le tour de Raiatea
Le tour de l'île fait une centaine de kilomètres que nous avons parcourus le samedi à notre arrivée.
Raiatea est nommée "l'île sacrée" car on y trouve de nombreux sites religieux très anciens. On les appelle "marae". Ils sont constitués de pierres posées ou dressées.
Midi sonnant, nous avons galéré à dénicher un endroit où manger...en effet, pas grand chose d'ouvert le we en Polynésie...Nous avons fini par trouver un sandwich à l'omelette bien réconfortant!
Puis ce fut la plage qui nous tendait les bras! En fait, toutes ces îles ne sont pas aussi propices à la baignade qu'on le croit. Beaucoup n'ont pas de plages ou, comme ici, une plage artificielle...c'est le comble! en tout cas, elle était tranquille et fort agréable.
Les plages proposent généralement une douche bienfaisante.
Au loin, une cabane de pêcheur...
Alors que notre regard est accroché par d'étranges plates-formes et que nous ralentissons pour comprendre, une odeur me chatouille les narines et me ramène 40 ans en arrière! chers frère et soeurs, vous vous souvenez de l'usine Blohorn devant laquelle nous passions pour nous rendre vers le centre ville d'Abidjan? C'était exactement ça! Cette odeur inimitable de coprah utilisé pour fabriquer du savon...
Nous descendons de voiture pour regarder de plus près et la propriétaire, une charmante dame de 70 ans (elle nous l'a dit) vient nous accueillir. Je lui fait remarquer que sa couronne est jolie quoiqu'un peu desséchée et aussitôt elle me la propose! Quand je vous dit que les tahitiens sont gentils...
Elle nous explique que le coprah est récupéré et envoyé séché à Papeete pour la confection du monoï. Il est mis à sécher sur ces plates-formes et un "toit" coulissant permet de protéger de la pluie.
Son petit-fils nous rejoint et nous explique qu'il ramasse aussi des coquillages pour les vendre aux chinois qui en récupèrent la nacre. Il faut faire bouillir le coquillage pour récupérer l'intérieur qui se mange avant de mettre les nacres à sécher.
Et nous continuons notre balade...