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Carpe Diem

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24 mars 2022

Un peu de la vie d'Arthur

 Vous allez vous rendre compte que la vie d'Arthur est loin d'être déplaisante...

6c61c6e0-d262-4fa8-ac20-b4d9255ab421 Tout d'abord, il aura bien profité des montagnes suisses et françaises cet hiver. Il nous envoie presque chaque we des photos incroyables des paysages enneigés où il se rend avec sa bande d'amis. 

612d9c1c-a1c8-41c9-8145-7c0e50c512e6 Cette fois-ci, messe de la st Joseph à la Toussuire. Quelle chance !

9a14e0e7-5e44-4ba0-a473-f11fd28b8e01 La semaine dernière, il a participé à un congrés Memo à Evian. Suivez- moi si vous avez envie de rêver...

e2607298-b0ae-4200-b894-c2e2173628b8 2 jours passés dans un hôtel de luxe.  

0e91cdc1-02b3-40d9-aa8d-37a26e5a38ca Ils n'ont pas fait que travailler, comme vous allez le constater. Soins offerts.

4e6849e7-5095-4146-831c-52c3587d65e3 Massage. Rien que le décor vaut le détour. 

db7ad011-6f31-417c-9f5d-276c0dbcf02d Piscine débordante.

5855b0b5-ce48-4c29-b3ec-9028e4e7ba81 Piscine de nuit.

27da628f-484b-45b3-aed5-bce0252bf6f5 Piscine intérieure. 

96b586ca-d4e5-4588-a732-0252fb755852 Piscine d'extérieur à jets. 

6622823b-9aa3-4079-9848-6c8130ab17e4 Piscine pour harem. 

aa9aa95d-243d-42e1-a79f-b27dc3662661 Après le massage et la piscine, jeux divers. 

ec4ea600-e919-4031-91c8-c4fba01d13be Vous appréciez l'espace ?  

66515de2-5648-4078-b010-140583f52e77 Le bonheur...un buffet international pour le petit déjeuner !

002def80-fdce-4e0d-8f1b-86283dde59f3 La journée commence bien !

6ecc7204-5f6d-4d57-9952-2b12a4fc84aa Et la suite n'est pas mal non plus...

WhatsApp Image 2022-03-22 at 19 Joli !

eff15cd6-99ae-49b2-9870-c35176fa70c2 Les cocktails aussi font rêver ! 

ac436ae1-9729-4d77-9653-8567dfb9dc68 C'était top du début à la fin...merci de nous en avoir fait profiter, Arthur ! 

 

 

 

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23 mars 2022

Un peu de tout à Rouen

IMG_4066 Je ne sais pas chez vous mais à Rouen...c'est le printemps ! Qui dit printemps dit fleurs, soleil, douce chaleur...et le retour du fauteuil en rotin que l'on sort pour profiter de la beauté du jour en lisant quelques pages, ennivrée de café. 

IMG_3959 Quand le vent souffle un peu trop, je me contente de la marche au ras du sol avec vue sur mes fleurs. A ce propos, j'ai découvert que la giroflée s'appelait aussi matthiola, le saviez-vous ? Et ce n'est pas tout: la giroflée est aussi un coup donné avec la main ! 

 Synonymes de giroflée:  calottecoupgiflematthiolequarantaineravenelle

soufflettalmousetorgnolevioliercocardeau  coup de poingbeigne  (familier)beignet  (péjoratif)châtaigne  (familier)

emplâtre  (familier)mandale  (argotique)marron  (familier)pain  (populaire)

pêche  (populaire)ramponeau  (populaire)ramponneau  (populaire).

IMG_3975 Grâce aux pralines données par Héloïse et Guillaume, j'ai réalisé ce we un cake aux pralines...terriblement addictif !

IMG_3974 Paru en 2018, je ne peux que vous recomander ce livre tellement édifiant écrit par des parents racontant la courte vie de leur petit garçon Gaspard. 

Notre-Dame brûle - film 2022 - AlloCiné C'était le printemps du cinéma ce we...et nous sommes allés voir 2 films: ND brûle de JJ Annaud. Magnifique ! On a beau connaître l'histoire et son dénouement, on ne voit pas passer les 2 heures que dure le film. Très émouvant, de belles figures de pompiers, des images incroyables comme ce plomb fondu qui coule dans la gargouille...un chef d'oeuvre ! Et, en filigrane, la foi des hommes et l'indéfectible amour pour cette cathédrale.

Maison de retraite, la nouvelle comédie de Kev Adams | We Love comedy Magazine

Autre film: Maison de retraite. Nous avons bien ri ! Très chouette et émouvant de retrouver tous ces acteurs vieillissants réunis. Ce film est un ode à la vieillesse et on quitte la salle en se disant qu'il y a tant de belles choses à inventer pour nos vieux en maison de retraite!

22 mars 2022

Rémi à Paris

Quelques nouvelles de Rémi qui sera "just married "dans 2 mois ! ❤️

e8d838e9-01bd-4348-bd32-30840f2432deArthur est venu le retrouver le temps d'un we et ils se sont rendus au Salon de l'agriculture. Ici, ils font les clowns en compagnie de la petite Héloïse, fille de leurs amis Paul et Pauline. 

 

db486ba1-fd52-4bd3-b1a0-4d976b09d563 Rémi et Ombeline ont obtenu des places pour un match de foot.

WhatsApp Image 2022-03-13 at 12 Ils étaient placés en mode VIP dans la tribune présidentielle. 

5093cbf6-8526-41ef-abdf-70baa932fb31 Visite de cousins lyonnais avec Sébastien et son amie Caroline. Sympas les retrouvailles ! Jolie photo, en plus...

6cb6e5f3-99a9-4e1a-a8e7-101e567ff27d Rémi et ses 2 amis, Louis et Henri, sont allés en forêt de Fontainebleau un samedi soir pour y passer la nuit. Une tente pour 3 (il faisait 2° au petit matin...), un feu de camp...être scout, ça ne s'oublie pas. 

3e02616c-675e-48a1-9268-451fe32be863 Ils avaient tout prévu !

9b29842e-6c48-4a69-a09c-26088075927e Et comme c'était le soir de la finale de rugby, ils ont vibré pour la France via le tout petit écran ! 

21 mars 2022

Aux puces de st Ouen

 Après avoir quitté Annie et Vinzelles, j'ai rejoint Paris pour ma visite mensuelle d'un quartier. 

IMG_3781 En arrivant à St Lazare, il m'est venu l'idée d'appeler Rémi qui habite et travaille dans le coin...il était dispo pour venir boire un café avec moi. Un coup de trotinette et le voilà. A Paris, sous le soleil avec mon fiston...que du bonheur ! 

bags-l (photo Nannybag)

Pour Vinzelles, j'avais un sac à dos avec toute mes affaires et cela me faisait suer de le trimballer toute le journée. J'ai trouvé une super solution que je vous partage: Nannybag.  Cette start up (dont le dossier est d'ailleurs passé entre les mains de Rémi, trop drôle...) a eu l'idée de proposer aux voyageurs encombrés de déposer leurs affaires chez un commercçant, dans un restaurant, un café. Sur leur site, on choisit le lieu qui nous intéresse (pour moi ce fut à 3mn à pied de st Lazare), on réserve en ligne, on paie 6€ et on peut laisser ainsi son ou ses bagages pour une heure ou plus. Comme il n'y a plus de consignes dans les gares, c'est drôlement pratique et tellement simple ! 

IMG_3797 Après avoir quitté Rémi, je rejoignais (sans mon sac à dos ! 😀), la Porte de Clignancourt où je retrouvais le reste du groupe pour la visite guidée. Ce jour là, nous avons arpenté les Puces de St Ouen.  Je ne pouvais pas raté ça...je m'y étais rendue avec JF il y a 40 ans, peut-être et ce n'était plus du tout comme dans mes souvenirs, même s'il paraît que ça n'a guère changé. 

IMG_3802 En fait, les Puces sont composées de multiples marchés, 12 au total, sans compter les 2 réservés aux professionnels. On passe de l'un à l'autre mais, sans plan ou sans guide, difficile de s'y retrouver. Nous avions le soleil avec nous, quelle chance ! IMG_3783 Les Puces sont ouvertes du samedi au lundi. Le reste de la semaine, les antiquaires et brocanteurs chinent pour réapprovisioner leur boutique. Nous étions lundi et, est-ce pour ça mais bon  nombre de magasins étaient fermés et c'est bien dommage. Dans certains marchés, on déambule ainsi dans de petites allées. 

IMG_3800 Chacun des marchés est un peu spécialisé. Celui ci était dédié aux meubles et il était couvert. 

IMG_3806 Nous sommes entrées dans l'immense boutique de livres Veyrier ouverte en 1961 et qui comporte pas moins de 150000 ouvrages, ce qui en fait la plus grande librairie d'occasion de Paris. Impressionnant ! Pas trouvé de livres scouts pour JF, hormis des signes de piste. 

IMG_3793 On trouve aussi de petits bistrots, restaurants.  Dans ce marché, les allées sont très larges et l'on se croirait presque dans un village.

IMG_3789 C'est dans ce quartier que Django Reinhardt vécu et joua bandjo et guitare. 

IMG_3791 Parfois, ce sont des maisons qui ont été partiellement transformées en boutiques car je pense que l'étage est encore réservé aux habitants. Charmant. 

IMG_3792 Une cour/ jardin/boutique bien caché à l'arrière de la maison. IMG_3795 Au marché de l'Entrepôt, on trouve les objets les plus encombrents: escaliers, portes et fenêtres, lampadaires, grilles...

IMG_3805 Ici je crois me souvenir que nous sommes au Marché Paul Bert que j'ai beaucoup aimé. De nombreux bronzes (?) incroyables comme ce cheval au galop...

IMG_3804 ou ce cerf majestueux. 

IMG_3803 On y trouve aussi des objets en divers métaux dont beaucoup de statues religieuses. Hélas, leur propriétaire était absent et je n'ai pu m'enquérir de leur prix qui, sans aucun doute auraient été faramineux (ou pharamineux).

IMG_3785 Par ci par là, quelques vendeurs proposaient des objets que j'aurais pu dénicher en vide grenier mais pour un montant beaucoup moins intéressant !

IMG_3813 C'est le problème des Puces de St Ouen...on se demande qui peut bien acheter avec des prix si énormes.

IMG_3812 65€ les petites coupelles pour réaliser des lustres et presque 150€ celles festonnées de bleu...n'importe quoi ! 😳 

IMG_3786Au marché Dauphine, on tombe sur une incroyable soucoupe volante orange. Elle a été conçue dans les années soixante par l'architecte finlandais Matti Suuronen. C'est une maison dans laquelle on pouvait installer des cloisons selon les besoins de la famille. 

IMG_3809 Les visites ont toujours lieu de 11h à 13h. Nous déjeunons ensuite ensemble ou pas et nous sommes tombées sur un restaurant  vraiment chouette, "Au roi du café", rue Paul Bert. C'était bondé mais nous avons réussi à nous caser dans un petit coin car nous n'étions que 8 à déjeuner là. Petit prix, bonne cuisine française, simple et généreuse servie par des serveurs qui aiment leur métier dans un cadre un peu Art déco...un vrai régal ! Avec mon amie Bénédicte, nous sommes resté fouiner encore un bon moment après le déjeuner avant de reprendre le chemin de la gare pour Rouen. 

IMG_3816 J'ai récupéré mon sac à dos dans le magasin où je l'avais déposé et, dans la gare, nous sommes attirées par un monsieur (sans doute évangélique ? ) qui s'est installé au piano "libre accès" et qui se met à chanter à plein gosier des chants à la gloire de Dieu ! Je n'en reviens pas et je me demande si un vigile ne va pas intervenir pour lui rappeler l'obligation de la sacro sainte laïcité...

Nous restons un bon ¼ d'heure à nous régaler de sa voix, de son sourire, de son audace, de ce cadeau du Bon Dieu. Je n'ai pris que 2 petites vidéos et je regrette de ne pas l'avoir enregistré en entier, mais il faisait durer ses chansons très longtemps avzc une énergie et un enthousiasme pour le moins inspirés par l'Esprit Saint !

Je vous conseille d'écouter les chants en plein écran.

Retour à Rouen...le train-train quotidien reprend et ça me va aussi. 

20 mars 2022

3ème dimanche de carême

Carême 2022 : Claire cuisine dans l’esprit « Laudato Si »

Carême su le vif cuisine Laudato Si

lenetstan / Shutterstock

Marzena Devoud - publié le 13/03/22

Tout au long du Carême, Aleteia va à la rencontre de chrétiens qui ont choisi de donner une plus grande place au Seigneur dans leur quotidien. De beaux témoignages de foi, et des idées à la pelle pour préparer son cœur à la Résurrection du Christ.

« Je me dis parfois que je suis une mère indigne. A la fin d’une journée marathon, faire la cuisine pour mes enfants me paraît au-dessus de mes forces. Alors, voilà, les petits plats savoureux sont la plupart du temps remplacés par des surgelés… », confie Claire à Aleteia. « Pourtant j’aime l’idée de cuisiner pour les autres, je sais à quel point ce geste apparemment banal peut être bon pour le moral et pour la santé », poursuit-elle. Et c’est en découvrant le livre Cuisiner Laudato Si que l’idée de mon défi de carême est née. En le feuilletant j’ai beaucoup aimé la manière spirituelle de voir l’art de cuisiner. C’est non seulement prendre soin de sa santé et celle de ses proches, c’est non seulement consommer moins, mais mieux… C’est aussi prendre le temps de s’émerveiller devant la Création. Comme dit le pape François : cuisiner fait partie d’une « créativité généreuse et digne, qui révèle le meilleur de l’être humain », explique-t-elle.

Dieu est dans vos casseroles

Faire la cuisine peut avoir une dimension spirituelle. Car la nourriture est un don de Dieu. Préparer donc un plat pour sa famille est un moment de gratitude pour la Création et un moment que l’on passe avec Dieu. « C’est comme ça que j’ai trouvé ma motivation pour ce carême. Pour le moment, ça se passe plutôt bien… Et quand je sens que la fatigue risque de prendre le dessus, je prie. Dieu me donne alors un coup de pouce pour continuer et pour cuisiner le mieux possible. S’Il est présent jusque dans les plus petits détails du quotidien, Il l’est dans la cuisine, l’un des actes les plus élémentaires de nos vies. « Dieu est dans vos casseroles, c’est là qu’il vous attend » : cette célèbre phrase de sainte Thérèse d’Avila m’inspire réellement.

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19 mars 2022

Consolation-suite

Il y a 8 jours, je vous présentais le dernier livre d'Anne-Dauphine Julliand intitulé Consolation. Aujourd'hui, il s'agit d'un autre livre, même titre mais pas le même auteur. L'article ci-dessous est tiré de Aleteia. Très envie de lire le livre !

« La consolation est un des plus beaux visages de l’amour »

Christophe André

Leemage via AFP

Christophe André - Marzena Devoud - publié le 16/03/22

Auteur de nombreux bestsellers, le psychiatre Christophe André publie "Consolations - Celles qu’on reçoit et celles qu’on donne" et nous apprend l’art de consoler. Un livre lumineux et consolateur. Entretien.

Frappé par une maladie grave, il y a six ans, le célèbre psychiatre Christophe André, se rend compte de son immense besoin de consolation. « Quand j’étais trimballé sur le brancard entre différents services hospitaliers, angoissé et fragile, un petit geste comme poser la main sur l’épaule ou un petit mot gentil pour me dire que ça allait bien se passer, voilà ce qui me faisait beaucoup de bien », confie-t-il. Il découvre alors la puissance bénéfique de la consolation. Celle qui permet de tenir face à l’hostilité du réel quand elle se manifeste, et de ne pas sombrer dans le chagrin ou le désespoir. Celle qui est aussi un « acte de présence aimante qui remet en lien avec le monde ». Rencontre. 

Aleteia : Vous commencez votre livre par un constat personnel : vous dites que vous avez été longtemps aveugle à la consolation. Vous vous contentiez « de soigner, d’encourager, de réconforter, mais pas de consoler… Et c’est en tombant gravement malade que vous avez ouvert les yeux sur la consolation…
Christophe André : Oui, il y a six ans, j’ai eu un cancer du poumon. Quand on me l’a annoncé, tout s’est écroulé en un instant : je suis passé alors du monde des bien portants au monde à celui de ceux qui sont différents et fragiles. J’étais triste de me dire que mon existence allait être plus courte que prévu. C’est alors que je me suis rendu compte que j’avais besoin de consolation. 

Finalement, le bienfait de la consolation, vous l’avez-vécu dans votre propre corps malade…
À chaque fois qu’un soignant, me voyant en détresse, faisait un petit geste pour me consoler, je sentais immédiatement le bienfait biologique de la consolation. Je me suis dit alors que si on était juste soigné par des robots, il manquerait quelque chose, même s’ils faisaient parfaitement leur travail. Chaque fois qu’on offre un geste de consolation ou de réconfort, on se sent mieux, et chaque fois que ce n’est pas le cas, on est moins bien. Je l’ai senti physiquement dans mon corps. 

Guéri et de retour chez vous après vos hospitalisations, vous avez retrouvé un mot dédicacé d’un de vos patients. Il vous remercie pour votre patience et la grande confiance que vous lui manifestiez lors de vos séances. Vous l’aviez consolé sans le savoir ?
C’était un de mes anciens patients de Toulouse. Il était toxicomane et bipolaire. J’avais du mal à le soigner, mais il revenait toujours en consultation, il ne voulait pas voir un autre médecin. En me rappelant nos séances, je me suis rendu compte que je n’ai pas réussi à le guérir, mais j’arrivais à le consoler presque à chaque fois… et à mon insu !

J’ai eu envie d’explorer la consolation car nous la côtoyons constamment. Un jour ou l’autre, nous avons tous besoin d’être consolés.

Bien sûr, en tant que médecin j’étais toujours gentil, bienveillant, chaleureux pour mes patients, mais je réfléchissais surtout à l’aspect technique des soins. Je voulais que mon patient guérisse. Je n’avais pas compris à l’époque qu’il y avait, à côté de la science et de la bienveillance, une autre expérience bénéfique : celle de la consolation. Ma maladie m’a permis de découvrir sa puissance. Et j’ai eu envie de l’explorer, car nous la côtoyons constamment. Un jour ou l’autre, nous avons tous besoin d’être consolés. 

Comment bien consoler quelqu’un ? 
Consoler, c’est souhaiter soulager une peine sans pouvoir modifier le réel. La consolation n’est pas une recherche de solutions, mais elle permet d’alléger le sentiment de souffrance. Elle fait du bien. Elle est une aide pour l’intérieur et non pas pour l’extérieur. Ce qui veut dire qu’au-delà de ses dimensions concrètes, celles des paroles et des gestes, elle est surtout une démarche sans résultat visible. À ce titre, on peut dire qu’elle est immatérielle et spirituelle. La consolation commence souvent par une présence, une intention, par des gestes et des mots très simples.

Pourquoi est-ce parfois si difficile de consoler quelqu’un ? 
Quand j’écrivais mon livre et que j’interrogeais parfois ceux que je rencontrais à ce sujet, beaucoup de personnes m’ont dit qu’elles étaient mal à l’aise avec la consolation. Face à l’autre, qu’il soit malade ou endeuillé, on a en effet peur de le blesser, de commettre une maladresse qui aggraverait encore plus son chagrin. On peut même rester paralysé par la souffrance, ou être submergé, comme souvent chez moi, par nos propres émotions. Dès qu’elles sont trop fortes, elles perturbent. S’il y a une seule règle d’or, c’est de prendre son temps, y aller doucement, se contenter d’abord de petites choses : dire juste : « je suis là », « je pense à toi », ou toucher le bras, prendre la main… Il n’y a pas très longtemps, une amie a vécu un drame inconsolable – la perte de son enfant. Je ne savais pas quoi faire et ni quoi lui dire. Je lui ai écrit juste un SMS : « Je pense à toi, je t’embrasse. » Elle m’a confié, quelque temps plus tard, que ces simples mots lui avaient été bénéfiques. Mon texto semblait dérisoire par rapport à son immense peine, pourtant, il l’a un peu consolé. 

Vous soulignez qu’il faut veiller à ne pas s’imposer dans la démarche de consolation. Pourquoi ? 
Il est important de ne pas être à contre temps par rapport à la souffrance de l’autre. Souvent, on l’oublie, mais la consolation est en soi une intrusion. Imaginez un instant la personne enfermée dans son chagrin : même si c’est un enfermement qui lui fait du mal, elle est cadenassée dans son chagrin. Du coup, on arrive, on essaie de toquer à sa porte. Puis on rentre, on la voit dans une pièce noire avec des rideaux fermés et la tête sous l’oreiller. Le réflexe du consolateur serait alors d’ouvrir les fenêtres, de faire entrer la lumière, d’enlever l’oreiller et d’encourager la personne à se lever. Mais finalement, tous ces mouvements peuvent la déranger. Alors, avant de faire quelque chose, il est essentiel de demander à la personne la permission de s’approcher d’elle et de rester à ses côtés. La consolation n’est pas une réparation, mais un soutien que l’on propose. Il ne s’agit pas d’être efficace et de trouver des solutions aux difficultés de l’autre.

Dans l’art de consoler, il faut la tendresse de celui qui console, et l’acceptation de celui qui est consolé. 

Consoler quelqu’un, c’est d’abord rester humble, car on ne connaît pas l’étendue exacte des dégâts intérieurs de la personne qui souffre. Dans cette alchimie délicate, il faudrait presque arriver sans l’intention de consoler (« Tiens, tu vas voir, je vais te consoler ! ») et se dire : je vais m’approcher tout doucement, essayer de comprendre ce dont la personne a besoin, faire des choses très simples en disant : « Je suis là », « Est-ce que je peux t’aider ? ». Ou repartir, si l’autre ne donne pas pour le moment la permission de l’accompagner. Encore une fois, l’humilité, la simplicité et la douceur sont les qualités de l’art de consoler, dans lequel il faut la tendresse de celui qui console, et l’acceptation de celui qui est consolé. 

Y-a-t-il a des situations inconsolables ? 
Ceux qui sont toujours inconsolables ce sont les parents qui ont perdu un enfant. Quand je dialogue avec eux, tous me disent qu’il y a une part d’eux-mêmes qui est morte ce jour-là, et qui restera morte pour toujours. Ils ne seront jamais consolables. Et si cette part d’eux-mêmes restera blessée à jamais, ce que j’essaie de faire, c’est de les remettre en lien avec le monde. Ces parents ont souvent d’autres enfants, donc ils doivent vivre pour eux. Ils ont aussi à savoir bien vivre le souvenir de l’enfant disparu. C’est d’ailleurs souvent une grande motivation pour eux : garder le souvenir non de la mort de l’enfant, mais celui de sa vie. C’est très consolateur. Seulement, cela met beaucoup de temps à émerger dans l’esprit des parents en deuil. 

Vous dites que la foi console, et que dans les moments difficiles, vous passez de la méditation à la prière. Vous écrivez : « Quand je prie, j’ai le sentiment étrange que je téléphone à Dieu »… 
La méditation est formidable. C’est un outil de pacification extraordinaire, mais il y a des moments où cela ne suffit pas, où on sent qu’il persiste quand même une détresse, un solitude ou un chagrin, des sentiments qui vont au-delà de ce que nous sommes capables d’assumer. Alors, je quitte la méditation et je prie.

Moi, dont la foi est oscillante, j’observe qu’à chaque fois que je me remets à Dieu, je me sens mieux, apaisé. C’est un Dieu consolateur qui ne peut pas toujours nous empêcher de souffrir, mais il est toujours à nos côtés. 

Comme la plupart des gens, Dieu ne s’est jamais adressé directement à moi. Mais j’ai souvent des petites intuitions que je ne suis pas tout seul. J’aime beaucoup cette phrase de Paul Claudel « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance. Il est venu la remplir de sa présence ». Oui, il y a effectivement quelque chose qui se passe quand je prie. Comme si, au bout du fil, j’entendais de très loin quelqu’un qui respire et qui m’écoute en silence. Il n’y a pas de paroles. Il y a juste cette présence. Moi, dont la foi est oscillante, j’observe qu’à chaque fois que je me remets à Lui, je me sens mieux, apaisé. C’est un Dieu consolateur qui ne peut pas toujours nous empêcher de souffrir, mais il est toujours à nos côtés. 

Nous traversons une épreuve collective avec le drame de la guerre en Ukraine. Est-il possible de consoler un pays, toute une société ?
Il y a quelques jours, j’ai participé à une édition spéciale de France Inter sur l’Ukraine. Il y avait plein d’auditeurs qui appelaient l’antenne en direct pour savoir comment aider les Ukrainiens. Certains proposaient d’organiser des manifestations et des pétitions, d’autres de mettre des drapeaux ukrainiens sur les réseaux sociaux. Et à un moment, je me suis dit que toutes ces actions étaient tellement dérisoires par rapport à la situation : Poutine est toujours là avec son armée, le conflit va durer et s’aggraver encore plus… Pourtant, on a tous l’intuition que pour les Ukrainiens, tous ces signes sont des signes de consolation. Ils voient qu’on ne les abandonne pas. Ici encore, on est au cœur de la consolation. Même si on ne peut pas empêcher l’adversité, on se dit qu’on ne peut pas laisser tous ces gens seuls. Je crois que si j’étais Ukrainien, savoir que tout l’Occident en bloc soutient l’Ukraine et fait pression sur la Russie pour qu’elle recule, cela me consolerait un peu. Même si ça ne résout rien, il est important pour les Ukrainiens de savoir que le reste du monde pense à eux. Je crois que cet élan de soutien consolateur peut transformer leur espérance en confiance et en force. Et encore une fois, la consolation ne peut empêcher le malheur d’arriver, mais elle est un remède. La consolation est un des plus beaux visages de l’amour.

Propos recueillis par Marzena Devoud

18 mars 2022

Séjour à Vinzelles-3

 Figurez vous que j'ai fort bien mangé durant mon séjour à Vinzelles ! Je n'ai pas toujours pensé à prendre une photo mais en voici quelques unes de mets savoureux. 

IMG_3648 Lorsque j'étais seule avec Annie, elle m'a proposé des hamburgers de chou fleur ! Nous avons préparé les galettes rapidement en mixant le chou, en y ajoutant des oeufs puis en les garnissant de jambon et de fromage râpé. Une prochaine fois, choisir plutôt du chèvre ou du fromage à raclette pour un goût encore plus fort. 

IMG_3637 Autre délice réalisé par Annie: du poulet au fenouil et à l'orange. Les ingrédients se marient excellemment. 

IMG_3661 Curry d'épinards aux crevettes et lait de coco accompagné de nouilles chinoises. Forcément bon !

IMG_3641 En dessert, j'ai confectionné des crèpes aux pommes râpées/cannelle. Facile et léger.

IMG_3693 Autre douceur: salade de fruits avec mangue, kiwis, fruits de la passion et, l'ingédient mystère que mes soeurs ont découvert: le combaba. C'est un citron vert et grumeleux dont le seul intérêt est le zeste extrêmement parfumé et unique en son genre. A la Réunion, je parfumais la sauce accompagnant le poisson. Un régal que l'on trouve parfois en supermarché et chez Grand Frais. L'idéal est de congeler le citron et de ne le ressortir que le temps de râper un peu de zeste. 

IMG_3738 Quand les autres soeurs et belle soeur sont arrivées, elles avaient apporté avec elles de quoi cuisiner à tour de rôle. 

IMG_3748(1) Pascale nous a  préparé une pissaladière, spécialité niçoise...

IMG_3745 mais aussi une chorba, soupe originaire du Maghreb et qui comporte de la viande. J'en avait déjà goûtée chez Pascale et c'est super bon, même si elle avait mis un peu trop de piment à mon goût. 

IMG_3715 Il manque certains plats...les cuisinières voudront bien m'en excuser. Pour l'anniversaire de Pascale, j'avais préparé un cake au citron/pavot, une valeur sûre !

17 mars 2022

Séjour à Vinzelles-2

 Suite de mon séjour de la semaine dernière à Vinzelles...

IMG_3659 Tant que Claire, Pascale et Anne n'étaient pas encore arrivées, Annie et moi avons passé beaucoup de temps à jouer au Scrabble. Nous enchaînions les parties...que du bonheur !

IMG_3685 Et puis le reste de la bande est arrivé le vendredi soir !

IMG_3692 Chacune gérait un repas. Annie s'est occupée des petits déjeuner et du dîner du vendredi soir tandis que moi, je gérais les desserts. Cette répartition des taches a fait ses preuves !

IMG_3720 Samedi, balade dans les alentours à la découverte de ce coin du Beaujolais, à la limite de la Bourgogne. 

f46d6b51-3943-4ef7-bb78-540d571da1bd Nous ne pouvions pas ne pas nous rendre à la Roche de Solutré. ça ne parle sans doute plus à la jeune génération mais Mitterand, en mémoire de son engagement de résistant avait fait le voeux d'y monter chaque année à la Pentecôte dès 1947. C'est ici aussi qu'il a rencontré celle qui deviendra sa femme, Danielle. 

IMG_3695 Pas un endroit où les vignes sont absentes. Elles rentrent jusque dans les villages et les caves viticoles sont légion. Du coup, très peu de maraîchage...

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IMG_3701 La montée est aisée et dure environ ½ heure. 100m de dénivelé et une altitude de 493 m au sommet. 

IMG_3703 La vue s'étend au delà de la Roche de Vergisson qui elle, cumine à 485 m. 

IMG_3719 Nous ferons aussi une balade autour de Vinzelles et de son impressionnant château du XIIème. Ici, une motte féodale, ancêtre du château fort. Elle ressemble beaucoup à celle présente dans la propriété de Tim et Pauline. 

IMG_3740 Et puis nous avons beaucoup joué...au scrabble, bien sûr mais aussi à Imagine où il s'agit de faire découvrir des mots, des expressions à l'aide de cartes très très abstraites ! Nous avons beaucoup ri...

IMG_3749 Jeu de cartes aussi avec l'Ascenseur ou le Wist. Très sympa !

IMG_3711 Et enfin, nous avons souhaité avec 1 mois d'avance les derniers soixantes ans de la bande...ceux de Pascale !

IMG_3712 Pas eu le courage de planter 60 bougies dans le gâteau d'anniversaire...

IMG_3713 Grâce à ça, Pascale est parvenue à tout soufller d'un coup !

IMG_3757 Et ce fut déjà l'heure du départ le dimanche après-midi...

3b8f335d-4cf5-45dc-b6d5-3e2f905df300 L'aventure n'était pas terminée pour les 3 du Sud (Aveyron, Gard et Hérault) puisque la neige s'est invitée en Lozère et que la route a été bloquée un bon moment...Elles sont arrivées bien tard chez elles. 

Merci, Annie pour ce super accueil et l'organisation ! Encore une fois, c'était super ! Je n'en ai pas terminé pour autant avec Vinzelles...suite et fin demain.

16 mars 2022

Séjour à Vinzelles-1

De retour ce lundi soir de ma semaine loin de Rouen...je vous raconte tout ça !

Tout d'abord, je pars pour Vinzelles, chez ma soeur Annie. Nous avons prévu de nous y retrouver avec toutes mes soeurs et ma belle soeur pour le we. Je prends un peu d'avance, histoire d'en profiter un peu plus !

IMG_3604 A peine débarquée du train, Annie m'entraîne dans une grande brocante regroupant plusieurs professionnels. Chacun est installé dans une petite cabane mais des antiquités sont aussi exposées dans la maison principale et dans le jardin. Extra !

IMG_3616 Quelle belle idée, ces petites cabanes dont les portes sont parées de couleurs chatoyantes ! Certaines sont spécialisées: art africain, luminaires, années folles...

IMG_3605 Hélas, les prix sont élevés...bien dommage car je me serais laissée tenter bien des fois ! 

IMG_3610 De petits meubles, des objets charmants...

IMG_3608 et une bien jolie mise en scène pour certains. 

IMG_3617 J'aime beaucoup les cintres anciens et j'en ai beaucoup à Lannois, chinés à Emmaüs, du temps où nous vivions à Blois. Ici les prix affichés sont incroyables: 20€, 35€...alors que je devais les acheter pour 5€ les 10, peut-être ?  

IMG_3620 Plus kitsch tu meurs...Je ne me souviens plus du prix demandé pour cette lampe. 

IMG_3615 A l'extérieur, 1000 tentations: des tonnelles, des volets, des fenêtres, des bancs, des tables, des luminaires, des statues, des arrosoirs et autres objets en zinc...

IMG_3612 C'est un bonheur de déambuler parmi ces beaux objets sous le soleil !

IMG_3613 Tout n'est pas de bon goût mais si j'avais eu une voiture et un gros porte monnaie...

IMG_3619 ça aussi, ça me conviendrait bien pour Lannois. Installer de jolis pavés anciens pour aménager un chemin dans la peupleraie, une petite cour secrète entourée de bosquets...

IMG_3623 Après la brocante, nous sommes parties faire un petit tour dans Mâcon. La belle église st Pierre qui a beaucoup plus de charme (du moins à l'extérieur) que la cathédrale. De jolies maisons dans la ville mais beaucoup de travaux, de boutiques à l'abandon.

IMG_3627 Nous longeons la Saône qui n'est pas un fleuve, malgré sa taille. Au loin, le pont st Laurent datant du Xi ème siècle. Aux beaux jours, on imagine ici des animations, des bateaux accostés...

IMG_3628La préfecture est là, posée sur les quais. Juste devant, une imposante statue de l'illustre figure maconnaise: Alphonse de Lamartine, né ici.  

IMG_3624 Connaissez vous une des spécialités sucrées de Mâcon, outre la gaufrette maconnaise ? Je vous présente "l'idéal maconnais". C'est une pâtisserie proche du Succés ou du Russe avec sa meringue pralinée et sa crème au beurre. Merci, Annie de m'avoir fait découvrir ce divin gâteau!

IMG_3625 Suite de nos aventures au prochain numéro.  

15 mars 2022

4 ans !

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4 ans pour Armand ! Joyeux anniversaire à mon petit Loulou !

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