Après le lancer de javelos, nous sommes passés au portage de pierre!

Je vous présente tous les sportifs ayant concouru. 3 femmes ont tenté l'aventure avec la pierre la moins lourde...60 kilos quand même!

Les pierres officielles pesaient 60, 80, 100, 120 et 150 kilos... L'arbitre note le temps à partir du moment où la pierre quitte le sol jusqu'au moment où la pierre est stabilisée sur l'épaule et que l'autre bras lâche la pierre. 

Une video pour voir ça en images? La pierre pèse 150 kilos...

 La dernière épreuve: le monter de cocotier!

Plusieurs techniques pour grimper...Dans la première video, le tane(monsieur) passe ses pieds dans des anneaux réalisés juste avant dans une lanière de feuille de coco.

Deuxième méthode sans aucune aide technique...c'est impressionnant!

 Samedi nous nous sommes rendus aux épreuves de qualification pour le championnat de sports tahitiens. Celui-ci regroupe 3 sports: le lancer de javelos, le portage de pierre et le grimper de cocotier!

Quelques femmes et enfants se sont inscrits et beaucoup d'hommes. 

Les javelos sont très longs, légers et fins. Au bout, une pointe de métal. IL s'agit de les envoyer à une distance de 25 m pour les hommes et les pointes doivent se ficher dans une noix de coco accrochée au somment d'un mât. 

Ce n'est vraiment pas facile! JF a essayé sans succès. En un temps limité on peut lancer autant de javelos que l'on veut. dans la première série d'épreuves, tous les javelos plantés étaient comptabilisés. Lors de la seconde épreuve, seul le javelo le plus haut sur la noix de coco remportait le prix.

 A la fin de l'épreuve, on incline le mât pour récupérer la noix de coco et comptabiliser les javelos qui ont chacun un signe distinctif. il y a des épreuves individuelles et par groupes. Il parait que le jour du championnat (en juillet), il peut y avoir jusqu'à 100 javelos plantés sur la noix de coco!

Voici 2 videos. Vous savez, bien sûr, que vous pouvez les regarder en mode "plein écran" en cliquant sur la petite icône en bas à droite de la video.

Suite du championnat demain.

 Emmenée par ma voisine et amie Christine, je suis allée voir une usine de fabrication de pareos à Papeete. En tahitien, pareo se prononce pareil mais s'écrit "pareu" puisque, quand le "u" suit une autre voyelle il se prononce "o". Par contre, quand il est tout seul, il se prononce "ou", comme dans "tabu" qui veut dire "interdit" et qui est devenu un mot français.

Dans cette usine, de grandes tables avec des empreintes que,  à l'aide d'un rouleau, l'ouvrier enduit de peinture. Aux murs, tous les stocks d'empreintes sont stockés et il y en a beaucoup. Au fond, un atelier de couture.

Je ne sais pas quel genre de peinture est utilisé et surtout comment elle est fixée. Contient-elle des fixateurs ou les tissus peints sont-ils étuvés?

Les pareos sont mis à sécher sur des séchoirs. 

Ici les rouleaux de tissu montés sur une machine passent sur un rouleau portant l'empeinte. Un système enduit l'empreinte de peinture.

Attenant à l'usine, un magasin propose des pareos, bien sûr, mais aussi des vêtements en tissu imprimé de motifs tahitiens qui sont confectionnés sur place. Je me suis offert un joli pareo rose fuschia car je viens de déchirer celui offert par mes parents il y a juste 30 ans (1984?), qu'ils avaient ramené d'un voyage à Tahiti...

Et pour finir, vous y êtes habitués...une petite video!

L'empreinte est d'abord enduite de peinture à l'aide d'un rouleau puis la pièce de tissu est posé adroitement sur l'empreinte. L'ouvrier repasse un rouleau pour faire ressortir le motif de l'empreinte sur le tissu.

Bon dimanche à chacun de vous dans la joie de la béatification de Jean XXIII et de Jean-Paul II!

 Lundi, Rémi commence ses concours d'écoles d'ingénieur à Paris...Merci de penser à lui dans vos prières et ce jusqu'au 19 mai!

Cueillette de café du jardin pour fêter les 5 ans d'Isaure (chez Constance et Charles) et le premier anniversaire de Baptiste (chez Hortense et Antoine)!

Bon week end!

 Lundi de Pâques à Moorea. Nous choisissons de nous rendre au lagoonarium. C'est en fait un motu privé dont on nous a parlé et qui vaut le détour, parait-il...

 Wilfred qui est venu nous chercher avec son va'a à moteur. Le motu est celui que vous apercevez dans le fond;

 Photo de rêve, non?

 Voici le petit bout de motu, relié au principal dont les propriétaires sont autres. Il a été aménagé avec soin et goût.

L'habitation principale ressemble à un bateau échoué. Le sol est recouvert de "soupe de corail" immaculée et partout, des guirlandes de coquillages sont suspendues.

Le salon réalisé en bois flotté et l'eau bleue du lagon, de tous côtés...

 De petits fare ont été construits et aménagés pour permettre aux visiteurs  de se changer, de poser leurs affaires, de se protéger du soleil ou de faire une sieste.

L'intérieur des fare est partagé en deux (pour 2 couples)et chaque coin est séparé de l'autre par un rideau de coquillages. Pas d'intimité, c'est sûr mais c'est bien sympa malgré tout.

Petit détail: l'éclairage dans la noix de coco. Tout est bien pensé: barrières en bois, douche et toilettes charmantes, poubelle recouverte de bois...

Un des accès au lagon. Du bois partout, c'est joli.

Certains pêchent des poissons aux couleurs incroyables...

Nous pique-niquons sur place, bouquinons, nageons au milieu des requins "pointes noires", des poissons multicolores et des raies pastenagues...

Nous assistons aussi au nourrissage des raies! Quelles sont majestueuses! elles sont toujours 6 à tourner autour du motu et Wilfred les a baptisées: Juliette, Mauricette, Paulette...

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Pendant ce temps, une murène sort de sa cachette...Wilfred la caresse car il la connait bien, mais nous ne la trouvons pas plus sympathique pour autant!

 Beaucoup de beaux hôtels à Moorea dont celui-ci, le Sofitel. Dans les bungalows sur l'eau, vous avez un plancher un verre qui permet de regarder les poissons sous ses pieds...

La plus grande plage de Moorea au soir couchant.

 Et les vahinés au bain.

Surprenante au détour d'un chemin: l'église catholique de la Ste Famille. Fraîchement repeinte, on croirait voir un décor de cinéma!

Vélo adapté par son propriétaire pour porter paddle ou planche.

Déjeuner de Pâques dans un petite roulotte tenue par des Français. Pour moi: poisson cru à la javanaise. Il diffère du poisson à la tahitienne car il ne contient pas de lait de coco mais du gingembre et autres pickles.Quant à JF, en manque de cuisine française, il s'est offert le plat du jour: une choucroute!

Enfin téléchargée, une courte video de kite-surf sur la plage de notre hôtel. Difficile de saisir le meilleur moment et je n'avais rien pour stocker mes vidéos... Même si c'est un peu loin, le paysage fait rêver, non?

45 minutes de bateau plus tard, nous quittons le ferry en moto pour la résidence des Tipaniers. Des bungalows admirablement bien situés sur le lagon réputé de Moorea.Voici le nôtre, vu du lagon...

 ...et avec vue sur le lagon, en contre-jour, hélas!Une adorable plage de sable blanc, un ponton, des cocotiers...c'est parfait!

Dimanche la mer est très agitée et les kite-surfeurs se régalent! Lundi, par contre, le vent est tombé et les eaux du lagon sont  idylliques.

Même lieu mais à la tombée de la nuit, un peu avant 18h...

Toujours le même endroit au petit matin. JF fait ses ablutions. Tout est paisible...

J'essaie de vous présenter la vidéo des kite-surfeurs dès que possible.

 Pas encore rentrés de Moorea à l'heure où le 22 avril commence chez vous...

Cela ne m'empêche pas de penser à ma petite soeur Pascale et de lui souhaiter un très bon anniversaire!

Le 4

L’étrange ce matin, en dehors du ciel aux couleurs surannées, est le silence : pas de vent !!  Je commence à  me préoccuper du fleurissement du 3° dimanche de carême : la Samaritaine. Il faut simplement suggérer l’Esprit-Saint, le don de Dieu. Donc pas de cruche habituelle…élément trop plaqué sur le texte. J’ai donc pensé à un espace : un tissu bleu sortant d’une grosse souche et qui se perd dans des galets, de la mousse et des plantes aquatiques : prêles, papyrus, roseaux….. Et naturellement pas de fleur. Mathilde a le tissu et les prêles ; le reste va bien se trouver avec l’aide de nos anges gardiens, qui sont toujours très heureux de nous rendre service, j’en suis sûre.

Le 11

Le temps qui se dégage dans la matinée permet encore une lessive « grand air.» Lors de la messe hebdomadaire à l’Arche, j’ai revu avec beaucoup de plaisir Marie-Paule, une copine du Renouveau charismatique, ancienne infirmière à la maison de retraire de ma commune ; Elle  est rentrée de Madagascar où elle a passé trois ans comme infirmière bénévole : une autre vie !...Pour cette 1° semaine de Carême, elle a été sollicitée pour donner son témoignage de rencontre avec Le Seigneur, avant la soupe partagée avec ceux qui le peuvent. Monique et moi ne restons pas à cette veillée, car nos époux nous attendent à la maison. Du fait de la désaffection des églises, les communautés diverses et variées se rencontrent beaucoup plus et créent des liens qui n’existaient pas auparavant. Le bénévolat à l’Arche permet un mélange des plus dynamiques.

Le 12

Le printemps semble prendre ses marques : les fleurs jaillissent de partout. Les oiseaux nous gratifient de concerts tous les matins et soirs. Le jasmin de la véranda embaume toute la maison depuis une dizaine de jours. La réunion franciscaine mensuelle avec ce qui reste de ma fraternité, qui s’amenuise lentement mais sûrement, est l’occasion de retrouvailles, de parler des jeunes qui se préparent à prendre la relève. Bref que du positif réjouissant.

Le 13

Grand beau temps : j’en profite pour travailler au jardin. J’ai préparé les futures flambées de l’hiver prochain. L’avantage des tailles de pommiers est leurs rectitudes. Ceci permet de faire facilement six petits fagots, de 30 cm de longueur, que j’ai noués avec des rubans de cadeaux gardés à cet effet depuis Noël. Avec les rameaux plus petits, j’ai rempli cinq cagettes à huîtres également conservées. Le tout a pris place dans le grand cageot à pommes vide, apporté plein par Vincent à l’automne. Tout se recycle avec bonheur !

Le  14

Matinée purée de pois! Le brouillard ne se dissipe pas, nous nageons dans un blanc laiteux qui rappelle plus l‘hiver qu’il n’annonce le printemps. J’ai lu hier soir le petit livre du témoignage de foi de Michael Lonsdale : « Jésus, j’y crois » c’est un beau parcours émouvant.