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Carpe Diem

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15 mai 2023

Xavier

Sans titre37 ans déjà...c'est fou ! et tellement heureux aussi ! 😍 Bon anniversaire, mon aîné !

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14 mai 2023

Belle histoire

 A l'heure où l'on voudrait réglementer la fin de vie parce que vieillesse, maladie et souffrance dérangent, ça fait du bien de lire de belles histoires d'amour ! 

BELLES HISTOIRES

À 80 ans, il soulève 150 kilos… par amour !

Magne-Norvege-150-kg-par-amour.jpg

Capture d'écran / Satsnorge

Magne, 80 ans, a soulevé 150 kg à la salle de sport après un dur entraînement pour aider sa femme handicapée au quotidien.

Dolors Massot - publié le 09/05/23

L'amour peut faire faire bien des folies, et ce quel que soit l'âge. C'est ce qu'a montré un homme âgé de 80 ans, prénommé Magne, après avoir soulevé une charge de 150 kilos en salle de musculation. La raison ? Être capable de s'occuper lui-même de son épouse, lourdement handicapée.

L’amour rend aveugle, dit le dicton. Mais il peut aussi rendre plus fort. En témoigne l’incroyable exploit d’un norvégien âgé de 80 ans, prénommé Magne. Le jour de son anniversaire, le 19 septembre 2022, cet octogénaire a atteint son objectif ultime : être capable de soulever à bout de bras une charge de 150 kilos en salle de musculation. Un effort salué par sa coach sur les réseaux sociaux, qui permet d’en savoir un peu plus sur l’histoire de cette prouesse.

L’épouse de Magne souffre d’un handicap physique. C’est la raison pour laquelle Magne a souhaité se muscler davantage afin de lui apporter l’aide dont elle a besoin au quotidien. Le but est de permettre à son épouse de continuer à vivre à la maison et de ne pas être transférée en maison de retraite. Quiconque a connu ou connaît une personne âgée et handicapée physique comprendra immédiatement le genre de besoins auxquels Magne doit être en mesure de répondre : pouvoir la soulever et la soutenir physiquement pour l’aider à se baigner, s’habiller, s’installer d’un fauteuil roulant à table, etc.

 

Tenir sa promesse

La vidéo, partagée par la coach sportive de Magne le jour de son exploit, est rapidement devenue virale sur Instagram et a rassemblé plus de 21.000 « likes ». De nombreux internautes se sont montrés touchés par ce geste d’amour, qui colle au plus près de la promesse formulée lors du mariage par les époux : « Je promets de te rester fidèle, dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, et de t’aimer tous les jours de ma vie. »

PETER MARSHALL
13 mai 2023

Un peu de tout à Clermont

Un peu de tout, car mon séjour à Clermont a été bien varié !

IMG_1436 Héloïse m'a demandé, un peu en urgence de lui dessiner saint Bénilde sur une feuille A3. Hop, hop, hop. Au fait, St Bénilde est un frère des Écoles Chrétiennes (JB de la Salle) né près de Clermont en 1805 et mort à Saugues (Haute Loire) en 1862. Totalement dévoué à l'éducation des enfants, il fut aussi un grand éveilleur de vocations. Il jouait de l'accordéon diatonique pour distraire ses jeunes et animer les messes, ce qui fit de lui le saint patron des accordéonistes. Bénilde mourut donc à Saugues où il était curé, étape mémorable sur le chemin de st Jacques (je m'en souviens bien...) car la route avait été bien longue pour y parvenir ! On y trouve un musée, la chasse contenant ses ossements, qu'hélas je ne suis pas allé voir car je ne connaissais pas St Bénilde à l'époque. 

WhatsApp Image 2023-05-05 at 19 Durant mon séjour, l'école Saint Bénilde, où vont les enfants organisait un pèlerinage pour tous les enfants à Thoret, lieu de naissance. Sur ce dessin, le manteau du Saint devait accueillir le nom des plus jeunes enfants, comme vous pouvez l'apercevoir. Il doit y avoir Edith quelque part.

IMG_1511 Pas de photo du pèlerinage mais, en allant récupérer les enfants à l'école, le président de l'école et quelques instits m'ont félicitée pour la bannière que j'avais peinte et qui a fait ce jour là sa première sortie. J'ai pu la voir terminée et garnie de galons dorés qui lui vont à ravir. 

IMG_1509 Avec Héloïse, le temps a passé bien vite, d'autant plus qu'elle travaillait en partie le jeudi. Nous avons malgré tout pris le temps de chiner et d'aller dans un salon de thé charmant où nous avons commandé chacune un délicieux chocolat gourmand. Nous avons aussi chiné...mais je vous en reparlerai !

IMG_1738 Avec toute la famille, profitant d'un vide-grenier , nous avons visité, bien trop rapidement le plus vieux cimetière de Clermont, celui de la place des Carmes où s'élevait autrefois l'abbaye de Chantoin fondée par les premiers chrétiens d'Auvergne. Les derniers à y vivre furent les carmes déchaux qui furent chassés à la Révolution. De l'abbaye il ne reste que la chapelle neo gothique et son étonnante rotonde. Près de 4000 tombes et chapelles funéraires en pierre de Volvic (très sombre) sont réparties sur 108 allées et pas moins de 11 hectares ! Certaines personnalités, comme Marcel Michelin, la famille Theillard de Chardin sont inhumées ici. Dans un petit recoin charmant et entouré de grilles, nous avons découvert les tombes communes de nombreux religieux carmes des 2 siècles derniers. Il y avait donc encore des carmes après la Révolution...Appréciez l'épitaphe de l'un d'eux: aussi modeste que savant.

IMG_1734 Si vous manquez d'idées de prénoms pour vos enfants ! Le cimetière accueille aussi bon nombre de maquisards non identifiés ainsi que des aviateurs canadiens, néo-zélandais et anglais. Il est en cours de rénovation et j'espère qu'il gardera tout son charme après les travaux. 

 

12 mai 2023

Jean et Marius

 Même si 15 mois les séparent, Jean et Marius s'entendent comme larrons en foire et ça fait plaisir à voir. 

IMG_1447Jean est passionné par ses poules et ça se voit. Il a dessiné chaque poule et collé ses dessins sur le poulailler.

IMG_1446Blanchette et Rose-Vene. Savez-vous d'où vient ce drôle de prénom ? Quand, à la Toussaint nous étions allés nous promener devant la maison de Colette, sur une plage de St Coulomb, j'avais enseigné quelques noms liés à ce lieu à Jean et Bertille: St Coulomb, Colette, ganivelles, ajoncs, son roman"le blé en herbe"...et Roz Ven qui est le nom de la maison sur la plage! J'ai tellement aimé voir leurs regards intéressés pendant que je parlais de Colette (que je connais pourtant si peu) et leur joie quand ils me demandaient inlassablement de les interroger sur tous ces noms inconnus qu'ils étaient si fiers de retenir ! Constater que Jean, de lui-même est capable de réemployer une connaissance acquise m'a vraiment fait plaisir ! Peut-être, dans très longtemps se souviendra-t'il de sa grand-mère qui lui parlait de Colette et de Roz-Ven ? ❤️

IMG_1448 Bon, il ne sait pas encore qu'on ne dit pas "la poule à Jean", mais ça viendra. Trop mignons ces dessins, chouettes noms de poules et bravo pour le sens de l'observation. 

bd5f3b73-9499-49b8-a20a-4ad8770f58ed La pluie ayant mouillé les dessins de Jean, les cousins se sont remis au travail. Jean pose avec une poule tandis que Marius la dessine ? 

IMG_1524 Pas la peine de chercher les garçons...ils ont passé leurs journées dans le poulailler ! Ils voulaient même dormir dedans...finalement, ils ont dormi sous tente à côté du poulailler. Aux premières heures du jour, ils pouvaient ainsi aller s'occuper des poulettes. 

6a05617a-184c-4c81-983c-2656e4536c2c Pour les repas, on ne les voyait pas non plus puisqu'ils s'étaient aménagé un coin repas sur le toit !

956663bf-6efc-4d18-b4fb-e66a6e753b0f Jean est un as pour attraper, porter, soigner les galinacées.

IMG_1532 Pas eu le temps de discuter avec Marius pour savoir s'il avait aimé ce we 90/100 poulailler ! Je crois bien que oui...

IMG_1545 Quelle chance d'avoir des enfants qui fréquentent la nature au lieu des écrans ! Quel bonheur d'avoir des enfants passionnés !

IMG_1451 Pour terminer, voici le cahier de recettes de Jean, délicieuses fautes comprises ! Il lui permet de se débrouiller tout seul pour réaliser des gâteaux et j'ai pu goûter son excellent gâteau à la rhubarbe du jardin.

11 mai 2023

Communion de Bertille

 Mon séjour à Clermont s'est cloturé par la 1ère communion de Bertille en l'église ND du port. Journée mémorable à laquelle je vous associe bien volontiers.

IMG_1622 La jolie petite communiante. Robe achetée d'occasion et couronne réalisée par Héloïse avec du gypsophile et de l'eucalyptus du jardin.

IMG_1627 Il est temps de partir à l'église pour Héloïse (qui fait chanter), pour Bertille mais aussi pour Jean et Marius qui seront enfants de choeur.

IMG_1634 C'est une première pour Marius et les cousins sont ravis d'être ensemble.

31c1786f-4f37-499c-9475-fe2b9d8c1da9 Le prêtre est d'origine indienne. 5 petites filles (Bertille est la plus jeune) communieront pour la 1ère fois ce matin là. 

IMG_1651 C'est Héloïse qui a choisi les chants qu'elle aimait 👍 et qui a fort bien entraîné l'assemblée.

47f2e398-b992-4066-a2f9-70978c443d89 Notre gracile Bertille toute émue. 

IMG_1630 A la maison, 1000 petites mains ses sont agitées avant la messe pour préparer maison et repas.

IMG_1659 Pour l'apéritif, c'est Charlotte qui a réalisé ce plateau géant, mêlant crudités, charcuterie, biscuits salés, sauces et fruits secs. 

93b83f0b-f128-4dd6-9906-f6aa32144655 Les enfants étaient installés dans la véranda pour déguster leur plateau à eux dont Pauline avait la responsabilité. 

IMG_1661 14 gloutons dont l'ainé était Jean, 8 ans!

IMG_1685 C'est une maman de l'école qui avait confectionné 4 beaux et bons gâteaux.

IMG_1695 Est venu le temps des offrandes...notre communiante a été très gâtée par de multiples cadeaux, tous religieux. Vous apercevez le père Agostino (Angola) qui est prêtre à Clermont.

IMG_1688 Fière de présenter son image de communion qu'elle a distribuée aux invités présents.

IMG_1665 Les 4 grands-parents.

IMG_1676 Tableau de filles !

IMG_1697 Pas mécontente de ma photo de René et Catherine avec Malo.

IMG_1698 JF et Clément, le parrain de Bertille. C'est un ami de Roanne qui est venu avec 3 de ses 4 garçons.

IMG_1711 Caroline, son épouse. 

IMG_1720 Nos 2 gendres bien aimés.

IMG_1718 Héloïse et Guillaume ne pouvant héberger tout le monde, JF et moi avons été très agréablement accueillis par Anne et Pierre, les amis de toujours. 

IMG_1663Malgré le mauvais temps, les grillades au barbecue ont été maintenues. Ouf !  

48cea673-c804-4cba-a827-6255e8441c0b Si la pluie a déçu les adultes, elle a bien réjoui les petits qui ont pataugé avec allégresse !

2bbde943-34ec-43af-a6d8-6fe86396e4a1 Gadoue ou glace au chocolat ?

"Gadoue": 
1- engrais constitué de matières fécales, d'immondices.
2- terre détrempée, boue.
Voici la définition que je vous partage car elle m'était partiellement inconnue. 

3833ab26-587c-454c-b5aa-1690350d4ec7 Vive Bertille, nouvelle petite communiante !

Vive Héloïse et Guillaume qui ont magistralement organisé ce long WE de 3 jours malgré des conditions météorologiques très fluctuantes et donc bien difficiles !

Nous étions 15 adultes et 14 enfants en ce dimanche et tout s'est déroulé dans le calme et la joie...bravo ! 

 

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10 mai 2023

Des nouvelles de Lazare

 

c666fae2-d298-4a1b-8e6b-68c69b20f86c En partance pour Clermont-Ferrand, j'ai pu faire une halte de quelques heures à Paris et faire connaissance avec Lazare, tout juste sorti de la maternité. 

65258036-af70-4973-b1cf-0e7f50c3b7f8 Pendant 2 heures, j'ai eu tout le loisir de le caliner.

IMG_1400 Un vrai petit chaton qui pousse des miaulements...

IMG_1401 Quel joli teint abricot ! 

IMG_1384Petit Lazare est un bébé tout sage, Ombeline et Rémi n'ont d'yeux que pour lui et découvrent avec émerveillement la joie d'être parents. 

 

9 mai 2023

Brosses à dents

f5a8f4b0-22ae-4e53-8f9c-77fc29ba0a7dDe retour à Rouen après plus d'un mois d'absence, laissez moi un peu de temps pour défaire mes bagages, trier les dernières photos, écrire un nouvel article...

Vous avez malgré tout le droit à une jolie photo des brosses à dents en bois offertes par Arthur à ses neveux et pyrogravées par Charlotte à Lannois. Il manque celle de Lazare. 😀

A très bientôt !

 

8 mai 2023

Le défi de Jérusalem

 

Éric-Emmanuel Schmitt : « Marcher en Terre sainte, c’est continuer d’écrire l’évangile »

ERIC-EMMANUEL-SCHMITT-©-Afif-H.-Amireh-14.jpg

Afif H.Amireh

Éric-Emmanuel Schmitt.

Valdemar de Vaux - publié le 24/04/23

À la demande du Vatican, Éric-Emmanuel Schmitt est parti en septembre dernier comme pèlerin en Terre sainte. L’auteur membre de l’académie Goncourt, qui avait déjà parlé de sa foi dans son roman “La Nuit de feu”, revient avec un carnet de voyage sous forme de réflexion sur le christianisme, Jérusalem, et sa foi, désormais attachée au Christ : “Le Défi de Jérusalem”. Entretien.

De Chateaubriand à Lamartine, le récit du voyage en Terre sainte est un lieu littéraire éprouvé. Sans être toujours très spirituels ou intimes. Au contraire, Éric-Emmanuel Schmitt livre, dans Le Défi de Jérusalem, une réflexion à la fois sur Jérusalem, les lieux saints et sa foi. La ville de la paix, d’apparence guerrière, devient sous sa plume un lieu d’appel à la fraternité. Les lieux saints, dont l’aspect et la vie rituelle ne convainc pas toujours le membre de l’académie Goncourt, sont en revanche le cadre d’une nouvelle « nuit de feu » après celle vécue dans le désert du Hoggar et racontée dans le roman éponyme. La foi, d’abord indéterminée, est aujourd’hui incarnée. De solitaire, elle est devenue communautaire. Une invitation à aller affronter au Levant les mystères du christianisme : « Je crois qu’il faut faire l’épreuve, l’expérience de la Terre sainte. D’abord parce que partir est essentiel, il y a là une hygiène spirituelle. »

Aleteia : Le Vatican vous a proposé de partir en Terre sainte et d’en retirer un livre. Pourquoi avez-vous accepté, quitte à ralentir votre travail de romancier et de dramaturge ?
Éric-Emmanuel Schmitt : J’avais en fait un grand désir de ce voyage en Terre sainte, et en même temps une peur aussi grande. Je n’y étais jamais allé et j’avais peur d’être déçu, de ne rien sentir, d’un voyage seulement touristique. Cet appel, au sens propre et figuré, du Vatican a été le déclic.

Vous a-t-on imposé une forme, quels étaient les besoins du Saint-Siège ? A-t-on relu votre livre avant publication ?
J’ai dit oui pour partir, mais je n’ai rien signé du tout. Je n’ai jamais fait de commande de mon existence, j’ai simplement dit au Vatican que je reviendrais peut-être avec un livre, mais je ne me suis engagé à rien. La phrase inaugurale était : « Nous aimons votre foi et votre liberté. » J’étais heureux de voir que l’on allait respecter les deux. Je n’ai pas promis de livre mais, bien évidemment, en revenant, le livre était là. 

Ma foi est née dans le désert et a grandi dans la lecture donc dans la solitude. Je suis arrivé comme ça en Terre sainte, pèlerin parmi d’autres dans un groupe.

Le Pape a lu votre ouvrage et l’a commenté. Vous avez même eu un entretien avec lui. Qu’est-ce qui vous touche le plus chez lui ?
Les choses sont plus compliquées que cela. J’étais en train d’achever le livre, et le directeur des éditions vaticanes m’a appelé et m’a demandé si j’acceptais de lui transmettre pour le faire lire par le Pape. Pensant jeter une bouteille à la mer, François revenant de son voyage en République Démocratique du Congo sûrement fatigué. C’était mal le connaître. Quatre jours après j’ai reçu ce message: « Le Pape l’a lu et il est en train de t’écrire une lettre. » Je l’ai reçue le lendemain, et elle m’a profondément touché, ne serait-ce que « carofratello Éric-Emmanuel ». Il a déjà fallu que je reprenne ma respiration…

Et quand votre rencontre avec le pape François a-t-elle eu lieu, après cela ?
Non, non, avant. Le dernier jour de mon séjour en Terre sainte, le Vatican m’appelle en me disant : « Il [le pape François] t’attend dans deux jours. » Ce fut une grande émotion pour moi, homme imparfait et croyant encore plus imparfait. Se retrouver devant lui était un honneur, mais un bouleversement intérieur aussi. Ce qui m’a marqué, c’est son extrême simplicité. Il est direct, il a de l’humour. Et malgré son âge, ses problèmes de santé, il est porté, il est vraiment porté par une force. Il me parlait en italien et moi je lui répondais en français. Il parle d’ailleurs si bien le français : il m’a cité ex abrupto le mémorial de Blaise Pascal !

Partiez-vous à Jérusalem en pèlerin, en croyant, en curieux, en écrivain..? Au fond, que vous attendiez-vous à voir et à ressentir ?
Comme je le raconte dans le livre, je suis né dans une famille athée même si j’ai été baptisé par conformisme social. Ma formation aussi a été athée : élève de Derrida à Normale Sup’, doctorat sur Diderot et spécialiste de la philosophie du XVIIIesiècle… J’ai raconté dans La Nuit de feu comment, dans le désert du Hoggar, à 28 ans, j’ai reçu la foi. Cela a changé ma vie. Après, il y a eu un rapprochement avec le christianisme, parce que la lecture des évangiles m’a transformé. Je pars à Jérusalem comme un chrétien, absolument pas pratiquant. Mais pas du tout, même farouchement anti-rites, c’est-à-dire farouchement solitaire. Ma foi est née dans le désert et a grandi dans la lecture donc dans la solitude. Je suis arrivé comme ça là-bas, pèlerin parmi d’autres dans un groupe. J’aurais pu visiter la Terre sainte autrement, comme un VIP, mais je ne voulais pas, comme si je sentais quelque chose.

Depuis que je suis revenu de Jérusalem, je vais à la messe. C’est un changement radical, l’eucharistie m’est indispensable. 

Arrivé non-pratiquant, comment votre foi a-t-elle été changée par ce séjour ?
La première fois que l’on m’a parlé de dire les vêpres, je me suis dit que je n’allais pas tenir. J’y vais, et je découvre la force et l’intérêt des rites, des offices. À l’École biblique de Jérusalem, dans la suite du séjour, en plus des offices, je vais à la messe du matin…à 7h30. Je découvre, oui, l’intérêt du rite, qui est à heure fixe et qui rassemble, qui me permet de lutter contre l’atomisation de mon esprit dans la journée. On se recentre dans le rite, je saisis la force de la prière imposée. Je suis quelqu’un qui prie, mais pas du tout avec les autres…Et puis, il y a l’eucharistie bien sûr. Depuis que je suis revenu de Jérusalem, je vais à la messe. C’est un changement radical, l’eucharistie m’est indispensable. 

Vous dites dans votre livre « j’absorbe l’hostie de mes amis » (p. 49), que voulez-vous dire avec ces mots à propos de la communion ?
L’eucharistie, c’est vivre dans mon corps ce miracle de l’incarnation, parce que quelque chose descend dans mon estomac mais monte aussi dans mon esprit. C’est une immense émotion, liée à la transcendance, mais qui touche aussi la communion avec les autres, c’est être lié humblement à eux. Peut-être y avait-il de l’orgueil dans ma foi farouche et solitaire. Et je pense que cet orgueil a besoin de la communion pour disparaître. 

ERIC-EMMANUEL-SCHMITT-SAINT-SEPULCRE-©-Afif-H.-Amireh-13.jpgÉric-Emmanuel Schmitt au Saint-Sépulcre.

La communion, la messe, ne sont pas propres à la Terre sainte. Qu’est-ce qui, là-bas, a été une vraie nouveauté dans votre rapport à Dieu ?
La présence physique, corporelle de Dieu, que j’ai ressentie au Golgotha [dans la basilique du Saint-Sépulcre, ndlr]. Mon corps éprouve alors ce que mon esprit ne peut pas comprendre, mon christianisme devient incarné. J’ai senti le regard d’un homme qui est censé être mort il y a deux mille ans, mais ce n’est donc pas qu’un homme puisqu’il est là. Ce mystère de l’incarnation, je l’ai saisi tout d’un coup, agenouillé devant le calvaire. 

Le christianisme est l’histoire d’un cadavre qui a disparu et dont la personne est malgré tout présente.

Nous venons de fêter Pâques. Au tombeau, Jean et Pierre ne voient que des tissus. Vous dites cela à propos du Saint-Sépulcre : « Je rends visite à une absence » (p. 153). Quelle réponse apporter à ce mystère ?
Le christianisme est l’histoire d’un cadavre qui a disparu et dont la personne est malgré tout présente. C’est la religion la plus mystérieuse du monde. C’est le plus grand défi à la rationalité : je comprends que les gens ne soient pas chrétiens. Le judaïsme met en avant le respect, l’islam l’obéissance, ce qui est rationnel. Le christianisme met en avant l’amour, et c’est cela le défi de la proposition chrétienne, je dirais même le panache insolent. 

L’expérience acquise, diriez-vous qu’un fidèle doit aller en Terre sainte au moins une fois dans sa vie ?
Pour moi, cela a été tellement important que je dirais oui. Mais je ne suis pas un homme à donner des injonctions, je suis davantage habité par des questions. Je crois qu’il faut faire l’épreuve, l’expérience de la Terre sainte. D’abord parce que partir est essentiel, il y a là une hygiène spirituelle pour se détacher de ses habitudes et de ses pensées, être renouvelé, pouvoir accueillir et vivre des choses différentes en accédant à d’autres dimensions de l’existence. Il faut se désenkyster. 

Le chemin de croix est parfois ressenti comme répétitif ou doloriste. Pourquoi vous apparaît-il comme humanisant ?
Le chemin de croix donne des leçons à l’humanité. Trois chutes. L’homme est toujours à terre : il est beau de se relever, mais il faut aussi respecter le moment où l’on est à terre. Pourtant, ce qui nous intéresse, ce sont les victoires. La plus grande leçon, c’est celle d’un Dieu tout-puissant qui tombe. Chaque moment est pour moi très important, c’est pour cela que je l’ai écrit en entier dans mon livre. 

C’est la première leçon de Nazareth : l’ordinaire est le berceau de l’extraordinaire.

Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par « syndrome de Nazareth », une manière très évocatrice de résumer le mystère de l’Incarnation ?
Quand j’arrive à Nazareth, je découvre une ville ordinaire. Il y a deux mille ans aussi c’était une ville tout à fait ordinaire. C’est la première leçon de Nazareth : l’ordinaire est le berceau de l’extraordinaire. Dieu nous fait aimer la vie elle-même, la vie telle qu’elle est, c’est cela la Galilée. Ce que j’appelle le « syndrome de Nazareth », c’est la disproportion entre la cause et l’effet. Comment, d’un endroit aussi ordinaire peut-être née une religion qui a changé la planète. Cette idée, je la retrouve au pied du mur chez les sœurs de l’Emmanuel [quatre religieuses qui ont choisi d’offrir leur vie de prière pour la paix en Terre sainte]. 

Le mur de séparation entre Israël et les territoires palestiniens est selon vous un « symbole du désastre » : n’est-ce pas le reflet de l’âme humaine ?
Complètement. Comme disait Montaigne, là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. Le contraste entre la Jérusalem céleste, la Jérusalem rêvée et la réelle me transit un peu. Le nom même, passé en latin, me rappelle la musique : c’est doux à l’oreille et c’est beau. Je découvre en fait qu’elle est guerrière, je comprends que, venant de Galilée, Jésus n’ait pas voulu y aller trop vite ! Jérusalem est extrême, outrée, paradoxale : c’est le lieu de tous les contrastes. La tension entre les contraires la rend fascinante, et l’on y éprouve toute la gamme ses sentiments. 

Jérusalem ne serait-elle pas comme un mystère ?
Je n’irais pas jusque-là, je réserve la notion de « mystère », tellement importante pour moi, à autre chose. En tous les cas, c’est un lieu unique car à la fois vertical et horizontal. Vertical parce que Dieu y a parlé, et horizontal parce que c’est une ville où il y a des communautés extrêmement différentes. Voilà ce que j’appelle le « défi de Jérusalem » : Dieu dit aux hommes non plus de l’écouter mais de s’écouter. Jérusalem incite à passer du fratricide, de l’oubli du Père et de l’origine commune, du refus de ne pas être notre propre origine à la fraternité. Une seule ville raconte cela sur terre : Jérusalem.

La foi apaise, c’est un cadeau et à la fois un devoir. Il y la joie et l’ascèse.

La Terre sainte est-elle comme un autre évangile ou un complément ?
Marcher en Terre sainte, c’est continuer d’écrire l’évangile. Déjà le lire, comme on l’interprète, consiste à l’écrire. Mais marcher, distinguer l’essentiel du superficiel, le pèlerinage, est une lecture active de l’évangile, car c’est un texte qui s’écrit indéfiniment. 

Quel verset vous accompagnait tout au long du pèlerinage ?
« Qui crois-tu que je suis ? » (cf. Mt 16, 15) Il n’y a de réponse que subjective à cette question, par sa forme même. Vous vous rendez compte, le niveau de spiritualité ? Et il est bon de voir que d’autres subjectivités vibrent de la même manière que soit. Cela rend moins orgueilleux, et il est bon de se sentir frères. 

Pourquoi est-il selon vous plus confortable de ne pas croire ? Qu’apporte alors la foi ? Résout-elle seulement un questionnement que la raison ne suffit pas à supprimer ?
Parce qu’on n’est pas sommé à aimer, ce qui est tellement difficile, parce que l’on en reste à ce que l’on voit, parce qu’égoïstement on se pense sa propre origine et l’on fonctionne avec un horizon moins large. Et puis, ne pas croire est plus confortable parce que notre monde est matérialiste : on pense comme les autres. La foi apaise, c’est un cadeau et à la fois un devoir. Il y la joie et l’ascèse. Dans l’athéisme, vous avez l’angoisse mais le confort, et j’en parle comme quelqu’un qui a été comme ça ! 

Au fond, les évangiles sont tellement maladroits qu’ils doivent être sincères.

Quelle différence littéraire le romancier que vous êtes voit entre la fiction et les évangiles ?
Les évangiles sont tellement maladroits. Avant les évangélistes, il y a eu des Homère, des Eschyle, des Sophocle, et tant d’autres, qui ont montré ce que pouvait être la littérature. Aucun sens des personnages, histoire mal racontées, toutes ces maladresses, je les mets au crédit des évangélistes. Au fond, ils sont tellement maladroits qu’ils doivent être sincères. 

Peut-on vraiment raconter, et si vite, une expérience aussi intime ? Quel est alors le rôle de l’écriture ?
Mon expérience du désert, je crois que j’ai mis plus de vingt ans à l’écrire parce que je n’avais pas compris que, témoin de quelque chose, on doit en témoigner, que quand on a reçu, on doit donner. Ça, je l’ai compris en l’écrivant. Pour la Terre sainte, je me suis dit : « J’ai vécu, je rends ». L’écriture, quand on descend dans l’intime, transmet quelque chose. Plus on est juste avec son intériorité, plus on a de chance de rencontrer l’autre. Écrire m’a appris qu’à l’intérieur de soi, on trouve aussi l’autre. Depuis le livre est paru, les gens me prennent à part et me disent : « J’ai éprouvé telle chose », « ça m’a rouvert des portes ». Là est l’intérêt du livre. 

Le Défi de Jérusalem, Éric-Emmanuel Schmitt, Albin Michel, 217 pages, 19,90 euros, avril 2023.
saint-sepulcre

 

7 mai 2023

Avoir plus

 

DANS MA TÊTE

Ai-je vraiment besoin de “plus” ?

Marie Chetrit 31 mars 2022

J’ai une petite terrasse. Pour les Fabuleuses qui habitent en province ou ont une maison et un jardin, cette petite terrasse semble sans doute bien modeste, voire ridicule. Pour les Fabuleuses qui vivent en immeuble sans balcon, cette même petite terrasse est un rêve paradisiaque.

Cette terrasse, c’est notre petit coin de vacances à nous.

Nous l’avons aménagée progressivement. D’abord, évidemment, une petite cabane pour les enfants. Car qu’est-ce qu’une enfance sans cabane ? Puis trois chaises et une petite table. Car qu’est-ce qu’une terrasse sans apéro, franchement ? Ensuite, quelques pots de fleurs. Faisons rentrer la nature dans la ville ! Et enfin, la touche finale de notre dernier investissement : des bacs que nous avons plantés de petits arbustes pour nous isoler des voisins. Ils nous offrent le plaisir de voir des branches s’agiter dans le vent, des fleurs éclore et embaumer, des petites pousses grandir et étirer leurs pétioles d’un vert tendre vers le soleil.

Malgré cela, cette petite terrasse symbolise ce que je n’ai pas et n’aurai jamais :

une vaste demeure dans un grand jardin, avec une vigne vierge sur la façade et des volets de bois peints, comme celle où vit Petit Ours Brun. Quelle frustration de ne jamais pouvoir être l’heureuse propriétaire d’un tel paradis, de ne jamais pouvoir offrir à mes enfants des galopades insouciantes dans l’herbe, le soir entre le bain et le dîner !

Et pourtant, cette même petite terrasse : quel privilège, franchement ! Le matin, aux beaux jours, je vais y prendre mon café, et je peux observer le ciel. Je contemple les oiseaux qui filent à tire d’aile vers un rendez-vous urgent dont eux seuls connaissent la teneur. Le soir, j’arrose ce petit monde et me plonge dans cet univers de pousses, de bourgeons, de boutons de fleurs. Dans quelques mètres carrés, c’est tout un univers qui s’offre à moi, à ma contemplation et à ma gratitude.

Finalement, serais-je plus heureuse si j’avais un grand jardin ?

Je ne suis pas si sûre. Peut-être que je râlerais car il faudrait passer la tondeuse régulièrement, tailler, entretenir. Peut-être que plus de plantes ne m’apporterait pas plus de bonheur. Le soleil du matin serait le même dans un grand jardin, que sur ma petite terrasse. La cabane ? Mes enfants y jouent parfois, mais ils préfèrent en bâtir dans leur chambre, avec leurs couettes, leurs oreillers, des chaises qu’ils déplacent et des tonnes de pinces à linge. C’est infiniment plus drôle pour eux.

Finalement, ai-je besoin de plus ? 

Mon but n’est pas de t’inviter à te contenter du peu que tu as. Bien entendu, un minimum de confort est indispensable pour éprouver l’insouciance nécessaire au bonheur. On a toujours le droit de désirer un plus grand balcon, un petit jardin, voire un grand parc. Simplement, je prends cette métaphore car je crois qu’elle s’applique à de nombreux domaines dans notre vie.

Quand j’étais jeune étudiante, je me disais : « Ah, quand je gagnerai de l’argent… je m’achèterai ceci, cela, ça sera tellement chouette. » Quand j’étais jeune salariée, c’était : « Ah, quand j’aurai évolué professionnellement, ça sera plus facile. » Quand j’étais jeune maman, je me disais : « Ah, quand ils auront grandi, ce sera tellement plus simple » (bon, je reconnais que cette assertion est la plus juste de toutes 🙂 )

Dois-je me dire aujourd’hui « Ah, quand je serai à la retraite, ce sera tellement génial et j’aurai enfin un petit jardin, car je revendrai mon appartement pour m’installer en province et ENFIN, j’atteindrai mon rêve » ?

La vérité, c’est qu’à titre personnel, je ne peux pas dire que je sois plus heureuse maintenant que quand j’avais 20 ans. J’ai mûri, évolué, je me suis accomplie dans certains domaines dont le domaine familial, mais mon bonheur ne dépend, réellement, que de moi. Principalement de moi, partiellement des circonstances.

Et je trouve sacrément réconfortant de me dire qu’il n’est pas dans les mains (ou peu) des autres.

Non, la vraie vie, c’est maintenant.

Le bonheur n’est pas comme l’horizon : il ne recule pas tandis que j’avance. Le bonheur, c’est aujourd’hui, dans les conditions actuelles de ma vie. Avec ma petite terrasse, telle qu’elle est : limitée, avec un nombre restreint de plantes car je n’ai pas la place pour davantage. J’apprends à y trouver mon bonheur, et à m’émerveiller des beautés qui j’y discerne.

Cela ne m’empêche pas, bien sûr, de rêver plus grand, plus beau.

Mais ce rêve ne prend pas le pas sur ma réalité pour venir, par contraste, affadir, enlaidir et ternir ma vie. J’apprends à faire de mes rêves un moteur pour aller plus loin, tout en étant attentive au bonheur dans ma vie, telle qu’elle est, maintenant. Et finalement, si je suis plus heureuse maintenant qu’à 20 ans, c’est sans doute simplement parce que j’ai appris à le savourer, tel qu’il existe déjà.



6 mai 2023

Une famille unie

 

Une famille unie, l’une des plus belles réussites de la vie

Rodzina zaczyna wielkanocny posiłek

gpointstudio | Shutterstock

Guillermo Dellamary - publié le 23/04/23

Qu'est ce qu'une vie réussie ? Belle voiture, grande maison ou carrière brillante ? Selon le psychologue Guillermo Dellamary, le plus grand succès d’une vie, c’est de réussir à garder une famille unie.

Il y a quelques jours, une personne m’a dit avoir été choquée d’entendre l’interview d’une célébrité qui affirmait que l’une de ses plus grandes réussites, en tant que père, était le fait que ses enfants adolescents veuillent passer du temps avec lui et l’accompagner lors de ses voyages. Cette personne voyait cela comme un « échec » pour l’enfant qui ne se détachait pas de son parent. Une femme m’a également confié qu’elle trouvait très égoïste que son mari veuille tant aller voir ses parents, considérant qu’une fois marié, on ne devrait plus accorder autant d’importance à la famille d’origine et se concentrer davantage sur son conjoint et ses enfants. Bien sûr, c’est une question à débattre, car il n’est pas facile de trouver un équilibre clair entre l’attention portée à sa nouvelle vie et la mise à l’écart de ses parents et de ses frères et sœurs. A cela s’ajoute qu’aujourd’hui, la plupart des gens réduisent le succès ou la gloire à la réussite financière ou professionnelle.

Mais si au contraire la plus grande réussite d’une vie était plutôt de garder une famille unie, et de prendre conscience qu’il s’agit là d’une très grande richesse ? Ainsi, le véritable objectif d’une vie devrait viser à préserver l’unité de la famille et faire en sorte que les enfants, quel que soit leur âge, aient envie d’être avec leur famille.

Un environnement agréable, amical et respectueux

D’où l’importance d’enseigner à nos enfants la grande valeur de cette réussite transcendante, et de ne pas se contenter d’obtenir des biens matériels, la gloire, le confort et le luxe. Le maintien de la proximité et des liens avec les personnes aimées commence par la création d’un environnement agréable, amical et respectueux. Que nos enfants ressentent l’environnement familial positif dès la petite enfance. Qu’ils aiment être à la maison, qu’ils sentent que leur foyer est un espace sûr, où ils reçoivent de l’affection, des soins et de la compréhension, ainsi que des biens essentiels pour couvrir leurs besoins de base.

Il est important que les parents fassent vraiment un effort pour faire de la maison le meilleur endroit où être, qu’ils ressentent une telle paix et une telle joie qu’aucun membre de la famille ne les cherche dans d’autres familles, chez des amis ou dans la rue. Un espace où les vraies valeurs sont cultivées et pratiquées sans réprimande ni violence d’aucune sorte. Que l’autorité des parents soit une source de sagesse et de bon exemple, et non des justiciers qui corrigent, récompensent ou punissent. Que les enfants ressentent la protection et l’accompagnement de leurs parents, afin qu’ils puissent grandir en sécurité et avec les ressources émotionnelles nécessaires pour se libérer du deuil et de la honte.

La maison : le plus grand sanctuaire

Ce succès ne sera atteint que si, dès le départ, les membres de la famille se sentent libres de choisir d’être à la maison, plutôt que de préférer en être éloignés ; qu’ils souhaitent parler à leurs parents et cultiver une relation amicale avec leurs frères et sœurs. Le foyer est le plus grand sanctuaire que nous ayons, où l’enfant doit grandir en sachant que c’est le plus bel endroit où être. Les moments agréables de l’adolescence et la découverte de nouveaux mondes et de défis à relever peuvent venir, mais dans le cœur de chacun, restera le sentiment que sa maison est un endroit spécial et que ses parents sont des êtres exceptionnels. Ils n’auront pas à fuir, à partir par peur ou par représailles, ou encore parce que c’est un territoire désagréable d’où émanent des exigences agressives.

Bref, la vraie réussite, c’est que tous les membres de la famille reçoivent de l’amour, de l’attention et de l’affection à la maison et ne ressentent pas un vide qui les oblige à aller les chercher ailleurs.
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