La semaine dernière, Annie est venue nous rendre visite à Rouen.

 ça passe vite, 2 jours, mais j'ai pu lui faire découvrir un peu la ville et les bords de Seine.

 Nous nous sommes rendus dans le village de la Bouille, lieu de naissance d'Hector Malot.

 Ruelles étroites bordées de jolies maisons souvent très anciennes.

 C'est charmant.

 Plusieurs placettes où de nombreux artistes peintres ont élu domicile.

 Bienvenue aux oiseaux !

 Bien sympa de se retrouver entre soeurettes ! Nous avons depuis quitté Rouen pour Lannois où nous avons retrouvé Pauline et Tim mais aussi Héloïse et ses petits.  Je ne suis donc plus très disponible pour poster des articles mais je ferai mon possible !

J'ai lu dernièrement ce livre. Un peu lassant à la fin, il est néanmoins intéressant...surtout pour celui qui n'a pas l'habitude de faire des listes ! Ce n'est pas mon cas et je m'en suis rendue compte au fil du bouquin.  C'est incroyable le nombre de listes que l'on peut remplir ! 

- livres lus.

- livres à lire.

- films vus.

- films à voir en streaming sous la couette.

- cadeaux reçus à Noël ou à pour mes anniversaires (ma 1ère liste date de mes 18 ans !).

- cadeaux offerts à Noël à mes enfants, famille, filleuls. Intéressant à relire. 

- cadeaux reçus pour notre mariage ou aux naissances des enfants.

- horaires de tétées (j'ai fait ça pour chaque enfant ! A l'époque on devait attendre 3 heures entre chaque tétée et j'oubliais les heures...

- évolution de chaque enfant, mois après mois la 1ère année puis plus espacé.

- cahier de réceptions où je note les menus réalisés, le nom des invités et la date. Parfait pour ne pas refaire la même chose.

- inventaire des rosiers plantés à Lannois. Lieu et date.

- travaux et plantations réalisés chaque mois dans le jardin de Lannois, année après année.

- travaux réalisés dans la maison, photos AVANT-APRES à l'appui.

- référence des peintures utilisées pour peindre chaque pièce, chaque meuble. Pratique quand on veut retrouver la même nuance.

- dates des naissances, baptêmes, décès, mariages de nos familles et des filleuls. L'usage du calendrier perpétuel est ici indispensable. 

- liste des personnes à qui adresser mes voeux chaque début d'année. Je garde mes listes chaque année pour servir de base à la nouvelle. Je classe les noms par lieux de vie où nous avons habité...et la liste s'allonge !

- recueil de bonnes recettes de cuisine à conserver précieusement.

- recueil de modèles de tricot.

- idées de bricolage à réaliser...plus tard.

- les bonnes adresses de Rouen relevées sur le Net, dans les journeaux ou par le bouche à oreille. Il peut s'agir d'adresses de médecins, de magasins, de clubs de loisirs...

- contacts de personnes sur Rouen que nos amis nous ont remis quand ils sont su que nous quittions Tahiti.

- carnets de citations (surtout quand j'étais ado), carnets d'extraits de livres (encore maintenant).

...

Et puis il y a aussi les listes éphémères qui procurent une grande joie au fur et à mesure que l'on barre ou coche l'un de ses éléments:

- la liste des courses à faire,

- la liste des choses à faire,

- la liste des affaires à emmener en vacances,

- la liste des personnes à qui envoyer une carte postale en vacances...

 Saviez vous qu'au Japon, les enfants apprennent dès la maternelle à tenir un livre de comptes ? Toute leur vie, les Japonaises utilisent un kakemo  où elles notent tout ce qui habite leur vie: budget, dépenses, RDV médicaux et autres, cadeaux, recettes de cuisine, disputes avec le conjoint (utile en cas de divorce !) etc. 

Et vous, êtes vous accro aux listes ?

 (crêche en ombres chinoises dans la rue de Jerzual à Dinan)

Le 16

C’est avec un immense plaisir que j’ai visionné les cadeaux de Noël de Lannois, faits mains. C’est en effet une merveilleuse idée à renouveler. Un coup de fil à Timothée, pour le remercier, ainsi que Pauline, de leur gentille carte de vœux, nous a permis d’échanger sur la vie paroissiale si passionnante ; sur ce microcosme humain si vivant, lieu où l’on se bouscule parfois, mais où le pardon existe et s’exprime : une merveille vécue hier soir à la galette des rois des accueillants en toute simplicité! Je poursuis la lecture « d’Ormesson » avec une jubilation exquise qui me rappelle un peu ma propre enfance.

Le 17

Cet après-midi, venue de Nathalie pour notre coupe de cheveux que Michel a mis sur un tas de bois pour les nids des petits oiseaux. Hier soir, nous avons regardé pour la première fois l’émission  « patron incognito ». J’ai trouvé  cette idée épatante, le relooking désopilant (qui m’a fait penser au film dans lequel Louis de Funès, critique gastronomique, se déguise en vieille dame) est un morceau de bravoure de la part des chefs, signe de leur humour au service d’une meilleure compréhension de leurs employés et marche de leurs entreprises. Bravo ! J’ai été enchantée de ma soirée et ma faculté d’émerveillement a été satisfaite : tout ce que font les autres me fascine. Finalement, je pense que j’aime la vie ainsi déployée!

Le 18

Hier soir je suis allée rejoindre le groupe de prière du renouveau. J’y ai retrouvé les plus anciens et fait un peu connaissance avec les nouveaux. L’Esprit-Saint est à l’œuvre et j’ai passé une soirée formidable. En rentrant j’ai pu regarder la fin de l’émission « Des racines et des ailes » sur la Vendée. J’aurais aimé voir toute l’émission puisque ma grande sœur habite cette région, mais j’ai eu un choix à faire et je me suis souvenue d’un enseignement sur le discernement où le conférencier avait pris comme exemple Milou dans « le sceptre D’Ottokar ». Sur une page, on voit Milou hésiter entre un bel os et le sceptre qu’il doit absolument rapporter. Il lui faut vaincre la tentation du plaisir pour écouter sa conscience. « Ne nous laisse pas tomber en tentation.. » J’aime l’humour, j’ai opté pour la prière !

Le 19

Nous passons un drôle d’hiver entre soleil, gros grains et vent dans la même journée. Le jardin est une éponge !...même le chat hésite à sortir et rentre très vite. Bien sûr comme nous il vieillit, cependant il aime mettre le nez dans l’herbe pour écouter les petites souris… ; cependant  il n’est pas friand des bains pieds ; alors il squatte les coussins de la maison. Mais « chantons sous la pluie », à l’abri de l’oratoire tout de même, avec la répétition de chorale en soirée.

Le 20

Nous avons raté les vœux du Maire : oubli, mauvais planning et paresse de sortir. Ce sera pour l’année prochaine. Nous nous terrons dans la maison avec des occupations intérieures : lecture, mots croisés, télé, scrabble, en dehors des travaux ménagers indispensables.

Le 21

J’ai encore peu dormi cette nuit et pour passer le temps je poursuis ma lecture « d’Ormesson ». Je dois être à l’église pour 9h30, mais j’aurai un peu de retard car je dois passer par la boulangerie prendre du pain et des gâteaux (des éclairs au chocolat) pour la St Sébastien. Je dissimule mes achats derrière la balustrade de l’autel du St sacrement où ils seront bien gardés par le Seigneur, avant de rejoindre la chorale qui a commencé à répéter sous la férule de Mark. Celui-ci tiendra le grand orgue pour cette messe, avec la remise de la croix aux enfants qui préparent la première communion. Une ancienne choriste  et toujours fleuriste vient renforcer nos rangs clairsemés. Après le déjeuner, je file à l’espace Fraisier rejoindre le SEL où une galette des rois va nous régaler. Je règle par la même occasion ma cotisation, qui est modique : 10 euros, pour cette nouvelle année. Cela me permet de faire plus connaissance avec Servane qui aime marcher et cueillir dans la généreuse nature et  j’ai eu la fève !??

Le 22

Début de semaine un peu poussif, Il fait si bon rester au chaud sous la couette. Nous aurons aujourd’hui une journée quatre saisons, je pars donc munie de mon parapluie pour l’école du Champs de foire. Nous ne sommes pas trop de 6 brodeuses, plus le maitre, pour initier tous ces enfants au travail d’aiguille. Afin de nous rendre à notre second rendez-vous, nous covoiturons. Une brodeuse supplémentaire sera la bienvenue pour affronter la cage aux fauves : du genre chaton turbulent, bruyant, indiscipliné, que l’on attraperait volontiers pas la peau du coup, aussi J’admire le travail des maitresses et maitres.

Le 23

Ciel plombé dès le matin qui n’incite pas  sortir du lit ! Aussi je me plonge dans mon livre pour m’égayer un peu avant de prendre le taureau par les cornes afin de m’extraire de ma couche, que Michel n’a pas envie de quitter non plus. Finalement c’est le chat qui nous oblige à le faire : « Merci le chat ! »

Le 24

Il ne fait pas froid mais l’humidité gâche l’atmosphère. L’avantage de ce temps doux est que j’ai trouvé des fleurs pour samedi chez Christiane, des camélias que j’irai chercher vendredi après-midi. Joëlle nous apporte régulièrement  une revue que j’ai bien connue dans mon enfance car elle transitait par la maison : « Point de Vue et image du monde » s’est transformée en simplement « Point de vue ». Le contenu a également évolué. Pour les amateurs d’Histoire, il ne manque pas d’intérêt, et je l’apprécie.

Le 25

Il fait soleil, quel plaisir que de descendre au jardin le panier rond à salade de mon enfance à la main cueillir de la doucette, qui accompagnera une omelette aux pommes de terre ; Voici des jouissances bien simples qui ensoleillent la journée et que beaucoup de personnes, hélas, ne connaissent pas. Pour aller en consultation au centre Brest, j’ai commandé un taxi, pour notre tranquillité d’esprit, car Gwenn n’était pas libre. Tout devient compliqué en ville pour le stationnement et puis comme disent si justement mes très chères sœurs : « Cela fait travailler les gens ». Mais «  Vive la campagne ! ». Comme nous avions trois quarts d’heure d’attente pour la venue du taxi après la consultation, nous sommes allés, en traversant juste la rue, dans l’espace commerce de la Fnac où j’ai trouvé une montre à mon goût en solde, dans une boutique « Histoire d’or ». Retour à la maison après un détour par Ty-Yann, pour prendre une petite fille qui suit le duo « soin et école » et qui habite près de notre domicile. Ce fût un après-midi convivial.

Le 26

Le taxi est venu chercher l’appareil d’enregistrement du sommeil pour le déposer chez le spécialiste, gracieusement. Il est vrai que nous avons acceptés hier de covoiturer aller-retour avec d’autres passagers. Mais c’est quand même très aimable de sa part. Depuis un certain temps je chausse mes grosses chaussures de marche« Méphisto» tous les jours à cause de la pluie et de leur confort ; mais lorsque  je vois les inondations ailleurs en France, je nous estime privilégiés.

Le 27

En revenant du centre bourg, j’ai croisé uniquement deux personnes pendues à leurs téléphones, ce qui me fait craindre pour la convivialité et l’avenir de la langue française. Pour ma part, j’adresse toujours, à l’ancienne, un petit mot à ceux que je croise si l’occasion se présente, même si je ne les connais pas, et ils me répondent heureux d’être quelqu’un, je pense. Mais je constate heureusement que la convivialité règne dans les petits villages : celui de Chedigny en Touraine; Il n’avait rien pour attirer l’œil, mais les habitants l’ont transformé en roseraie : une idée qui leur a valu avec le temps d’être le premier village jardin. C’est formidable !

Le 28

Descendre dans la nuit bruineuse chercher le journal et subitement entendre les oiseaux s’éveiller, c’est merveilleux ! J’ai terminé avec regret le livre de Jean d’Ormeson, un sage qui y fait preuve d’une légèreté inversement proportionnelle à la profondeur exprimée, en particulier dans sa plaidoirie devant Dieu  post-mortem. Je ne suis pas étonnée qu’un de ses livres préféré soit l’Ecclésiaste : « Vanité des vanités, tout est vanité..; Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel … »

Le 29

Le rond-point dont j’ai photographié l’érable en quatre saisons porte désormais un nom : « Kroaz mezaliou » car nous avons le privilège d’avoir un calvaire en ce lieu. Je lis actuellement un policier qui se situe en Guyane dans la forêt, de Colin Niel : « Ce qui reste en forêt ». Cela me fait penser au séjour des Courtois en cette province et je pense que la description du contexte doit être très proche de la réalité, pas très réjouissante pour la préservation de la nature.

Le 30

Je trouvais que mon composteur était bien trop mouillé sans en trouver la cause. Mais hier je me suis rendue compte que le couvercle avait été mal monté et laissait un espace par lequel la pluie peut s’infiltrer. J’ai donc remédié au problème en espérant un léger assèchement du compost dans un avenir proche.

Le 31

Le temps est toujours aussi exécrable !...Avec Joëlle, nous avons fait une petite séance couture et ensuite jouer au scrabble, un jeu auquel elle n’est pas habituée. Mais l’essentiel n’est-il pas de passer un bon moment ? Il y a quelques jours, Génia et sa maman, sur invitation, ont assisté à la bénédiction de l’église de la nouvelle paroisse maronite d’Issy les Moulineaux. Elles sont revenues ravies.

 Addendum: Genia et sa maman (d'origines russes), aux côtés de l'évêque maronite Maroun Gemayel. Genia est ma cousine par alliance puisqu'elle a épousé mon cousin et filleul Vincent, lui-même fils de Joëlle ! 

Dimanche, avant de nous rendre à l'église de St Etienne du Rouvray, nous sommes allés visiter la maison et le musée Pierre Corneille. DSaviez vous qu'il était originaire de Rouen ? Moi non...

 Cette maison, située à Petit Couronne était en fait sa résidence secondaire, bien utile durant les épidémies de peste. Autrefois, les champs l'entouraient...aujourd'hui elle est coincée entre d'autres maisons et des immeubles.

 Le rachat dela propriété par le département permis que la maison soit restaurée à temps pour ne pas disparaître.

 Pas de doute, nous sommes en Normandie.

 Pierre Corneille, 1606-1684.  Sa maison a été meublée de meubles de l'époque mais qui n'appartenaient pas à Corneille. La maison est petite mais le guide était extraordinairement érudit, si bien qu'il a su nous captiver. 

 J'ai appris que le plus grand succès de Corneille fut de traduire en langue française et en vers " L'imitation de Jésus-Christ" ! Pour info, la version d'origine a été écrite en latin au XIV ou XV ème siècle, sans doute par Thomas A Kempsis. Il s'agit du livre le plus imprimé au monde après la Bible !

 Le jardin "à la Française" est remarquablement entretenu par un jardinier. C'est l'hiver mais on imagine aisément comme ça doit être joli aux beaux jours quand les carrés sont garnis de végétaux.

 Des massifs bien ordonnés, des cloches en verre...charmant.

 Je pense qu ces cloches n'ont qu'un effet décoratif actuellement. Je n'ai rien vu dessous.

 Des pommiers palissés dont les pieds sont garnis de santoline, me semble t'il.

 Jolies blettes, bettes ou mieux, poirées.

 Une des premières fleurs de l'hiver, les gracieuses héllebores.

 Une surprenante oeuvre d'art de l'artiste Roland Cros, réalisée à base de lames de peuplier.

 C'est à Paris, le 1er octobre 1684 que s'éteint Pierre Corneille. C'est son jeune frère, Thomas (écrivain lui aussi) qui lui succèdera à l'Académie française et c'est Racine qui prononcera le discours de réception. 

Saviez vous que l'adjectif "cornélien" vient de Corneille ? Je ne m'étais jamais posé la question.

 Dimanche dernier, nous nous sommes rendus à St Etienne du Rouvray, dans la banlieue de Rouen. 

Vous remarquerez que ses habitants sont des Stéphanais et non des Stéphanois...

Cette plaque est posée au sol sur le côté de l'église.

  L'église est très sobre, très belle. La pierre blanche est lumineuse, tout comme les vitraux.  Au moment où nous arrivons, un rayon de soleil transperce les vitraux...le Seigneur nous fait signe ?

 Passage pour se rendre derrière l'autel. 

 C'est très poignant. On imagine le Père Hamel voyant arriver ses 2 assassins droit devant lui...

 Au fond de l'église, un petit sanctuire est aménagé. Des fleurs fraîches, des bougies, un tronc dédié au Père Hamel, un cahier d'intentions de prières...

 mais aussi une belle peinture offerte seulement 2 jours après l'attentat.

 Pourquoi lui? Pourquoi là ? 

Le procès en béatification est ouvert depuis le 13 avril 2017 et notre évêque, Monseigneur Lebrun est à l'initiative de l'enquête diocésaine. 

Pour relire la vie et le martyr du Père Hamel, c'est ici.

 Voici le bureau où travaille Rémi. Ouf, il y a la clim !

 Ses collègues de travail.

 Rémi prend beaucoup de plaisir à cotoyer la population de Kinshasa. Il n'est pas toujours très raisonnable et rentre parfois le soir à pied à travers la ville. L'autre jour il est tiombé nez à nez avec une patrouille de militaires armés jusqu'aux dents...il n'en menait pas large mais a réussi à les amadouer et ça s'est terminé autour d'un pack de bières.

 Autre rencontre, avec un groupe de musiciens cette fois-ci.

 Dimanche, avec des amis V.IE. comme lui, ils sont partis assister à une pêche aux crocodiles.

 Arrivée sur le fleuve. Ces embarquations semblent être des" bus" du fleuve.

 La pêche n'a rien donné...ils ne mangeront pas de crocodile ce midi là !

 A la place, cette marmite de poissons. 

 La veille, Rémi est parti avec son chauffeur visiter un zoo. Du temps des colons belges, il servait pour les animaux subissant une quarantaine avant d'être envoyés en Belgique. 

 Maintenant c'est peu entretenu et les félins ont tous disparu. Il reste essentiellement des singes.

 Pas drôle comme vie de singe...

 Et bien sûr, il y a des crocodiles !

 Retour de marché pour Rémi: mangoustans, carambole, bananes, mangues, citrons, fruits de la passion, aubergines, ananas, gingembre...et kalalous (ou gombos).

 Faute d'avoir pu en pêcher, Rémi a acheté un petit crocodile au marché...

 Une de ses relations doit venir samedi prochain le tuer et le préparer. Ils vont déguster ça avec sa bande de copains.

Nous en avions aussi mangé quand nous étions en Guyane mais ce n'est pas nous qui l'avions tué...

J'espère que le crocodile ne va pas dormir dans la chambre de Rémi !

  Autre achat de Rémi: une tortue. Elle va elle aussi passer à la casserole le week end prochain.

 Quelques nouvelles d'rthur qui a l'air de bien se plaire à Dubaï...Magnifique photo de parfums prise sur son lieu de travail.

 Quand il ne travaille pas, la vie est belle aussi...

 Je ne sais pas si la photo est prise de son bureau ou de sa chambre...

 Parfois, comme ici, le brouillard est impénétrable et modifie tout le paysage.

 Dubaï, station de ski ? Juste une patinoire mais c'est assez incroyable.

 Spécialité salée servie sur feuille de bananier.

 Ce jour là, Arthur a demandé un plat sucré et voici ce qu"on lui a amené ! J'espère que ce ne sont pas des morceaux de sucre mais plutôt une préparation à base de tapioca...des graines de cumin ? Ce serait surprenant. Je n'en sais pas plus.

 Pour changer du tradionnel café en terrasse.

 Avec des amis qui fêtaient un anniversaire, virée en bateau de location.

 Sympa, l'ambiance !

 Profite bien de tous ces chouettes moments, Arthur !

Monseigneur Aupetit, Archevêque de Paris nous aide ici  à vivre pleinement le temps du carême. 

 Bonne journée des Cendres et bonne entrée dans le carême !

 La semaine dernière, j'ai pu enfin participer à la pause mamans mensuelle qui se déroule à la Maison diocésaine des Essarts près de Rouen. Cette maison est tenue par les soeurs des Béatitudes qui sont vraiment accueillantes. Elles sont issues de tous les pays du monde ! 

 Le pavillon où nous nous sommes retrouvées. Pas très beau de l'extérieur mais très chouette à l'intérieur, ce qui ajoute encore à la beauté de la journée.

 La neige est là et c'est beau.

 Quelle chance de se trouver là, dans un lieu si agréable et accueillant pour une journée rien que pour nous !

 Après l'accueil, le café et les biscuits qui vont avec, nous avons eu une conférence au coin du feu...le rêve ! L'intervenante, laïc de Caen nous a parlé de Léonie Martin (Soeur Françoise-Thérèse), soeur de Ste Thérèse qui fut visitandine à Caen. J'ai découvert Lénonie dont le procès de béatification est en cours. Figure surprenante que ce "vilain petit canard" de la famille Martin qui échouait à tout ce qu'elle entreprenait, qui causait bien des soucis à ses parents et qui se sentait si minable par rapport à ses soeurs. C'est en acceptant ses limites et en s'abandonnant à la miséricorde de Dieu qu'elle est parvenue à trouver sa voie chez les Visitandines et le chemin de la sainteté. Passionnant ! Pour en savoir plus, c'est ici.

 Les soeurs des Béatitudes sont comme des enfants !

 Maraude le samedi soir avec l'Ordre de Malte. Il fait bien froid. Nous sommes 4 avec le véhicule du Samu Social. La maraude débute à 19h et s'achève à 22h. 

 Nous enfilons un blouson bien chaud et bien visible. Durant la 1 ère heure, nous arpentons les rues piétonnes du centre ville et proposons café, soupe, biscuits aux SDF. Nous connaissons les lieux habituels où ils s'installent, sous des porches, dans les halls de distributeurs d'argent...Au bout d'une heure nous partons nous installer devant la gare où nous retrouvons des habitués. Pour la dernière heure, nous nous rendons Place St Marc pour d'autres rencontres. Nous prenons beaucoup de temps à discuter avec les uns et les autres et c'est, je pense, ce qui leur fait le plus de bien. A 22h nous ramenons la voiture et rentrons chez nous. Nous sommes gelés malgré notre équipement et pensons à tous ceux que nous laissons dehors...pour diverses raisons, ils ne souhaitent pas profiter des hébergements de la ville. Il se passe toujours quelque chose à Rouen ! Nous sommes allés écouter une conférence d'Eugénie Bastié (26 ans seulement), sur son sujet de prédilection, le féminisme. En 2016 est paru son livre "Adieu Mademoiselle" où elle critique les féministes actuelles et le mal qu'elles font aux femmes. Elle y parle aussi du néo-féminisme ou du féminisme intégral dont elle se revendique qui n'oppose plus les femmes aux hommes. C'était fort instructif et intéressant ! Eugénie Bastié est par ailleurs rédactrice en chef de la très chouette revue "Limite" militant pour une écologie intégrale. 

"Face à la démesure contemporaine, nous voulons promouvoir une écologie intégrale qui se fonde sur le sens des équilibres et le respect des limites." Revue Limite

 Soyons plus léger avec ce magnifique bouquet de tulipes offert par JF pour ma fête ! A quand remonte mon dernier bouquet de tulipes printanières ? 

 C'est un régal pour les yeux...délicatesse des teintes, transparence dans la lumière.

  JF me gâte ! Ce bouquet déjà ancien continue d'embellir la maison, même fané et desséché. 

 J'ai enlevé l'eau du vase pour que nous en profitions encore un bon moment.

 Sur le chemin du travail, JF a trouvé cette jolie petite chaise gris bleu. Je ne sais pas encore si je vais la repeindre.

  La semaine dernière fut enneigée...quel bonheur, d'autant plus que nous pouvons tout faire à pied.

 La cour de la Préfecture...grandiose !

 Idem pour la cathédrale tant peinte par Monet.

 Clin d'oeil aux Tahitiens de métropole qui ont su partager leur expérience de neige avec leur famille restée au Fenua ! Images trouvées sur Facebook.

 Symbole de la Polynésie, le tiki. Quel courage de poser torse nu...

 Ils sont forts !

 La palme revient à ce Polynésien qui a construit un vaa'a de neige !

 Notre modeste participation...

Quelle semaine passionnante !