DEO GRATIAS!

Merci Benoît XVI !

Une famille montre publiquement son attachement au Saint-Père :

Michel Janva

Posté le 24 février 2013 à 15h50 | Lien permanent | Commentaires (3)

(île de Bréhat, février 2012)

Le 20

Enfin un peu de soleil après toute cette froide grisaille. Se remplir les yeux de lumière avant le retour des bourrasques et du froid. Les nouvelles familiales mettent du baume au cœur : la naissance de Clémence, Gaël, Syméon, les journaux d’années pour les vœux des neveux et des amis. La carte de Bonne année de la mission Noé.

( autoportrait de Xavier de Langlais 1906-1975)

Le 21

Par une journée de pluie qui n’en finissait pas, j’ai retrouvé un vieux livre de 1936  intitulé : La jeunesse bretonne sur les pas de ses saints,  illustré par Xavier de Langlais. Oh bonheur ! la vie du bienheureux Jean Discalcéat (franciscain 1280-1349) plus connu en Finistère sous le pseudonyme de  « Santig-Du » : le Petit Saint Noir, reconnu pour son extrême charité, y était racontée. Il mourût de la peste en soignant les malades. Dès sa mort, il fût vénéré par les quimpérois qui lui édifièrent une petite statue en bois noir, toujours présente dans la cathédrale avec cette particularité : il y a toujours devant lui de la nourriture déposée par les gens et que celui qui a faim peut prendre. C’est la St Vincent. 

(chapelle sur l'île de Bréhat)

Le 23

Là se trouvait un personnage étonnant pour notre époque, que tout le centre bourg connait ! Célibataire, il a vécu avec sa mère, dans son village, jusqu’au décès de celle-ci. Il est cultivé, mais incapable de gérer sa vie matérielle correctement, donc sous tutelle. Il est doux, réservé, maigre comme un clou car il se nourrit très mal, prie beaucoup seul, et avec le groupe de prière, achète des fleurs pour l’église : nous avons régulièrement sa visite lorsque nous sommes de semaine de fleurissement. Il déambule dans le bourg toute la journée en rendant une visite quasi silencieuse aux commerçants : il s’assoit dans un coin, ce qui lui permet de ne pas geler dehors par les temps qui courent. Comme il dépense son argent pour les autres en grande partie, il se fait mendiant en fréquentant les secours catholique et populaire. Je me le compare souvent à un « fol en christ » à l’occidental. Je pense que ce genre de personne pacifique est une bénédiction spirituelle pour une communauté. Voilà un vrai franciscain de cœur que St François ne renierait pas, même s’il n’est pas affilié à l’ordre !

Bon anniversaire à Marie-Clotilde ma belle-soeur, à Pierre mon beau-frère et à Marie mon amie!

Avec bien du retard, voici quelques uns des premiers billets de ma tante Joëlle du mois de janvier!

(île de Bréhat, février 2012)

Le 4 La grisaille plombe le ciel d’une couleur tourterelle surannée ; Les souvenirs affluent : avec le temps, ils sont sélectionnés par la mémoire et chacun a les siens d’un même évènement. Ils s’embellissent de couleurs pastelles, douces. Les petits désagréments disparaissent dans des coulisses inconnues. Il ne reste que le bonheur des anecdotes, des rires, des petits travers de chacun vus avec humour. Il reste nos proches dignes d’être magnifiés, nos racines pleines de vie. Pour qu’un arbre soit en bonne santé, il faut que ses racines soient aussi solides et étendues que sa ramure ?

Le 7 L’artichaut : Le plat du pauvre, car « c’est le seul où il en reste plus dans l’assiette à la fin qu’au début du repas », disait Coluche avec humour. Ceci est mis en brèche car le Légume emblématique de St Pol de Léon, dont la confrérie pousse à l’innovation, a reçu le Grand Prix Innovatel 2012 à Avignon : Deux cultivateurs ont inventé l’Arti-Frais : un artichaut emballé, cuit, débarrassé de ses poils, prêt à être dégusté chaud ou froid. Messieurs : « chapeau ! » breton quand même. Cependant, la dégustation ancienne, avec une vinaigrette ou une béchamel, avait l’avantage d’obliger à prendre son temps pour manger et de permettre de rêvasser. Alors, le centre cérébral de la satiété s’activait et évitait probablement bien des obésités. Même chose grâce aux châtaignes cuites à l’eau que nous devions éplucher laborieusement avant de les déguster dans un bol de lait tiède. Nous avions tout notre temps, il n’y avait pas encore la TV. j’avais 15 ans quand elle fit son apparition à la maison, payée par mes grands-parents qui avaient envie « d’être dans le coup ». Merci Pépé, merci Mémé

(île de Bréhat, février 2012)

Le 10 Le crachin breton n’a pas que des désavantages : l’an passé je m’étais éreintée au printemps à nettoyer les rampes d’escaliers extérieurs et les poubelles verdies par l’humidité en trimballant des seaux d’eau. Cette année je me suis rendue compte que je peux profiter des jours pluvieux pour faire la même chose en moins de temps et à moindre frais. Il suffit de quelques chiffons et d’un peu d’huile de bras. Il y a des jours où nos trouvailles nous laissent à pense que nous sommes des génies qui s’ignorent. Le bon sens c’est cela le génie.

Le 16 Avec l’association « Vert le Jardin » qui avait diligenté 3 demoiselles, et les deux composteurs-pailleurs, nous avons fait une séance de broyage des sapins de Noël sur la place du bourg. Nous avons récolté environ 120 arbres. Chaque personne ramenant un sapin pouvait prendre du broyat sur place et, avec un bon, aller sur Brest retirer 5kg de compost gratuit au siège de l’association. Un petit café ou thé plus gâteaux étaient offerts à ceux qui en avaient le temps et le désiraient. La pluie avait cessé en fin de matinée pour se transformer en froid, malgré tout préférable pour ce genre d’activité prévue pour le début de l’après–midi. J’ai été surprise d’entendre dire par la responsable qu’elle avait passé un après-midi super. Devant mon air étonné, elle a ajouté : « ici c’est encore un peu la campagne les gens sont gentils, et vous êtes venus nous aider ; en ville les gens, en déposant leur sapins, ne nous regardent même pas. On n’existe pas. » Voilà encore matière à réflexion pour le « vivre ensemble » Vive la campagne !

 J'ai quitté Lannois sans avoir pu commencer à peindre les murs...Mais nous avons quand même bien avancé les choses.

Regardez, même les tringles à rideaux sont posées! 

A mon retour, je pourrai installer les rideaux puisque l'entreprise aura décapé le plancher et que nous n'aurons plus de poussière!

Voici le lit de Granny et Grand Papa, les grands-parents de JF. C'est le lit qu'ils s'étaient acheté, jeunes mariés, dans les années 30. JF l'a décapé et je l'ai lasuré blanc, comme le miroir de la salle de bains. Pas si facile à faire car il ne faut que ce soit très régulier et ne pas laisser de coulures ni de trâces de pinceau car ça se voit tout de suite. Là aussi, on attend pour l'installer.

Et hop! juste avant de partir prendre mon train...je file prendre une dernière photo car l'entreprise a commencé à poncer le parquet...Super!

Vu sur un balcon

Michel Janva

Posté le 25 février 2013 à 07h06 | Lien permanent | Commentaires (5)

La voilà!!!

quelques photos avant mon départ de Lannois...

Tout n'est pas terminé mais ça commence à avoir fière allure!

Vue d'ensemble, sans soleil, hélas.

Le rideau a été acheté chez Emmaüs. Il est en coton, doublé. Fond blanc à fines rayures gris pâle. Je vais le couper à la bonne dimension car il faut qu'il puisse passer au-dessus du meuble.

Côté baignoire. 

La lampe vient d'Ikéa.

Le plateau en marbre a été remplacé par une planche en sapin. Le menuisier craignant que le marbre ne résiste pas à l'encastrement de la vasque. Le meuble a été peint et la planche de pin est lasurée en blanc. Les 2 bois étant différents, je souhaitais conserver cette différence.

Le miroir acheté à Emmaüs et décapé par JF. J'y ai passé 2 couches de lasure blanche et j'aime beaucoup le rendu. C'est très doux.

Détails du côté gauche du meuble.

 Le porte-serviettes en fonte acheté 1 € au même endroit. Il rentre pil-poil sur le meuble!

Hélas, un des anneaux a disparu, celui du tiroir droit...il faut essayer d'en retrouver un.

J'avais peint ces caisses il y a bien longtemps et elles étaient dans la salle d'eau des enfants dans la grande maison. J'en ai une troisième qui devrait rejoindre celles-ci. Le grand panier à linge sale vient d'Emmaüs, lui aussi, of course!

2 pierres-ponce dont les teintes s'harmonisent parfaitement avec la pièce.

Il me reste encore à trouver un lustre, des tapis, un beau porte-serviettes à poser près de la baignoire, un bel accroche-essuie-mains pour le lavabo...et peut-être aussi un petit banc à disposer le long du mur et qui permettrait aux locataires de poser des vêtements, leur trousse de toilette...J'ai aussi une chaise à repeindre pour aller sous la fenêtre.

Ma maison breto-scandinave commence à prendre tournure!

Je pars aujourd'hui, encore plus à l'ouest puisque je vais, avec mes soeurs Annie et Pascale, passer quelques jours chez nos oncles et tantes près de Lorient et à Plougastel-Daoulas! Quelle joie de les revoir tous!

J'ai rangé ma tenue d'épouvantail, les pinceaux, les pots de peinture, le papier de verre et la cale à poncer, les gants en latex et les lunettes pleines de peinture! Quelle vie passionnante!

Mais comme je suis gentille, j'ai préparé quelques petits articles pour cette semaine, histoire que vous ne vous sentiez pas complètement orphelins...A demain!

Préparez votre venue à Paris ! 

Des solutions à moindre coût sur le site d’entraide WE-facile.fr

Pour tous ceux qui le souhaitent, le site we-facile est une plate-forme d’entraide pour tous les manifestants : 

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