Encore un bien agréable we de confinement passé à Lannois pour la bande de 5 garçons ! Médéric est venu les rejoindre et nous a fait profiter de son savoir-faire en matière de tronçonneuse...

             Encore 6 peupliers ont été coupés !

           Joli feu pour brûler les branchages les plus secs.

              Arthur, Rémi et Henri.

           Bravo pour la photo, on dirait vraiment que la cabane brûle...quelle horreur !

           Après l'effort, le réconfort.

           Vous vous soignez bien, les gars !

         Rangement du bûcher. 

        Bravo !

Je crois que nos loustics ne regrettent pas d'être venus se confiner à Lannois au lieu de rester chacun chez soi ! N'est-ce pas, Philibert ?

Et en bonus, une vidéo...incroyable imagination de notre bande de garçons...on ne s'ennuie jamais avec eux !

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Suite à mon message où je parlais de l'éventuelle culpabilité que l'on pouvait ressentir à être heureux en ces temps où la mort rôde, voici un long extrait tiré d'un article lu ce matin ici. 

Les Fabuleuses, faut qu’on parle. L’heure est grave et j’aimerais qu’on prenne chacune le temps de s’arrêter un peu pour réfléchir.

Faut qu’on parle, vraiment et les larmes coulent alors que je t’écris… parce que ma peine est réelle pour nous, pour vous, pour nos pays, pour nos aînés, pour nos malades, pour nos soignants, pour nos caissières, pour nos éducateurs spécialisés, pour nos postiers, pour nos mamans, pour nos enfants, pour nos policiers, pour nos agriculteurs, pour nos pompiers, pour nos papas, pour nos aides-soignants, pour nos infirmières à domicile, pour nos voisins, pour nos grands-parents, pour notre communauté des Fabuleuses.

Je pleure parce que tout ça me dépasse, m’effraie et me rend bien impuissante. Alors il faut qu’on parle, les Fabs.

(...)

Oui, c’est dur (révoltant même) de lire qu’une maman se plaint de devoir s’occuper de 24h/24 7j/7 de ses enfants quand toi-même, tu rêverais de pouvoir le faire et que tu dois aller travailler, que tu dois te mettre en danger et mettre ta famille en danger. C’est une peine qui s’ajoute à ta peine, c’est un coup de couteau dans le dos, c’est inimaginable que la vie soit si cruelle.

À un autre niveau, ça nous bouleverse de voir que certaines de nos copines se révèlent être des supers institutrices à la maison, qu’elles semblent tout gérer avec doigté et légèreté alors que toi tu n’as déjà peut-être même pas encore compris comment fonctionne l’imprimante et que tes enfants ont plus regardé Netflix la semaine dernière que durant les 6 derniers mois.

D’autres encore essayent de survivre dans un mini-appartement sous les toits avec un bébé, un enfant à tendance hyperactive et un ado qui n’a même pas encore remarqué qu’il est en confinement parce que son jeu en ligne dure depuis 14 jours non-stop.

Et, si certaines jouissent d’un immense jardin orienté plein sud et d’un tout nouveau trampoline, elles ont peut-être un mari nerveux, sur les dents parce que son entreprise est en train de couler et qu’il ne sait pas comment payer ses employés.

Ce qui nous sépare c’est toute cette injustice de base.

LA VIE ne distribue pas les cartes de manière égalitaire. Je ne vis pas dans un camp de réfugiés, je ne suis pas née avec un handicap, et pas non plus dans une famille de la noblesse anglaise (pardon, je ris un peu, j’ai rêvé pendant longtemps d’épouser le prince Philippe et de devenir reine des Belges, mais au fond, le protocole ça n’aurait vraiment pas été mon truc).

Certains naissent ou développent une capacité à s’adapter à ce temps de crise avec une certaine aisance, d’autres (comme moi) ont une histoire personnelle qui fait qu’elles ont besoin d’un soutien psychologique pour gérer angoisses et cauchemars.

ALORS oui, on la gravit tous cette montagne et on en paye tous le prix mais on n’a pas tous les même outils pour grimper.

Soyons respectueux de l’autre et de son équipement :

Tu ne connais pas tous les tenants et les aboutissants. Cette maman hyper clean et organisée que tu vois poster des super planning de programme scolaire et sportif adaptés à chacun de ses enfants, elle est peut-être désespérément en train de tenter de créer du sens dans le non sens, elle a peut-être un besoin démesuré de contrôle et pleure peut-être toutes les nuits en s’endormant : tu ne le sais pas.

Ce n’est pas qu’elle est « top » et que toi tu es « flop ». Elle est elle et toi… eh bien, tu es ce que tu es.

On fait tous ce qu’on peut avec la donne qu’on a reçue, parfois on fait mieux, parfois on fait pire.

J’aime beaucoup cette phrase que j’ai découverte chez une maman canon, ordonnée, sympa, ayant adopté 3 enfants dont 2 porteurs de trisomie 21. Sur les réseaux sociaux, elle disait face à la caméra :

« You do you »

J’avoue, après l’avoir suivie un temps, j’ai réalisé que je me comparais bien trop à elle et je me suis désabonnée parce que je me sentais nulle en comparant mes tailles de jeans, mes cernes et mon côté plus “relax”. 

« Elle est top et moi je suis flop. »

(...)

On a chacun nos challenges, nos super pouvoirs, nos ombres et nos lumières.

(...)

Avant de clôturer cet article, j’aimerais te parler de quelque chose qui m’a beaucoup touché lorsque je l’ai appris. Après la guerre, les personnes qui ont pu sortir vivantes des camps de concentration avaient parfois ce qu’on appelle un syndrome du survivant. Le sentiment extrême de ne pas mériter de vivre alors que tant d’autres y étaient restés. Tu connais ça aussi ? Le sentiment de ne pas pouvoir apprécier ton présent parce que constamment tu repenses à ceux qui vivent pire.

(...)

Je sais, c’est dur à entendre mais il faut que je dépose cette culpabilité. Il faut que tu déposes cette culpabilité.

Pour faire honneur à ces victimes et à leurs difficultés, je choisis de m’occuper de mes filles du mieux que je peux afin qu’elles apprennent un jour un métier et qu’elles fassent à leur tour une différence dans la société. Et je prends ma petite Pia dans les bras, je pars marcher dans la nature avec elle, je lui montre qu’elle m’est importante, si précieuse… Je le fais par respect pour un vieil ami américain qui se bat en réanimation pour l’instant. Je prie pour lui, je reste chez moi, je prends soin de moi, des autres, je tiens bon… pour lui aussi !

Oui, nous payons toute un prix pour gravir cette putain de montagne,

Oui, la vie est terriblement injuste et on n’a pas tous les mêmes capacités pour grimper,

Oui, on est fatiguées et on se blesse mutuellement par nos comparaisons et incompréhensions,

Mais oui, nous pouvons vivre notre présent et les petits bonheurs qui sont les nôtres parce que s’en priver n’aidera personne,

Et oui, on peut tendre la main à l’autre pour gravir cette putain de montagne.

(...)

Il faut réveiller la solidarité, l’alimenter concrètement : il faut PARLER vrai, ne pas supposer et oser demander de l’aide concrètement (aussi à vos maris, aussi à vos enfants, aussi aux politiques, aussi à nos parents, à nos amis) !

Alors oui, on va la gravir cette putain de montagne mais tous ENSEMBLE :

On n’y arrivera pas seul.

PS : Nous ne sommes pas en guerre et le personnel médical n’est pas héroïque… Nous faisons face à une pandémie, qui menace la santé de beaucoup et qui bouleverse notre quotidien à tous. Nos infirmières et nos médecins, nos travailleurs sociaux et nos éducateurs, nos caissières et nos postiers SONT des personnes humaines. Elles ne peuvent pas se battre comme des héros, elles n’ont pas de superpouvoirs. Elles ont besoin d’un soutien réel, matériel, psychologique, etc.

Elles ont besoin de moyens adéquats, d’espace et de temps pour respirer, elles ont besoin d’une écoute professionnelle et adéquate. Personne n’est un héros, parce qu’un héros n’a pas besoin d’aide et nos concitoyens mobilisés ont besoin de protection et de moyens pour agir au mieux et en sécurité. Et la première chose dont ils ont besoin, c’est qu’on reste à la maison pour ne pas augmenter les cas d’infections ! Pour information, si vous faites partie du personnel médical et que vous avez besoin de soutien psychologique, il existe des psychologues qui sont là pour vous écouter.

> PLUS D'ARTICLES DU MÊME AUTEUR

 Je suis émerveillée par l'imagination de Charlotte, Héloïse et Pauline pour occuper et éveiller leurs enfants !

 Réalisation de fleurs en papier crépon,                          

 découpage en suivant les traits, 

 lancement de balles, 

 tracer un trait droit,  

 Accrocher autant de pinces  linge que de fleurs dans l'assiette, 

 confection de poules pour Pâques, 

 expérience scientifique, 

 ça marche !

 la poupée prend son bain, 

 jardinage, 

 observation des arbres, 

 des perles vertes pour la dizaine, des roses pour les unités, 

 scier une branche avec une scie, 

 apprendre à shooter dans un but, 

 reconnaître les silhouettes des peluches, 

 et les positionner à la bonne place.

                     Pas encore de travail pour Azélie !

                          Ni pour Edith, d'ailleurs !

                      C'est fatiguant, le travail...

                             Très, très fatiguant !

      Reprenez des forces...ce ne sont pas encore les vacances !

 Cette 2ème semaine de confinement se termine dans la douceur et j'ai bien conscience que nous sommes gâtés.

Sans vraiment sortir, il s'en passe des p'tites aventures quotidiennes !

 En temps normal, nous nous réunissons chaque vendredi à 9h pour la prière des mères. J'ai eu l'idée d'envoyer les textes de la prière (c'est moi qui garde le carnet) à toutes celles du groupe (nous sommes 7 mamans) et de leur fixer RDV pour que nous priions toutes au même moment (ou presque, car l'une de nous a encore 5 enfants à la maison). 

 Chacune a envoyé la photo de son coin prière.

 Quelle chance nous avons d'être si unies !

 L'une de nous priait dans son jardin. 

 Et puis il y a aussi la messe quotidienne en direct sur youtube à 11h avec notre curé. Chaque jour il change de lieu. Ici, dans une brasserie de Rouen où nous avons prié tout particulièrement pour les restaurateurs. 

 Ici dans une ferme où nous avons prié pour les agriculteurs et les maraîchers. 

Là dans un supermarché.

 Cette semaine, je me suis autorisée ma 1ère sortie non alimentaire en faisant le tour du pâté de maisons. 30 mn, pas plus, j'avais presque honte de sortir du confinement...pas un chat !

Si ! J'en ai vu un perché sur une maison et il n'avait pas l'air malheureux.

Sympa, finalement de se promener à pied là où je ne circule d'habitude qu'en voiture !

 Chaque jour, je téléphone à Nadine, ma voisine du 4 ème de 81 ans.  Parfois, nous nous retrouvons dans le jardin pour bavarder de loin. Quel bonheur de pouvoir prendre l'air ! Une pensée pour tous ceux qui vivent en appartement avec leurs enfants sans pouvoir sortir...

 Mon tricot avance bien. Je m'arrêterai quand ma pelote sera terminée. 

 La famille qui habite au-dessus de chez nous compte 2 enfants, Martin et Victor qui doivent avoir environ 8 et 3 ans. A chaque fois qu'ils viennent se dégourdir les jambes dans le jardin, je leur offre un coloriage. 

 Les jours où je prépare un gâteau, j'en porte une part à ma voisine du 4ème mais aussi à celle du 2ème qui est seule. La pauvre, elle a aménagé ici il y a 2 mois avec un poignet cassé et tout à refaire dans son appartement. Elle n'a plus de SDB et plus de cuisine (juste un micro ondes)...et elle ne sait pas quand les artisans pourront revenir. De temps en temps, elle va prendre une douche chez des amis du quartier et moi je lui porte parfois un plat à réchauffer.

 Les maraudes avec l'Ordre de Malte ont repris après une grosse semaine d'arrêt. Nous ne savions plus s'il était possible de poursuivre et les règles n'étaient pas claires. Les SDF se sentant vraiment abandonnés, il a été possible de redémarrer les maraudes en prenant quelques précautions sanitaires. Bien que je n'aime guère la couture, j'ai cousu un masque pour JF, selon les consignes préconisées, à savoir un molleton entre 2 couches de tissu en coton. Je me suis amusée à peindre l'insigne de l'Ordre de Malte...ça c'était l'aspect plus ludique !

Bref, les journées se suivent et se ressemblent parfois mais tant pis puisqu'elles sont riches en rencontres de proximité et remplies de petites joies savoureuses.

Le gouvernement nous annonce 15 jours de confinement en plus et j'ai hâte de découvrir ce qu'ils nous réservent ! Tellement de belles initiatives naissent un peu partout dans le monde !

Une amie me demandait s'il était correct de se dire heureux en cette période si dramatique pour certains...je crois que oui ( à moins d'être ingrat), pour peu que confinement ne rime pas avec égoïsme ou insouciance. Puisque le confinement est une obligation, un devoir, autant le vivre le plus sereinement possible et en beauté. Chacun à sa place (et certaines places sont plus faciles que d'autres...), faisons en sorte d'accomplir aussi bien que possible ce pour quoi nous sommes appelés. Et que cette expérience extra-ordinaire nous fasse grandir et nous marque à jamais. 

 Jamais un temps de carême n'aura autant eu l'allure d'un  atelier de cuisine...

Chacun essaie d'embellir ce confinement en concoctant de bons petits plats...d'autres se lancent à tester de nouvelles recettes...puisqu'on a le temps et qu'on est entre nous, c'est parfait pour oser !

Il y a ceux qui font leur pain, pour peu que leur réserve de levure de boulanger ne soit pas vide...ceux qui pratiquent le batch cooking (définition à la fin de l'article)...ceux qui font participer les enfants...

Décidément, Dieu se glisse dans chaque instant de notre quotidien et nous permet d'inventer de nouvelles façons de dire "je t'aime et je te veux du bien".

Salade bo bun revisitée par Héloïse.

Salade épinards frais, crozets, concombre et violettes (Héloïse).

cookies aux pépites de chocolat...

Chez Pauline, chou farci,

scones pour le petit déjeuner, 

fougasse aux olives, 

Feuilleté aux amandes et aux chocolat...

Fournée de baguettes pour Charlotte...

Tarte soyeuse aux carottes  pour JF et moi...

Crêpes à déguster salées et sucrées.

mini canelés, 

gâteau aux pommes et aux amandes.

A Lannois (je crois que c'est surtout Henri le chef cuistot), la cuisine est excellente aussi et bien équilibrée !

Bravo !

Le mot batch en anglais signifie en lot, regrouper, en une fois, etc. Le batch-cooking est donc la méthode qui consiste à regrouper la préparation de plusieurs repas, voire de tous les repas de la semaine, sur quelques heures. ... Le batch-cooking, c'est préparer plusieurs plats en même temps et à l'avance.

Encore et toujours de belles photos de Lannois entre printemps et confinement.

Sous le soleil, c'est tellement bon...

Même quand le soleil se couche...

La Rance à marée basse.

Pendant que Rémi et Géraud télétravaillent, Arthur et Henri bucheronnent. Quel courage ! 

La 2CV est rutilante.

Rémi bosse dur et il a bien le sentiment d'être utile, c'est chouette ! Très heureux de découvrir la pub sur BPIFrance !

Philibert lui rend parfois visite au grenier...

ou découvre la joie de grimper aux arbres.

C'est la pause...

déjeuner ! Hummm les bonnes galettes !

Atelier confection de liqueurs. Tous les ingrédients sont réunis.

Liqueurs d'estragon, d'ananas, de poire et crème de café !

Interdit d'y toucher avant quelques semaines ou quelques mois !

Et je termine sur cette belle photo du tas de bois réalisé par les garçons. Encore bravo !

Hier soir, 19h30, à l'appel des évêques de France...

J'avais sorti une jolie lampe que j'ai posée sur la balustrade.

 Toutes les cloches de la belle ville de Rouen se sont mises à sonner en même temps et pendant 10 minutes...génial !

 Malgré les invitations déposées dans les boites aux lettres, peu de voisins ont pensé ou voulu se joindre à nous. Mais je préfère retenir que 2 voisines, Catherine et Ann (d'origine américaine) ont allumé leur bougie.  Jolie scène immortalisée en photo, n'est ce pas,  que ces 2 dames se réjouissant par balcons interposés !

Et mes amies de la Prière des mères Rouen ont partagé les photos de leur balcon nocturne...

A Chartres, Zénaïde aussi a allumé ses lanternes.

A Clermont, Jean a balayé le coin où l'autel de Marie a été installé.

Très joli !

 Et puis les enfants ont décoré les fenêtres avec de la peinture. Vous reconnaissez la Vierge et l'ange Gabriel ?

Quelle belle journée il nous a encore été donné de vivre !

2ème semaine...je ne vois pas le temps passer ! Plus que jamais, je suis adepte du carpe diem, tout en ayant une pensée émue et reconnaissante pour tous ceux qui oeuvrent au bien commun.

ça faisait longtemps que les toiles d'arraignées me narguaient sur les volets...

Plus aucun scrupule à lire le matin...

( au fait, merci à toi, Evelyne pour m'avoir fait découvrir Valérie Perrin ! Ses 2 livres ("les oubliés du dimanche" et " changer l'eau des fleurs" sont vraiment chouettes !)

 le midi...

ou encore le soir, d'ailleurs !

Quand je suis sortie faire mes courses au supermarché, lundi, j'ai pris le temps de flâner au rayon jardin...et j'en suis revenue avec un pied d'héléborres blanches et un autre de bergenias blancs...je ne savais même pas que ces derniers ( à droite sur la photo) existaient...joie ! 

C'est fou...il suffit de poser quelques pots de fleurs devant sa fenêtre pour éprouver un sentiment de béatitude...

 Cette cabane à oiseaux achetée avant le confinement n'attendait que mes coups de pinceaux pour prendre vie...c'est chose faite.

            Je me suis remise à faire du pain, grâce à la super recette de baguettes express que vous trouverez ici.

Croustillantes à souhait...un régal ! Espérons que je trouverai de la levure de boulanger la semaine prochaine car elle fait cruellement défaut dans les rayons. Tout le monde s'est donné le mot !

Restez là à ne rien faire, si ce n'est contempler la lumière qui fait le tour de la maison...

 Chaque instant est différent...comment s'ennuyer ?

 Et puis, comme il fait beau (deo gratias!), je sors un peu dans le jardin et je me réjouis que le confinement nous amène à entamer la conversation entre voisins. J'en ai plus appris sur eux en 1 semaine que durant les 2 ans ½ de présence ici !

Autre occasion de se réjouir: comme l'entreprise ne vient plus tondre, pâquerettes, primevères et muscaris s'en donnent à coeur joie dans l'herbe !

 LA CHANSON DE L’ALOUETTE

Et si le confinement était l’occasion de vivre votre « meilleur » Carême ?

Nous sommes vraiment invités à nous laisser surprendre, cette année...

 Quelques extraits d'articles parus sur Aleteia.

La messe du « Jour du Seigneur » diffusée dimanche 22 mars sur France 2 a été suivie par 1,7 million de Français en moyenne, soit 15,1% du public âgé de 4 ans et plus présent devant la télévision. Un pic à 2,01 millions de téléspectateurs a même été enregistré en fin de programmation.

N'oubliez pas, c'est aujourd'hui la fête de l'Annociation ! 

Le jour de la fête de l’Annonciation, ce mercredi 25 mars, les cloches de toutes les églises de France sonneront pendant dix minutes, à 19h30. Au même moment, les Français sont invités à déposer une ou plusieurs bougies à leur fenêtre.

Extraits du témoignage d'un aumônier d'hôpital.

Des mesures encore plus strictes dans les unités de réanimation. Marié depuis 35 ans et père d’un enfant, Jean-Paul Malod-Dufour raconte comment ce dimanche il a été appelé par le médecin pour un patient qui allait décéder du covid-19. « En route je demandais au Seigneur de me donner la force et les mots… Pour des raisons d’isolement très rigoureux, je n’étais pas dans le box mais devant et à travers la vitre j’ai accompagné cet homme jusqu’à son dernier souffle ». « J’étais en ligne avec son épouse qui dans ses pleurs avait encore la force de prier avec moi, et au moment de fermer ses yeux à jamais elle m’a demandé comment était son visage et avec l’infirmière, je lui ai dit la vérité : son regard était apaisé. Puis nous avons longuement échangé dans la confiance. Pour les patients décédés du covid-19, la présence des familles à l’hôpital n’est pas possible ».

 « J’ai découvert un nouveau cloître dans les couloirs des hôpitaux, des unités. C’est là que je prie le chapelet pour rejoindre ainsi les patients et humblement, dans le silence, soutenir les équipes ».

          A Tahiti aussi on apprend à vivre avec le coronavirus...fabrication de masques en tissu tahitien ! Dommage que mes tissus tahitiens soient à Lannois...

        Hier, je suis sortie de mon confinement pour aller faire des courses. Cela faisait 1 semaine que je n'étais pas sortie du jardin de l'immeuble. J'aurais pu tenir encore 2 ou 3 jours mais ma voisine âgée avait besoin de remplir son frigo. ça m'a fait drôle car les rues étaient vides et j'étais presque honteuse de braver le confinement, même avec mon attestation en poche. Je m'étais confectionné un masque à l'aide de serviettes en papier. C'est bien sûr moins efficace qu'un masque "pro" mais c'est mieux que rien. J'avais trouvé l'idée sur internet et c'est si simple à faire: étaler 2 serviettes en papier l'une sur l'autre. Les plier en accordéon et agraphez un élastique à chaque bout. Ne pas conserver d'une fois sur l'autre.

Au retour, je suis allée porter sa commande à Nadine au 4ème étage. Elle était si contente de me voir qu'elle m'a invitée à venir m'asseoir quelques instants. Je sais, ce n'est pas bien, mais comment dire non...elle ne voit que moi. Nadine m'a dit qu'elle s'occupait comme elle pouvait et avait ressorti un cahier de coloriages qu'elle gardait, du temps où il fallait occuper son mari atteint de la maldie d'Alzheimer. J'ai trouvé ça super et l'ai félicitée. Elle était toute contente !

          Notre curé a proposé à chacun de lui transmettre des intentions de prière. Chaque intention a été symbolisée par un cierge qu'il a déposé aux pieds du Christ et de la Vierge Marie dans la basilique du Sacré Coeur après sa messe du matin. Ce temps de prière a été filmé et retransmis en direct pour permettre à chaque paroissien d'y participer. Comme le manque nous rend créatifs !

Je me demandais bien si je pourrais continuer à tenir mon blog en cette période où je ne mets plus le nez dehors...c'est incroyable car j'ai encore plus de choses à dire que d'habitude et les articles se bousculent dans ma tête ! C'est pourquoi vous aurez peut-être droit, parfois à 2 articles/jour...

            Xavier a beaucoup de travail avec Lidl. En début de crise il a fallu équiper toutes les caisses de vitres en plexiglas. Et il faut s'occuper de fournir les magasins qui ont été dévalisés comme partout.

           Parfois, comme vendredi dernier le travail peut se faire de la maison. Le cabinet d'architectes où travaille Charlotte a mis le personnel en chômage technique...elle est donc confinée avec les enfants.

C'est le moment de sortir la machine à coudre et de faire tout ce qu'on avait pas pris le temps de faire ! Et puis, ça permet aux enfants de jouer un peu avec les bobines, les épingles colorées, les boutons multicolores...

             Activité coloriage...

et peinture aux doigts.

              ça tombe bien, c'est le printemps et l'ouvrage ne manque pas au jardin. Chacun s'y met !

             Plantations et semis font le régal des enfants.

            Durant le we, Xavier en a profité pour terminer la pose de carrelage autour de la piscine.

Petite séance de sport en attendant de pouvoir nettoyer la piscine et s'y baigner !

                   Hop, hop, hop, tout le monde s'y met !