Petits billets d'octobre-fin

Le 21

Dans mon essai de tri des placards, j’essaie de trouver à qui donner ce dont nous n’avons pas besoin. Bien sûr, il est plus aisé de tout déposer dans une association qui s’empressera d’en mettre la moitié à la poubelle, faute de faire ce travail de recherche. Ce qui me soucie : le réemploi immédiat.

Le 22

Nous avons le privilège d’avoir du beau temps depuis un certain temps, bien que les matins soient un peu frais. Nous avons battu notre record de vitesse pour le fleurissement ce matin : ¾ d’heure ! J’avais pris un peu d’avance hier. Répétition chorale avec mark ensuite : nous sommes presque au top pour la célébration des défunts l’après-midi de la Toussaint. Cécile et Jean-Sébastien ont annoncé leur venue dans la soirée. Ils arriveront de Brest et s’arrêteront au passage : cela fait toujours plaisir de se retrouver même pour peu de temps.

Le 23

Messe des familles avec notre nouveau curé, suivit de l’arrivée de la pluie. La Bretagne est leader dans le tri et la récupération des déchets : cela fait partie de notre ADN, parait-il et Je veux bien le croire. Bercée durant l’enfance par cet esprit, je suis très heureuse de le voir resurgir de manière nouvelle, car il n’est question de régresser, mais de s’adapter à une problématique nouvelle, avec des moyens nouveaux.

 Le 24

Un temps si clair incite au jardinage. Le sol ameubli par la pluie permet un peu de sarclage, mais ce n’est qu’un début. Il y a beaucoup de travail encore en perspective et j’avance de moins en moins vite. Nous avons la surprise d’un très long coup de fil de Yann, qui nous a fait bien plaisir.

Le 25

Je prépare la venue de Sacha et Maria qui arrivent demain. Dans la soirée nous filons à L’Arche avec Monique. Les journées se déroulent sans que nous sachions vraiment comment arrive le soir. Un rien nous occupe. Un bruit de marteau quelque part me distrait, ou un claquement de portière : mes sens sont toujours en éveil. Une idée nait dans ma tête dont je tire le fil comme celui d’une pelote…le temps défile sans que je m’en rende compte… j’ai le temps de méditer : un vrai luxe.

Le 26

Le train avait 1h45 de retard ! Heureusement Vincent avait appelé de Paris nous annonçant 1h d’attente ?...au mieux ! La SNCF, ce n’est plus tout à fait fiable…Après une brune qui a duré jusqu’en début d’après-midi, le soleil s’est levé pour l’arrivée de nos hôtes. Ce brouillard sévit ainsi depuis le début de la semaine. Nous avons pu faire visiter, Sacha et moi, le bourg à Macha.

Le 27

Michel m’a rapporté du super marché un polar breton dont l’auteur, qui vit et écrit à Commana, sort  son cinquième ouvrage. Il dédicaçait là son œuvre : « Le café des Brumes ». Je l’ai lu dans la soirée. L’écriture en est aisée. Je suis stupéfaite devant le nombre de plus en plus imposant d’auteurs de romans policiers bretons. Il est vrai que les « mois noirs » se prêtent à la lecture et à l’écriture.

Le 28

Encore une journée de plein soleil : c’est exceptionnel pour la saison. Dès l’ouverture de la pharmacie, je suis allée acheter le médicament recommandé par Jacques, l’ami d’enfance de Michel, également kiné à la retraite. Lui-même l’utilise régulièrement pour ses maux de dos depuis un moment et en tire satisfaction. Tous les espoirs sont donc permis pour un soulagement des douleurs dorsales de Mimi. Grand ménage ce matin avec Masha et Sacha au rez-de-chaussée. Petite visite de Joëlle. Bref, la vie quotidienne…

Le 29

C’est dur de faire des devoirs pendant les vacances, surtout quand il fait beau… ; mais il est préférable de ne pas attendre le dernier jour. Comme à chaque petite vacance, Sacha confectionne son enveloppe et écrit une petite lettre à ses parents, puis va la poster à la nouvelle poste en compagnie de Masha. Promenade dans le centre bourg, y compris le cimetière déjà bien fleuri en vue de la Toussaint. Je raconte à Masha notre visite au cimetière des célébrités à St Pétersbourg où il n’y a aucune fleur…

Le 30

L’été indien ou plutôt celui de la St Martin se poursuit. Michel en profite pour faire visiter les ports et rivages à Masha, qui désirait voir la mer.

Le 31

Sébastien a amené ses filles pour jouer avec Sacha. J’ai réussi à faire qu’ils ne crient pas, mais s’exercent plutôt à parler doucement, pour respecter le repos de Papy. Nos oreilles ne s’en portent que mieux !