Le 16
je suis uniquement avec Madeleine à l’église, car Isabelle est absente. En Carême, la décoration plus sobre qu’à l’ordinaire est assez vite en place. Un coup fil de Françoise me propose de l’aider à nettoyer le devant du SP, envahi par les herbes folles. Le travail est plus ardu que prévu. Au bout d’une demie heure, je reviens fourbue à la maison, où je retrouve Joëlle, venue nous visiter. Pour gagner du temps je cuisine pour demain. 
Le 17
L’animation est assurée par Mark à l’orgue ; Pascale dirige l’assemblée : Avec Annie et Paul, Le trio chante le psaume à trois voix : superbe. Aussi, je vais à la fin de la messe les remercier pour ce moment de joie. Je sais le travail qu’il y a en amont...grâce à la chorale, hélas défunte. Je trouve que les remerciements et les encouragements ne sont pas assez fréquents dans nos communautés.  Sébastien a apprécié le poulet basquaise...Alléluia !
Le 18
le frigo est quasi vide, aussi une petite virée au supermarché s’impose. J’y tombe nez à nez avec Marie Claire et Philippe du SP ! Le monde finistérien est vraiment petit, mais chaleureux quand on veut s’en donner la peine. C’est tellement simple de créer une bonne ambiance : être polie, sourire, écouter, encourager, remercier, consoler, partager…Bref, essayer d’aimer.

Le 19
C’est la St Joseph : tellement discret et silencieux. Mais toujours attentif à nos prières…
Le 20
C’est Irina qui vient m’aider pour le ménage. Toujours aussi silencieuse et efficace : une vraie perle. En ce premier jour de printemps je remarque que les bouleaux viennent de sortir leurs premières feuilles si petites et délicates. J’aperçois un couple de chardonnerets qui s’amusent dans le jardinet de nos voisins, et une variété de mésange que je n’ai pas le temps de reconnaître, mais qui fête aussi ce premier jour de la nouvelle saison.

Le 21
Surprise : Claudine en ballade avec ses trois cousines ( elles se réunissent régulièrement) s’est arrêtée au passage pour nous dire un petit coucou. Je lui fais un bout de conduite sur son chemin de retour jusqu’à « Toul ar rannic » où le trio nous rejoint et où je les quitte. 
Le 22
Au SP, j’apprends que l’une des plus ancienne a tiré sa révérence...pour cause de lassitude des accrochages !! j’en suis bien triste. J’aimerais tellement que l’entente et la paix règne dans les associations. Passage de Joëlle qui est heureuse, malgré une récupération plus longue qu’elle ne le prévoyait de son passage chez la dermato.
Le 23
Finalement j’opte pour une raclette, pour demain jour des rameaux. La messe sera plus longue que d’habitude. Dans le quartier tous les buis ont rendus vie pour cause de pyrale. Je prendrais donc un brin de laurier.

Le 24
Finalement, Jean-claude, en homme généreux, a apporté un panier de végétaux qui ressemble à du buis et m’invite à me servir, ce que je fais. Le début de l’office se passe comme à l’accoutumée auprès du calvaire par la bénédiction des rameaux. La messe dure beaucoup plus longtemps, aussi je ne m’attarde pas à la sortie. Après-le déjeuner les petites filles m’invitent à jouer à la crapette que je perds : alléluia !  Le lot des pantalons est adopté par Margot. Super ! Je passerais donc à la caisse du SP dès que possible.
Le 25
Le lundi, il y a peu de monde chez Leclerc, j’en profite pour faire quelques courses un peu plus urgentes qu’à l’ordinaire. Joëlle vient nous partager ses joies du week-end. Un moment heureux, car le bonheur des uns peut faire celui des autres, contrairement à ce qui se dit volontiers. 
Le 26
Nous appelons JP pour échanger quelques nouvelles. Il se réjouit du retour de Lisa avec son compagnon et sa petite fille. Je me régale toujours des initiatives de ceux qui ont de bonnes idées qu’ils mettent en pratique et que je lis dans les revues qui me tombent sous les yeux ou celles de la TV. Je voyage assise dans mon fauteuil...près de mes deux Mimi. 
Le 27
Irina vient me prêter main forte pour le ménage.

Le 28
 Quand Cécile vient, je vais dans le jardin lui chercher des pissenlits pour son lapin. La terre gorgée d’eau ou l’anfractuosité d’un bord de trottoir, retient hélas les racines et je me retrouve avec les seules feuilles dans la main. C’est là que subitement je réalise que dans la vie spirituelle certains passages ressemblent à cela. Les nuits sont faites pour nous apprendre à aimer Dieu pour Lui-même et non seulement pour ses bienfaits. C’est un temps de purification. Au début du chemin nous essayons « d’arracher » nos défauts de l’humus que nous sommes. Mais notre terre est trop détrempée,ou trop sèche, ou trop caillouteuse et nous défauts reparaissent encore et encore comme repoussent mes pissenlits. devant nos efforts,  Le Seigneur, un jour, va prendre les choses en main ;  Mais il faut d’abord reconnaître que, sans Lui, nous ne pouvons rien faire.  La seule chose à faire est alors justement de ne rien faire mais de se laisser faire. Ce qui est plus facile à dire qu’à faire…A bon entendeur, Alléluia !
Le 29
Heureusement l’arrivage aujourd’hui est plus important qu’hier au SP . Quand on sait le gâchis alimentaire dans les champs et dans les supers marchés cela peut nous remplir de tristesse. Heureusement l’équipe est trop sympa pour être pessimiste. La distribution se passe toujours bien. Ici, Le préposé à l’entretien des deux chauffage est à l’oeuvre dès le tout début d’après-midi. 
Le 30
 La veillée pascale a lieu dans notre église, mais l’heure tardive et la longueur prévisible de l’office ne me permet pas d’y assister…aussi je prends de l’avance pour la cuisine  afin de regarder tranquillement la messe à la télévision demain.
Le 31
Je m’installe pour la messe pascale devant la  télévision. Elle a lieu en Belgique et l’homélie du Père dominicain est très intéressante. Elle me touche beaucoup. Habituellement je regrette un peu la messe à la paroisse, mais cette fois-ci cela a été différent ; un cadeau du Seigneur qui me met « la larmichette » à l’oeil. Je bénéficie de la bénédiction « urbi et orbi » du Saint Père François pour cette fin de mois et j’en suis très émue. Seb vient déjeuner avec nous. Christ est ressuscité ; Il est vraiment ressuscité, Alléluia !

Le 1° Mars
Après une bonne pluie ce matin, l’après-midi est ensoleillée. Les bénévoles doivent inscrire leurs heures de présence, car le cumul de celles-ci donnent droit à des subventions. ; aussi je vais inscrire l’heure que j’ai passée à mettre la jardinière en état la semaine dernière.  Julie a terminé son remplacement de ménage : Dommage... mais c’est Irina qui vient la prochaine fois et je l’aime bien aussi.
Le 2
Belle récolte à la ramasse. Je partage ma lecture du journal au sujet de l’entreprise fondée pour valoriser les légumes moches à ST Pol de Léon. Super ! Une autre bénévole avait également lu ce long article. J’ai ainsi appris qu’elle lit aussi Ouest-France. Ici, c’est plutôt le territoire du Télégramme que je ne prise guère. 
Le 3
Je prépare du civet pour demain. 

Le 4
Belle homélie de notre curé,  qui en fin de messe a tenu à mettre les choses au point au sujet du droit de IVG inscrit dans la constitution, en expliquant bien pourquoi, avec l’Eglise, il est contre. Margot m’a envoyé un petit mail pour la fête des mamies. Elle est trop mignonne ! Je cuisine de la soupe que je mets en bocal pour 3 jours car nous serons je pense en courant réduit  en début de semaine.

Le 5
Je vais au super marché car ce jour y est assez tranquille. J’en profite pour me servir au zéro gâchis en plus de mes emplettes inscrites sur papier que pour une fois je n’ai pas oublié ! Sieste prolongée car il pleut pour changer. EJP comme prévu.
Le 6
Ce matin l’électricité a sauté, j’ai du descendre au garage dans le presque noir rebrancher le courant. Panne de secteur ou personnelle ? Je vais me renseigner auprès d’un voisin. EJP malgré le beau temps. Il va rester 2 jours encore. Je suis descendu au SP pour essayer d’améliorer une ancienne jardinière. Cette dernière est pleine de racines de bambou et d’agapanthes. Le résultat ne me plaît guère pour l’instant. Je vais réfléchir à la manière d’améliorer les choses.

Le 7
Nous sommes encore en hiver, mais la nature a pris de l’avance et l’on se croit au printemps : les tulipes sont déjà sorties de terre et fleurissent, les jonquilles sont déjà passées. Les magnolias et tulipiers sont en pleine floraison..bref de quoi s’émerveiller tous les jours.  J’ai travaillé sur une jardinière du SP qui abrite déjà une agapanthe. J’ai ajouté une primevère rose. C’est une peu du bricolage en attendant mieux sur le plan contenant.
Le 8
 Plein de belles couleurs annonçant le soleil. Comment ne pas s’émerveiller chaque matin de l ‘aventure du jour qui commence ? Mimi réveillé à 6h30 est partant pour un petit déjeuner très matinal...J’ai le temps de me préparer tranquillement pour ma descente au SP à 10h30. En une heure tout était trié de la ramasse en assez bon état. J’apporte à mon amie Françoise les journaux d’une semaine, qu’elle me rendra après lecture pour que je puisse les apporter chez Muriel pour son poêle. Comme je le répétais en riant ce matin à un couple de nouveaux bénévoles : « ici on applique la loi de Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Alléluia !
Le 9
La minette a un soupirant qui vient lui chanter la sérénade à la nuit tombée depuis un certain temps : C’est un joli matou dont la voix laisse à désirer et qui n’enchante guère l’intéressée, ni nos oreilles ! Pauvre gros minet... En attendant la pose d’un composteur, je récupère le marc de café du SP. Il s’en boit beaucoup et ce déchet est super pour les jardins. Je veille avec diligence sur mes orchidées sauvages qui étalent une belle santé. Comment de telles merveilles ont-elles pu atterrir dans la haie d’hortensias ? Un cadeau du ciel assurément. Merci Seigneur. J’ai acheté hier pour une somme dérisoire, mais maximum au SP de 5 euros, un nouveau duffel-coat rouge doublé d’écossais en parfait état. La même marque que celui offert par les enfants à Noël. Un vrai coup de chance qui a déjà fait des envieux !...Me voilà équipée pour jusqu’à la fin de mes jours. Ceci ne m’empêche pas de préparer le repas de demain midi.
Le 10
Un prêtre âgé est venu dire la messe, où je retrouve avec étonnement mes amis alsaciens, venu voir notre amie veuve depuis peu. Ils passeront à la maison en début de semaine. Venue de Seb et des filles. Les pantalons pour Margot sont trop étroits, je prendrais la taille au dessus dès que possible. Cécile est arrivée pour le goûter. Nous avons parlé bible et spiritualité sans voir le temps passer : elle est repartie vers 19h45 après avoir appelé JS pour le prévenir de son retour tardif  avec comme d’habitude de la soupe, des pissenlits pour le lapin et de la crème de marron pour JS qui en raffole !

Le 11
Certains souffrent de solitude, ce n’est pas notre cas aujourd’hui !  Passage du généraliste pour Mimi dès 9h, ensuite venue du pédicure à 10h30 pour nous deux, arrivée du jardinier vers 11h. Enfin passage du kiné en début d’après-midi. Je file au SP reporter les jeans trop petits et j’en prends deux autres une taille plus grande + une combinaison pour l’été que je trouve assez chouette. Mais les goûts des jeunes ne sont pas forcement les nôtres : je navigue donc dans l’inconnu avant la venue de Margot.
Le 12
Faire plaisir aux autres est pour moi un vrai bonheur. Pas forcement en offrant des cadeaux, mais en leur donnant du temps. En restant écouter une connaissance croisée dans la rue, en donnant le fruit de mes «  je ne jette rien ». En échangeant des idées avec une autre….Il y a tellement de manières d’offrir. Aujourd’hui nous recevons pour le goûter nos amis alsaciens que nous ne pensions plus revoir : un vrai bonheur. Je me suis précipitée faire des courses pour la circonstance et je suis tombée sur une autre amie dont la santé laisse plus qu’à désirer. Même un assez bref échange dans des courants d’air est un moment de bonheur.

Le 13
Grand beau temps. Je veille attentivement sur mes orchidées sauvages pas si rares en Bretagne malgré sa protection selon le jardinier, car elles se propagent très vite dans les jardins lorsqu’elles s’y plaisent. Toujours est-il, que j’ai cependant fait une petite étiquette pour en signaler une en pleine pelouse.
Le 14
Le monde étant bien petit, j’apprends qu’une récente bénévole est un ancienne sous directrice de la prison de Brest, qui a connu Sébastien. Elle est contente d’avoir de ses nouvelles, car il était très apprécié là-bas, ce dont je ne doute pas, car il a toujours pris son travail très au sérieux. En soirée je passe chez mon amie et sœur franciscaine Muriel lui porter des journaux et pots « bonnes mamans » pour confiture. Elle pense partager ceux-ci avec Marie-Paule,  une autre amie des groupes de prières, qui confectionne des confitures qu’elle vend au profit d’une aide à Madagascar. Super ! Je me réjouis d’apprendre au fil du temps toutes ces initiatives caritatives : ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières de la charité.
Le 15
J’ai installé une petite poubelle permanente dans la salle commune jouxtant le bureau au SP pour récolter le marc de café que je déposerai dans mon composteur. Comme toutes les associations, le SP court après l’argent : mon amie Françoise, encore plus pointue que moi dans la récupération, garde les métaux pour les revendre. Je vais donc faire de même et faire un tri encore plus serré. Il n’y aura plus guère d’éléments à mettre dans les poubelles personnelles. 

Le 16

Il fait beau ! Une température presque printanière.  Maintenant, je connais un peu mieux les bénévoles du SP, c’est plus facile pour faire passer des idées. C’est ainsi que je suis sollicitée pour réaménager une jardinière dans un état lamentable, déposée par la mairie il y a déjà plusieurs années. Super !

Le 17

Il fait beau. Et comme il ne faut pas remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même, je m’attelle au désherbage de la jardinière, amendement de la terre, avec du compost maison, pour planter une agapanthe et des boutures de plantes grasses, comme celles de notre jardinière devant la maison : « pourpier de Cooper » dont les fleurs roses se ferment la nuit et s’ouvrent au soleil. Enfin je paille le tout. Mission accomplie, je suis contente. Les nouvelles se transmettent souvent au supermarché : c’est Anne-Marie qui me confirme que Paul, le camarade d’école des  garçons, Très engagé dans le sport de la commune, s’est bien blessé à la carotide avec sa tronçonneuse en coupant du bois : les pompiers n’ont rien pu faire pour le sauver. Sa Maman a fait partie, il y a déjà un moment, de mon équipe de fleurs. 

Le 18

Dimanche pluvieux, qui va arroser mes plantations. La raclette sera bien appréciée par les enfants. Noémie me montre sur son portable l’emplacement de l’adresse du dermatologue que je dois voir prochainement à Brest. Je pense que je pourrais m’y rendre seule, pendant que Joëlle tiendra compagnie à Mimi. Alléluia !  

Le 19

Les facéties d’enfants m’ont rappelé celles de JP et Michel dans leur enfance. En rentrant en compagnie de Mamie à la maison, ils s’amusaient à tirer les sonnettes laissant Leur maman juste devant la porte lorsque les propriétaires ouvraient celle-ci !… Hier, quatre petits galopins ont activé la sonnette de la maison d’en face. J’ai ouvert la fenêtre pour leur proposer mon aide et ils sont partis comme une volée de moineaux. J’ai ensuite expliqué, à Thibaut venu ouvrir la porte et Patrice la fenêtre de l’étage, qu’ils étaient les sujets d’une farce enfantine !

Le 20

Je descends à Pont-Callec porter des journaux qui s’accumulent ici et seront les bienvenus là-bas. Une  tisane maison nous réchauffe en s’additionnant au feu du poële. 

Le 21

Nous visionnons la venue au Panthéon de Missak et Melinée Manouchian : le ciel pleure encore et encore...sur tous ces jeunes femmes et hommes qui meurent de par le monde pour la liberté. 

Le 22

Aujourd’hui nous supportons les caprices du temps qui alterne en pluie et rayons de soleil. Le tri au SP s’est fait dans la bonne humeur, assez rapidement : ramasse peu importante et globalement en bon état. Je navigue là-bas comme un poisson dans l’eau. Vive la patience et la mansuétude boostées par le St Esprit ! Sans Lui nous ne sommes rien. Alléluia !

Le 23

Grosse ramasse ce jour : super !  Passage de David pour Michel et de Julie pour le ménage. Elle m’aide à faire plein de chose qui demande de l’aide comme atteindre la fenêtre de la lingerie. Je partage avec elle des légumes zéro gâchis dont elle est ravie. David est passé me dire qu’il va venir ramasser les branches de cèdre qui restent, pour les broyer dans son champs et en faire du paillage. Super ! 

Le 24

Nous sommes de fleurs. Pour le carême la sobriété est rigueur, mais Isabelle tient beaucoup aux compositions. Aussi elle enlève les gros vases de la semaine dernière et se lance dans sa décoration très jolie et sobre. Elle est super douée et aime cette activité. L’après-midi je commence la cuisine pour demain : un parmentier de mon cru, facile à réchauffer après la messe de demain. 

Le 25

Notre curé dans son homélie a rectifié l’interprétation de beaucoup au sujet du « sacrifice D’Isaac » soit disant demandé par Dieu. Je suis contente de cette mise au point qui me semblait effectivement très loin d’un Dieu créateur et miséricordieux. Sébastien a fait honneur à ma cuisine...et m’a complimentée. Mais pour demain il me faut re-cuisiner car il a fini allègrement le plat. Passage de Cécile pour le goûter : nous nous régalons avec sa brioche. Elle apporte des pots pour confiture et autres bricoles et elle repart avec de la soupe, des pissenlits pour son lapin, des cageots de petits bois pour débuter leur poêle. Bref, un échange de tendresse par objets interposés. Alléluia !

Le 26

Nous sommes en EJP. Ce matin, je file au supermarché ; cet après-midi, je passe au SP pour chercher des jeans pour Margaux, qui n’en  trouve pas à sa taille et n’a pas le temps ni l’envie de courir les magasins. Il va lui falloir essayer les deux avant d’en faire l’acquisition : je les ai donc emportés avec l’accord de la responsable vestiaire.

Le 27

Il fait beau : un évènement qui fait du bien. Ce matin pour l’arrivée à Brest du vainqueur de l’Arkéa ultime, tour du monde à la voile, le ciel était pavoisé de couleurs et le soleil était des nôtres: magnifique spectacle regardé à la TV. 

Le 28

Troisième jour d’EJP !….j’ai RV pour le contrôle de la voiture à 10h20 : j’arrive à l’heure prévue au garage, mais le monsieur ne me retrouve pas sur leur planning ?? la voiture va malgré tout être inspectée avec un peu de retard. Pendant ce temps d’attente, je fais des mots croisés dans le bureau d’accueil. Résultat tout va bien. Alléluia ! Je rentre vers 11h30 largement à temps pour préparer le repas déjà prévu à l’avance. Visite de Joëlle en début d’ après midi, puis je pars donner un petit coup de main au SP pour confectionner des petits colis pour une pèche à la ligne, lors du marché de demain sur la place du bourg.

Le 29

Jour de lessive et lave vaisselle, car pas d’EJP, ouf ! Malgré une partie des bénévoles occupés au marché, le tri est mené tambour battant ce matin à 6. Comme je suis libre assez tôt 11h30 Je téléphone au presbytère pour savoir si quelqu’un a trouvé mon parapluie, car c’est devenu une spécialité que de l’oublier au fil de mes pérégrinations, qui bien heureusement se limite à un périmètre assez restreint. Que nenni ! Il ne reste qu’une possibilité : le centre de contrôle automobile. Quelle plaisir et soulagement d’entendre la voix du garagiste m’assurant en riant qu’il est bien là-bas. Il me rassure en m’expliquant qu’il en héberge une certaine quantité. Je suis allée séance tenante récupérer le mien. Le mois de février se termine bien : alléluia !

Le 1° Février

Belle ramasse ce matin vite triée à quatre. Je me rends à mon RV de dermatologie dans le nouveau cabinet de Loperhet. Secrétaire charmante ainsi que le médecin qui m’envoie consulter un confrère sur Brest pour enlever un petit quelque chose sur mon crâne qui a pris bien du soleil depuis ma naissance. J’attends la proposition de RV.

Le 2

Je n’ai pu accepter le 1° RV proposé une heure trente après mon premier RV, faute de temps pour m’y rendre : J‘ai été prise de court . Ce nouveau cabinet se trouve au port de commerce de Brest mais je ne sais où. Dommage !

Le 3

Nouvelle proposition pour mon RV le 9 de ce mois. Hélas à une demie heure près, j’ai déjà un RV chez le dentiste !  La troisième proposition le 18 avril. Cette fois j’ai le temps de prendre des dispositions. Nous faisons tous de notre mieux. Comme à l’église où nous décorons l’église à deux avec les hortensias de Madeleine, pendant que deux autres enlèvent la crèche. 

Le 4

En montant à l’église, je constate que des jeunes ont fait la fête sur le parking de la mairie et laissé les canettes et bouteille de Vodka en décoration.  Le centre bourg le dimanche matin laisse toujours à désirer sur le plan propreté. Et voilà qu’à la sortie de l’église,  j’avise par terre un joli petit sac en plastique. J’ai alors pensé que mon ange gardien me proposait de faire le ménage en repassant devant la mairie ; Ce que j’ai fait. Puis je suis allée déposer la bouteille dans le container voisin de la maison et les canettes ont pris le chemin de notre poubelle. Après le Déjeuner, je suis allée avec Sébastien au funérarium pour une visite à un ancien membre du groupe de Prière. Hélas, nous avons trouvé porte close. J’essairais à nouveau demain matin.

Le 5

J’ai rendu visite ce matin à mon petit frère Yves, un homme absolument délicieux, malade depuis des années,qui nous a quitté pour Dieu à 90 ans dans la paix.  J’ai averti le berger du groupe qui a diffusé la nouvelle à l’ensemble. J’ai donné les renseignements demandés par son épouse, qui est très entourée pour l’instant. Thibaut, le petit voisin vient me demander des œufs pour faire des crêpes ce soir.

Le 6

je planche sur la procession des offrandes du dimanche de la santé : 1° essai avec une petite composition, mais  je n’ai pas bien  compris les choses. Je ne doute pas que mon ange gardien me donnera une autre idée conforme au désir de l’équipe de préparation. L’entreprise est enfin venue remplacer la pièce défectueuse sur la pompe à chaleur. Le technicien m’a fait remarquer que les piles du régulateur de température sont ultra faibles. Je vais donc toquer chez mon voisin pour avoir des piles car ma réserve n’en contient pas de cette taille. 

Le 7

J’ai une nouvelle idée que j’ai mise en pratique dès ce matin. J’attends la visite de Martine qui trouve ma petite composition pour la procession très bien. Alléluia ! Comme je jetais un œil dans la rue, j’ai vu passer Françoise qui se dirigeait vers le SP. Je l’ai appelée en lui proposant un café car le temps pluvieux s’y prêtait. Nous avons pu deviser tranquillement de la remise en place d’un composteur devenu obligatoire dans la communauté urbaine. J’ai accepté ce service.  La première expérience n’a pas été inutile, car je sais maintenant qu’il ne faut pas en mettre un grand, mais comme chez nous : deux, que je ferai fonctionner comme ici.  Finalement, j’avais seulement un peu d’avance pour cette action.

Le 8

Le ramasse est arrivée très tard, mais comme nous étions 6 le tri s’est fait rapidement d’autant que les fruits et légumes étaient en bonne forme ! Passage de Joëlle avec son traditionnel petit goûter. J’ai repris la lecture des « 7 dons du Saint-Esprit »de Ludovic Lécuru et « l’itinéraire de la vie spirituelle » Bernard Peyrous. Il est bon de se rafraîchir la mémoire de temps en temps.

Le 9

Rv chez le dentiste qui me propose de remplacer la couronne déjà ancienne qui a cassée dernièrement ; je n’ai donc pas pu aller au SP ce matin car il y avait du retard au cabinet. dentaire. Pour le ménage Julie remplace Monique pour trois semaines. Elle arrive avec un peu de retard car le pont de l’Iroise bouchonnait comme d’habitude.

Le 10

Pour ma petite composition de la procession des offrandes je vais utiliser des petites fleurs du jardin : petites jonquilles et petites azalées sur un lit de lierre pour entourer le coeur blanc représentant le St Esprit et les deux dorés pour l’accompagné et l’accompagnant. L’ensemble est joli.

Le 11

Je retrouve Marion, une jeune franciscaine aide ménagère, que je connais depuis ses 5 ans, pour la procession des offrandes. Elle fréquente de préférence une paroisse de Brest où elle retrouve des amis. C’est notre curé qui préside la messe et notre diacre, de surcroît ancien infirmier anesthésiste, qui prononce une très belle l’homélie comme les années passées ; Il l’a fait au début sur la sollicitation du curé de l’époque. Ceci déplaît à certains...Plus royalistes que le roi. 

Le 12

Il fait beau, alléluia !  Vivre, c’est avoir des projets. J’en ai pour le SP. Ils paraîtront farfelus si j’en parle maintenant aux intéressés, comme tout ce que j’ai suggéré jusqu’à présent tel le composteur. Aussi je me propose d’en parler d’abord à mon petit pouillot véloce, car il s’agit de plantations d’herbes aromatiques et de l’élaboration de jardinières pour la décoration du site, avec bien sûr que du recyclage et des boutures dont je me chargerai. Le SP sera alors vraiment zéro déchet. Il l’est déjà presque. J’en suis toute émoustillée !

Le13

Courses vite faites à une heure de petite affluence. 

Le 14

Je reste à la maison en ce mercredi des cendres qui se vit de l’autre côte de l’Elorn : partir deviens difficile. Je file sous une presque pluie jusqu’à la pharmacie. 

Le 15

Portion congrue pour la ramasse. Cela tombe bien car elle arrive fort tard et peu importante. Dans le lot des œufs, dont une bonne quantité sont cassés ! Il va manquer des petites boites. Aussi je place les miens dans la porte du frigo pour récupérer l’emballage pour demain, ce sera mieux que rien. 

 16

Deux surprises m’attendent en ce jour ensoleillé : à 8h du matin, par un froid digne du lac des cygnes en plein hiver, débarque l’infirmier pour la prise de sang de Mimi : il arrive en baskets, short et tee-shirt ! Je lui fait part de mon étonnement, mais il me dit ne pas avoir froid et avoir pris sa douche comme d’habitude à l’eau froide ; ceci depuis qu’il a fait, il y a plusieurs années, un stage pour bains au milieu des glaçons…il en a profiter pour faire les soins d’hygiène à son patient dans la foulée ; cela lui a évité un second déplacement en fin de matinée. le petit déjeuner a réconforté Mimi de ses changements de programme auxquels il s’est prêté de bonne grâce. Deuxième imprévu : j’attendais également les ouvriers pour la réparation de la pompe à chaleur ; mais ce sont ceux pour le changement de ballon d’eau chaude qui sont arrivés vers 8h30.  Avant de couper l’eau, ils m’ont autorisé fort aimablement une toilette de chat !!…Merci beaucoup. Visite de Joëlle avant que ne file chez Leclerc pour faire le plein du frigo. 

Le 17

Pas d’EJP aujourd’hui : les machines à laver la vaisselle et le lave linge vont donc faire leur office aujourd’hui.

Le 18

Beau temps glacial : le tri se passe dans une température à attraper des engelures !  Nous croulons sous les salades qui ne doivent pas se vendre dans les magasins. J’accueille les confidences d’une bénévole au sujet des dégâts subits dans sa maison et son jardin lors de la tempête et dont elle ne voit pas l’issue, car l’expert n’est toujours pas passé. C’est très éprouvant. Retour de Monique après ses congés. Je bichonne l’extérieur de la voiture, gelée ce matin. 

19

Il fait toujours aussi froid au local du SP. Mais la ramasse est intéressante en quantité et qualité ; ce qui fait qu’il reste des choses à partager en soirée après la distribution. Je décide donc de faire un pot au feu pour dimanche ; je serai tranquille pour aller à la messe car je vais le préparer demain après avoir fait quelques courses pour compléter les légumes. 

Le 20

je cuisine un bonne partie de la journée, commence les lessives que je n’ai pu faire pour cause d’EJP. Bref, je suis occupée...Alléluia !

Le 21

Les enfants, surtout Sébastien, avaient parié sur un rôti pour le déjeuner : erreur.. mais ils ont apprécié le pot au feu. Si j’avais su que ce dernier irait voir sa sœur et son beau-frère en soirée, je lui aurais donné de la soupe pour Cécile, des pissenlits pour le lapin. J’en ai fait avec de la salade, P de T, oignons et céleri. Quand Cécile vient elle repart presque toujours avec un pot, s’il y en a en avance dans le frigo. Mais Sébastien est toujours aussi peu loquace sur ses activités. Dommage...mais je suis contente qu’ils se voient souvent : Alléluia ! ( j’ai su qu’il était là bas car j’étais au téléphone avec Cécile, quand il a débarqué chez elle.) 

Le 22

Le temps est nettement plus doux que les jours passés, mais le vent a sévit cette nuit… et la grisaille s’est installée. Je me suis levée un peu plus tard vers 8h, pour le routine quotidienne qui me prend pas mal de temps le matin. 

Le 23

Les vergers conservatoires de pommiers anciens , initiés par un ancien scout, et animés par l’association « Avalou atao », essaiment dans le Finistère et parfois au-delà. Ainsi qu’elle ne fût pas ma joie de lire dans notre quotidien que des élèves du lycée des futurs mécanos de Pont-de-buis-lès-Quimerch ont fait appel à l’association pour planter un verger de pommiers anciens dont les fruits dans trois ans figureront au menu des élèves au self. Pour ces futurs pros de l’automobile ce fût une totale initiation à la culture : beaucoup ne savaient même pas ce qu’était un verger !

Le 24

Visite chez mes petits amis de Pont-Callec. Je leur apporte un gros lot de journaux pour leur poêle, des pots « Bonne maman », des bouteilles avec un bouchon en porcelaine pour de futurs sirops de plantes. Nous discutons de tout et de tout, ce qui n’est pas rien. J’aime cette rencontre renouvelée…

Le 25

Pour cause de fermeture du pont de l’Iroise par les agriculteurs, la ramasse n’a pas pu se faire...si demain c’est le même programme agricole, il n’y aura rien à distribuer en fruits et légumes. La journée avait débuté aux aurores avec le passage du médecin de Michel pour un petit ajustement de médicaments ; venue retardée aussi par le blocus du pont de Landerneau. J’ai eu un peu de peine ce matin : Michel était fin prêt dans son fauteuil bien pomponné. Comme je disais en riant au médecin qu’il est chouchouté et aimé, ce dernier a répondu: « c’est bien vrai, mais ce n’est pas le cas de tout le monde » avec un air si triste... Aussi en partant je lui ai dit « Merci, au revoir Jean-François ». Bien que je le connaisse depuis très longtemps, c’est la première fois que je l’appelle par son prénom. Le corps médical a aussi besoin de tendresse.

Le 26

Ce matin j’ai eu un faux espoir : en effet le camion poubelle est passé. Aussi j’ai pensé « Ouf le pont de l’Iroise est dégagé ». Que nenni ! À 7h le blocus s’est reformé !! une ramasse super, mais peu abondante, a cependant eu lieu à Daoulas. Le tri a été rapide par un temps assez doux. Par contre les bénévoles « vêtements » ont rapporté un lot de vêtements neufs qui vont bien garnir les portants. Côté église, le projet de procession des offrandes du dimanche de la santé risque de tourner court en fonction du prêtre officiant. La progression de l’église ultra traditionnelle en Bretagne m’inquiète un peu, si j’en crois l’article du journal de ce matin. Que les prêtres se mettent à porter le col romain ne me gène pas, mais que les messes en latin refleurissent un peu partout ne m’enchante guère, car dans des cercles très fermés, bien loin de l’esprit franciscain. L’enquête va être présentée pendant trois jours dans le journal. Attendons donc de lire la suite….

Le 27

Courses rapides

Le 28

 A la sortie de la messe, des scouts de Landerneau quêtaient pour les lépreux et proposaient une petite bande dessinée sur le couple de Raoul et Madeleine Follereau, que j’ai acceptée volontiers car je ne savais pas grand-chose de leur apostolat. J’ai apprécié ma lecture. En rentrant à la maison, j’ai regardé la messe à la télé en cette fête de St Thomas d’Aquin ; tout était prêt pour accueillir Sébastien seul convive aujourd’hui. 

Le 29

je termine la lecture du 3° article  de notre quotidien sur le retour de la pratique catholique en Bretagne. Je reste pantoise devant ces écrits...qui me ramène en 1968 lors de notre installation ici. Venant de Rennes, je suis tombée dans le 19° siècle paroissial !...J’ai alors pris la clé des champs pendant 7 ans jusqu’à ce que le Seigneur vienne rechercher Lui-même sa petite brebis perdue pour la ramener dans l’église grâce au renouveau charismatique : Merci au Père Michel qui s’est déplacé jusque chez moi pour écouter le récit de mon effusion de l’Esprit-Saint et m’accueillir à bras ouverts dans l’église et le « renouveau » brestois qu’il accompagnait.

Le 30

Passage de Joëlle qui a trouvée un RV dans le nouveau cabinet médical de dermatologie qui vient d’ouvrir à Loperhet. Devant sa satisfaction j’ai également pris RV pour... demain ! Incroyable mais vrai ! Super !

Le 31

Le jardinier vient faire les derniers travaux d’hiver, la taille des pommiers et poiriers. Il va également supprimer les mûriers dont les fruits ne sont plus extras. Je garde le myrtillier et le groseillier à maquereaux. 

Le 1° janvier 2024

Journée bien tranquille mais tempétueuse !  Coucher pas trop tard. 

Le 2

La remplaçante de Gilbert, notre infirmier qui vient de partir en retraite, a inauguré son service aujourd’hui. Elle est très gentille. Le supermarché, que je fréquente aujourd’hui pendant une accalmie climatique est enfin un peu plus calme. C’est une journée téléphone pour les vœux. 

Le 3

Nous avons fait la connaissance d’Irina, (la remplaçante de Monique pendant ses congés),une bosseuse avec laquelle je n’hésiterai pas à faire affaire si besoin. 

Le 4

Reprise du SP par un temps exécrable. J’ai plaisir à revoir l’équipe. Je suis allée porter des petits mots de bons vœux dans les boites aux lettres de nos voisins. J’ai remis la sienne en mains propres à Sidonie que j’ai croisée dans la rue. Puis j’ai pris le téléphone pour appeler mes sœurs franciscaines, que je ne vois plus, mais qui restent mes sœurs. Soirée « Prodiges » J’ai devinée le gagnant de cette 10° saison. La pièce de rechange pour la pompe à chaleur n’est toujours pas arrivée : flûte !

Le 5

Aujourd’hui j’ai quatre fois 20 ans ! Le soleil était là pour me dire bonjour ; la pluie est aussi venue me saluer ! Au SP, comme la ramasse n’arrivait pas, je suis rentrée à la maison, avec l’accord des présents de l’équipe, munie d’un bouquet de fleurs  offert, puisé dans les dons, que j’ai accepté et mis rapidement dans l’eau car déjà un peu fané. Mais il s’est requinqué. Pour moi c’est le geste qui compte. David vient en soirée, fêter la nouvelle année avec un petit apéritif. 

Le 6

St Melaine : toute mon enfance ! Eglise dite Notre-Dame à Rennes. Lieu de mon baptême, ma première communion et communion solennelle et confirmation. Bref, la totale, en ce lieu vénérable où la fresque du saint fascinait l’enfant que j’étais lorsque j’allais y faire une petite visite. Je fais des courses conséquentes en vue d’une semaine en EJP. Je cuisine, Je fais également des lessives. 

Le 7

Il ne pleut pas, mon joli duffel-coat suffira pour aller à la messe, dite par notre curé. Il demande à l’organiste de ne pas être trop prolifique en musique, à certains moments de la messe,  car il est tenu par le temps…Il doit être à 11h dans une autre église. La vie des prêtres est désormais une course contre la montre. Les enfants ont apprécié la raclette. Nos petites filles sont mûres pour leur âge et leur papa Sébastien commence à se « faire chambrer ». il me passe l’aspirateur dans la voiture, poussé par ses filles, avant de repartir vers ses pénates.L’émission « un dimanche à la campagne » m’a beaucoup plu : les invités était Marie-Claude Pietragala, L’humoriste...Silla et … ?  Bref, de beaux parcours de vie. 

Le 8

contrairement aux annonces il n’a pas gelé cette nuit, qui était claire avec un petit croissant de lune bien brillant et un sol sec. Mais après une matinée plein soleil, les nuages ont fait leur apparition et ont défilé comme à la parade. Nous avons appelé notre ami Lucien de Landerneau dont c’est la fête aujourd’hui. Ils ont avec Marie-Anne une situation qui ressemble à la nôtre, mais en plus isolée me semble-t-il, Car MA m’a dit « je pense que ce sera le seul coup fils que Lucien aura» . J’en suis émue et très triste…

Le 9

Il fait froid….mais pas dans la maison. Passage de l’infirmière pour Michel et du père Sébastien pour moi en matinée. L’après midi j’ai RV chez le dentiste qui se trouve à deux pas de la maison. Mon prochain RV sera dans 8 mois et il est déjà inscrit dans le calendrier.

Le père Sébastien me fait part de la note salée de son nouveau presbytère au sujet des fleurs. Il voulait savoir comment nous faisons pour faire des économies : nous piochons dans nos jardins, la nature... L’ équipe de ST Marc pourrait faire la même chose. Mais cela demande un gros investissement des équipes en amont et le jour de service. Surtout, changer les habitudes est difficile et délicat. Bref, ce n’est pas gagné !...Je fais le fleurissement depuis au moins 25 ans. Il m’a fallu du temps pour mettre en place les choses. J’ai prié pour trouver les bonnes personnes, afin de former une équipe soudée, compétente, pleine d’idées, heureuses d’oeuvrer ensemble dans la joie de l’esprit-saint, au fil du temps. Ceci également dans le but de passer le flambeau. 

Le 10

Le prestataire pour le changement de ballon d’eau chaude pour le rez-de-chaussée est passé ce matin. Il a fait le devis sur place et je l’ai signé : ce sera un changement standard, donc pas trop de travaux. Super ! Passage de Joëlle et d’Irina pour l’aide au ménage. Elle habite Plougastel, d’où sa venue en vélo. Martine l’épouse de notre diacre vient de m’appeler pour solliciter ma présence lors de la procession des offrandes pour le dimanche de la santé : outre les membres du corps médical, l’aumônier de la maison de retraite, l’équipe liturgique souhaite un accompagnant : j’ai accepté. Ce soir nous nous régalons avec des racines et des ailes.

Le 11

Quatre ramasseurs ont cessé leurs service ; le tri tardif des fruits et légumes a été vite fait au SP . Je pars en début d’après midi faire quelques courses en faisant un détour pour faire tourner la voiture. 

Le 12

La ramasse est un peu plus conséquente aujourd’hui. Je quitte le tri à midi car exceptionnellement nous faisons la déco florale aujourd’hui à l’église avec Madeleine. Avec le froid les fleurs de la semaine dernière ont bien tenu. Nous faisons malgré tout quelques ajustements. Je rapporte même des camélias à la maison pour un petit bouquet en pot. 

Le 13

Je fais encore faire rouler la voiture en retournant à la boutique Leclerc demander l’avis du technicien pour le téléphone fixe qui se recharge mal ; c’est bien ce que je pensais : il faut changer les piles. Je retournerai lundi. Je cuisine pour demain un bœuf aux carottes que je n’aurai plus qu’à réchauffer : je suis plus tranquille pour aller à la messe. Vincent m’appelle pour m’annoncer la venue de CPO pour le fuel lundi et la réparation de la pompe à chaleur mardi. Alléluia! tout vient en son temps...

Le 14

C’est le père Joseph qui dit la messe : il fait comme d’habitude une homélie super sur l’appel à la vocation, qui au bout du compte est de vivre la joie et la paix, voulus pour nous par notre Dieu. Amen !

Le 15

Il commence à faire froid, nous sommes donc en EJP. Je me rends à la boutique Leclerc pour faire changer les piles du téléphone. L’employer me rend les piles anciennes en me disant :  « si la recharge ne se fait pas, la panne est autre et les piles sont encore bonnes » Je n ‘en suis guère ravie mais je suis sensible à l’intention. Mais çà marche, ouf ! Pour revenir à la maison je fais le tour du bourg par la voie express afin de faire tourner le moteur de la voiture qui ne roule pas assez, j’en profite pour déposer une lettre à la poste de Toul ar rannig. 

Le 16

En fin d’après-midi, je vais porter des journaux et autres bricoles chez Stéphane et Muriel. Nous prenons ensemble la traditionnelle tisane et devisons un petit moment entre autres sujets sur le sacrement de réconciliation, que notre curé souhaite remettre à l’honneur, hélas sans grand succès jusqu’à présent. 

Le 17

Notre curé et notre diacre sont en rose pour officier en ce troisième dimanche de carême. J’apprends que la confession individuelle aura lieu samedi matin prochain ! Je vais devoir avancer le fleurissement au vendredi pour ne pas déranger. Après avoir retourné le problème dans ma petite tête, j’appelle Madeleine pour lui faire une proposition qu’elle accepte, pour un horaire après le passage du kiné et la femme de ménage. Elle arrivera un peu avant moi à l’église. 

Le 18

Le plombier, dont nous avons connu toute la famille a réglé le problème des toilettes en réglant l’une et en changeant le système de l’autre. Ouf ! Martine m’appelle pour me dire que demain sera en EJP mais pas le lendemain. Merci à elle. 

Le 19

La température baisse et le chauffage ne reprends pas ??? je file au garage pour constater que la pression est à zéro ! Je remets de l’eau, mais constate que la flèche redescend rapidement. Donc il a une fuite d’eau quelque part. Pas de flaque dans le garage, je vais donc dans le jardin inspecter la pompe à chaleur et je constate bien une fuite sous une pièce d’un tuyau. J’appelle l’entreprise responsable qui envoie dans l’après-midi un ouvrier qui ne peut que voir le problème sans pouvoir le résoudre. Il met le système en sécurité et repart faire son rapport. Nous retrouvons à nouveau sans chauffage !! la cheminée diffuse  assez de chaleur, mais dans le lit nous sommes au chaud.

Le 20

Je n’ai quasiment pas dormi cette nuit, retournant la situation dans ma tête pour trouver des solutions…  Je suis levée vers 6h, vêtue de ma chemise de nuit en tissu doudoune, une paire de chaussettes, ma robe de chambre et un bonnet, car il ne fait que 17 degré par temps humide !  Mais cette journée est EJP et la chaudière se met en route : la chaleur se diffuse à nouveau dans la maison et les techniciens doivent passer cette après-midi. Le livreur de fioul aussi. L’entreprise s’est une nouvelle fois trompé de numéro de téléphone et appelle Vincent : Il m’appelle donc : je bénis le ciel de m’avoir ôter une épine du pied : les parisiens sont prévenus de la situation que j’espère sans conséquence pour Noël.

Le 21

Le technicien arrive et bricole quelque chose du panneau électrique : la chaudière fioul se met en route. Elle restera en fonction tant que la pièce de rechange ne sera pas en place sur la pompe à chaleur. Le tri est vite fait au Sp.

Le 22

Matinée au SP. Nous sommes en vacances pour une semaine entre Noël et le nouvel an. La femme de ménage s’absente pour trois semaines. Pour me permettre de faire les fleurs à l’église, Joëlle vient tenir compagnie à Michel. Avec Madeleine nous faisons de notre mieux pour enjoliver l’autel, la crèche et les autels latéraux. Puis je rentre rapidement à la maison pour préparer la venue des enfants, qui arrivent vannés !

Le 23

Journée active pour tous : Vincent et Génia s’attaquent aux fourneaux. Nous partons à quatre à Brest au port de commerce au « comptoir irlandais » et  « Roi de Bretagne ». Finalement c’est dans le premier que Natalia et moi achetons un nouveau caban à Vincent pour ses 55 ans ce soir. Mama choisit un bonnet et J’opte pour un duffel-coat, un vrai, bleu marine doublé d’un écossais bleu et blanc offert, par mes trois enfants pour Noël et mes 80 printemps dans quelques jours. Vincent ne résiste pas à l’achat d’un bon whisky. 

Le 24 

Ce soir Shéréhazade nous rejoint pour le réveillon ; mais avant les quatre femmes se retrouvent à l’église  à 18h30 : une catholique, deux orthodoxes et une musulmane, qui a aimé la célébration présidée par le père Joseph, l’aumônier des étudiants, et animée par les petites sœurs africaines, dans une église pleine. Ensuite se sont les agapes de fruits de mer. Sébastien nous rejoint pour la soirée.

Le 25

Sébastien et ses filles nous rejoignent pour le repas de midi, concocté par Vincent. Nous sommes très raisonnables en vin l’âge venant. Génia a confectionné un sympathique patchwork avec des photos dans un cadre récupéré. 

Le 26

Réveil tardif . Je laisse la maisonnée à sa vie pour partir honorer un RV chez mon médecin, qui me trouve en forme. Les parisiens s’en retournent à Paris après le déjeuner. Ils nous donnent des nouvelles à leur arrivée, après un voyage assez facile, contrairement à leur venue qui fût bouchonneuse en plusieurs endroits. Nous regardons sur C8 « Claire et François » jusqu’à 1h du matin !...Comment résister pour une franciscaine... D’ailleurs Mimi a aimé. 

Le 27

le frigo est plein de restes : inutile de sortir par un temps venteux. Je vois par la fenêtre les nuages qui filent à vive allure. Ce soir, nous regarderons l’émission sur Jacques Brel.

Le 28

Plougastel-Daoulas compte 13445 habitants et est la 9° ville la plus peuplée du Finistère. Avec les futures constructions de prévues, la population va encore grimper. Ce soir nous regarderons « Prodiges », de quoi s’émerveiller devant tous ces jeunes talents .

Le 29

Comme il fait soleil, j’en profite pour tailler les fleurs mortes des hortensias qui servirons de brun dans le composteur. La nouvelle loi sur la réduction des déchets ménagers me plaît, d’autant que je l’applique  depuis longtemps. Je suis également ravie d’apprendre que les coquilles d’oeufs peuvent être valorisées par plusieurs sociétés du Morbihan : le membrane est utilisée pour la fabrication d’engrais et les coquilles pour amendement calcaire, mais également pour la fabrication de boite à œufs réemployables et durables : une boite de six œufs en plusieurs coloris (jaune, blanc, rouge,vert, bleu, naturel. Le produit s’appelle « Eggs-in ». Il va se trouver bientôt en magasin bio dans toute la France et tous les commerces de vente en vrac. Les jeunes ont plein d’idées mises en pratique, c’est formidable !

Le 30

Je range un peu la maison, bricole un peu au jardin : j’ai aperçu un bouvreuil dans le cerisier ce matin. C’est une vraie joie de voir la nature reprendre ses droits après la tempête. Quelques courses rapides pour demain, suffisent à m’occuper.

Le 31

Les enfants finistériens viennent déjeuner à midi : Sébastien, Cécile et Jean-Sébastien. Je me rends à la messe par un temps assez pluvieux : je passe entre les gouttes à l’aller, mais mon nouveau duffel-coat est baptisé à la sortie. Notre curé nous a annoncé plusieurs demandes de baptême par des adultes après le covid. Le problème, qui sera résolu j’en suis sûre prochainement, c’est les équipes d’accompagnement de ces postulants jeunes adultes en déficit de membres, si j’ai bien compris. Mais c’est une bonne nouvelle pour la paroisse et la nouvelle année qui va commencer demain.

 Hier, Joëlle a fêté ses 80 ans !  Je suis sure que beaucoup de lecteurs l'imaginaient plus jeune...elle est incroyable, ma chère petite tante ! 

Le 1° Décembre

Nous sommes toujours en EJP pour la venue de l’électricien, qui reste un peu perplexe devant cette panne, Car il ne voit pas bien comment y remédier. L’installation est ancienne et pour trouver des pièces ce sera difficile. Il va en discuter avec son patron. L’important c’est le chauffage qui fonctionne. Il change malgré tout l’ampoule de la lampe extérieure. 

Le 2

Service de fleurs à l’église : nous avons la surprise de voir que le début de la crèche est installé sur les marche de l’autel..., avec seulement un berger et des moutons. Claudie, la responsable liturgie vient nous expliquer que ce changement est dû aux désirs de notre curé. La semaine prochaine Marie et Joseph seront ajoutés. Nous avons donc une décoration réduite à élaborer, que nous faisons avec des pommes de pin, du lierre, du houx,de la bruyère et des branches de sapin pour l’ambon, l’accueil et les 4 autels latéraux.

Le 3

C’est le pèlerinage paroissial Brest-Elorn à « Notre Dame du Folgoët » qui rassemble les villes de Gouesnou, Guipavas, Le Relecq-Kerhuon, Plougastel, Loperhet et Tourbian. Comme beaucoup de plougastellen, je regarde la messe à la télé, bien qu’un car soit à la disposition des paroissiens devant la mairie. Je ne peux laisser Mimi seul aussi longtemps que durera cette célébration aussi éloignée de nos pénates. Parmi les nouvelles échangées avec Vincent : le décès de l’épouse péruvienne du frère de Jacques, un de la bande d’amis que nous connaissons bien. Vincent va donc se rendre en Angleterre mercredi, car il connaît  le couple pour avoir assisté à leur mariage. Pour Noël, nous aurons Shéréhazade, une amie des enfants,  comme invitée. De chef de service en rhumathologie, elle passe à l’agriculture : elle vient de trouver un terrain à acheter dans le sud Finistère. Nous la connaissons déjà et nous sommes ravis de l’avoir  parmi nous.

Le 4

Impossible de faire des courses la voiture est complètement gelée :  les portières sont bloquées par le gel. Ce sera pour demain et je piocherai dans les réserves pour les repas. Naturellement nous sommes en EJP. Je réalise à un âge avancé qu’être un artisan de paix est une vrai engagement, qui incombe à tous chrétiens, bien que les franciscains y soient particulièrement attachés. C’est un vrai travail sur soi pour les autres avec l’aide du St Esprit. Alléluia !

Le 5

Le jardinier devait passer et il n’est pas venu. Par contre l’élagueur s’est annoncé avec un jours d’avance pour demain. Il n’a pas glacé cette nuit, je pourrais faire des courses cet après-midi.  Notre voisin Stéphane vient me proposer d’évacuer les branches de cèdre à terre. Je lui fais part de la venue de L’Ecureuil demain. Il profite de sa venue pour voir les évacuations de chasses d’eau des WC qui fuient. Il m’annonce dans la foulée l’achat de l’ancienne étude qui faisait partie auparavant de la propriété dont il possède déjà la maison principale.

Le 6

Les élagueurs sont là dès 8h avec la nacelle mais pas de broyeur. le jour n’est pas encore levé ; ils attendent donc dans leur voiture. Par bonheur il ne pleut pas et un faible soleil montre même son nez. Le cèdre est soulagé de ses branches fracassées en une matinée à deux. Ils tronçonnent les plus grosses branches pour la cheminée, avec pour consigne de les laisser sous la pluie et autres éléments atmosphériques pendant un an, afin que la sève soit évacuée. Puis mettre ce bois au sec durant une année encore, avant de l’utiliser. Erwan a la gentillesse de me tailler des tranches dans une très grosse branche pour des décos florales : les dessins sur la tranche sont superbes.  Je lui propose d’emporter une section de branche pour un de ses amis sculpteur, car le cèdre est un bois rare qui se prête bien à cet art. Ils me laisse aussi une branche dont il épointe le bout pour faire un sapin. La sciure et quelques petits débris gagnent le composteur et le reste est évacué par les élagueurs. Erwan est tout surpris lorsque je lui dit que je vais le régler tout de suite. A 80 ans dans un mois, ce n’est pas maintenant que je vais changer d’habitudes ; Nous avons toujours réglé nos dettes de suite, par tranquillité et parce que j’ai trop entendu les paroles de galère de mes parents, devant les impayés qui se cumulent et dont il  faut relancer la demande de paiement. Nous avons en commun d’aimer les arbres. Il me quitte en me disant que je ne fais pas mon âge et qu’il aimerait que chacun vieillisse comme cela !  C’est trop gentil de sa part. 

Le 7

Il pleut des cordes : munie de mon vieux duffel-coat et de mon joli parapluie, je me rends au SP où l’ambiance est morose. Le nouveau bâtiment a des fuites, le vieux chalet, futur local des vêtements, est humide ;  la ramasse  celle d’aujourd’hui est maigre et arrive à 11h30 !  À quatre, le tri est vite fait et le tout est à peu près rangé pour 12h. Je touche un mot à propos du local vacant à louer d’à côté ( avec la bénédiction de Stéphane) : Beaucoup de réserve pour plusieurs raisons que je comprends. J’apprends que l’acteur Samuel Le Bihan que l’on voit à la télé dans la série « Alex Hugo » est originaire du village de Keralcun à Plougastel : Comme je ne suis plus tout à fait dans la course, je suis toujours étonnée d’apprendre que tant de gens connus habitent notre petite ville, où en sont issus. Le plus joyeux de la matinée a été la vue d’un couple de chardonnerets s’amusant sur le grillage séparant le SP du terrain de foot.

Le 8

Au SP, il y a un autre petit oiseau. Toujours souriant, disert mais réservé, tout menu, des petits yeux très mobiles, revêtu d’une blouse de travail , il s’active sans arrêt. Très bricoleur, rien n’échappe à son œil : en dehors du tri, il aiguise les couteaux, balaye l’eau qui stagne dans l’allée bétonnée entre les deux bâtiments, débarrasse les cartons et les porte dans les poubelles jaunes..., il n’arrête pas. Il a gardé un air d’enfance, Bref, un vrai trésor pour une association. Merci Seigneur pour ce petit pouillot véloce. 

Le 9

Il pleut, il pleut….nous regardons les émissions sur Arte qui présentent des émissions sur la préservation de la nature dans différents pays. C’est réconfortant. J’ai préparé du chili con carne pour demain midi.

Le 10

Il pleut...je prends mon parapluie, objet de mes fréquents oublis, sauf quand il pleut à la sortie de la messe. Je me demande d’où vient le prêtre africain qui officie ?...Pour le repas j’ai juste à réchauffer la casserole et à préparer les coupelles de compotes de poires+ petits gâteaux pour le dessert, précédées du fromage pour ceux qui le désirent. Les petites filles ont aimé : super. Je vais donc continuer ma diversification de plats pour le dimanche.

Le 11

Pour changer il pleut !...C’est le train train quotidien…

Le 12

J’appelle mon petit frère qui termine tranquillement son petit déjeuner. Bla bla pendant une heure. Mais il m’apprend que le système des chasses d’eau des toilettes doivent être changées assez régulièrement ; ce qu’il fait lui même. Personnellement, je m’empresse d’appeler le plombier qui passera lundi prochain. L’infirmière est débordée et nous conseille de déjeuner avant son passage. Elle nous apprend que Gilbert prend sa retraite en fin de semaine et que l’infirmière qui devait le remplacer s’est désistée pour aller travailler sur une commune voisine. Bref, c’est désolant pour leur cabinet qui est déjà débordé et qui va l’être encore plus. Je demande à Cécile pourquoi ils ne prennent pas avec eux une aide soignante pour les soins d’hygiène ?  Malgré leur désir, ils ne peuvent pas le faire, c’est interdit par la loi !  Je pense sincèrement que le système médical devrait revoir sa copie pour être plus performant. Je règle les factures et clôture enfin les dossiers « Ciaran » auprès de l’assurance. Passage de Joëlle que nous n’avons pas vue depuis un moment. La vie des mamies n’est pas un long fleuve tranquille !...

Le 13

Et pour changer, il pleut…mais je passe une partie de la matinée à bavarder au téléphone avec ma petite sœur de Corse, toujours aussi dynamique et positive. je vais à la pharmacie où il m’est donné une crème en cadeau de fête de fin d’année : c’est très sympathique ! J’ai enlevé les branches cassées de la haie d’hortensias pour voir ce qu’il en reste et réfléchie à la manière dont je vais la tailler...

Le 14

La ramasse se fait attendre 1h au secours pop ce matin !! les ramasseurs font défaut. Comme il n’y a pas grand-chose, le tri est vite fait à cinq et nous sommes libres pour midi. La quête se fait sur Brest et il faut passer le pont à l’heure de pointe, nous explique le chauffeur du véhicule. Ensuite tout dépend de la circulation vers les points à visiter...Bref ce n’est pas simple. Le jardinier vient faire une dernière tonte avant l’hiver entre deux grains. En soirée, Nathalie nous coiffe pour les fêtes en nous soulageant de nos cheveux superflus. 

Le 15

Il ne pleut pas : un évènement !  J’ai commencé à élaguer la haie d’hortensias. Le jardinier me déconseille de faire une taille trop sévère. Je commence par enlever les branches cassées en nombre, ensuite je verrai ce qu’il y a de mieux à faire ; quelque chose d’harmonieux assurément. Les têtes florales fanées iront dans le compost.

Le 16

Tri au SP : nous prenons doucement nos marques. J’appelle l’élagueur qui va passer demain, en tout début d’après midi, entre 13h30 et 14h, pour voir le cèdre, donner son avis et faire un devis. Monique arrive à 13h30, le Kiné vers 14h et Joëlle à peu près dans les mêmes horaires !! En sortant dans le jardin pour aller au composteur, je réalise avec tristesse que le magnifique vieux prunier, donneur de fruits en abondance, a disparu !...je suis un peu en colère devant ces abattages d’arbres en série, quand on sait que les forêts ont été détruites, comme celle domaniale de Landévennec, à 85 pour cent : une catastrophe écologique.

Le 17

Le tri se passe très bien, l’équipe est sympathique et nous sommes à l’abri de la pluie, mais un peu dans le froid. L’élagueur, aléas « l’Ecureuil », passe voir les dégâts qu’il estime à vue de nez à une somme assez conséquente: une journée de travail à deux élagueurs + la location d’une nacelle avec un ouvrier pour la manœuvre et d’un broyeur. Il m’a dit de faire une déclaration à l’assurance. J’ai donc laissé Monique, David le kiné et Joëlle avec Michel et je suis montée au bourg chez l’assureur. Il y avait deux personnes avant moi à la porte de l’agence. Après 1h d’attente, mon affaire a été réglée en 10 minutes : même procédure que pour le toit. Au retour je n’ai trouvé que Monique et Joëlle qui a fait des photos du cèdre et branches tombées sous tous le angles. Puis j’ai rappelé l’Ecureuil pour la suite.

Le 18

Courses de fin de semaine : la clientèle se presse au portillon. J’achète plusieurs choses sauf ce pour quoi je suis venue en priorité : du fromage râpé que je vais chercher en courant, tout en laissant mon caddy sous la surveillance de la cliente suivante fort aimable ; mais sitôt arrivée, je réalise que j’ai oublié le rôti de porc saumuré ! Deuxième petit sprint...pour arriver en caisse juste à mon tour, ouf ! La mémoire nous joue des tours en vieillissant.

Le 19

Déjeuner avec Sébastien, qui me remet la pendule du four à l’heure, car je ne m’y risque plus depuis qu’avec Joëlle nous avons bloqué la porte. Il se fait beaucoup d’activités et de prières sur la paroisse, mais dans des églises diverses trop éloignées pour je puisse m’y rendre rapidement. Dommage !

Le 20

La petite fille de nos anciens voisins, nouvelle propriétaire habite la région parisienne, c’est donc sa maman qui s’occupe de surveiller la maison. Je la rejoins pour lui parler des dégâts causés par le cèdre, sur ses massifs. Elle me signale la lampe extérieure arrachée. Je ne suis pas sûre que ce soit du fait de notre arbre...mais je vais contacter l’assurance. Affaire à suivre...Chez ma grande sœur en Vendée, ils n’ont eu aucun dégât. J’en suis bien contente pour eux.

Le 21

Je suis de plus en plus distraite!...Ce matin je ne trouve plus mon parapluie ?? Je file au SP où s’activent quelques bénévoles bricoleurs : pas de parapluie. Il me reste la communauté ecclésiale à sonder : J’appelle donc ma copine (au sens noble du terme) Brigitte. Comme elle s’apprête à monter à l’église, elle va voir ce qu’il en est. Peu de temps après, elle me rappelle pour me dire qu’Anne, la sacristine de service dimanche, a bien mis de côté mon parapluie. Elle va le ramener au presbytère pour que je puisse le récupérer. Ouf ! Merci Seigneur pour les réseaux amicaux

Le 22

J’ai oublié de mettre la poubelle sur le bord du trottoir hier soir. En me levant vers 7h, j’entends le camion qui passe. Je descends chercher le journal et je tente la bienveillance de l’équipe d’éboueurs en faisant un petit signe de la main lorsqu’ils remontent la rue : je vois que le chauffeur hésite une seconde puis il s’arrête. Je me trouve nez à nez avec un couple de jeunes sympas, que je remercie chaudement pour leur gentillesse. Ce petit arrêt en bordure de rue me fait entendre : « Bonjour Joëlle ». C’est notre voisin Stéphane qui passe en vélo pour aller travailler. Harnaché du plus voyant équipement de cycliste, je ne l’avais pas reconnu...Bref, La journée débute bien en convivialité, Super ! 

Le 23

La solidarité fonctionne avec de petits arrangements : dernièrement, en attendant d’être reçue par la préposée de l’assurance, j’écoutais une dame d’un certain âge, vivant seule, qui possède un terrain sur la commune. On lui avait signalé la chute d’arbres bloquant un peu la circulation. Elle s’est alors arrangé avec une connaissance qui est allée couper les arbres et a emporté le bois pour lui. 

Le 24

Sparo m’a accompagnée jusqu’au SP. Mais je ne veux pas qu’elle s’habitue à ce genre manège, car elle risquerait d’y aller seule et de s’y retrouver enfermée. J’ai eu bien eu mal pour la ramener à la maison car elle est très curieuse.

Le 25

je fais quelques courses rapidement avant de me lancer dans la confection de mon bœuf aux carottes pour demain. J’explique à Joëlle que certains membres de sa famille ne savent pas encore que le bonheur réside d’abord en dedans de soi par la grâce de l’Esprit-Saint. Sans cela on court après des chimères décevantes. David m’apporte des nèfles et un pot de confiture de ce fruit réalisé par une de ses copines. J’ai juste goûté un peu de cette nouveauté pour moi : exquis! Merci Seigneur pour tous ces petits bonheurs quotidiens.

Le 26

messe par un prêtre africain. Ce sont les sœurs de la maison de retraite qui sont de service liturgie. Je suis réquisitionnée par sœur Flavia pour les aider à chanter. Au passage, je sollicite Anne, ancienne choriste, qui vient nous rejoindre. Les petites sœurs sont tellement gentilles. Mon bœuf carottes a eu du succès. Margot, qui n’a pas la langue dans sa poche, a même gourmandé son père qui s’était copieusement servi, afin qu’il en laisse pour les autres. C’était trop drôle. Il en reste encore pour demain. Cécile est passée nous voir à l’heure du goûter : la nourriture a toujours été importante pour les enfants : il ne fallait pas simplement leur en promettre ! Elle repars avec un pot de soupe, des bananes et des pissenlits pour son lapin. Elle nous a parlé de son travail qu’elle considère, à juste titre, comme un vrai métier. Bravo, ma chère fille dont je suis fière.

Le 27

Nous allons terminé le bœuf carotte, plat bien adapté à un jour de pluie et frais. J’étais chagrinée que l’Eglise de Russie approuve l’action de Mr Poutine. Mais Il y a quelques jours , j’ai lu dans le journal que plusieurs évêques se sont mis en retrait, et certains ont même quittés le patriarcat de Moscou. Beaucoup ne sont pas d’accord, mais  sont obligés de se taire, car le patriarche Kyrill a déclarée cette guerre de « sainte ». Je suis moins étonnée depuis que j’ai appris qu’il est issu, comme Mr poutine  du le KGB. 

Le 29

Nous sommes en panne de chauffage ce matin ?? J’appelle notre prestataire et j’ai la surprise de voir rapidement arriver Hamid. Il ne trouve rien d’anormal jusqu’à ce qu’il pense à l’EJP ! De plus la chaudière fioul n’est pas allumée. Le problème, c’est surtout le voyant de l’étage qui n’a pas fonctionné ?...Je vais donc chez notre électricien, à 500m environ, lui parler de l’incident. Le réceptionniste me donne un RV pour vendredi dans l’après-midi. J’en profite pour lui signaler la lampe extérieure, qui éclaire en principe le petit escalier, et qui est également en panne. J’ai RV chez l’assureur sur sa demande. Bref, je passe mon temps à courir mais maintenant nous avons chaud dans la maison. Alléluia !

Le 30

EJP de nouveau aujourd’hui et probablement demain. SP où l’ambiance n’est pas au beau fixe pour cause de démissions de plusieurs ??? je suis à cent lieues des histoires.. J’ai un bon contact avec tous : ainsi Nadine m’a fait une photo copie du devis de « l’Ecureuil »car je n’ai plus d’encre dans mon imprimante. Passage de Joëlle. Fin d’un mois de novembre mouvementé.

Le 1° novembre

Fête de la Toussaint : Le temps commence à se gâter : Mais je passe entre les gouttes pour aller à la messe, qui me semble triste par rapport aux années précédentes lorsque la chorale faisait l’animation. La télé nous annonce une grosse tempête. J’ai rangé les poubelles dans le couloir du rez de chaussée, car elles tombent à chaque coup de vent. Nous regardons la télé jusqu’à environ minuit.

Le 2

La deuxième partie de la nuit a été catastrophique : l’électricité a été coupée, le cèdre est parti en lambeaux et les branches jonchent le sol ou restent accrochées dans l’arbre ? Une partie de la faîtière s’est envolée. C’est une voisine qui s’en est aperçue : comme elle avait encore un peu de batterie, elle a envoyé un mail + photo à notre couvreur ; et un de leur ami après avoir tronçonné leur chêne tombé sur la route, est venu dégager notre allée en coupant plusieurs branches encombrant cette dernière. Un peu plus tard d’autres jeunes voisins sont venus nous proposer de nous apporter de la soupe et du café, car ici, contrairement aux autres maisons nous n’avons pas le gaz de ville. Nous pelons de froid et nous couchons comme les poules à 20h 3O.

Le 3

Toujours pas d’électricité. Comme hier soir, je fais du feu le soir dans la cheminée pour nous réchauffer un peu. Nos petits voisins se soucient toujours de notre alimentation. L’électricité est rétablie dans la soirée: ouf ! Passage de notre président dont je vois l’hélicoptère décoller du terrain de foot. 

Le 4

Passage de David et de Sébastien que nous retenons pour déjeuner. Passage de Joëlle qui nous apporte de la soupe dans une thermos. Je vais faire quelques courses dans l’après-midi : il y a foule et beaucoup de rayons vides. Je prends 2 baguettes, sitôt mises en rayons par l’employée en lui disant : « Il faut partager », car tout part aussitôt. 

Le 5

Messe. Retour légèrement ensoleillé, par un trajet jonché de débris de toute sorte. Dans l’après-midi coupure de courant ?? L’équipe de techniciens a enlevé le générateur mis en place la veille pour une remise en état définitive. Ce soir la vie reprend presque normalement. Notre voisin Stéphane m’appelle au téléphone pour avoir des nouvelles car ils rentrent d’Angleterre par bateau,un peu secoués ! Il passera demain voir les dégâts du cèdre.

Le 6

 Nous appelons JP ; Il vit les choses comme nous. Après tous ces stress une bonne sieste s’impose. Les couvreurs font un passage express : le temps de mettre mes bottes ils étaient déjà repartis. Ils viennent demain à 9h. Je serai partie chez le vétérinaire, mais cela ne leur pose pas de problème. Le patron n’est pas du genre à avoir les deux pieds dans le même sabots. Il m’annonce que notre assurance, que je n’ai pu avoir, rembourse tous les dégâts jusqu’à mille euros. 

Le 7

La visite annuelle de Sparo s’est bien passée ; comme l’an dernier elle est en léger surpoids ! J’ai eu bien du mal à la garder à la maison, car avec une légère amélioration du temps elle préfère le grand air. L’infirmier est passé après déjeuner pour Mimi ; l’emploi du temps de leur cabinet est un peu perturbé  ces  derniers jours . La faîtière a été retrouvée chez Stéphane, deux terrains plus loin, qui se demandait d’où lui venait ce bout de tôle...

Le 8

Avec l’ancienne, les couvreurs ont pu rapidement préparer la nouvelle faîtière et venir la poser en début d’après-midi. C’est Antoine, l’ouvrier que nous connaissons bien depuis plusieurs années, qui a pris la photo pour l’assurance avec mon portable. Du côté assurance c’est également réglé. Il ne reste plus que le problème des arbres à régler ; mais trouver un élagueur par les temps qui courent, relève du parcours du combattant ! Les branchages qui sont à terre vont prendre la direction du terrain de Stéphane qui compte louer un broyeur devant sa quantité personnelle de bois a éliminer. Il m’a proposé de broyer nos chutes de branches.  Tous les gens sont gentils avec nous : merci Seigneur. Que ta bénédiction soit sur eux. Passage du père Sébastien.

Le 9

Le tri des fruits et légumes se passe à nouveau rue de Kerbrat à deux pas de la maison. Peu de chose nous arrive des supermarchés, cela nous permet de prendre nos marques, car ce grand hangar est à partager avec l’équipe des produits secs et congelés. 

Le 10

L’équipe s’est étoffée, pour le tri plus conséquent qu’hier, et travaille toujours dans une ambiance positive, bien qu’il y ait de l’eau dans le gaz dans le groupe d’animation. J’ose espérer que cela n’ira pas jusqu’à des démissions. Je jongle entre les horaires de Monique notre aide ménagère, le kiné, les courses et le SP en soirée, plus une visite dans la serre de fleurs des sœurs pour le fleurissement de l’église demain. Je dormirai bien cette nuit !

Le 11

Nous ne sommes que deux au plaisir des fleurs. Heureusement Isabelle dispose de toute sa matinée. Nous tombons sur notre curé, le père Grégoire, lorsque nous allons chercher la clé de l’église au presbytère. Il nous montre sur son portable ses réalisations florales durant le confinement chez lui : Pas mal du tout. Ceci me donne une idée. En soirée, oubliant que nous sommes le 11, jour férié, je me casse le nez à la pharmacie et je dois me rendre à l’officine du Super U qui est de garde. Une queue qui n’en finit pas m’attend !...

Le 12

Messe présidée par notre curé, qui me reconnaît. Sa prestation florale durant le covid me donne l’idée de solliciter notre jeune sacristain pour nous aider en cas de défaillance de membres du groupe . Pourquoi les fleurs seraient-elles le seul domaine et apanage des femmes ?  Il n’est pas d’accord pour la confection des bouquets, mais pour tout ce qui touche au ménage c’est OK. Or il y a beaucoup de travail en amont et en aval du fleurissement : ouvrir l’église, sortir la table de travail, rassembler les pots et compositions à mettre au rebut, aller allumer les lumières du choeur en automne-hiver, aller chercher de l’eau au cimetière depuis que celle-ci a été détournée pour les travaux de l’église, mettre les fleurs et feuillages flétris dans un sac poubelle qui sera vidé dans les grandes poubelles du cimetière. Balayage après la confection des compositions et bouquets. Bref du pain sur la planche…

Le 13

J’ai fait hier un genre de potée, dont je me régale à midi. Pour Mimi qui ne supporte pas le chou, c’est du jarret de porc avec des pommes de terre sautées. Nos menus sont rarement les mêmes. J’ai enfin réussi à joindre une des fleuristes absentes samedi : sa santé ne lui permet plus de venir avant plusieurs mois : son RV avec le chirurgien orthopédiste n’a lieu qu’en janvier !! Il est de plus en plus difficile de se faire soigner...Impossible d’avoir des nouvelles de notre autre fleuriste ??

Le 14

Courses : je suis un peu effarée devant l’augmentation des prix mais je nous paie le luxe d’une petite blanquette. Peu de monde aux caisses, ce qui m’arrange. Finalement Madeleine donne signe de vie : Elle était partie à Medjogorié ( l’orthographe est un peu fantaisiste je pense) , puis, comme pour beaucoup, pas de courant dans la maison. Maintenant ce dernier est rétabli mais avec cependant des coupures inopinées. Bref, me voilà rassurée.

Le 15

Entre deux averses je règle quelques dossiers : je passe à l’assurance pour les dégâts du toit. L’affaire est bouclée en un rien de temps. Je passe ensuite à la poste, puis je vais déposer le paiement de la facture du couvreur, enfin je vais mettre une enveloppe avec le règlement de la dette « moules » à Isabelle dans sa boite aux lettres, car samedi j’ai complètement oublié de le faire. Toute l’après-midi j’entends le bruit d’une tronçonneuse sans arriver à reconnaître d’où cela vient ?...