Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Carpe Diem
Archives
Derniers commentaires
11 décembre 2015

Les p'tits billets de Joëlle de novembre

images (1)

Le 1°novembre

Ce matin, par un temps que l’on aurait pu croire printanier, j’ai trouvé une citrouille sur la route : elle finira en soupe. Halloween servira au moins à quelque chose. Belle célébration de tous les saints. Pour une fois, nous avons eu le temps de chanter le « Gaudeamus » en entier. L’homélie était un excellent commentaire de la béatitude des cœurs purs. Je suis allée, à la sortie de l’office, au cimetière rendre une petite visite à des amis disparus ; ce dernier était magnifiquement fleuri comme à l’accoutumée. Sous le soleil, il avait un air de fête.

 Réveillée dès 4h30, j’ai eu le temps de lire dans le journal deux articles très intéressants : l’un sur Arash Derambarsh pour son action afin de rendre obligatoire, pour les grandes surfaces, le don des invendus. Pour lui, « la faim justifie les moyens ». Le second de Jean Delumeau, 92 ans, historien et spécialiste du christianisme, qui nous invite à l’espérance. En effet connaitre l’histoire, celle de l’église, permet une approche renouvelée et vivifiée du christianisme.  Vraiment, l’être humain m’épate toujours dans sa capacité à penser et agir!

Le 2

« Balayer devant sa porte » n’est pas un vain mot : j’ai dégagé le trottoir de ses feuilles et aiguilles de cèdre, avant l’éventuel le passage du camion de nettoyage, « à la fraîche » ce matin ; J’en ai profité pour nettoyer devant la maison de la voisine absente. Le beau temps, qui s’est installé, nous permet de laver tous les draps des lits, pour les refaire prêts à l’emploi. La doucette a refait surface dans le jardin : nous en dégusterons la primeur à midi.

Le 3

A la séance « broderie de l’école », j’ai retrouvé une ancienne institutrice des enfants, qui reprend comme moi, du service dans un autre emploi. Nous n’avons pas été déçues par le bruit et la turbulence des enfants !!!...je suis rentrée vannée, d’autant que j’ai dû repartir au bourg à la rencontre de Mimi, en visite chez sa cardiologue : j’étais « enfermée dehors », la clé de la porte arrière étant restée dans la serrure! Ces aller-retours, à pied, ont été ma gymnastique du jour. Mon ange gardien est très ponctuel : le camion de nettoyage des caniveaux est passé ce matin. Merveilleux !

Le 4

L’érable du rond-point, au feuillage doré, est la seule note colorée du paysage entrevu de la fenêtre de mon bureau, en ce matin gris d’automne. Cinq choucas, blottis les uns contre les autres, semblent méditer ou dormir dans le frêne dénudé. Le temps a changé si brutalement que nous en sommes tout engourdis, surtout Michel qui craint maintenant le froid, lui qui ne rêvait que de pays nordiques! 

images (2)

Le 5

Voyage à Morlaix sur la tombe des grands-parents maternels, avec Monique comme guide. La ville a tellement changée que je craignais de me perdre. Nous déjeunons ensemble à la maison avant de partir. Mimi fera sa sieste tranquillement après notre départ. Hélas, il pleut sans cesse depuis ce matin le paysage en sera un peu gâté.

Par contre hier soir, je me suis réjouie d’avoir choisi  « des racines et des ailes » en Corse : l’île de ma petite sœur. Michel pensait que ce serait des choses déjà vues et a préféré aller voir un autre programme au rez-de-chaussée. Il n’en a rien été : j’ai vu des reportages nouveaux très plaisants : église orthodoxe de Cargèse ; un jeune qui refait des couteaux corses de a à z, des maisons refuges faites en utilisant des petites grottes creusées dans la pierre par le vent,  datant des invasions génoises ; des maisons de bergers ressemblant à des bories… le petit train qui dessert l’ile…les lacs d’altitude. Bref, que des belles choses !

Le 6

Il ne cesse de pleuvoir…plus que pour le petit voyage à Morlaix où ne nous sommes pas attardées. J’ai tout de suite reconnu la tombe. Mais je n’avais pas souvenance qu’un couple, inconnu de moi et décédé avant, cohabitaient avec mes grands-parents. Je présume qu’l s’agit d’arrière grands-parents ?  Nous aurions visité un peu la ville s’il avait fait beau : c’est partie remise. Nous sommes revenues à temps pour un petit goûter maison, afin de  nous réchauffer, avant que je ne parte pour garder le presbytère. Le composteur ne manque pas d’humidité : un bienfait du ciel 

« On dira çà comme çà ! » est une expression, devenue courante, qui en dit long sur le manque de temps ou de vocabulaire, pour exprimer des sentiments, des situations, des convictions, qui nous laisse parfois sur notre faim.

Le 7

Pour changer, c’est munie de mon parapluie que je vais aller chanter, non pas sous la pluie, mais à l’oratoire. Le programme pour l’Avent est lancé…apprentissage de la messe de Saint Vincent de Paul. Le diocèse veut s’unifier un peu sur le plan chant. Deux rassemblements vont avoir lieu ce mois-ci pour les choristes et paroissiens afin d’apprendre de nouvelles mélodies. L’un à Concarneau et l’autre ici le 28. IL est vrai qu’il suffit de changer de paroisse pour ignorer la moitié des cantiques. Le but est donc d’avoir un fond commun utilisé ensuite à la convenance de chacun. Le sol du jardin est complètement détrempé ; j’ai juste vaguement bricolé, lors d’une éclaircie, autour du compost. 

téléchargement

Le 8

A la chorale, il y a des anciens et les modernes. Les premiers sont en majorité premières : ces dames, qui n’ont pas même d’ordinateur ou qui dépendent de leurs maris ou enfants sur ce point ; les seconds : ces messieurs qui enregistrent les mélodies sur leur portable dès la première répétition. Je me trouve entre les deux et je fais souvent des photocopies pour mes condisciples dès que Mark a envoyé les partitions sur internet. Le monde marche à deux vitesses et cela se vit même dans le chœur, mais en toute harmonie ! Le cœur du monde est mis à rude épreuve…Courir à bout de souffle ne sert à rien qu’à risquer l’infarctus ! Aussi, prendre le temps de vivre tout simplement, me semble un excellent remède.

 Le 9

Grâce au beau temps revenu, Josette va pouvoir venir prendre le murier, que lui ai promis, en fin d’après-midi, après mon retour de l’atelier broderie de l’école St Pierre. A cause du réchauffement climatique la société doit changer et je suis bluffée de voir des initiatives, plus originales les unes que les autres se multiplier un peu partout : un restaurent « zéro déchet », animé par des bénévoles, sous Rungis, pour cuisiner des fruits et légumes qui partiraient sinon à la poubelle, avec l’aide de grands cuisiniers. Le « convivialisme »pour une société plus humaine : ATD a expliqué le succès de « territoire zéro chômeur de longue durée » en expérience dans la région de Redon. Il s’agit de transformer les sommes dépensées pour indemniser les chômeurs, en aide à des entreprises qui les emploient pour répondre aux besoins locaux : animation, services à la personne… Les choses changent et c’est tout bonnement merveilleux !                                                                  

Le 10

Le soleil joue à cache-cache avec quelques nuages, mais la température reste douce. Grâce à la pluie, la terre du jardin est redevenue souple et permet quelques travaux. Mon compost est devenu superbe ; le meilleur depuis que j’en fais : l’expérience commence à se faire sentir. Avec une dernière cueillette de framboises, une banane, des pommes et quelques grains de raisin, j’ai fait une salade de fruit : une bonne méthode pour faire manger des fruits à « ma douce moitié ». L’ophtalmo m’a prévenu que j’ai une double cataracte en préparation. Elle est trop peu importante pour envisager une intervention, mais j’en ai vu les effets à la broderie…ma participation à ce service n’excédera peut-être pas un an.  Enfin des nouvelles de Tahiti, super ! 

images (3)

Commentaires
Carpe Diem
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 224 768