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18 mai 2019

Petits billets de Joëlle-Mars

Pas eu le temps de vous transmettre les billets écrits par ma tante Joëlle en mars et avril...je me rattrape ce we !

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Le 1° Mars

Demain va être une journée plus chargée, aussi je vais compléter et remanier un peu les fleurs de l’église dès aujourd’hui avec Sacha et Masha; Les jonquilles de cette semaine ne sont pas fanées. Ce soir ultime répétition pour la fête des chorales à Quimper. Notre vicaire, qui est passé me voir hier à l’accueil, n’était pas content : Claudie a eu un mal fou à trouver un animateur pour dimanche. Bref, nous n’étions pas d’accord sur la tenue de cet évènement ; personnellement, je pense que donner le goût du chant liturgique, c’est miser sur l’avenir des animateurs. C’est aussi dans les chorales que l’on apprend en premier les chants nouveaux. Donc chacun est resté sur ses positions avec le sourire. Je ne sais pas pourquoi ce petit aléa me fait penser à la fable ou plutôt au titre« le rat des villes et le rat des champs ». Peut-être parce que je vois mal le père JJ à la cathédrale ou l’église saint Louis de Brest. Il est plus pour la « bonne franquette » bretonne, que le sophistiqué d’une liturgie plus élaborée. Le Prado, n’est pas St Gervais avec ses moines, moniales dans la Ville, fondé par le Père Panafieu. L’esprit a parfois de drôle de raccourcis. Ceci dit, le rat m‘est un animal sympathique car intelligent.

Le 2

Le vent souffle sous un ciel gris, qui a malgré tout presque sécher ma lessive. Je suis allée déposer Sacha et Masha à la gare avant l’arrivée de Marie-France. Un peu bousculée hier soir, j’ai fait l’impasse sur la répétition de chants et parait-il, je n’étais pas la seule. Il ne faut pas trop bousculer les mamies, dont je fais maintenant partie. Les mamies, ce sont celles de l’ancienne  réclame pour les yaourts, celles qui disaient « Les amies ne leurs disent pas merci ! », celles avec les cheveux blancs, celles qui sont un peu plus essoufflées en montant les côtes, qui dorment moins bien la nuit et dont la mémoire ressemble de plus en plus à de la broderie anglaise, celles qui sont bien entrées dans le troisième âge et qui flirtent avec le quatrième, qu’elles n’ont pas vu venir !… Mais, tant qu’elles gardent le sens de l’humour, tout va bien.

Le 3

Pendant que Mimi et MF s’offraient un petit resto au port du Moulin Blanc, je chantais à Quimper et apprenais des chants nouveaux. C’est JF qui a covoituré ces dames, et Mark qui a animé les chants de la journée, laquelle s’est terminée par les vêpres sur un canon à quatre voix : magnifique. Nous avons fait la connaissance d’une religieuse d’un âge certain, envoyée par sa congrégation vieillissante dans le Nord Finistère pour regroupement, sa maison communautaire ayant fermée dans l’Indre. Elle aime se réveiller face à la mer et trouve le paysage magnifique. Nous l’avons accueillie dans notre groupe et au moment du départ elle m’a sauté au cou pour nous remercier. Elle est « trop mignonne » comme diraient les jeunes.

Le 4

Quelle gentillesse : MF a taillé tous les rosiers, pendant que j’essayais d’inculquer les rudiments de la broderie à des enfants pas vraiment motivés pour certains. J’ai entendu dire que des parents étaient sujets au « Burn-out » familial !!!  Avec certains enfants dans les classes, je me demande comment certains maîtres ne craquent pas ?? David, qui a une solide expérience, avoue que d’années en années, faire la classe devient de plus en plus difficile face à des enfants de plus en plus dispersés. Je dirais même que certains d’entre eux n’ont pas leur place dans des sections classiques. Rien ne semble les intéresser, ils n’arrivent pas à se concentrer non plus et pas seulement pour la broderie. Ce serait vraiment affligeant si la vie ne réservait parfois de bonnes surprises : tous les espoirs sont permis !

Le 5

Départ de MF, avant que j’aille voir Alice, ma pédicure. Elle officie dans un nouveau local où je me rends à pied ; mais elle n’a toujours pas de machine pour payer par carte…Elle me fait donc crédit. J'enchaîne avec la vannerie l’après-midi pendant la sieste de Mimi, où je termine mon panier par deux petites anses. Mes mains sont si petites et sans force que mes condisciples doivent m’aider parfois à souquer sur les brins d’osier. Merci à eux pour leur gentillesse et leur patience. J’ai débuté le fond d’une future mangeoire pour oiseaux, sur la suggestion de notre mentor Michel.

Le 6

Le temps s’est relevé, mais le vent souffle. Mes grands-parents sillonnaient leur quartier tous les jours et Mémé disait : «  Il y a toujours quelque chose de nouveau à voir ». Aujourd’hui, c’est Fabrice qui fait changer sa porte d’entrée. Celle de Lisette, peut-être un peu vétuste, ne lui plaisait pas. La nouvelle, grise anthracite, ne m’enchante guère ; mais bien sûr tous les goûts sont dans la nature. D’après Joëlle, c’est la mode !...personnellement, si la mode ne me plaît pas, je ne l’adopte pas. Je covoiture ce soir pour la messe des cendres à Loperhet : j’emmène Monique. 

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Le 7

Deux vaches bretonnes pie noire à cornes de lyre ont été primées à Paris. En voyant Irasta et sa fille Laouen sur la photo (Moutik se reposait du voyage) qui arrivent à la taille des éleveurs, je réalise combien elles sont petites, comme les vaches écossaises. Pourtant j’en ai cotoyées dans mon enfance à Cancale, dans les fermes dont nous partagions la cour. Mais j’étais moi-même petite à l’époque. Effectivement, elles sont vraiment « moutik » (mignonne). Finalement en Bretagne tout est petit, même les entreprises qui pourtant ont une belle renommée telle ETT (Energie transfert thermique), l’entreprise des situations extrêmes, basée à Ploudalmézeau. Elle achève actuellement des chantiers hors normes : le site gazier de Yamal en Sibérie. IL s’agit du plus gros chantier jamais lancé par Total. (Travail depuis deux ans par -50°) ou encore le complexe Aquashow, le plus grand du Portugal. Cette entreprise fleuron de l’économie locale est une belle inconnue de 280 salariés sur 18000m2 d’ateliers et de bureaux, des clients dans toutes la France et 40 pays avec ceux filiales en Russie et Pologne. Bref le logo ETT fleurit sur les plate formes pétrolières, les parcs d’attractions, les cinémas, piscines, musées, hôpitaux…..Je suis épatée !

Le 8

Combien de fois n’ai-je pas pesté en voyant la poubelle renversée par le vent et les papiers et plastiques disséminés dans la rue ?!...Il faut alors faire le ramassage souvent sous la pluie, ou laisser le tout finir dans les égouts puis les rivières et la mer…. Et voilà qu’un génie trouve tout de St Urbain, ayant subi le même aléa, a trouvé une solution en bricolant une fermeture de capot après avoir trouvé un système en Allemagne pour 44 euros sur internet. Le capot ne s’ouvre que lorsque la poubelle est renversée par le camion de ramassage. Il faut cependant être bon bricoleur pour l’installer. La balle est maintenant dans les dossiers des pouvoirs publics…qui pour l’instant laissent courir les choses.

Le 9

Qui n’est pas distrait pendant sa prière ?... Personnellement, je le suis régulièrement, quand je ne suis pas sèche comme un coup de trique. Je suis alors les conseils de Thérèse de Lisieux et m’efforce de dire lentement un Notre Père. Las, dès la troisième ou quatrième phrase, mon esprit commence à errer dans mes petits soucis, ou bat la campagne. Mais j’ai trouvé une astuce, ou plutôt mon ange gardien m’a susurré à l’oreille ceci : je le chante dorénavant intérieurement, et çà marche ! Car la musique chante toute seule et lorsque je tends à m’égarer, elle me ramène au présent et je sais où j’en suis de ma prière. C’est peut-être pour cela que l’on dit que chanter c’est prier deux fois. Je chante le Notre père, comme le pèlerin russe récite la prière de Jésus. Je me surprends à le fredonner n’importe où : « je dors mais mon cœur veille »…je peux aussi chanter le chapelet. 

Le 10

Beaucoup de personnes ont des animaux pour rompre leur solitude. Aussi, je leur adresse un petit mot au passage quand je me promène, même si je ne les connais. C’est facile avec le troisième du trio : le toutou. L’autre soir en rentrant du presbytère, c’était une femelle berger allemand des plus affectueuses. Entrer en contact avec des gens m’est toujours une joie. Sur Arte le dimanche il y a toujours des choses intéressantes : ainsi un reportage sur la grande muraille de Chine et la découverte d’un nouveau tombeau d’un empereur (?) dont les centaines de figurines déposées dans le tombeau étaient vêtues d’habits de soie à l’origine.

Le 11

Notre curé, que je découvre sous un autre aspect que professeur du parcours de Théologie, impressionne Mv, qui n’a pas vraiment confiance en elle, au point de lui faire perdre les mélodies lors de l’animation de la messe ; et cela n’a pas raté encore une fois. Notre soutient n’a pas vraiment marché non plus : le micro était défaillant. Bref, tout pour plaire ! … Il y a des jours comme cela. Mais j’ai été très heureuse de pouvoir enfin saluer un voisin, pour l’instant en fauteuil roulant, à la fin de l’office. 

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Le 12

J’ai terminé la mangeoire pour petits oiseaux. Comme je ne jette rien, j’ai trouvé de la petite ficelle pour faire l’anse. J’ai mis un plastique sur le fond et un récipient de verre pour mettre les graines. Mais d’après Claude, les oiseaux préfèrent se nourrir maintenant dans la nature, ils ne viennent plus visiter sa mangeoire. J’étais préoccupée car je ne retrouvais plus les papiers de l’ADEC pour mon RV de demain, bien qu’une secrétaire du cabinet m’ait dit, il y a déjà quelque temps, que cela n’avait pas d’importance. Or je dois un grand merci à mon ange gardien, car il m’a poussé, ce jour, à passer l’aspirateur de manière approfondie, sur les plinthes de mon bureau et derrière un petit meuble, voilà que je retrouve les papiers, qui semblaient perdus. Ils étaient tombés du tiroir par l’arrière. Ouf ! Ce genre d’incidents est déplaisant car ils nous font douter de notre mémoire.

Le 13

Entre un RV chez le radiologue, la réunion franciscaine à Brest et la visite d’un maçon pour avis, la journée a été bien remplie…J’espère bien dormir cette nuit. J’ai donc pu aller en toute quiétude au cabinet de radiologie pour honorer mon RV et j’ai été d’autant plus heureuse que je suis tombée sur la secrétaire habituelle qui est beaucoup plus stricte. Hasard ou grâce ?...Personnellement, je pencherais plutôt pour la seconde. Bonne nouvelle : Nous ne sommes pas à Rome avec sa fontaine de Trévise, mais cinq années de vœux formulés par les visiteurs du musée de la Marine  ont permis de récolter 107 kg de pièces dans le vieux puits du donjon de château de Brest. L’argent a été remis à l’association des Blouses Roses. Le seul inconvénient pour les bénéficiaires est de devoir laver les pièces avant de les comptabiliser et de les porter à la banque. Malgré ce petit aléa, Alléluia !

Je 14

Le vent souffle fort dans un ciel nuageux, un temps à rester bien au chaud chez soi. J’ai terminé la mise en état des broderies des enfants. Comme tous les ans elles seront exposées à la rentrée prochaine, aussi nous faisons en sorte qu’elles soient présentables, et que les brodeurs en herbe soient contents. Disons que c’est un travail d’équipe. Certains de mon entourage disent que les bretons sont des moutons de panurge. Sans doute l’ai-je dis parfois aussi, mais je tiens à préciser qu’ils ne le sont pas tout à fait, car ils améliorent les trouvailles au fil de l’imitation. Reproduire de bonnes pratiques me semble plutôt un signe de sagesse. Et voici une initiative dans le Léon, région légumière par excellence, qui aurait avantage à être imiter : la chambre d’agriculture de Bretagne, en partenariat avec Morlaix communauté, le syndicat mixte de L’Horn et le projet « Breizlégum’eau », a organisé des visites de parcelles dans plusieurs communes, pour constater les effets de semis de trèfles sous couvert d’artichaut, pour éviter les fuites de nitrates vers la mer à l’automne, concurrencer les mauvaises herbes et fertiliser l’artichaut lors de la deuxième année. Le trèfle semé début août n’a pas gêné la récolte en octobre et n’a pas diminué les rendements. Rien que du positif, Super !

Le 15

Nous allons répéter la messe de St Pol pour le carême. Elle a été écrite, il y a déjà un moment par le père Sébastien Guiziou, qui est en charge de la liturgie dans le diocèse. Le fort vent froid nous incite à allumer la cheminée en soirée.

Le 16

Je passe la journée au lit. J’en profite pour lire et dormir.

Le 17

Pour plus de sécurité, je préfère regarder la messe à la TV. Les mélodies sont complètement différentes de celles d’ici, sauf un chant connu grâce au groupe de prières. Nous fêtons l’anniversaire de Sébastien avec un peu de retard mais ses filles sont là. Le cardigan, taille 36, acheté par son papa lui convient. Acheter pour les autres est toujours délicat. La grêle nous fait apprécier la chaleur de la maison et les initiatives, retransmises à la tv, des particuliers pour sauveur les églises de la destruction.

Le 18

Consultation avec Michel à Brest. Quand on vieillit, on passe pas mal de temps en compagnie des médecins. Demain, c’est moi qui serais de la fête ! En attendant nous passons une agréable soirée en Périgord et apprenons encore des choses sur la France. 

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Le 19

J’ai entrepris une nouvelle mangeoire pour oiseaux . Je suis assez contente, mais j’ai fait une erreur en débutant le rebord : j’ai trop tiré sur les brins d’osier, ce qui a fait ressortir les montants de la cage et laisse un espace sur le fond; faute pas trop importante pour ce genre d’ouvrage. Pour un panier, je pense que j’aurais dû défaire et refaire. Comme il faut mettre un plastique sur le fond pour éviter que les graines ne tombent entre les trous du tressage, c’est un moindre mal. Mais je pense en faire une troisième pour qu’elle soit presque parfaite. Les anciens se démènent pour trouver de l’osier qui se fait rare, car il y a de plus en plus d’élèves.

Le 20

C’est la boucaille pour le premier jour du printemps ! Le sol est tellement humide que jardiner devient problématique : je laisse donc les choses en l’état. Le temps du médecin dit de famille semble révolu : la consultation sur RV est d’un quart d’heure ! les anciens patients de Françoise tombent de haut, habitués à être écoutés le temps qu’il fallait, comme ceux de ce médecin de 93 ans, vu à la télé, qui consulte encore deux jours par semaine. Ses patients font la queue dès 6h le matin alors que les consultations ne commencent qu’à 7h30. Par contre, certains autres ne supportent plus d’attendre quelques minutes l’heure de leur RV et partent, comme cela est arrivé dernièrement à mon nouveau médecin qui fonctionne en principe de quart d’heure en quart d’heure. Cherchez l’erreur de l’humanisme ??...Françoise qui avait l’âge de nos enfants était une originalité dans le nouveau système de santé, mais pour elle l’humain passait avant tout et elle y a consacré sa vie.

Le 21

Il y a quelques années, nous écoutions, avec un amusement réciproque, nos patients plus ou moins âgés, nous raconter, avec une philosophie un peu outrée quand même, la manière dont ils étaient obligés de se revêtir rapidement afin de ne pas se retrouver les chaussures,  voir le collant à la main dans le sas de sortie de la salle d’examen, en ayant oublié la moitié de ce qu’ils voulaient dire à leur médecin, sous l’effet du stress. Maintenant il y a intérêt à noter sur un papier ce dont vous voulez parler sinon…vous devrez reprendre un RV. Cette semaine nous sommes gâtés avec les émissions télé que j’aime : « Faut pas rêver » en Périgord, « RV en terre inconnue » sur les contreforts de l’Himalaya, puis « Des racines et des ailes » en Bretagne : Superbe, hélas ce soir ??...Je suis assez bluffée et réjouie par le dynamisme des régions, le maillage d’associations qui luttent à leurs niveaux pour la terre et ses habitants ; un antidote à tout ce brouhaha des rassemblements des Gilets Jaunes, qui n’en sont plus guère, puisqu’infiltrés par des haineux de la société et de la démocratie. Quand le bon sens va-t-il nous retomber sur la tête ?

Le 22

Grand beau soleil, un bienfait qui remonte le moral. Lorsque je regarde par la fenêtre les feuilles des bouleaux éclore, je repense à maman pour qui cette période était une joie qu’elle dégustait en silence, tout en prenant son petit déjeuner. Nos aînés ont tant de choses à nous apprendre en disant  « je regarde les petites feuilles…»  Les bourgeons éclatent très vite et les feuilles ont leurs tailles définitives en une dizaine de jours. Le temps maintenant est souvent vitesse et même précipitation, ce qui n’est pas le temps du troisième, quatrième voir cinquième âge, ni de la nature, ni du rythme de la terre. Voilà un décalage préoccupant. A la médiathèque, j’ai croisé Marie-Ange. Comme la conversation semblait devoir durer un peu, je lui ai proposé de s'asseoir. Nous avons tranquillement bavardé un bon moment. Puis j’ai rencontré Notre sacristine à l’église où j’étais allée voir l’état des fleurs. Ensuite, c’est Rose-Marie qui s’est présentée sur le chemin de retour, alors qu’en partant c’était Yvette qui prenait le soleil en peignant sa Barrière. Bref, le village s’aérait avec bonheur aujourd’hui.

Le 23

L’équipe-trio  fleurs au complet, pour embellir la liturgie aujourd’hui, est toujours de bonne humeur et enthousiaste. Les fleurs de Marie-Ange nous attendaient installées dans un seau d’eau. Avec le printemps précoce, nous ne manquons pas de matériaux, nous en avons presque trop, car en carême la sobriété est de mise. Passage d’Elise avec sa petite Rose pour m’apporter ma réinscription au SEL : trop sympa !

Le 24

La journée ensoleillée permet le séchage d’une lessive en plein air : épatant, surtout avec un feu de cheminée en soirée. J’ai aperçu un rouge-gorge pour la deuxième fois, il doit donc nicher dans les parages, ce qui me remplit de bonheur. 

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Le 25

Le port de Lauberlac’h est un régal pour les yeux par beau temps, que nous passons en préparation de panneaux avec les ouvrages des enfants et celle des kits pour ceux qui veulent poursuivre la broderie chez eux. Les maîtres sont de nouveau partants pour l’an prochain. Espérons que toutes les brodeuses persévèrent, car le travail en amont et après est très conséquent. Nous devrons retourner à Ty an Aod la semaine prochaine car, bien que nous soyons huit, nous n’avons pas terminé notre ouvrage, loin s’en faut. Mais ce sera une occasion de se revoir.

Le 26

Grand bleu ce matin qui me permet de commencer à nettoyer la voiture ; j’ai dû m’interrompre pour laisser Mimi aller faire les courses. Pour cette activité j’utilise de l’eau de pluie. C’est ainsi que cette année, notre facture d’eau a diminuée. Incroyable mais vrai ! Je poursuis la confection de ma seconde mangeoire en vannerie. Mon mentor en vannerie a fait un malaise cardiaque, pris heureusement à temps par les urgences, il y a quelques jours. Il reste donc fatigué, mais a tenu à venir nous dire bonjour et apporter du cidre et des petits gâteaux pour boire à sa santé. Ce que nous avons fait sans lui, pas encore assez vaillant pour rester.

Le 27

Le beau temps continu et moi j’en profite pour jardiner un peu. Hier, j’ai eu deux surprises : Michel a tondu le pourtour de la pelouse et la partie devant la maison, mais au passage il a ratiboisé mon joli plant de rhubarbe qu’il a pris pour une mauvaise plante ! Le jardin n’est pas vraiment sa tasse de thé contrairement à papy Louison ; mais mamie Blue détestait aussi jardiner à cause de son enfance, durant laquelle elle devait aller le matin arroser les légumes avant d’aller à l’école, ainsi que pendant les vacances. Elle n’appréciait d’ailleurs pas vraiment non, plus servir dans café de ses parents. Ce qui lui plaisait c’était étudier et transmettre : elle aurait aimé être institutrice. 

Le 28

Le beau temps continue et la sécheresse, à ce rythme sera conséquente cet été. Séb et Mimi sont partis faire le contrôle du camping-car : c’est OK. Une partie de la pelouse est allée dans le composteur, le reste est mis en paillage entre les pommiers. J’ai vu un couple de mésanges bleues visiter le nichoir, mais rien ne dit qu’elles vont s’y installer. En allant porter des jolis sacs au secours populaire, je me suis fait remettre gracieusement un grand sac de carottes que je vais partager avec Joëlle. En plus, j’ai hérité de  trois sacs poubelles de légumes pour le composteur. 

Le 29

Ce matin, je suis allée vider le composteur à point. J’aurais dû le touiller un peu plus avant, car il est un peu tassé et je dois user d'huile de bras pour le décompacter  et retirer les os de poulet qu’il contient en grand nombreux. Au fur et à mesure, je mets le compost dans des sacs que je vais donner en grande partie. Ensuite je vais faire passer le contenu du second composteur dans celui qui sera vide et je commencerai un nouveau composteur. Nous avons passé la soirée avec les résistants du plateau des Glières que j’avais visité lors de vacances à la neige au Grand-Bornand. Michel, pendant ce temps s’éclatait sur les pistes.

Le 30

Arrivée de MF en soirée ; ce qui nous fait bien plaisir. Mais avant c’est le train-train habituel dont la mise en route du bœuf aux carottes pour demain, qui mijoté deux fois n’en sera que meilleur. Il faut faire honneur aux dons qui nous sont faits. (Les carottes).

Le 31

Pendant que je faisais mes dévotions à l’église, Mimi et MF sont allés faire un petit tour au Tinduff et y boire un café par un temps printanier.  Sébastien, qui ne boit jamais d’alcool, nous a fait don du contenu de sa mini cave, il y a quelque temps. Nous avons donc bu à sa santé de la clairette de Die, avant de savourer le bœuf aux carottes. En soirée les enfants ont appelés à tour de rôle, avant que je m’endorme un bon moment devant l’enquête policière !...Ce qui fait que je n’ai rien compris. Je suis donc allée me coucher.

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