Je viens de recevoir de nouvelles photos...que je vous partage !

 Xavier et Charlotte sont venus présenter Marius à ses arrière-grands-parents !

 Que de soleil sur Montpellier !

 Photo prise par Marie-Clotilde. Un petit amour de bébé !

Celle là aussi...merci pour tes envois ! 

 Autre photo de la petite famille...je suppose vers Collioures ?

 Nous voici maintenant à Roanne chez Héloïse et Guillaume.

 Petit Jean est allé à la piscine ! Tellement mignon dans cette tenue...

 Petit Jean mange comme un cochon...mais tout seul !

 Il ne reste plus qu'à vous présenter la petite crevette attendue par Pauline et Tim ! Tellement hâte de faire connaissance ou de retrouver tous ces petits !

Ce we, de vendredi après-midi à dimanche midi avait lieu le 5 ème pèlerinage des pères de famille à Tautira, dans la presqu'île de Tahiti, à 1h30 de Papeete. 

 C'est la troisième fois que JF y participe. Il y est parti avec Christian et Christophe. C'étaient les seuls popa'a. C'est triste car les autres n'approcheront sans doute jamais de Tahitiens de près...Depuis que JF marche avec eux, ils s'est fait plein d'amis. Lui a parfois du mal à les reconnaître mais lui, il est repéré ! A chaque fois que nous allons à la messe au Sacré Coeur (c'est la paroisse organisatrice), il fait la bise à tout un tas de Tahitiens ! Cette année, il avait pris la responsabilité d'un des 5 chapitres.

 Cette année, seuls une quarantaine de papas s'étaient inscrits. Il est vrai que nous avons un nouveau curé et que le précédent était très intégré et charismatique. De plus, le temps de ce we était exécrable ! Il a plu sans arrêts et je vous prie de croire que les pluies ici ne ressemblent pas au crachin breton ! Pour la première fois en 3 ans, l'eau est montée si haut dans le jardin qu'elle a inondé l'entrée de la maison dimanche...

 Toute ce déluge n'a pas empêché les courageux papas de marcher. Beaucoup de guets à traverser...c'était à la limite du raisonnable. Certains Tahitiens marchent pieds nus...Incroyable ! Les capes de pluie n'ont pas résisté aux trombes d'eau...Il faut en prendre son parti et se changer à l'arrivée !

 Dimanche à 11h les épouses et leurs enfants ont accueilli les pèlerins sur le parvis de l'église de Tautira et leur ont offert un collier de fleurs ! Et puis c'est la messe d'action de grâce, priante et joyeuse.

Après la messe, les familles se sont retrouvees autour du repas. Nous en profitons pour fêter les 62 ans de Christian !

 Le dimanche soir, les papas-pèlerins ont bien dormi !

Il y a 10 jours, nous sommes allés, avec l'Ordre de Malte rendre visite aux patients au centre de rééducation fonctionnelle de Te Tiare. Les visites ont lieu 1 fois/mois mais nous ne pouvons pas toujours y participer.Les patients nous attendent avec impatience ! Beaucoup habitent les îles et n'ont pas souvent de visites...

 Des jeunes bénévoles sont là aussi et jouent à la place de certains ne pouvant se déplacer. Les lots offerts sont souvent des échantillons de soins donnés par des pharmacies mais aussi d'autres lots: bijoux de pacotille, casquettes, t-shirts...et même des pèse-personnes !

 A la fin du loto, on nous demande de rester un peu pour des chants.

 Un couple et leur fille, accompagnés de la tante (et de hukulele hawaïens) vont chanter pour nous ! Quelle simplicité dans leur cadeau ! Je n'imagine même pas quelque chose de ce style en France...C'est très touchant.

 Ils veulent remercier l'équipe médicale et les bénévoles de s'occuper si bien de leur fils soigné à Te Tiare. C'est le monsieur en bleu à la gauche de JF.

 Un autre patient s'improvise joueur de cuillères ! J'admire sa dextérité et son sens du rythme !

J'ai chargé un extrait de leurs chansons mais il ne semble pas encore visionnable sur Daily Motion, hélas...Je vous préviendrai quand il le sera...

 Félicitations à Michel et Joëlle qui viennent de fêter leurs noces d'or à Plougastel ! 50 ans de mariage...Bravo !

 Xavier, Charlotte et Marius sont partis passer quelques jours dans les Pyrénées du côté de Lourdes. Brrrrrrr !

 Puis ils sont allés chercher un peu de soleil à Montpellier !

 Petit Marius, irrésistible !

 Chez Héloïse le ventre s'arrondit...Le bébé devrait montrer le bout de nez dans à peine plus de 2 mois !

 Rémi et Arthur à Paris encadrant le chanteur Vianney (rencontré par hasard) avec qui ils avaient fait un camp scout en Ecosse il y a quelques années de ça ! Photo à garder précieusement...

Revenons à Tahiti avec un cent-pieds découvert au saut du lit ! Je l'ai courageusement tué avec la moitié d'une bombe d'insecticide...En réalité, c'est beaucoup plus impressionnant vivant car ça court très vite (100 pieds, faut bien que ça serve !). De plus, mort, toutes les pattes sont repliées sous le corps, ce qui change tout !

 Il y a une semaine, nos amis et voisins, Christine et François organisaient toute une journée amicale !

 Le matin, nous avions RDV à la DSP (Direction des services de Police). "Nous", c'était ceux du club de randonnée dont font partie JF et Christine.  François nous a parlé de son travail. C'était passionnant !  Pendant presque 3 heures, il nous a tenus en haleine: histoire, spécificité de la Polynésie Française, présentation de diverses armes, visite des nouvelles cellules de garde à vue...

 Ici le taser.

 Le tonfa, sorte de matraque...

 dont François nous a fait la démonstration sur JF !

 Le midi nous étions une vingtaine à nous retrouver chez Christine et François pour un pique nique partagé.

 L'après-midi s'écoule tout simplement...

 Certains choisissent de se baigner...

 Et de faire la sieste !

 D'autres jouent à la pétanque !

 La nuit arrive tout d'un coup et de nouveaux invités se joignent à nous. 2o le midi, nous serons 80 le soir !

 Musicien dans le groupe de François, la Guitoune est un phénomène !

 Les 4 musiciens et François (il joue de la guitare et chante) animent la soirée. Beaucoup de blues, leur spécialité !

 Valérie, tranquille sur les marches de la piscine confectionne une corbeille en palme de coco qu'elle offrira à Christine.

 J'aime beaucoup, d'autant plus qu'elle a ajouté des roses tout autour de la corbeille.

 Tout le monde ne se connaît pas mais on retrouve des amis (ici Catherine, Clément et Christophe) et on s'en fait de nouveaux !

 Christine et Christophe dansant un rock.

 La soirée s'est achevée tard et en petit comité, après une dernière bouteille partagée autour de la piscine...et après avoir lavé tous les verres et couverts ! Heureusement, les assiettes étaient jetables !

Je crois que mon reportage touche bientôt à sa fin...Voici quelques photos qui n'ont pas trouvé place dans les précédents articles.

 Jolie Vierge toute de blanc vêtue dans sa niche de pierres, dos au vent terrible, des lampes solaires à ses pieds.

 Chaque soir, nous nous dénichions un petit restaurant sympa le long de la mer, jamais le même. On y mange pour pas très cher, beaucoup de poisson. Ce n'est pas très varié ni très fin mais nous avons bien apprécié toutefois.

 Le midi, nous avons beaucoup aimé aussi nous rendre sur la plage d'Anakena. C'est le seul endroit en dehors de la capitale Hanga Roa où l'on pouvait déjeuner !

 J'ai découvert les empanadas, ces délicieux beignets fourrés au thon, au fromage, aux crevettes...Quel régal !!!

 Il existe une petite communauté d'indépendentistes à Rapa Nui ! Le long de la route nous sommes tombés sur leur banderole. Ils revendiquent la suppression du traité de 1888 où les Chiliens annexèrent l'île.

 Voici maintenant une série de photos en l'honneur de la Patagonie !

 Nous aurions tant aimé en prendre à la carrière de Rano Raraku ! Nous espérions pouvoir y retourner avec le drapeau...

Vive la Patagonie et son roi Orélie-Antoine 1 er !

 Bon anniversaire à toi ma petite soeurette !!!

Les trésors de Rapa Nui ne se limitent pas aux moai...

 Pour continuer à découvrir l'île ou retourner sur certains lieux particulièrement attrayants, nous avions le choix entre louer une voiture, un quad (j'aurais bien aimé mais plus cher...) ou un scooter. C'est ce dernier que nous avons privilégié.

 Nous avons arpenté toute l'île durant 2 jours et ce fut super. S'il avait plu, c'eut été moins drôle...

 Nous avons essayé les chemins avec le scooter mais avons vite abandonné car ça touchait.  Pas de caution à verser quand on loue...Le gars fait confiance et ne vérifie même pas si on a remplit le réservoir. Quel bonheur de vivre dans un pays où on ne soupçonne pas tout le monde d'être malhonnête ! Par contre, pas d'assurance non plus...si on casse, on paie !

 Nous avons découvert un autre petit port tout à fait charmant dans la baie de la Pérouse (qui passa en 1786).  On dirait une miniature...Il est parfaitement protégé des vagues violentes de l'océan.

Par chance, nous avons même assisté au retour de pêche. Nous avons bien sympathisé avec une dame, ravie de parler avec des "Tahitiens". Nous avons comparé nos 2 polynésies !

 Quelques jolis poissons bleus qui vont servir au repas de midi.

 La route est belle, non ?

 Nous arrivons à Vinapu, autre lieu de grand mystère. L'assemblage de ces grandes pierres est comparable à ceux des Incas. Certains en ont conclu que les Rapa Nui descendaient des indiens d'Amériques du Sud. Il semble que cette théorie ne tienne pas debout car Vinapu serait antérieure à la civilisation incas...

 Tout à côté, un moai enterré.

 A certains endroits, des pukao de moai. On remarque bien le partie permettant au chignon de s'emboiter sur la tête du moai.

 Te pito o te henua (en Tahitien on dirait fenua au lieu de henua): le nombril du monde. C'est ainsi que l'on nomme cette grosse pierre ronde qui symbolise Rapa Nui. Les plus petites ont été rajoutées par des amateurs d'ésotérisme pour leurs célébrations...

 Des pétroglyphes de la période de l'Homme-Oiseau ont résisté à l'usure du temps et au passage. Certains sont très abîmés. 

Voici maintenant une maison-bateau de la période des moai. Dans les pierres formant l'assise, des trous permettaient d'enfoncer des branches courbes qui servaient de supports à des palmes. Cette habitation servait uniquement pour dormir car on n'y tenait pas debout. 

D'autres habitations plus récentes, de la période de l'Homme-Oiseau. Admirez cette façon d'intégrer les maisons dans le paysage ! 

 Là aussi, il fallait se baisser pour entrer. C'était une façon de se protéger des ennemis que l'on pouvait assommer s'ils essayaient d'entrer. 

 Encore un ouvrage de pierres: le manavai. Sans arbres, il était très difficile de faire pousser des légumes qui étaient desséchés par le vent. En faisant pousser des plantes à l'intérieur de ces murets de pierres, on pouvait ainsi limiter les effets néfastes du vent et maintenir une humidité plus importante. 

 Petite dédicace pour Pascale. A votre avis, à quoi servaient ces blocs de pierres ? Mais oui, ce sont des poulaillers ! Ils ont tous la même forme. Le soir, les poules rentraient se mettre à l'abri à l'intérieur de l'habitacle.

 Le gardien posait alors une grosse pierre au niveau de l'entrée...et les poules étaient bien gardées ! Il parait que les poules ne pondent pas sur la pierre...heureusement car ce ne serait pas facile de récupérer les oeufs !

Allez, il est temps de ramener le scooter à son propriétaire !

Poursuivons notre découverte des moai, une fois qu'ils ont été acheminés à leur destination finale...

 Plusieurs sites sur Rapa Nui accueillent des ensembles de moai en un lieu sacré appelé ahu. Certains ont été restaurés, comme celui d'Anakena. Vous apercevez les moai à travers les cocotiers...C'est le seul ahu posé sur du sable.

 Les moai sont toujours tournés vers la terre et non vers la mer. Les Rapa Nui ne craignaient pas les invasions maritimes car ils se savaient si loin de tout. Peut-être même se croyaient ils seuls au monde ? Ils pensaient plus à protéger leurs tribus.

Les moai sont posés sur des socles de grosses pierres. Certains ont perdu une partie de leur corps.

 Je viens de vous dire que les moai étaient dos à la terre...et voici l'exception qui confirme la règle ! On ne sait pas pourquoi le ahu de Akivi , le seul de son espèce est tourné face à la mer...

 Les moai sont au nombre de 7.

Voilà mon ahu préféré, celui de Tongariki, situé près de la carrière de Rano Raraku. La photo est d'ailleurs prise du haut de la carrière.

 Ces moai ont été mis à terre, comme les autres mais un tsunami en 1960 a dispersé toutes les ruines sur plusieurs centaines de mètres. Heureusement, un mécène japonais, responsable de la firme Tadano (fabriquant de grues) a souhaité renforcer son image de marque en sponsorisant une restauration archéologique ! son slogan: "Tadano redresse même l'Histoire !". Ainsi, de 1991 à 1993, une grue spéciale fut amenée à grands frais et le plus grand chantier archéologique du Pacifique Sud vit le jour. 10000 m3 de roches à trier et répertorier, du gravier au bloc de 80 tonnes...

 15 statues sont exposées mais 17 autres moai de facture plus ancienne ont été répertoriés. Sous le ahu, 140 squelettes humains ont été exhumés, en majorité des enfants. Mort naturelle ou sacrifices ?

 Qu'ils sont impressionnants et majestueux ces moai ! 

 Celui-ci a retrouvé son chignon. Sur le sommet du crâne, un trou permettait d'encastrer le chignon.

 Celui-ci semble au garde-à-vous.

 Et celui-là pose avec une moue dubitative.

Pas très aimable...

 J'aime mieux celui-ci !

 Remarquez la cicatrice à la base du cou. Ce sont souvent les têtes qui cassaient en premier et elles ont été recollées avec du ciment.

 Toujours les longues oreilles...

Nous voici maintenant sur les sites des ahu Ura Uranga et Akahanga, en bord de mer. Les moai sont à terre et attendent des sponsors pour les redresser...

 Même couchés ils m'impressionnent et m'émeuvent. Ce serait presque dommage de tous les relever !

 Nous arrivons à Tahai, là où se situait notre pension. Un ahu mais aussi plusieurs moai solitaires. 

L'ahu Ko Te Riku de Tahai est le seul moai portant des yeux. C'est une reproduction car les yeux en corail étaient trop fragiles pour résister au temps et aux saccages. On a longtemps cru que les moai n'avaient pas d'yeux jusqu'à ce qu'on retrouve un oeil brisé dans les sables d'Anakena ! 

 Celui-ci est maintenant exposé au musée Sebastian Englert de Rapa Nui.

 Sur toute l'île on trouve de nombreux moai tombés voire brisés.

 Celui-ci est situé à l'entrée de Hanga Roa.

 Tandis que celui-là trône devant le port. 

 Il a l'air bien ronchon celui-là !