WE sur la Côte fleurie
Retour sur le we de Pentecôte où nous nous sommes échappés pour découvrir un peu mieux la Côte fleurie.
J'avais choisi un hébergement à Luc sur Mer, vraiment tout près de la plage. Nous avons pu y prendre dîner et petit déjeuner, c'était parfait.
Les plages sont immenses...mais désertes...stupides interdictions liées au Covid.
A Luc sur Mer, nous découvrons pas hasard dans un jardin public un surprenant squelette de baleine. Incroyables, ces fanons toujours intacts, tant d'années après !
Il semblerait que ce soit la plus grosse baleine d'Europe échouée. J'imagine le travail du naturaliste qui a dépecé la bête et reconstitué le squelette...
Ce coin de Normandie recèle des lieux bien intéressants liés au débarquement. Voici par exemple le Pegasus Bridge.
Juste à côté du pont, le café qui fut la 1ère maison libérée lors du débarquement. Il est toujours en activité, hors Covid.
Je ne connaissais pas cette histoire. Hélas, à quelques jours près nous n'aurons pas accès aux nombreux musées retraçant ces jours mémorables...
Nous poursuivons notre exploration en nous arrêtant à Ranville où l'on peut se recueillir dans un beau cimetière de soldats britanniques, français et allemands. Ces cimetières, encore actuellement entretenus par les Britanniques sont merveilleusement propres. Pas une mauvaise herbe, des plantes fleuries variées et soigneusement taillées...
ce qui n'est pas le cas du cimetière du village qui est communicant au cimetière militaire. Ici, des mauvaises herbes partout témoignent du manque d'entretien. On me répondra que c'est à cause du confinement mais, dans ce cas là, pourquoi les jardiniers payés par les Britanniques ont-ils réussi à nettoyer et pas ceux payés par les mairies ?
Idem dans ce coin du cimetière du village où les 1ères victimes du débarquement ont été enterrées. Voici le coté britannique...
et voici le coté français ! Plantes mourantes ou hirsutes, chiendent. Conclusion: il vaut mieux mourir soldat anglais que soldat français...
Selon les villes, les plages étaient autorisées ou pas. Ainsi, c'est interdit à Deauville mais pas à Houlgate. Pauvre France...Quand on constate la longueur des plages on se demande s'il y a un rééel danger à se promener dessus.
Tous les bancs, les jeux d'enfants, parfois même les toilettes publiques étaient fermées à cause du Covid...la bêtise n'a pas de limites. Même la cabane à livres est ici sérieusement barricadée alors que dans la ville d'à côté elles étaient toutes accessibles.
Dans la ville de Dives, on fait mémoire de Guillaume le Conquérant, grande figure de l'Histoire de la Normandie.
La petite ville est ravissante avec ses nombreuses maisons datant du Moyen Âge.
D'anciennes échopes d'artisans sont réhabilitées pour accueillir des artisans du XXI ème siècle et l'office du tourisme.
J'y découvre aussi un rosier vraiment charmant dont le parfum est si puissant qu'il n'est pas nécessaire de s'approcher pour le savourer. Merci au jardinier qui l'a planté en laissant l'étiquette de son nom: Sweet Love Harmisty. Je vous le conseille et je crois bien que je vais en planter un à Lannois ! Arrêt à Villerville. De l'autre côté de l'estuaire, le Havre. JF souhaitait faire une halte ici car le film qu'il a beaucoup aimé, "Un singe en hiver" y a été, en grande partie tourné en 1962.
Dans tout le village, des panneaux indiquent les lieux où certaines scènes mythiques ont été filmées. Peu de changements, il est vrai, tant il y a eu volonté de se souvenir.
Ainsi, le Café Normand où se déroulent pas mal de scènes ne semble guère avoir bougé, quelques 60 ans plus tard.
Une autre fois, je vous emmènerai sur la digue d'Houlgate admirer les sublimes maisons face à la mer...