Le 16

Réveil très frisquet à 15°. Les petits apprentis d’Auteuil nous ont envoyer un calendrier de l’avant. Chaque jour une petite phrase sous la languette à ouvrir. Aujourd’hui : « Auprès de Lui, je n’ai jamais froid » ! j’apprécie grandement l’humour du Seigneur ! Le soleil nous réchauffe de sa présence. Finalement, c’est Thierry notre ancien technicien chaudière, depuis des lustres, qui vient régler celle-ci. Ouf, nous aurons enfin du chauffage pour Noël.

Le 17

Il a gelé cette nuit ; J’ai donc attendu le dégel et prévu d ‘aller faire des courses ensuite. Le signal « problème moteur » s’allume puis s’éteint et le moteur diesel se met en route ; Je file donc chez le garagiste, près de chez Leclerc, qui hélas est fermé. Et là : rideau, plus d’électricité du tout. Je me rends alors à l’accueil du supermarché avec le numéro de téléphone de Joëlle, car je n’avais, comme à mon habitude, pas mon portable ! La préposée me rend gentiment le service d’appeler, mais je tombe ensuite sur son répondeur. Je fais donc quelques courses et repère, dans une allée, une dame que assiste à la messe tous les dimanches sur un banc voisin du mien. Je vais donc lui demander si elle peut me ramener à la maison, ce qu’elle accepte volontiers : j’apprends par la suite qu’elle habite le premier village après notre rue. Nous prenons alors RV à la caisse. J’attendais que mon chauffeur finisse de régler sa note quand je me suis trouvée nez à nez avec Joëlle qui venait à mon secours. J’ai donc remercié ma gentille paroissienne en l’assurant que nous nous reverrions le lendemain. Joëlle m’a rassurée un peu pour la voiture qui va passer deux nuits sur le parking du garage. J’expérimente tous les jours que les gens sont beaucoup plus gentils que l’on nous le serine !

Le 18

Super homélie du père Grégoire : un commentaire biblique lumineux que je n’ai jamais encore entendu. L’humour fait partie de sa vie, car il termine l’office de manière facétieuse : « A la fin de la messe, il est demandé de prier aux intentions du Pape. Aujourd’hui il ne faut pas oublier qu’il est argentin ! »

Le 19

Joëlle vient me chercher pour que je puisse donner la clé au garagiste ; Finalement la batterie  est HS, donc vite réparée. Le temps de faire des courses et de les ramener à la maison, le coup fil me disant qu’il est possible de venir la chercher nous cueille à la maison. Nous repartons donc vers le garage ; chacune  regagne ensuite ses pénates. Alléluia ! L’aventure est toujours à nos portes, mais j’avoue humblement que je me passerais bien volontiers de certaines, quoiqu’elles révèlent parfois de jolies rencontres. Nous avons fait les trois magasins pour trouver enfin un sapin pas trop grand. Je le garnirai au dernier moment, car sinon La minette va s’amuser à modifier la décoration.

Le 20

J’avais RV avec le Père Sébastien ce matin, mais il avait égaré son portefeuille ! Je me suis empressée de confier l’affaire à St Antoine et nos amis du ciel… et il l'a retrouvé au presbytère du Relecq-Kerhuon mais trop tard pour venir jusqu’ici. Nous nous verrons jeudi si Dieu le veut, pour le grand dépit du grappin, comme disait le curé d’Ars.

Le 21

La pluie a cessé avec le lever du jour. Nathalie vient ce matin pour nos coupes de cheveux. 

Le 22

Enfin nous réussissons à nous voir avec le père Sébastien, qui a la gentillesse de se déplacer jusqu’ici. 

Le 23

Secours Pop ce matin et arrivée des parisiens en tous début d’après-midi. Ils sont partis à 7h pour éviter la circulation. Les préparatifs s’organisent….Monique, notre chère femme de ménage, vient y prêter main forte. Le voyage a un peu barbouillé mamie Natalia qui va donc marcher pendant 2h1/2. C’est une grande marcheuse devant L’Eternel. 

Le 24

C’est Mamie Natalia qui décore le sapin. Vincent se débrouille avec les courses et l’accueil de Génia à la gare. Je m’occupe de l’ordinaire de la maison : La lessive, l’entretien et le bois de la cheminée….Nous attendons Sébastien, Noémie et Margot pour la soirée. J’irai à la messe demain à Loperhet.

Le 25

La petite église de Loperhet était bien pleine pour cette messe de Noël célébrée par le père Sébastien. Cécile, JS et Kim nous rejoignent pour le déjeuner. Ils repartent après le dîner et Cécile comme à son habitude a oublié une partie de ses affaires ! 

Le 26

Génia profite de leur séjour ici pour faire visiter la côte nord à sa maman. Les autres font la sieste ou vaquent à leur désirs. 

Le 27

Départ des parisiens qui regagnent leurs pénates. Nous reprenons notre train-train habituel. Une petite entreprise récupère le marc de pomme pour faire un matériau qui ressemble au liège. La récupération bat son plein...Super.

Le 28

Je devais aller faire un examen demain à hôpital, mais j’ai été prise d’un doute car pas de rappel: j’ai donc appelé le service concerné : pas signe de mon RV. J’ai cette fois une nouvelle date. En rangeant la chambre, j’ai entendu des gouttes tomber sur le plafond, encore au même endroit ; j’ai donc appelé de suite le couvreur : il passe demain pour voir. J’ai également eu une date pour un passage du technicien au sujet de la pompe à chaleur: lundi matin prochain. Bref, une maison c’est toujours du souci !

Le 29

Passage du couvreur : la fuite d’eau est dûe à la condensation par manque de ventilation. L’isolation en a pris un vilain coup. Elle sembla avoir été imparfaitement exécutée il y a déjà quelque temps et va devoir être refaite. Bref, tout va bien ! 

Le 30

Passage de Joëlle. Je fais un petit tour à la décheterie, puis au supermarché. 

Le 31

Nous sommes de fleurs pour l’église. Il pleut des cordes à l’extérieur et l’intérieur, autour de l’autel, ressemble à un plan d’eau. Nous avons beau passer la serpillière, l’eau coule toujours du toit. Des travaux sont prévus pour très bientôt, mais en attendant, le joli plancher du pourtour, récemment installé ; se détériore rapidement. La Bretagne avait besoin d’eau mais progressivement et non  par trombes ! Les sorties de rivières nous guettent comme toujours en Finistère : la Laïta à Quimperlé, l’Elorn à Landerneau, l’Odet à Quimper, etc….A souhaiter que l’hiver pluvieux se transforme en Printemps joyeux et lumineux!

 Le 1° décembre

Depuis dimanche nous entamons l’attente de Noël. Grâce aux « Petits apprentis d’Auteuil » que nous soutenons, j’ai mon calendrier de l’Avent. Il fait un temps splendide : ensoleillé et un peu frais, vivifiant ! La ramasse a été bonne ce jour au SP. L’équipe est maintenant bien huilée ; grâce à l’onction du Saint-Esprit, je pense. Les travaux de démolition de la vieille maison du rond-point ont débuté. Que vont-ils faire des plaques de schistes qui en constituaient les murs ??...Ce serait un vrai gâchis que de les benner dans une décharge.

Le 2

Le temps reste au plein soleil, ciel bleu et jolies couleurs d’automne. L’équipe tri alimentaire du SP travaille dans la joie et ce temps est devenu très sympathique. Dans les « zéro déchet » ou « cageots poules » pour ceux qui ont le temps de cuisiner, il y a de quoi faire. J’ai partagé un sac d’épinards avec notre aide ménagère qui cuisine beaucoup. Joëlle et David sont venus compléter le trio des visites.

Le 3

Joli temps d’automne pour la St François-Xavier. La mise à jour de mon portable a été laborieuse mais s’est bien terminée grâce à mes voisins ; Merci à tous ceux qui nous aident pour ces tâches quotidiennes. Finalement, je ressemble  à mon Pépé, qui n’est jamais entré dans la modernité de son époque, car trop artiste et contemplatif. Il laissât cette tâche à Mémé, qui s’en accommodât allègrement. Pour moi, internet est la meilleure et la pire des choses, comme la langue l’était pour le cuisinier de Lucullus. En tirer le meilleur, est un exercice d’ascèse qui me convient très bien. Ainsi, je prends mes RV par téléphone et non par doctolib par simple convivialité. Bref, Mamie fait de la résistance…

Le 4

Beau temps un peu frisquet malgré tout. J’aime voir à la TV les astuces des uns et des autres pour améliorer le climat et faire des économies. Je reste épatée de constater le nombre de jeunes qui quittent des métiers bien payés pour s’installer comme artisan en reprenant de vieux métiers, cultivateur, éleveur...

le 5

Toujours beau temps après que les nuages en plumes d’aigrette se soient dispersés. Une camionnette s’est garée ce matin sur le trottoir devant la haie d’hortensia. Je suis descendue voir de quoi il retournait : c’est une entreprise qui vient changer les huisseries de la maison de  Mamie voisine. Comme la maison n’est pas chauffée pour l’instant, ils peuvent opérer tranquillement. Ce qui n’a guère été le cas pour l’appartement de Vincent et Génia à Paris dont les portes fenêtres ont été changées. Ils ont grelotté toute la journée, mais c’est fait... Quant à nous, nous gèleront vers avril, mai !….

Le 6

Que les cyclamens du jardin soient encore en fleurs, rien de très surprenant ; mais que le romarin se mette à refleurir est plus étonnant et peut laisser l’imagination galoper sur le changement climatique !  Les couleurs d’automne se laissent encore admirer. Au loin j’aperçois la nouvelle plantation de fruitiers dans le jardin de Stéphane et Sidonie… avec de belles récoltes en perspective pour les prochaines années.

Le 7

L’idée des cadeaux de Noël en duo est épatante. Elle est appliquée depuis des années dans la famille de mon petit frère, qui se réunit avec sa belle famille chez la sœur jumelle d’Anne- Laure. Cadeaux simples avec un prix plafonné à une certaine somme ou fait maison : la fête est présente mais plus simple pour tous. Rappel du vaccin covid en vue des fêtes par infirmière à domicile. Hier, des tombereaux de belle terre ont été charriés vers une destination pas très éloignée toute la journée...nouvelle vaccination pour le covid en vue des fêtes. Passage d’un pompier pour le calendrier.

Le 8

Si l’on s’intéresse aux autres, à la vie de son quartier, l’ennui ne risque pas de nous gagner. Il y a toujours matière à réflexion et sujets de prières-pensées au fil des heures. J’ai contacté mon ami Paul hier, pour lui signaler le demi enfouissement des entourages de porte et fenêtres de la vielle maison. Peut-être pourra t-il récupérer ces pierres  de granit pour son association de tailleurs de pierres. Je sais qu’ils essaient d’en avoir à gauche et à droite, car ce matériau coûte cher. Hélas, rien n’est moins sûr ! Malgré un temps superbe un peu frais, je suis un peu patraque, je présume à cause de la vaccination covid Moderna. Premier jour d’EJP, déjà !

Le 9

J’ai manqué de réactivité pour les pierres de granit : Paul est passé mais c’était trop tard...Dommage. La récup. fait partie de notre ADN familial. Ma fratrie fonctionne comme moi, mais peut-être à un degré un peu moindre. Les familles de maman et celle de Mémé ont tiré le diable par la queue, aussi elles nous ont transmis le sens de l’économie circulaire, qui pour moi est une source de bonheur, car elle nous fait spontanément penser aux autres. Penser aux autres c’est s’oublier soi-même et entrer dans la manière d’être de Dieu qui s’oublie sans cesse dans la circulation d’Amour de la Trinité.

Le 10

Nous sommes deux pour le fleurissement du dimanche de la joie. Adjoindre aux feuillages et  quelques fleurs d’oeillet blanches des plantes séchées : branches d’osiers tortueux, monnaie du pape décortiquées et petits plumeaux d’herbe de la pampa, me semble judicieux pour l’ambon et l’emplacement du cierge pascal. 

Le 11

C’est l’aumônier des étudiants, que je vois pour la première fois, qui vient remplacer le père Sébastien de service à la prison de Brest. C’est pour moi une sorte de clin d’oeil du Seigneur et l’occasion de lui parler de Maria, qu’il connaît assez bien, à la sortie de la messe. Je lui ai expliqué ma décision de mettre fin à son hébergement, dont j’ai quelques scrupules. Il m’a dit que j’avais très bien fait et tout à fait rassurée et consolée, d’autant qu’ils ont eu les mêmes petits soucis avec elle à l’aumônerie. Le discernement est une chose délicate et doit toujours être vérifié dans la mesure du possible. Le Seigneur m’a facilité la tâche. Qu’Il en soit béni.

Le 12

Nous avons encore des problèmes de chauffage, enfin pas aujourd’hui ni demain car nous sommes en EJP et la chaudière fonctionne bien dans ce cas. Mais la bascule ne se fait pas quand la température baisse et que la pompe à chaleur doit passer le relai à la chaudière. Nous avions déjà eu ce problème l’an passé.

Le 13

le temps est sec et donc nous ressentons moins le froid, d’autant qu’il n’a pas gelé cette nuit. Ici, c’est l’humidité qui donne froid. Le technicien de la chaudière fioul est passé : le problème est électrique : manque de jus pour la bascule. Il suffit d’après lui de changer une petite pièce dans le panneau électrique qu’il m’a montré. Mimi fait plus volontiers sa ballade avec ces deux accompagnatrices ( sa kiné et une stagiaire)par ce temps frais. Je me régale toujours de l’imagination créatrice des gens qui témoigne bien de leur vitalité, qui semble pourtant étouffée par des nouvelles parfois affligeantes. Nous sommes pourtant en marche vers l’accomplissement des desseins de Dieu ; un Dieu sans idée du mal puisqu’il n’est qu’Agapé. 

Le 14

Il pleut, il pleut sur Brest...Nous attendions le technicien pompe à chaleur pour la réparation de la balance sur le fioul ce matin 9h et il n’est pas venu. Le téléphone sonne toujours occupé ! Que se passe t-il ?? bref, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Pour l’instant pas de problème de chauffage puisque nous sommes pour le troisième jour consécutif en EJP et que la température extérieure est positive. Je vais devenir une experte en chauffage. Sébastien nous a annoncé sa venue pour le déjeuner. Petite visite chez Stéphane et Muriel pour leur porter des journaux. Nous devisons en sirotant de la tisane.

Le 15

Toujours pas de chauffage : il est impossible de joindre l’entreprise qui fait la maintenance de la pompe à chaleur. Pour le Fioul, un technicien passera demain pour voir la pièce à changer .  C’est éprouvant pour le moral à l’approche des fêtes....Il commence a faire froid dans la maison : 16,8 ! je prépare le bois pour la cheminée tout en rongeant mon frein. Avec une couverture de plus ce soir, je pense que la nuit sera douce.

 Le 16

Maria nous a demandé l’hospitalité. Je l’ai prévenue de notre état de santé, mais elle choisit de venir...J’ai appelé le médecin car Mimi a toussé toute la nuit et la position allongée favorise la toux. Aussi, dès que j’ai pu, je l’ai fait s’allonger dans son fauteuil, afin qu’il puisse se reposer et dormir un peu. Le médecin ne peux venir que demain. Sébastien arrive, comme à son habitude, à midi avec son petit Jojo qui fait assez bon ménage avec la chatte mais de loin : ils se snobent. Il pleut, il pleut des trombes d’eau…. Finalement le toubib, Jean François, très gentiment est passé dès le début d’après midi ; puis arrivée de Maria et enfin Gilbert l’infirmier pour nous fait un test covid dans la foulée : pas de covid , mais encore une liste de louzou supplémentaire pour Mimi. Pour couronner le tout, la box est tombée en panne,  mais  celle-ci est sur tout le secteur. Vers 17h30 nous avons récupéré le bénéfice de la fibre.Ouf ! 

Le 17

Le coup de vent est passé ; J’ai décommandé la kiné et le secours Pop. D’après ma collègue, la ramasse est de plus en plus restreinte et devient un problème pour la redistribution. 

Le 18

Pas grand-chose de nouveau sous la pluie : sauf qu’il n’y aura que deux fleuristes demain. J’irai juste ouvrir l’église. Je m’y rendrai en voiture. Je sais qu’à elles deux, elles feront encore une ravissante déco.  L’émission d’Elise Lucet sur les campagnes et leurs pillages en tout genre par des voleurs, venus souvent de l’étranger, mais pas toujours, m’a plombé le moral. Comment peut-on jouer ainsi avec la résistance et la résilience des agriculteurs, car certains craquent et vont jusqu’au suicide. Voler à une telle échelle, c’est toujours quelque part tuer !  

Le 19

Mes chères copines ont effectivement fait un merveilleux travail de déco, qu ‘elles m’ont fait voir grâce à leurs portables. En prenant une bouteille de lait dans la réserve, j’ai retrouvé ma 2° clé de voiture que je recherchais depuis plusieurs semaines à tel point que j‘avais envisagé d’en faire refaire une. Merci , mes amis du ciel. Je me suis précipitée sur le téléphone pour partager cette joie avec Joëlle. 

Le 20

Notre nouveau Curé, comme je le pressentais, commence à sérieusement secouer le cocotier paroissial, que plusieurs déjà ont essayé d’agiter. Mais celui-ci ne va pas céder à l’apathie routinière. Il a bien l’intention de moderniser la paroisse, malgré les murmures. Et je ferais tout pour le soutenir, pour l’excellente raison que je suis entièrement d’accord avec lui . J’ai d’ailleurs, à mon petit niveau, appliqué depuis longtemps ses recommandations. Aujourd’hui c’est le dimanche du secours catholique, aussi je vais partager l’argent que j’aurais dépensé pour la clé, entre celui-ci et l’aide à l’Ukraine via Ouest-France. Je pense que c’est un petit clin d’oeil du Seigneur. Amen, Alléluia !

Le 21

Maria est partie à L’abbaye de Landevennec.  Nous retrouvons notre petit cocon habituel et nous récupérons doucement de notre état grippal. Ce soir nous regarderons l’émission sur la dernière reine de Tahiti.

Le 22

Cette nuit j’ai été prise d’une quinte toux qui n’en finissait pas : je me suis donc levée pour laisser dormir Mimi et me suis réfugiée dans mon fauteuil. J’ai passé un moment dans la grande salle en lisant tranquillement ma revue franciscaine arrivée ce jour. C’est la position allongée qui déclenche mes crises de toux. Une fois la crise bien calmée, j’ai rejoint le lit conjugal pour finir la nuit. 

Le 23

Surprise hier soir : Maria est rentrée plus tôt que prévu. Elle est partie sur Brest pour la journée, ce qui fait nous n’étions que trois à table ce midi avec Sébastien. Suite à un coup de fils d’Enedis, il a repris contact avec le service de transfert de l’EJP en tempo : le dossier n’était pas correctement monté ( par un débutant sans doute), d’où le retard et l’incompréhension du service. J’ai réglé les devis pour la verrière et la nouvelle porte latérale. Les travaux n’aurons pat lieu avant avril, mai. L’entreprise implantée ici depuis des lustres est débordée.

Le 24

Je reprends du service au secours pop par un temps mitigé, pluvieux dans son ensemble, ce qui remplit heureusement les nappes phréatiques. Cet hiver, la Bretagne risque des coupures d’électricité !...Le peintre de Plougastel Yvon Daniel réalise des tableaux modernes qui échappent à mon entendement. Il a été sollicité pour des vitraux dans deux églises et chapelles. Je pense que sur le plan couleurs et dessin cela correspond mieux à son art et le résultat peut être une agréable surprise.

Le 25

Assez peu d’arrivages alimentaires ce jour, aussi je rentre de bonne heure à la maison. Mes compagnes s’affairent non seulement pour la distribution de l’après-midi, mais également pour la braderie de demain qui se passera par temps de pluie !! Maria a regagné Brest dans la soirée. Il lui faut trouver un travail, ce qui semble lui poser un gros problème. Hélas, nous ne pouvons pas lui être d’un grand secours.

Le 26

Le 27

Messe célébrée par le père Sébastien, qui arrive un peu en retard. D’après ce que j’entends derrière moi, il est assez coutumier de la chose. Les sœurs animent la célébration. L’église accueille aujourd’hui un catéchumène qui reçoit l’évangile et une croix. Je regagne rapidement les pénates sous la pluie. Je fais la lessive le week-end par mesure d’économie d’électricité. Après le risque de pénurie d’eau, c’est le risque de coupure de courant qui trône, comme l’épée de Damoclès, au dessus de nos têtes. 

Le 28

Courses dès potron-minet dans un super-marché très aéré. Le passage en caisse est rapide. Le soleil montre son nez dans une atmosphère bien humide. 

Le 29

L’hiver montre le bout de son nez car la température baisse, tout en étant encore bien douce.  La mer atténue les gelées matinales. Passage de Joëlle, qui commence à fouiner dans les magasins pour ses cadeaux de Noël, lors du passage de notre petite marche dans le bourg. Depuis la covid je n’ai pas beaucoup marché, aussi  je suis assez essoufflée dans mes déplacements à pied. 

Le 30

C’est la saint André. Je pense à mon très cher beau-frère, qui nous a quitté trop tôt. Ceux qui ont accompagné nos vies nous manquent toujours. Ils restent là, blottis dans notre esprit et notre coeur.  Ma pensée pour cette fin de mois : j’espère tellement les revoir un jour dans la joie…

Le 1° Novembre

Messe présidée par notre curé le père Grégoire. Il nous fait une homélie super dont il a fait la préparation sur son téléphone. Il a le sens de la pédagogie. Il ne manque pas de dire qu’aujourd’hui il y a beaucoup plus de monde que d’habitude...Une petite pierre dans le jardin de certains mais présentée de manière très joviale.

Le 2

Pendant que Joëlle tenait compagnie à Michel, je suis allée faire un doppler des jambes, fait par jeune médecin super sympa. J’ai une varice qui ne me fait pas souffrir : donc pas d’intervention. J’ai fini par allumer le chauffage à cause de l’humidité ambiante. J’ai eu quelques petits soucis que j’ai résolus grâce à mes relations.

Le 3

Alternance de pluie et soleil. Journée un peu mouvementée : Visite de la kiné, du médecin, puis chez le Vétérinaire pour enlever les fils de la plaie de Sparow et faire ses vaccinations. Comme elle sort moins, elle commence à être légèrement en surpoids. La jeune véto l’a trouvée super gentille et elle l’est, car je n’ai eu aucun problème pour lui faire prendre ses lousou et elle n’a jamais gratté sa plaie : donc pas besoin de collerette : merveilleux !

Le 4

 J’ai le nez qui coule tellement que je ne suis pas allée au tri au Sp ce matin.

Le 5

En me rendant au Sp ce matin, j’ai remarqué une affiche maison demandant aux allocataires de bien vouloir rapporter les boites d’oeufs vides. Super, nous nous acheminons doucement vers zéro déchets. En soirée, nous nous régalons du concert en Corse organisé par Patrick Fiori. J’ai été émue par le chant final, avec tous les chanteurs, à la Vierge Marie. Il fallait oser !

Le 6

Le père Sébastien nous a fait un bel enseignement sur ce qu’est la Résurrection. La belle surprise  du jour fût le petit choeur à quatre voix, qui a embelli la célébration, ceci à l’initiative de Pascale, l’animatrice. Elle a sollicité deux anciens choristes hommes, plus Annie l’organiste, ancienne chef de choeur. Cela m’a beaucoup émue. La voix est bien le plus bel instrument musical. J’ai envoyé un petit mail à Pascale pour la remercier : Elle est contente de l’encouragement que je lui ai apporté, qui me semblait bien normal. C’est le côté positif des nouvelles technologies.

Le 7

La tempête n’a pas encore sévit mais elle approche...Car le vent commence à se lever. Je rencontre Joëlle puis Muriel chez Leclerc, pourtant nous ne nous sommes pas données rendez-vous. L’appareil à tension nous a lâché...heureusement la pharmacie n’est pas très loin. J’ai dû en acheter un autre. 

Le 8

Aujourd’hui Michel va chez son dentiste. C’est un peu ardu mais le timing est impeccable. J’ai garé la voiture juste à la porte et le patient précédent quittait les lieux dès notre entrée ; le dentiste était là pour nous accueillir. La séance a été brève et la prothèse rapidement recollée. Un petit tour d’inspection de la dentition et Michel a été libéré. Ouf !  J’ai bien aimé l’émission télé « Aux arbres citoyens ».

Le 9

Je suis sur les rotules ; peu dormi cette nuit ainsi que les nuits précédentes et pas dans mon assiette ! Aussi je ne bouge pas de la maison. Sébastien vient déjeuner avec nous et je passe le reste de la journée en tenue d’intérieur emmitouflée dans une couverture en regardant le départ de la route du rhum, puis « des racines et des ailes » sur les îles bretonnes. Demain ça ira mieux.

Le 10

En effet, cela va comme d’habitude. Le gag de la journée a bien fait rire Michel : deux colis sont arrivés pour notre voisin. En lisant le prénom je dis au monsieur : « Il s’appelle Fabrice » mais comme l’adresse correspond il me fait signer le papier. Une demie heure plus tard, deuxième paquets avec également Patrice. Donc, c’est moi qui aie rebaptisé notre voisin qui n’a jamais démenti ! De plus, j’ai toujours ignoré son nom de Famille qui n’est pas inscrit sur sa boite aux lettres. Et maintenant je le connais !

Le 11

Contrairement à notre habitude assez récente malgré tout, nous n’avons pas regardé le dépôt de gerbe du président de la république à l’Arc de Triomphe. Je suis fatiguée avec un symptôme grippal que j’attribue à notre récent vaccin. Donc, je reste tranquille et somnolente. Michel fait de même.

Le 12

Quelques courses et une visite chez le vétérinaire indispensables comblent ma non envie de bouger. Nous trouvons toujours des émissions intéressantes à la TV devant lesquelles, hélas, nous somnolons parfois !

Le 13

Peu de monde à la messe, hélas, lorsque que celle-ci est dite par notre prêtre en retraite. Le long week-end a peut être jouer également dans cette désaffection. Les jeunes qui sont partis à la messe à Landerneau ( ou à Brest) se sentent intégrés à leur nouvelle communauté. Cependant je constate avec tristesse leur peu d’espérance et d’endurance, pour attendre mieux selon leurs désirs. Les communautés ecclésiales ne sont pas des supermarchés…mais des lieux de conversion, me semble-t-il.

Le 14 

Beau temps. Nous sommes toujours bien fatigués par ce symptôme Grippal.

Le 15

Joëlle est venue me donner un petit coup de main pour un peu de ménage et tenir compagnie à Michel pendant que je fais des courses expresses indispensables. Sur son chemin de retour, nous nous arrêtons à 300m d’ici pour choisir une nouvelle porte à la maison, celle du plan incliné. Elle prend la photo de trois sélectionnées pour que je puisse les faire voir à Vincent et Génia. Sébastien les verra demain puisqu’il vient déjeuner.La tempête arrive par très gros grains successifs. 

Le 16

Malgré la bonne voix du père Grégoire, les paroissiens durs d’oreilles n’entendent rien et Rose-Marie, à la sortie de la messe, m’a demandé s’il serait possible d’avoir le texte de l’homélie sur une feuille pour pouvoir la lire à tête reposée. Me voilà donc préposée à faire cette demande que personne d’autre apparemment n’ose faire. C’est la manière dont le Seigneur m’envoie exercer la bienveillance. Un feu de cheminée réchauffe la soirée, car la pluie de ce jour a fait descendre la température à 17°2. 

Le 17

Un léger soleil ce matin me permet de mettre encore une fois le linge à sécher dans la véranda. En regardant par la fenêtre, j’aperçois Chloé, Michel et Sparo qui rentre de leur promenade. Toutes les occasions pour se promener sont bonnes pour la chatte, habitude prise dans son ancienne famille lors de la sortie des chiens. Visite de Joëlle avant que j’aille faire quelques courses

Le 18

J’ai testé le bonnet sur la tête pour avoir chaud malgré une baisse de température, sur les conseils d’une copine qui pratique l’exercice ; effectivement : chaussettes + bonnet dispensent du feu de bois le soir. Toutes ces expériences  m’amusent beaucoup. En allant à la poste, je suis tombée nez à nez avec Catherine, qui a quitté la paroisse pour St Louis de Brest, il y a plusieurs années pour une raison qui m’est inconnue. Je lui ai parlé de notre nouveau curé et elle semble plutôt encline à tenter un retour au bercail paroissial. Ce serait une vraie bonne surprise !

Le 19

Beau temps pour la venue de Sébastien pour le déjeuner, composé d’un plat bien consistant de mon cru : un genre de blanquette au poulet, avec des grosses saucisses et des haricots blancs en plus. Comme il m’a prévenu au dernier moment j’ai fait au mieux ! Tout est passé comme une lettre à la poste. Alléluia ! 

Le 20

L’ambiance au secours pop est devenu très sympa. Il faut toujours avoir confiance dans les gens qui intérieurement ne souhaitent qu’être heureux. Comme disait St Exupéry, il suffit de prendre le temps de les apprivoiser, ainsi l’une me réserve les queues de poireaux pour ma soupe, l’autre me dépose du pain devant ma porte,... tout le monde est devenu gentil avec moi grâce au St Esprit : alléluia !

Le 21

Sparo me joue un vilain tour, suite à une querelle entre chat ou un accrochage d’une clôture en grillage. J’avais repéré un petit saignement sans pouvoir trouver l’endroit de la blessure. En se grattant deux jours plus tard, elle a arraché une sorte de croûte révélant une grande plaie. J’ai dû me rendre chez le vétérinaire où elle a été endormie pour pouvoir recoudre cet accros au thorax! Elle est sous antibiotique pour 8 jours. J’ai ainsi fait la connaissance des  très gentilles associées de notre vétérinaire habituel, qui se consacre maintenant de préférence aux gros animaux.

Le 22

temps encore assez doux, mais humide. La tv nous régale de ses émissions sur la nature, les super jardins d’agrément ou potager. Je lis un policier emprunté au sp. Passage de David venu boire un petit Whisky en notre compagnie et à notre santé. Michel trinque avec son Pernod habituel et moi, mon Guignolet-kirsch.

Le 23

Dimanche très pluvieux surtout l’après-midi. Je pense que les nappes phréatiques vont se remplir et les sols s’assouplirent. Avec la douceur de la température, la pelouse qui n’en a plus que le nom, reprends vigueur et sera encore à tondre avant l’hiver.

Le 24

Anniversaire de ma petite sœur qui le fête en Egypte avec sa famille et une amie pour compléter le groupe. Pour nous ce sera la vaccination anti-grippe en soirée par l’infirmier. 

Le 25

Un long coup de fil avec ma sœur aînée puis des courses ont rempli la matinée. L’après-midi a commencé par une sieste dans mon fauteuil devant la TV. Il est rare que je m’endorme ainsi en début d’après-midi, mais comme le temps n’incite guère à une sortie, j’ai dû me laisser aller. Je me suis réveillée à temps pour filer voir notre banquière avec qui j’avais rendez-vous. Quand je vois qu’avec si peu de chose nos journées sont occupées, je me demande comment nous pouvions faire du temps où nous travaillions ?? 

Le 26

Aujourd’hui, je fais connaissance avec le nouvel associé de notre pédicure partie en vacances. Il s’appelle Arnault, il est très sympa et surtout il travaille bien. L’égyptologie m’a toujours intéressée depuis la sixième. Aussi suite à une émission TV j’ai eu envie de relire les passages de la bible qui parle de cette civilisation : l’histoire de Joseph, le fils de Jacob ; celle de Moïse et enfin la « fuite en Egypte » avant le massacre des innocents. On y décèle bien sûr des incohérences historiques qui mirent la foi de Champollion en brèche.

Le 27

SP le matin, où de surcroît j’ai trouvé un vêtement de pluie qui me va comme un gant. J’ai passé une grande partie de l’après midi au jardin avec le jardinier. Nous avons refait la jardinière côte rue. Il a fallu deux heures pour extraire un des deux plants d’agapanthes et les griffes de sorcière. Il n’y avait presque plus de terre mais cela n’a pas arrêté leur croissance. J’ai gardé deux grands rejetons d’agapanthes pour mes voisins et des petits pour Joëlle. J’en ai profité pour dire à Fabrice de ne pas tailler son houx : je me charge d’en réduire la surface pour la déco de l’église.

Le 28

La ramasse alimentaire a eu lieu à Quimper aujourd’hui, soit à 3/4, 1h d’heure d’ici. Le secteur ne nous fourni plus rien ?! Nous étions 5 pour le tri, qui était assez conséquent pour notre bonheur et celui des bénéficiaires, j’en suis sûre. J’ai eu la bonne surprise de voir Marcelle apporter des boites vides pour les œufs. Le stock se gonfle pour la future distribution. Super ! 

Le 29

Fleurs à l’église avec ma super équipe. Isabelle et Madeleine passent en coup de vent déposer du matériel ; Elvira et moi nous attaquons aux bouquets. La joie préside dans notre activité. Nous terminons vers 12h cette déco qui restera pour la Toussaint. Stéphane, un voisin,  est passé prendre les pieds d’agapanthes que je lui ai mis de côté. 

Le 30

C’est le père Sébastien qui officie aujourd’hui. Beaucoup, me semble-t-il , confondent le plaisir et la joie. Ils courent sans cesse après des distractions éphémères, alors que la joie leur est offerte en permanence et gratuitement. L’histoire de Zachée en est une belle illustration. Mais pour cela, il faut descendre à la rencontre de Jésus qui s’est anéanti pour pouvoir nous accueillir dans ses bras, afin de nous emporter dans le coeur de la Trinité.

Le 31

Je fais des courses dans un magasin où chacun s’active avec diligence ; Il y a beaucoup de monde et subitement je tombe nez à nez avec Gwénola que je confonds, à cause de son masque et de sa maigreur après covid, avec quelqu’un d’autre ; je suis retombée sur mes pieds quand elle m’a dit qu’elle serait contente d’avoir la visite de Sébastien. Heureusement je n’ai pas fait d’imper. 

Le 1° octobre

Fête de Thérèse de L’E.J. Nous avons passés pas mal de temps devant la télé par goût des programmes surtout l’après-midi avec les carnets de Julie : « A la table de la comtesse de Ségur », suivi par « les potagers de Julie » : la fraise de Plougastel ; le soir avec deux échappées belles en Bretagne dont la dernière avec Raphaël de Casabianca se termine à Plougastel avec la fête des fraises. On croit connaître sa région mais c’est faux. Bref, nous nous sommes régalés, le tout assaisonné de petits sommes !!

Le 2

J’ai sorti les vêtements d’hiver pour me rendre à la messe car nous avons droit à une sorte de crachin aujourd’hui.  Je n’ai rien compris de l’homélie de Père Grégoire à cause du micro : dommage. 

Le 3

Ma copine Françoise vient de m’apprendre qu’elle collecte les mégots pour les expédier dans une usine du département qui les transforme en mobilier d’extérieur. Je vais donc pouvoir m’atteler aussi à cette tâche. J’ai d’ailleurs commencé ce matin en allant à la pharmacie que se trouve assez près de la maison. J’ai utilisé pour cela un gant de sportif main droite que j’avais trouvé dans la rue, en pensant bien qu’un jour il me servirait. Dans ma boite en plastique, récupérée bien sûr, j’ai ramassé 16 mégots alors que le camion nettoyage des caniveaux est passé samedi ! 

Le 4

Fête de St François d’Assise. La surprise du jour a débutée hier soir. Vincent et Génia sont aller le week-end traîner les pieds à la brocante voisine : Génia avait repéré une glace. L’oeil Vincent aperçu un petit tableau qui représentait des enfants en costume de Plougastel d’une peintre Suzanne Guéguen ( 1900-1979). Il m’a expédié la photo. J’ai contacté Anne,(une copine de classe des garçons) qui dirige ici le musée pour lui demander si parfois des tableaux sont achetés. Sur sa réponse positive, je lui ai donné tous les renseignements en ma possession. La suite est dépend du bureau de l’association, sachant qu’Il est également possible de faire une souscription. Bref Anne était contente et moi aussi. 

Le 5

Surprise: Sébastien s’est invité pour ce midi. Cà c’est la bonne nouvelle ! L’autre, c’est l’annonce de deux cérémonies d’obsèques samedi : je dois avertir mes compagnes fleuristes et trouver une heure qui convient à l’ensemble. Une pause pluie m’incite à aller régler ma facture de nettoyage de la VMC à pied, à 500m. Je prends un petit sac pour collecter les mégots en chemin. Je pousse jusqu’à Biogastel pour acheter du shampoing en savonnette, et en longeant le trottoir, j’ai vu  au milieu de bogues quelques fruits tombés d’un petit châtaignier.  Je les ai ramassés et ils feront mon souper après le potage, comme dans mon enfance : Les châtaignes cuites à l’eau dans un bol de lait. Miam, miam...En deux jours j’ai ramassé 46 mégots

Le 6

Surprise d’aujourd’hui : en sortant, j’ai vu sur le trottoir un pochoir jaune éclatant indiquant « trottoir pas crottoir » Super ! En effet, devant la maison et le jardin, les colombins     agrémentent souvent l’espace dédié à la marche. 

Le 7

Coup de fils de la responsable du presbytère : il y a des obsèques demain matin. Je propose donc à mon équipe de nous retrouver à 14h pour le fleurissement. Nouveau coup de fil de Brigitte : il y a un nouveau service d’obsèques en début d’après-midi ! Je propose donc un nouvel horaires à mes amies : 16h.  Je récolte deux réponses d’excuses pour raisons familiales. Heureusement il reste Isabelle pour un bon duo.

Le 8

Beau temps qui me permet de collecter tout ce que je peux pour le fleurissement de cet après-midi, dans les environs et le jardin. En deux heures trente, nous bouclons la décoration de façon épatante sous l’oeil approbateur de Brigitte, qui attend la fin du ménage et rangement, en s’activant de son côté, pour fermer l’église.

Le 9

En regardant notre décoration dans le soleil, j’avoue être assez contente, d’autant qu’Alain, un des sacristains, a chargé Brigitte de nous féliciter. Il y a une ambiance entre les serviteurs qui mérite d’en rendre grâce au seigneur dans la louange. Je profite de faire un petit bout de chemin avec Isabelle après la messe, pour lui avouer que j’ai récupéré des châtaignes sur son trottoir. Elle m’invite alors à venir jusque chez elle pour m’en donner d’autres et me faire visiter les travaux d’agrandissement de sa petite maison : Qu ‘elle super copine !

Le 10

Le soleil se lève après une matinée sombre et pluvieuse, ce qui a fait chuter la température à l’intérieur de la maison. Mais elle est encore très supportable. Les voies cyclables s’étendent dans le Finistère. Elles sont aménagées sur les anciennes voies de chemins de fer. Celle du nord vient d’être utiliser pour rapporter plus d’une tonne de café déchargée à l’Aber-Wrac’h, par le voilier « Le gallant ». le chargement a pris la route de Brest transporté par des volontaires à vélos. Ainsi il rejoint la Brûlerie du Léon sans aucune pollution. Une escale casse-croûte avait été préparée à Plabennec près du lac.  Une prochaine cargaison est déjà prévue qui empruntera le même itinéraire ; Joindre l’utile au sport n’est-ce pas merveilleux ?

Le 11

Beau temps qui réchauffe la maison. L’affaire du jour est que j’ai fait baisser mon assurance voiture en passant au kilométrage, tout en gardant les avantages précédents. J’ai réussi aussi à faire sortir Mimi jusqu’à la boite aux lettres pour une petite marche. Alléluia !

Le 12

J’aperçois la fumée qui sort de la cheminée de nos voisins...pour l’instant nous n’avons pas encore besoin de chauffage. D’ailleurs, nous nous habituons très bien à la baisse de température grâce au soleil journalier et les pulls. Sébastien s’est invité pour demain aussi j’ai cuisiné à l’avance car je dois aller demain matin au secours pop. Ce soir, ce sera soupe chinoise. Tous les soirs, je fais de la soupe.

Le 13

Je retrouve avec plaisir l’équipe du secours pop pour un seul tri cette semaine car c’est la grande collecte d’automne ce week-end à laquelle je ne me suis pas inscrite. En passant j’ai sur le trottoir d’en face j’ai aperçu un houx plein de boules qui déborde sur la rue ;  et je pense   au futur fleurissement…Drôle de surprise ce matin un peu plus tard: des élagueurs, qui s’activaient hier dans la propriété voisine, s’en prennent aujourd’hui aux haies extérieures et au houx en particulier. Je me précipite donc pour leur demander la permission de prendre des branches que je coupe avec leurs assentiments. L’un a même la gentillesse de me prêter un sécateur. Ils n’attendent pas la fin de ma récolte avant de commencer le broyage et je les gêne un peu. Aussi, je me perds en remerciements leur assurant que le seigneur leur rendrait au centuple leur don, puisque c’est pour orner son église que je m’affaire. Cela les a un peu surpris et fait sourire. Il faut bien oser parler de Dieu quand l’occasion se présente.

Le 14

J’ai cuisiné jeudi et il y en a encore pour aujourd’hui, avec des menus différents. Jeudi : carottes râpées, tomates et concombre en salade ; boudin avec purée ou compote de pommes.  Le soir: soupe de légumes, dans laquelle j’ai mis un morceau de plat de côte de bœuf à mijoter,  puis riz au lait. Pour moi : un reste de soupe chinoise, puis châtaignes au lait. Aujourd’hui : carottes râpées puis hachis parmentier pour Michel et reste de spaghettis à la tomate avec petits cubes de bœuf pour moi. Ce soir : soupe de légumes pour tous les deux. Crêpe oeuf+ fromage pour Michel et je termine les châtaignes au lait. Voilà, voilà, à  quoi j’occupe une partie de mes journées avec le plaisir de ne rien jeter.

Le 15

je passe un moment avec Cécile au téléphone qui m’annonce qu’ils ne viendront pas demain. Yann et Maurine sont invités ce week-end dans la famille de son amie. Petit feu dans la cheminée pour la soirée.

Le 16

Il fait un temps splendide. J’en profite pour mettre le linge à sécher dehors, aussi longtemps que possible, car il est plus souple. Monique, notre aide ménagère va bientôt déménager et cela la stresse. Je lui avait proposé, il y a quelque temps, des élastiques et elle m’en a réclamés aujourd’hui. Je lui ai montré comment faire des « cordes élastiques »  pour bien fermer ses paquets. Je vais me réapprovisionner lors de mon prochain passage au secours pop.

Le 17

Nous avons trouvé assez de fleurs pour assurer le fleurissement aujourd’hui. Isabelle était de retour mais Elvira était absente. Donc quatre petites mains dans le groupe n’est pas du luxe. Dans les autres équipes elles ne sont que deux et parfois une seule s’active ; aussi Isabelle veut bien leurs donner un coup de main, si la plage horaire est favorable. Alléluia !

Le 18

Nous suivons un peu le cérémonial des obsèques de la Reine Elisabeth. C’est à nouveau notre curé qui assurait la messe aujourd’hui. 

Le 19

Même programme que la veille : nous gardons les yeux sur l’Angleterre.Tout ceci est bien émouvant. J’aime bien les dessins de Chaunu dans le journal.

Le 20

Passage du père Sébastien ce matin ; puis de Joëlle cet après-midi. nous descendons tous les trois : Michel, Joëlle et moi au jardin, par un temps ensoleillé aux senteurs d’automne, ramasser des framboises et des poires qui finiront de mûrir en quelques jours. La température intérieure monte grâce aux verrières, mais devient assez fraîches lorsque la nuit tombe.

Le 21

Train train habituel…..

Le 22

Bref passage au secours pop car il y a peu d’arrivage. J’ai cependant trouvé une robe de chambre pratiquement neuve et un soutient-gorge neuf pour 2 euros. Janig a bien reçu le paquet renfermant ses lunettes : alléluia !

le 23

Monique a trouvé quant à elle, 6 manteaux et blousons d’hiver quasi neufs pour 30 euros l’ensemble, (Rien ne dépasse 5 euros.) en ce jour de pluie ; Avant de venir m’aider au ménage, elle est passée faire ses emplettes.  Je me suis rendue au tri alimentaire avec ciré, parapluie et chaussures fermées. la pluie va s’installer pour plusieurs jours d’après la météo.

Le 24

Ce matin je suis allée très tôt au super-marché après avoir mis en route une lessive à 6h. Malgré le soleil, il fait un peu frais en extérieur, aussi j’ai mis le linge à sécher dans la véranda que le soleil réchauffe. La lessive est donc sèche en peu de temps. Je me refuse à utiliser le sèche-linge qui abîme et use le linge plus vite. Joëlle est venue faire un petit tour bien qu’elle récupère trop lentement du covid selon son désir.

Le 25

Le temps gris s’est levé pour nous offrir une journée ensoleillée, mais un peu fraîche. J’ai sorti une tenue d’automne pour aller à la messe. Notre curé nous a écrit une lettre, imprimée sur la feuille de messe, super sympa et pleine d’Esprit : un vrai régal. Coup de fil de Cécile qui nous annonce leur visite avec JS. J’attendais une occasion pour déguster le gâteau corse apporté par Janig, ce sera donc pour le goûter. Les joies les plus simple font notre bonheur.  

Le 26

Grisaille et pluie ce matin. Mais le vent a chassé les nuages et Mimi a pu faire sa petite sortie avec la kiné. Finalement Cécile a adopté la nouvelle robe de chambre orangée, sa couleur préférée, qui lui va comme un gant.  Selon ses dires « C’est Noël avant l’heure! » JS, quant à lui, va me délester d’un paquet d’élastique, car il en utilise beaucoup pour son laboratoire. Je suis super contente.

Le 27

Le jardinier a profité d’une fenêtre de beau temps ce matin pour donner un regain de beauté au jardin. Bien lui en a pris, car sitôt son ouvrage terminé la pluie s’est invitée, amenant avec elle une chute de température que nous combattons avec des pull-overs et des couvertures sur les jambes lorsque nous regardons le TV. Joëlle est passée nous faire un petit coucou. 

Le 28

Un électricien est venu nettoyer la VMC qui n’était pas tellement encrassée. Il a aimablement accepté de monter sur un escabeau pour purger deux grands radiateurs, car en passant dans le hall d’entrée il avait entendu des gargouillis. Il m’a expliqué qu’il était chauffagiste mais avait fait également un cursus d’électricien qu’il a fini par choisir à plein temps. Sébastien est venu partager notre déjeuner : un bonheur bien simple. En allant acheter des cartouches d’encres j’ai fait une affaire : le vendeur m’a expliquer que, durant un moment, la récupération des vieilles cartouches donnaient droit à une petite remise ; il m’a montrer comment faire et j’ai gagner 5 euros et des broutilles.  Je suis repartie toute contente de l’aubaine.

Le 29

C’est la saint-Michel. Dimanche dernier ma voisine à la messe m’a dit que sa cousine, que je connais un peu, a été hospitalisée pour dépression. Elle souffre de solitude, car ses copines sont décédées, ou malades ; d’où un isolement progressif. Pourtant il y a moyen d’éviter ce fléau de l’ermitage non consenti. Il suffit de peu de chose, car en vieillissant la vie va plus lentement et les tâches journalières prennent plus de temps. Pour ensoleiller une journée il suffit d’un coup de fil, une demande de service, une rencontre inopinée...à saisir au vol. Le seigneur se charge souvent du programme, mais il faut aimer les surprises, être dérangée : Le bonheur n’est que l’accumulation de petites choses qui sont le sel de la vie, en se sachant aimé par Dieu au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer.

Le 30

Aujourd’hui il y a une bonne rentrée de fruits et légumes à trier en bon état, ce qui n’est pas toujours le cas.  L’ambiance s’améliore de jour en jour pour le bonheur de tous. Je trie en créant des liens :  pour Denise, je garde les boites d’oeufs ( cela évite d’en acheter lorsqu’il y en a des œufs à distribuer, car ils arrivent en grands cartons et il faut les repartir en boite de six.) Pour Chantal, je garde les bouchons de champagne et de cidre pour l’hôpital, pour Françoise ce sont les journaux... Glisser un petit mot gentil à chacun, ce n’est pas la mer à boire...mais cela contribue à la paix. Le froid s’installe doucement ce qui nous permet de nous habituer. La véranda continue de remplir son office de séchoir tant qu’il y a un peu de soleil. Demain commence un nouveau mois avec ses surprises : Super !

 Le 1° Septembre

La statue de Ste Jeanne Jugan a rejoint la vallée des saints. Je la trouve très bien contrairement à certaines un peu trop stylisées à mon goût. Celle-ci me tient particulièrement à coeur car Jeanne est née et a vécu son enfance à Cancale, lieu de toutes mes vacances de jeunesse. Elle a en commun la pauvreté avec St François et le fait d’avoir été écartée de sa fondation à la fin de sa vie. Les novices ignoraient, en la côtoyant  dans sa vieillesse, qu’elle était la fondatrice de cet institution : « Les petites sœurs des pauvres » !  C’est pour cela qu’un franciscain, le frère Eloi Leclerc a écrit sa vie .  

Le 2

Journée ménage avec Joëlle et Monique pour préparer la venue de JF et Véronique, Pierre-Jean et Janig qui vont loger au rez de chaussée.

Le 3

JF, véro et PJ arrivent pour le déjeuner. Avec ce dernier, je pars à l’aéroport de Guipavas en soirée pour accueillir Janig, qui ne s’attend pas à voir son petit frère, qui lui fait la surprise. Je lui laisse le volant. Cette petite ballade est super pour la voiture qui ne roule plus guère. En bonne bretonne, j’ai prévu un repas crêpes pour ce soir.

Le 4

Nous nous rendons à la messe les Courtois et moi. Déjeuner tous ensemble avant le départ de Véronique et JF. La chère filleule de Michel me déleste, avec plaisir pour moi, de bocaux en tous genres pour Pauline. Celle-ci s’active à la confection de conserves avant son accouchement. Je suis ravie de participer ainsi modestement à son bien être post-partum.  

le 5

Départ de Pierre-Jean qui regagne ses pénates, et son rôle de mari au foyer puisqu’il est en retraite. Les conduites pour Martin lui incombent également. 

le 6

Courses avec Janig : nous partions pour peu de choses et sommes revenues chargées comme des baudets. Donc le reste de la journée s’est passé en cuisine.

le 7

Passage du peintre pour le sol de l’entrée. La couleur vert anglais n’est pas comme je la voyais dans ma tête. Il va falloir s’y faire. La vie va être un peu rock and roll pendant deux jours : le chat est expédié dans la véranda, car la peinture met longtemps à sécher, et il n’est pas apte à la prudence.

Le 8

Nous faisons les magasins en quête d’un égouttoir en métal ou en bois. Hélas sans résultat.  Cependant, nous revenons toujours chargées pas de bonnes affaires. Nous profitons du séjour de Janig pour manger des aliments non appréciés par Mimi : artichauts, blettes, morue, huîtres, bref des denrées moins courantes en Corse, et qui ont pour nous un goût d’enfance. Janig n’a pas eu le temps de me prévenir avant que je me prenne les pieds dans le tapis du couloir que j’avais replié auparavant le matin pour pouvoir ouvrir une porte : j’ai fait un vol plané, mais comme le capitaine Haddock, j’ai sauvé la bouteille de vin que je tenais à la main !!

Le 9

Nous descendons au port de Kéraliou pour chercher des huîtres ultra fraîches, dont je me réserve l’ouverture. La peinture sèche doucement : à partir de demain nous pourrons marcher dessus en faisant attention ; il faut attendre la fin de la semaine prochaine pour qu’elle soit sèche en profondeur. Je suis attristée pas le décès de la Reine Elisabeth que j’aime beaucoup. Passage de Joëlle, qui sort du covid, avec un masque par prudence.

Le 10

Départ de Janig pour la corse : elle ne déroge pas à la spécialité familiale. Arrivée à l’entrée de l’aéroport elle s’aperçoit avoir oublié son téléphone à Plougastel. Ce dernier ne se situe qu’à 20 minutes de la maison quand la circulation est fluide et qu’il n’y a aucun incident sur le pont de l’Iroise. Donc retour à la maison, puis re-départ pour Guipavas. Nous nous rendons au dépôt minute où je la laisse pour rentrer avant la cohue du pont, où je constate une queue déjà conséquente sur la voie de rentrée sur Brest comme tous les soirs. Nous avons aussi échappé à un contrôle de gendarmerie qui se tient souvent en embuscade au premier rond-point après le pont. Cette fois il y avait 3 voitures… arrivée en corse ma bien-aimée sœur m’a appelée pour m’assurer de sa bonne arrivée sur l’île et me demander si je ne voyais dans les parages ses lunettes de vue : elles sont bien restées ici !...Il me reste donc à faire un petit envoi !

Le 11

Ce matin ce fût la surprise : notre nouveau curé officiait avant son installation par l’évêque samedi prochain à l’église de Guipavas. Grand, svelte, grisonnant, chantant d’une très belle voix  juste, simple, le père Grégoire de Kermenguy affiche une forte personnalité. Il exercera, à n’en pas douter, sa fonction d’une main ferme dans un gant de velours...Une homélie assez brève, fruit d’une prière contemplative. A la fin de la messe,  il a indiqué être libre et heureux si une famille lui ouvrait sa porte pour le déjeuner. En sortant dans les derniers, Je lui ai demandé s’il avait trouvé l’hospitalité : Jean-Claude et son épouse Anne-Marie la lui ont offerte. Ils sont tous les deux charmants et nul doute que le repas a dû être très sympathique.

Le 12

Une semaine dans le style général et habituel commence : courses, train-train maison… J’appelle mon petit frère qui se propose de tondre sa pelouse avant la pluie annoncée. Puis Jean-Pierre.

Le 13

J’ai un peu de temps pour renvoyer ses lunettes à ma très chère sœur,  car elle en a une paire supplémentaire. Je n’avais pas trouvé d’enveloppe doublée de papier bulle. Coup de fil à mon accompagnateur. Les prêtres vont bien s’installer au presbytère de Plougastel et en faire « un petit monastère » selon les dires du père Sébastien. C’est une très bonne nouvelle qui me remplit de joie. J’ai coupé les fleurs des hortensias qui étaient toutes sèches devant la maison. Broyées, elles devraient faire du bon paillage. Les dernières framboises se transforment en compote.

Le 14

La température étant clémente nous laissons la fenêtre ouverte la nuit, ce qui permet à la chatte de rentrer et sortir selon son gré. Ce matin vers 7h je l’ai entendue sauter sur le plancher. Comme elle ne répondait pas à mon appel, j’ai allumé la petite lampe et je me suis levée ; elle était en position de jeu en face de ce que j’ai pris pour une sorte de chiffon. En m’approchant j’ai vu une masse grise et surtout une queue de surmulot. Il était immobile et je l’ai cru mort, mais il n’en était rien. Il était terrorisé. Je l’ai donc attrapé par la queue et j’ai traversé toute la maison pour le remettre en liberté dehors. Comme il commençait a vraiment s’agiter j’ai dû le lâcher dès la porte franchie dans le carré des framboisiers. La chatte nous avait déjà rapporté, par le passé, un petit oiseau devant la porte et une souris. Réveillés, nous sommes donc partis déjeuner en laissant la fenêtre grande ouverte. Après avoir lu les nouvelles, je suis retournée dans la chambre et à ma grande stupéfaction j’ai retrouvé le surmulot dans le même coin sur le plancher, qu’il avait souillé le sol de frayeur, mais pas de chatte. Cette fois, toujours en le tenant pas la queue, j’ai conduit le pauvre bête dans le terrain vague voisin. En rentrant j’ai aperçu la minette qui dormait sur un lit au rez de chaussée. Comment a-t’elle pu transporter ce surmulot ?… je pense comme les chattes véhiculent leurs petits : par la peau du cou.  Se serait-elle prise d’amitié pour ce surmulot ?

Le 15

Retour au secours Pop. Peu de monde au tri des fruits et légumes (3). Je retrouve Françoise qui recherche des petits pots pour faire des confitures, car elle a une  idée pour  que le « zéro déchet » ne termine pas à la poubelle. Elle veut faire des confitures pour ses futurs cadeaux de Noël. Quelle bonne idée d’offrir un panel de petits pots dans chaque paquet. Véronique, pour ma plus grande joie, m’a délestée des grands pots et des « bonne maman », je suis ravie de donner les petits à mon amie.

Le 16

Passage du jardinier qui fait un peu de ménage dans le jardin ; Il fait un tas de feuilles et de petit bois dans l’angle où s’épanouit le rosier grimpant, pour qu’il soit, peut être, un gîte pour un hérisson cet hiver. J’ai RV chez le vétérinaire qui trouve Sparo en bonne santé, malgré sa mésaventure, avec un peu d’allergie qu’il soigne ; il complète la visite par une dose de vermifuge en  externe au niveau cou, comme l’anti-puce. Donc pas de câlin avant deux heures. Pour sa première sortie, elle fait le tour du jardin et s’est installée dans le sac pour collecter la pelouse qui n’existe plus guère. 

Le 17

Mes craintes pour les hortensias sont confirmées par le jardin botanique de Brest : ces arbustes, qui fleurissent toute la Bretagne, sont en danger d’extinction à cause des sécheresses à répétitions car ils nécessitent un climat humide, ce qui va disparaître dans les années futures ; la pluie de ces derniers jours va peut-être sauver certains des nôtres qui ont triste mine.

Le 18

Arrivée de Vincent et de sa petite famille dans la soirée. Après une journée bien remplie des deux côtés : eux ont visité Roscoff et l’île de Batz et nous nous avons eu la visite de Marie France, de Joëlle. j’ai eu également durant une bonne partie de la matinée une conversation bien sympathique avec ma sœur Janig avant la tempête sur la corse. Elle s’apprêtait à une après-midi lecture.

Le 19

J’ai lu un ouvrage qu’Alexandre doit lire avant la rentrée (travail anticipé) « Le voyant » de Jérôme Garcin ;  Il fait le portrait d’un écrivain-résistant que la France a négligé et que l’histoire a oublié, Jacques Lusseyran. Aveugle et engagé dans la résistance à 17 ans et membre du mouvement Défense de la France, arrêté en 43 par la Gestapo sur dénonciation, puis déporté à Buchenwald ; libéré après un un an et demi de captivité, il écrit « Et la lumière fut » et part enseigner la littérature aux USA où il devint « The Blind hero of the French résistance » IL meurt en 1971 dans un accident de voiture à 47 ans. Que de gens merveilleux oubliés !…

Le 20

Il pleut...une bénédiction pour la nature. Vincent installe un nouvel ascenceur pour la chatte qui hésite a s’en servir. Peut-être garde t’elle un mauvais souvenir de la chute de l’ancien.  Avec son caractère intrépide, elle ne va pas résister longtemps à la découverte. Nous apprenons que Shéréhazade jette l’éponge et quitte la médecine (ancien chef de service en rhumatologie ) pour faire de la permaculture ? Elle cherche une ferme à reprendre.

Le 21

C’est à nouveau le prêtre africain que officie ce dimanche : comme la dernière fois, je n’ai pas bien entendu son homélie à cause de son accent prononcé. Dommage. Nous déjeunons seuls car les enfants sont partis chez des amis. Ils font la « troménie » amicale dès qu’ils viennent dans le Finistère, d’autant que c’est la saison des anniversaires. 

Le 22

Ouf ! La chatte s’est habituée à son ascenceur ; je n’aurais plus à courir ouvrir la porte en bas : elle vient toquer à la fenêtre. La pluie s’est à nouveau invité et les pelouses reprennent un peu de couleur, les fleurs s’épanouissent à nouveau. Génia repart cet après-midi, Vincent et Sacha restent un peu plus longtemps nous tenir compagnie.

Le 23

Tous les matins depuis trois jours c’est la « boucaille »...mais la pelouse, qui n’en a plus que le nom,  reverdit et la nature respire à nouveau. Nous aurons ainsi quelques fleurs samedi matin jour des fleurs à l’église. je suis allée hier porter les journaux disponibles chez nos petits amis et je suis revenue avec des tomates de plusieurs variétés de leur jardin, car c’était leur première récolte. Muriel collecte déjà les graines pour les futurs semis de l’an prochain.

Le 24

La chaleur est revenue ; il fait lourd, mais les garçons vont malgré tout jouer au tennis, munis d’une gourde  rafraîchie par des glaçons qui, à mon humble avis, vont vite fondre. Le compost est trop sec ; J’aurais dû laisser le couvercle ouvert lorsqu’il a plu. Mais il n’est jamais trop tard pour le faire ce soir. 

Le 25

Je retourne au secours pop pour la rentrée et le premier tri en vue de la distribution de demain. Hier soir vers 22h, nous avons eu un gros orage qui a bien arrosé la terre sans faire de dégâts. 

Le 26

L’hyperactif qu’est Vincent bricole tous les jours dans la maison : un jour il change la pomme de douche de leur salle de bain, le lendemain la lunette de leurs toilettes installée l’an dernier mais qui, avec raison ne lui convient plus,  l’ascenseur du chat, mon tarif de téléphone...un vrai bonheur pour moi. Il  fait les courses et la cuisine, s’occupe de ses propre affaires et de son fils, rend service à ses amis... ; Bref un rythme qui nous dépasse un peu maintenant, mais que nous avons dû vivre il y a maintenant bien longtemps.

Le 27

Je me rends à l’église où je retrouve Elvira et Madeleine pour une décoration un peu réduite, car la messe de demain a lieu à Loperhet, dont c’est le Pardon en l’honneur de Ste Berc’hed (Brigitte). Mais il y a 3 baptêmes en fin de matinée, donc nous souhaitons fleurir un peu.

Le 28

Dès la messe terminée je rentre à la maison,  car Vincent attend que je revienne pour partir. Mon amie Monique, que j’ai emmenée pour l’aller, trouvera bien une âme charitable pour la ramener vers ses pénates. Nous n’avons pas oublier de mettre, dans coffre de la voiture, le rosier acheté par Génia, avec ce qu’il faut pour le rempoter pour l’hiver. 

Le 29

Surprise, surprise ! un coup de fil de l’artisan qui doit effectuer des travaux de peinture et quelques bricoles dans la maison, s’annonce pour mercredi aux aurores. La période tombe assez mal, car ma sœur Janig arrive de Corse pour une dizaine de jours le 3, et mon frère dans la semaine qui suit. Mais comme nous attendons depuis 1an et demi sa venue, Je n‘ose reporter la date. Il va falloir s’organiser au mieux.

Le 30

Joëlle vient me donner un coup de main pour préparer les pièces dont les plafonds doivent être repeints. Nous avons attrapé une bonne suée ! 

 Le 31

Les travaux ont débuté ce matin dès 8h30. Comme nous étions prévenus, Michel et moi avons déjeuné dès 7h et occupé la salle de bain avant l’arrivée de l’entreprise. Comme le dit la réclame télévisée sur la cuisine  « tout ne se passe pas toujours comme prévu... » ce fût le cas ce jour. En effet, le peintre intervient en même temps dans toutes les pièces : il a fallu tout déménager pour qu’il rebouche les fissures des plafonds et ponce ce qui doit l’être. Ensuite il va repeindre demain les trois plafonds et la salle de bain de l’étage. Tout a donc été emmagasiné dans l’ancien bureau de Michel, où il n’y a plus où mettre un pied devant l’autre!

Le 1° Août

Le chef d’entreprise est venu voir la verrière de la grande salle pour nous donner son avis et voir la façon de changer celle-ci. Grâce aux matériaux modernes, il pense que le changement peut se faire sans grandes modifications. Nous n’aurons pas de devis avant septembre car les fabricants sont en congés. Mimi a repris ses exercices de marche avec sa Kiné.

Le 2

En rentrant des courses ce matin, comme j’abordais le pont sur la voie express, la voiture devant moi a subitement ralenti, et un écureuil roux a fait un saut en arrière pour l’éviter, avant de reprendre sa course traversière, devant moi. Une dame à pied, qui n’avait pas assez de ses grosses lunettes pour en croire ses yeux, restait plantée sur mini le trottoir.  Trop drôle !Mais cela montre, peut-être, que l’habitat des animaux se réduit de plus en plus.

Le 3

Pourquoi ne pas utiliser les bonnes pratiques des autres ?  En regardant un reportage sur une île grecque où la chaleur ne fait pas défaut ; j’ai appris que le cultivateur, pour pailler ses légumes variés qu’il récolte en abondance, utilise la laine de ses moutons. Il arrose une fois tous les 10 jours, le soir et en quantité assez réduite car la laine garde longtemps l’humidité. Par ailleurs j’ai vu qu’en France les bergers ont du mal à rentabiliser la laine : voilà peut-être une solution à envisager devant la canicule annuelle annoncée. 

Le 4

J’ai entrepris de nettoyer le jasmin de la véranda en supprimant son bois mort, ce qui n’a jamais été fait. Quel travail !  J’ai alors découvert un tronc énorme pour une jardinière. Il va falloir le tutorer : voilà un petit problème à résoudre.

Le 5 

Visite de Joëlle qui nous présente son arrière-petite fille et de sa petite fille, avant de filer à la grève pour se baigner afin de se rafraîchir. Nous restons à l’abri de la maison devant le télé.

Le 6

Un trio se lance dans la déco florale à l’église, avec les moyens du bord, qui sont heureusement encore conséquents dans nos jardins, malgré la sécheresse. Finalement, j’ai écarté les fleurs de yucca de ma collecte florale et privilégié les hortensias bleus cachés en partie sous les feuilles. Mes amies rient sous cape en utilisant le maximum de fleurs car elles savent que je n’aime pas jeter des fleurs coupées pour rien : C’est mon côté franciscain. Tous les autels sont ainsi fleuris.

Le 7

Nous profitons, à la messe dominicale, de la présence du diacre parisien, qui a acheté une maison de vacances au village de Rostivec. C’est bien qu’il s’investisse ainsi sur son lieu de vacances. Le soir nous regardons sur C8 la vie de Sainte Rita et pour moi dans la foulée de celle de Mère Bakhita, capturée au soudan et devenue esclave d’un marchand vénitien. Elle découvre la foi en Italie et rentre au couvent. Elle est canonisée par Le pape St Jean-Paul II. Je me suis couchée à une heure fort tardive, mais j’étais très contente de découvrir ces vies de saintes. La semaine dernière c’était celle de mère Térésa. Je serais ravie que ce programme continue.

Le 8

La canicule s’accentue : les feux s’intensifient en Bretagne. Le climat change vraiment très vite...Je ne vois guère ce que nous pouvons faire de plus à notre niveau pour y remédier, sinon prier. La troménie de Marie passe cette semaine à Plougastel-Loperhet : Il s’agit d’un pélerinage qui fait le tour de la Bretagne en 12 semaines avec le statue de Notre-Dame de France sur une calèche tractée par un cheval.  Elle partira de Brest le 11 août pour arriver à Loperhet vers 17 h. un pique-nique est prévu à Plougastel avec visite du Calvaire. Une halte au village et port de Pont-Callec. Une veillée de prière est proposée à 20h suivie d’un temps d’adoration à Loperhet. Le Vendredi messe à 8h30 puis départ vers 10h de Loperhet pour arriver vers 17h à la Roche Maurice. ( dont JF, Véronique et moi avons visité le château il y a déjà un moment) L’équipe organisatrice loge chez l’habitant au fil des kilomètres.

Le 9

Courses à la fraîche car ensuite nous restons calfeutrés à l’intérieur de la maison d’où je regarde le paillason qu’est devenu la pelouse. Seules les hampes florales des yuccas sauvent le jardin : elles sont superbes.

Le 10

Les forêts qui flambent m’attriste infiniment. J’attends avec intérêt que les idées des uns et des d’autres soient mises en pratique par l’ensemble des citoyens eux mêmes pour protéger notre bien commun : la terre.  

Le 11

Claudine arrive ce soir pour 2 ou trois jours. Elle est en congés et attend sa nouvelle affectation, après avoir cessé sa mission de supérieure générale bien fatigante. Il fait de plus en plus chaud...épuisant !

Le 12

Aujourd’hui est la journée la plus chaude annoncée. Claudine m’a emprunté deux tee-shirts plus légers que les siens. S’il est un genre de chose qui me fait très plaisir c’est bien partager. J’écoute les mélodies des chants pour l’assomption sur l’ordi, mais j’aimerais bien avoir la musique que j’ai réclamée à Annie.

Le 13

Sparo, la petite chatte a pris des vacances, elle n’est pas rentrée depuis hier matin...Je pense  que la chaleur est plus supportable dehors. Dans la nuit, Claudine a entendu une grosse bagarre de chats. Elle rentre enfin ce soir ; je commençais à me « faire du mouron ». Un peu de pluie arrive comme une bénédiction. La minette est enfin rentrée. Je suppose qu’elle s’est faite enfermer quelque part ?….

Le 14

Il pleut pour aller à la messe : nous sortons les parapluies avec allégresse. Hélas, si cette pluie rafraîchit l’atmosphère, elle ne va pas pénétrer beaucoup dans le sol ; mais les fleurs en profitent. Alléluia ! Qu’en sera- t-il demain pour la messe en plein air ??  la minette semble un peu traumatisée par son absence ; elle ne veut plus sortir et réclame beaucoup de caresses. 

Le 15

La pluie nous a épargnés pour la messe en plein air. L’assistance était plus clairsemée que l’an dernier  et j’ai joint ma voix à celles de la chorale éphémère. Nous prenons rapidement un pot après l’office, car Claudine veut prendre la route rapidement pour échapper à une forte circulation. La chatte récupère lentement de sa mésaventure et dort beaucoup, et reste un peu timorée. Nous regardons avec plaisir et gratitude pour la C8 la fin de la vie de Saint JP II et celle  de Saint Antoine de padoue. J’aimerais bien que ce programme continue. J’ai raté la diffusion de la vie de Saint Jean Bosco. Joëlle est aussi passionnée par ces diffusions.