Traçabilité
François Hollande tient à l'exigence de traçabilité
Mais uniquement pour la viande animale. Pas pour les petits d'hommes qui seront privés de leur père ou de leur mère.
Comme le disait un lecteur : la traçabilité, ce n'est pas que pour les vaches.
Eglise
J’en ai assez de cette Église qui donne toujours des leçons. Et d’ailleurs, je peux très bien prier tout seul. C’est décidé, je resterai désormais dans mon lit le dimanche matin.
Le prêtre ne dit rien. Il s’approche de la cheminée, saisit avec une pince une bûche incandescente qu’il pose hors du foyer. En silence, il contemple le morceau de bois qui de flamboyant vire progressivement au gris cendre, puis au noir.
– J’ai compris. Je ferai encore un effort !
Souvent la tentation de critiquer l’Église s’empare de nous au point de penser que nous n’avons pas vraiment besoin d’elle pour vivre notre foi.
De fait, l’Église peut paraître parfois pesante, mais cette lourdeur tout humaine qui vient ralentir sa marche divine est aussi ce qui me permet de ne pas me laisser distancer par elle. Quelle place me resterait-il en effet dans une assemblée déjà parvenue à la sainteté ? Cette institution fragile que j’aime à critiquer est en réalité le foyer qui me porte et qui me donne la force d’avancer, comme je l’expérimente d’ailleurs déjà avec cette retraite.
Contre la tentation de la critique facile, prenons conscience pendant ce Carême de l’importance de la communauté à laquelle nous appartenons. Mesurons plus encore que ce qu’il manque à l’Église est avant tout notre propre engagement. Ne regardons plus le bateau affronter seul la tempête depuis le quai, mais montons dans la barque. Dieu est à la barre et il a besoin de chacun de nous.
– Que veux-tu que je fasse pour toi ?
– Me donner la force pour m’engager dans la vie de ma communauté.
frère Thibaut du Pontavice
Etatdes travaux
Même plus de place sur la table de la cuisine pour manger...Je suis obligée de replier la bâche en plastique protégeant la table! Pôvre de moi...
Toutes les portes du palier sont maintenant peintes.
Voici les portes peintes des placards. Elles ne sont pas encore fixées mais vous avez maintenant une idée de ce que ça va donner. Quand les lits seront montés, je verrai s'il faut casser l'uniformité avec un pochoir. Les portes coulissent sur des rails. Quand les portes sont ouvertes, ce sont les niches que l'on ne voit plus.
Dans la salle de bains, une bouriche me sert à ranger les jeux d'eau. J'ai juste passé un coup de blanc. Derrière, cette petite poubelle me permet de cacher les produits d'entretien et l'éponge.
Pas encore eu le temps d'attaquer les murs...
Instants de grâce
Lumière diaphane sur mes fleurs d'hortensias séchées...
Lumière étincelante à travers la goutte de résine pendue au cerisier...
Jeu d'ombre et de lumière pour ce vaillant physalis survivant de l'hiver...
Et enfin, instant de grâce quand je reprends mon chantier au petit matin...Merci, Seigneur, pour ce rayon de soleil illuminant de simples baguettes de bois! et la vie est tout de suite plus belle et plus joyeuse...je ne suis pas seule!
Grains de blé
(photo de Pascale, chemin de st Jacques 212)
"Luc, six ans, vient me voir dans la basilique Saint-Martin avec un pot de confiture rempli de grains de blé.
– Mon Père, j’ai fait mon Carême en pensant à vous. Pour chaque effort accompli, j’ai mis un grain de blé dans le pot. Avec mes frères et mes sœurs, on a fait la compétition pour savoir qui en aurait le plus et j’ai gagné ! Ce qui est drôle, c’est que la vie à la maison n’a jamais été aussi agréable. Tout le monde faisait des efforts pour être le plus serviable possible, même ma petite sœur, c’est dire !
Le Carême, nous rappelle ce théologien en herbe, est là pour nous faire du bien. Pendant ces quarante jours, je reprends progressivement le gouvernail de ma vie en faisant enfin ce que je veux vraiment faire. Plus encore, Luc vient nous redire avec ses grains de blé que l’important n’est pas tant de faire de grandes choses que de minuscules. Le tentateur nous assaille en effet rarement avec de grandes tentations, à la saint Antoine, mais par de petites, beaucoup plus anodines et sournoises : encore cinq minutes devant l’ordinateur ou dans le lit le matin, qu’est-ce que c’est… Et les cinq minutes se transforment en une heure. Comme le résume le Talmud : « Un mauvais penchant est d’abord un passant, puis un hôte, et enfin le maître. » Comment lutter alors contre ces tentations ? Eh bien par de petits efforts quotidiens, par des actes de foi ou d’espérance posés au gré de la journée ! Le Carême nous en donne l’occasion.
– Que veux-tu que je fasse pour toi ?
– M’aider à commencer ma collection de grains de blé."
Frère Thibault du Pontavice dans Retraite dans ma ville.
Gelée blanche
Courrier
Mariage : l'Elysée refuse de réceptionner les cartes postales de l'UNI
Posté le 20 février 2013 à 13h58 | Lien permanent | Commentaires (37)
Mon beau rosier
A peine arrivé à Lannois, mon rosier pleureur est installé, grâce aux gros bras de JF!
Solidement maintenu par des liens, il ne lui reste plus qu'à prendre ses aises et à nous préparer une jolie floraison!
Pour info, voilà ce qu'il devrait donner.
De plus près, les fleurs roses, légèrement cuivrées et toutes ébouriffées.
Le rosier Paul Transon est très proche de Paul Noël. Il semble que ce qui les différencie soit le côté "remontant" de Paul Transon.
Vivement que je puisse prendre des photos du mien car les 2 dernières ont été prises sur internet, bien sûr...
Etat des travaux
Les poutres sont peintes et la plupart des portes aussi. Comme elles étaient de couleur bien vives, je ne passe pas moins de 4 couches sur chaque face! Et c'est une bonne peinture, pourtant...Je m'attaque aussi aux plinthes, aux tablettes sous les fenêtres, au meuble de la salle de bains, aux tuyaux divers et inesthétiques...
Il m'arrive de prendre une pause rapide pour boire un thé auprès de JF qui jardine...vous pourrez voir que je ne quitte même pas mes gants pour cela!
C'est la pause aussi pour JF occupé à passer la débroussailleuse, la bouillie bordelaise...
Etude autour de la peinture des portes:
Le plus désagréable et le moins gratifiant est de passer la première couche... En effet, une porte qui était plutôt encore jolie devient laide après ces premiers coups de pinceau...c'est assez démoralisant et peu enthousiasmant. On est toujours déçu par le choix de la couleur, la qualité de la peinture, l'ampleur du travail...
Pour la deuxième couche, ce n'est toujours pas la joie car c'est toujours aussi laid et on se demande combien de couches il va falloir...Point positif toutefois: plus on passe de couches et plus c'est rapide! Là où je passe 1/2 heure la première fois, je n'en passe que 20 minutes la deuxième. Cela se remarque aussi pour toute autre chose à peindre, comme les poutres, par exemple. Bref, hésitation entre la déception du rendu et l'espoir que ça va aller de mieux en mieux.
On arrive à la dernière couche et là, c'est l'excitation! Elle commence dès la fin de l'avant-dernière couche. Je rêve alors de ce que va donner ce que je pressens comme la dernière couche....vous me suivez toujours? Il me tarde alors que le temps de séchage soit passé pour pouvoir finaliser et savourer la plénitude! Joie de contempler son travail, pas toujours parfait mais parvenu à son aboutissement!
Et quand arrive la fin d'après-midi et qu'il est raisonnable de ranger ses pinceaux pour aller nourrir son homme, je suis triste! j'ai encore tellement de projets passionnants qui m'attendent! Comment abandonner son chantier plein de promesses de beauté?
Au moins, en été, je peux reprendre après le dîner et continuer fort tard...Parfois, je reste assise sur mon escabeau à contempler la tâche qui m'attend pour le lendemain et je ne vois pas passer le temps, perdue dans mes rêves.
C'est pas plus bête que de passer sa journée à la pêche ou à la plage, rassurez-moi?