Les p'tits billets de Joëlle de septembre
Le 1° Septembre
Vendredi dernier j’ai reçu un appel du bureau des anciens combattants. Mimi avait fait, il y a maintenant des lustres, une demande de carte qui lui avait été refusée. Les temps ont changés et il est à présent éligible, selon la très aimable et charmante secrétaire, d’un certain âge si j’en crois sa voix. J’ai donc, selon les instructions reçues, complété le dossier qui passera en commission la semaine prochaine. Le beau temps continue pour notre plus grand plaisir.
Le 2
Grâce à un ami de Vincent, j’ai pris contact avec un monsieur qui fait des travaux divers. Il est déjà débordé ! J’ai néanmoins rendez-vous le 27 de ce mois pour lui montrer son futur chantier. L’exécution de ceux-ci ne pourra se faire avant janvier prochain. Ce n’est pas le travail qui manque en France mais les ouvriers.
Le 3
Passage au SP. Il y a de moins en moins de dons des magasins, à cause des gondoles « zéro déchets » je pense. Le patron du supermarché Leclerc de notre commune, Jean-Marie de Bel-Air, passe à l’émission du dimanche soir sur M6 Capital dans deux jours. Il révélera ses bons plans. Le volume des articles jetés à la poubelle a été divisé par trois.
Le 4
Je prépare dès l’aurore les fleurs et feuillages pour l’église où je dois retrouver deux copines. Je récupère pour Muriel les petits arbustes d’une composition fanée. Je récupère un peu en début d’après-midi avant de ma lancée dans la récupération de petits bois proposé par notre voisin. Je viendrai petit à petit faire disparaître ce très gros tas.
Le 5
Stéphane me ramène de la messe et j’en profite pour lui donner les journaux mis de côté ainsi que plusieurs petites cagettes de bois, utilisées en premier pour les huîtres, que j’ai rempli de taille d’hortensia sèche, pour débuter son poêle qui fonctionne toute la saison froide. des bouteilles de jus de fruit en verre ont complétées le lot. Les petits arbustes récupérés hier prennent la même direction.
Le 6
Nous avons un vrai temps d’été qui me réjouie, cependant je suis en colère et triste car le magnifique buis d’une cinquantaine d’année, en excellente santé et bien taillé, qui poussait sur le terrain du sp, a été coupé par un bénévole sur la demande de quelqu’un, je présume. Quel gâchis quand on pense à l’hécatombe des buis dans les parcs à la française à cause d’un parasite. « Vert le Jardin » serait venu le récupérer, mais la communication est défaillante, comme dans beaucoup de lieu, je pense, et la nature est le cadet de leurs soucis. Tout le vivant mérite notre respect.
Le 7
Antoine, notre couvreur, est passé voir l’origine de l’infiltration qui s’est produite après le dernier gros orage : un petit endroit à l’angle des panneaux solaires a fait du goutte à goutte et imprégné la couche de laine de verre en faisant éponge, laquelle a fini par suinter dans le plafond d’une chambre. Heureusement il y a une solution d’après Antoine. D’ailleurs il est revenu l’après-midi pour la mettre en pratique ; Il ne reste plus qu’à payer l’addition.
Le 8
J’ai reçu cet après-midi la responsable de la société d’aide et ménage à domicile, une dame tout à fait charmante. Une personne viendra donc prochainement faire du ménage 2h par semaine. Il fait heureusement un peu moins chaud ce jour, car hier le thermomètre a atteint 29°6 dans la grande salle malgré les fenêtres ouvertes. Un petit mail de rappel de la médiathèque, pour ramener les livres empruntés, m’a permis de renouveler mon stock de lecture.
Le 9
La pluie est venue de manière fort discrète, ce qui est bien pour les jardins hyper secs. J’ai contacté notre assurance pour le dégât des eaux. La facture peinture du plafond sera donc pris en charge, selon la charmante dame que j’ai eue comme interlocutrice. J’ai, par cette occasion, appris que nous disposons de deux ans pour effectuer ces travaux et que si nous n’avons pas d’ouvrier, l’assurance peut nous en fournir un. Super ! Mais il se peut que j’ai déjà sous la main ce qu’il me faut. Je saurai cela dans trois semaines.
Le 10
Passage au secours pop ce matin ? Une partie des bénévoles déjeunent ensemble car la distribution se fait l’après-midi. Cela soude l’équipe, dont je ne fais pas vraiment partie. Courses cet après-midi. La routine reprend...Les travaux d’automne dans les jardins a déjà commencé : en face Fabrice s’est lancé dans un grand nettoyage de son jardinet de façade. Il a eu fort à faire l’ayant délaissé durant un bon moment.
Le 11
Je cuisine pour deux jours afin d’être tranquille pour aller à la messe demain. J’ai bien aimé la phrase de l’écrivain Sylvain Tesson reprise par le cinéaste Claude Lelouch : « la France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer » et il ajoute : « c’est nous avec notre égo surdimensionné qui transformons le paradis en enfer. » Ce n’est pas faux.
Le 12
L’après-messe est un moment d’échange de nouvelles avec les uns et les autres. Cela entretient les liens de bons voisinages et le « vivre ensemble » selon la formule consacrée. J’ai ainsi parlé avec la grand-mère de la filleule handicapée de Sébastien, qui a maintenant 18 ans. Comme le temps passe vite ! Le père Sébastien se lance dans des homélies plus profondes en discernements spirituels dans ses commentaires de textes du jour. Bravo !
Le 13
Même sans sortir de la maison, il y a de quoi se distraire. Un camion est venu dans le terrain voisin afin de recueillir les gravats de la démolition de viel appentis dans le fond du champ. Je profite de ce remue ménage pour aller saluer le propriétaire et ramasser encore deux cageots de petit bois sur le même terrain : le tas diminue lentement mais sûrement. Je dispose encore d’un certain temps pour le faire disparaître. Ouf ! Séance coiffure dans la soirée.
Le14
Nous avons regardé l’émission sur l’oignon à la TV. J’y ai appris que pour faire une bonne soupe à l’oignon, il faut mouiller ce légume avec du bouillon de pot au feu et non de l’eau. Il est également possible de faire une tarte, style tatin avec de l’oignon doux des Cévennes. Les deux seuls AOP sont : ce dernier cité et l’oignon rose de Roscoff.
Le 15
J’ai vu ce matin un groupe d’une trentaine d’oiseaux se poser sur la pelouse pour picorer de petites graines, je suppose. J’ai essayé de reconnaître l’espèce : j’ai bien vu la couleur noire avec une grande bande jaune sur les ailes mais je n’ai pas réussi à bien voir la tête ; J’hésite donc entre des verdiers, des chardonnerets ou peut être même le tarin des aulnes. Il aurait fallu des jumelles pour bien voir ; mais ils étaient si véloces que je n’ai pu pousser mon appréciation plus loin. Je sais que les deux premiers se déplacent en groupes ; Peut-être reviendront-ils.