On est pas obligé de tout aimer dans "le Salon Beige", mais là, je les félicite !

 Bon anniversaire, ma chère filleule qui fête ses 15 ans aujourd'hui !

Je joins à mes voeux cette crèche tahitienne que j'ai réalisée il y a quelques mois. 

Je suis allée visiter le musée de la perle à Tahiti, ce que je n'avais encore jamais fait...Il se tient dans une boutique de perles et il a été érigé par Robert Wan, LE producteur et bijoutier de Tahiti !On y trouve des mises en scène particulièrement réalistes et jolies. Par exemple, le plongeur entouré de poissons, coraux et coquillages.

Et puis aussi ce Polynésien ouvrant la nacre pour y déposer le nucleus, petite bille autour de laquelle la perle va se développer.

 On peut y admirer aussi cet exceptionnel ensemble réalisé en perles pour un défilé Haute Couture de chez Lanvin en 2003.  Encore une jolie vitrine qui fait rêver...Moi, ça me fait penser à "l'île au trésor", que j'avais vu en film dans ma prime jeunesse ! Des vitrines nous font découvrir des personnages aux vêtements brodés de perles, comme ici cette impératrice (?) japonaise. ou encore ce sultan...

 et enfin Elizabeth 1ère d'Angleterre.  Bien sûr, on peut acheter des bijoux dans la boutique...Vous avez les prix en francs pacifiques et en euros... 

 Ici, le musée présente différentes perles de couleur ou de taille exceptionnelle. Vous remarquez les différentes teintes ? C'est incroyable !

 Cette perle baroque button est énorme ! La plupart des perles dont on se sert pour les bijoux ont un diamètre de 8 ou 10 mm. 

 De nombreux tableaux nous expliquent les différentes étapes du travail de la perle, les différentes qualités de perles, les critères de qualité...Je deviens une pro, à force de fréquenter les "bars à perles" ! 

 Voici mon bar à perles préféré. A Papeete , on va dans un bar à perles comme on irait dans un café en France ! Sauf qu'on n'y boit rien et que ça coûte plus cher...Une grande vitrine et, sous la vitre, des bacs genre "bacs à glace" remplis de perles de différents prix, tailles, formes...ça va de 3€ la perle à..... 

 Les plus chères sont normalement les rondes mais il y a aussi les baroques, les cerclées, les drops...et les keschis qui sont de petites perles naturelles, sans nucleus et donc de formes tout à fait bizarres. La plupart du temps, les perles sont plutôt foncées, ce qui est la marque des perles tahitiennes. ici on n'aime pas trop les perles claires. 

 Quand on veut acheter des perles pour se faire boucles d'oreilles, bracelets ou colliers, la vendeuse étale une serviette éponge blanche et verse le bac de perles choisi dessus. On fait le tri, avec son aide ou pas et on met de côté les perles choisies. Pendant des minutes ou des heures, on farfouille, on plonge ses doigts dans les perles, on associe des formes et des couleurs...Sur la photo, on pose les perles choisies sur  un présentoir. On peut ainsi mesurer la longueur du bijou, assembler les perles le plus harmonieusement possible. Les vendeuses ont le coup d'oeil ! Ensuite, dans l'atelier on nous monte les perles sur le support choisi (l'apprêt): un câble, du cuir, du fil de soie, de l'élastique, de l'argent, de l'or jaune ou blanc...

Le 11

Pendant que Michel, Sébastien et Mary choisissaient du vin d’Anjou pour le mariage, je m’occupais de la maison et du repas : les filles n’ont pas fait honneur au « rougail » car elles avaient grignoté toute la matinée à la foire aux vins, qui proposait bien d’autres dégustations surtout fromagères. Je ne sais si la colère a lieu d’être pour le passé, mais lorsque je vois des hommes innocents fusillés pour l’exemple, comme dans le film sur la guerre de 14 d’hier soir à la télé, Cela me rappelle tous ces bretons fusillés parce qu’ils ne comprenaient pas le français et je ne peux me départir de ce sentiment !

Le 12

L’association « La libre pensée 29 », elle aussi, pense aux « fusillés pour l’exemple ». Ses membres se sont rendus au monument aux morts de Primelin, qui représente un enfant repoussant les guerres symbolisées par des livres datés. Elle réclame par ailleurs la réhabilitation de ces 639 soldats français dont 7 finistériens, ainsi que ceux de toute l’Europe. La violence  me fait moins peur, qu’elle ne me révulse ; qu’elle soit dirigée contre des êtres humains, des animaux et mêmes des arbres : je suis triste, lorsque l’on coupe des arbres centenaires sans raison valable, autre que purement mercantile (ainsi les oliviers d’Espagne déplacés qui mourront, pour la plupart, de stress et faute de racines suffisantes.)

Le 13

Notre pays est bourré de talents, il suffit de lire les journaux et regarder la télévision pour en prendre conscience. Je suis bien d’accord avec Mr Bayrou et Henri IV, pour dire et redire que la diversité est source de bonheur. Mes parents et grands-parents auraient été si contents de savoir que leur métier intéresse à nouveaux des jeunes, surtout femmes. L’une d’elle, Léna Chrétien, qui rejoint l’association  « Art Gwenn ha Du » s’est installée à Henvic et participe au 5° salon des créateurs d’art de Roscoff. Elle dit : «  Je souffre de savoir que des meubles partent en fumée quand ils peuvent être restaurés et relookés…Tapissier est un très vieux métier ! Il existait déjà sous Louis XIV. D’ailleurs le père de  Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, exerçait cette profession ; C’est un métier d’hommes à la base, leurs femmes faisaient la couture. Le travail demande une certaine force physique, tout est fait à la main… » Je me retrouve dans l’ambiance de l’atelier parental où travaillaient, à l’ancienne, trois hommes et trois femmes » Merveilleux !...La transmission perdure pour le bien de tous. 

Le 14

Nous avons passé le plus clair du temps devant la télé où les nouvelles passaient en boucle… seule interruption avec la visite surprise des voisins de notre  ex-maison de Cancale, dont le fils habite ici. Il occupe, avec son épouse et leur fille Garance, l’ancienne maison de Loïc, notre paysan bretonnant-écolo, qui vit maintenant au milieu de ses champs.

Nous sommes en guerre et il nous faut entrer en résistance contre la peur et la violence.

Le 15

Incroyable mais vrai : un jeune ex-étudiant a fabriqué un mobilier pour étudiant dans une caisse d’un mètre  cube contenant : un lit, deux sièges, deux tables, des rangements. Seuls inconvénients : le bois pèse trop lourd et le tissu du canapé lit laisse à désirer. Le tout va être corrigé et ce mobilier sera en vente l’an prochain. Je me régale chaque jour de toutes ces trouvailles et de l’imagination des jeunes. Ce mobilier pourrait bien servir également à équiper les chambres des émigrés.

Le 16

Le ciel pleure…chantons avec France Gall : « Résiste »

Frédéric  Lenoir sort un nouveau livre sur la joie, à ne pas confondre avec le bonheur (un état) ou le plaisir qui est éphémère. La joie est un sentiment plus intime et profond de plénitude : celui de faire corps avec la création, la vie, une histoire universelle. Rien n’est anodin : un geste, une pensée positive…a une conséquence. ; que l’on en ait conscience ou pas. Mais le savoir et le vivre est source de Joie. C’est la joie promise par Jésus, qui peut m’accompagner jusqu’à la fin de mon passage sur terre.

Le 17

Le plaisir fait partie de la joie : me sentir émue par un beau paysage, un lever de soleil…et me dire : « je fais partie de toute cette beauté de la création » me met le cœur en joie. Lire un livre qui m’enchante et me dire : « celui qui l’a écrit est mon frère en humanité » et en être fière, c’est tout bonnement merveilleux ! Avoir envie de secouer l’inconscient, qui se conduit mal, veut bien dire qu’il ne m’est pas indifférent, il est aussi mon frère. Pleurer face à la  violence, signifie bien que l’humain me tient à cœur. La joie profonde est faite de rires et de larmes ; elle est la preuve de notre vitalité.

Nous sommes si heureux d’avoir eu des nouvelles de Jean-Christophe et de la cérémonie à St Cyr. Bravo ! (Ceci me rappelle ma participation au bal de St Cyr à la mairie de Rennes, en robe longue, j’avais 18 ans…il y a si longtemps !...) Nous sommes très fiers de nos petits neveux, autant que de nos petits-enfants, et toujours ravis d’avoir de leurs nouvelles. 

Le 18

Une publicité pour la volaille, présentant trois poules caquetant et dansant le french-cancan, fait dire à Mimi : « voilà les filles Marie ! » Je suis d’accord pour le caquetage, mais pour le reste, nous n’étions pas assez sportives et encore moins maintenant, pour ce genre de performance, d’autant qu’elle eût été déplacée pour trois demoiselles de bonne famille ! D’ailleurs, il a tout faux ; car les poules en question sont blanches, genre « Sussex », et les poules rennaises sont noires à points blancs : des  « Coucous ». C’est sans doute pour cela que je commence souvent mes envois par : « Coucou ". 

Le 19

Venu pour 6 mois à Roscoff, dès 1910, Mathurin Méheut y restera 2 ans, réunissant la somme de ses aquarelles, dessins, croquis dans un ouvrage exceptionnel : « L’Etude de la Mer » L’océanographe-biologiste Michel Glémarec commente chaque reproduction du peintre dans un ouvrage : « La biologie littorale vue par Mathurin Méheut »paru chez Locus Solus. Je n’oublie pas que ce peintre est l’un des préférés de Jean-François. C’est un peintre que j’aime beaucoup aussi.

Le 20

Départ de Claudine sous la pluie. Elle me laisse un souhait : lui trouver des sacs avec anses pour les marins des bateaux qui font escales à Brest. Ils font des courses, mais n’ont pas de sacs suffisants grands et solides pour les transporter à bord. C’est épatant, car j’en ai déjà un bon stock, puisque je ne jette rien. Quand je n’en aurais plus, je lancerai un appel alentours. Je vais d’ailleurs solliciter le secours catholique pour des chaussures d’hommes tailles 42,43. Denise, ma sœur franciscaine, qui se démène dans une association d’aide aux SDF et réfugiés,  nous a dit en manquer. 

(Mathurin Méheut)

Vendredi après-midi, tous les enfants polynésiens étaient en vacances. Les vacances de Noël durent 1 mois ici, tandis que les vacances d'été durent 1 mois et demi.
Vendredi, c'était aussi le Noël du Haut-Commissariat ! Dans les jardins du HC, c'est une vraie fête foraine avec des animations partout. Il y a aussi à manger pour toutes les familles, un stand de crèpes qui fait fureur (900 crèpes offertes!)...Et, bien sûr, il y a aussi la distribution des cadeaux par le père Noël ! 
 Cette année, c'est JF qui a la lourde responsabilité d'endosser la tenue rouge et blanche ! La barbe est un peu tordue...mais il se régale à porter les petits, à poser pour les photos !

 Heureusement, c'est une autre personnne qui appelle les enfants car les noms sont parfois difficilement prononçables...

 Quelle vedette ! 

Il a du avoir un peu chaud sous son manteau...  

        Vidéo à regarder ici   

Ces magnifiques acacias sur le front de mer de Papeete pour célébrer OMAR qui fête aujourd'hui dimanche ses 23 printemps !

Contactée par Marie, une très bonne amie de Blois, je vous transfère cette demande d'aide pour un projet humanitaire en Irak. C'est une très bonne amie à elle, soeur de la communauté de l'Agneau qui a monté ce projet.  Vous pouvez aller sur le lien qu'elle propose pour en savoir plus et avoir plus de photos. 

Bonjour chers amis, proches et famille,

Beaucoup le savent déjà ou vont l’apprendre par ce mail,

Je suis en train de préparer ma prochaine mission – départ prévu en janvier 2016 – à Erbil au Kurdistan irakien, pour offrir du temps aux enfants dans les camps de réfugiés pour une période de 4 mois et peut-être un peu plus suivant la mission.

Je pars en mon nom propre et sans aucun moyen ni revenu, ni aucune indemnité. Une association française, la Fidesco, me finance la partie « assurance » à travers un contrat de bénévolat et je serai nourrie et logée sur place durant mon temps de mission.

Par contre, pour financer les activités et l’aide locale, j’ai besoin d’un peu d’aide…

Le CredoFunding - système d’appel aux dons en ligne -  a accepté de soutenir mon projet en le présentant sur son site, afin de collecter des fonds pour cette mission. 

Je viens vous solliciter par ce mail, pour vous demander un peu d’aide, même par un tout petit don, car même cinq euros par personne, l’équivalent d’une boite de chocolat,  peut être précieux !!! Alors n’hésitez pas à jeter un œil ! et à faire un petit geste… pour eux, les enfants d’Irak.

Mais je viens surtout vous demander de passer cette information à tous vos proches, amis, contacts qui seraient intéressés par soutenir ce petit projet, concret et désireux d’offrir l’amitié.  C’est tellement rapide de transférer un mail mais pour moi ce serait très précieux…

Du fait de mon chemin de consécration, je n’ai pas facebook ni twitter mais je vous sollicite et encourage à faire circuler mon projet sur vos réseaux sociaux même à des personnes qui ne me connaissent pas !!! Ce serait d’une grande aide.

Si quelqu’un aussi a une possibilité de trouver un bel ostensoir qui parte en mission avec moi…

Pour connaitre ce projet, il suffit de prendre 5 minutes en allant sur le lien :

https://www.credofunding.fr/fr/oratoires-adoration-Erbil

Je sais que certains m’ont déjà donné directement une participation en conseil, aide vidéo, dons, prières, accompagnement, assurances, alors je vous remercie beaucoup et je vous demande simplement de faire un peu de pub autour de ce projet afin qu’il puisse se réaliser car comme vous le savez, je n’ai pas vraiment l’âme d’une commerciale.

 Merci par avance à tous ceux qui vont collaborer de près ou de loin, à tous ceux qui le feront ces prochains temps, et à tous ceux qui permettent que ce projet soit réalisable et connu…

Bien fraternellement à tous et chacun, je me confie à vos prières

Je compte sur vous…

Carine Salomé

Si une personne préfère m'aider pour ce projet directement sans passer par le CredoFunding, vous pouvez envoyer votre participation directement au :

Carine Salomé Neveu

22 rue de la forêt

Le Chiteau

41350 Huisseau sur Cosson

06 83 78 09 26

carineveu@gmail.com

skype : carine.neveu

Mise en place des "oratoires" (groupes de prière) et ateliers de "théâtre de l'Evangile" (pour 4 groupes d'enfants) et de l'Adoration du Saint Sacrement :

 

• 60 petites chaises en bois (fabriquées par un menuisier du camp) : 1 200 €uros
• 4 grands tapis de sol : 40 euros
• 4 grandes Bibles arabe/anglais : 320 €uros
• 4 grandes Croix de procession : 400 €uros
• 8 icônes de Jésus & Marie (fabriquées artisanalement par les jeunes du camp) : 320 €uros
• 4 crèches : 200 €uros
• 30 déguisements divers (réalisés par les courturiers du camp) : 450 €uros
• Matériel de théatre divers : 300 €uros
• 4 guitares d'occasion : 200 €uros
• Traducteur pour 5 mois (personne du camp) : 2 000 €uros
• Ostensoir : 800 €uros
• Matériel de sacristie : 200 €uros

Le 1°novembre

Ce matin, par un temps que l’on aurait pu croire printanier, j’ai trouvé une citrouille sur la route : elle finira en soupe. Halloween servira au moins à quelque chose. Belle célébration de tous les saints. Pour une fois, nous avons eu le temps de chanter le « Gaudeamus » en entier. L’homélie était un excellent commentaire de la béatitude des cœurs purs. Je suis allée, à la sortie de l’office, au cimetière rendre une petite visite à des amis disparus ; ce dernier était magnifiquement fleuri comme à l’accoutumée. Sous le soleil, il avait un air de fête.

 Réveillée dès 4h30, j’ai eu le temps de lire dans le journal deux articles très intéressants : l’un sur Arash Derambarsh pour son action afin de rendre obligatoire, pour les grandes surfaces, le don des invendus. Pour lui, « la faim justifie les moyens ». Le second de Jean Delumeau, 92 ans, historien et spécialiste du christianisme, qui nous invite à l’espérance. En effet connaitre l’histoire, celle de l’église, permet une approche renouvelée et vivifiée du christianisme.  Vraiment, l’être humain m’épate toujours dans sa capacité à penser et agir!

Le 2

« Balayer devant sa porte » n’est pas un vain mot : j’ai dégagé le trottoir de ses feuilles et aiguilles de cèdre, avant l’éventuel le passage du camion de nettoyage, « à la fraîche » ce matin ; J’en ai profité pour nettoyer devant la maison de la voisine absente. Le beau temps, qui s’est installé, nous permet de laver tous les draps des lits, pour les refaire prêts à l’emploi. La doucette a refait surface dans le jardin : nous en dégusterons la primeur à midi.

Le 3

A la séance « broderie de l’école », j’ai retrouvé une ancienne institutrice des enfants, qui reprend comme moi, du service dans un autre emploi. Nous n’avons pas été déçues par le bruit et la turbulence des enfants !!!...je suis rentrée vannée, d’autant que j’ai dû repartir au bourg à la rencontre de Mimi, en visite chez sa cardiologue : j’étais « enfermée dehors », la clé de la porte arrière étant restée dans la serrure! Ces aller-retours, à pied, ont été ma gymnastique du jour. Mon ange gardien est très ponctuel : le camion de nettoyage des caniveaux est passé ce matin. Merveilleux !

Le 4

L’érable du rond-point, au feuillage doré, est la seule note colorée du paysage entrevu de la fenêtre de mon bureau, en ce matin gris d’automne. Cinq choucas, blottis les uns contre les autres, semblent méditer ou dormir dans le frêne dénudé. Le temps a changé si brutalement que nous en sommes tout engourdis, surtout Michel qui craint maintenant le froid, lui qui ne rêvait que de pays nordiques! 

Le 5

Voyage à Morlaix sur la tombe des grands-parents maternels, avec Monique comme guide. La ville a tellement changée que je craignais de me perdre. Nous déjeunons ensemble à la maison avant de partir. Mimi fera sa sieste tranquillement après notre départ. Hélas, il pleut sans cesse depuis ce matin le paysage en sera un peu gâté.

Par contre hier soir, je me suis réjouie d’avoir choisi  « des racines et des ailes » en Corse : l’île de ma petite sœur. Michel pensait que ce serait des choses déjà vues et a préféré aller voir un autre programme au rez-de-chaussée. Il n’en a rien été : j’ai vu des reportages nouveaux très plaisants : église orthodoxe de Cargèse ; un jeune qui refait des couteaux corses de a à z, des maisons refuges faites en utilisant des petites grottes creusées dans la pierre par le vent,  datant des invasions génoises ; des maisons de bergers ressemblant à des bories… le petit train qui dessert l’ile…les lacs d’altitude. Bref, que des belles choses !

Le 6

Il ne cesse de pleuvoir…plus que pour le petit voyage à Morlaix où ne nous sommes pas attardées. J’ai tout de suite reconnu la tombe. Mais je n’avais pas souvenance qu’un couple, inconnu de moi et décédé avant, cohabitaient avec mes grands-parents. Je présume qu’l s’agit d’arrière grands-parents ?  Nous aurions visité un peu la ville s’il avait fait beau : c’est partie remise. Nous sommes revenues à temps pour un petit goûter maison, afin de  nous réchauffer, avant que je ne parte pour garder le presbytère. Le composteur ne manque pas d’humidité : un bienfait du ciel 

« On dira çà comme çà ! » est une expression, devenue courante, qui en dit long sur le manque de temps ou de vocabulaire, pour exprimer des sentiments, des situations, des convictions, qui nous laisse parfois sur notre faim.

Le 7

Pour changer, c’est munie de mon parapluie que je vais aller chanter, non pas sous la pluie, mais à l’oratoire. Le programme pour l’Avent est lancé…apprentissage de la messe de Saint Vincent de Paul. Le diocèse veut s’unifier un peu sur le plan chant. Deux rassemblements vont avoir lieu ce mois-ci pour les choristes et paroissiens afin d’apprendre de nouvelles mélodies. L’un à Concarneau et l’autre ici le 28. IL est vrai qu’il suffit de changer de paroisse pour ignorer la moitié des cantiques. Le but est donc d’avoir un fond commun utilisé ensuite à la convenance de chacun. Le sol du jardin est complètement détrempé ; j’ai juste vaguement bricolé, lors d’une éclaircie, autour du compost. 

Le 8

A la chorale, il y a des anciens et les modernes. Les premiers sont en majorité premières : ces dames, qui n’ont pas même d’ordinateur ou qui dépendent de leurs maris ou enfants sur ce point ; les seconds : ces messieurs qui enregistrent les mélodies sur leur portable dès la première répétition. Je me trouve entre les deux et je fais souvent des photocopies pour mes condisciples dès que Mark a envoyé les partitions sur internet. Le monde marche à deux vitesses et cela se vit même dans le chœur, mais en toute harmonie ! Le cœur du monde est mis à rude épreuve…Courir à bout de souffle ne sert à rien qu’à risquer l’infarctus ! Aussi, prendre le temps de vivre tout simplement, me semble un excellent remède.

 Le 9

Grâce au beau temps revenu, Josette va pouvoir venir prendre le murier, que lui ai promis, en fin d’après-midi, après mon retour de l’atelier broderie de l’école St Pierre. A cause du réchauffement climatique la société doit changer et je suis bluffée de voir des initiatives, plus originales les unes que les autres se multiplier un peu partout : un restaurent « zéro déchet », animé par des bénévoles, sous Rungis, pour cuisiner des fruits et légumes qui partiraient sinon à la poubelle, avec l’aide de grands cuisiniers. Le « convivialisme »pour une société plus humaine : ATD a expliqué le succès de « territoire zéro chômeur de longue durée » en expérience dans la région de Redon. Il s’agit de transformer les sommes dépensées pour indemniser les chômeurs, en aide à des entreprises qui les emploient pour répondre aux besoins locaux : animation, services à la personne… Les choses changent et c’est tout bonnement merveilleux !                                                                  

Le 10

Le soleil joue à cache-cache avec quelques nuages, mais la température reste douce. Grâce à la pluie, la terre du jardin est redevenue souple et permet quelques travaux. Mon compost est devenu superbe ; le meilleur depuis que j’en fais : l’expérience commence à se faire sentir. Avec une dernière cueillette de framboises, une banane, des pommes et quelques grains de raisin, j’ai fait une salade de fruit : une bonne méthode pour faire manger des fruits à « ma douce moitié ». L’ophtalmo m’a prévenu que j’ai une double cataracte en préparation. Elle est trop peu importante pour envisager une intervention, mais j’en ai vu les effets à la broderie…ma participation à ce service n’excédera peut-être pas un an.  Enfin des nouvelles de Tahiti, super ! 

 Petit retour sur la vente des Marraines de la semaine dernière...

Faute de temps, j'avais préparé mes étiquettes à la main.

 Me voici devant mon stand de torchons et foutas ! Derrière, c'est le stand de Jacqueline, une amie confectionnant des vêtements de bébés en couture. Le stand évoluera au fil des jours et des ventes.

 Je me suis associée avec Véronique, une amie réalisant des bikinis, des caleçons et des essuie-mains. Joli !

 Encore des couleurs pour ces bikinis, la plupart réalisés en Liberty. Les essuie-mains de Véro. Là, nous changeons de stand ! Elodie fabrique des pâtisseries et des légumes en feutrine ! Quel travail de minutie ! Tellement mignon pour jouer à la dinette !

 Tellement chouette, ce porte-tarte miniature ! Jacqueline, ma voisine de stand coud des petites choses très jolies !  Je lui en ai achetées plus d'une fois à offrir. Une dame peignait avec beaucoup de talent des plats en porcelaine avec des motifs tahitiens ou marquisiens. Celle-ci peignait aussi mais de aquarelles et des acryliques.2 amies proposaient des sculptures en raku et j'ai beaucoup aimé certaines pièces.  Ces magnifiques poissons, par exemple ! J'en aurais bien installé un gros bleu à Lannois ! Voici un orignal sapin de Noël, n'est-ce-pas ? Je suis bien contente d'avoir participé à cette vente et de me remettre un peu à bricoler...ça fait du bien ! J'ai bien vendu et je réfléchis déjà à ce que je vais faire pour l'an prochain !

Sur des torchons, vous voyez écrit "PK 18".  C'est le nom que l'on donne à la meilleure plage de Tahiti qui se situe au Point Kilométrique 18. Le PK 18 est situé à 18km du PK 0 qui représente la cathédrale de Papeete, le coeur de la ville. Aïe, la laïcité si chère à notre gouvernement en prend un coup ! Cette "valeur républicaine" aura bien du mal à faire son lit en Polynésie et ça me réjouit ! ONLR !