Tellement de joie à vous annoncer la naissance cette nuit, avec un peu d'avance sur le terme, de Lazare, Xavier, Marie, né à Neuilly, premier né d'Ombeline et Rémi ! Tout s'est bien passé, Lazare pèse 2,9 kg et mesure 48 cm. Plus de photos à venir. J'aime beaucoup ce prénom !

Il y a tant à dire et tant à faire au jardin en ce printemps !

 Le Prunus Padus offert par les parents de JF resplendit de ses grappes blanches. 

 Notre Cornus Kousa pousse lentement mais sûrement. 

 C'est la saison: désherbage du massif de mûriers et de celui de framboisiers. 

 Dans les carrées potagers, nous avons refait celui des fraisiers, planté des tomates de différentes variétés. Dans le dernier carré, c'est la diversité qui prime: céleri branche, poirée jaune et poirée rouge, leurs feuilles sont si colorées ! 

 Les 2 vignes courent, l'une (la rouge) sur le mur de la Petite Maison et l'autre (la blanche) sur la cabane à vélos.

 Dans toute la peupleraie, nous avons installé l'eau et léléctricité en de nombreux points, ce qui fait dire aux visiteurs que nous aménageons un camping ! En attendant, c'est drôlement appréciable d'arroser toutes les plantes dans ou autour de la peupleraie, sans avoir un arrosoir plein à porter sur de grandes longueurs, travail accompli par JF avec beaucoup de courage et patience. L'électricité ne fonctionne pas encore, mais ça ne saurait tarder. Ce sont d'anciennes traverses de chemin de fer qui ont été utilsées...c'est du costaud !

 Joie de s'apercevoir qu'une mésange prépare un nid dans la cabane du milieu !

 Notre fidèle pic épeiche passe une bonne partie de ses journées devant la terrasse à piocher dans les boules de graisses et de graines que JF veille à toujours approvisionner. 

 Arthur nous a donné 3 boites de mélanges de graines de fleurs mellifères variées que nous sommes allés semer dans une zone encore vierge de la peupleraie.

Il a fallu d'abord délimiter les 3 carrés de 15m/2 avec une allée de 2m entre chaque (passage de la tondeuse),  puis JF a passé un coup de débroussailleuse avant que je ne ratisse pour enlever l'épaissur d'herbes coupées. 

 Nous avons semé à la volée, tassé avec les pieds, faute d'un rouleau plus approprié et la pluie bienvenue est venue parfaire le travail. 

Des piquets pour cerner les parcelles...et il n'y a plus qu'à attendre...2 mois, parait-il. RDV cet été pour en reparler !

 JF en a profité pour semer un peu de gazon sur les chemins délimitant les parcelles et qui recèlent sous terre les conduites d'eau et d'électricté de la peupleraie. 

Du matin au soir dans le jardin, pas beaucoup de temps pour charger les photos et écrire un article...

A Rouen nous avions acheté pas mal de plants dans les marchés aux plantes. Il était temps de les replanter dans la peupleraie. Hamamelis, noisetier tortueux, arbre à mouchoirs, arbre à caramel, viburnums, arbre à cloches d'argent, cornouillers...il y a du beau monde désormais dans ce carré initialement appelé "carré A" pour le distinguer des 3 autres. 

 Ce n'est plus le carré A, ce jardin est maintenant baptisé "jardin du saule", en hommage au saule pleureur offert par nos enfants pour nos 60 ans !  Le saule trône, non pas au milieu mais décalé par rapport au centre du jardin. Jardin qui accueillera sans doute d'autres plantes, des allées, un banc...et tout ce qui nous passera par la tête ! Je suis ravie de constater l'évolution de cette parcelle depuis le printemps, c'est encourageant. mais il faudrait être là tout le temps pour tondre, nettoyer, tailler...et contempler !Le jardin du saule est limité d'un côté par l'allée centrale, de l'autre par l'allée des hortnesias et au fond par le chemin de roses. 

 Le soir, nous sommes fourbus. La pause café est la bienvenue et, ce n'est pas parce qu'on a les mains sales qu'il ne faut pas soigner sa vaisselle !

JF, qui prend une semaine de vacances avait repéré pour dimanche cette fête bi-annuelle de plantes au château de Pommorio, à Tréveneuc près de St Quay Portrieux.

Pour ne pas y arriver trop tard, nous avons trouvé une messe à proximité, à Lanvollon.  Le prêtre de passage, haïtien était super et la dame plutôt âgée qui faisait chanter, était très bien aussi. Je suis allée la remercier à la fin de la messe car je sais que ça fait bien plaisir et que ça arrive trop peu souvent. J'ai repéré cette belle Vierge polychromée que j'ai, bien sûr prise en photo pour vous. 

Le château de Pommorio où se tient donc, au printemps et à la Toussaint une grande vente de plantes mais aussi d'accessoires liés au jardin (tisanes, miel, teintures végétales...). Le jardin en lui-même n'a rien de remarquable mais on peut louer les lieux pour un mariage. 

Nous arpentons les allées après avoir avalé une part de pizza vendue dans l'espace restauration. Certains pépiniéristes sont spécialisés dans tel ou tel domaine et c'est là que c'est intéressant. ça nous change des jardineries classiques où l'on trouve toujours les mêmes plantes, les mêmes rosiers. Car c'est pour ça que nous venons...les rosiers ! Nous cherchons en effet à habiller les 16 pieds du tunnel de 16 rosiers grimpants différents. 

 Il a plu toute la matinée et je ne regrette pas d'avoir chaussé mes godillots. Heureusemnt, plus de pluie à partir de midi. 

 Ici, une collection d'acers, communément appelés érables. Nous en avons déjà quelques uns mais je ne dis pas non à l'idée d'en planter quelques beaux specimens. 

 Ici, c'est un spécialiste des heuchères aux couleurs incroyables. j'entends un visiteur dire: des couleurs d'automne au printemps !

 Quelle belle mise en scène dans une brouette que j'aurais pu peindre. 

 Accolée au château, une ancienne verrière comme je les aime. Ele a été décorée pour l'occasion. 

 J'admire les potées de muscaris. 

 Mon grand-père maternel, jardinier dans l'âme aurait-il pu imaginer que les arrosoirs en zinc deviendraient des objets de décoration ? Quand ils sont à des prix raisonnables, je les achète car ils ont un charme fou.

 Un stand attire notre attention. Un créateur a eu l'idée d'aménager des tables avec jardinière en leut milieu et un circuit d'eau alimenté par une pompe, elle même alimentée par un petit panneau solaire...ingénieux !

 Autre modèle avec un tiroir. La créativité des hommes est vraiment une source d'espérance !

 Quant à nous, nous avons repéré 2 rosiéristes qui nous plaisent bien. Le 1er vient d'Anjou (Gennes) et le second, spécialiste de roses anglaises est implanté en Côtes d'Armor. Les rosiers sont nombreux, variés, originaux, de qualité...je ne sais plus où donner de la tête ! Je me régale à échanger avec les rosiéristes à propos des différentes qualités des uns et des autres specimens et mes désirs particuliers. Je resterais là des heures ! Le jeune Franco/Gallois qui m'aide à choisir entre toutes ses roses "David Austin" est si passionné (et quel délicieux accent !)...que du bonheur ! Mon gentelman farmer et moi repartons avec 10 rosiers que je ne manquerai pas de vous présenter un jour prochain. Ce n'est pas tous les jours que l'on a la joie de choisir ainsi tant de rosiers !

 La lumière est si belle en ces jours de printemps que je ne me lasse pas de prendre des photos.

 Joie de la grande soeur quand elle peut donner quelques cuillères de purée à son petit frère.

 Il fait beau, il fait chaud...comme chantait Claude François !

 Même Zéphyrin prend des couleurs et a enfilé un chapeau. 

Durant la sieste, Pauline profite du calme, tranquille sous le kiosque enguirlandé de boutons de roses prêts à éclore. 

De jolies jardinières en herbe sont venues m'aider à planter des osteopermums dans l'auge. 

Tellement heureuses et fières !

 Envie d'un pique nique sur la plage de la Touesse à St Coulomb. Pas un chat, bien que ce soit les vacances et qu'il fasse bon. 

 Radis et croque-monsieurs précèdent le gâteau du dessert. 

 Il l'a fait ! Bien courageux, Timothée s'est jeté à l'eau...bravo !

 Quant aux enfants, ils escaladent les rochers et sautent dans le sable. 

 Vive la famille !

 Le cadre est si beau, on en profite. 

 Grand-père et petites filles.

 Mère, fille et petit-fils. 

 Autre plage mais toujours la même eau turquoise...paradisiaque, non ? 

Mes photos sont si longues à charger que j'abandonne certains jours...

 Isidore avant la coupe de cheveux...

 et après ! Pauline regrette déjà sa longue mêche couleur miel...

 On continue avec la série "avant-après". Zéphyrin sans cheveux...

 et avec ! Lui-même n'en croit pas ses yeux ! Je préfère sans...

 Avant. 

 Après.

 Avant...

 Après.

 Avant...

 Après. 

Veuf avec deux paires de jumelles, Dieu le bénit chaque jour

@las.gemelas.fantasticas

Comment aller de l'avant quand on se retrouve veuf avec deux paires de jumelles ? Pour Carlos, colombien de 45 ans, il n’y a qu’une seule réponse : Dieu.

 

Carlos David Salazar Jaramillo a aujourd’hui 45 ans et vit à Rionegro, près de Medellín, en Colombie. Il est l’heureux papa d’une belle fratrie, María Camila et María Elisa, nées le 10 mars 2016, et de Laura et Alejandra, nées le 20 septembre 2017, 24 heures avant la mort de leur mère Carolina. Autant dire que Carlos a été éprouvé ces dernières années. Et, pourtant, en relisant son histoire, il affirme aujourd’hui : « Humainement, c’est impossible, mais Dieu m’a permis de tout voir à travers les yeux de la foi et, spirituellement, je peux dire que tout cela est une bénédiction. »

Les enfants, don de Dieu

Pour connaitre son histoire, il faut remonter le temps, en septembre 2014 où un ami de Carlos le pousse à inviter Carolina à sa remise de diplôme de l’Académie navale de Colombie, alors que les jeunes gens se connaissaient depuis quelques années de loin en loin. Un mois plus tard, les voilà mariés, et comme voyage de noce, ils se rendent à Pampelune, en Espagne, pour y suivre des cours d’éducation familiale à l’université de Navarre. Les deux amoureux, très croyants, ont hâte de fonder une grande famille et d’accueillir les enfants, don de Dieu. Mais ils perdent leur premier-né à 8 mois de grossesse. Le couple reste unit dans l’épreuve, notamment grâce à la prière. À peine trois mois après, Carolina, qui prie devant le Saint-Sacrement, sent qu’elle est de nouveau enceinte, et est certaine d’attendre des jumeaux… qui se révéleront être des jumelles à l’échographie ! María Camila et María Elisa naissent ainsi en 2016. Alors qu’elles ne sont âgées que de neuf mois, Carolina est de nouveau enceinte, et de nouveau de jumelles !

Arrive le jour de l’accouchement, Carolina a le temps de prendre Alejandra dans ses bras, tandis que Laura, qui a besoin d’oxygène, est emmenée à côté. Mais après quelques minutes, quelque chose ne tourne pas rond. Carlos remarque que Carolina est inhabituellement calme, et les médecins réalisent alors qu’elle est en train de faire un arrêt cardiaque. « Au départ, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une réaction à l’anesthésie, alors je suis resté là et j’ai prié. Mais au bout de quelques minutes, elle s’est mise à saigner de façon incontrôlée et j’ai dû quitter la pièce. Pendant les 12 heures qui ont suivi, près de vingt spécialistes ont tenté de sauver ma femme, mais selon le diagnostic, elle a eu une embolie pulmonaire due au liquide amniotique, ce qui est extrêmement rare ».

« Mon Dieu, Je me remets entre tes mains »

Immédiatement, une chaîne de prières immense est lancée et Carlos, très pieu, en perçoit la force. « Je sentais dans mon cœur que Carolina allait mourir, mais une part de moi savait qu’elle était en paix avec Dieu. » Pendant les longues heures d’angoisse et d’incertitude, Carlos ne cesse de répéter : « Mon Dieu, je me remets entre tes mains ». Lorsque les médecins lui annoncent qu’il est temps de lui dire adieu, il reste calme. « J’ai pris sa main, j’ai chanté à son oreille, je l’ai suppliée de me pardonner et je lui ai pardonné tous les différends qui avaient pu exister entre nous ». « Chérie, les filles et moi, ça va aller », lui glisse-t-il alors, assistant à son dernier soupir. Porté par la prière, et sans en avoir conscience, Carlos, étonnement serein, va se retrouver à réconforter le chirurgien qui pleurait, et à embrasser le personnel médical en les remerciant pour tout ce qu’ils ont fait pour sa femme. 

« Deux semaines après le drame, les jumelles sont rentrées à la maison, pour rencontrer leurs deux aînées qui ont compris que leur mère était « partie au ciel » », raconte ainsi Carlos qui va alors quitter son travail pour s’occuper de ses quatre filles à temps plein. Une période difficile, pourtant touchée par de nombreuses grâces, comme cette cagnotte ouverte par un cousin, qui va permettre d’embaucher des nounous qualifiées pour l’aider. Et depuis, Carlos l’assure, Dieu n’a cessé de bénir sa famille : dons de couches, de lait, de vêtements, de poussettes, de jouets, etc. « Je suis convaincu que je ne dois pas être avare de mes dons, alors je les partage avec d’autres. Mais avant que je puisse vider le garage, le Seigneur le remplit à chaque fois à nouveau ! »

Notre intercesseur est maintenant au ciel

Aujourd’hui, s’il y a aussi des moments vraiment difficiles, les filles grandissent dans un environnement aimant. Carlos affirme même qu’il est plus facile d’élever quatre enfants à la fois qu’un seul, parce qu’ils s’amusent ensemble ! « J’ai aussi une très bonne équipe : je suis le patron, ma mère Fabiola est la vice-présidente, et nous avons l’aide de Liliana, qui travaille avec nous depuis de nombreuses années », déclare-t-il encore avec humour à Aleteia.

Pour le père de famille, la meilleure thérapie pour vivre la douleur de sa perte est celle de témoigner et d’aider les autres. Aussi il n’hésite pas à raconter son histoire et à partager tout ce que Dieu fait pour lui au quotidien. Et il assure, il sent très souvent que Carolina intercède pour lui de là-haut.

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 Il fait si beau...une plage s'impose.

Direction Dinard et la plage de l'écluse. Certains vont au marché tandis que d'autres n'arrivent que pour le pique nique.

Comment se lasser d'un tel paysage ?

 Tadig et Azélie.

 Xavier et Charlotte. Un vrai look de stars !

 Timothée et Pauline, arrivés à l'instant. 

 La bande des cousins dévorant joyeusement leur galette/saucisse. 

 Autre jour, sans Xavier et Charlotte repartis dans le sud. Cale de Plouër. 

 Le sable n'a pas la même couleur.

 Isidore disparaît presque. 

 A Lannois, câlin entre père et fils.

 Passage obligatoire par la balançoire qui fait l"unanimité.

 Zéphyrin qui ne pèse toujours que 6kg à 7 mois peut encore être lavé dans le lavabo !

 Petite crevette emmaillotée.

 Bain aussi pour les 3 grands qui ont tenu à essayer ensemble la baignoire en zinc !

 Photo de famille en bord de Rance lors d'une balade. 

 La marée est basse, l'eau a disparu et, au loin, rayonne un champ de colza. 

 Tandis qu'Arthur travaillait aux toilettes sèches, Xavier, Charlotte et moi avions d'autres projets !

 Mais, à quoi vont donc servir tous ces fers à béton ? 

 Ils prennent la direction de la peupleraie.

 C'est là que le premier fer à béton est planté en terre, bientôt suivi par d'autres.

 Peu à peu, une allée se dessine. 

Etape suivante, poser et fixer des fers à béton cintrés sur les fers en terre. 

 Soudure, liens fixés avec une queue de cochon et serre-joints en métal viennent fixer les éléments les uns aux autres.

 ça parait très haut, comme ça !

 Les arceaux verticaux sont reliés horizontalement par d'autres fers à béton un peu plus fins.

 Le futur chemin de roses commence à prendre tournure ! JF va terminer de souder et de consolider et nous pourrons planter les premiers rosiers griampants . Au bout de l'allée, un petit banc prendra place et nous pourrons nous y assoir pour méditer et contempler les futures avalanches de roses...dans quelques années !

 C'est fou comme les enfants aiment la compagnie de leurs parents quand ils bricolent !

 Firmin a même essayé le casque à souder. C'est comme ça que peut naître une vocation !

Merci à vous, Xavier et Charlotte pour ce gros travail. Ce chemin de roses sera un peu le vôtre !

Peu à peu, l'ex-peupleraie se transforme en jardin...

Une pensée pour ma grand-mère Odette dont c'est la fête en ce jour. Elle me parait encore si proche alors qu'elle aurait eu 116 ans cette année...