai dit : « Bonjour, monsieur » Mon père vivait derrière les grilles, je ne l'avais jamais connu ailleurs. J'avais 2 ans quand il est parti en Allemagne. J'étais jeune. Pour moi, Fresnes, c'était presque une excursion.

AS : Tu te souviens que tu jouais avec ton ours ? Tu le mettais dans un petit fauteuil qui avait des barreaux et tu disais : « Je vais voir mon mari. »

MC : C'est peut-être justement parce que j'ai vécu tout cela avec plus de distance, à cause de mon âge, que j'ai eu ce besoin de fouiller et d'en savoir davantage.

Anne, vous en avez voulu à votre soeur de publier ce livre ?
AS : Bien sûr que non. D'abord elle avait le droit, ensuite elle a eu raison. J'en aurais été incapable, j'ai toujours été nulle en histoire, je n'ai jamais rien compris. Toute mon enfance, j'ai entendu : « Ne touche pas à la politique, elle a fait notre malheur. » Ça marque durablement. Aujourd'hui encore, quand j'ai un journal devant les yeux, je disjoncte complètement. Je n'aurais pas pu aborder le sujet comme elle l'a fait.

Reste qu'un an après Les Lauriers..., vous avez écrit une chanson magistrale, Une sorcière comme les autres, où pour la première fois vous faites allusion à votre père et à votre frère disparu en Allemagne... Est-ce un hasard ?
AS : Je ne sais pas. Cette chanson-là, j'ai eu l'impression de l'écrire sous la dictée. D'ailleurs, j'ai eu très peur de la faire écouter à Marie. J'étais très très émue quand elle l'a entendue, pour la première fois, lors d'un concert.

MC : Et moi j'en ai pleuré ! Tout comme avec Roméo et Judith, une chanson sur l'injustice sur fond d'antisémitisme... Moi aussi, j'avais essayé d'écrire sur ce thème mais on m'avait dit : « Vous n'avez pas le droit de parler au nom d'un Juif : non seulement vous ne l'êtes pas, mais en plus, vous êtes la fille d'un collabo ! » Ça m'avait renvoyée dans mes cordes. Avec sa chanson, Anne est arrivée à exprimer ce que je n'avais pas pu dire, ou qu'on ne m'avait pas permis de dire.

Une femme vous avait aidée à dire les choses, c'est Barbara. Et elle était juive...
MC : Elle ne le revendiquait pas, ni dans son écriture ni dans sa façon d'être, mais il y avait cet arrière-fond... A 24 ans je suis devenue son assistante, par hasard - un hasard complet mais bizarre, qui m'a posé des problèmes de culpabilité terrible vis-à-vis de ma soeur chanteuse. Le fait de l'avoir approchée a beaucoup compté pour moi, notamment dans le déclenchement de l'écriture. Un jour, elle a voulu que je lui parle de ma famille. Je me souviens m'être sentie très mal de lui « avouer » tout cela. Mais elle m'a dit : « Echangeons nos morts, ils sont tous pareils. » Elle a été la première à me suggérer d'écrire.

L'écriture vous a-t-elle permis de tout évacuer ?
AS : Bien sûr que non. On creuse toujours autour du même trou, et ça reste très difficile, même soixante ans après. On doit aller à la pêche, il y a des algues et de la vase. C'est une ambivalence permanente. Je n'arrive pas à me défaire, comment dire ?, d'une culpabilité. Ce n'est pas juste d'en vouloir aux enfants que nous étions, mais je n'arrive pas non plus à trouver cela injuste. Je le comprends. Pour un peu, je trouverais même ça légitime. Tant que les victimes de la guerre continueront à souffrir, on continuera à être coupables.

MC : On n'est jamais quitte de ce passé-là. Pour mon dernier livre, L'Eté du sureau (2005), il m'est revenu en pleine face : j'ai reparlé de mon père, de ma mère, de mes frères... Dans toutes les familles, certains s'en sortent très bien et d'autres pas du tout. Je crois qu'on s'en est finalement pas mal sorties ! On aurait pu devenir folles, j'en connais d'autres... Maintenant, je voudrais que ce soit Anne qui raconte cette histoire, avec son regard à elle. Tu m'as appris tellement de choses, avec toi je n'avais pas peur. Les événements ne nous ont pas marquées de la même façon, et c'est normal. Je voudrais savoir comment tu les as perçus.

AS : J'y ai pensé... Mais pas à travers un livre, plutôt une expression théâtrale. Mais je ne suis pas sûre de le faire un jour.

Vous avez essayé ?
AS : Oui. Oui. Plusieurs fois.

Anne Sylvestre, chanteuse féministe pour enfants, est morte à l’âge de 86 ans

Bonus avec cette chanson d'Anne Sylvestre que je viens de re-écouter avec une oreille neuve et dont il est question dans l'article. Une des plus belles, d'ailleurs reprise par au moins 3 autres chanteurs: Pauline Julien, Ben Mazué et ma version préférée par Laetitia Isambert et Nathalie Doummar. Je vous laisse chercher ces interprétations sur You Tube. 

On aimerait qu'il y ait encore des chanteurs comme Anne Sylvestre...

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22 avril 2024

Anniversaire

Des lilas du jardin dans une théière ornée de lilas...joyeux anniversaire à toi, ma p'tite soeur Pascale !

Anniversaire

Les lilas blancs sont moins en avance que les mauves. 

Anniversaire

Quelles fleurs incroyables ! 

Anniversaire

Celui-ci est double.

21 avril 2024

MUSIQUE-ALICO

Cyprien Coureau

Alice Marignane, de son nom d’artiste Aliço.


Marjorie Chatelus - publié le 17/04/24

Joseph Pierre Rey, résistant, a été déporté le 25 juin 1943 à Buchenwald. Dans l’enfer des camps de concentration, il se lie d’amitié avec un autre résistant chrétien, Martial Montagne. C’est leur histoire que la petite-fille de Joseph Pierre a mis en musique dans un clip émouvant sorti le 15 avril.
Une histoire d’amitié et de fraternité entre deux résistants, dans l’horreur des camps, c’est ce à quoi Alice Marignane, de son nom d’artiste Aliço, a décidé de consacrer sa dernière chanson. La jeune femme parle volontiers de “déclic” pour décrire ce qui l’a poussée à composer ce nouveau titre. Il y a un an, elle lit sur une plaque commémorative le nom de Martial Montagne. Aussitôt, lui revient cette parole que Martial murmurait à son grand-père : “Tu leur diras”. Une inspiration vient : “J’ai pensé : ‘c’est un titre de chanson’”. Elle se met au travail. 

Martial était pianiste, c’est donc le piano qui vient naturellement à Aliço pour composer. Voix, piano et le violoncelle qui fait ressortir les émotions : ce sont les ingrédients d’une chanson écrite à quatre mains, avec sa grand-mère, l’épouse de Joseph Pierre, âgée aujourd’hui de 99 ans. Aliço veut réaliser sa chanson comme un hommage à ceux qui sont revenus, et aussi à ceux qui sont restés. Car si Pierre Joseph Rey a survécu et a pu fonder une famille, Martial Montagne n’est jamais rentré. 


La vie dans les camps est évoquée avec sobriété dans le clip. Les coups, la faim, le voisinage des cadavres des compagnons d’infortune viennent à bout des plus robustes. Martial et Joseph Pierre se serrent les coudes. Tous les deux catholiques et originaires du Vaucluse, ils puisent dans leur foi l’énergie pour rester debout. Affectés au travail sur de l’armement, ils tentent tant bien que mal de saboter l’ouvrage réalisé. Ils promettent aussi de se rendre à Lourdes ensemble s’ils survivent.

Mais la maladie finit par avoir raison de Martial qui est transporté à l’hôpital du camp. Un jour, Joseph Pierre lui rend visite et entend cette phrase “Tu leur diras”, puis il part travailler. Il ne reverra plus son ami sur cette terre. Martial aurait été transféré au camp de Lublin, en Pologne, dont il ne reviendra jamais. Son corps n’a jamais été retrouvé. Une plaque évoque sa mémoire dans le Vaucluse.

“Pardonner, mais ne pas oublier”
C’est en avril qu’a eu lieu la libération des 60.000 prisonniers du camp de Bergen-Belsen en 1945. Fidèle à son engagement, Joseph Pierre se rend à Lourdes et prend soin de visiter la famille de Martial. Mais comment vivre après cela ? Pour le grand-père d’Aliço, comme pour d’autres, il est évident que s’il a survécu c’est pour témoigner. Au début, rapporte sa petite-fille, c’était difficile de parler. Dire l’indicible, dépasser la peur de ne pas être cru, cela a pris du temps. Mais au fil des années Joseph Pierre commence à raconter, et il témoignera ensuite toute sa vie dans les établissements scolaires de ce qu’il a vécu. Aujourd’hui, c’est une nouvelle génération qui prend le relais, avec talent, pour ce grand-père qui voulait “pardonner, mais ne pas oublier”.

Aliço | Spotify

 

https://www.youtube.com/watch?v=iwGvvUe-WGE

20 avril 2024

Ferrero et Lourdes

16 avril 2024 dans Tribunes chrétiennes

 "Ferrero Rocher : l’hommage chocolaté à Notre-Dame de Lourdes
Bien que les chocolats Ferrero Rocher soient largement connus pour leurs délicieuses noisettes, leur lien avec Notre-Dame de Lourdes est moins connu.

Michele Ferrero, fondateur de l’entreprise et fervent catholique, nourrissait une profonde dévotion envers la Bienheureuse Vierge Marie et souhaitait lui rendre hommage à travers son œuvre.

Il est rapporté qu’il a baptisé son entreprise « Rocher » en référence à la grotte rocheuse, le Rocher de Massabielle, où la Vierge Marie est apparue à Sainte Bernadette à Lourdes, en France.

Ainsi, beaucoup voient dans le croquant de l’enrobage chocolaté et son emballage doré irrégulier une tentative de Ferrero de rappeler cette formation rocheuse de Lourdes, ayant une signification particulière pour le chocolatier.

À l’occasion du 50e anniversaire de la fondation de l’entreprise, Ferrero a déclaré :

« Le succès de Ferrero, nous le devons à Notre-Dame de Lourdes ; sans elle, nous ne pouvons pas faire grand-chose ».

Lors d’une interview accordée à ACI Prensa, le père Mauricio Elias, aumônier du sanctuaire de Lourdes, a déclaré : « M. Ferrero avait une grande dévotion envers la Vierge de Lourdes ; il venait beaucoup à Lourdes et en était un bienfaiteur ».

Ferrero, homme de foi, effectuait des pèlerinages annuels à Lourdes et organisait également des visites pour ses employés. Dans chacune des 14 usines de production de son entreprise à travers le monde, une statue de la Vierge Marie était présente.

Ferrero est décédé le 14 février 2015, à l’âge de 89 ans. Peu avant sa mort, une inondation a endommagé le sanctuaire de Lourdes. Ferrero a promis de contribuer à la restauration. Après son décès, ses enfants ont tenu parole et ont participé aux réparations.

L’entreprise familiale perpétue sa tradition avec le fils de Michele, Giovanni Ferrero, qui dirige aujourd’hui l’entreprise, fondée en 1946 à Alba, en Italie.

Ferrero Rocher est aujourd’hui le troisième producteur de chocolat au monde. Depuis son expansion dans d’autres pays européens en 1982, la société a élargi sa gamme pour inclure d’autres marques telles que Nutella, Tic Tac et Kinder, entre autres."

Source cna

19 avril 2024

Nos visiteurs

Nos visiteurs

Retour sur la visite (trop rapide car si agréable) de ma nièce Constance et de Charles. 2-3 jours à re-découvrir Lannois et sa région où ils n'étaient pas revenus depuis le mariage d'Héloïse en 2011. 

St Malo, Dinard, Dinan...des classiques dont on ne se lasse pas !

Ils sont arrivés avec seulement Jeanne, Louis, Bosco et Karol car les 2 grands (Isaure et Foucauld)étaient en camp scout et nous ont rejoints plus tard.

Nos visiteurs
Nos visiteurs

Les enfants rechignaient presque à aller se promener tant ils avaient de quoi s'occuper entre le jardin et la maison et la malle à déguisements a fait leur bonheur. 

Nos visiteurs

La famille au complet prête à continuer son périple dans l'Ouest. Bon vent, bonnes vacances et encore merci pour votre belle visite !

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18 avril 2024

Toujours aussi lent de charger des photos...et, hormis le jardin dans lequel je passe presque toutes mes journées, je ne vais pas avoir grand chose àvous raconter...si ce n'est des histoires de jardin !

Le jardin est en ébullition ! Tandis que certaines fanent, d'autres fleurs font leur apparition et je ne sais plus où poser mes yeux. Devant la terrasse, le Prunus Padus est en fin de floraison mais quelle floraison !

Il est éblouissant de tous côtés et surtout de haut, au petit jour, quand il se marie avec le rouge du Cotinus et le mauve de la glycine du voisin.

Quelle abondance de grappes fleuries ! Sa croissance est au top et il nous assure chaque été de son ombre grandissante.

Le rosier Banskia luthéa ne fleurit qu'une fois et en avril mais c'est quelque chose ! Il faut presque chaque année le raccrocher tant il est lourd...

 

On en fait d'exquis petits bouquets romantiques.

Bonne journée !

17 avril 2024

Prédateurs

Prédateurs
Prédateurs

Comme il n'est pas autorisé de passer débroussailleuse et tondeuse le dimanche, JF n'a eu que son samedi pour couper l'herbe...trop peu pour aller partout et bien sûr pour fignoler. Tant pis, le plus gros est fait et le reste se fera plus tard. 

C'est tellement plus joli quand l'herbe est tondue ! On se mouille moins les pieds et le pantalon aussi...

J'ai ratissé au maximum pour récupérer l'herbe coupée et pailler les massifs. 

Prédateurs
Prédateurs

Misère, les chevreuils ont encore sévi...un lilas blanc en est mort tandis que d'autres végétaux (dont des groseillers et cassis) sont aussi dépecés de leur écorce. ça me fait vraiment mal au coeur.

Prédateurs
Prédateurs

Deux hamélanchiers se font face. L'un est protégé et ses branches se couvrent de jeunes feuilles vert tendre. L'autre n'est pas entouré de grillage et presque toutes ses feuilles ont fait le régal des chevreuils. 

15 avril 2024

Le Cornus kousa Satomi

Le Cornus kousa Satomi
Le Cornus kousa Satomi

Avec la visite de ma nièce Constance, de son mari Charles et de leurs enfants, je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire un article...Voici juste quelques photos de notre Cornus Kousa Satomi en pleine floraison. Ses fleurs sont incroyables !

Le Cornus kousa Satomi

On peut les admirer à différents stades. Ce sont d'abord de peties cages abritant leur trésor. Voyez ces nuances entre le rose, le crème et le vert...

Le Cornus kousa Satomi

Petit à petit, les pétales s'écartent formant de gracieuses arches. Et toujours ses couleurs et ses stries...

Le Cornus kousa Satomi
Le Cornus kousa Satomi
Le Cornus kousa Satomi

Nous avons planté plusieurs Cornus (cornouillers) dans le jardin dont certains du Japon ou de Chine comme celui-ci. Il y en a des roses, des blancs...on n'en voyait jamais dans les jardins il y a quelques années mais ils commencent à s'imposer et c'est une bonne chose. Une merveille !

14 avril 2024

Belle histoire

Belle histoire

Jonathan ne devait vivre que 9 mois… il va fêter ses 9 ans !
 


Anna Gebalska-Berekets - publié le 09/04/24

Atteint d'une maladie génétique rare, Jonathan ne devait vivre que 9 mois. Le petit garçon qui va fêter ses 9 ans cette année a défié tous les pronostics et offre une véritable leçon d'espérance et de joie.
Jonathan Kremer est un petit garçon joyeux de neuf ans, qui vit en Allemagne avec ses parents. Mais sa vie ne ressemble pas tout à fait à celle des autres garçons de son âge. Jonathan est atteint de nanisme microcéphalique ostéodysplasique primordial (MOPD) de type I, une anomalie génétique rare qui se manifeste notamment par une petite taille, une raideur musculaire et une immunité faible.

L’histoire commence lorsque les médecins identifient chez Simone, alors enceinte de Jonathan, des problèmes avec le placenta. Ils remarquent que le bébé ne se développe pas correctement. « En raison d’une précédente fausse couche et de saignements abondants au cours de cette grossesse, j’ai subi des examens approfondis chez un gynécologue », raconte Simone. « Même avant la 16e semaine de grossesse, on a remarqué pour la première fois que le bébé ne se développait pas correctement. Il était beaucoup trop petit, donc la date d’accouchement calculée a été corrigée ».

Les médecins ont informé la future maman que sa grossesse présentait des risques. Finalement, Jonathan naît à 28 semaines de grossesse. Le bébé est minuscule : il ne pèse que 490 grammes et mesure seulement 29 centimètres. Au départ, Simone n’arrive pas à accepter le handicap de son fils et pense le confier à l’adoption. Mais son mari finit par l’empêcher de prendre cette décision. « Il a su sur quel bouton appuyer pour me faire réagir, écrit Simone sur les réseaux sociaux. Il m’a dit : “Je signe les papiers d’adoption. Mais c’est toi qui iras apporter les papiers aux autorités… ou tu iras à la clinique pour prendre soin de Jonathan.” »

Un miracle qu’il faut protéger
Quand Simone finit par retourner à la clinique le lendemain, elle réalise que son fils fera toujours partie de sa vie, qu’il est un miracle qu’il faut protéger. Aujourd’hui, le petit garçon a va avoir 9 ans et mesure moins d’un mètre, ce qui équivaut à peu près à la taille d’un enfant d’un an. En Allemagne, seuls six enfants souffrent d’une telle maladie. »Dans la plupart des cas, les prédictions des médecins ne se sont pas réalisées : Jonathan peut s’asseoir, ramper et faire quelques pas avec de l’aide », détaille Simone. « Il peut manger avec une cuillère. Il ne peut pas encore parler, mais il comprend presque tout ce que nous disons et il interagit avec nous. Il souffre d’épilepsie, mais grâce aux médicaments, les crises sont rares ».


Elle assure que leur vie n’est pas très différente de celle des autres. « Nous faisons tout ce que font les autres familles : nous faisons des excursions en ville, nous allons au zoo ou au musée. Nous passons nos vacances à la mer ou à la montagne. Jusqu’à présent, nous sommes allés plusieurs fois en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, mais notre rêve est de nous envoler pour les États-Unis. Notre vie est normale, même si pour des raisons d’organisation, nous emportons généralement un peu plus de bagages avec nous », explique Simone. Le quotidien d’une famille heureuse et unie, qui nécessite pourtant quelques aménagements. « Dans la vie de tous les jours, nous avons souvent besoin d’idées et de talent pour l’improvisation, car la petite taille de Jonathan nous pose souvent des problèmes – mais jusqu’à présent, nous avons trouvé une solution à tout », souligne la mère du petit garçon.

« Battez-vous, ça vaut le coup! »
Jonathan aime le sport. Équipé de son petit casque, il apprécie tout particulièrement de faire du vélo avec son papa dans un siège enfant, ou monter sur une petite draisienne. « Nous avons reconstruit son aire de jeux et l’avons adaptée à sa taille, la balançoire est toute petite », racontent les parents de Jonathan. Ils expliquent que tous les parents souhaitent avant tout que leur enfant naisse en bonne santé. « Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas : certains sont surpris par le handicap de l’enfant pendant ou après la naissance, d’autres le vivent pendant la grossesse et prennent une décision éclairée concernant l’enfant et la vie difficile qui l’accompagne », reconnaissent-ils. « Ce qu’ils ont en commun, c’est qu’ils ont décidé d’avoir un enfant, mais dans des circonstances complètement différentes ». 

Simone a même fondé une association pour aider les familles touchées par la même maladie que Jonathan. « Ce voyage, qui a commencé avec la peur de l’avenir, rassemble aujourd’hui plus de 100 personnes partageant le même sort, leur donnant force, courage et leur apporte en même temps des connaissances médicales », explique Simone. « Avec le recul, je pense qu’il aurait été préférable pour nous que les médecins s’abstiennent de faire des pronostics, car cela nous faisait tellement peur pour l’avenir. Et ils ne se sont pas réalisés ». Avant d’ajouter : « N’abandonnez jamais ! Continuez à vous battre, cela en vaut la peine ! »

Marie Dang
 

13 avril 2024

Trois bonnes raisons de laisser un enfant s’ennuyer

 

KIDS

Trois bonnes raisons de laisser un enfant s’ennuyer

Marie-Laure Castelnau - publié le 28/05/17 - mis à jour le 08/04/24

Et si on arrêtait de chercher à occuper nos enfants à tout prix ? La psychologue clinicienne Pascaline Poupinel nous explique pourquoi il faut les laisser s'ennuyer.
Summer camp, stage de théâtre, de judo ou de tennis, atelier de magie ou de jardinage, cours de chant ou d’anglais, on ne sait plus quoi inventer pour occuper nos enfants pendant les week-ends ou les vacances ! De peur qu’ils ne s’ennuient, qu’ils « traînent », qu’ils n’apprennent pas à tous prix quelque chose, on s’évertue à inscrire petits, moyens et grands, à toutes sortes d’activités. Et pour cela, combien d’heures passées à trouver les bonnes adresses, à gérer les inscriptions, à organiser les conduites, à combiner les billets de train… sans parler de l’argent dépensé.

L’ennui, une source d’angoisse
« L’ennui, c’est trop vite l’idée qu’on ne fait rien. Et pour l’adulte, c’est souvent un enfant qui perd son temps », explique Pascaline Poupinel. C’est aussi une source d’angoisse ou d’énervement quand il vous demande en errant dans la maison « Qu’est ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire ! » ou vous harcelle toutes les cinq minutes « Je peux avoir ton ipad ? On peut inviter untel». On dirait qu’ils ne savent plus s’occuper autrement. Et cela nous fait parfois peur. Alors les parents se croient obligés d’occuper leurs marmailles en permanence. « Or il n’y a pas d’obligation à être tout le temps dans le faire », poursuit la psychologue. Et il faut vraiment prendre très au sérieux cette recommandation car, selon plusieurs spécialistes comme elle, l’organisation des rythmes que les parents mettent en place autour d’un enfant participe à sa constitution et à son équilibre psychique, sans même s’en rendre compte. Et la capacité à supporter l’ennui est même un signe incontournable de bonne santé mentale.

Gare à l’influence de la société actuelle
La société moderne nous encourage et nous influence à sur occuper nos enfants souligne la psychotérapeute et psychanalyste, Etty Buzyn, dans son livre « Papa, maman, laissez moi le temps de rêver » (Albin Michel). Consumériste, cette société est animée par l’idée du « toujours plus ». Compétitive, elle nous pousse à armer nos enfants, à les rendre performants, combatifs, pour faire face aux examens, aux études supérieures, aux difficultés professionnelles. Digitale et connectée en permanence, elle incite enfants, et parents, à passer de leurs ordinateurs, à leurs téléphones, de la télévision à leurs tablettes.

mon enfant s ennuie que fairePrenez l’exemple des longs voyages ! Aujourd’hui, plus un enfant ne s’ennuie en voiture ou en train. « A notre époque, ces trajets étaient l’occasion de rêver à la fenêtre, de compter le nombre de 2CV vertes, de parler ou de se disputer en famille, d’inventer des jeux, de chanter, de trouver le temps long », raconte un brin nostalgique Pascaline Poupinel. Aujourd’hui, avant même d’être monté en voiture, on propose trop facilement un film ou un jeu sur tablette à nos petites têtes blondes. Et on achète au passage, il faut l’avouer, notre tranquillité… D’où la nécessité de poser des limites car pendant le temps passé devant les écrans l’enfant ne pense pas à autre chose, ne pense pas à ce qu’il pourrait faire à la place. Mais pourquoi est-ce si important de laisser cette place à ce vide, à ce désœuvrement ? Pascaline Poupinel souligne ses 3 vertus  essentielles :

1

APPRENDRE À ÊTRE SEUL

Il est nécessaire que l’enfant apprenne à être seul car c’est une nécessité d’expérimenter l’attente, la frustration, le manque qui sera comblé par la satisfaction du désir. « L’enfant qui réclame le sein de sa mère est la première constitution psychique d’un être humain». La capacité à être seul est aussi la capacité à dire « je », à reconnaître qu’on existe et à trouver des ressources pour être bien avec soi. Savoir rester seul, c’est aussi avoir confiance en soi. Enfin, être capable de jouer seul ou de s’endormir sereinement sans personne est un gage de sécurité interne et affective.

2

DÉVELOPPER SON IMAGINATION

Ce n’est que lorsque l’enfant ou l’adolescent ne fait rien qu’il peut rêver. Et rêver c’est imaginer, créer, désirer, se projeter, expérimenter… C’est un moment précieux et nécessaire durant lequel il laisse partir son esprit et naître ses idées, un temps où il part à la découverte de ses aspirations plus personnelles. C’est aussi un temps de détente après tous les efforts qu’on lui demande à l’école ou dans ses différentes activités. « Nous sommes tissés de l’étoffe dont sont faits les rêves, » écrivait William Shakespeare. Mais attention, laisser rêver ne signifie pas « laisser l’enfant livré à lui-même sans règle, ni limite ! » précise la psychothérapeute et psychanalyste, Etty Buzyn. « Cet enfant n’aurait aucune chance de se construire, ni de se socialiser ». Il me semble juste nécessaire de restituer la position de l’enfant rêveur. N’est ce pas de la créativité de ces futurs adultes à qui l’on aurait laissé du temps pour rêver dont notre société a besoin ?

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APPRENDRE À RÉFLÉCHIR ET À SE CONNAÎTRE

Il est important de laisser un espace de manque à vos enfants dans lequel pourront s’inscrire sa créativité, ses désirs, ses motivations et ses plaisirs. Cette attente s’inscrit dans le temps, car attendre c’est constater l’absence de l’objet et ainsi faire émerger le désir. Et c’est la satisfaction de ce désir qui donne du plaisir et permet à l’enfant de s’épanouir. Françoise Dolto disait : « Les choses faciles comblent le besoin mais pas le désir. » Alors, pendant les prochaines vacances ou cet été, lorsque votre enfant baillera à table ou votre adolescent sera avachi dans le canapé, ne grognez pas, réjouissez vous, et dites vous : « C’est formidable… il s’ennuie ! »

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