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Pour Pâques nous serons à Lannois, ce qui ne m'a pas empêchée de décorer ma table à Rouen, tout le temps du Carême. 
L'agneau pascal est là. C'est Arthur qui s'était servi de mon moule à osterlammele pour y couler un mélange de plâtre et de ciment (je crois). Cet exemplaire, je l'avais peint à la bombe doré. 
Cette année, il est même couronné ! Un p'tit cadeau pour mon anniversaire qui vient de la merveilleuse boutique 
Mon amie Bénédicte aimait tant mon agneau que je lui en ai offert un. Plus de bombe dorée (et pas sure que ce soit son style...), alors j'ai peint celui-ci au pinceau. 
Qu'il est beau aussi en blanc !
La couronne lui va bien aussi. 
Autre nouveauté (dommage que mon anniversaire n'arrive pas plus souvent...), ce bijou de bougie à piquer dans la bougie, en provenance de la même boutique. 
Tellement gracieux !
Dans ma cloche, j'ai enfermé un jouet d'enfant , en l'occurence un agneau en plastique ainsi qu'une carte ancienne de Pâques, carte récupérée dans les papiers du papa de JF . 
J'ai imprimé sur papier Canson épais quelques petites images anciennes qui viendront décorer ma table pascale. Quant aux oeufs, je les ai peints vite et plutôt grossièrement lors d'un atelier/caté pour enfants organisé par l'Opus Deï. Une amie m'a demandé si je pouvais venir aider à encadrer, 1 fois/mois un groupe de 8 petites filles de 8-9 ans. J'y ai pris beaucoup de plaisir et ça m'a rappelé toutes ces années où je donnais des cours de dessins à mes enfants et aux enfants du quartier, à Saintes puis en Guyane. 
Ça ne lui fait pas particulièrement plaisir de l’admettre, elle préférerait tout réussir et être une maman parfaite, mais voilà : c’est la vie, et la vie c’est une galère pour tout le monde. D’aucuns disent même que c’est une vallée de larmes, les plus vulgaires parlent carrément de tartine de merde.
Micheline galère, et vous et moi le savons, moi parce que je sais tout et vous parce que je vous le dis.
Mais les autres ne le savent pas, ils regardent Micheline arriver en souriant à l’école avec de jolies tresses dans les cheveux de ses enfants (surtout les filles), ils voient ses cheveux propres et doux se balancer dans le vent et sa démarche assurée sur des talons élégants et ils trouvent qu’elle est énervante avec sa perfection affichée. Les autres ne voient pas le travail titanesque qu’il y a derrière cette belle image, les hurlements des filles dès que la brosse approche leur crâne, les 15 lessives par jour (et les 75 heures de repassage qui vont avec) pour que tout le monde ait des vêtements impec, le petit-déj sauté pour avoir le temps de se doucher… Ils ne voient pas parce qu’ils ne demandent pas, tout simplement.
C’était le cas de Lucienne, qui a appris tout ça récemment.
Lucienne c’est une chic fille. Ses enfants sont dans la même école que les petits Muche : elle en a un en CP, l’autre en maternelle et le dernier au sein. Elle aime bien rigoler avec Micheline sur le parvis de l’école. Elle est admirative, et aussi un peu jalouse, de cette super Maman toujours tirée à 4 épingles. Bref ce jour-là Micheline était arrivée à l’heure (c’est toujours le cas la semaine de la reprise, nettement moins les suivantes) et elle avait croisé Lucienne qui portait sa jolie doudoune verte à l’envers, un ravissant foulard agrémenté de tâches de morve et de charmants cernes violets qui lui faisaient de belles poches sous les yeux. Lucienne avait eu honte d’elle en voyant le manteau impeccable de sa copine et elle avait lâché « oh lala ma biche tu es encore sublime ! Je t’envie tellement d’arriver à être toujours classe, avec tes petits bichons nickels ! » Micheline avait remercié, ravie du compliment et elle était rentrée chez elle en souriant, contente d’elle-même.
Soudain en fin de matinée, l’évidence la foudroie. Elle s’exclame :
« Mais enfin Micheline ! Quel genre de garce es-tu ? »
Parce que tout à coup, la scène lui est revenue dans sa totalité. Ce matin elle n’avait vu que le sourire de Lucienne mais maintenant elle se souvient des détails de sa tenue, de la moustache de chocolat de son fils et des cheveux en bataille de sa fille. Et surtout elle revoit les yeux de Lucienne, son regard un peu envieux, un peu admiratif, beaucoup épuisé. Alors comme elle n’est pas une garce (finalement), elle prend son téléphone, et elle donne rendez-vous à Lucienne pour papoter. Ça lui fait un peu peur, cette conversation, d’abord parce que Lucienne dit « ma biche » à tout bout de champ et que c’est contagieux, donc Micheline est à peu près sûre de passer la semaine suivante à appeler tout le monde sa biche, même Jean-Claude.
Et puis aussi parce qu’elle ne sait pas trop quoi dire à Lucienne,
comment aborder ces « confessions d’une mère parfaite »…
Elle hésite à commencer par chanter « Je ne suis pas un héros » de Balavoine, mais ça serait peut-être trop…
Après les salutations d’usage, l’installation dans le café et les gouzi-gouzi au petit Mimisicul dans sa poussette, le tout parsemé de pas mal de biche, bichettes et bichons, Micheline se lance.
« Merci pour ton compliment de ce matin ma biche (raaaah) ça m’a fait super plaisir, d’autant plus qu’il y a quelques années, quand Frédégonde est entrée à l’école, ça me semblait un rêve inaccessible d’arriver à l’heure bien sapée avec des enfants propres. Je ne suis jamais arrivée en pyjama, hein, mais en chaussons, si, deux fois.
Lucienne tombe des nues, quoi, son idole serait faillible ?
— T’es sympa de dire ça pour me rassurer Bichette (elle le fait exprès ?), mais j’ai du mal à y croire.
Je ne sais pas si c’est le chauffage trop fort du café ou l’excès de bichage mais Micheline s’énerve un peu.
— Mais enfin je ne suis pas un héros ! »
Elle s’interrompt de justesse avant d’affirmer que ses faux pas lui collent à la peau, mais c’était moins une. Ensuite elle entreprend d’expliquer à Lucienne le principe de l’illusion de l’iceberg,
de la face cachée des mamans qu’on se contente de croiser à l’école et qu’on juge sans savoir.
— Au fond tu ne m’as jamais demandé si j’allais bien, tu t’es contentée de l’imaginer parce que je n’ai pas de plis sur mes fringues ou de vomis sur le pull. Et c’est vrai qu’en ce moment je vais bien, mais ça n’a pas toujours été le cas. J’ai dû accepter de me faire aider, j’ai passé des nuits à pleurer et à me détester, des soirs à hurler sur mes enfants, j’ai passé des mois sans dormir quand Gudule était petite, à m’en taper la tête contre les murs. Ça ne se voyait pas, mais cela ne veut pas dire que ça ne n’existait pas. Et tu vois Gilberte Swann, la rousse ? Elle n’est jamais coiffée, ses enfants non plus et elle est déjà venue à l’école en pyj plusieurs fois. Mais elle n’est pas au bout du rouleau, elle va très bien. C’est juste qu’elle s’en fout ! J’aime être bien habillée, et j’aime que mes enfants le soient aussi, quitte à être en retard. Mais c’est le bordel quand je pars de la maison. Moi j’emmène les enfants et Jean-Claude range pendant ce temps avant de partir au boulot. C’est notre équilibre à nous. Je le fais pour moi, pas pour épater la galerie, même au bout du rouleau je mets des talons parce qu’avec je me sens plus forte, et je repasse mes vêtements tous les matins parce que j’aime ça, même si ça me prive de café chaud… Et toi poulette (oui, on tente un changement), comment tu vas ? Tu t’en sors avec le dernier ? Tu as besoin d’aide pour quelque chose ? Je n’ai plus de bébé, je dors la nuit maintenant et en ce moment personne n’est malade, je suis dispo si tu veux. »
Lucienne ouvre les yeux tout ronds, surprise par la franchise de Micheline.
C’est vrai qu’elle ne lui a jamais demandé comment elle allait, ni à elle ni aux autres mamans de l’école. Parce qu’elle pensait bêtement que le job, c’était de faire semblant, de donner une image de soi sans défauts et elle se désespérait de ne pas y arriver. Montrer, ou pire, dire qu’on galère ce serait comme dire qu’on est une mauvaise mère. Alors qu’elle se donne du mal, Lucienne : ses enfants ne sont jamais en retard nulle part, ils mangent 5 fruits et légumes par jour, ils ont des goûters maison, ils écoutent de la musique classique et se couchent tous les soirs dans une chambre impeccablement rangée. On ne peut pas vraiment en dire autant de ceux de Micheline.
Et pourtant, Micheline non plus n’est pas une mauvaise mère.
Elle sait qu’elle n’est pas parfaite, elle fait juste de son mieux, selon ce qui lui semble le plus important. En admettant ouvertement qu’elle galère parfois, et même souvent, Micheline a ouvert la porte pour Lucienne, pour qu’elle puisse se confier et demander de l’aide si elle en a besoin, et c’est important.
Lucienne continuera d’envier Micheline et ses tenues parfaites, mais elle sait maintenant que ce n’est la preuve de rien, et ça lui fait du bien de savoir que Micheline aussi est vulnérable. Elle se sent moins seule.
Grand sourire de Zéphyrin, ravi du printemps qui va lui permettre de prendre le soleil dans le jardin !
A la Basse Charmoie, on se prépare à Pâques. Bricolage du mercredi.
Pour le 01 er avril, réalisation de poissons avec des amis.
A la sortie des classes, les élèves sont fans de Zéphyrin et se l'arrachent. Pauline est obligée d'instaurer un tour de rôle ! Dans cette école hors contrat Montessori, les parents doivent s'investir et assurer des permanences pour la garderie péri-scolaire. C'est une toute petite école (19 élèves, je crois) et les familles ne comptent pas plus de 1 ou 2 enfants, ce qui fait que ces enfants ne connaissent pas la joie d'avoir un bébé à la maison...c'est fou et tellement triste...
Jour de décrassage pour tous. 
Qui dit printemps, dit...rangement ! Pauline s'est lancée dans cette lourde tache et avance, pièce après pièce. Mais quelle joie quand tout est bien classé, empilé, harmonieux et facile d'accès ! Il manquait encore ici la caisse pour les pelotes de laine. 
Je suis contente quand les boites que je peins et offre servent à quelque chose !
A Dreux, dans le lycée de Tim, les 1ères épreuves du bac ont eu lieu. Je ne sais pas comment Tim s'y prend pour qu'ils aient tous le sourire aux lèvres...super détendus !
Toujours au lycée, Tim a introduit des poules. Super !
Il a participé avec des amis à un pèlerinage nocturne de 35 km aboutissant à Chartres où était célébrée une messe à 8h. Bravo pour ton courage !
Quant à Pauline, elle est toujours assidue aux cours de couture et vient de réaliser une trousse de toilette avec poche...bravo, de mieux en mieux !
Jean, entouré de ses meilleurs copains. 
Il est toujours fidèle à son poulailler et poursuit ses améliorations. 
3 nouvelles poules ont rejoint la basse-cour. Au début on cherche un peu pour savoir où est la tête et où est la queue ! Ce sont des poules de Padoue, des poules de luxe ! Bien que Jean leur ai coupé un peu le bout des ailes, elles parvienent à s'échapper, mais reviennent toujours.
Innovation et réussite pour Héloïse avec cette confiture de mandarines. Jolie couleur !
Certains se sont fait prendre le 01 avril...
Avec les ados de son aumônerie, Héloïse a réalisé des bougies pascales. Super idée !
Héloïse a même réalisé un cierge, superbe !
Que ce soit Guillaume ou Xavier, nos sportifs se lancent régulièrement des défis en participant à des trails en montagne où ils sont toujours très bien placés. Là, on sent celle qui est fière ! 😀
A l'occasion des 5 ans d'Armand, anniversaire à la maison et atelier "oeufs de Pâques". Ils sont choyés, ces petits. 
Chacun est reparti avec ses réalisations.
Pour le 01 avril, là aussi les poissons ont sévi !
Même le doudou s'est laissé surpendre...
Les we sont toujours l'occasion de belles balades en famille.
Bien pratique, la remorque qui permet aux plus jeunes de s'endormir à l'abri.
Charlotte la super maîtresse reçoit régulièrement des dessins et mots doux de ses élèves. ça fait plaisir !
A Paris, Ombeline et Rémi commencent à préparer sérieusement la venue du petit bébé, d'autant plus que la future maman est atteinte de 
Comment se lasser de contempler ces petites affaires ? Ce douzième petit-enfant doit prendre son temps avant d'arriver...mais on a hâte quand même!
A Genève, Arthur profite jusqu'au bout de la saison de ski avec ses amis.
Il y en a qui savent profiter de la vie et la savourer à pleines dents !
Pour la messe des Rameaux, c'est notre Arthur qui co-animait la messe. Idem pour Héloïse à Clermont. Bravo, mes p'tits loulous !
C'est le printemps des poètes et une prof de Rouen a eu la belle idée de proposer à ses élèves de déposer sur les pare-brises des voitures une contravention poétique où l'on peut lire quelques vers, plus ou moins connus. Génial !
Savez-vous où ce splendide magnolia offre cet incroyable tapis de pétales ? Devant la salle de gymn de mon quartier (5mn à pied) où je me rends 2 fois/semaine depuis que je suis à Rouen! Quelle aubaine ! 
De jeudi à dimanche, collecte réalisée par la Banque alimentaire. Je n'en fais pas partie mais je donne 2 heures de mon temps pour distribuer des flyers et récupérer les dons à Carrefour. J'ai toujours du mal à comprendre ceux qui refusent hostensiblement de donner et je préfère me souvenir de ces jeunes qui nous apportent un simple paquet de pâtes en s'excusant de ne pas pouvoir faire plus, ou de ces personnes semblant très modestes qui déposent de gros sacs débordant de nourriture...Ma foi, c'est tellement plus facile de quêter ici, bien au chaud (et en général bien accueillie par les passants) que dehors, en plein hiver, lors de la quête pour les lépreux ! 
Ce we, grande joie de recevoir la visite de mon amie Anne-Françoise, sans Pascal parti randonner en montagne. Amis depuis Saintes, il y a juste 30 ans, quand nous avions intégré ensemble la même équipe ND. 
Grande messe des Rameaux. Avec Anne-Françoise, nous nous remémorions les Rameaux de cette année où, en retraite d'équipe END à la Trappe 
A la sortie de la messe, on nous propose d'acheter un biscuit suisse, tradition de Valence où il est appelé aussi "pantin". Ignorant tout de cette tradition, je me suis renseignée. L'argent récolté par cette vente va permettre de réaménager le jardin de l'église st Romain, autre église de notre paroisse.
