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9 septembre 2018

P'tits billets d'août-suite

 Le 16

Il bruine sérieusement ce matin.

Le 17

Temps mitigé : Ces messieurs sont partis faire les courses et s’occuper du camping-car. Arrivée de Génia et Sacha en train. Passage de Seb et les filles pour revoir tout de suite leur cousin. Hier soir j’ai voulu regarder le troisième volet sur l’Islam, mais c’était si tard, ou si tôt, que j’ai fini par m’endormir devant ! Je ne tiens plus le coup… 

IMG_2900  (Michel et Joëlle) Le 18

Départ pour la cousinade guidé par Vincent dont le GPS nous a promené dans la campagne après Briec, dans de si jolis paysages mais aux routes bien campagnardes. Nous sommes très heureux de retrouver toute la famille et admirons le travail accompli pour ce rassemblement. Très beau montage d’Annie pour l’exposé de la généalogie et le souvenir de nos ancêtres auxquels nous pensons si souvent, surtout en vieillissant ; de notre jeunesse… Encore merci à elle pour tout ce travail. Je ne vais pas m’étendre sur ce que nous avons tous vécu ensemble, sinon pour redire aussi un grand Merci à Isabelle et Jean-Luc pour leur si chaleureux accueil. P1390750 (JLuc, Michel et moi) Le 19

Joie des retrouvailles qui se poursuit. Agréable visite des enclos des animaux : les alpagas aux poils si doux, les walabis plus petits que je ne pensais et si timides, les ânes bien pacifiques et complaisants. Le joli four à pain reconstruit laisse augurer des réunions bien sympathiques dans l’avenir. Après le diner et la fiesta une bonne nuit nous remet sur pied pour la suite du programme de cette cousinade si chaleureuse. Le retour s’est bien passé. En attendant les occupants de l’autre voiture partis se baigner à Concarneau, Michel à fait la sieste en arrivant.IMG_2886 (JLuc et Joëlle) Le 20

 Un petit regret cependant : ne pas avoir eu le loisir d’échanger avec chacun et plus longuement. La surprise, outre les talents déployés par certains, fût la messe dite par un de mes anciens professeurs de théologie, le père Michel Scouarnec, en retraite dans le secteur. Il est bien connu pour ses chants liturgiques écrits après le concile. Je suis heureuse d’avoir pu le saluer à la fin de l’office car sa santé n’est pas des plus florissantes. Lui-même a été très heureux de cette messe chantée par une assemblée beaucoup plus jeune qu’à l’ordinaire. Il s’est inquiété de l’impact de son homélie sur cette affluence de jeune ; Je l’ai donc rassuré. Nous devons tant à nos ainés dans la foi. Je me souviens de l’anecdote sur la genèse d’un chant qui est très souvent chanté en Bretagne lors des obsèques : « Sur le seuil de sa maison, Notre Père t’attend… ». C’est en rendant visite à son vieux Papa, en le voyant sur le seuil de la petite ferme familiale qui l’attend, qu’il a eu l’idée de ce chant. C’est tellement émouvant…qu’on en pleurerait de joie. 

IMG_7559 (photo Génia)

Le 21

Départ de Vincent et sa famille pour Ouessant. Dont Génia nous a déjà envoyé des photos de baignades. Le beau temps s’est levé dans l’après-midi. Mon copain David, l’écolo, s’est fait agressé sur la place du bourg par un personnage déçu de ne pouvoir vendre des terrains à prix forts pour cause de protection des zones humides et de la biodiversité. L’étonnant est que ceci s’est passé plusieurs années après la décision de justice. « On ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’argent » !...IMG_7573  (Photo Génia)

Le 22

Aujourd’hui débute les « championnats de France sur route de L’avenir » sur la presqu’île. Certaines rues sont donc barrées dont la nôtre et ce pendant quatre jours ! Il va falloir jongler avec les horaires de droit de passage et la gendarmerie pour les cas particuliers. 40000 personnes sont attendues pour cet évènement. Maina Galand, originaire de la commune participe à deux courses et ambitionne le titre de championne de France. Les fêtes maritimes de Brest 2020 se préparent déjà pour l’équipage du bateau ukrainien, chaloupe du XI siècle, « Anna Iaroslavna ». Ce bâtiment, en cale sèche au moulin Blanc, sous bâche depuis deux ans, avait pris l’humidité. L’équipage est venu le nettoyé, le remettre en état et l’améliorer de surcroit: Une figure féminine sculptée en proue qui porte une bible : « c’est Anna de Kiev, qui a donné son nom à ce bateau : sa main bénit le chemin et les ailes sont une référence à l’oiseau mythologique slave, protecteur des marins. » explique Igor le sculpteur. Cette princesse de la Rus’ de Kiev, a épousé en 1051 le roi Henri 1° à Reims et devient reine des francs. « Par ce nom, nous voulons rappeler les liens historiques qui existent entre l’Ukraine et la France. » Le gouvernail s’est embelli d’une tête de dragon. Ce voilier naviguera de Dijon à Marseille, puis de la méditerranée à Bordeaux par les canaux, avant de regagner Brest en 2020.

Le 23

Je profite de la garde du presbytère pour participer à la répétition de la mini-chorale, qui se tient dans la salle voisine du bureau, en vue du pardon de Ste Brigide de Kilgari, patronne de l’église de Loperhet qui a lieu dimanche. Nous vivons au son des hauts parleurs qui commentent les courses cyclistes. Me déplacer dans le bourg à pied n’est pas une nouveauté pour moi, pas plus que de récolter quelques bouteilles de plastique. Pari gagné pour Maina Galand, elle est championne de France !

Le 24

J’apprécie grandement les éditoriaux et points de vue du journal, faits par des personnalités d’une expérience certaine. J’aime leur modération, leur bon sens. Résultat de recherche d'images pour "sushis"

(Photo Internet)

Le 25

Vincent et Jenya m’ont invitée au restaurent de Xavier Pensec, un ami de jeunesse,  maître dans l’art des Sushis. L’établissement, qui n’ouvre que le soir, cinq jours par semaine, ne peut recevoir qu’une quinzaine de clients sur réservation. Le repas a duré de 20h à 24h30. Assis en demi-cercle autour du plan de travail, nous admirons l’exercice de cet art dont nous dégustons les fruits au fur et à mesure de leurs confections: quelle expérience culinaire ! Formidable pour qui aime le poisson cru. Michel a décliné l’offre, mais moi, je me suis régalée. Hélas, après cette expérience, je ne pourrai jamais manger des sushis de supermarché ! Le saké très doux se boit comme du petit lait…le thé est d’une légèreté incroyable. Tout est raffiné. Mika, son épouse japonaise y est aussi pour quelque chose. Xavier est très connu : à nos côtés un chef d’entreprise luxembourgeois, son épouse et deux autres jeunes femmes, sont venus spécialement à la suite d’un documentaire télé vu dans leur pays. Pour compléter notre tablée privilégiée, se trouvait le caviste de la maison, et sa compagne, venus en voisins. Le vin peut accompagner aussi les sushis. Le repas complet comprend aussi des spécialités de délicates petites salades composées et des wasabis. Xavier a séjourné plusieurs fois au Japon où il est également connu. Le matin nous avons à deux décoré l’église pour la seule beauté du lieu, car il n’y a pas de messe demain dans notre cité.

Le 26

Il pleut tellement ce dimanche matin, que la procession du pardon démarre dans l’entrée de l’église. Pas question de sortir les bannières sous les eaux. Quelques chanteuses loperhetoises renforcent nos rangs d’ordinaire maigrichons. Le père Bivic s’apprête à partir en vacances pour trois semaines. Arrivée de Pauline, Juliette et Kim pour le stage de voile ; Emilie arrivera demain directement à la base nautique. Cécile repart avec une provision de petits cageots de petit bois en vue de l’hiver prochain. 

IMG_7599 (photo Génia)

Le 27

Départ de Jenya pour Paris : Adieu les vacances ! Elle a bien apprécié son petit séjour à Ouessant, qui risque bien de devenir un lieu touristique à la mode : le reportage de fin d’actualité sur France2 lui est consacré cette semaine. Elle a aimé le ragout de mouton sous la motte et le riz au lait (Les deux cuits sous la tourbe), ainsi que le miel dont elle a rapporté deux pots. Début du stage de voile cet après-midi avec du vent et du soleil.

Le 28

Temps maussade peut propice à la voile et peu de vent, mais quand faut y aller, faut y aller : c’est cela s’amariner ! Le stage n’a lieu que l’après-midi. Résultat de recherche d'images pour "boite à livres de mediatheque" (Photo Internet)

Le 29

Le temps s’est amélioré, mais le vent joue aux abonnés absents. Je me suis rendue avec Kim à la médiathèque rendre mes emprunts malgré la fermeture au public. En effet il existe une boite qui fonctionne comme les bacs qui récupèrent les vêtements.  J’avais du retard pour rendre les livres j’ai donc préféré l’utiliser, car les employées ont repris le travail.

Le 30

Journée jardinage avec Vincent. Nous avons taillé la haie, coupé des arbres qui n’avaient pas lieu d’être dans cette haie, à cause des voisins. S’ils avaient poussé sur un talus en pleine campagne, leur sort eût été différent, hélas !…Je n’aime pas couper les arbres. Le chat qui est timide et peu sociable, déserte la maison dès qu’il entend du bruit : il a des habitudes de petit vieux. C’est pratique d’avoir un cabinet médical à notre porte, Sacha sera fin prêt pour la rentrée sur le plan vaccin. Pas de vent ce matin ; nous espérons tous qu’il se lèvera cet après-midi, sinon l’ennui guettera les navigateurs en herbe.

Le 31

Dernier jour du mois et du stage de voile pour les jeunes ; Ils dinent entre eux ce soir à Brest chez les parents de Pauline et Juliette. Leurs lits sont déjà défaits et les draps lavés, car il faut profiter du beau temps pour le séchage en extérieur. Le bénévolat va suppléer aux services publics qui manquent de moyens. Un jeune couple, qui promenait son  chien dans leur quartier, s’est aperçu que celui-ci s’était coupé la patte sur des débris de verre. Cela a été pour eux une prise de conscience. Après avoir alerté sans succès leur mairie, ils ont décidé de faire eux-mêmes le ménage. Ainsi après achat de grandes pinces et de sacs, tous les jours ils ramassent les déchets sur leur chemin de promenade avec leur chien. Devant la quantité renouvelée, hélas, tous les jours, ils ont fondé une association : « Nettoyer Recouv’ » et lancé un appel à la population pour un RV demain à 11h dans le parc situé devant la piscine de Recouvrance, l’un des plus vieux quartiers anciens de Brest. « A notre petite échelle, on peut changer les choses. » sic. Bravo ; J’attendais cela depuis longtemps.

 

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8 septembre 2018

Petits billets de Joëlle d'août

1012520_7953270-bstcrabeq-20100807-f111k (photo Télégramme)

Le 1° Août 2018

Début du mois plein soleil. Les fêtes de villages battent leur plein et celle de Plouarzel attend environ 7000 personnes pour magnifier le crabe. Sur l’annonce est précisé : « …apporter la pince pour casser le crabe » ! Après avoir sauvé un peu partout et en grande partie le patrimoine religieux, les bénévoles s’attaquent résolument à celui de l’artisanat. Ainsi au Tréhou une petite équipe a sorti des broussailles le kannedi de Ty-Ruz. Les ouvriers amateurs ont relevé les murs de cette maison buandière, puis la charpente grâce à un don de bois de chêne et châtaignier. Ils lancent maintenant un appel au don d’ardoises de la montagne pour reconstituer une couverture semblable à l’originale. Je suis sûre qu’ils vont réussir leur projet.

Le 2

Merci à Louis-Albert de Broglie d’avoir fait du domaine du château de la Bourdaisière à Montlouis-sur-loire le conservatoire de la tomate (700 variétés) et d’avoir cru que : « l’écologie est l’économie du futur ». Le choix de l’agriculture alimentaire de l’après-guerre n’est plus de saison. « C’était un choix d’époque. Il faut faire le choix inverse aujourd’hui ; ça ne va pas se faire en un jour, ça va prendre 20 ans. »  Le prince jardinier, ancien banquier, rentabilise son domaine. Pour éviter les pertes, début septembre, il va présenter son dernier projet : le « Tomato Lab » pour ne plus jeter les légumes ayant un léger défaut ou présentant une légère coupure. « Nous allons rechercher une diversité d’usage de la tomate avec la « zéodratation » qui permet de réduire le fruit en fine poudre tout en conservant ses propriétés et son goût. Il est possible d’imaginer des utilisations médicinales, agroalimentaires et cosmétiques ». Le domaine est devenu un espace  découverte de la biodiversité : une micro ferme inspirée de la permaculture. Bravo !

Le 3

Dédé est venu rapporter la tondeuse prêtée. Mon vieil ordinateur, que je lui ai refilé semble reprendre vie. Le ventilateur ne fonctionne pas très bien donc, Il chauffe. IL l’a nettoyé et il surélève l’ordi quand il s’en sert. Je me suis laissé dire qu’il y a une petite languette qui parfois n’adhère pas bien ?? Je sais aussi qu’il existe des ateliers de bénévoles qui aident les particuliers dans la remise en état du petit matériel, y compris électronique, mais où ? Vivement la non-obsolescence ! Un recensement des pardons en Bretagne est lancé : toutes les communes vont être invitées à préciser la date et sous quelle forme le ou les pardons ont lieu. C’est Ste Anne d’Auray qui va centraliser les réponses. Ceci dans le but de les faire inscrire au patrimoine vivant de l’humanité. Rien qu’ici il y en a 8!...Résultat de recherche d'images pour "histoire d'une ame therese de lisieux" Le 4

Je suis persuadée que chacune de nos vies est une histoire formidable. Aussi, j’espère qu’au « paradis » il y a une grande bibliothèque racontant celles-ci sous forme de bande dessinée humoristique de préférence, selon les circonstances …c’est sans doute la lecture de « l’histoire d’une âme » de Thérèse de Lisieux, qui m’a incitée à repenser à certains évènements de la mienne. Ce que nous nommons « hasard » ou « coïncidence » et qu’elle appelle «  la grâce ». Superbe et intéressant voyage en Ardèche avec « Echappées belles »pour clore la journée.

Le 5

Ainsi, j’étais alors stagiaire infirmière de deuxième année, au centre Eugène Marquis de Rennes , service de chirurgie crânienne, en charge de la petite salle des comateux de plus ou moins longue durée, ils étaient huit. Ce jour-là est arrivé un jeune homme, d’à peine une vingtaine d’année, dans le coma, suite à un accident de la route. Son nom me disait vaguement quelque chose, mais ??…jusqu’au moment où sa maman est arrivée. Il s’agissait de la sage-femme qui m’avait mise au monde et ondoyée deux jour plus tard : ma vie étant compromise par une bronchiolite aigue de déglutition. (Ceci remonte à plus de 74 ans). Bien que les soins soient faits, comme ce n’était pas les heures de  visites, l’infirmière en chef rechignait à la laisser entrer ; mais elle restait là à la porte. Alors, bien que je n’aie pas droit au chapitre,  je me suis débrouillée pour la faire venir ; car je savais intuitivement que son fils unique allait mourir. Elle voulait juste être près de lui. Je ne regrette pas du tout d’avoir transgressé les règles et si c‘était à refaire, je le referais : c’était pour moi comme une dette de reconnaissance silencieuse et elle me faisait penser à une piéta. D’ailleurs le lendemain à mon arrivée, le lit était déjà occupé par un autre jeune et personne n’a pipé mot. J’ai eu le cœur en paix. Hasard ou grâce ???...

19a37a6c83d9ac1c9b4c4a852e9a75a3-plouarzel-la-fete-du-crabe-une-journee-bien-ficellee_2 (Photo Ouest France)

Le 6

Comment une petite commune comme Plouarzel peut-elle organiser une fête telle que celle du crabe qui accueille 7000 personnes ?   Réponse : avec 200 bénévoles que Solen, la chargée du planning, chouchoute. Ils ont droit à des tee-shirts personnalisés et le repas est gratuit.  Cerise sur le gâteau : ils se retrouvent tous les ans à l’automne pour un diner. Si la plupart des bénévoles viennent de la commune ; certains de plus loin, comme ce couple de corréziens depuis huit ans ou du Bénin par exemple. C’est aussi souvent une affaire de famille : grands-parents, parents, tontons, enfants…Car en plus des crabes, environ 7000 crêpes fraiches sont englouties dans la journée ! Hier soir nous avons regardé la grande parade des pays celtes de Lorient : toujours aussi superbe.

Le 7

Une bonne pluie, mais qui ne dure pas, pour entamer la journée me sort du lit. Le temps gris est un soulagement ; qui l’eut pensé en Bretagne !…le mobilier de l’église à encore changé de place : une grande partie des chaises ont été enlevées ainsi qu’un confessionnal sur le côté du transept, derrière l’autel pour y installer un autel de la vierge avec lieu de prière devant. C’est bien, « sauf que les jours de grandes fêtes une partie de l’assemblée sera debout » dixit une ronchonne; mais comme l’assistance diminue d’année en année, hélas, j’ai rassurée ainsi celle qui m’en a fait la réflexion. Ce microcosme humain qu’est une paroisse me passionne toujours autant par sa diversité.

Le 8

Le soleil est revenu mais en compagnie de nuages : très bien. Voici une anecdote qui s’est passée au presbytère : un jeune homme vient pour son mariage. On lui demande de fournir son certificat de baptême. Réponse : sa mère n’a aucun souvenir de la paroisse où il a été baptisé, seulement la région. Heureusement l’accueillante a une idée de génie : Vous avez peut-être des photos de baptême avec le prêtre officiant ?  Oui. La photo est alors envoyée à l’évêché du lieu pour savoir où ce prêtre était en poste à l’époque. Gagné ! Il s’agissait d’un tout petit village, qui a pu délivrer le dit certificat. Ceci pour dire que la vie paroissiale devient de plus en plus compliquée et cela ne va faire que s’amplifier. En tout cas ici, car notre secrétaire en chef (ancienne secrétaire de mairie) vient de faire valoir ses droits de bénévole à la retraite, après trente ans d’investissement. Comme elle assure tous les papiers, la logistique jusqu’au papier toilette, en passant par des obsèques, des gardes du presbytère, etc…bref un emploi à plein temps, nous allons au quatrième trimestre nous retrouver le bec dans l’eau, bénite j‘espère : car les jeunes, retraités ou pas, répondent pour l’instant aux abonnés absents … Le 9

Long coup de fil avec ma chère sœur vendéenne, qui souffre aussi de la chaleur et vit calfeutrée. Les tomates de leur jardin ont dû être abritées derrière un linge car elles brûlaient au soleil ! Du jamais vu jusqu’à présent. Le rosier grimpant Madame Meilland donne une deuxième floraison grâce à la pluie de ces derniers temps : superbe ! 

IMG_0247 (photo Joëlle)

Le 10

Covoiturage pour aller aux obsèques de Roger, un ancien sacristain de 87 ans, à Guissény dans le Nord-Finistère. Après un début de Carrière dans les PTT à Paris, Roger est venu ici où il s’est beaucoup investit, en plus de son métier, dans la paroisse comme sacristain, les voyages à Lourdes, la garde de la Chapelle de la Fontaine Blanche où se célèbre la messe du 15 août, à la fin de laquelle il accueillait chez lui le clergé pour un apéritif. Au cours de la célébration, en français et breton, toute simple, présidée par un de nos anciens curés en retraite sur cette paroisse, celui-ci nous a conté une anecdote d’ici: un jour où il proposait à Roger de venir le chercher chez lui pour lui éviter trop de marche à pied, celui-ci lui a répondu : « Non, non, non, sinon je n’aurais plus le temps de dire mon chapelet » qu’il récitait en route.  Quand il a pris sa retraite de sacristain, un peu poussé par la hiérarchie, car la fonction était devenue trop prenante pour lui seul, Il est reparti, avec Thérèse son épouse, dans son petit village d’origine, où il a repris du service comme sacristain pendant encore trois ans. Il a fallu deux personnes pour le remplacer ici et ces deux sacristains prennent cette année leur retraite à leur tour. J’aimais beaucoup Roger, qui avait son petit caractère mais un cœur d’enfant voué au service humble de l’église. Que sa venue « là-haut » fasse la joie du Ciel !

Le 11

Pour l’anecdote en sortant de Guissény, notre conducteur s’est perdu dans les routes nouvelles de sortie de bourg et nous a promené en rase campagne, pendant un bon bout de temps, jusqu’à trouver une pancarte routière : nous étions sur la route de Lesneven…un petit changement d’itinéraire qui nous a mené par une route des écoliers aux portes de Brest choisies plutôt que celles de Landerneau où nous avons trouvé, hélas, le pont de l’Iroise bloqué par un cirque qui protestait pour un refus de stationnement  en vue d’un spectacle. Une belle pagaille et un bouchon de plusieurs kilomètres s’en est suivi, qui a mobilisé une gendarmerie conséquente jusqu’à ce que parvienne enfin l’accord du préfet. Bref, l’aventure pour des retraités !...Arrivée de Claudine pour quelques jours.

Le 12

Très grosse pluie du matin, ce qui a fait annuler les festivités et expositions du dimanche matin sur la grande place. La messe était assurée par un prêtre congolais. Je m’attendais à une homélie bateau et, oh surprise, elle fût excellente dans un français remarquable. Ce prêtre spiritain, fût suivit par un missionnaire originaire de Guipavas depuis ses huit ans. Il était donc ravi de célébrer dans notre paroisse. Il nous a dit brièvement ses différentes missions au Congo, en fin d’office. Actuellement, il est en poste chez les pygmées du nord où 4500 élèves sont scolarisés dans la mission. Une fenêtre d’éclaircie m’a permis un petit tour de jardin bien arrosé. Les roses ont un peu pâties de cette  bénédiction du ciel.

zenaide

La princesse Zénaïde N. Youssoupova, comtesse Soumarokova-Elston (1861-1939).
Portrait de François Flameng, 1894.
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.

Le 13

Zénaïde est un prénom peu usité. Cependant c’est celui d’une princesse russe qui s’installa au château de Kériolet près de Concarneau au XIX° siècle, séduite par ce bâtiment dont les fondations remontent au moyen-âge. La belle Zénaïde venait d’épouser un charment officier, Charles de Chauveau, hélas roturier. Qu’à cela ne tienne, la princesse lui achète deux titres de noblesse et ce magnifique château qu’elle rénove à son goût. La propriété est passée ensuite entre les mains de plusieurs propriétaires en particulier le prince Youssoupov, connu pour être l’un des fomenteurs de l’assassinat du moine Raspoutine. Actuellement et depuis 30 ans, c’est Christophe l’Evêque qui a entrepris de restaurer à nouveau ce bâtiment. C’est à ma connaissance la deuxième princesse russe à s’être installée dans le Finistère. La première j’en ai déjà parlé auparavant, il s’agit de la princesse Rosalie, petite bretonne, que le prince Pierre épousa et dont l’Arche occupe dorénavant la propriété au Relecq-Kerhuon.

Le 14

Ce matin nous passons sous la coupe de Nathalie afin d’avoir des têtes présentables pour la cousinade. Visite de Joëlle ; le temps rafraichit un peu. Une Troisième floraison pour notre rosier grimpant « Madame Mailland » se prépare. P1160721 Le 15

Assomption : J’ai fait la procession qui menait à la chapelle depuis la Croix du Vern, avec les courageux. Ce trajet dure 20 à 25 minutes et la pluie nous a épargnés ainsi que durant la messe dite en plein air. Au retour par la route, nous avons, avec Monique, été prises en stop par Mathilde. Merci à Hélène pour ses photos car je n’avais pas pris d’appareil. Arrivée de Vincent dans l’après-midi. 

P1160731 (photos du 15/08 prises par Hélène, une amie de Joëlle)

12 août 2018

Petits billet de juillet-suite

 Résultat de recherche d'images pour "clafoutis aux tomates cerises livre"Le 16

La coupe du monde nous a encore occupés aujourd’hui. La température commence à baisser un peu avec quelques gouttes de pluie, ouf ! Ce qui m’a le plus amusée, depuis une dizaine de jours, ce sont les dessins humoristiques de Chaunu dans le journal et aujourd’hui l’aménagement provisoire de noms de certaines stations de métro : il fallait y penser…j’ai apprécié également l’analyse politique de Valérie Saint-Cricq  (je ne garantis pas l’orthographe). Comme je lis ou fais des mots croisés en regardant laTV, j’ai terminé le livre prêté par Joëlle : « Le clafoutis aux tomates cerises » de Véronique de Bure (collection : j’ai lu). Beaucoup aimé d’autant que je me reconnais plus qu’un peu dans ce journal d’une vieille dame de 90 ans qui ne manque pas d’humour.

Le 17

Comme l’écrit aujourd’hui dans son éditorial le journaliste et écrivain Jean-François Bouthors : « C’est une victoire républicaine » « la liesse…mot magnifique. Non seulement dit la joie, du latin Laetitia qu’il ramasse pour mieux exploser, mais évoque aussi, à l’oreille, le lien et donc la communion. Un peuple uni pour une célébration heureuse…La France, fille ainée de la laïcité, qui frémit à l’idée qu’une religion pourrait lui dicter sa foi, trouvait hier une expression rare de sa « religion civile ». Celle dont toute démocratie a besoin pour résister aux démons des passions tristes qui la menacent. Une religion civile qui n’a, ni grand prêtre, ni clergé qui assèneraient leur dogme et leur vision du monde. Mais qui se formule clairement, quand Didier Deschamps et ses joueurs célèbrent finalement « la République »….Il n’est pas interdit de penser que cette victoire  « républicaine » est aussi celle du vrai « coeur » de l’Europe ». Si le sport est bien pour certains, non seulement une religion républicaine, une vraie foi en l’humanité, alors réjouissons-nous car tous les chemins mènent à Dieu. Alléluia !  Je covoiture encore ce soir avec Stéphane, pour aller à L’Arche. Résultat de recherche d'images pour "orchidée"Le 18

Le cop gaulois caractérise bien les français et je relis toujours avec plaisir la bande dessinée de Goscinny et Uderzo sur ce sujet. Je ne peux non plus oublier le sketch de Coluche, avec l’accent belge, qui se termine par : « le cop est le seul oiseau qui chante les pieds dans la m…. » L’humour est un signe certain de bonne santé mentale et  résilience, ouah ! Nous avons reçu ce midi nos amis Lucien et Marie-Anne : ils nous ont offert une magnifique orchidée, et deux truites péchées par Lucien, la veille. Nous nous reverrons après les vacances, qui sont assez chargées pour eux. Rendez-vous raté avec les « Benodet » qui viennent rechercher leur voiture réparée.

Le 19

Passage de Dédé pour les légumes bio. Il passera la semaine prochaine pour la pelouse qui se transforme en foin ; puis venue de Joëlle. La température devient plus clémente, mais je ne me hasarde guère au jardin sauf pour de courtes visites et chapeautée de paille. Nous passons le plus clair de notre temps dans nos fauteuils devant la télé (tour de France), fenêtres ouvertes et volets fermés : on se croirait en pays méditerranéens ! Garde au presbytère : demain, c’est l’enterrement de la maman de la maman d’une copine d’école de Sébastien.

Le 20

Morlaix, petite ville d’origine de ma famille maternelle, fût longtemps une belle endormie après la fermeture de la « Manu » : usine de tabac. Sous l’impulsion de son nouveau maire, une femme, elle devient très vivante. Les jeunes s’y installent avec des idées dans l’air du temps : épicerie circuit court et en vrac….l’écologie devient une dynamique. La réduction des déchets est maintenant une priorité, comme pour Brest et son agglomération, Formidable !  Le glas pour les obsèques d’Hélène sonne (…) ma prière s’élève vers le Seigneur pour elle et sa famille. C’est pour cela que j’aime les cloches : elles disent la vie de la communauté et nous permettent de nous y associer par le cœur, la pensée et la prière.

Le 21

Le ciel nous a gratifiés aujourd’hui de plusieurs ondées, qui font du bien aux plantes : les hortensias commençaient à faner sur pied. Les pommes de terre vont pouvoir grossir un peu. Notre voisin est revenu de son trek en Italie. Je me faisais du souci pour les chats et les poules au sujet de l’eau par ces grosses chaleurs. Le châtaignier, que je garde pour David, prend de belles proportions. Tous les après-midi, pour le goûter, nous dégustons une glace devant le tour de France ; pouvoir prendre le temps de vivre à son rythme est un art que permet la retraite. Il faut bien que l’âge ait quelques avantages !

Le 22

En flânant sur L’agora de stand en stand, dont le thème d’exposition était : « Autour de la création artistique : Tissage, couture », j’ai remarqué deux étals intéressants : des tableaux à l’aiguille brodés en laine. L’artiste, landernéenne, a fait aussi des bannières qu’elle m’a montrées sur son book. Puis je me suis attardée devant celui de Corinne le Guern, de Plougastel  qui fait des bijoux selon la technique du moyen âge d’incrustation de pierres semi ou précieuses sur les vêtements, dont j’ignorais tout. C’est superbe ! Résultat de recherche d'images pour "salade de fruits maison" Le 23

Comme Michel ne mange pas assez de fruits à mon goût, je fais des salades de fruits qu’il savoure plus volontiers. Cela permet aussi d’utiliser les quelques fraises, la demi-pomme et la banane restante. Nous n’avons jamais savouré autant de glace que cette année. Ce matin tout le bourg s’est retrouvé en panne d’électricité. Notre voisin a dû partir travailler sans avoir pris son café, mais rassuré de savoir qu’il n’était pas le seul le bec dans l’eau ; moi aussi d’ailleurs !  La lumière est revenue dans la matinée ???

Le 24

Je reproche aux nouveaux polars d’étaler trop de morts. Chez Agatha Christie, un meurtre suffisait pour une enquête fouillée ; c’était moins macabre. Elle n’était pas dans le sensationnel, car l’intrigue seule la motivait. C’était plus fin, plus subtil. Tout semble devenir excessif dans notre société. Sauf, peut-être, la lutte contre le gaspillage : l’éclairage du rond-point est passé aux leds : j’ai perdu le tableau vespéral qui ressemblait, la nuit tombée, à un Vincent Van Gogh ; mais la planète se portera mieux. Les lumières perturbent les animaux, en particulier les oiseaux qui en perdent leur fécondité. Décidément, le trop est vraiment l’ennemi du bien dans tous les domaines.

Le 25

Le groupe de prière ne s’arrête jamais, même pendant les vacances. Il y a toujours des participants même s’ils sont moins nombreux et ce qui s’y passe est toujours aussi intense. Sortir e soir par cette chaleur est déjà une bénédiction ! Alléluia !

Le 26

Les rues sont vides et je ne reçois personne pendant ma garde au presbytère. Chacun reste à l’abri de la chaleur…nous accueillons David, qui devait tondre ce qui reste de pelouse, pour déjeuner. Mais il a des problèmes et repousse son intervention à une date ultérieure. Résultat de recherche d'images pour "pieds de pommes de terre" Le 27

Que faire sinon rester à l’ombre en regardant les jolis paysages du tour de France. J’aime les commentaires de Franck Ferrand, dits d’une voix sereine qui nous changent agréablement des vociférations des journalistes sportifs. J’ai commencé ma récolte de pommes de terre : j’ai tiré deux pieds qui suffisent largement pour les jours qui viennent. Enfin, quelques ondées sont les bienvenues.

Le 28

La pluie a un peu rafraichi l’atmosphère. La nuit a été plus apaisante ; hélas nous n’avons pas pu voir l’éclipse de lune, en temps voulu, à cause des nuages ; mais elle était très lumineuse ce matin vers cinq heures. De jolis nuages blancs se promènent dans le ciel depuis le lever du jour.

Le 29

Bon petit coup de vent qui a fait annuler l’exposition des peintres sur l’agora : il n’y a pas un chat ce dimanche en ville, sinon de manière furtive. Le défilé des fêtes de Cornouaille est compromis à Quimper. Nous regardons la finale du tour de France sur les Champs Elysées  après le déjeuner avec Sébastien. Les parisiens ont annulé leur sortie qui se transforme en bricolage dans la chambre d’Alexandre. Ce qui est fait n’est plus à faire, comme diraient mes grands-parents.

Le 30

Nous ne sommes pas à l’abri d’ondées, mais ne nous en plaignons pas. Notre brodeuse en chef se trouvait à Quimper pour l’élection de la Reine de Cornouaille : la reine de la fête des bruyères du cercle de Beuzec Cap Sizun, en costume de mariée « Penn-sardin » pour rendre hommage à son arrière grand-tante. Le haut et la jupe sont d’époque 1922, la coiffe est prêtée par le cercle de Beuzec et elle a elle-même brodé un nouveau tablier. Le thème de son mémoire : les migrations bretonnes en Aquitaine en 1921 : elle a raconté l’histoire de son arrière grand-tante partit en aquitaine car les terres agricoles manquaient. Elle voulait créer un lien entre son mémoire et son costume : cela lui a réussi. Notre nouvelle reine est étudiante en droit à Brest.

Le 31

Fête de St Ignace de Loyola : dernière messe à L’arche avant les vacances des accueillis. Reprise fin août.

Quant à notre brodeuse « historique » Anne-Marie Soubigou, cela fait 60 ans qu’elle s’y rend chaque année, où elle a présenté, au Chapeau Rouge, les particularités de notre costume. Dans sa famille il y a eu : « deux reines, trois premières demoiselles d’honneur, mentionne-t-elle, une cousine en 1961,une nièce en 1978,ma fille a été première demoiselle d’honneur en 1987 et ma petite fille, Diane, a été élue reine en 2012. Peu de famille peuvent dire la même chose.» C’est Anne Marie qui a fait le costume bleu que nous avons offert à Papa pour ses quatre-vingt ans en remplacement de son costume violet complètement passé au soleil. Merci Anne-Marie pour ton travail patrimonial. Faute de savoir comment les entretenir, j’ai cédé tous les costumes familiaux au brodeur Paul Balbous (cousin de Simone Marie épouse de Claude, le cousin de Papa : bref, tout cela est de la cousinade à la bretonne) qui les bichonne. Quand je vois des costumes en vente chez notre antiquaire, je suis un peu triste à la pensée de ces richesses qui peuvent partir très loin, sans assurance d’être bien conservées. Il faut voir l’humilité de ses incompétences.

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11 août 2018

Les petits billets de Joëlle de juillet

 Résultat de recherche d'images pour "croix en ceramique"Le 1° Juillet

Covoiturage pour nous rendre à la messe à Guipavas dès 9h30 pour une ultime répétition avec les autres églises. La musique est assurée par un groupe de jeunes et Mark à l’orgue. Les nouveaux appelés reçoivent leurs lettres de mission à la fin de l’office. Ceux qui ont annoncé leur désir de retraite reçoivent une croix en céramique, pour les remercier de leur travail au sein de la communauté. Jean, Maryvonne et moi partons rapidement, sans participer au pot final, qui risque de se prolonger, afin de rejoindre au vite nos conjoints. L’orage éclate en milieu d’après-midi en commençant doucement, ce qui évite un ruissellement intempestif, ravageur pour les sols pentus. Mes pommes de terre doivent être heureuses de cette ondée ainsi que les fleurs ! Aristo ne fait pas le fier quand l’orage gronde…Il vient quémander des caresses qui le rassurent.

Le 2

Réveil en fanfare de roulements de tonnerre aux aurores ; suit un très gros orage !...qui finit par se calmer avant d’envahir les sous-sols. Ouf !...

Le 3

La chaleur est tombée de quelques degrés et la température est tout à fait supportable maintenant. Je lis…un passe-temps que j’apprécie beaucoup et qui entretient mon étonnement devant la production de polar écrits par des auteurs en Bretagne, qui par ailleurs exercent souvent un autre métier. Je trie les photos des albums pour en extraire quelques-unes pour la cousinade.

Le 4

Ciel couvert que nous apprécions pour une fois…La haie d’hortensias est superbe grâce aux dernières ondées. Je suis un peu triste de constater combien la parole de St Jean-Paul II « N’ayez pas peur » est peu mise en pratique. Contrairement aux britanniques habitués, grâce à leur empire colonial, au brassage de cultures, les français restent englués dans la peur des autres, me semble-t-il, érigée en système d’état par Louis XIV, enfant traumatisé par sa fuite du Louvre pour St Germain en Laye, en pleine nuit, avec sa mère, son frère et Mazarin, lors du soulèvement de la noblesse. Il s’en souviendra toute sa vie et centralisera tout pour éviter une récidive. Ce système centralisateur perdure. Heureusement à Monteneuf, 773 habitants, près de Guer, on résiste avec le maire en tête, en faisant des chantiers participatifs avec des migrants de la corne de l’Afrique, en donnant des cours de français, etc…pour les intégrer à la population. L’édile va d’ailleurs contacter ses condisciples voisins, pour les inciter à faire de même. Bravo ! Il n’y a pas plus d’émigrés qu’avant mais maintenant ils viennent surtout d’Afrique et non plus d’Europe comme les russes blancs, les italiens , les polonais, les espagnols et les portugais, sans compter les arméniens…..et les autres. Résultat de recherche d'images pour "tritordeum" Le 5

Le tritordeum, voilà une céréale que je ne connaissais pas : c’est un croisement entre de l’orge sauvage ( l’hordeum chilense originaire du Chili)  et du blé dur (triticum durum). Cette nouvelle céréale commence à s’implanter en Bretagne et se cultive en bio sans problème, elle est précoce et résiste bien à la chaleur. Elle contient un gluten plus digeste et surtout dix fois plus de lutéine que le blé (un acide aminé essentiel bénéfique pour la santé des yeux). Des essais de culture ont lieu à Cancale en bio. Le seul inconvénient : il est moins productif que le blé : 3 à 5 tonnes contre 8 à10. Le tritordeum s’adapte très bien sur des terres légères et acides. Merci aux espagnols qui l’ont mise au point après 30 ans de recherche.

Le 6

Nous avons RV avec notre nouveau voisin d’en face pour aller admirer la progéniture de sa petite chatte : 2 rouzig, 2 tricolore, mais les couleurs sont fondues, et un gris. Le papa est tout noir. Cinq petits tellement « moutig » ( prononcer moutic)que nous en adopterions bien un autre, mais Aristo risque d’être jaloux ! Michel a été séduit par la mère qui lui a fait des amitiés ; bref, il est tombé en amour pour les chats !! La mère est toute petite comparée à Aristo qui est particulièrement long d’après le vétérinaire. Michel a été ému par le petit chat recueilli par Rémi, vu sur facebook. C’est vrai qu’il est craquant avec ses petits yeux implorants ! Nous avons pu admirer aussi le nouveau poulailler, fait maison pour satisfaire les vœux du plus jeune des garçons, amoureux des animaux, qui abrite trois superbes poules : une blanche Sussex, une rousse Rhode Island peut-être, et une grise de race inconnue. J’avais apporté un petit sac de pain dur qui a été apprécié par ces jolis volatiles.

Le 7

Plein soleil pour cette fin de semaine : la machine à laver va tourner…Un petit garçon de 9 ans a écrit à son maire. Il aime les animaux et se fait du souci pour les oiseaux qu’il connait très bien. Maël est une vraie encyclopédie selon ses camarades de classe. « Je viens d’apprendre que les oiseaux des champs vont disparaitre d’ici cinq à dix ans. Je vous propose donc de les aider… » C’est une très belle lettre, réagit Yannig Simon. « Son message est bousculant, engageant. On ne peut pas l’ignorer » Il salue « la démarche courageuse d’un enfant de 9 ans » Un courrier sera donc diffusé par la mairie avec des propositions actions concrètes à mener avec les élèves des écoles et les habitants de Plougerneau.  Déjà bien motivé par Maël, ses amis sont passés à l’action : fabrication de nichoirs ;  l’un des enfants a même caché les produits phytosanitaires de son papi qui en mettait toujours sur ses salades…Na !Résultat de recherche d'images pour "salaun le foll" Le 8

Dimanche : C’est la messe des adieux pour  les départs, suite aux nouvelles nominations…..Alors un peu d’histoire pour éviter à la nostalgie de s’installer. Celle de Salaün ar Foll dont la statue va être érigée dans la vallée des Saints. 

 « Ce dernier, simple d’esprit, vivait au XIV° siècle, pendant la guerre de succession de Bretagne. Cet épisode de la guerre de cent ans oppose deux prétendants au titre de Duc : Jean de Montfort, soutenu par l’Angleterre, et Charles de Blois par la France. La Bretagne est à feu et à sang quand le miracle de Salaün arrive à point nommé. Celui-ci, orphelin, vit dans un arbre, près d’une fontaine. La plupart du temps, il se balance aux branches en ressassant « Ave Maria, Ave Maria….. » Chaque matin il prend le chemin de Lesneven, où il va entendre la messe. Il mendie ensuite son pain dans les rues en répétant toujours « Ave Maria ! »,  et la population le nourrit volontiers. Son repas assuré, il repart dans sa forêt, qui prendra après sa mort le nom de Folgoët ( du breton fol : fou, et coat : bois). Si le pain est trop dur, il le trempe dans la fontaine. Puis regrimpe dans son arbre. S’il fait trop froid, il se déshabille et se plonge dans l’eau de la fontaine. Ainsi vécut Salaün ar Foll, jusqu’au 1° septembre1358. Si l’histoire en était restée là, il n’y aurait jamais eu de Basilique construite en son honneur, ni de grand pardon, encore moins de statue dans la vallée des Saints.

Le 9

Suite : Mais il se produit une chose étrange : quelques temps après sa mort, passant devant le petit tertre qui marque sa tombe, quelqu’un voit une fleur qui a poussée : un lys. Alors que la fleur s’épanouit, on découvre avec stupeur sur ses feuilles une inscription en lettres d’or : « Ave Maria ». C’est un choc. La foule se presse pour voir la fleur miraculeuse. Les hautes instances sont alertées. On décide de fouiller le sol, pour voir d’où provient la fleur. On se rend compte alors qu’elle prend racine dans la bouche même de Salaün ar Foll. Alors que cet évènement bouleverse la Bretagne, le 29 septembre 1364, la bataille d’Auray met fin à la guerre de succession. Le pieux Charles de Blois, soutenu par le roi de France, est tué. C’est le parti anglais qui l’emporte, en la personne de Jean IV de Montfort. Mais il est l’allié des anglais, qui sont contestés en Bretagne. Fin politique, Le nouveau duc décide d’exploiter le miracle de Salaün pour s’attacher la Bretagne. Quatre mois après sa victoire, en janvier1365, il arrive à Lesneven, s’incline sur la tombe de Salaün, et pose la première pierre de la basilique du Folgoët. Mais il faut croire que les bretons sont moins naïfs qu’il n’y parait. Quelques années plus tard, ils chasseront l’ambitieux Jean de Montfort ; pour ne garder, durant tous ces siècles, que la légende du pauvre Salaün et la basilique majeure. »  Ecrit par Jean-Luc Cochennec.

Le 10

Messe à l’Arche avec Stéphane en co-voiturage : je me fais promener en voiture électrique. Super agréable !

Le 11

En lisant le blog de véronique ce matin, je pense à Pol-Aurélien et Chantal. Ils quittent notre communauté villageoise au bout de huit ans, nommés à Paris, les larmes au bord des cils. Ils se sont investis au début dans le chœur avant la naissance d’Etienne, dans la catéchèse, le scoutisme…..Chantal, qui est belge, me disait qu’ils n’ont jamais trouvé jusqu’à présent de communauté aussi vivante et fraternelle. C’est pour cela qu’ils ont mis leur maison en vente, sinon ils garderaient un fil à la patte et ne seraient pas tenu de reconstruire ailleurs : c’est un arrachement nécessaire ! « Vient prendre dans le jardin tout ce que tu veux pour le fleurissement de l’église….» Je me case le nez devant la porte close de la médiathèque car les horaires ont changé pour l’été. Mais comme j’ai marché…tout va bien !

Le 12

Que penseraient certains en me voyant dans mon fauteuil, qui prédispose à la sieste avec sa position allongée, devant le tour de France cycliste. Pour parler vrai, ceci est plus pour me reposer de la chaleur et voir les paysages bretons. « Honni soit qui mal y pense » Car je ne suis pas vraiment chauvine, mais vue du ciel, la Bretagne est très jolie !

La scierie Marcadé est un coup de cœur de « Produit en Bretagne », de « Ouest-France »  et aussi de moi !  Cédric Mercadé, actuel patron, est la troisième génération  de cette petite entreprise familiale située à Evriguet, un petit village morbihannais en pleine campagne. En 2012 ses parents ont beaucoup investi pour moderniser la scierie et finalement le fils a repris l’affaire. Gage de proximité, l’entrée dans le réseau « Produit en Bretagne ». Le bois, le personnel, les transporteurs, « tout est breton » dans la mesure du possible. L’établissement produit des palettes et des palox, ces grandes caisses utilisées pour le stockage des fruits et légumes, plus des emballages sur mesure. Les déchets : écorces, sciure et plaquettes sont valorisées et participent à la viabilité de l’entreprise, qui tourne avec une vingtaine de salariés. N’est-elle pas belle la vie en Bretagne ?...Ce soir je garde le presbytère où je ne vois personne. J’en profite pour plier des feuilles et faire les mots croisés du « pèlerin ».Résultat de recherche d'images pour "image de saint joel"Le 13

C’est aujourd’hui ma fête, au sens propre du terme. Je partage ce jour avec la St Henri. Le père d’un copain d’école des enfants vient de décéder brutalement devant la demie finale de foot à la télé en disant : « On a gagné ! » et il s’est affaissé. Trop d’émotion peut-être pour cet homme de 81 ans. Ses obsèques ont lieu ce jour de sa fête ! J’aime beaucoup ce monsieur qui avait un si joli sourire, ainsi que son épouse si chaleureuse, dont nous avons soignée la famille. Est-ce un signe de la joie du ciel pour son arrivée dans la communion des saints ?? J’ose le croire. Passage éclair à la médiathèque, puis à l’église.

Le 14

Comme tous les ans, je regarde le défilé sur les Champs Elysées. Dès 14h, je suis à l’église avec mes collègues pour fleurir les lieux. Comme la famille des obsèques de jeudi nous a laissé toutes les compositions apportées, nous disposons de 14 éléments de décoration à répartir le plus artistiquement possible.  L’agencement des fleurs et le ménage, nous ont pris une heure.

Le 15

Comme à l’accoutumée, je passe par la boulangerie avant la messe. Au passage sur l’Agora, J’admire les étals de l’école de broderie où sont exposés les travaux de Suzette et Anne-Marie, les expertes et professeurs de broderie de la commune. Le thème de ce dimanche étant : « Autour du costume de Plougastel » Elles ne délivrent leur enseignement qu’aux cousettes qui veulent faire un costume, ce qui n’est pas mon cas. J’ai repéré malgré tout, plusieurs interprétations de la roue d’éternité et de l’arbre de vie. J’aurai dû apporter mon téléphone portable pour prendre des photos, Zut !...Au stand du musée du patrimoine, j’ai appris ceci : il y avait d’exposé un petit béguin et un châle d’enfant en tissu noir bordé de bleu roi : il s’agit d’une partie de vêtement de deuil pour petit enfant. La préposée de garde, nous raconte qu’elle a vu enfant une petite fille sur son lit de mort, revêtue de ce costume ; car cette enfant était elle-même en deuil de son petit cousin. Toutes ces dames récupère tout ce que les familles veulent bien leur donner : des rubans, liserés, des jupes anciennes même abimées ; car le haut, souvent en assez bon état, sert pour une nouvelle jupe brodée. Là, je croise notre jeune sacristain qui vient faire un petit don à Suzette. Vite, il est temps d’aller à la messe où Claudie doit assurer l’animation à l’improviste, une première pour elle. Forcément, elle entonne tous les chants trop bas. Notre Curé, plus habitué aux improvisations, finit par venir un peu à son secours. Je suis moi-même réquisitionnée pour donner la communion. Cela promet des messes de vacances un peu folkloriques, mais c’est dans l’air du temps !...

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20 juillet 2018

Petits billets de juin-suite

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Le 16

Il y a tant de jolies pépites dans mes lectures que j’hésite souvent dans mes choix de partage ; mais pas pour celui-ci. Toujours à Landéda, sur le port de L’aber Wrac’h, l’atelier artisanal « Du Haut de ma Dune » (celle de Ste Marguerite) vient d’ouvrir. Les propriétaires fabriquent des bijoux et objets décoratifs avec de la laisse de mer et récup. Pendant leur séjour de deux ans à Tahiti, ils se sont initiés au travail sur l’huitre perlière, l’os, divers coquillages et ont fabriqué leurs premiers bijoux…De retour en métropole l’entreprise d’Isabelle a fermé, elle s’est donc lancée et a été rejointe par son mari. Ils utilisent également bois flotté et os de seiche, de la peau de poisson ; ils offrent un nouveau souffle à des voiles de bateaux. Magnifique !... Avant de s’établir à Landéda, le couple Poullain était au village artisanal de Meneham.

Le 17

Dimanche dernier, comme j’ai senti quelques grosses gouttes, je me suis précipitée à la maison pour quérir non pas un parapluie mais trois, pour abriter également mes voisins de trottoir dans l’attente du défilé de la fête des fraises.  Le ciel clément nous a vite épargnés. Je me rends compte à quel point le fait de lire l’évangile modèle notre vie : La communauté ne quitte pas notre pensée, c’est comme une deuxième nature. Je suis Moi et Nous en même temps : une harmonieuse cohabitation.  Nous étions  en « ermitage » vendredi matin jusqu’à 11h30: en effet la route était bloquée par la Sportbreiz-Trophée France Bleu Breizh Izel : coupe de France DN1 cyclisme, qui passe sous nos fenêtres. Nous sommes donc toujours aux premières loges pour admirer les coureurs.  Au vu du circuit présenté cette année dans le Pedenn-Zul de la semaine, je préférais  être à ma place qu’à la leur !!  Un des hommes du service d’ordre, qui roulait un peu vite peut-être sur le trottoir, a perdu sa chaine de vélo et a chuté dans le premier hortensia  de la haie qui a amorti le choc. C’est donc un moindre mal, sauf pour le plant qui forcement donnera moins de fleurs cette année!!...J’ai à nouveau toutes mes dents : le dentiste m’a posé un bridge hier. Youpi !!

Le 18

Comme je reparais les dégâts de la chute dans les hortensias, Marcel, et Marie-Rose son épouse, le premier berger du groupe de Prière, sont arrivés à l’improviste. Ils viennent d’Alsace. Ils ont pris quelques jours pour faire leur «  Adieu » à la Bretagne et à tous leurs amis et connaissances. Ils sont maintenant trop âgés pour envisager de prochains voyages. Marcel voulait absolument revoir Michel, son partenaire de tennis pendant plusieurs années. Donc ils viendront, en principe, mercredi à la prière, où seront présents, en principe, tous les bergers depuis la fondation du groupe : un moment exceptionnel dont nous réjouissons par avance. Certains d’entre nous les verront à la messe à L’Arche demain, où un handicapé, qui a été longtemps chez eux, est maintenant externe. La vie nous réserve parfois de magnifique surprise. Alléluia !

Le 19

Dimanche avait lieu le pardon de St langui au passage. Comme nous partions en procession vers la cale du port la pluie s’est mise à tomber. Le Père est malgré tout monté à bord du bateau pour bénir la mer et jeter les fleurs du souvenir. Ce soir, avec Monique nous allons à l’Arche où nous retrouvons plusieurs personnes du groupe de prière en plus des membres de la communauté. Marcel et Marie-Rose sont présents, quelle grâce de se retrouver encore une fois.

Le 20

Prière charismatique avec Marcel et Marie Rose, Xavier, Joëlle, Maurice était absent et Stéphane. : Tous les bergers du groupe depuis sa fondation en 1976. J’avais battu le rappel des anciens, encore présents dans le renouveau, pour cette circonstance : tout petit groupe au milieu des jeunes. Quelle joie de nous revoir encore une fois ici, avant les grandes retrouvailles dans la communion des saints. Un peu de nostalgie habite mon cœur…sinon je ne serais pas vraiment humaine. Il reste le téléphone, Merci Seigneur !

Le 21

Je suis un peu malade, aussi je lis. J’ai bien aimé : « les ruchers de la colère » de Sylvie Baron. Vous aurez là un aperçu sur le milieu des apiculteurs et le miel, tout en cherchant qui est le coupable.  « Les yeux couleur de pluie », de Sophie Tal Man( médecin en activité), vous introduisent dans le milieu médical, plus précisément celui de l’internat de la « Cavale blanche » de Brest. L’avantage : ces ouvrages sont écrits en gros caractères. Je suis d’attaque pour ma garde en soirée au presbytère avec mon petit traitement : thé vert, riz et carottes. Super !

Le 22

Plein soleil, c’est le moment d’ouvrir les fenêtres en grand. Les framboisiers sont couverts de fruits, hélas petits par manque d’eau, déjà ! L’herbe pousse malgré tout et devra bientôt être tondue. Les enfants de « Mamie Voisine » sont passés : l’herbe du champ a été aplatie et vaguement coupée par le tracteur du cousin. Le foin jauni à vue d’œil.

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Le 23

Grâce aux roses du jardin et les autres fleurs apportées par mes condisciples, c’est un plaisir de s’occuper des fleurs ce matin, d’autant que nous pouvons prendre tout notre temps pour composer les bouquets. Les mariés de cet après-midi sont d’une famille de fleuriste qui se charge de toute la déco devant l’autel, plus les bouts des bancs. Il nous reste juste l’entrée et les quatre autels latéraux, dont celui du St Sacrement. Avec mes deux coéquipières, les matinées se passent toujours dans la joie car nous aimons ce que nous faisons.  Une petite virée à la médiathèque s’impose cet après-midi où je bavarde un bon moment avec Armelle. Elle me dit que la non présence de Sébastien à la fiesta des anciens de Ste Anne, a été regrettée par l’ensemble des participants, environ 70 et même plus. Ces derniers étaient si contents de se retrouver, qu’ils pensent remettre le couvert l’an prochain. Pour terminer la journée :Répétition chorale éclair pour la messe patronale de la nouvelle paroisse à Guipavas dimanche prochain.

Le 24

Après la messe je retrouve une dernière fois Marcel et Marie-Rose qui termine leur « pèlerinage » fraternel dans le Finistère. Je suis heureuse de les revoir encore une fois, les pensant déjà repartis. Les enfants viennent pour souhaiter, avec un peu de retard, la fête des pères ( JS a perdu sa grand-mère de 97 ans récemment) En repartant, leur voiture est tombée en panne 25 mètres plus loin au rond-point ! JS n’a pas été étonné car le garagiste l’avait prévenu de cette panne, dans un délai impossible à annoncer. Nous nous préparions à les reconduire à Bénodet, mais ils ont appelé Séb car ils trouvent Michel trop fatigué pour ce genre d’impromptu le soir.

Le 25

Le thermomètre affiche 27° dans la grande salle !! Du quasi jamais vu ici… Papotage avec Joëlle avant de descendre arroser la véranda, la balayer et passer la serpillière. Le linge a séché si vite, sans un souffle de vent, que ma grande serviette de bain est rêche à non souhait ! Le vent habituellement tient lieu de « soupline »….bref elle me servira de gant de crin. Alléluia !

Le 26

Température exceptionnelle ! Conséquence, le persil prend des couleurs d’été indien. Notre ami David est venu vers 10h, encore un peu à la fraiche, pour tondre la pelouse. Un grand « petit jaune » pour ces messieurs et une très grande menthe à l’eau pour moi, ont été ensuite bien appréciés. Je me reposais quand la dépanneuse est venue chercher la voiture des « Bénodets » sous un soleil de plomb !! Nous vivons les volets fermés comme dans le Midi.Résultat de recherche d'images pour "pastis" 

Le 27

La réflexion de notre président au Pape sur les bretons m’a bien amusée : « Les bretons, il y en a partout. C’est la mafia française.» Ainsi que la réplique souriante de Jean-Yves Le Drian : « Une mafia morale ». C’est tout à fait vrai, pour preuve l’article voisin sur le journal. A Bruz près de Rennes, un groupe de citoyens de six familles se relaient pour accueillir gratuitement un migrant, deux semaines chacune.  Cela fait 3 mois d’accueil, puis la boucle reprend. D’autres personnes se sont proposées pour cet accueil qui permettra d’aider prochainement une seconde personne célibataire. Ils ont un site : accueilrefugiesbruz@gmail.com.

Le 28

Petite précision sur ce petit incident, suite à la petite phrase de notre président qu’accompagnait Jean Yves Le Drian. Ce dernier a retrouvé au Vatican le père Jean Landousies 72 ans, un copain d’enfance actuellement responsable de la section francophone de la secrétairerie d’Etat du Vatican. Nous-mêmes, les enfants Marie, avons bénéficiée de cette « mafia » bretonne lors du squattage de notre maison de famille. Les copains de BAS de papa ont grandement participé à la surveillance des lieux, à l’affût d’une boulette des squatteurs pour pouvoir les assignés en justice. Merci la « mafia du bien » comme le redit Jean Yves le Drian, celle des associations de bretons  partout dans le monde. 

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Le 29

Comme Gene, je me régale de l’histoire des familles royales et aristocratiques. Aussi, je suis très contente quand Joëlle me refile ses « Point de Vue ». Puisque le lin intéresse Véro, elle sera peut-être contente de venir voir le Kanndi de Ploudiry. La maison buandière du village de Mescoat a été magnifiquement restaurée. Avec elle, c’est toute la mémoire du travail du lin dans le Léon qui est ravivée. ( l’article est dans Ouest-France du dimanche 24 juin.) Nous ne sommes que 7 à la répétition des chants pour la messe d’actions de grâces pour l’année qui se termine et qui coïncide avec la fête patronale de St Pierre-St Paul. Nous chanterons donc le cantique de notre église en breton à L’offertoire. Joëlle se délecte de la lecture d’un livre qui est le journal d’une petite grand-mère : celle-ci raconte chaque jour les menus évènements de sa vie.  Ma chère copine se dépêche donc de terminer l’ouvrage pour me le prêter. Mais avant, elle m’emmène faire un tour au secours populaire où je trouve des chemises de nuit en coton léger, un pantalon neuf qui me va comme un gant.

Le 30

La chaleur est éprouvante. Michel, étant souffrant, je suis donc de courses pour le week-end. Comme je vais de manière rarissime au supermarché, je passe un certain temps en recherche des rayons puis, comble de malchance, je m’engage dans une file de caisse au moment du changement de caissière !... Il est déjà midi quand je regagne mes pénates. Joëlle, toujours sur le trot, m’emmène en début d’après-midi, faire un tour à  « Noz » où il fait plus frais à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je constate qu’avec l’âge on supporte moins bien les températures élevées. J’ai trouvé mon bonheur avec quelques achats. Puis, nous nous installons, en trio avec Michel, pour siroter un grand verre de citron-menthe après nos emplettes. Vers 17h, je remonte au bourg jusqu’à la médiathèque et boucle mon tour en 1h. Enfin, je repars pour la pharmacie dont je rentre vannée. Je pense avoir fait largement ma marche quotidienne : ma doctoresse serait contente de moi. Je termine donc ce mois en beauté, Alléluia !

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15 juillet 2018

Petits billets de Joëlle de juin

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Le 1° Juin

Nous ne serons que deux pour décorer l’église pour ce week-end. Comme il y a des obsèques à 10h demain et un mariage à 14h, il va falloir s’organiser. Je suis donc allée faire le tour des autels à fleurir. En effet pour la fête du Saint-sacrement, un ancien autel va reprendre du service : le tabernacle va changer de domicile de manière solennelle  dimanche. Dédé est venu tondre la pelouse qui en avait grand besoin. Comme il emporte la tonte pour son potager bio, il m’a fait signer un papier comme quoi nous ne traitons pas la pelouse depuis 12 ans. J’ai inscrit 40 ans, mais nous ne l’avons, en fait, jamais traitée. Plus tard, avec Claudie, du conseil paroissial qui se trouvait là, j‘ai commencé le fleurissement du nouvel autel, et préparé le travail pour demain. Répétition de chorale pour dimanche en soirée… J’étais au lit dès 9h30 !

Le 2

Réveil à 5h30. Après avoir cueilli des seringas et des petites roses jaunes-blanches en boutons, je suis allée à 8h les déposer à l’église. Puis j’ai ramené la voiture à Michel pour ses courses et suis retourné au bourg à pied. Avec les fleurs apportées par Claudie et Madeleine, nous avons terminé notre ouvrage à temps pour laisser la place aux obsèques. Je suis rentrée vannée, les pieds en compote à force de piétiner!...Mais contente de constater, une fois de plus, l’entente entre les différents services et combien ils se soutiennent. Notre nouveau sacristain tient son rôle avec beaucoup de sérieux et dévouement. Il est de plus président de l’association pour les bannières. Enfin pour clore ce sujet, il est jeune. Alléluia !  En sortant, j’ai fait une halte à la mairie pour demander si les services compétents pouvaient venir nettoyer les abords de l’église, côté calvaire, envahis par les herbes folles, où se cachent les crottes de chiens, ainsi que les marches, la descente à l’oratoire. La saison touristique approche et cela fait mauvais effet !!... Je suis revenue avec deux sacs de petites bouteilles de bière vides, trouvées abandonnées.

Le 3

Belle messe avec notre curé. Il a changé des chants à la dernière minute : notre chef de chœur, qui est très émotive, va y perdre son latin ! Je me suis endormie ce midi après déjeuner devant la TV, malgré le bruit de la fête du foot sur le terrain voisin!...décidément, je ne tiens plus le coup.

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Le 4

Une pluie fine mais tenace tombe sur une terre qui en a bien besoin. Je suis passée ôter un vase de seringas à l’église, car ces fleurs fanent très vite. Dans le jardin, les nigelles de Damas remplacent les myosotis mais nous restons dans les bleus.

Le 5

En traversant ce matin la place de l’église, j’ai vu que notre appel à nettoyage du site a été entendu. Ces messieurs les jardiniers étaient heureusement au travail, car déjà un groupe de touristes écoutaient le guide près du calvaire. Peut-être que la fête des fraises, dimanche prochain, y est aussi pour quelque chose ?... J’ai passé un moment avec Brigitte, qui assurait la garde du presbytère, à parler de notre vie paroissiale : c’est notre église la plus vivante de tout notre nouvel ensemble. Celle où il se passe le plus de choses. Nous en savons quelque chose avec la pression du clergé. Nos prêtres sont épatants mais ils ne veulent pas trop savoir le travail en amont. Notre jeune sacristain dit déjà qu’il va craquer !! Brigitte a carrément dit non à une nouvelle sollicitation : la semaine dernière elle a déjà été sacristine pour 5 célébrations obsèques. Certains services peuvent être très lourds et inattendus. Sa famille a aussi besoin d’elle. Mais les choses vont prendre progressivement leur rythme de croisière. Alléluia ! photo 4-1Le 6

Tous les rosiers sont en fleurs. les roses sont magnifiques mais ne durent guère plus que l’espace de trois matins sous le ciel gris. Le petit bonheur du jour fût le coup de fil prolongé de Janig : nous avons toujours des tas de choses à nous dire en plus des nouvelles familiales.

Le 7

A cause de mes réveils très matinaux, j’ai tendance à piquer du nez dans la journée si je lis ou fait des mots croisés. Aussi j’essaie de me trouver des petites activités qui me font marcher : je suis allée proposer des revues  au cabinet médical voisin : la secrétaire était ravie de pouvoir renouveler le stock de lecture. Je sais maintenant où porter les « Match » et autres hebdomadaires pour le plaisir de tous. Super !

Le 8

Séance de dentiste d’une heure et demie pour préparer un bridge. Ceci ne m’a pas empêché d’aller chanter le soir. Je file à la médiathèque où je croise Isabelle, une brodeuse. Elle lit en ce moment une série que je connais. J’aime bien retrouver des collègues dans d’autres endroits que nos lieux d’activité spécifiques. Au passage je m’arrête à l’église où Claudie termine seule la décoration. Son aide ne semble pas vraiment s’accrocher au service. Seules les nouvelles recrues qui ont un sens artistique restent. Ce soir, je chante.

Le 9

Pluie torrentielle ce matin, heureusement en plusieurs épisodes ce qui a évité l’inondation du garage.

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Le 10

C’est la fête des fraises par un temps couvert mais sans pluie. En sortant de la messe, je suis hélée par Joëlle (encore une autre !) amie de ma sœur ainée et ex-voisine de notre maison familiale de Cancale. Elle est avec sa famille sur l’agora pour regarder la prestation du cercle Bleuniou-civi et le bagad. Je fais la connaissance de sa belle-fille qui habite tout près de l’école St Pierre. J’allais acheter trois pots de confiture de fraises et apporter des petits sacs, avec anses en cordage, pour les têtes de linottes dont je faisais partie l’an passé : Je m’étais en effet retrouvée avec mes baguettes et mes pots de confiture dans des bras surchargés. Ce fût un quasi miracle de n’avoir rien cassé en rentrant à la maison. Je suis très heureuse de bavarder un peu avec ces dames. Je leur ai souhaité, à Joëlle et Christian, de bonnes vacances, car ils doivent se retrouver dans quelques jours avec Soizig et Gérard, pour un petit séjour dans la région d’Arcachon. Le monde est vraiment petit !... Dès 13h30 nous sommes avec nos petites filles au rond-point pour voir le défilé, comme d’habitude : que de costumes ! Certains même très vieux aux couleurs quelque peu passées. Mais l’appel à sortir les costumes des fonds de placards avait été lancé….

Le 11

Je suis sortie de ma léthargie matinale par un coup de fil d’une amie m’annonçant le suicide de la sœur de sa belle-fille par pendaison, une jeune femme de 35 ans qui laisse trois enfants. C’est l’ainé de 12 ans qui a trouvé sa maman. Que dire pour consoler dans un cas semblable ?? Rien ou presque rien. Ecouter la souffrance de l’autre qui cherche le pourquoi ?…, prier intérieurement. En allant chercher le pain, je passe par l’église pour prier un peu et là, je tombe sur une autre femme qui vient allumer un cierge à la vierge. Comme elle n’arrive pas à allumer sa bougie avec ses allumettes, quelqu’un lui prête un briquet. J’en profite pour rallumer tous les cierges que nous éteignions le soir par crainte des incendies. Cette dame me raconte alors la raison de sa visite à la vierge, sa vie défile, et finalement elle me pose une multitude de questions. Heureusement que j’ai fait de la théologie. Ceci me permet de rectifier  beaucoup  de superstitions, d’expliquer et surtout de lui conseiller d’aller voir le prêtre lors de sa permanence. Le fera-t-elle ??...je le souhaite de tout mon cœur. Notre rencontre n’est pas un hasard, me dit-elle. Je ne le pense pas non plus : « Consolez, consolez mon peuple,… » (Isaïe : livre de la consolation) c’est une parole que j’ai reçu il y a bien longtemps. J’aime beaucoup cette réponse de Bernadette de Lourdes devant l’étonnement d’une personne sur sa vie de religieuse cachée: Elle compare le Seigneur à une ménagère : « Quand la ménagère n’a plus besoin du balai, elle le remise derrière la porte ». Tout chrétien est appelé un jour à jouer le rôle de balai : Cela s’appelle l’exercice des charismes. Le dernier enseignement de notre évêque au Renouveau.

Le 12

Enfin le soleil et le vent : vive la lessive au grand air ! J’ai bien aimé l’article de Paul Houé, prêtre, sociologue et ancien maire de St Gilles du Méné(22) dans le journal sur « la mondialisation par les fourmis ». Il explique : « Ne négligeons jamais l’imagination fertile du petit peuple, capable de l’impossible quand son existence est menacée » le Mené s’honore d’accueillir cette semaine le « réseau international » pour une économie humaine, une vingtaine de fourmis venant de 4 continents. Ce réseau s’enracine dans la vie et l’œuvre du Père Louis-Joseph Lebret, dominicain qui a voulu intégrer la dimension humaine dans l’économie et qui a incarné l’engagement de l’Eglise catholique dans la lutte contre ce que l’on appelait alors le sous-développement. Les fourmis rejoignent aussi l’enseignement de Ste Thérèse de Lisieux : « ramasser une épingle avec amour est plus important que faire de grandes choses sans amour » C’est ce que réalise, je pense, ceux qui font des petites choses dans leur petits coins : ils inventent des solutions simples pour mieux vivre. Ce sont eux qui sauveront le monde. Que le Seigneur Les bénisse. 

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Le 13

Les bacs à marées, dont j’ai déjà parlé, vont bientôt faire florès. L’idée s’enrichit au fil du temps : pourquoi ne pas s’associer avec des ateliers de réinsertion. C’est ce qu’a fait Kaelig Haon à Plougasnou en sollicitant l’association Don bosco pour la fabrication de ces bacs en bois recyclé. Il y a longtemps que j’ai remarqué cet instinct grégaire chez les bretons, qui peut être négatif mais aussi positif : imiter le bien est un signe d’intelligence et d’humilité. Vive les fourmis !...aujourd’hui je vais à la vente de composteurs à la mairie, en tant que guide, comme chaque année.

Le 14

Hier journée marathon : Notre copain Dédé est venu déjeuner. A 14h j’étais à la mairie pour la vente des composteurs avec Caroline, notre responsable du réseau des composteurs –pailleurs. Notre ami Paul était des nôtres. Avec Jean-Luc, le préposé de BMO, depuis des années, et une petite nouvelle en stage à « Vert-le jardin ». Pas une minute de répit pendant 2h30, mais quelle joie de retrouver des amis d’assez longue date, même et surtout si nos rencontres se raréfient. Bonne nouvelle : Jacqueline va prendre sa retraite cette année, elle sera donc plus disponible pour s’activer dans le réseau. Le temps de soulager mes pieds, j’étais repartie pour la prière charismatique : quelle merveilleuse assemblée ! Donc : « Comment ne pas te louer, Seigneur….. » ( Ceci  pour ceux qui connaissent et savent chanter)

Le 15

Le patrimoine nous tient à cœur, et il est ici, souvent petit et très religieux. A Landéda, c’est l’association « Patrimoine des abers » qui œuvre à la restauration de la chapelle St Laurent, du prénom de notre évêque ; seul vestige du manoir fortifié du xv° siècle de Tromenec. Sa particularité est la présence de deux gisants. Les historiens se sont penchés sur l’histoire de ce lieu. « C’est ici que prennent source nos recherches afin de comprendre et analyser le mécanisme qui condamne et accuse le sieur de Troménec d’avoir tué en duel François de Carman lors de la guerre des ligues dans le Léon et en Bretagne » explique le spécialiste. L’identité du second protagoniste fût contrariée par l’absence d’armoiries de la famille de Carman. Il s’agit en réalité d’un  « juveigneur », mercenaire au service de monseigneur de Neuville, évêque de Saint-Pol-de-Léon et fervent ligueur, qui était un proche de cette famille. Que serait notre région sans le bénévolat ?

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1 juillet 2018

Petits billets de mai-suite

 

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Le 16

Chaque année, la marque  « Tout Commerce en Finistère » met en valeur un thème propre à l’identité du département : la mer en 2016, les jardins en 2017. En 2018, à l’instar du Conseil départemental qui a placé cette année sous le signe du « Finistère, terre de création et d’inspiration », la marque a choisi de mettre à l’honneur la culture. Le concours « Glazik Challenge-le Finistère sous toutes ses coutures » invite les finistériens à réinventer un motif de broderie, à la fois emblématique de leur culture et porteur de leur fierté d’appartenance au territoire. Les dessins seront appréciés par un jury présidé par Pascal Jaouen, Styliste et fondateur de l’école de broderie de Quimper. Une collection de pièces textiles sera ensuite développée avec le dessin du lauréat. Une partie des ventes viendra soutenir les actions d’une association culturelle et solidaire, choisie par le gagnant du concours. Super ! J’ai suggéré, via son papa, à Kim de postuler ; mais aura-t-elle le temps de se pencher sur le sujet, car elle n’est plus en vacances ??

Le 17

Plusieurs voix s’élèvent avec raison, dont celle de Jean-Pascal Gayant, professeur de sciences économiques Le Mans Université, pour expliquer les inexcusables fautes de Mai 68 avec son slogan : « Il est interdit d’interdire » Ceci a mis sens dessus dessous le système éducatif, a ringardisé la croyance religieuse et pervertit ainsi l’esprit républicain, Il a  plongé la France dans le déni des réalités politiques et économiques. Je suis allée hier soir à la prière du groupe charismatique où le vicaire général, qui accompagne les mouvements religieux, était présent. Merci à lui de s’être déplacé de Quimper. 

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Le 18

Beau temps depuis le début de la semaine, cela fait du bien. Les pommes de terre poussent allègrement ainsi que celles plantées à l’essai plus tardivement, car germées dans le panier à légumes de la cuisine. J’ai aperçu quelques petits bourdons sur les fleurs et Michel a repéré un verdier pense-t-il. De quoi nous remonter le moral écologique qui n’est guère brillant devant les tergiversations du gouvernement sur des interdictions des pesticides pourtant indispensables. Mes composteurs se portent encore mieux  depuis que je les aère plus régulièrement avec le beau temps. 

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Le 19

A défaut d’assister au mariage de Benoit et Léa, je regarde celui d’Harry et Meghan : très beau et émouvant. Je me réjouis du beau temps pour les deux mariages. J’ai un côté fleur bleue…

Le 20

Eglise archi-comble pour les premières communions et les professions de foi. Les enfants étaient tous en aubes. Nous avons été conviés à sortir ensuite rapidement, car il y avait 6 ou7 baptêmes dont les familles attendaient à la porte de l’église. Les photos souvenir se sont faites dehors près du calvaire, à l’exception de celles prises par un photographe patenté pendant la célébration. Nous avons chanté de tout notre cœur et voix, à l’unisson, accompagnés de musiciens+ orgue. Belle fête de la Pentecôte. Notre voisin d’en face, que j’ai croisé en allant chercher le journal ce matin, (lui en tenue sportive, moi en robe de chambre) est allé prêter ses jambes pour une course dans le nord Finistère.

Le 21

Anniversaire de Michel. Nous sommes seuls pour fêter ses 77 ans : un duo qui dure depuis 52 ans. Quelques nuages sillonnent le ciel en ramenant une chaleur plus bretonne après deux jours de temps plutôt méditerranéen : 26°7 dans la grande salle vitrée de l’étage malgré l’ouverture de fenêtres! Ce matin en rangeant une facture, je me suis rendue compte que j’ai réceptionné et payé une commande de glaces qui ne nous était pas destiné. Je me suis empressée de téléphoner et de laisser un message à Hélène pour la prévenir, d’autant que nous avons déjà piqué dans sa commande !! Je vais appeler « Argel » demain matin. Finalement, je trouve que cette bévue du livreur est une  occasion d’entretenir un bon voisinage. Soyons positifs !

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Le 22

Ce matin en allant chercher le journal, j’ai vu accrochée au mur une reine de frelon asiatique. Elle était bien apathique et je pense qu’elle était morte ou mourante. J’ai fini de l’occire…  En musardant dans le jardin, j’ai aperçu une araignée blanche. Je pense qu’il s’agit d’une thomise ou araignée crabe. Elle est bien jolie mais c’est une tueuse d’abeilles et de bourdons. Je suis donc bien embarrassée sur son devenir. Par ailleurs sur les framboisiers et dans la haie fleurie, les bourdons s’en donnent à coeur joie, mais Je n’ai vu qu’une abeille !... 

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Le 23

Le jardin est fleuri : c’est la saison des roses. Le grimpant « Madame Maillant » est superbe. La politesse perd de plus en plus du terrain et les journalistes n’y sont pas pour rien. Je déplore la manière dont certains parlent du président de la république en le citant uniquement par son nom, sans le faire précéder par Monsieur. Le président n’est pas un copain et cela déprécie grandement la fonction. La courtoisie n’a jamais fait de mal à personne, à ma connaissance. La vulgarité, si. Arrivée de Jean-Pierre pour une petite visite que nous apprécions à sa juste valeur, car l’âge venant, les déplacements deviennent plus délicats. 

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Le 24

Temps gris qui va laisser la nature se requinquer un peu. Hier nous nous sommes promenés, Jean-Pierre et moi, dans la campagne proche durant une bonne heure sous une chaleur un peu sévère. Après le goûter, Jean-Pierre est parti visiter le bourg, pendant que je balayais les aiguilles de pin qui s’étaient accumulées sur le trottoir. Hélas, une heure et demi  plus tard il n’était toujours pas rentré ; aussi à 20h, je suis parti à sa recherche dans le centre, mais en vain… Heureusement à mon retour, il était rentré à la maison après avoir demandé de l’aide à un passant. En fait, il a tourné en rond à quelques encablures de la maison, mais ne connaissant pas les entrelacs de « ribins », les culs sacs, Il s’est un peu perdu, comme je l’avais subodoré. J’ai retrouvé ces messieurs le verre à la main. Personnellement, je me suis payé un petit whisky-perrier pour me remettre de mes émotions !

Le 25

Dimanche c’est la fête de la nature et la fête des mères. Un cumul, car la France s’étourdie de fêtes chaque week-end. Voudrait-on nous faire croire que la vie est une fête ?...Hélas, ce serait une illusion. La vie, c’est beaucoup mieux que cela : une grâce ! Les roses sont là pour nous le redire à chaque printemps. Ma garde au presbytère n’a pas été non plus de tout repos hier : les sacrements sont de plus en plus souvent « à la carte », les cas particuliers se multipliant. Mais j’aime ce service de proximité des gens, pas toujours simple à satisfaire. Mais ce futur marié était si aimable, se confondant en remerciements pour notre gentillesse.

Le 26

La brume matinale augure la chaleur à venir…La terre est plus que sèche et les fleurs fanent vite, surtout les roses ! 

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Le 27

Fête de la nature où je tiens le stand compost durant presque 2h avant la venue des enfants pour la fête des mères. Cécile m’a offert de la lessive maison faite par ses soins dans un joli paquet fait avec de la récupération : c’est super ! Kim m’a montré des esquisses pour le concours de modèles de broderie : c’est magnifique, elle est vraiment très douée. Elle est également plus douée que moi en informatique. Dommage qu’elle n’habite pas plus près, je ferais des progrès avec elle. Yann, quant à lui, a commencé la saison en Corse à Cargèse.

Le 28

Assemblée générale des brodeuses : bilan satisfaisant, mais il va falloir trouver du renfort, ce qui va s’avérer ardu. Les services « au long court » ne font pas recette, car le 3°âge est très sollicité par une quantité ahurissante de groupes divers et variés. Nous en sommes réduits à du coup par coup suivant nos disponibilités, notre état de santé, et ce passage en douceur de l’activité à la méditation, la contemplation. Ce besoin de silence parfois, dans une société hyperactive qui se crée sans cesse des besoins inutiles. Alors que la vraie fête, me semble-t-il, réside dans la contemplation de la simple vie qui s’épanouie sous nos yeux, se murmure à nos oreilles…Mon pépé Lucien, qui était toujours content, a développé cela toute sa vie et son regard bleu était celui d’un enfant à 93 ans. 

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Photo dénichée sur ce blog.

Le 29

Heureuse et bienfaisante pluie pour les plantes et la terre ce matin. Je prends le temps de la nature et suis toujours en retard pour des travaux quotidiens. Mais comment changer sa nature ? Regarder le vent jouer avec les arbres me semble tellement plus intéressant que de m’exciter toute la journée munie d’un balai. D’ailleurs quand je me précipite sur l’aspirateur ou le chiffon cela veut dire que je suis stressée par quelque chose, donc pas un très bon signe de bonne santé psychique. Je bénie le Seigneur pour les tempéraments actifs ; car s’il n’y avait que des rêveurs, le monde n’avancerait guère sans doute.

Le 30

Pour ce jour de chaleur lourde, j’ai ma dose de marche….Deux fois monter au bourg, puis descendu jusqu’au village de Kerbrat sur la route duquel j’ai ramassé un sac de bois. Je viens d’avoir mon bilan sanguin : tout va bien. Visite de Joëlle venue voir Michel pour son mal de dos. Elle m’a, dans la foulée, raccourci un pantalon : super !

Le 31

Hier soir je suis allée à la prière du renouveau. Les petits groupes alentours viennent se joindre à nous. Plusieurs membres de l’Arche étaient également là. Contre vents et marées, ce groupe vit depuis 40 ans. Je suis heureuse d’avoir eu part à sa fondation, qui a débutée avec 7 personnes. Le petit panneau d’accueil fait par Muriel est super : C’est une excellente idée. Michel a dû écourter sa grasse matinée afin de conduire le camping-car chez le carrossier en vue de la « cousinade ».

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24 juin 2018

Les petits billets de Joëlle de mai

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 Le 1° Mai

Venus des « Bénodets », comme d’habitude pour le goûter-dînatoire. Nous sommes heureux de les voir et d’avoir des nouvelles plus développées. Je pense à nos marcheuses qui partent demain pour St jacques de Compostelle…

Le 2

La nuit et la matinée ont été bien arrosées mais le soleil ne nous a pas complétement abandonné ; Il reparait en début d’après-midi. Je me suis donc occupée à l’intérieur ce matin et cet après-midi je vais m’activer à l’extérieur avec quelques démarches à faire.

Le 3

En passant à pied par la place du bourg, pour me rendant ce matin à la banque, j’ai vu que le marché était installé. Aussi au retour, j’ai acheté un plan de céleri branche que j’ai ensuite planté près des pommes de terre, qui sont prometteuses. David revient cet après-midi nous tondre la pelouse qui a beaucoup poussé. Le samedi 12 de ce mois a lieu au Relecq- Kerhuon une exposition du peintre Ernest Pignon Ernest dont le thème est : les grandes mystiques. L’artiste se dit non croyant, mais la question du sacré le trouble. L’exposition intitulée « Extases » me semble très intéressante au vu de la représentation de Catherine de Sienne. Le peintre a travaillé après avoir lu les écrits de chacune d’elle sur sa propre expérience. (Thérèse d’Avila, Angèle de Foligno, madame Guyot, entre autres.) Ces textes, selon ses dires, sont sensuels et même sexuels, d’une liberté inouïe d’expression. Ceci n’a rien d’étonnant pour celui qui connait le Cantique de Cantiques ; mais nos sociétés sont sur ce sujet un peu coincées ! « La première fois, que j’ai montré ce travail dans une église d’Avignon pendant le festival, des prêtres un peu sectaires m’ont interpellé. J’ai lu les textes de ces mystiques. Ils sont partis. »(sic) 

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Le 4

Le portrait au fusain de mon grand-père Lucien (dernier d’une fratrie de cinq), dans sa quinzième année fait par son frère, son ainé de 4 ans, en 1901, me laisse pantoise, car je reconnais bien là mon pépé. Mon grand oncle Louis était peintre à la manière des restaurateurs de Versailles, donc un vrai artisan-artiste. Il s’adonnait d’ailleurs à la peinture-tableau pour son plaisir y compris pendant la guerre de 14 dans l’est. (Véronique a vu ici plusieurs de ses œuvres). Les frères Marie ont-ils faits les beaux-arts ?? Papa, lui, les a faits. J’ai d’ailleurs sa faluche, Large béret en velours noir bordé d’un ruban mauve, la couleur de sa branche d’étude. C’est d’ailleurs durant cette période, qu’il a fait connaissance avec les Finistériens et est tombé par la suite dans la marmite celtique. Il a appris avec eux le breton, qui n’était pas la langue de l’Ille et Vilaine le gallo.

Le 5

Le fils aîné de mon grand-oncle Louis, un artiste aussi a choisi la céramique pour s’exprimer. Je suis allée adolescente passer une demi-journée dans son atelier pour voir sa façon de travailler. J’y ai fait des boutons pour un pull-over. En farfouillant dans mes trésors ancestraux peut-être les retrouverai-je ? A moins que je les ai donnés, comme ma croix celte. En effet, outre la vaisselle, Jacques faisait des articles religieux en nombre limités et signés. Pour ma communion, j’ai eu une vierge s’accrochant au mur que j’aimais beaucoup mais qui, hélas, a été cassée. Il nous reste de lui une « Vierge du Verger » de la chapelle de Cancale, où a lieu la messe de l’assomption tous les ans ; c’est ma soeur ainée qui veille sur Elle. J’aime quand les objets ont une histoire car ils disent aussi la vie des êtres humains ; ils en sont, hélas souvent, les témoins muets. J’essaie de les faire parler.

Le 6

La « Redadeg » donne du souffle à la langue bretonne. Il s’agit d’une course relais, festive avec fest-noz et gouren, qui est partie hier de Quimper et file sur 1800 kilomètres dans les cinq départements bretons(les villes traversées ont été sélectionnées sur dossier). Cette manifestation sportive initiée par L’école Diwan est devenue au fil du temps une institution. Elle récolte de l’argent pour la survie de la langue, car l’état traine des pieds dans ce domaine. Notre province est beaucoup moins bien lotie que la Corse ou le pays basque. A croire que l’état craint que nous visions l’indépendance ou l’autonomie, ce qui est une absurdité, sauf pour quelques anarchistes excités peut-être ?? Mais la langue fait partie de la culture, ce que l’Angleterre préserve au pays de Galles. Les anciens locuteurs disparaissent rapidement et les jeunes n’ont pas les structures pour prendre le relais. Il ne reste plus qu’environ 130.000 vrais bilingues. Le combat pour la langue continue « betek en trec’h » « jusqu’à la victoire ».

Jardinage : je taille les bordures… et me disperse un peu. Il y a toujours quelque chose à faire au jardin.

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Le 8

Matinée : je suis devant la télé pour voir la commémoration à Paris. Ceci tombe bien, car je me suis abimé l’épaule droite en jardinant et en coupant des lierres un peu envahissants, je suis donc momentanément handicapée. Je constate que mes épaules sont devenues fragiles et donc à ménager. Bref, je suis condamnée à la lecture malgré un temps splendide que j’aurais préféré passer au jardin. Je vais malgré tout, ce soir, aller arroser mes plantations, car elles souffrent déjà de la chaleur. Un comble en Bretagne ! Visite de Joëlle. En ce moment, papotage et jardinage sont les deux passe-temps des mémés !

Le 9

Je comptais aller à la prière du renouveau, mais ma fidélité à l’engagement paroissial en a décidé autrement : répétition de chant dans la grande salle du presbytère : le psaume 103 avec une mélodie que j’ai déjà chanté dans les groupes de prières, mais cette fois à quatre voix : très joli.

Le 10

Je covoiture avec Jean, un choriste pour aller à l’unique messe de la paroisse à Gouesnou dans une église que je ne connais pas. Belle architecture et cimetière attenant près d’un jardin public très joli, que nous visitons après l’office avant de rentrer dans nos foyers. Certains levés aux aurores ont eu la messe à 5h du matin avant la marche de 18kms que constitue le pèlerinage de St Guesnou, qui traverse campagne, zone industrielle et à nouveau campagne. A propos de campagne, notre commune contrairement au village d’Astérix et Obélix où tout se termine autour d’un banquet à base de sangliers, ici le festin a viré au vinaigre…Le président de la société de chasse, qui compte 125 sociétaires, a donné sa démission, lassé des reproches des maraichers, éleveurs et particuliers qui reprochent aux chasseurs de ne pas tuer assez de sangliers :  Cette année, il y a eu beaucoup de châtaignes et glands dans les bois, ce qui a favorisé la reproduction de l’espèce. Mais les sangliers se nourrissent aussi de vers et autres bestioles qu’ils trouvent plus faciles d’aller quérir dans les prés et jardins qui sont mis à sac !  Le problème est la configuration du terrain de chasse : ici, les taillis, talus boisés et bois sont traversés par des chemins piétonniers, routes, circuits vtt, chemins cyclistes, que les utilisateurs ne veulent pas quitter, malgré les panneaux et balises, lors des battues !! La situation étant bloquée par cette sage démission, (que dirait la population devant un accident ?) la balle qui pourrait se perdre et tuer par ricochet,  est pour l’instant dans le pré du maire, si j’ose dire : Bref, c’est « Clochemerle !... ».

Le 11

Hier en soirée avec notre hôte, nous sommes allés jusqu’à la grève de Porsguen.  Surprise : en revenant au parking nous tombons sur Patrice, un copain de Vincent, arrivé avec sa famille du pays basque, plus sa maman prise au passage dans son village du centre Finistère. Super retrouvailles abrégées, pour cause de RV avec son frère à Brest. C’est ainsi que nous parlons de la rencontre de tous les copains à Paris prochainement, selon la tradition établie maintenant depuis plusieurs années. Patrice logera chez Vincent pour ce week-end d’agapes !! Les amis çà n’a pas de prix !

Départ de Marie-France dans la matinée. Ensuite je suis allée proposer à notre voisin d’en face de lui refiler des hebdomadaires si cela l’intéresse. Ceci nous a donné l’occasion de bavarder et faire un peu plus connaissance : épatant ! Avant que la pluie n’arrive, j’ai cueilli des marguerites chez « mamie voisine » et demain je prendrai du lilas et des rhododendrons pour l’église.

Le 12

Matinée florale avec ma nouvelle équipe qui va probablement se redistribuer : En effet, Anne a sollicité deux copines : Valérie et Léna qui jusqu’à présent étaient sur la réserve. Il y aura donc une troisième équipe à nouveau. Ouf ! Beau service ce matin qui a satisfait ces dames et leur donne du goût pour cette activité. Merci Seigneur ! Par contre, je ne Lui dit pas merci pour la perte qui s’accentue des petits oiseaux : les ornithologues sont très inquiets. Je pourrais bien sûr Le remercier pour ceux qui restent, mais il faut bien de temps en temps montrer notre inquiétude, Na ! Mes caprices sont pour la survie de la planète.

Le 13

L’Eglise à sa manière participe aux  « Restos du cœur » : le terrain du jardin du presbytère et celui de 4000m2 de la maison St Joseph en friche depuis 40 ans à St Pol de Léon sont prêtés à l’association. La quarantaine de bénévoles, dont dix attributaires, se sont relayés pour produire les premiers légumes de la saison : des pommes de terre nouvelles. Suivrons fraises, rhubarbes, haricots, petits pois, melons…dont les graines ont été offertes. La permaculture va être expérimentée. Les dons de pelouse et foin seront appréciés pour le paillage. Appel au peuple de Dieu. 

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Le 14

C’est notre anniversaire de mariage : 1966- 2018, soit 52 ans. Nous sommes loin des 70 ans de mes grands-parents, pépé Lucien et mémé Louise!

Lorsque j’ouvre le journal chaque jour, j’ai comme l’impression d’entrer dans un blog de grande famille. Les soit disant potins de la commère, selon Mimi, sont un suivi de la vie bretonne avec son fourmillement de bonnes nouvelles, d’activités multiples. Les bretons sont des voyageurs, en mer et sur terre. Ils ne cessent de courir et marcher de multiples façons telles  le Tro-breiz, la Rededeg, les cyclo-ballades, les marches nordiques, les clubs de marche en mer…et les  balades à cheval, j’en passe et des meilleurs. Les courses à la voile, les régates, bref, ils bougent sans cesse, toujours mêlés au folklore, car à l’arrivée des manifestations se tiennent  souvent un feiz-noz ou fest-deiz. Hier s’est déroulée la Trans Finistère à vélo sur les 147kms de la voie verte N°7 qui relie Roscoff à Concarneau. Départ 8h et 9h (Deux trajets plus courts étaient également proposés : Carhaix- Concarneau sur 67kms et Guiscriff-Concarneau sur 36kms.) La pause déjeuner était organisée au camping de la vallée de L’Hyères à Carhaix. Avis aux amateurs de marche !

Le 15

Le chaumier Philippe Le Deillou, qui a restauré le hameau de la Reine à Versailles, est installé à Quimperlé. Son savoir-faire et sa modernité, lui ont valu ce chantier prestigieux. Celui-ci lui ouvre désormais d’autres chantiers face à la concurrence internationale. Il va travailler en Brière à St Lyphard, puis des projets vont le faire voyager en Méditerranée, jusqu’à Dubaï. Le savoir-faire artisanal s’exporte très bien depuis bien longtemps : en effet l’un des apprentis de l’atelier de mes parents, qui ne souhaitait pas travailler tout de suite dans son entreprise familiale, était parti travailler à Dubaï dans les années 50. Ce n’est pas non plus un hasard si les « Etonnants voyageurs » se déroulent à St Malo !...Donc, voilà un métier intéressant pour une reconversion, à condition de faire son apprentissage chez cet artisan d’art 

d1f779872fd8a671698acf7ead5b459a-philippe-le-delliou-le-chaumier-ne-chome-pas (Ph. le Deillou. Photo Ouest France)

30 mai 2018

P'tits billets d'avril- suite

 IMG_1217Le 16

Beau temps pour l’arrivée de Sacha et Masha en soirée pour une petite semaine de vacances. Par contre notre région ne l’est pas et je suis de broderie cet après-midi à l’école. Le motif posté sur le blog de Véronique s’appelle la roue d’éternité, il se retrouve sur les gilets des hommes, ainsi que l’arbre de vie qui ressemble à un sapin. Ces broderies sont alors beaucoup plus fines et petites, exécutées à un ou deux fils.

Le 17

Voyage folklorique de Masha et Sacha : Arrivée à la gare Montparnasse, alerte à la bombe. (Il s’avèrera qu’il s’agit de deux valises oubliées ?!) tout le monde descend, évacuation. Les voyageurs attendent sagement à l’extérieur, car leur train les attendra. Fausse promesse : quand nos voyageurs arrivent enfin au quai, le train est parti à l’heure, mais quasiment vide !!! Ils ont trouvé un autre train et ont pu changer leurs billets, mais avec changement de train à Rennes. Arrivée à destination le train stationne, pour une raison inconnue, à l’entrée de la gare pendant environ 10 minutes ?... ; Résultat, ils manquent la correspondance ! Le prochain TGV  leur est  heureusement proposé. Finalement ils arrivent à Brest aux environs de 21h, au lieu de 18h30. Vive la SNCF !

Le 18

Malade : journée au lit.

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Le 19

De nouveau sur pied, avec Masha et Sacha, nous jardinons pour préparer un petit carré pour plantes aromatiques près du romarin en fleur et arrosons la véranda car il fait très chaud ; En soirée, je monte avec Masha jusqu’au presbytère que je lui fais visiter, avant qu’elle ne fasse son petit tour de bourg pour flâner seule. Les fleurs repoussent sur la prairie, chic ! Les cerisiers sont en fleurs aussi. 

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Le 20

Grand soleil ce matin, Les tondeuses sont de sortie dès 9h30. J’ai été réveillée par des réminiscences du film sur l’épisode du  « Vel-D’Hiv » passé hier soir à la télé. Comment des chrétiens ont-ils pu adhérer à cette politique nazi ???... Ignoraient-ils vraiment que le Verbe s’est fait Juif ; que lui-même et ses disciples étaient considérés comme une secte juive, et qu’Il est mort en juif en récitant un psaume. Même sans faire des études de théologie, en réfléchissant un peu, l’évidence est là. Elle l’était pour moi bien avant mon retour dans l’église institutionnelle.

Le 21

Hier, après un passage à la déchèterie (sacs de lierre et de ronces) nous nous rendons à la jardinerie pour acheter deux plans de persil, un de sarriette et un de basilic. Puis nous les plantons dans le carré préparé en paillant avec des branchettes de bouleau, pour éviter que le chat ne vienne se soulager dans la terre meuble. Malgré ses précautions, notre vilain Raminagrobis n’en a fait qu’à sa tête. J’ai donc renforcé le paillage avec un peu de pelouse. Les pommes de terre prennent du volume avec cette chaleur et un petit arrosage. Départ de nos hôtes à 14h13 en gare de Brest pour la capitale. Nous croisons quelques musiciens de bagad qui se dirigent vers le Château. Ce matin il nous a fallu 2h pour préparer les fleurs à l’église où il y a deux mariages cet après-midi.

Le 22

Déjeuner avec les enfants, aussi j’ai complètement zappée la BLE (rencontre avec les écolos-échangeurs) en début d’après-midi. Mais comme un rien nous occupe maintenant, le temps passe très vite… et l’oubli s’invite. Méditer sur une rencontre, repenser à ce qui s’est dit pour bien s’assimiler, est aussi un vrai travail intérieur. Prendre son temps n’est pas désagréable non plus. D’après Masha, le temps passe très vite ici ; je ne dirai pas le contraire, d’autant que je me laisse souvent distraire par un bruit, un chant d’oiseau, une pensée virevoltante…

Le 23

Temps gris mais qui se lève… et dernière séance de broderie à l’école. Samedi, avait lieu à Brest comme tous les ans le  « Printemps des Sonneurs » avec un goût d’été. Y participait 350 musiciens, dont le Bagad de Plougastel, puisqu’en première catégorie, plus celui d’Adarre (les anciens). Ils ont défilé cette année sur le Cour Dajot qui domine la rade.  Trois cercles de danses dont celui de « Bleuniou Civi » les accompagnaient pour entrainer la population dans la danse. Toute la culture bretonne s’expose ce jour : langue avec l’école Diwan et ses crêpes, Broderie, gouren (lutte bretonne), concerts de Violette Ha Sterenn et A Dailh… La Galice était l’invitée d’honneur. C’est le patrimoine culturel vivant qui s’expose lors de ce  « Printemps ».

Le 24

Je termine les ouvrages des enfants pour qu’ils soient présentables pour l’exposition des travaux d’école à l’Avel Vor. Un passage à la médiathèque s’impose car je n’ai plus rien à lire. Je pourrais aussi aller à la nouvelle bibliothèque de rue installée dans une ex-cabine téléphonique au  « Passage », près de la maison de quartier en bordure de mer. Toutes sortes d’initiatives fleurissent dans les quartiers dont les associations sont très vivantes pour le plaisir de tous.

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Le 25

En traversant ce matin le petit square de l’ilot de la poste, dont les jardiniers des espaces verts venaient de tondre les pelouses, j’ai admiré son développement en un an : il sera très joli dans quelques temps. J’ai constaté avec étonnement que les lilas sont en fleurs…La nature a littéralement explosé avec cette petite semaine passée de chaleur. Dédé est venu nous emprunter la remorque, pour transporter de la paille, donnée par un agriculteur, afin de garnir son terrain de cultures et protéger l’humidité du sol. IL renoue ainsi avec la culture des fraises d’antan. La chapelle Notre-Dame-de-Gwel-Mor à Morgat, bâtie en pierres de tailles sur pilotis, va être détruite, car elle s’enfonce inexorablement dans le sol et menace de s’effondrer. Elle ne sera hélas pas reconstruite ; les vacanciers de cette station estivale et les autochtones devront aller à la messe à Crozon.

Le 26

La poudre blanche des coquilles huitres n’a que des avantages : elle entre dans la composition des peintures routières, produits cosmétiques, parapharmacie, et même la composition de matière plastique bio. « PerLucine » exploite la matière première, crée des emplois et débarrasse les conchyliculteurs des déchets : Super !! La filière pense même à collecter les restaurants et particuliers, pour que les poubelles domestiques ne soient pas encombrées. Ceci sur le Morbihan dans un premier temps.

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Le 27

Arrivée des parisiens ce soir. Leur venue est une surprise car nous les attendions demain. Mais c’est une agréable bienvenue. Je lis en ce moment un ouvrage de Michel Bussi : «  nymphéas noir ». Un policier qui se passe à Giverny, que nous avons eu le plaisir de visiter avec notre amie Marie-France, il y a déjà un moment. Michel avait pris une photo de l’étang du jardin de Monet et l’a fait en tableau. Une peinture au couteau que j’aime beaucoup.

Le 28

Quand nos parisiens sont là, c’est toujours la fête gastronomique : nous faisons une entorse à la sobriété bien que joyeuse. Avec Génia, nous avons mis ce matin des plantes en pot, pour leur balcon parisien, qui sera beaucoup plus ensoleillé que ce jour qui roule de gros nuages gris foncés. Vincent m’a installé whatsapp, je crains de m’y perdre. Ah, les mamies !!

Le 29

Déjeuner dominical en famille où les cousins se retrouvent avec joie ; Mise au point après la messe : Nous nous retrouvons malgré le départ d’une « servante fleuriste » à trois binômes, car la responsable de la liturgie va prendre le relais le temps de trouver du renfort. Inspirées par le St Esprit, je suppose, Brigitte et moi avons pensé solliciter la même personne qui a accepté de se lancer dans l’aventure. Merci Seigneur ! Mise au point en ce qui concerne les participants au stage annuel de voile de cet été avec Vincent : Les enfants seront au minimum quatre. Le temps n’est pas très clément pour nos hôtes qui profitent d’un vent dynamique ! La température ayant chutée un petit feu réchauffe les courageux marcheurs en soirée.

Le 30

Marie-France passe en coup de vent pour le déjeuner. Elle repart dans l’après-midi, heureuse d’avoir croisé nos parisiens qu’elle n’avait pas vus depuis deux ans. Vincent, Génia et Sacha nous quittent dès le repas terminé, afin de regagner leur logis, avant la ruée vers Paris des vacanciers. La soirée nous semble bien calme tout d’un coup…

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27 mai 2018

Petits billets de Joëlle d'Avril.

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Le 1° Avril

Après le déjeuner Véronique et JF ont pris la route pour la Normandie. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas, ce qui est plus agréable pour rouler. Nous sommes ravis de cette visite et de son contenu. J’ai appris plein de chose avec Véro: à faire des photos et les envoyer, à améliorer l’usage de l’ordi : il est possible de s’améliorer à tout âge ! JF a eu la gentillesse de laver le camping-car bien verdi par l’humidité de l’hiver. La maison va nous paraitre vide…d’autant que ces visites nous donnent un coup de jeune !

Le 2

Semaine de vacances pour toutes mes activités extérieures, sauf la garde du presbytère, et le soleil de surcroit est de la partie ce matin. Notre ramoneur vient nous voir cet après-midi ; mais hier soir, nous avons encore bien apprécié une petite flambée ! Je me lance dans la lecture des revues, fort intéressantes, apportées par Véro. Je suis souvent bien embarrassée pour choisir les anecdotes à signaler dans ces modestes écrits…Je préfère les positives et champêtres : ainsi le domaine de Moulin-Neuf de Ploudalmézeau (40 ans d’existence) et les 35 ans de sa fête des fleurs va accueillir une nouvelle variété de roses : « Thomas Coville ». Il possède déjà les roses : Isabelle Autissier, Paco rabanne, Michel Desjoyeaux, Didier Squiban, Amour de Molène et Pays d’Iroise.

Le 3

Les chants du « Barzaz Breizh » viennent d’être traduits en japonais. Les japonais aiment la culture celte dont ils trouvent les mélodies irlandaises apaisantes. Notre cerveau est ainsi fait que des évènements ravivent nos souvenirs. Lors de l’arrivée de Sébastien en provenance de Corée, nous avons dû nous séparer de notre chienne Berger allemand dont il avait crainte. Par La spa avertie, nous avons vu arriver deux jeunes officiers de marine en quête d’un compagnon. Oria leur a tout de suite plu. Ils louaient une aile du manoir de Kererault dans le village du même nom, au-dessus du Rocher de L’impératrice. Le manoir est doté un grand parc. C’est ainsi que nous avons pu nous promener à plusieurs reprises dans ce très beau paysage, invités par les deux compères. Pierrick était fiancé à une hôtesse de l’air Japonaise, dont nous avons eu le privilège de rencontrer, une fois, les parents au manoir. Le papa arborait le Kabig offert par son futur gendre avec fierté. La maman charmante était directrice d’un journal style ELLE. Que de souvenirs heureux !...C’est le sire de Kererault qui a fait construire le calvaire.

Le 4

En farfouillant dans mes placards avec Véro, j’ai retrouvé des portraits et photo de mes ancêtres. Ignorant le prénom de mon arrière-grand-mère, j’ai téléphoné au cousin Claude de mon papa. Et merveille, il possède l’arbre généalogique depuis 1670…..Et conversation allant, il m’a conté une anecdote que je livre : Suite à des démarches chez un notaire, il a appris l’origine du nom Marie par celui-ci. Elle remonte à Guillaume le conquérant. Quand ce dernier est parti pour l’Angleterre, une partie des normands l’ont suivi et leurs noms ont été modifiés à la sauce anglaise. Mais lors de certains retours en Normandie leurs noms modifiés étaient devenus incompréhensibles aux préposés de l’état civil, qui ne se sont pas fatigués. Ils ont simplement  demandé le prénom de leurs mères sous lequel ils les ont inscrits : c’est ainsi que l’on retrouve en Normandie des noms de familles tel que Marie, Jacquelin(e), Daniel(le),….IMG_0195Le 5

Le berger du groupe de prière m’ayant confié la clé afin que j’ouvre la porte de l’oratoire en son absence, je suis restée avec l’assemblée jusqu’à 10h. Je me suis échappée avant l’échange final.  J’avais remis les clés à une sœur qui s’est chargée de la fermeture des lieux. 10h me semblait une heure raisonnable pour aller retrouver Mimi. C’est un groupe très vivant dont un certain nombre viennent des groupes Alpha. En allant ce matin étendre une lessive au jardin, profitant d’un ensoleillement  entre deux périodes pluviales, j’ai remarqué que l’ex-pelouse est couverte de violettes, pâquerettes, primevères et que les bourgeons des bouleaux éclosent. Le printemps se déciderait-il à montrer son nez ?...pas sûr d’après la météo !

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Le 6

Mon arrière-grand-mère paternelle s’appelait Jeanne-Marie Pouperie. C’est ainsi que j’ai réalisé comment ma grand-tante Louise et sa fille Yvonne étaient de la famille, un peu éloignée, mais que je fréquentais régulièrement durant mon enfance en allant les visiter. Mes parents les conviaient aussi pour les fêtes de fin d’année, ainsi que mon grand-oncle Eugène, le frère célibataire de mon grand-père Lucien. Pépé était le dernier d’une fratrie de cinq dont 4 garçons et ne fille. Donc Jeanne-Marie était la sœur de Louise-Eloïse, maman de tante Louise, dont j’avais oublié déjà le prénom !...Heureusement Claude m’a expédié tout cela par écrit. Grand merci à lui. Finalement, la généalogie me passionne ! Je sais déjà  que nombre de mes ancêtres étaient sabotiers et cultivateurs. Le premier Marie connu se prénommait Pierre-jean, comme mon frère. Ce prénom a sauté 8 générations : Pierre-Jean, François, François-Louis, Louis-Pierre, Alfred-Louis, Lucien, Robert, Pierre-Jean. Super !

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Le 7

C’est l’anniversaire de ma grande sœur. D’après Michel tous les Marie ont un débit verbal incroyable !...Personnellement je me réjouis toujours de nos échanges. Je me suis régalée de l’anecdote racontée par mon petit-cousin Claude hier : C’est un ancien officier de marine qui avec  son épouse ont vécu à plusieurs reprises à Tahiti. Lors de la naissance de leur dernier fils, après débat entre Melaine et Corentin comme prénom, ils ont choisi le second. Lorsqu’il a annoncé celui-ci à ses collègues, ils sont tombés des nues, ignorants que dans le Finistère c’est un prénom souvent donné de père en fils, ce qui était le cas pour la famille de Simone, la maman. Il a donc fait un petit cours d’histoire religieuse aux ignorants qui lui suggéraient de donner à son fils un prénom tahitien. Puis il se rend chez lui où il croise leur femme de ménage tahitienne qui s’enquiert aussitôt de la naissance et du prénom de l’enfant. En entendant « Corentin », elle saute au cou de Claude et l’embrasse sur les deux joues en disant : « Merci de lui voir donné un prénom tahitien ! » Cette fois-ci, c’est le père qui est tombé des nues ! Mais l’explication est venue : deux missionnaires successifs très appréciés des autochtones ont porté le prénom de Corentin donné par la suite aux enfants de leurs ouailles. (Melaine : fondateur de l’abbaye qui est maintenant l’église Notre-Dame de Rennes. La famille de Claude, dont c’était la paroisse, habitait la rue du même nom)

Le 8

Je pars à la messe avec Claudine arrivé hier. A la sortie, nous allons sur la tombe de Sr Maria. Bien qu’elle ait quitté notre petite ville depuis longtemps, notre « Mère » se sent comme chez elle pour ce bref temps de repos et de liberté. Je lis actuellement un livre sur une mystique orthodoxe d’origine russe,  Née à Riga en 1891 Elisabeth Pilenko, entrée dans les ordres en France, sous le nom de Marie, en référence à Marie l’égyptienne, où arrêtée et déportée à Ravenbrück, elle est morte en 1945. Elle a été canonisée en février 2004 par l’Eglise russe, ainsi que le père Dimitri Klépinine, Youri Slobstsov (fils de Mère Marie), et Elie(Ilya) Fondaminski comme martyrs. Depuis cette date, toutes les églises orthodoxes russes d’Europe occidentale célèbrent le 20 juillet la fête de Mère Marie(Skobtsov) ou plus joliment « Mère Marie de Paris », Sainte et martyre.

 Son parcours est stupéfiant : mariée deux fois, mère de trois enfants (qui mourront avant elle) et divorcée de son premier mari. Pour pouvoir entrer dans les ordres, il a fallu l’accord indispensable de son  second époux. En 1931 Mère Marie ouvre à Paris un centre d’accueil pour les émigrés russes, qui errent dans les rues, dans une maison décatie, de 15 places. L’emménagement  me fait penser aux fondations de Ste Thérèse d’Avila et à Ste Jeanne Jugan. Quelques temps plus tard, elle déménage 77 rue de Lourmel dans une grande bâtisse délabrée, qu’elle remet progressivement dans un état habitable avec l’aide de bénévoles. Elle y accueillera selon ses propres écrits : «  des jeunes filles, des fous, des expulsés, des chômeurs… » Et plus tard des juifs. Avec le Père Dimitri, Ils fabriquaient en particulier de faux certificats de Baptême. Un Balte de la gestapo, arrête son fils Youri, qui avait eu le temps de brûler les papiers lors d’une descente à Lourel, sauf un certificat retrouvé dans sa poche. La suite, ce sont les déportées qui le diront en particulier Germaine Tillion, Geneviève Anthonioz-De gaulle, Jacqueline Pery D’Aliencourt.  Avec Mère Marie arrive à Ravenbrück une religieuse française Elisabeth Rivet, supérieure de l’ordre de Notre-Dame de la Compassion, à Lyon, arrêtée avec des résistants. Elles se sont soutenues durant deux ans moins quelques jours et ont été gazé à quelques heures d’intervalle. Elisabeth Rivet est-elle canonisée ??

Le 9

Départ de Claudine et reprise de la broderie à l’école. Voici une bonne idée : reprenant une initiative de Vendée et de la Baie de Somme, la commune de Plougerneau vient d’installer des bacs en palettes, aux abords de la plage de la Grève Blanche, pour collecter les déchets venants de la mer. Le risque est que les gens s’en servent comme poubelle d’ordures ménagères. J’ose espérer que le civisme sera présent.

Le 10

Sortie du livre de Yann Lukas « Je suis breton, mais je me soigne », avant d’ajouter devant le journaliste « …pour le rester… ; Voilà cinq siècles, il y avait déjà des Bretons et, manque de pot, il y en a toujours ! » la vraie devise de la république devrait être selon lui : « Liberté, Egalité, Solidarité, Diversité ». Voilà une très mauvaise décision européenne : aucun port breton n’est autorisé à débarquer du fret bio, en provenance de pays hors Union Européenne !!!... C’est quoi cette ânerie ?... Tout l’ouest est vent debout pour trouver une parade à cette sottise ; sinon : « bonjour » la hausse de CO2 par la route, « Adieu » le fret à la voile en cabotage pour le café bio, etc… !

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Le 11

En visionnant le blog de Véronique, cela me remet en mémoire un camp scout à l’abbaye de St Wandrille, et la route à pied, pour se rendre à l’abbaye de Jumiège. Je me souviens que les derniers kilomètres ont été faits en camionnette, après stop pour certaines, tellement nous avions les pieds en compote ! Par ailleurs, j’ai compulsé les « familles chrétiennes » apportées, que j’ai bien appréciées. J’ai appris avec joie que la cause pour la canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la communauté de l’Emmanuel, est étudiée à Rome. Je ne l’ai vu qu’une fois, lors d’un week-end de formation à Notre-Dame de la Plénière près de Rennes. Il était déjà très fatigué et sans doute déjà très malade. Il a dû se reposer dans l’après-midi. Il nous a aidés à chanter en langue, à nous exercer à la Glossolalie, car personne n’osait ouvrir la bouche. «  Ouvrez la bouche et laissez sortir les mots ; soyez semblables aux tous petits enfants devant leurs parents : ils disent simplement leur joie.  Le Père alors nous comprends » C’est ainsi qu’un vénérable moine de la trappe de Bricquebec, d’un âge déjà respectable, le père Amédée mon voisin d’apprentissage, envoyé par son abbé pour se renseigner sur ces drôles de chrétiens, doit maintenant babiller au ciel !

Le 12

Un peu d’activité au jardin pour ôter le lierre sous les hortensias et garnir avec le broyat de sapin de noël. Hélas, je n’en ai pas assez ! Encore quelques cagettes  à ranger sous la terrasse, pendant que la lessive vole au vent. Le soleil est un vrai bonheur.

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Le 13

Le beau temps est de la partie, il y aura donc du jardinage aujourd’hui. Je contemple le tapis de fleurs des champs qui brodent de couleurs la prairie-pelouse avant que la tondeuse ne passe dans les prochains jours. David s’étant signalé, ce sera demain après-midi. Je suis un peu triste pour les fleurs, qui auraient régalé les abeilles qui hésitent encore à sortir. Pendant que je jardinais, j’ai entendu parler chez Mamie voisine : j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une visite   d’un agent immobilier, mais j’ai vite compris mon erreur. C’était deux SDF un peu éméchés qui cherchaient un gîte. Comme ils s’éloignaient vers le secours populaire, je n’ai pas bougé ; mais ils sont revenus et se sont installés pour saucissonner. Je suis donc allée leur dire que cette maison n’est pas abandonnée. Ils étaient un peu septiques au vu du jardin, mais ils sont partis sans barguigner. Notre expérience du squat de la maison parentale nous a rendu « voisins vigilants ».IMG_0192Le 14

David est donc venu tondre la pelouse et il reviendra fin avril pour faire les bordures. Il fait très beau aujourd’hui et les tondeuses sont de sortie. J’ai pratiquement fini d’enlever les petits arbres et plantes parasites : épine noire, laurier palme, laurier, le lierre, ronces. Tout ceci fait bien transpirer, avant qu’un bon Perrier ne vienne nous rafraichir.IMG_0200

Le 15

La pelouse fait fade depuis la tonte…la pluie la rend encore plus banale ! Je suis révulsée par le vol du reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne à Nantes.  L’argent pourrit vraiment le cœur de l’homme !...

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