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30 juin 2021

Camp voile-2

4d27bde4-f1d0-46c6-bd40-9dc47a12d68bMatin ou après-midi, nos jeunes faisaient de la voile, du char à voile ou du kayak. Les chaussures spéciales sport prenaient l'eau, le sel, le sable et tentaient de sécher entre 2 averses avant de se ressalir. 

98f7b84e-1bff-43e1-92ac-4a8bd631ce7d Ce matin là, le temps était brumeux et bien humide. Ce fut pour tous un moment mémorable où ils ont découvert le char à voile ! Explications données par le moniteur...

29308df5-76ce-4f1d-bb53-9e4e6512ac04 et on y va ! Quand je dis "on", c'était sans nous, les cuisinières ! Mais les photos étaient partagées sur le groupe WhatsApp des encadrants, ce qui nous a permis de suivre tout ce qui se passait hors les murs. 

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b19a5d71-22bf-46fe-9e00-84f48bfb9dda Le port du masque était judicieux car le sable bien mouillé et lourd giclait sur les visages frigorifiés. 

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bd159a9c-84c8-4d8e-a576-ab476977724b Même morts de froid et peut-être de peur, les ados se sont lancés à fond dans l'aventure. 

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785a9d05-2919-413f-ad22-5dbfff96ccc3 Ils sont revenus dans un état...

ac3b7a14-bafa-4fe7-a02e-27fc488d2e7bça devait bien piquer le visage...

ff138b3c-d840-4e83-9677-d42ca18dd21c Des moments qu'ils ne sont pas prêts d'oublier !

7c397278-26a1-4d26-bf2c-bb38ce13e7c1 Eloi encadrant 2 jeunes. 

0c35fe41-ac08-4f47-90c7-93c4edf8c5bc Thomas, un ado méconnaissable...

594821ab-305d-4aea-8c43-b08309a8ddff Soeur Anne-Laetitia aux anges ! Elle a adoré le char à voile, même avec ses lunettes et sa longue robe de religieuse qui était trempée et plein de sable. Heureusement, elle en avait une autre de rechange...mais ce fut bien compliqué pour tout le monde de faire sécher les vêtements d'un jour à l'autre car, il faut bien le dire, les 3 premiers jours (et le denier...) furent bien mouillés. Si vous comptez bien, il n'y a que le jeudi où le soleil à brillé réellement !

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29 juin 2021

Camp voile-1

 Me revoici pour vous raconter un peu l'aventure de ce camp voile à St Briac. 

IMG_1853 Pour commencer, voici le staff, à savoir Tiom en tant que directeur du camp, Eloi comme assistant, le père Christophe (vicaire à Dreux), soeur Hope (Américaine) et soeur Anne-Laetitia, toutes 2 soeurs de st Jean à Dreux. A droite, Bénédicte, ma super assistante en cuisine.

IMG_1705 Il manque Valérie, surveillante du lycée en plein fou rire avec soeur hope (soeur Espérance...joli !)

14263f31-74a1-4f81-a24a-4b908d6f1883 Outre les activités voile, les jeunes sont répartis en 4 groupes pour les services: ménage, couvert, cuisine et vaisselle. Bien sûr, ça tourne chaque jour. Ici, ménage dans les sanitaires. 

a9429f1c-407b-4aff-8246-b890572eb3ff 48 assiettes, beaucoup, beaucoup de plats de service et des gamelles géantes. 

5dc0506a-0113-4bca-8f3d-bbaefbcc3b48 Il y avait bien un lave vaisselle de collectivité (très rapide) mais il ne lave pas tout en même temps. Et il reste les plats et les gamelles à laver à la main et dans la bonne humeur. 

11988f8a-979c-44b3-a02b-7352627272ba 8 tables de 6. Du coup, Bénédicte et moi préparions la nourriture que nous distribuions dans 8 plats de service. Du coup, pour l'intendance c'est plus facile. On multiplie les quantités pour 6 par 8. 

ff84d7c8-ab9f-45cf-aeaa-b1426f0b2607 Grosse intendance par Drive les 2 premiers jours puis nous avons complété chaque jour selon le menu décidé et les restes de la veille. Ici, pour la dernière soirée, nous avons choisi de préparer une tartiflette, des salades, glaces individuelles et chamallows grillés au feu.

75c765ad-4796-457e-870b-e6ef1702eb92 Quelques aménagements dans nos menus à prévoir: les 16 ans de Flavie, les repas sans gluten de Lola et ceux sans porc de 2 jeunes musulmans. Flavie était heureuse et surprise que nous pensions à son anniversaire et m'a beaucoup remerciée pour le mug breton que j'avais pris la peine de lui acheter, sur les conseils de Tim. 

IMG_1612 Je vous présente ma cuisine. Plutôt vétuste et il a fallu nous débrouiller avec un des 2 fours qui ne fonctionnait pas(celui au 1er plan) et le second plutôt compliqué à allumer. Pas d'ouvre-boîte (j'ai ouvert toutes les boites avec un couteau à huîtres...), seulement 2 spatules en bois pour touiller les plats...on s'en est sorties !

IMG_1881 Il a fallu apprendre à nous familiariser avec des machines inconnues, comme ici la sauteuse géante. Vraiment très pratique pour de telles quantités. ici, la tartiflette et ses kilos de fromage, de patates surgélées en cubes et ses lardons. 

IMG_1611 Grande platrée de coquillettes pour 48. 

IMG_1610 Retour sur la sauteuse ingénieuse. Pour vider l'eau, il fallait tourner la manivelle (en dessous à gauche) et la sauteuse se vidait dans un des trous de vidange au sol. Attention à ne pas s'ébouillanter et attention aussi à la manivelle qui, parfois, repartait sans prévenir dans l'autre sens ! En tout cas, incroyable, nos coquillettes, spaghettis et riz ne collaient absolument pas, grâce à la grande quantité d'eau. 

567bbc64-acb1-4e01-8c02-02efec3f6b0a Nous avons fait découvrir la polenta à tous ces jeunes (!) et ils ont beaucoup aimé. Ici, tranches de roti de porc (achetées déjà cuites), sauce crème fraîche et moutarde, carrés de polenta sur lit d'un restant de coquilletes. Il fallait que nos plats tiennent au corps après des activités de plein air ou plutôt de peine eau...Crudités ou légumes à tous les repas, mais ils aimaient moins...

d09cbc8b-43de-4439-878f-c781b340b122 Ici, Hadja, d'origine malgache (ce qui veut dire que je ne vous donne que la moitié de son prénom...) en train de nous aider à préparer des quiches au fromage. Trop mignon, il est venu au camp avec ses boites d'épices !

04ba63d6-bcd7-4594-b576-8952e146c3a4 2 copines très enthousiastes. Tous ces jeunes étaient très surpris et touchés que nous venions de Rouen pour travailler bénévolement pour eux. 

IMG_1609 Pour leur 1er goûter, nos jeunes ont eu droit à 2 crèpes garnies de caramel au beurre salé, de Nutella ou de confiture. Il fallait tout de suite les mettre dans le bain de la Bretagne puiqu'un certain nombre ne connaissait pas. J'avais commandé la veille à Super U, 90 crêpes. 

b4fb2423-56f2-4285-9a6a-1f89371c4e37 Heureux jeunes et leurs accompagnateurs qui ont bien apprécié les 2 fars aux pruneaux géants que nous leur avons servis. Initialement pour 50, nous avons pu servir 100 belles parts. impressionnant ! Je ne pensais pas que je saurais faire ça...

63c38ac1-d420-4518-b0ee-23f4a2df125d Chaque jour nos jeunes se réjouissaient de ce que nous leur proposions, ce qui est bien agréable. Avec des spaghettis bolognaises (sauce en bocaux), difficile de se tromper !

IMG_1851 Selon les repas, les adultes se répartissaient ou pas parmi les jeunes. 

Bénédicte et moi sommes à la fois heureuses et fières d'avoir mené à bien notre mission. Nos jeunes sortaient de table joyeux et le ventre plein, nous avons su nous adapter à divers contingences et notre budget intendance a été, on ne peut plus léger ! Super expérience !

Je reviens vers vous demain pour vous raconter la suite du camp.

 

 

 

 

28 juin 2021

Anniversaire

210612-171420(161704)_D5500_DSC_4814_L Ces quelques fleurs de Cornus Kousa Satomi pour célébrer les 33 ans de ma nièce et filleule Mathilde ! Joyeux anniversaire !

28 juin 2021

Vite fait

De retour à Rouen avant de repartir dimanche prochain. Juste une photo car il me faut télécharger toutes celles prises par moi ou d'autres...c'est long. A demain.

IMG_1859 Nous voici, mon amie Bénédicte et moi lors d'un temps libre (début d'après-midi), en balade touristique à la pointe du Décollé. 

Bénédicte est de Rouen et fait partie de mon groupe de Prière des mères. Quand j'ai lancé un appel pour trouver une coéquipière, elle a répondu présent dans la minute...ça c'est une bonne copine !

25 juin 2021

Nouvelles du front

 

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Juste une photo pour vous dire que je ne vous oublie pas, mais vraiment pas le temps de vous écrire. De plus, la connexion est toujours très mauvaise à Lannois. On se retrouve la semaine prochaine et je vous raconte cette nouvelle xpérience en tant que cuisinière de collectivité ? 

 

 

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24 juin 2021

Merci aux hommes de ma vie

 

Merci aux hommes de ma vie

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Dernièrement sur les réseaux sociaux, j’ai vu passer une image qui m’a fortement interpellée. Une fille tient un panneau sur lequel il est écrit quelque chose comme :

« Un homme seul dans une pièce avec 20 femmes sera aux anges. Une femme seule dans une pièce avec 20 hommes aura peur ».

Si un de mes amis n’avait pas réagi, j’aurais probablement pensé « Ouhlala oui forcément ». Mais en lisant son commentaire et une autre encore qui disait « Moi, je n’ai pas peur d’être avec 20 hommes dans une pièce », j’ai réfléchi.

Et moi ? Vraiment ? J’ai pensé à mon mari, à nos amis, à plein d’hommes que je côtoie. Si j’étais dans une pièce avec eux, on discuterait, on ferait des blagues, on ferait passer le temps. Suis-je privilégiée ? Probablement, mais pourquoi jeter des expressions populistes comme cela à la tête de nos amis, de nos maris, des hommes de nos vies ?

Est-ce vraiment le message que je veux faire passer à mes filles ?

« Faites attention, tout le temps, n’ayez pas confiance, “ils” vous voudront toujours du mal »

Est-ce le message que nous voulons passer à nos fils ?

« Monstre endormi, qu’as-tu encore planifié pour que les femmes qui soient autour de toi doivent te craindre à chaque instant ? »

Autant on a usé de la femme objet durant des décennies dans des slogans aguicheurs pour mettre en avant les produits les plus divers, autant cette phrase et cette attitude rendent une image de l’homme comme d’un être incapable de gérer pulsion et désir. L’homme monstre, méfie-toi de lui, toujours, car il t’utilisera jusqu’au bout s’il le peut. 

Est-ce vraiment comme cela que je veux définir notre rapport aux hommes ?

  • Qu’il faut toujours être sur la défensive ?
  • Qu’il faut toujours bien compter les points pour ne surtout pas donner plus que ce que l’on recevra ?
  • Qu’il faut craindre et se faire craindre ?
  • Qu’il faut se battre, même au sein de nos foyers pour gagner ? Mais pour gagner quoi ?
  • Qu’est-ce que je gagne à vivre toujours en mode défensif ?
  • Qu’est-ce que je gagne à penser que l’autre voudra à tout prix m’écraser et me montrer qu’il est le plus fort ?
  • Et si c’était un discours populiste dans ma tête qui me volerait mes ailes, ma liberté d’aimer et de faire confiance, ma capacité de vivre vraiment ? 

À travers ces lignes, je ne nie en rien la douleur des femmes abusées, réprimées, utilisées comme des objets par les hommes de leur vie.

Je ne nie pas l’esclavage qui est présent sur notre terre plus encore que jamais auparavant.

Je ne nie aucune des femmes tuées sous les coups de leurs maris enragés, ni celles pour qui l’oppression et la manipulation font partie du quotidien.

Oui, ils existent, ces humains qui écrasent…

…qui frappent, qui violent, qui tuent, hommes et femmes, ils existent et il faut se lever contre ces injustices et ces crimes qui ponctuent nos journées de larmes de sang.

Mais moi, je voudrais qu’ils sachent que je les aime.

Que je les aime, ces hommes de ma vie qui sont droits, honnêtes, présents, faibles, forts, intelligents, gentils, imparfaits, tête de linottes, énervants, rigolos, présents, aimants, patients, soutenants, respectueux… mes amis, les profs de mes filles, mes collègues, mes voisins, mon mari. 

L’homme avec qui je vis depuis 18 ans, je voudrais qu’il sache que je l’aime. 

Je voudrais qu’il sache que je l’aime, dans ses bons et ses mauvais jours, avec ses bonnes et ses mauvaises habitudes.

  • Je l’aime quand il mène ses projets à bien et quand il se plante royalement.
  • Je l’aime quand il sourit et quand les soucis lui mangent le visage.
  • Je l’aime quand il rit de mes blagues bêtes et quand il râle parce que je fais la grande ado.
  • Je l’aime quand ses larmes coulent, rarement mais comme de gros sanglots venus du fin fond de ses tripes, je l’aime quand il fait son « je sais tout ».
  • Je l’aime quand il prend du ventre à force de travailler assis à son bureau et quand il se reprend en main et fait du jogging le matin à 6h.
  • Je l’aime quand il me parle de son travail et quand il se tait, perdu dans ses pensées.
  • Je l’aime quand il pète sous la couette et quand un reste de nourriture s’accroche dans sa moustache.
  • Je l’aime non pas parce qu’il ferait pâlir le prince charmant mais parce qu’il est qui il est, comme il est, fidèle à ses valeurs, authentique, proche tout en me laissant assez d’espace.
  • Je l’aime parce que tout comme moi, il a ses défauts, ses cicatrices, ses combats de vie, gagnés ou perdus.
  • Je l’aime parce qu’il a du profil, du relief, tout comme j’ai mes rondeurs, mes particularités, mon histoire.
  • Je l’aime parce qu’on s’est choisis et qu’on avance ensemble, chacun montrant à l’autre qu’on fait équipe, qu’on s’apprécie, qu’on ne veut pas que l’autre trébuche et se perde loin de qui il est.
  • Je l’aime parce qu’à deux, on n’a jamais arrêté de poser des questions, de chercher des chemins qui nous convenaient.
  • Je l’aime parce que c’est un papa unique pour nos enfants, parce qu’il n’a jamais hésité à changer une couche, qu’il a lu des livres entiers aux filles le soir, parce qu’il a confiance en elles et en leur capacités pour l’avenir, parce qu’il n’hésite pas à aller aux urgences pour faire soigner les blessures qui me font tourner de l’œil,… 
  • Je l’aime parce qu’il m’est un cadeau, un vis-à-vis, un confident, un soutien, un challenge, un peu le sol sous mes pieds quand tout part en couille. 

Je voudrais que les hommes de ma vie sachent que je les aime.

Que je sais le respect qu’ils ont, les mots et les gestes qui traduisent leur bienveillance et leur intérêt pour moi. Je voudrais qu’ils sachent que sans eux, je ne serais pas qui je suis et que je remercie le ciel d’avoir mis tant de gens valeureux, sympas, rigolos, intéressants et aimants sur ma route. Et ils continuent si bien à en faire partie. 

À ces hommes, je dis merci. 

Merci, on vous aime.
Merci, on vous apprécie, on savoure votre présence, on sait qu’on n’est pas en danger à vos côtés. 

Alors, tu vois, si un jour je devais lever une pancarte aux mots racoleurs, à l’humeur qui en transpire… je voudrais que le monde voie ceci :

« Merci aux hommes de ma vie, si un jour j’étais seule dans une pièce avec 20 d’entre vous, j’en savourerais chaque instant ». 

Et toi, chère Fabuleuse,

As-tu laissé les discours tapageurs donner un goût amer aux relations que tu as avec les hommes qui t’entourent ? Peut-être alors qu’il serait temps de faire un peu le ménage dans la catégorie « idées reçues » ? Ou bien fais-tu partie des femmes qui ont effectivement vécu le pire de l’être humain au travers des actes et des paroles d’un homme ?

Tu n’as peut-être même connu que ce type d’homme.

Cela me fend le cœur, la colère monte quand je pense que celui qui aurait pu t’apprendre l’amour t’a appris la peur. C’est injuste, c’est révoltant et ta colère, ton besoin de protection et d’être sur la défensive se justifient. 

J’espère juste qu’un jour tu rencontreras un homme aimant, respectueux, gentil, qui te traite avec tout l’amour et la tendresse, l’humour et la vivacité que tu mérites.

Je te souhaite de reconnaître cet homme, d’oser baisser les armes et de te laisser aimer…

Parce c’est tout le fabuleux de la vie qui se tisse dans nos liens d’amitiés et d’amour que nous vivons au quotidien !



CHÈRE FABULEUSE

 

23 juin 2021

La grande marche de St Joseph

 

Grande Marche de saint Joseph : un improbable cortège dans les rues de Paris

@Marche de saint Joseph

Saint Joseph devant l'Institut de France.

La rédaction d'Aleteia - Publié le 13/06/21 - Mis à jour le 14/06/21

Du 7 juin au 15 août, Aleteia accompagne la grande Marche de saint Joseph en publiant chaque semaine des chroniques de pèlerins : les rencontres qui les ont touchés, les lieux qui les ont marqués. Pour cette première chronique, retour sur cet improbable cortège qui a interpellé les Parisiens.

Sur le pavé parisien, l’imposante statue de saint Joseph de la Marche ouvre la route et dans son sillage, le petit groupe de pèlerins égrène le chapelet. C’est notre prière, celle des pauvres. Nous avons quitté Montmartre à l’aube. Le long des trottoirs avoisinants, des « voltigeurs missionnaires » répondent aux interrogations des piétons interpellés par le cortège improbable.

Devant la Vierge au pilier hébergée à  Saint Germain l’Auxerrois, le nonce apostolique offre la bénédiction du Saint Père. Une figure du monde des affaires nous croise et nous parle d’économie. Nous lui offrons la carte de prière qu’il promet de conserver. Parmi les intentions, outre la famille et les malades, nous portons les travailleurs, épuisés par la crise, cernés par l’idolâtrie de la puissance ou écrasés par l’indignité de l’oisiveté. La marche avance à son rythme. Luc de Moustier, le sculpteur, est là. Il nous parle de son enfant Jésus, vif et serein, juché sur les épaules de Joseph. Pour certains, il bénit généreusement tous ceux qui lèvent leurs regards vers lui ; pour d’autres, il indique le chemin, tel le jeune scout, confiant en son azimut.

Le mouvement s’étire et les regards se croisent, en dépit de nos masques ; ces regards profonds qui délivrent une parole libre : « Madame, Monsieur, voici une statue de saint Joseph. Elle traverse la France et avec elle, nous allons à la rencontre de nos concitoyens. Voyez ce gros sac, en toile de jute, il collecte les CRIS des personnes rencontrées ». Ces Colères, ces Réjouissances, ces Intentions de prière et cette Solidarité qui désormais nous lie. Nous embarquons Maryse croisée à la Médaille Miraculeuse puis croisons Mansour qui honore Youssef et Guillaume soucieux de son travail.

Deux clochards se signent. Raphaëlle, étudiante, parle à des jeunes bikers de sa rencontre avec Jésus qui a changé sa vie. Thierry évoque l’épopée folle et fervente qui invite à la déconnection et à la liberté. Francis Lalanne, troubadour de saint Joseph nous retrouve à Saint-Mandé pour nous lire ses chroniques récemment parues.

Le lendemain, la statue est entourée par la louange des gens du voyage. Un violoniste nous parle des ravages de la pandémie auprès du monde de la culture. Nous lui promettons notre prière. Il honore saint Joseph d’un morceau de sa composition. Matthis sur son vélo reste stupéfait devant la hauteur de l’œuvre qui avance. Il accueille avec attention les paroles de Luc, puis, muni de sa carte de prière, repart en roue arrière, virevoltant. Nous le devinons heureux. Comme nous le sommes.

22 juin 2021

Un peu de tout à Rouen

IMG_1432 Les rosiers achetés lors de nos visites de jardins semblent se plaire chez nous ! Prettie Down, Prosperity et Knock out sont tout en fleurs. Idem aussi pour Ghislaine de Féligonde et Blush noisette, même si leurs fleurs, plus petites sont moins photogéniques à l'heure actuelle. 

64560358286__19CEA148-2CC8-42E1-A4D4-0612DE32312E Par contre, surprise...Le rosier blanc Neige d'avril est un usurpateur ! Il va falloir partir à la rercherche du nom de clui-ci, mais il a l'air charmant et original avec ses fleurs multicolores.

IMG_1465 Passons à table avec ces carrés aux amandes préparés pour mes amies de la Prière des mères. 

IMG_1477 Les restes sont tout aussi jolis dans le soleil. 

IMG_1177 J'aime le mois de juin depuis toujours car il sent l'été. Au lycée on mangeait des cerises et l'ambiance était légère tandis que nous partions en mobylette jusqu'aux plages de Carnon ou de Palavas...ça n'a pas changé, le mois de juin est d'humeur joyeuse. Ici, petit resto avec Bénédicte et Armelle.

IMG_1474 Ici, réunion de bureau des AFC suivie d'un apéritif dinatoire.

IMG_1431 Grande vente chez Emmaüs avant l'été. J'ai été raisonnable. Ici, un délicieux médaillon en porcelaine de Limoges.

IMG_1429 Pour 2 €, ce grand miroir ovale qu'il faut recoller. Recouvert de vernis marin, il va trouver une place au jardin où il devrait offrir une jolie perspective.

IMG_1428 C'est la saison des grandes bassines vintages...hop, hop, hop ! Elle va être bien utile quand il va s'agir de transporter toutes nos plantes à Lannois.

IMG_1425 Et enfin, ce bien joli pichet en parfait état. 

22 juin 2021

Pour tous ceux qui ne supportent pas d'attendre...

Les insoupçonnables vertus de l’attente d’un retour à la normale

WOMAN AT THE WINDOW,

Dubova | Shutterstock

Edifa - Publié le 08/05/20

Depuis le début de la pandémie, le monde entier attend : le pic, le plateau, la baisse du nombre des contaminés et des morts, la fin des restrictions sanitaires, et bien sûr le retour de la vie normale. Et si cette attente devenue presque insupportable pouvait transformer les gens ? 

Paradoxalement, l’attente n’est pas une vertu. Le chien qui attend sagement ses croquettes n’est pas plus vertueux que le bébé qui hurle après son biberon. On a d’ailleurs coutume de prétendre qu’il ne faut pas faire attendre les gens, car c’est le meilleur moyen de leur mettre les pires idées en tête ! Cependant, sachons reconnaître et comprendre la valeur possible de l’attente, que celle-ci soit subie ou choisie : elle est un creuset, où se forge l’or des vertus. Parce que l’attente révèle, parce que l’attente transforme.

Une école de foi et de fidélité

Sous son apparence anodine, une attente est une expérience quasi métaphysique, car les moments d’attente nous confrontent à la réalité de notre vie intérieure. Ils jouent comme un révélateur. C’est alors une des premières vertus de l’attente, que de faire prendre conscience de la richesse possible de la vie intérieure. Ou de nous alerter sur la difficulté que nous avons à faire place aux mouvements de l’âme.

Lorsque nous attendons, le temps entre en suspension. Pris entre deux rives, nous imaginons l’avenir qui n’est pas là, tout en nous retournant aussi sur le passé révolu. Ainsi, lorsque nous différons la réalisation d’un projet, nous ouvrons en nous un champ intérieur : celui du retour sur soi-même. L’attente est le lieu où, grâce à l’expérience rendue possible de la vie intérieure, nous avons la possibilité de reconsidérer la valeur de nos objectifs. L’écart creusé par le temps nous propose non pas de consommer mais de regarder. Ce faisant, il nous rend libre, car il ouvre à la contemplation des réalités immatérielles. C’est une école de foi et de fidélité.

Une école d’espérance, de patience et de charité

Tirer profit de l’attente, c’est également intérioriser qu’au moment où nous attendons sans ne rien faire d’opérationnel, il se passe quand même quelque chose en nous : se creuse l’espace qui permettra à l’événement inédit d’être accueilli. Il est normal que l’attente d’un bien crée de la souffrance, ou de l’inquiétude, parfois de la révolte. Mais ce temps qui nous est donné va nous permettre de voir et de recevoir ce que nous n’avons pas programmé. C’est une école de véritable espérance.

Toute attente est une proposition. L’occasion nous est donnée de forger de la patience, en intégrant le temps. De la douceur en s’empêchant de trépigner. De l’humilité en acceptant de passer après les autres. Faisons alors de nos attentes non pas de stériles parenthèses, mais des lieux de fécondité. Des écoles de charité. Et bénissons le Seigneur qui nous surprend toujours, nous console de toutes nos attentes, et les sauve.

Jeanne Larghero




Lire aussi :
Le temps du confinement, l’occasion de goûter à la « Slow Spirituality »


WOMAN, WINDOW,

Lire aussi :
La solitude du confinement ou l’expérience de l’attente et de l’Espérance

21 juin 2021

Jardin du coeur de Bihorel

 Promis (?), c'est le dernier jardin que je vous présente avant un moment...

IMG_1391Celui-ci appartient à, un couple de personnes bien âgées puisque le monsieur est né en 1937. Là aussi, les dons reçus seront reversés à la fondation Charles Nicolle. Le jardin n'est pas bien grand (1000 m2 en comptant la maison ? ) mais parfaitement entretenu. On remarque tout de suite que c'est un jardin "de vieux", sans connotation méprisante car nos hôtes sont vraiment adorables. 

IMG_1394 Tout est impeccable et je suis admirative. Acquis il y a 50 ans, ce terrain a été maintes fois amélioré, revisité. Ainsi, la dame (Colette) nous expliquait que, pour sa retraite, son mari lui avait offert d'aménager pour elle un bout de terrain gravillonné en jardin de fleurs !  Les massifs sont retenus par des bordures évitant ainsi l'invasion des herbes, bonnes ou mauvaises.  Très à la page, nos hôtes se servent d'une tondeuse robot pour entretenir le gazon. 

IMG_1393 Admirez ici l'extraordinaire noisetier tortueux (Coryllus Avellana Contorta) qui trône maintenant au milieu de la pelouse, offrant son ombre généreuse. Je dis "maintenant" car il a déménagé 3 fois de place, sans souffrir le moins du monde ! Nos jardiniers nous ont expliqué comment ils ont dû le retirer de son trou en le tirant avec une voiture !

IMG_1389 Finalement, c'est le rêve de posséder un petit jardin...on peut le bichonner dans les moindres détails. L'inconvénient est que je n'auraios pas la place d'y installer toutes les plantes que j'aime !

IMG_1397 A l'arrière de la maison, le jardin des topiaires. 

IMG_1392 Quand les pancartes de rues ont été changées par la municipalité, il y a quelques années, les propriétaires ont demandé à récupérer l'ancienne et lui ont trouvé une place dans le jardin. Très bonne idée !

IMG_1388 Belle collection d'arrosoirs le long du massif de prêles de l'Hymalaya (Equisetum Hyemale). 

IMG_1399 Sur l'autre côté de la maison, le jardin bleu. Au loin, le delphinium au bleu remarquable. On dirait presque qu'il a été trempé dans de la peinture...Au  1er plan, nos hôtes ont fait fabriquer par un artisan du coin ce miroir porte fleurs ( lobélia). Entre les deux, une plante grimpante à grosses cloches bleues dont j'ignore le mom.

IMG_1396 Emergeant d'un massif varié, un troupeau d'oies. 

IMG_1400 Un peu plus loin, ce sont des cygnes entourés de campanules. Peut-être eut-il mieux valu les planter dans un parterre de fleurs blanches ? 

IMG_1401 Nous admirons un impressionnant saule cendré (Salix Cineréa) dont la ramure nous offre un toit bien apprécié avec cette chaleur. Il paraît que les mésanges viennent s'y nicher chaque année. 

IMG_1403 De chaque côté de la porte d'entrée de la maison, une jolie collection de plantes grasses. 

IMG_1406 Tandis que je m'émerveille devant cette potée de fraisiers aux adorables fleurs roses (fraisier Tosacana), Colette, la propriétaire propose de m'en donner quelques pieds ! Elle nous remercie même de lui poser plein de questions et d'être aussi intéressés par leur jardin ! Le monde à l'envers...C'est tellement agréable de rencontrer des personnes passionnées par ce qu'elles font ! Colette nous explique qu'ils ont beaucoup bougé étant plus jeunes mais que, maintenant ils sont vieux et se "contentent" de bichonner leur petit jardin avec bonheur. Elle est là la sagesse ! Nous repartons aussi avec quelques pieds de lysimaque rampante ou herbe aux écus (Lysimachia nummularia) que je replanterai dans la rocaille. 

IMG_1390 Voici sans doute mon dernier article de la saison sur les jardins...nous en avons bien profité et j'ai appris beaucoup de choses...Deo gratias ! 

Merci à tous ces passionnés qui nous ont ouvert leur jardin et accompagnés dans leurs allées, acceptant de répondre à nos nombreuses questions ! Merci pour leur générosité quand ils nous ont généreusement offert une bouture, une plante...qu'ils soient bénis !

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