Durant ces vacances en famille, pas de cuisine recherchée mais de bons plats tous simples et savoureux. 

 J'ai confectionné pas mal de pains à base de farine d'épeautre non hybridé achetée ici. Pour ce pain, un mélange de farine T65 et T110. 

 Je fais cuire mon pain dans une cocotte.

 Ici, c'est un mélange de farine d'épeautre et de farine de noix. Le pain est très foncé. 

 Je m'amuse en ajoutant sur le pain des graines variées, sésame, pavot, tournesol, courge...

 Je réalise des pains sans pétrissage donc très rapides à faire. 

 Avec un peu de beurre et du thé, voilà un goûter bien apprécié !

Pour le jour de Pâques, j'avais réalisé un tiramisu aux framboises...fameux !

 Confectionnée par Rémi, une délicieuse tarte pommes/pralines. Et je ne vous parle pas de toutes les pizzas dont il nous a régalés !

 J'avais tout un sachet de pralines à utilser...et le cake aux pralines est une merveille ! 

 Traditionnels gâteaux de semoule toujours plébiscités.

 Pour Pâques, confection de lammele selon la recette de mon amie Michèle, une vraie Alsacienne connue à Saintes !

 J'ai un moule lapin et un autre agneau...et vous verrez ce qu'on peut faire avec aussi...lors d'un prochain article ! 

 Continuons notre petit tour de jardin...

 Les arums ont bien souffert de l'hiver et du grand froid mais (photo prise en début de séjour) ils ont repris de la vigueur et devraient être aussi beaux que l'an dernier.

 Nous avons planté à l'automne ce cornouiller japonais (Cornus Kousa Satomi) que j'avais pu admirer dans plusieurs jardins normands où il devient un arbre  exceptionnel au printemps. 

 En quelques jours ses fleurs roses (il en existe des blancs tout aussi beaux) se sont épanouies...me voilà rassurée, l'arbre a pris !

 Déjà bien joli, vous le verrez dans quelques années innonder cette haie (près des moutons du voisin) de ses multiples fleurs roses ! Je pense d'ailleurs que je vais en planter un blanc, maintenant que je vois que ça se plaît bien chez nous...

 Un peu partout, des bosquets de scylles (ce n'est pas nous qui les avons plantés) nous offrent leurs clochettes bleues. Que de bouquets j'ai cueillis pour la maison !

 Merveille de ces teintes des lilas ! Dommage que cela ne dure pas plus longtemps en bouquet...

 Quelques jolis iris habillent le jardin. La fleur est si fragile que je n'en plante pas plus.

Nouvelle plantation au fond de la peupleraie: un rhododendron déjà beau acheté pour une bouchée de pain chez Carrefour. J'ai eu la joie de suivre chaque jour l'épanouissement de ses grosses fleurs roses. Un autre plus petit est planté à côté. Dans quelques années, nous espérons bien qu'ils forment une haute haie fleurie comme on en voit dans les beaux jardins normands. 

Je me rends compte que ma périgrination est bien désordonnée...ici quelques plantations dans mes vieilles bassines. Rosier à petites fleurs, gazon japonais, osteospermum roses (j'aime beaucoup car ils sont très florifères et prolifiques et se gardent d'une année sur l'autre s'il ne fait pas trop froid), heuchères, Hellebore, giroflée, aubriète blanche et mauve, mini pétunias...Peu à peu, chaque plante va prendre de l'ampleur et retomber sur les bords.

 Sur le puits, pots de pâquerettes et d'osteospermum.

Juste à côté, une brassée de phlox embellit au fil des ans. Elle accompagne un rosier grimpant et une touffe d'ancolies. 

 Les escholtzias semés l'an dernier commencent à refleurir. Espérons qu'il en sera de même pour les capucines dont les graines m'ont été données par ma tante Joëlle. 

 Surprise dans le jardin de trouver, contre le grillage nous séparant du voisin une magnifique asperge haute d'une bonne trentaine de cm ! Quand nous avions acheté la maison, les anciens propriétaires avaient planté des asperges sous des butes...un revenant ?

 Une pivoine arbustive nous offre son unique mais bien jolie fleur. A son pied, une azalée rouge. 

 Au dessus du garage, l'exubérant rosier Banskia lutea commence à nous dévoiler ses milliers de petits bouquets jaunes. Hélas, nous n'en verrons pas plus puiqu'il ne fleurit qu'au printemps. 

 Sur la gloriette, les 2 rosiers sont aussi prêts à fleurir...je vais rater ça, même s'il en restera encore un peu cet été. 

 Les muscaris commencent enfin à coloniser le bosquet près du puits. J'aimerais bien en planter des blancs, maintenant. Très peu de tulipes dans le jardin...je vais songer à y remédier car elles prennent bien la suite des jonquilles. 

 Celle ci, solitaire est très belle et très chic avec ce mélange de rose, de jaune et de vert. 

 Les ancolies sont bien gracieuses !

 La clématite de printemps était tout en bouton quand je suis arrivée. La floraison est toujours incroyable, et ce depuis plus de 25 ans puiqu'elle était déjà présente quand nous avons acheté la maison. 

 Un tapis (une couverture ?) de boutons prêts à éclore. 

 Quelle grâce !

Je n'ai pas fini de vous parler du jardin...j'espère ne pas vous lasser !

 Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés un dimanche à la messe chez les dominicaines de ND de Beaufort, à 20 mn de Lannois. Les lieux sont extrêmement paisibles et propices à des retraites. Un été, Héloïse avait d'ailleurs marché entre Lannois à l'abbaye pour y vivre 48h de calme et de prière.

 Beauté des lieux autour des religieuses dont certaines sont très jeunes. Pour la petite histoire, une des 9 enfants de mon médecin de Rouen est religieuse ici ! 

Surprise ce jour là, c'est Monseigneur Barbarin qui officie ! Retiré maintenant chez les Petites Soeurs des Pauvres près de Rennes (maison mère), c'est, semble t'il la 1ère fois qu'il rendait visite à la communauté. Quelle chance pour nous ! Sur le parking des visiteurs, des plates bandes évangélisatrices !

 Voilà une bonne idée à reproduire à Lannois !

Vous remarquerez que vous avez droit à 2 articles aujourd'hui...j'ai encore tant et tant de belles choses à vous présenter que je ne m'en sors pas !

Le 16

Beau temps mais température froide. J’ai déménagé la voiture sur un petit parking en contre bas ce matin, pour laisser le champ libre à nos voisins. J’ai en effet RV pour le chat chez le vétérinaire cet après-midi : il a un problème à l’oeil. C’est le jour pour Mimi où l’infirmier retire les agrafes.

Le 17

Le bonheur est souvent dans le jardin : J’avais mis de l’eau dans une vieille casserole près de la pelouse pour que petit mimi puisse se désaltérer, car il préfère l’eau de pluie. Quelle ne fût pas une joyeuse surprise  de voir un jeune merle y prendre allègrement son bain, pendant que deux lessives volaient au vent.

Le 18

C’est la saison des iris. Une partie est déjà en fleurs, mais cette semaine tous les parterres seront fleuris. Passage de Sébastien qui nous fait toujours plaisir. L’orgue en ce dimanche était tenu par Marc qui officie cette année à saint Corentin comme chef de choeur. Mais avec les restrictions de déplacement, il peut reprendre du service ici où il demeure, en cas de défaillance des autres organistes, c’est un bel avantage pour notre paroisse. Le petit voisin est venu nous apporter des œufs. Ce sont les seuls que je mange à la coque.

Le 19

Le lundi, il y a moins de monde au super marché donc moins d’attente aux caisses...passage du jardinier qui peaufine le jardin. Je crois que les fruitiers n’ont pas trop souffert du gel et ils sont couverts de fleurs. Hélas, comme à l’accoutumée je pense que ce sont les oiseaux qui mangeront les cerises. David va me replanter un pied de tomate déjà bien avancé en véranda. le problème est déjà la sécheresse de la terre. Les pommes de terre pointent le nez difficilement et l’eau risque de manquer dans la réserve. J’ai fait l’achat d’une paire d’espadrille, 1euro50, au secours pop, qui me sert de chaussons, car comme à mon habitude j’ai percé mes pantoufles avec mes gros orteils.

Le 20

Comme mon imprimante me joue des tours, c’est notre voisine Yvette qui m’a imprimé le plan de Landerneau pour aller à la vaccination avec Mimi demain. Je connais le centre de la ville , les bords de l’Elorn, mais pas les quartiers périphériques sans intérêt touristique. En effet le lieu d’intervention a changé depuis que le RV a été pris. Quelle bénédiction d’avoir des voisins attentionnés ! 

Le 21

Comme me l’avait dit Lucien, notre ami de toujours depuis l’école de kiné, la route sera balisée pour aller au centre de vaccination. Renseignement confirmé par Yvette, notre voisine qui s’est rendu hier à Landerneau. J’ai donc trouvé sans problème la route. Il y avait peu de monde à cette heure là :12h45 ; Nous sommes passés de suite ; et sommes sortis une demie heure plus tard car il faut rester un quart d’heure sur place après l’injection. Hélas, je n’ai pu anticiper ma date de vaccination dans deux jours, car tout est réglé comme une partition musicale. Nous sommes rentrés munis de la date pour la seconde injection le 19 mai à 12h45. Il a plu quelques goutte mais trop peu hélas pour imbiber la terre. 

Le 22

Je fais mettre un panier de pelouse dans le composteur à chaque tonte. Le reste je le donne aux jardins partagés. Je téléphone à Thérèse qui vient chercher le surplus et cela tombe souvent à pique le jour où elle y va. En matière de jardin il ne faut pas être pressé : Je viens de trouver une utilité aux palettes des ardoises : les planches du fond vont pouvoir servir de bordure en attendant les rondins de sapin à Noël prochain et les côtés vont faire une barrière  en remplacement des gros rondins d’eucalyptus qui commencent à se fendiller. Super !  

Le 23

Le vie confinée est malgré tout toujours pleine de petites aventures : En venant s’occuper de ses semis, David a repéré un frelon asiatique dans la véranda qui avait déjà construit une alvéole dans un angle du mur. Nous l’avons raté une fois et il est sorti à l’extérieur. Je croyais l’affaire mal engagée, mais selon David la bestiole n’allait pas tarder à revenir. En effet, seulement quelques minutes après elle est revenue s’affairer dans sa construction. Grâce à un balai habillement manié, David a pu l’isolé et l’occire. Je déteste tuer les animaux, mais là il n’y avait pas le choix. Joëlle vient tenir compagnie à Mimi pendant que je me rends à la vaccination à Landerneau.

Le 24

Fleurs ce matin à l’église. De la vigie qu’est notre escalier sous verre, j’admire le nouveau et joli tas de bois, qui prend tout un grand pan de mur, chez Stéphane et Sidonie. Tous les matins ( et quand j’oublie dans la journée) je confie nos voisins au Seigneur : Hervé et Yvette, Fabrice, Alain et Nathalie, Guillaune et Martine, Hervé et Marie-Reine, Stéphane et Sidonie. Bientôt nous aurons de nouveaux voisins puisque Hervé et Yvette ont vendu leur ancienne maison, pour habiter leur ancien lieu de travail réaménagé en habitation en bordure de rue. Les voisins, c’est un de mes groupes sociaux. 

Le 25

Je quitte rapidement l’église pour venir visionner la messe à la télé car elle est retransmise de Landevennec. J’ai recherché des visage connus parmi les moines et j’en ai trouvé fort peu. Il est vrai que je n’y suis pas allée depuis longtemps. L’église abbatiale a même été transformée. Passage de Cécile et Kim avec qui s’est engagée une conversation fort sérieuse telle que l’on peut en avoir avoir des grands parents : c’est la transmission du savoir dans des domaines variés y compris spirituels.

Le 26

Beau temps. Mais le vent a rapporté du sable du Sahara et les voiture en sont couvertes, flûte ! Et re-flûte car ce vent a desséché la terre un peu plus. Les pommes de terre montrent bien leurs nez et David va venir bientôt les buter.  8 cabinets infirmiers de la commune se sont coordonnés pour vacciner à domiciles les personnes qui ne peuvent se déplacer : belle performance solidaire et caritative. Bravo ! 

Le 27

Le rosier Madame Maillant va bientôt être couvert de fleurs. J’ai vu, hier soir, un halo rouge autour de la lune, que je n’avais jamais vu auparavant : superbe et étonnant. Courses rapides  en soirée.

Le 28

J’ai sorti les fauteuils de jardin pour permettre à Michel de se reposer, lorsqu’il descend se promener pour prendre l’air et se reconnecter à la nature. Les pommes de terre se portent bien car je les arrose un peu. Par contre les feuilles d’acanthe commencent déjà à jaunir faute d’eau. Il reste très peu d’eau dans la réserve dont David se sert pour ses semis. J’utilise de l’eau de récupération de la maison : celle avant qu’arrive l’eau chaude pour la douche, de lavage des légumes...Mais c’est encore trop peu.

Le 29

Je profite souvent des achats vestimentaires de Joëlle lorsqu’elle s’en lasse, ce qui lui a fait dire avant-hier : « tu t’habilles en Chesnel » c’est moins onéreux qu’en Chanel ! Du moment que les couleurs s’harmonisent je suis satisfaite de ce que je porte, peu m’importe comment j’ai eu ces vêtements ; je dois avoir un petit côté St François...David est venu butter les pommes de terre, je l’ai remarqué en me promenant dans le jardin avec Michel.

Le 30

Si l’on s’en tient aux nouvelles de début de journal, qu’il soit écrit ou télévisé, il n’y a pas de quoi se réjouir ! Alors je m’attarde plutôt sur le fin beaucoup plus dynamisant : ainsi je viens de voir qu’un jeune a eu la même idée que moi, qui fait les poubelles du cimetière pour sauver des plantes qui ne demandent qu’à vivre. Il a crée une « Société protectrice des plantes ».  il les collecte dans les jardineries et serres lorsqu’elles sont un peu trop fatiguées pour être vendues par ces circuits. Il les requinque et les vends à moitié prix : Il fait un tabac ! Youpi ! Le confinement a donné beaucoup d’idées aux jeunes pour créer leur propre travail. Il y a toujours du bien à tirer d’un malheur pour que la vie continue.

Bon anniversaire à ma p'tite Azélie de 2 ans !

 Le 1

Journée marathon : courses, coups de téléphone, passage au secours pop, repas avec deux menus car Mimi n’aime guère les légumes : jambon + frites pour lui de façon exceptionnelle ; pour moi : endive au jambon avec béchamel+champignons ; un plat que déteste Mimi. RV avec Thérèse à 13h30 qui vient récupérer de la tonte de pelouse pour les composteurs d’un jardin partagé. visite de Joëlle à14h, RV avec Elvira à l’église à 15h30 pour voir le matériel pour la déco de samedi matin, et venue de Nathalie pour rafraîchir nos cheveux à 17h après l’école. Je suis sur les rotules, car je suis moins performante qu’auparavant. Comme je ne peux laisser Michel trop longtemps seul, je suis dispensée de la cène du jeudi saint qui se passe à Guipavas. 

Le 2

Vendredi Saint : je vais aller à l’office cet après-midi car il a lieu à l’église. L’eau est souvent un problème en Bretagne car les réserves sont limites chaque année ;  avec le sécheresse qui s’installe, la population expansive l’été, il faut être vigilent et prévoyant. Aussi la métropole, après les composteurs, engage la campagne récupérateurs d’eau de pluie et propose trois contenants : 300, 650, et 1000 litres, à prix réduits. Je réfléchissais à la question mais cela est inutile maintenant car en deux jours tout le stock qui devait satisfaire les demandes sur deux mois est parti en deux jours !! prochaine campagne de commande à l’automne.

Le 3

A 9h30, nous  nous attelons à trois au fleurissement de l’église pour Pâques. Nous avons récolté chez les uns et les autres des fleurs et feuillages et Elvira a voulu en plus en acheter. Je quitte les lieux à 12h30 en laissant le ménage à mes deux compagnes, afin de rentrer au plus vite à la maison pour rejoindre Michel. Il y a du passage comme à l’accoutumée : David, heureux de me dire qu’ils sont tous négatifs au covid, Joëlle...Courses en fin d’après-midi. 

Le 4

RV à l’église avec la chorale pour 9h15. La messe est à 10h. Je croise notre curé qui me félicite pour les fleurs : je m’empresse d’aller dire à mes compagnes la satisfaction de Jean-Jacques. Durant l’office, il y a trois baptêmes. A ma confusion, à la fin de cette longue célébration, notre célébrant en remerciant l’ensemble des petites mains qui s’activent chaque dimanche, remercie spécialement aujourd’hui les fleuristes, qui se font applaudir par l’assemblée. Je suis surtout contente pour mes amies. Coup de fil de Vincent: Génia a eu un RV pour la vaccination de Mimi le 21 de ce mois,  deux jours avant moi , au même endroit : super !

Le 5

J moins 4 pour Mimi, j’ai commencé la modification du traitement hier, en vue de l’intervention le 8. Jour de calme après la semaine mouvementée de Pâque. J’en profite pour faire un peu de ménage à mon rythme. Mon cher beau-frère nous disait : « vous verrez les jours passent très vite durant la retraite ». Je pense plutôt que le temps est le même, mais que c’est nous qui allons nous moins vite pour faire les choses, d’où cette impression.

Le 6

PCR pour Mimi ce matin par l’infirmier. Le temps est gris, mais il n’y a pas eu de gelée cette nuit. Heureusement, car les iris sont en pleine floraison ainsi que les cerisiers, poiriers, et prunier au centre voisin de la petite enfance. L’école Diwan a enfin un local correct pour la future année scolaire : elle va intégrer les locaux du centre aéré de Saint Adrien, qu’elle libérera ensuite pour les  vacances. Voilà un local qui va servir enfin toute l’année. Je suis épatée par toutes les trouvailles des jeunes entrepreneurs, qui trouvent des astuces pour faire des affaires avec du recyclage pour préserver la planète. Cela me réjouit  infiniment et j’en rends grâces au Seigneur.

Le 7

Tout est prêt pour l’entrée de Mimi cet après-midi à la clinique. Je prie le Seigneur pour que cette fois-ci le résultat soit enfin positif. C’est l’anniversaire de ma grande sœur : 80 ans. Le moral de ma petite sœur en Corse. C’est une battante qui a toujours le moral au beau fixe, car elle pense toujours aux autres et a des copines fidèles. Nous pourrions  passer des heures au téléphone sans se lasser. Avec le confinement les oiseaux sont plus nombreux dans le jardin et les observer est un vrai régal.

Le 8

Je n’ai pas eu le temps de me morfondre en attendant des nouvelles car des amis m’avaient invitée pour le déjeuner, et le prêtre de la paroisse est venu dialoguer avec moi dans la matinée.. Qu’elle grâce d’avoir des amis !  J’ai appelé la clinique vers 14h30 et l’infirmière m’a dit que le chirurgien avait pu faire ce qu’il voulait. Merci Seigneur. Ce matin en allant chercher le journal, j’ai la mauvaise surprise de constater que la porte de la boite aux lettres était cassée. Je suis donc allée en acheter une autre et J’ai fait appel à un très serviable voisin pour l’installer. Il est venu ce soir après son travail la mettre en place. Mais entre temps David est passé arroser ses boutures et en mettre en godets . A l’annonce du succès de l’intervention, iL m’a judicieusement suggéré en riant de fêter la nouvelle par un petit whisky, que nous avons pris dans l’allégresse, car j’ai trouvé l’idée pertinente. Alléluia pour cette journée !

Le 9

Ce matin en appelant Mimi à la clinique pour lui souhaiter le bonjour, je lui est chanté la chanson de Gilbert Bécaud que l’on entend tous les jours à la télé :« Je reviens te chercher…. » après la visite du médecin en tout début d’après midi. Mais ce matin j’attends la visite du chauffagiste pour la révision annuelle de la chaudière qui ne sert que le temps de l’EJP. Par contre la société ne fait plus le ramonage des cheminées ; je vais devoir contacter une autre entreprise ; mais cela ne presse pas.

Le 10

Il pleut et cela va faire du bien à la terre qui en a besoin. Mais je suis triste pour les agriculteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel tardif. Que le Seigneur leur donne le courage de persévérer. Mimi est fatigué aujourd’hui et va passer, je pense, un bon moment au lit pour récupérer. 

Le 11

Dimanche ordinaire, nous chantons regroupés pour aider l’assemblée. Nous mangeons seuls, Mimi et moi, le civet, car Séb gardait ses filles et j’avais oublié...

Le 12

Courses de bonne heure ce matin pour ne pas rater l’infirmier prévu entre 11h et 12h, lequel est venu très tard 12h45. Apparemment le cabinet est débordé. Mimi commence à arborer toutes les couleurs de l’arc en ciel, mais son double menton diminue. celui-ci était assez impressionnant. Maintenant que les effets de la cortisone s’estompe, il se sent fatigué, mais il y a de quoi ! J’ai lu dans les nouvelles religieuses qu’un pèlerinage des pères de famille en lien avec Cotignac doit voir lieu vers Notre-Dame de Rumengol les 2-3-4 juillet. JF, tu seras le bien venu si cela te chante…

Le 12

Séance de bornage chez les voisins qui vendent une partie de leur terrain ; J’y suis rester une dizaine de minutes. ; et j’en profite pour demander la permission de prendre du foin dans leur terrain pour faire du paillage dans le mien. Ensuite c’est un petit défilé : Stéphane qui m’a réparé la boite aux lettres, Yvette qui me prévient qu’ils vont faire l’isolation et le bardage de leur maison de notre côté la semaine prochaine : il faudra que je déplace la voiture pour ne pas qu’elle soit malencontreusement abîmée. David passe vérifier ses semis, qu’il est grand temps de mettre en godets. Mais ce qui m’intéresse principalement, c’est le mot de L’évêque et sa demande de prière au sujet de l’enlèvement des frères de St Jacques dont la maison mère est dans le Finistère à Guiclan. Je la connais bien pour y être allée plusieurs fois en retraite avec des groupes . Il mentionne également le monastère du Morne St Benoit, fondation de L’abbaye de Landévennec, qui a déjà par le passé été cambriolé et où le frère Patrick a failli perdre la vie. IL a été d’ailleurs été rapatrié rapidement à la suite de cet évènement.

Le 13

Grand bleu. Mimi a fait une première sortie au jardin hier, mais il est très fatigué. Des primevères roses sont apparues dans la pelouse : je les prélève pour les replanter dans la haie d’hortensia devant la maison. Ainsi l’an prochain elles refleurirons au printemps avant que ces arbustes fassent des feuilles puis des fleurs. Il faudrait que je plante aussi des myosotis. Mes grands-parents, qui arpentaient leur quartier, pour obéir à leur médecin qui leur avait recommandé la marche, nous disaient qu’il y avait toujours quelque chose de nouveau à voir : outre les déchets qui bordent le rond-point, qui eux ne sont pas nouveaux, j’ai  vu un camion Emmaüs déménager la maison d’Herveline, décédée depuis quelques temps. La Maison serait- elle en vente ? Ici, les terrains et maisons s’arrachent malgré des prix élevés et partent comme des petits pains.

Le 14

Que dire aujourd’hui ? Le froid plombe la végétation. Le gel n’est pas trop sévère mais la répétition de l’évènement me fait craindre quelques déboires pour nos futures récoltes de fruits.

Le 15

Profitant du beau temps, nos voisins Yvette et Hervé ont commencé le bardage de leur maison du côté de notre allée goudronnée. Ils pensent en avoir pour huit jours. Les fruitiers ne semblent pas avoir souffert du gel et les bourgeons s’épanouissent. Le confinement ici n’est pas vraiment un problème.

 Je vous avait présenté le chevreuil (ou sans doute plutôt la chevrette car il parait qu'un chevreuil a déjà des bois à cette époque ?) rencontré dans le jardin...

 Et bien, il vient tous les jours ou presque jusque sur notre terrasse et parfois accompagné !

 Quelle merveille et quel bonheur d'avoir une telle charmante visite !

 Je n'en reviens pas de sa familiarité.

 Par contre, mauvais côté des choses...nos cervidés font beaucoup de dégâts dans le jardin. Ils s'attaquent aux groseillers et cassissiers dont ils mangent l'écorce, les jeunes pousses et cassent les branches. 

 Incroyable ! 

 Ils se régalent aussi des feuilles et fleurs de rosiers...rien ne dépasse, les chevreuils grignotent toute la base du rosier pleureur "Paul Transon". 

 Pour un peu, ils entreraient dans la maison ! Nos 2 rosiers Baby Romantica sont dévorés jusqu'à une certaine hauteur. Plus de feuilles en bas !

Et je ne vous montre pas tous les dégâts...ici, le superbe magniola offert par mes amies de la Prière des mères a été dévoré presque jusqu'au sommet ! JF a posé un grillage mais j'ai bien peur de ne voir aucune fleur cette année...

 Que faire, alors ? J'ai installé un épouvantail bien brillant, espérant faire peur aux gourmands...ça ne leur a fait ni chaud, ni froid ! On nous a conseillé la naphtaline au pied de chaque pied...non seulement les vendeurs (du moins les jeunes)ne connaissent plus la naphtaline (je n'ai pas réussi à en trouver...) mais il en faudrait tant !

La seule solution: installer une barrière haute (1,50 m) tout autour de la peupleraie. Le plus esthétique, poser des ganivelles mais c'est assez cher et il en faut une sacrée longueur. Il paraît aussi que les chevreuils ne viennent plus après le printemps...mais les dégâts sont faits. 

 Pendant les 2 semaines où j'étais seule, j'en ai profité pour repasser du vernis marin mat et transparent sur pas mal de meubles: table de cuisine, table de salle à manger, divers dessus de meubles en bois brut, bancs du jardin...Avec une maison pleine, c'est plus compliqué !

 Héloïse et Guillaume ont décapé la table de salon pour remettre certaines parties en bois brut. 

 La voilà rénovée. Du vernis sur le dessus et un petit coup de peinture dans le casier de part et d'autre. J'ai utilisé le colori Pigeon N°25 de chez Farrow & Ball. Ici il rend très bleu, sans doute parce que la peinture initiale était bleu assez foncé. Cela dépend aussi du soleil...

 J'ai eu envie de repeindre une des chaises hautes avec la même peinture. En 24h les multiples couches étaient passées, la veille de mon départ. 

 J'aime beaucoup et ça ne rend pas du tout pareil, comme vous pouvez le voir que la même peinture passée sur la table de salon...Ici, le fond était blanc cassé.

 Envie aussi de repeindre la commode que j'avais déjà peinte en gris il y a peut-être 2 ans. Je la trouvais un peu terne, sans doute du fait que le sol est marron. 

 La voilà plus lumineuse et gaie avec toujours cette même couleur pigeon n°25 qui, là aussi donne une teinte encore différente des autres ! 

C'est un vrai jeu de peindre...toujours des surprises ! 

 Je n'étais jamais restée si longtemps à Lannois au moment de l'éclosion des multiples fleurs...Chaque jour je découvrais un nouveau spectacle...du pur bonheur !

 Pour le prolonger un peu, je suis revenue à Rouen les bras chargés de fleurs...tout un grand panier de lilas mauve clair et violet foncé. Il me manque du lilas blanc, si possible double. Nous en avons bien déjà un mais il est si haut que les grappes sont impossibles à cueillir...

 J'ai cueilli aussi une grosse brassée de roses (celui de la façade de la maison, Romantica baby) et un bouquet de cèleri. Je l'aime beaucoup dans la soupe ou dans les salades. A Rouen, je suis allée porter fleurs et feuilles à 2 de mes voisines, Ann et Nadine. 

Mais revenons à Lannois...

 En arrivant début avril, l'allée des noisetiers était vierge de tout passage et se paraît d'un tapis composé de primevères, cyclamens, petites fleurs jaunes, étoiles du printemps...

 J'en ai profité quelques jours, le temps que les enfants arrivent et s'installent dans la cabane des lauriers sise dans l'allée. Les fleurs n'ont pas résisté à leurs multiples passages. 

 Les cyclamens me font immanquablement pensé à Mémé qui a en avait plein son jardin d'Angers. 

 Etoiles du printemps ou iphéion. 

 Au pied du refuge, un amélanchier Racemosa  que je n'avais encore jamais vu fleurir. 

 En été, il devrait nous donner des grappes de fruits tout à fait comestibles et très riches en vitamine C,  pour peu que les oiseaux ne les mangent pas avant nous...

 Joli !

 Les pervenches sont magnifiques avec leur feuillage d'un vert lumineux et leurs fleurs si colorées. 

 Première floraison pour les fritillaires (bulbes). J'espère qu'elles vont vite se multiplier car elles sont très gracieuses avec leur grande hampe. 

 Entre la terrasse et le puits, la terre recouvrant la tranchée pour l'assainissement présente un léger creux que n'atteint pas la tondeuse. 

 Les pâquerettes sont ainsi bien tranquilles pour proliférer sans crainte d'être tondues. 

 J'appelle cela "ma voie lactée" !

 Planté devant la terrasse, le prunus padus est un arbre incroyable. A mon arrivée, les branches laissaient entrevoir une floraison imminente. 

 Chaque jour était plus beau...

 Non seulement le prunus fournit une ombre bien agréable pour déjeuner mais sa floraison printanière est exceptionnelle !

On reviendra faire un tour au jardin car il y a tant à vous dire...

 Nous n'y étions pas en présentiel, comme on dit maintenant mais le coeur y était...et je vous présente les photos reçues. Baptême en petit comité chez Xavier et Charlotte à Luzinay (38). 

 Le roi de la fête, tout beau dans sa belle robe de baptême apportée par la maman de Charlotte. 

 Le curé du village est ivoirien . 

 Firmin n'a pas bien aimé l'eau froide sur son front...

 Edith et Bertille, attentives...

 Marius et Jean, sages comme des images...

 La marraine est une cousine de Charlotte et le parrain était Arthur. 

 Avec les parents de Charlotte. Armand venait de se brûler avec une bougie et n'était pas bien coopératif. 

 Quelle belle famille !

 01 er mai oblige, ND a reçu son bouquet de muguet. 

 Les festivités se sont poursuivies à la maison. Pas possible de profiter du jardin avec la pluie...

Une très belle et joyeuse journée autour du nouveau petit baptisé !