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20 décembre 2020

Billets de novembre-suite

 

Journal Post Boîte Aux Lettres - Photo gratuite sur PixabayLe 16

Pas de journal ce matin dans la boite aux lettres??  Plus d’internet non plus?? Après enquête chez les voisins, Eux aussi sont sans réseau, donc c’est le secteur. Cela me rassure et sera plus vite réparé. Le covid aura eu raison de ma fraternité franciscaine. Mes petites sœurs âgées ne veulent plus conduire et sortent très peu. Voilà une période de notre vie qui s’achève.

Le 17

Beau temps, le vent est tombé, les merles se régalent des boules rouges du cotonéaster. Le réseau a été rétabli plus vite qu’annoncé, car il affectait un très grand secteur. Nos voisins Hervé et Yvette nous ont bien soutenus.  Avec Joëlle venue aux nouvelles, nous avons fait de la couture, des taie d’oreillers dans de vieux draps ainsi reconvertis. Les morceaux trop fragiles iront à la récupération des textiles.

Le 18

hier soir nous avons regardé l’émission «  Bretagne, une terre sacrifiée » sur la 5, puis « Le monde en face » présenté par Marina Carrère d’Encausse sur le même sujet. Je n’ai été qu’à moitié étonnée. Grâce à David, je suis mise au parfum des enjeux écologiques face à ceux de l’économie des puissants. Il n’empêche que l’on sort de ces émissions quelque peu écoeuré par la puissance de l’argent. La solution est entre les mains de la population et des jeunes agriculteurs pour faire émerger une agriculture différente, bien qu’il y ait déjà beaucoup de progrès.

Lis : planter et cultiver – Ooreka

Le 19

Le climat est vraiment perturbé : le feuillage du massif de lis orangés devant la maison a flétri, mais des hampes florales ont poussées et sont en fleurs. Ce matin j’ai vu deux rouges-gorges qui s’escagassaient : ils se battent, je présume, pour le territoire. 

Le 20

Hier, confection avec Joëlle de deux sous taies ,dans les parties encore solides de vieux draps. Le reste ira dans le bac de la récupération des textiles pour recyclage. 

Le 21

Courses comme il se doit pour le week-end. Il n’y a pas de bousculade ; pas plus que dans la rue lorsque je vais, histoire de marcher un peu, jusqu’à la médiathèque reporter des ouvrages dans la boite au renvoi de livres.  Julie, qui fait un carton d’audition, nous régale toujours de ses reportages culinaires et champêtres. 

Spaghetti sauce bolognaise - Régal

Le 22

je revisite la sauce bolognaise à ma manière afin d’utiliser les légumes du panier.( un oignon, un poivron, une carotte, un coulis de tomates+ un steak haché) Avec des spaghettis cela suffira pour notre bonheur ce midi et va me permettre de regarder la messe à la télé. J’aime beaucoup les chants ; de même que le reportage sur la chaîne 1, que nous ne regardons presque jamais, sur les verriers, en début d’après midi. L’artisanat est souvent merveilleux et doit être transmis aux générations futures. Le confinement a fait fleurir une multitude d’initiatives toutes plus réjouissantes les une que les autres.

Le 23

Les corneilles comme des sentinelles se postent à la cimes des arbres , toutes tournées dans le même sens. les feuilles mortes jonchent à nouveau la rue. L’automne que la température semblait avoir oublié se signale ainsi à notre regard…

Le 24

Joli temps d’automne dont nous ne pouvons guère profiter sauf pour regarder les oiseaux et les petits aléas du quartier : la lumière de la garderie pour les enfants qui s’allume dès 7h30, puis celle de la salle d’attente du cabinet médical voisin, le bruit du camion poubelle qui passe,  la promenade matinale de l’un pour aller acheter son journal et le bricolage de l’autre sur son toit. Bref , la vie habituelle du quartier, somme toute assez rassurante.

Le 25

Joli temps d’automne, qui maintient le moral haut levé. Hier avec Joëlle, toujours hyperactive, ce qui n’est pas mon cas, nous avons trié à nouveau les médicaments et produits de toilette, genre crèmes pour soleil périmées. Puis, nous nous sommes attaquées au bar: tri des bouteilles et classement par catégorie. Michel et moi nous ne ponctionnons pas beaucoup dans ce meuble. Il y a de quoi faire des grogs, des kirs,...le whisky, la vodka, et autres alcools ne manquent pas. Nous attendons du passage familial et amical pour aérer la réserve. Ce midi, je me suis fait un kir avec un reste de vin blanc plus crème de mûre. Michel quant à lui s’en tient au pastis.

https://cache.marieclaire.fr/data/photo/w1000_ci/1ec/kir-royal.jpg

Le 26

Heureusement le journal et la télé nous occupent de manière agréable et positive. Il suffit de choisir ses programmes. : ainsi j’ai appris que dans les côtes d’Armor, un cultivateur produit du thé, lequel lors d’un concours a surpassé le Japon et la Chine. Il s’agit d’une niche pas encore très rentable, mais qui prouve que l’on peut cultiver des théiers en Bretagne. Le confinement m’est occasion d’apprendre une multitude de choses.

Le 27

Je fais des courses deux fois par semaine au supermarché pour faire tourner le moteur de la voiture. J’irai demain à la déchetterie. 

Des poules et des vignes à Bourgueil - Accueil | Facebook

Le 28

le mail paroissial nous indique un choix de quatre messes :  deux ce soir  à Loperhet et deux ici demain. C’est trop tard pour faire une décoration florale bien que ce soit notre semaine. Après mûres réflexions, j’irai demain matin à celle de 9h30, en espérant qu’il y aura de la place. En attendant, je me régale une fois de plus devant l’émission de Julie, pendant que Mimi fait sa sieste. Les cultivateurs qui s’en sortent sont ceux qui inventent une manière globale de travailler. Je suis admirative des initiatives des nouveaux paysans. Ainsi pour nettoyer et nourrir ses vignes l’un d’eux y élèvent aussi des poules rustiques, de race ancienne, en plein air. Ces gallinacées se sont régalées de grappes de raisin, un peu basses, la première année. La suivante a vue la date changée de l’envoi sur le terrain de poulettes plus jeunes donc moins grandes, sans problèmes. 

Le 29

Notre nouveau prêtre, le père Sébastien, dans une vie antérieure était cuisinier. Après s’être occupé de réjouir les corps, Il va maintenant embellir nos âmes. Je trouve que c’est un beau parcours de vie. Il ne va pas combler notre sensualité auditive, élever notre être intérieur par la musique, car le chant n’est pas vraiment un talent dont le ciel l’a pourvu. Mais il a un très beau sourire pour s’en excuser, au point d’en être attendrissant pour la vieille dame que je suis. William, notre très cher ancien choriste et diacre, n’est guère plus doué pour l’à capella. Ceci pour dire que la messe, sans animateur, a péché côté musical. Mais c’est tellement réjouissant et sympathique de se retrouver même en nombre réduit.

Le 30

Nous profitons du beau temps, Joëlle et moi, pour faire une petite ballade dans le bourg ;  En empruntant des « ribines » ou chemins de traverse, nous nous dirigeons vers le centre où Joëlle veut visiter certaine boutique en vue de ses cadeaux de Noël. En nous engageant dans la  rue du retour, nous sommes interpellées par la coiffeuse qui nous confie sans ambages une vieille dame complètement perdue, laquelle nous assure habiter le coin. Après avoir été promenées quelques instants au petit bonheur la chance, je finis par rentrer dans un magasin afin de savoir si elle habite vraiment le quartier. Personne ne la connaît et elle n’a aucun papier sur elle, cependant elle nous dit son nom. Finalement, je pense à la maison de retraite. Un coup de fil de la commerçante nous rassure, elle loge bien là-bas. Le mystère reste entier sur la manière dont elle a faussé compagnie à l’établissement pourtant bien sécurisé. Notre duo rentre donc à la maison, content d’avoir fait sa BA. Premier jour d’EJP.

Par Une Journée Ensoleillée, Une Vieille Femme Marche Dans La Rue Avec Une Canne. | Photo Premium

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19 décembre 2020

Les petits billets de Joëlle de novembre

Calendrier des messes et des bénédictions des tombes Toussaint 2020 - Le blog de la Paroisse Sainte Croix des Confluents (47)

Le 1° Novembre

Une fête de tous les saints un peu tristounette, malgré un office de dernière minute accompagnée d’un temps  pluvieux et venteux qui n’arrange pas les choses, car la communauté se réunie pour la dernière fois avant un moment. Belle homélie. 

Si le blasphème n’autorise pas le meurtre et l’assassinat, le droit de vie et de mort  appartenant à Dieu, la liberté se dévoie en pratiquant le non respect de l’autre et de ses croyances ; elle s’arrête où commence celle de l’autre comme disait Jean, mon très cher beau frère. Si tous les croyants se tournaient vers Dieu, en implorant  son secours pour grandir spirituellement, au lieu de se mettre à sa place,  il n’y aurait plus de problème. J’ai appréciée la lecture de la lettre de L’évêque d’Avignon sur le sujet.

Le 2

Le beau temps est revenu et donne envie de sortir ; aussi je vais faire des courses un jour de peu d’affluence. Visite de Joëlle qui a du mal a rester en place.  Les travaux de la salle de bain avancent : aujourd’hui pose du carrelage mural. Ce soir, Michel va sûrement vouloir regarder De Gaulle à la télé, je ferai comme lui.

Le 3

Je suis allée relire le terme de « blasphème »( blasphémia :parole impie) dans le dictionnaire : « Paroles ou discours qui insultent violemment la divinité, la religion  et par extension toute personne respectable. » Face à cette définition me vient à l’esprit la lettre de St Paul aux  philippiens au ch II v 5 : «  Comportez-vous ainsi entre vous comme on le fait en Jésus-Christ : Lui qui est de condition divine n’a pas considéré comme une proie à saisir d’être l’égal de Dieu. Mais il s’est dépouillé prenant la condition de serviteur...Il s’est abaissé devenant obéissant jusqu’à la mort... »  Jésus a court-circuité, de manière exemplaire pour nous, toute velléité de désir de puissance,  péché de Lucifer, qui fait les dictateurs, petits ou grands ; faute dans laquelle n’est pas tombé le Général de Gaulle, un chrétien convaincu, lorsqu’il dit au cours d’une interview à la télévision : « Pourquoi voulez-vous qu’à 70 ans je devienne un dictateur ? » Sa démission de chef de d’état en est une autre preuve.  Je ne suis pas Charlie et je ne suis pas Daesh.

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Le 4

 Je confie les clés de la maison à notre ouvrier, car nous serons absents lorsqu’il reviendra cet après-midi. Nous avons RV chez la cardiologue... Elle nous envoie chez le chirurgien vasculaire pour examen complémentaire. J’avais dit au responsable de « Vert le jardin » que je récupérais des pots, jardinières dans les poubelles du cimetière pour y refaire des plants. Et voilà qu’un test est lancé à Plouarzel, sous l’impulsion de d’autres aussi sans doute, par la dite association afin de donner une seconde vie à ces contenants : un bac a été placé pour la récupération des pots en bon état pour produire de nouveaux plants et les ramener aux jardins partagés. Ils vont également travailler avec les producteurs de plants et les professionnels qui ont besoin de pots. Très bien. Il faut toujours partager ses idées, car elles peuvent  trouver un épanouissement grâce à d’autres.

Le 5

J’ai fait faire une petite modification par notre ouvrier John : un ajout de carrelage dans un angle, aussi il pense ne pas pouvoir terminer demain.  Les caniveaux de la rue sont pleins de feuilles, aussi dans l’après midi je m’empresse d’en emplir trois grands sacs dont un va directement dans le composteur. Je pense que les squatters vont apprécier cet apport plus douillet que les déchets habituels. Bien m’en a pris car en soirée le camion de nettoyage est passé et il a avalé toutes les feuilles restantes.

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Le 6

Avec le froid, les mésanges reviennent, il va être temps de remettre des graines. Les oiseaux vont bien nous émerveiller encore durant ce nouveau confinement.

Le 7

Temps gris propre au spleen… surtout quand les circonstances s’en mêlent.  Au rayon des crèpes, j’ai découvert les craquelins il y a peu de temps. Ils sont mes madeleines de Proust cancalaises, et me ramènent à l’enfance. Le boulanger de« la Basse-Cancale », notre quartier où officiaient à l’époque une épicerie, une boucherie-charcuterie, un bistrot et la boulangerie, en faisait une fois par semaine et les gardait dans un très grand carton. Nous les achetions à la douzaine et il ne fallait par traîner, faute d’arriver devant une caisse vide. Car les craquelins étaient une gourmandise pour beaucoup.

Le 8

Passage de David, lors de sa promenade quotidienne, qui m’a proposé ses services en cas de besoin. C’est très aimable de sa part, car je n’aurais pas osé le faire de mon propre chef, le sachant bien occupé d’habitude. J’ai eu la surprise de voir un rouge-gorge sur le rebord d’un châssis velux. Ce sont des oiseaux très curieux, mais à peine l’ai-je aperçu qu’il s’est vite envolé. Les merles viennent souvent manger les petits vers dans les gouttières de la véranda.

Le 9

Visite à la clinique dans ses nouveaux locaux administratifs de Keraudren. Les interventions se passent toujours à la clinique du Grand Large. Malgré la pluie que j’appréhende toujours en allant à Brest, le peu de circulation a facilité le voyage et le stationnement. La salle de bain est terminée en ce qui concerne la pose des carrelages et des meubles ; douche, vasque , miroir. John nous quitte pour un chantier beaucoup plus important.

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Le 10

J’essaie de faire un peu de rangement, de trouver une place pour chaque chose dans la salle de bain. Il manque encore les placards. Nous regardons les reportages sur le général de Gaulle, car c’est toute notre enfance et jeunesse. Je ne suis pas nostalgique de cette époque sinon que les choses me semblaient plus simples et l’avenir moins aléatoire. Mai 68 a été une sorte de tsunami. Nous venions d’entrer dans la vie professionnelle ici et ce nouveau monde violent sur notre sol m’était stupéfiant. 

Le 11

Voilà encore un moment historique dont nous suivons le souvenir. David repasse en coup de vent par un temps d’automne grisâtre. Je fais ma sortie du jour en allant jusqu’au récupérateur de verre, car sortir pour sortir sans but ne m’enchante guère.

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Le 12

Inauguration de la nouvelle douche.Le ciel étant clément, je fais le ménage de la chambre en grand et aère à fenêtre grande ouverte. La couette et autre drap va, je l’espère, sécher au grand air. Joëlle vient m’aider cette après-midi pour dépoussiérer la maison et continuer à ranger. Certaines familles font encore mieux que nous pour la planète : outre le potager, les toilettes sèches, ils utilisent un four solaire quand Phébus veut bien se montrer. C’est formidable, car facile à bricoler pour ces génies « trouve tout ». Finalement le confinement va avoir des côtés positifs. 

Le 13

Jour des courses. Pour aider les étudiants, la résidence universitaire du technopôle met 10 parcelles de jardin partagé à  leur disposition en lieu et place des pelouses ; Six jeunes ont déjà relevé le défi avec l’aide de « Vert le Jardin » qui va les aider à réaliser des cultures potagères dans les règles du jardinage naturel. Première étape : le désherbage de la pelouse, puis apprentissage du paillage et du compostage. Voilà un bol d’air estudiantin convivial au coeur du confinement bien sympathique.

Le 14

Journée calfeutrée pour cause de pluie, à part une visite au récupérateur des verres. Un ami m’a envoyé un mail sur le confinement en chine. IL est facile de comprendre comment les chinois ont réglé le problème et leur incompréhension devant ce qui se passe dans le reste du monde : c’est édifiant !

Le 15

Messe à la télé. La communauté paroissiale me manque.  Ce dimanche est égayé par un long coup de fil avec ma petite sœur de Corse, qui ne s’ennuie pas ; un autre de notre chère mère Claudine qui récupère de son voyage en Afrique, un de Cécile….Merci Mr Edison pour le téléphone.

3 manières de répondre aimablement au téléphone

18 décembre 2020

Dis-moi quel est ton sapin...

 


VIE DE FAMILLE

Dis-moi quel est ton sapin…


Fleur Lise Palué 14 décembre 2020
 
17 décembre 2020

Le sapin côté verso

Anna Latron 3 décembre 2019
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J’adore le sapin de Noël. Pas les sapins de Noël en général : LE sapin de Noël en lui-même.

J’aime tout le concept :

L’étoile en haut de la cime, les guirlandes – lumineuses ou pas – les boules – magnifiques en verre ou assez moches en papier mâché, confectionnées par les enfants – l’odeur qui envahit le salon, les épines qui jonchent le sol au bout de trois jours.

Quand j’étais petite, je passais un mercredi après-midi chez mes grands-parents spécialement pour l’occasion : décorer leur sapin. Il était absolument énorme, pas riquiqui posé sur une table basse comme chez mes parents. Ses branches envahissaient tout le salon. Ses décorations remplissaient deux cartons entiers que mon grand-père remontait de la cave avec toutes les peines du monde.

Chacune avait sa propre histoire :

  • une petite crèche rapportée d’Allemagne par mon père lors de son premier voyage linguistique ;
  • une étoile en verre de Murano offerte par une amie italienne de mes grands-parents ;
  • une collection de boules bariolées réalisées par chacun des petits-enfants et qu’il fallait absolument toutes accrocher histoire d’éviter l’incident diplomatique.

Et puis, j’ai grandi et fait ma vie avec un fabuleux qui n’a pas DU TOUT la culture du sapin. Pour vous dire : il y a quelques semaines, quand j’ai commencé à évoquer le sujet du sapin, il a osé me suggérer :

“Et si on achetait un sapin synthétique cette année?”

Autant vous dire que j’ai frisé la syncope.

“Arrière, satan ! Nan mais ça va pas ??”

Moi vivante, jamais je ne laisserai entrer une caricature de sapin sous mon toit. S’il y a bien une chose avec laquelle une Alsacienne ne rigole pas, c’est la magie de Noël.

Cette année encore, j’ai donc pu décorer le sapin.

Un sapin 100% naturel, je vous rassure, là-dessus je n’ai pas cédé d’un poil. Sur fond de playlist de Noël, j’ai pu me livrer à mon sport favori du mois de décembre : tenter mille acrobaties pour y attacher les guirlandes – trop courtes – et les boules auxquelles il manque des paillettes. Pour accéder à une branche un peu excentrée, j’ai été obligée de passer derrière le sapin.

Et voilà que j’ai ouvert les yeux sur une réalité du sapin : son côté verso.

  • Ce côté que l’on a volontairement mis face au mur parce qu’il était moins touffu.
  • Ce côté tout moche, où on n’accroche aucune boule parce que personne ne le verra (et puis parce que de toutes façons je n’ai pas des tonnes de décorations : chaque année je dois me battre avec mon fabuleux pour acheter une étoile supplémentaire).
  • Ce côté triste parce qu’il ne revêtira pas ses habits de fête.
  • Ce côté imparfait qui jure avec la tentation du Noël instagramable.

Assise sur l’escabeau, moi, l’experte en sapin, je me suis posée cette question : et si, cette année, pour Noël, je ne cachais plus ce côté verso du sapin ?

Et si, au contraire, je le mettais à l’honneur ?

Plus largement, voilà les questions résultant directement de cette petite philosophie d’escabeau :

  • Et si on osait se montrer sans décorations, c’est-à-dire sans sourire de façade autour du champagne, et opter plutôt pour un regard rempli de gratitude ?
  • Et si on osait dire à notre belle-soeur qu’on est crevée (alors qu’elle est femme de marin et qu’elle a le droit de l’être, elle) ?
  • Et si on osait dire à notre mère ou à notre belle-mère qu’on ne restera “que” 3 jours ?
  • Et si on osait aller faire la sieste malgré la cuisine à ranger ?
  • Et si on foutait la paix à nos enfants pour ne pas les recoiffer 10.000 fois le  jour J pour les photos ?
  • Et si on les laissait ouvrir les cadeaux en pyjama ?
  • Et si on faisait baisser la pression en acceptant de déguster une bûche toute prête apportée par la grand-mère (qui n’a que ça à faire) plutôt que de pourrir l’ambiance en s’échinant à réaliser soi-même une ganache en chocolat bio ?
  • Et si on osait demander à notre beau-frère au chômage comment il va vraiment ?
  • Et si on osait inviter cette voisine seule à partager le dessert du 26 plutôt que de ne jamais l’inviter le 25 à midi ?
  • Et si on préparait un petit-déjeuner de fête avant de partir chez les grands-parents plutôt que de se plaindre de ne jamais pouvoir fêter Noël en petit comité ?

Chères Fabuleuses, cette année, je vous invite à passer derrière le sapin, à oser changer de perspective… pour un Noël “côté verso” !

 

16 décembre 2020

A Rouen

 Je pensais ne poster que 2 photos, ce matin et puis j'en ai pris d'autres qui vous plairont peut-être.

20201213_084319          J'allais dire: petit matin d'hiver...mais non, c'est encore l'automne !

20201212_175947           C'est bizarre de dire, là aussi: soir d'automne...

Place de la cathédrale, de jolies décorations de Noël dont plusieurs grands sapins artificiels remplacent le traditionnel marché de Noël. 

20201215_104233          Pas eu le temps de confectionner beaucoup de petits biscuits de Noël avant mon départ pour Chartres. Juste des kipferls, délicieux petits croissants aux amandes...

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et des fingerles qui ne ressemblent pas vraiment à des doigts, comme son nom l'indique mais qui sont néanmoins très savoureux et dont le goût s'apparente à celui des boudoirs.

20201215_094408           J'en ai fait quelques pochons à distribuer à mes voisins.

20201215_105049         Juste une dernière photo de cadeau ?

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15 décembre 2020

Des nouvelles d'Isidore

IMG-20201212-WA0021           Arrivée jeudi soir à la maternité, Pauline et son bébé en sont ressortis le dimanche après-midi, comme Pauline le souhaitait. Quand je pense que nous restions une semaine, à l'époque...

IMG-20201213-WA0008              Isidore, bien emmitouflé pour affronter le froid au sortir de la maternité.

IMG-20201213-WA0012              Zénaide attendait ce moment avec tellement d'impatience ! 

IMG-20201213-WA0023               Tellement fière !

IMG-20201213-WA0033           Quand nous l'avions à Rouen, elle passait son temps à accoucher de sa poupée ! Il fallait que je lui demande pour quand était prévue la naissance et si l'accouchement s'était bien passé. Elle parlait de la "pochette" des eaux et du placenta...elle savait tout ! Comme sa mère au même âge à qui j'avais offert un  super livre (pour adultes) comprenant de magnifiques photos sur la grossesse. On me traitait de folle, à l'époque !

 

IMG-20201213-WA0030             Azélie, tout aussi excitée que sa grande soeur ! 19 mois séparent le grand et le petit bébé. 

IMG-20201212-WA0007             Petit Isidore est bien mignon...

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IMG-20201214-WA0000           Vivement mercredi, que je puisse le prendre dans mes bras !

 

 

 

 

14 décembre 2020

Encore des cadeaux

 

20201211_163521            Avant que tous les cadeaux ne partent se cacher dans un carton, direction Lannois, je meurs d'envie de vous présenter mes dernières étiquettes home made...

20201211_162530            Quel enchantement d'emballer joliment des cadeaux choisis avec tout l'amour d'une épouse, d'une mère et d'une grand-mère...

20201211_162614         Ces cadeaux-là vont prendre la direction de Toulouse, car, malheureusement, nous ne verrons pas la p'tite famille de Xavier durant ces vacances.

20201212_093545           Canson anthracite pour cette série. 

20201211_122055          Doux bleu pour celles-là.

20201212_164647            J'ai pris beaucoup de joie à dessiner ces étiquettes toutes uniques !

20201211_155101        Peut-on parler de béatitude ou d'allégresse rien qu'en regardant une jolie chose ?  Je suis tentée...

20201211_145357       Je crois bien que mon langage de l'amour c'est les cadeaux.

20201211_162253            Je me fais plaisir...

20201211_144516          Quand je pense qu'il va falloir les ouvrir...

20201210_220032            Vous ferez attention aux étiquettes, les enfants ?

20201212_093818          Mercredi, je pars pour Chartres. Le baptême du petit Isidore est pour samedi. Puis nous partons pour Lannois. Je ne sais pas si je pourrai poster régulièrement des articles. 

13 décembre 2020

3 ème dimanche de l'Avent

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       3 ème dimanche de l'Avent. C'est le dimanche de la Joie ! Bon dimanche !

Et voici la riche médition proposée par Avent dans la ville...et que mon amie Gene m'a partagée aussi...un signe ?

Le troisième dimanche de l’avent est appelé Gaudete, ce qui signifie en latin : « Réjouissez-vous ! » Il y a pourtant des raisons de ne pas être joyeux ! Guerre, violence, chômage, catastrophe naturelle, pandémie, misère, absence de liberté, peines de toutes sortes… Autant de causes de tristesse et d’angoisse. « Quelles que soient les circonstances, soyez toujours dans la joie ! », dit saint Paul. Comment est-ce possible ? Peut-on commander la joie ? Faut-il s’acharner à faire semblant d’être toujours joyeux ?

La joie est comme la foi. Elle ne se commande pas. Elle est accueil résolu d’un don de Dieu. La joie dont nous parle la Bible est intérieure. Elle ne vient pas de ce que je gagne, comme l’argent, le pouvoir ou la gloire. La joie est une graine semée en moi, qui n’attend qu’à germer. Comment ? En choisissant d’œuvrer pour plus de justice, de travailler pour la paix, en consolant les cœurs brisés et en libérant celles et ceux qui sont emprisonnés dans leur culpabilité. La joie me vient de l’autre, finalement. 

Je me souviens de Cécile, une jeune Française coopérante en Égypte. Elle aidait une religieuse pour l’animation d’un foyer des petites filles en difficulté. Malgré mille obstacles, manque de moyens, barrière de la langue, fossé culturel, elle insufflait au groupe, du matin au soir, une joie pétillante ; et elle se nourrissait de la joie communicative de ces enfants. Communion par la joie.

Il y a joie et joie. On aime bien les joies factices et artificielles : soirée bien arrosée avec des potes, un p’tit joint par-ci, par-là… Mais la joie est plus simple et plus profonde. Peut-être en fin de compte faut-il laisser travailler en nous l’Esprit de Dieu. Esprit qui purifie nos cœurs, Esprit qui libère, Esprit qui nous prépare à la joie parfaite, la joie de voir Dieu. La joie promise à chacune et chacun de nous. La joie que l’Emmanuel, Dieu avec nous, vient annoncer à toutes les nations de la terre. 

Et si pendant cette semaine de l’avent, je prenais au mot saint Paul et je choisissais d’être signe de joie ?

 

13 décembre 2020

Urgence cadeau

    Ce texte, qui n'est pas sans me faire penser à nos virées annuelles sur le chemin de St Jacques ou autres ...

L’an dernier, à la même époque, je vous avais fait part de mon projet TOTALEMENT LOUFOQUE, plaquer mari et enfants pour des vacances entre amies.  Ce fantasme secret me trottait dans la tête depuis des années. 

Cela m’avait pris 9 mois pour mûrir l’idée, rassembler la Dream Team de copines autour de moi, trouver un consensus sur la destination et une date commune à trois zones scolaires différentes, expédier les maris et enfants je ne sais où mais surtout : loin de nous, en laissant au vestiaire tout sentiment qui ressemblerait de près ou de loin à de la culpabilité, concocter un petit programme girly, vivifiant, culturel, cocooning. Vous voyez un peu le challenge ?

Et nous sommes parties.

Ce furent cinq jours hors du temps, dans la ravissante ville de Nice, pleine de soleil, à nous promener le long de la mer, sans nous soucier de siestes, de goûters, ni de devoirs. Pendant ce temps, nos conjoints géraient, sans aucun souci, les différents rejetons. D’ailleurs, si souci il y avait, on ne voulait même pas le savoir.

Nos chastes yeux se sont fermés à l’idée des repas de pizzas-frites en alternance avec tartiflette-danette, des bonbons ingurgités à l’excès, et même, des petites gastros qui seraient incidemment passées par là : la définition même de l’insouciance, c’est quand tu sais que ce n’est pas toi qui vas essuyer le vomi.

Nous sommes rentrées fin février.

Quelques jours plus tard, les premiers cas de Covid étaient annoncés à Nice. Et le 13 mars, le confinement était décrété.

La suite, tu la connais : Depuis mars, les vacances entre copines, c’est seulement par zoom dans ton salon.

Depuis, je repense à ces vacances que nous attendions un peu comme le Saint Graal, et à toutes les raisons qui auraient pu nous faire repousser ce projet. 

  • Et si on partait plutôt au printemps ? 
  • Et si on attendait que telle copine, qui n’était pas disponible, puisse venir ? 
  • Et si on mettait un peu plus d’argent de côté, pour partir plus tard, mais plus loin ?  

Nous ne savions pas, bien sûr, que la situation sanitaire remettrait radicalement en cause toutes les certitudes. Si nous n’avions pas saisi toutes les 5 cette opportunité sans attendre, qui sait quand est-ce que nous aurions pu le faire ?

Bien sûr, voir ses plans de vacances bouleversés n’est rien par rapport à devoir accoucher seule sans son conjoint, reporter son mariage, passer trois semaines en réanimation. Mais quand même :

J’en ai déduit que ce qui me faisait du bien, ne devait jamais, jamais, vraiment jamais, être remis à plus tard.

Franchement, si je n’étais pas partie, j’aurais été super vénère et je m’en serais tellement voulu de ne pas avoir pris en compte mon besoin de repos, de détente, d’ailleurs. 

La particularité de cet Avent, c’est que nous savons désormais le prix de certaines choses : partager un moment avec des amis serrés les uns contre les autres, rire ensemble très fort en postillonnant, prendre dans les bras ceux que l’on aime, manger de bisous les petites joues d’un enfant qui ne fait pas partie de ton cercle familial, prendre un verre dans un bar surpeuplé, traîner dans une petite librairie biscornue de quartier. Nous savons la valeur de l’espace, de la solitude, du calme.

Nous savons, encore plus qu’avant, combien la sérénité est un bien inestimable et vital.

Alors pour Noël, le cadeau que je te souhaite, à toi la maman qui as souvent tendance à te faire passer en dernier, ce serait de t’accorder ce petit cadeau, parfois tout bête, parfois immatériel, dont tu rêves :

  • Une journée de congés que tu prendrais non pas pour les enfants, mais juste pour toi ;
  • Une sortie avec une amie que tu vois rarement ;
  • Quelques heures à flâner dans un endroit que tu aimes, pour un interlude culturel, ou complètement futile.

Cette année, il y aura un peu moins de paires de souliers sous le sapin. Et ma foi, pourquoi ne pas en profiter pour passer moins de temps à empaqueter ou fourrer la dinde, et plus de temps à passer des moments vraiment sympas pour toi ?

Comme ça, sans délai. 

Procrastiner pour le tri des papiers ou le pliage du linge, bien sûr que tu peux le faire. Mais procrastiner pour ce qui est bon et important pour toi, non !

Tu n’as pas à te sacrifier toujours, à passer après tout le monde.

Facile à dire, tu me diras, et c’est vrai. Moi aussi parfois, je me dis que quand même, je suis gonflée de dire ça parce que je ne suis pas forcément un exemple en la matière.

MAIS ! J’ai essayé, et j’avoue que j’y prends goût. J’ai de moins en moins de scrupules à prendre du temps pour moi, à mettre des limites au nombre d’histoires lues le soir — totalement déraisonnable parfois — et au temps passé en gratouilles.

Si le coronavirus m’a apporté une vraie leçon, c’est sans doute celle-ci :

On ne sait pas de quoi demain sera fait.

C’est bête comme chou, je m’en rends compte. Tu dois te dire, « Ouais, Marie elle est bien gentille avec sa philo de comptoir, mais je suis déjà au courant, merci ». Sauf que non. On ne se rend pas tout à fait compte de ce dont on se prive, de ce que l’on rate, par peur, par timidité, par hésitation… Si je remets mes projets et mes souhaits au lendemain, indéfiniment, je risque bien de ne jamais connaître ce « plus tard, quand le bébé aura grandi / mon chéri bossera moins dur / ma belle-mère sera dispo pour garder les enfants ».

Pense à toi.

Avant tes enfants. Avant tes proches. Avant de penser à faire plaisir à tout le monde. 

Pour une fois, que le cadeau de Noël auquel tu auras le plus réfléchi, ce soit d’abord le tien.



12 décembre 2020

Isidore

 

IMG-20201211-WA0004        Tellement heureuse de vous annoncer la naissance d'Isidore, Marie, François, Thomas, jeudi, un peu après 22h !  Nous étions tous très impatients de faire connaissance avec ce petit garçon prévu pour le 12 décembre. 52 cm et seulement 3,3 kg alors que le médecin prévoyait qu'il pèserait 4kg à terme...  

IMG-20201210-WA0018           Selon la volonté de ses parents, ce petit bébé a vu le jour chez lui et non pas à la maternité. Pas de sage-femme disponible...qu'à cela ne tienne, ils s'en passeront. Heureusement que je ne l'ai su qu'après car je n'aurais pas été du tout d'accord...Tout s'est bien passé, ouf ! Je tire quand même mon chapeau à Tim et Pauline qui ont eu l'audace d'accomplir leur rêve et qui se sont débrouillés comme des chefs. Ce n'est pas donné à tout le monde...Quel dommage qu'il n'y ait pas assez de sages-femmes disponibles pour ces AAD (accouchements à domicile)...Pour Pauline et Tim, ce fut un ANA (accouchement non accompagné)

 IMG-20201211-WA0000           Pour la délivrance qui ne se passait pas aussi simplement que souhaité, il a quand même fallu faire appel aux pompiers qui ont emmené tout ce petit monde à la maternité où Pauline a du subir une anesthésie générale en vue d'une révision utérine. Dommage...

IMG-20201211-WA0010           Quant au petit poussin, les pompiers l'ont "emmailloté" dans un sac genre "sac de congélation" pour ne pas qu'il ait froid...c'est la nouvelle technique, paraît-il ! 

IMG-20201211-WA0018            Le voilà maintenant habillé et déjà bien éveillé...qu'il est beau ! Et quelle ressemblance avec ses soeurs aînées !

IMG-20201211-WA0023          Tim, pas peu fier avec son fils. le fils, déjà en admiration devant son père...

IMG-20201211-WA0024           Pour en revenir à l'accouchement à la maison, Pauline et Tim se sont quand même préparés avec enthousiasme et application grâce à tout ce qu'on peut trouver sur les différents sites internet. Beaucoup de témoignages, de partages, de conseils techniques, de mises en garde aussi. Mais bon...

Bravo quand même, vous êtes très forts et ce bébé est magnifique !

 

 

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