16

Aujourd’hui j’appelle ma grande sœur...Vive le téléphone quand il est utilisé pour plus d’affection, de tendresse, d’échanges positifs. De passage à la pharmacie à la pharmacie, Laure me sussure au passage que les confitures pour la fête des fraises prochaine sont faites ; mais en moins grande quantité faute de fraises ??..

Le 17

Le père Sébastien est passé me voir. J’ai un problème avec l’ordinateur. Mon aide réparateur viendra demain bien que ce soit férié. (Il habite à 3 minutes en voiture). 

Le 18

Finalement, il a changé la présentation de la boite mail à laquelle je dois m’habituer, mais qui me semble un peu compliquée. Je vais m’y faire, parait-il, comme il a fallu que je le fasse quand il a installé window 10. J’en accepte l’augure. Je regarde la fin de la messe à la télé et Martine passe me porter la communion en début d’après-midi. J’ai donc laissée Camille et son mari Youssef un moment bavarder avec Michel. ( Camille, la nièce de PJ que nous avions accueillie durant son stage de Kiné à Landerneau, il y a déjà trois ans. !!) Ils ont eu la gentillesse de venir dès leur arrivée pour ce week-end prolongé en Finistère et nous ont apporté des cookies super bons confectionnés par Youssef.

Le 19

Les animaux sont toujours une source d’échanges avec les voisins : en rentrant de la boulangerie, j’ai croisé un monsieur qui portait sa chatte dans ses bras ; devant chez lui, j’avais dérangé une corneille en train de se restaurer dans la gamelle du chat déposée sur une marche, en montant au bourg. La maîtresse de la chatte m’a expliqué qu’elle laissait ainsi une gamelle pour le copain de sa chatte qui n’est pas très gâté chez lui, malgré le chapardage des gros oiseaux sans vergogne. C’est attendrissant ! Françoise m’a laissée devant la porte un sac contenant des bananes, un quart de chou, un melon, des poires…Merci à la convivialité !

Le 20

Alain et Joëlle sont venus me prêter main forte pour le nouveau four. Alain n’a pas réussi à m’expliquer le fonctionnement pour la bonne raison que la documentation n’était pas la bonne. Il a eu la gentillesse d’aller à Brest pour l’avoir. Le temps me manquant pour aller chez Leclerc, je suis allée au centre bourg à la petite boucherie, qui vient de changer de propriétaire pour acheter des saucisses pour demain. Menu prévu : melon, saucisses accompagnées de purée maison+ chou, compote de poires+ tuiles aux amandes.

Le 21

Anniversaire de Mimi : 82 ans, par un temps ensoleillé et un peu venteux. Les coups de fil se sont enchaînés toute la journée. Merci à tous. Nous inaugurons ce jour, la nouvelle disposition de l’assemblée dans l’église : un peu déroutant mais nous nous y ferons. Je me suis rendue compte que mes sacs pour tontes de pelouse ont disparu. C’est la deuxième fois : je serai obligée dorénavant de rentrer les prochains dans la maison. 

Le 22

Le journal nous en apprend toujours sur nos connaissances. Ainsi notre dentiste est propriétaire de deux forêts : une héritée de son grand-père et l’autre achetée pour préserver la nature. Bravo ! Joëlle est venue avec des gâteaux pour l’anniversaire de Michel : Merci  pour cette délicate attention. Elle en profite, sur les instruction d’Alain, d’enregistrer certains numéros sur le téléphone fixe pour que je puisse savoir qui appelle. Super !

Le 23

Plein soleil et vent pour cette nouvelle journée et pour la semaine. Ce printemps est particulièrement floral grâce à la température et la pluie : le rhododendron rouge de la voisine n’est qu’un bouquet de fleurs où disparaît le feuillage ; par contre le buis voisin a séché sur pied, les marguerites agrémentent la pelouse en friche...Mais où sont les petits oiseaux qui voisinaient auparavant avec nous ? Plus de bouvreuil, de bergeronnettes, de moineaux, très peu de mésanges,... Voir un oiseau de jardin devient un privilège ! Ainsi  j’ai vu et entendu un petit oiseau avec une forte voix, car je pense effrayé par la chatte dans les parages, facilement reconnaissable à sa queue en l’air, un troglodyte mignon. 

Le 24

Après les courses, je vais m’arrêter chez les sœurs pour voir si nous pouvons profiter des fleurs de leurs serres pour la déco de l’église samedi, outre les marguerites qui foisonnent en ce moment. En laissant errer mon regard par la fenêtre, j’ai aperçu l’apiculteur en tenue de travail dans le terrain du cabinet médical : un nouvel essaim a été détecté et il a installé une ruche pour le capturer comme chez nous, près de la haie. La chaleur a été propice aux développements des essaims cette année.

Le 25

Le SP a reçu des caisses entières de bananes que les gens n’achètent plus, privilégiant les fruits de saison…mais, nous les donner permettent, parait-il, aux magasins de récupérer de l’argent pour dons aux associations !... Comme je contais à Jean-Luc, un bénévole du SP, notre aventure « abeilles », il m‘a dit que l’apiculteur est un « pote » à lui : le monde est bien petit dans notre petite ville ! Le technicien chauffage est venu changer le brûleur de la chaudière, mais il devra repasser pour la mise au point.

Le 26

Le SP croule sous les cageots de bananes ; Il semblerait que la clientèle des supermarchés préfèrent les fruits de saisons, ce qui se comprend. J’en ai sauvés de la poubelle une caisse pour nos voisins et  un paquet pour notre ménagère. Les poules parait-il n’en veulent pas. Je suis étonnée car avec mon grand-père, elles mangeaient même et surtout les peaux. Il faut dire que Pépé leur mâchait, si j’ose dire, la tâche en coupant tous les déchets de table en menus morceaux. Je suis allée à la cueillette des marguerites pour demain dans le champ voisin, où j’ai croisé les propriétaires avec qui j’ai bavardé un peu.

Le 27

Je retrouve deux amies de ma super équipe florale. Elvira a fait un détour par la serre des sœurs de la maison de retraite et rapporté des alstromérias (Je ne suis pas sûre de l‘orthographe) blancs, jaunes et orangés. Nous disposions ainsi, de tout ce dont nous  avons eu besoin, pour ce fleurissement de fête du Saint-Esprit. 

Le 28

Comme nous attendions Cécile, Jean-Sébastien et Sébastien venus souhaiter son anniversaire à Papa, j’avais retenu auprès de Josiane une grosse barquette de fraises avant la messe. Après, il n’était pas certain qu’il en resterait sur son étal. Elle a gardé mon panier caché sous celui-ci durant l’office. J’aime cette vie à la bonne franquette.

Le 29

C’est l’anniversaire de mon petit frère. J’ai laissé deux message sur ses téléphones...J’ai fait aussi  deux lessives aujourd’hui, séchées au grand air, car il y a un bon vent nord-est dans les voiles sur la rade !

Le 30

En visionnant l’article de Véronique sur les fleurs des trottoirs, je pourrais ajouter des ancolies, des  plans d’amaryllis de graines échappées des parterres gérés par la mairie, qui ne fleuriront pas faute d’espace...Le bonheur du matin fût le chant des oiseaux en descendant du bourg : j’ai vu un moineau et un vol d’hirondelles ; puis sur la pelouse le pivert qui picorait notre pelouse, qui n’en a plus que le nom, pour je pense, en extraire des vers de terre. Ce volatile doit loger dans les environs.

 Je m'aperçois avec effroi que, entre le camp voile et l'Armada j'ai oublié de publier les aventures de Joëlle du mois de mai ! 😱 Je me rattrape à l'instant et vous signale, par la même occasion que je prends mes quartiers d'été et m'installe pour 2 mois à Lannois ! 😀

Le 1° Mai

Et nous changeons déjà de mois ! Avec Vincent et Génia nous sommes allés ce matin au vallon du Stangalar de Brest pour la foire aux plantes. Il y avait un monde fou et très peu de places de parking. Nous avons fini par en trouver une au diable vauvert. Nous avons donc beaucoup marcher d’autant que les horticulteurs s’étaient installés à l’autre bout du vallon ! Nous y avons croisé des amis des enfants que je connais bien, venus eux aussi faire des achats de plantes.

Le 2

Vincent nous a fait la déclaration des impôts, ouf !  Il est parti se renseigner pour changer le réfrigérateur et le congélateur pour une colonne intégrant les deux. Il existe juste deux modèles pouvant prendre place dans l’agencement de la cuisine. Nous verrons cela demain. Il a lavé la voiture : Trop gentil !

Le 3 

Alain et Joëlle sont passés ce matin pour donner pour donner un avis et aider Vincent. Avec Sacha, ils ont démonté les appareils. C’est en faisant cela qu’ils se sont aperçus qu’ils avaient été mal montés, d’où les problèmes d'usure un peu prématurée. L’après-midi, Vincent, Sacha et moi sommes donc allés chez Boulanger acheter la colonne et quelques bricoles pour préparer l’emplacement. La livraison aura lieu vendredi. Le four qui ne marche plus que sur la chaleur tournante sera également changé. Au bout d’un certain nombre d’années, tout tombe en panne en même temps !! Ensuite nous serons tranquilles.

Le 5

Tout est installé dans la cuisine : les livreurs sont arrivés plus tôt que prévu car il avaient une autre livraison dans les environs : nous étions à table !….Ouf ! Merci les enfants. Le jardinier s’est également invité en matinée dans un créneau sans pluie. Nous allons tous bien dormir cette nuit ...Vincent et sa petite famille vont dîner chez un ami d’enfance.

Le 6

Ils nous ont rapporté deux parts de gâteaux, c’est très gentil de leur part à tous. Les finistériens viennent déjeuner avec nous avant le départ des parisiens. Les cousins ont hélas peu souvent l’occasion de se rencontrer. 

Le 7

Je n’ai pas eu de courses à faire sauf du pain : le frigo était bien rempli. Je vais rarement à la boulangerie du bourg aussi j’ai découvert les travaux réalisés dernièrement : superbes ! J’ai félicité la patronne. J’ai également vu le rangement fait par Isabelle dans le coin fleurs à l’église en attendant les travaux : impressionnant. Bravo : Je l’ai également félicitée. La déco pour le mariage était superbe, aussi je vais tenter l’invitation au service floral auprès de Véronique, la maman du marié que je connais un peu. C’est ainsi que j’avais recruté Isabelle il y a quelques années.

Le 8

Il pleut, il pleut….Nous regardons donc le 8 mai à la télé.

Le 9

Il pleut des cordes ce matin...mais le soleil est annoncé. Alléluia ! Le linge a eu du mal à sécher dans la véranda qui est en surchauffe dès qu’il y a un peu de soleil.

Le 10

Dans son homélie, le père Sébastien nous parlait des petits miracles quotidiens qu’il faut savoir reconnaître pour pouvoir en remercier le Seigneur. En effet tous les jours il y en a : hier, je suis allée porter des journaux, pots à confiture et autres bricoles chez Muriel. Je suis tombée sur ses parents et un voisin venu leur apporter des poireaux énormes qui commencent à monter. Je suis repartie avec 7 œufs ( juste leur place dans le frigo) et un gros poireau. Je croise en rentrant Patrice, notre voisin rentrant de son footing. Je le félicite pour le nettoyage de son allée et lui raconte ma chute dans la descente du garage. Il m’a de suite proposé de me passer le karcher aujourd’hui. Super ! Merci Seigneur.

Le 11

Reprise du tri au SP. L’ambiance est maintenant très sympa : Alléluia ! Il suffit d’un peu de patience pour apaiser les choses. Le nettoyage au karcher a été un vrai pensum pour Patrice : il pensait régler l’affaire en une heure, il y a passé presque trois. En riant je lui ai dit : » Si j’aurais su, j ‘aurais pas venu !», « Je pense que oui ! » Mais maintenant je ne risque plus de glissade. Alléluia !

Le 12

C’est la saison des radis et nous croulons dessous au secours Pop. Nous enlevons les feuilles souvent abîmées et  lavons les radis avant la distribution, par poignées selon la grandeur de la famille. Les bananes doivent également moins se vendre...La braderie de samedi dernier s’est bien passée. Retour de Monique notre aide ménagère et du technicien pour les papiers de renseignement pour clore le dossier « pompe à chaleur ». passage en soirée de David. Voilà une journée bien remplie. 

Le 13

Samedi sans surprise, sinon le passage de Joëlle. La journée se déroule au fil des occupations ordinaires : cuisine, rangement, ménage….la routine en somme qui peut être reposante.

Le 14

La surprise de ce jour est l’arrivée de David venu butter les pommes de terre: il a vu un essaim d’abeilles dans la haie sur le laurier sauce. Nous avons appelé deux apiculteurs récupérateurs : l’un est venu avec une ruche pour abriter les petites abeilles noires ; Il s’agit d’après lui d’un essaim secondaire car il n’est pas très gros ; Il va repasser ce soir pour reprendre la ruche dans laquelle il espère que l’essaim se sera rassemblé. Il met ses ruches à la pointe de l’Armorique car il y a beaucoup de terrains embroussaillés dans les parages donc sans pesticides. A la sortie de la messe je suis allée faire une petite visite à mes amis décédés. Les gens enlèvent les anciennes croix pour mettre des dalles banales ; c’est dommage. Heureusement, mes amis ont des tombes restaurées.

Le 15

La ruche a bien accueilli l’essaim qui a pris, dès le soir même, le départ pour d’autres cieux pas trop lointains. Je profite d’un temps libre pour appeler mon petit frère, afin d’avoir des nouvelles au cours d’un bavardage à bâtons rompus durant environ une heure comme de coutume. Ce temps pourrait être doublé ; quel dommage d’habiter loin les uns des autres. Mais heureusement il y a le téléphone !

Le 16

C’est notre curé qui officie. Comme il dispose exceptionnellement de temps, il a donc invité ceux qui le veulent au presbytère pour un petit apéritif. Mais avant qu’il ne parte voir ses hôtes, pendant qu’il s’apprête, je lui ai demandé comment il trouve la déco florale : « très bien ; si c’était moi, j’aurais même mis le bouquet de l‘ambon sur un tabouret car au sol on ne le voit pas ». Munie de cet encouragement, je vais pouvoir rassurer mes amies ; super ! Le père Grégoire m’a même félicitée lorsque je lui ai dit ne rien faire dépenser à l’église pour ce service ; car il m’a avoué ensuite que notre paroisse est en déficit. Je n’en suis guère étonnée, car presque toute la jeunesse s’est égayée dans les paroisses avoisinantes en s’y engageant ? Ce qui signifie qu’elle ne reviendra pas ici.

Le 17

Beau temps pour ce début de semaine ; Le jardinier est  venu inopinément. J’ai fait mettre deux sacs de pelouse pour Thérèse des jardins partagés, le reste est dispatché dans des recoins du jardin pour éviter les broussailles. Je commence donc le nouveau compost et fais un peu d’ordre dans les tailles des arbres. 

Le 18

Il fait un peu plus frais ce matin : revigorant somme toute. Les enfants viennent nous tenir compagnie pour le repas de midi. j’ai dû faire une fausse manœuvre en changeant les piles de la télécommande et je suis sortie du réseau et je ne sais comment le remettre en place !.. je comptais sur Patrice pour régler le problème mais j’ai l’impression qu’il est absent !!... Finalement c’est Séb qui a réglé le problème ; Mais Patrice qui fait une course à pied, je ne sais plus où, m’a rappelée : trop sympa !

Le 19

Je prépare les colis pour Muriel : journaux, pots pour confiture, des bricoles pour les enfants. Notre coiffeuse nous fait la gentillesse de venir nous voir en fin de matinée, ainsi que le médecin de Michel pour voir le résultat du traitement et le réajuster. Nous apprécions la proximité de tous et les propositions d’aide de la part de mes connaissances à la paroisse. Nos voisins très bricoleurs réparent une fuite sur leur toit en faisant par la même occasion des réaménagement de toiture : je suis admirative !...Nous devisons, sur le bord du trottoir, un petit moment avec Thérèse venue rapporter les sacs vides pour pelouses. Elle va tenter un nouveau mode de culture de pommes de terre. 

Le 20

Deux articles m’ont intéressée aujourd’hui dans le journal : celui sur Patrick Richard « la vedette des paroisses qui a composé entre autres chants le « cantique de la création » et « Si le père vous appelle » Il donne son dernier concert à St Malo. Il restera désormais dans sa paroisse finistérienne. J’ai eu la puce à l’oreille lorsqu’il relate la manière dont il s’est vraiment converti : Invité par un couple de jeunes à une réunion de prière où il lança intérieurement un appel au Seigneur : « Seigneur, je suis vide, vraiment creux ? Alors si tu existes... » Et là, dans le groupe quelqu’un a dit ; « Quand la coupe est vide, je peux la remplir... » J’ai été stupéfait ! Je me suis mis à pleurer… » Là est l’origine de sa conversion et de sa vocation. Ceci me rappelle m’a propre conversion, mais j’étais seule assise sur le canapé ; et l’exercice du charisme de prophétie dans la parole donnée, que j’ai aussi exercé  plusieurs fois à ma connaissance dont celle-ci : un jeune homme de passage, venu pour la première fois dans un groupe de prière, remuait des pensées de doute et subitement j’ai dit : « Mais pourquoi doutez-vous ?...» Il l’a pris pour lui et a raconté son étonnement pendant la suite de la réunion. 

Le 21

« Après le Tro Breiz, la vallée des saints, les relais St Joseph, le prof. de philosophie Philippe Abjean s’est lancé dans l’écriture d’une énigme : Que vécut Marie-Amice Picard (1599-1652) au point de faire s’interroger en son temps les plus grand esprits d’Europe ? «  Decartes notamment avait été invité par le physicien néerlandais Huygens à se rendre sur place pour vérifier les prodiges dont elle était sujette. Cette paysanne léonarde demeure une énigme. » un mystère d’autant plus grand qu’à la différence de François d’Assise, elle ne laisse pour témoignage que son corps meurtri : ni message explicite ni révélation ni testament. Pourquoi donc réveiller son souvenir aujourd’hui ? Parce que le mysticisme se déploie toujours dans les moments de crises des institutions politiques ou religieuses. Nous y sommes ». Philippe Abjean, auteur de plusieurs ouvrages, relève, depuis des décennies, le défi de rallumer en Bretagne le flamme de la spiritualité. »  ( Marie-Amice Picard. Martyrologe vivant. Mystique oubliée, aux éditions de l’Oeuvre de Saint-Joseph (OSJ)  Prix : 12 euros. Informations;https: // tro-breiz.bzh/produit/.

Le 22

Beau temps qui tombe bien, car nous sommes en panne de fuel. La jauge n’est pas très précise ! Mais comme lundi la société vient changer la pompe à chaleur, la chaudière sera probablement coupée  ; nous prenons donc de l’avance. Ensuite s’il fait trop froid, la nouvelle pompe prendra le relais. Pour ce week-end, nous allons profiter de la cheminée en soirée. Côté SP tout va bien : les travaux continuent sur l’ancien site, Savéol a répondu de manière positive à la demande d’aide pour les tomates en particulier et l’ambiance est plus apaisée. Alléluia !

Le 23

la température baisse dans la maison : 17°2 ce soir, mais sous la couette tout va bien : alléluia !

Le 24

Effectivement c’est bien une panne de fuel : l’un des trois techniciens a la gentillesse d’appeler l’entreprise pour une petite livraison de 300 litres  livrés aujourd’hui. Pour l’instant ces messieurs s’activent à retirer l’ancienne pompe à chaleur et vider le réservoir d’eau au garage. 

Le 25

Le feuilleton chauffage continue :  le brûleur est un peu faible pour relancer la chaudière, mais  Thierry qui connaît la chaudière comme sa poche a trouvé une solution ; cependant à plus long terme il faudra le changer. Un nouveau technicien est passé et nous a lui aussi conforté dans le choix de garder l’EJP.

Le 26

Les travaux avancent et seront en principe terminés demain. Le technicien et le représentant de la marque de la pompe doivent se retrouver demain matin vers 10h. Heureusement, la pluie s’est arrêtée ce qui permet à Thomas de travailler plus sereinement en extérieur. Les hortensias ont subi un peu de dégâts  « Il faut les tailler très courts de temps en temps » m’a expliqué un  autre technicien pour me faire avaler la pilule, « cela leur fera du bien ». Donc alléluia !

Le 27

Il pleut depuis ce matin. C’est donc munie de mon parapluie que je suis allée prévenir l’équipe de tri au SP que je ne les aiderai pas pour cause de travaux à la maison. L’équipe de techniciens est à l’oeuvre…

Le 28

Cette fois l’installation de la nouvelle pompe à chaleur est terminée et elle fonctionne déjà. Beaucoup plus moderne que la précédente, elle s’allume seule en fonction de la température intérieure. Dès que  celle-ci descend sous 20° en journée et 19° la nuit dans la grande salle de vie ,elle se met en route. J’ai pu me rendre au tri ce matin au SP, car Amir n’avait pas besoin de moi et Michel non plus. La consigne de l’installateur pour l’avenir : ne rien toucher.

Le 29

Courses en vue de l’arrivée des enfants parisiens dans la soirée. 

Le 30

C’est un prêtre africain qui office pour la messe et les sœurs d’origine sénégalaise qui animent celle-ci : mes oreilles ne sont pas d’accord avec les chants qui manquent un peu d’harmonie ! Les enfants arrivent vers 19h. Le voyage s’est bien déroulé sans beaucoup de circulation. Le poulet basquaise a été apprécié des convives.

Le 1°  Avril

Nous n’avons jamais eu de problème d’argent pour l’excellente raison, que  nous n’avons jamais fait de crédit sauf pour la maison. Nous attendions d’avoir l’argent disponible pour faire un achat. Je continue ainsi et je règle nos dettes, dès que possible : le jour même ou le lendemain,  par crainte d’un empêchement majeur  (maladie, décès..) qui serait alors un gros soucis pour les enfants. J’ai trouvé au SP 18 mouchoirs en tissu neufs que je me suis empressée d’acheter en pensant à Muriel, qui est ravie de l’aubaine. Penser aux autres est pour moi un art de vivre.

Le 2

La messe des rameaux débute comme d’habitude près du calvaire. La célébration est présidée par notre curé, assisté d’un prêtre africain et de deux diacres. Dès la bénédiction finale, Marie-Paule et moi quittons les lieux rapidement par la porte latérale sans participer aux échanges habituels : le travail ménager nous attend. Sébastien vient déjeuner et pour la circonstance j’ai préparé du poulet basquaise que je n’ai plus qu’à réchauffer. La semaine sainte ne sera guère différente des autres pour moi : les lieux des célébrations seront trop loins, au-delà du pont. 

Le 3

Temps plein soleil et ciel bleu. L’orchidée sauvage sous les hortensias a fait des petits plans : j’en ai compté six, formidable ! Le nouveau jardinier avait prévu cette multiplication dès que je lui aie signalé cette plante protégée. Le lundi nous finissons les restes du dimanche : donc poulet basquaise à midi et ce soir « potage Jojo » avec la sauce transformée et riz cantonnais pour utiliser cette garniture dont ne raffole pas Michel.  

Le 4 

le soleil s’installe encore aujourd’hui. Passage chez Muriel pour lui porter les journaux et autres bricoles dont les mouchoirs neufs achetés au SP. Ses semis ne sont pas terribles comme ceux de David cette année, pourquoi ??...Je rentre à la maison avec six œufs frais : Les poules et poulettes recommencent à pondre.

Le 5

Prise de sang pour tous les deux ce matin dès 7h. La matinée débute tranquillement. Un peu de soleil m’incite à tailler les hortensias de la haie, côté rue, de manière plus esthétique; hélas la  pluie interromps  mon ouvrage. Après la visite de Joëlle, une petite marche à pied pour aller jusqu’au laboratoire et la pharmacie contribue à ma bonne santé.

Le 6

Une légère pluie au réveil ne décourage pas la chatte de mettre le nez dehors. Je lis, avec satisfaction dans le journal et reconnaissance envers le ciel , que les niveaux d’eaux en Bretagne sont désormais  pratiquement normaux, sauf en Ille et Vilaine : les dernières pluies nous sauvent de la sécheresse si la population est raisonnable dans leur usage. J’ai proposé le service de mon équipe pour le fleurissement de l’église pour le jour de pâques. La veillée à lieu à Guipavas. La responsable en liturgie qui anime l’une des équipes, fera selon les consignes diocésaines dans la simplicité. Un petit rappel discret pour mon équipe qui fait des compositions assez élaborées. Au Portugal les déco. sont très travaillées… J’ose espérer qu’Elvira se fera à une approche de l’art japonais floral que j’aimerais développer au niveau du choeur. 

Le 7

En lisant l’article sur  Ouessant, j’ai pensé à la chanson de Serge Reggiani« les loups ont envahi Paris ». Là, ce sont des chèvres redevenues sauvages, environ 150. Leur propriétaire en avait une quinzaine, qu’il a abandonnée sachant qu’elles se nourriraient elles mêmes. Mais il y a eu des petits de plus en plus nombreux, et pour se nourrirent les biquettes dévastent la lande, ce qui entraîne des dégâts sur les falaises et aggrave l’érosion ; elles viennent même dans les jardins...Les abattre n’a pas eu l’adhésion des ouessantins. Il est donc prévu que les biquettes soient endormies par fusil hypodermique et ramenées par bateau là où un éleveur aurait accepté de les récupérer. Ouf ! 

Le 8

Jour de silence

Le 9

Messe à 10 heure à cause de la veillée pascale à Guipavas. Il y a plus de monde qu’à l’ordinaire ; mais les chants laissent à désirer pour l’ancienne choriste que je suis. Cette célébration me semble peu enthousiaste au souvenir du temps de la chorale et de son chef de choeur hyper dynamique. Cependant je me réjouis du nombre croissant de baptisés lors de ces fêtes de pâques. Le secours catho. vend des chocolats à la sortie : nous allons devenir accro au chocolat, Mimi et moi !

Le 10

Jour de repos pluvieux : nous restons calfeutrés, sauf la chatte qui rentre trempée à chaque sortie. Heureusement elle se laisse bouchonner tranquillement. Les bouleaux se couvrent de petites feuilles délicates.

Le 11

C’est la pluie… en prévision des futures sécheresses ! Je surveille avec intérêt mes orchidées sauvages. Cécile est venue hier passer un moment avec nous et m’apporter du liquide vaisselle et des pots à confitures vides. Super !  Elle est repartie avec un flacon vide dont elle a besoin pour ses essais de produits ménagers : j’aime bien ces petits échanges. Le soir, nous avons eu le plaisir de revoir le film « Vacances romaines » avec autant de joie. Passage de Joëlle.

Le 12

Le vent souffle fort...entre des grains bien corsés. Visite préliminaire au changement de pompe à chaleur qui doit avoir lieu la dernière semaine du mois durant quatre jours. David a emporté ses plantations et fait le ménage de la véranda. Hélas, je ne l’ai pas vu, car j’étais déjà occupée avec l’autre personne au garage. 

Le 13

Le jardinier s’annonce pour dans une semaine. Il me faut donc transvaser le contenu du composteur dans le second pour qu’il finisse de mûrir. Le fond est trop dur pour moi, j’ai donc appelé David à la rescousse. Le ramasse de ce matin était assez bonne au SP. Françoise reprend son travail et ne pourra plus nous aider. J’ai repensé la façon de lui partager le journal : toutes les semaines je lui apporterai les journaux dans un sac qu’elle récupérera le lendemain en me rapportant ceux de la semaine précédente. 

Le 14

Comme il fait encore frais, j’ai prévu un pot au feu pour la venue de Séb dimanche. Il n’y avait presque personne dans la magasin, le passage en caisse fût donc immédiat. Mais je reçois un coup de fil en soirée de mon très cher fils pour me dire qu’il viendra plutôt mardi avec les filles en vacances !...

Le 15

David est venu m’aider pour le composteur. Le compost est super, je suis contente. Je m’empresse de préparer le composteur vidé pour le nouveau remplissage qui débutera dès la prochaine tonte : je garnis donc le fond avec des fleurs d’hortensia fanées et sèches. Ce matin j’ai eu la joie de m’occuper des fleurs à l’église avec ma super équipe.

Le 16

Premier passage de notre nouveau jardinier : Il est efficace. La taille des fruitiers sera mise en petits cageots pour allumer le feu de cheminée l’an prochain. Je partage cette première tonte avec mon amie Thérèse des jardins partagés. Certaines activités en discutions pourraient être mises en place avec le SP. Ce serait formidable ! 

Le 17

Entre deux grains, je coupe les tailles de fruitiers que je mets dans des petits cageots. Je dispose de trois semaines pour cet ouvrage avant la venue du jardinier pour la prochaine tonte. Aujourd’hui j’en ai fait trois. Il va me falloir rapporter des cageots du secours pop. 

Le 18

« Je suis malade, complètement malade…. » et je dors beaucoup. J’ai dû attraper froid hier ?...Ma grande sœur récite son chapelet pendant le carême, je serai bien heureuse d’en faire autant ; mais j’ânonne à peine le mien, car au bout d'une dizaine, je commence à somnoler. Pauvre de moi ! 

Le 19

« Je suis (encore) malade…. », mais Sébastien vient déjeuner comme prévu. Je termine la journée en dormant. J’ai regardé la messe à la télé mais je préfère celle de ma paroisse.

Le 20

Je reprends vie, mais je suis fatiguée...Car je n’ai plus vingt ans !...Le ciel est gris et la pluie menace, ce qui est un bon signe pour la terre et les réserves d’eau pour l’été. Il y a toujours du positif dans une journée qui pourrait être tristounette mais ne l’ai pas. Je prends les choses comme elles viennent...

Le 21

Sur les conseils de notre infirmier, je suis allée consulter ; Résultat : j’ai un traitement de cheval de huit jours pour infection pulmonaire ; pourtant j’avais l’impression d’aller mieux, car le drainage bronchique que je connais et pratique est très efficace et j’expectore très bien toute seule. Joëlle m’a fait quelques courses.

Le 22

L’obéissance est une belle chose importante ; surtout sur le plan médical.  Protéger sa santé est un devoir car elle est précieuse également sur le plan spirituel.  Elle permet de se détacher  simplement de l’idée saugrenue que nous sommes indispensables, alors que nous sommes juste utiles, avec joie bien évidemment. Aussi j’ai averti mes compagnes que je serai probablement  absente samedi, jour de l’annonciation, pour le service fleurs ; ainsi que le SP cette semaine par prudence. Amen, alléluia !

Le 23

Notre quartier reste au calme bien loin de l’agitation et de la fureur. A l’intérieur, je vaque à mes occupations comme d’habitude. Je cogite encore plus ; et ce matin en prenant un petit temps de prière, je repensais au passage de la bible qui parle du prophète Elie à L’horeb : Le seigneur n’est pas dans le vent violent de l’ouragan, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais dans une brise légère...Il est actuellement dans le silence de ceux qui ne vocifèrent pas, mais qui agissent tous les jours petitement à leur niveau dans la joie. Cela évite le dialogue de sourds ! C’est à cause d’eux que je loue le Seigneur pour l’action de Son Esprit-Saint dans les coeurs. Elvira est venue chercher la clé du presbytère pour le fleurissement de l’église et nous avons longuement parlé  ; le quatuor sera un trio pour la circonstance. 

Le 24

Réveil en fanfare par la chatte qui renverse la lampe de chevet, réveillée par un tonnerre assez lointain et des éclairs. Il est 5h30 , trop tôt pour se lever. Merci la minette car ceci me donne le temps de méditer : Je pense à la «  Fille ainée de l’Église » et « la Sainte Russie » : Consacrées toute les deux à la Vierge Marie et qui ont données tant de Saints, pour qui je rends grâce.  Je prie pour elles. Je confie à Jésus ma joie pour cette ébauche et espoir de paix au Yémen : (Si j’ai bien compris les nouvelles). J’entends les éboueurs passés : il est temps de se lever pour tranquillement commencer la journée et réciter le chapelet avant le réveil de Michel...Nous attendons cette après-midi notre aide ménagère et la personne qui vient pour la maintenance de la chaudière.

Le 25

Réveil à 6h grâce à la minette ;  qui suit l’horaire solaire et me prépare ainsi au passage à l’heure d’été dimanche matin. Alléluia !  J’ai dû aller faire quelques courses pour demain.  Le retour à la maison s’est effectué par la fameuse nouvelle route élargie. pour l’instant les talus à nu laissent à désirer, mais la nature va vite prendre le dessus et rassurer David qui les voit déjà ravinés ! Le trio amical a fait encore des beautés florales pour cette fête de la vierge en carême ; E est venue me rapporter la clé empruntée et me montrer les photos des bouquets. Mais le peu de fleurs est encore trop pour cette période liturgique...cependant je reste muette pour l’instant sur ce sujet déjà abordé. 

Le 26

Il pleut des cordes ce matin. Merci Seigneur car les réservoirs d’eau se remplissent. J’ai pu aller à la messe avant la venue des enfants pour le déjeuner. La responsable de la liturgie me glisse un mot, auquel je m’attendais, au sujet des fleurs !... Cécile et JS s’annoncent pour le goûter ?  Aussi je profite d’une éclaircie pour aller ramasser des pissenlits pour leur lapin car il en raffole. 

Le 27

J’arrive pratiquement à zéro déchet ; Caroline serait contente de son élève.  Je ne mets la poubelle que tous les quinze jours, remplie à mi hauteur car elle est assez lourde et je ne veux pas que les éboueurs s’esquintent le dos. Par contre la poubelle des papiers, emballages conserves, canettes… ne voit le bord du trottoir qu’une fois par mois. Comme je manquais de salade, je suis descendue au jardin ramasser des jeunes feuilles de pissenlits qui se sont très bien mariées avec les petits lardons aux pommes de terre à l’ail. Michel qui n’est pas un aventureux culinaire n’y a pas touché ; tant pis pour lui, Il s’est privé d’un plaisir simple. 

Le 28

Surprise : L’entreprise m’a téléphoné hier soir pour nous annoncer la pose de la nouvelle porte ce matin. Le travail est plus ardu que prévu, mais je pense que tout sera en place ce soir. La pause de la grande verrière est envisagée pour le mois de mai. Il faudra environ trois jours pour la poser d’après les ouvriers, qui pensent l’affaire trop complexe pour être résolue en deux jours comme prévu. 

Le 29

Le ciel est gris tourterelle en harmonie avec ces oiseaux qui visitent régulièrement le jardin. David et moi ne seront jamais tout à fait d’accord sur notre vision de la société, cependant nous avons une vraie relation amicale. Il est venu ce matin arroser ses semis et il a taillé en gros les hortensias ; Je vais affiner par la suite…

Le 30

L’écrivain Grégoire Delacourt interviewé par Philippe Lemoine pour la sortie de son livre « Une nuit particulière » fait une triste constatation : « Ce monde ne croit plus à L’amour »...Mais moi j’y crois parce que je l’ai touché des yeux : J’ai eu la chance de vivre pendant 22 ans avec mes parents et grands parents, qui n’étaient pas parfaits, Dieu merci ! L’amour véritable sur-vit dans la durée...Je reprends le tri au SP.  En début d’après midi, je me rends aux obsèques de l’époux d’une copine de la « broderie à l’école » ; pendant ce temps Joëlle tient compagnie à Michel.

Le31

Le vent a bien soufflé cette nuit...et la pluie imbibé le sol. Alléluia ! J’ose espérer que les nappes phréatiques se remplissent allègrement. Avec ce printemps qui débute, les fleurs montrent étalent leurs couleurs au jardin. David m’a planté quelques pommes de terre. Je songe à désherber  un peu  la planche « légumes » où poussent des plantes sauvages telle la chicorée ou la citronnelle, des marguerites... Ensuite je planterai des poireaux entres ces fleurs sauvages de manière à ce que ces plantes poussent ensemble et se protègent. Qui ne risque rien n’obtient rien. Je donne au SP le tas de sacs en papier mis de côté car La responsable distribution m’a dit en avoir besoin : Super ! Là bas on sait que je garde presque tout pour un deuxième usage.

Le 1° Mars

Déjà !...Il faisait beau, je suis donc aller régler l’électricien à pied pour faire un peu de sport, et en rentrant, j’ai fait la connaissance des nouveaux voisins, la maman et sa petite fille Astrid, du numéro 1 de la rue : J’ai ainsi appris que Sparo est souvent chez elles : dans un trou d’un vieil arbre lorsqu’il pleut, ou sous la réserve à bois. La famille a également un vieux chat qui ne sort plus de la maison. Ce ne sont pas des « étrangers » car le monsieur est plougastell, et a l’âge des garçons ; ses parents habitent le bourg. Il est dans la marine et regagne la région après un séjours de 7 ans à Toulon. 

Le 2

Pas beaucoup de légumes ce matin au SP, à part des petits oignons et des bananes. Mais cela ne suffit pas à nourrir un homme….Il y a bien sûr les plats surgelés, mais rien ne vaut le frais. 

Le 3

Ce n’est guère plus brillant ce matin pour le tri de légumes. Il y en a encore moins que la semaine dernière...Nous terminons plus tôt, c’est la seule chose positive.

Le 4

Fleurs à l’église : j’ai rappelé à l’équipe la sobriété du carême, mais elle est malgré tout arrivée avec des brassées de camélias que nous avons installés aux autels latéraux, à l’entrée ; Jeter des fleurs me fait mal au coeur. 

Le 5

Dès l’aurore, je prépare le déjeuner de manière à n’avoir qu’à allumer le four en rentrant de la messe. Sébastien nous fait la joie de venir tous les dimanches. Il a commencé son travail d’homme de ménage en posant ses conditions, ce que son employeur a de suite accepté. Trouver de la main d’oeuvre est un parcours du combattant pour les entreprises. Pour Sébastien c’est une occupation. Lorsqu’il était jeune, c’était son domaine à la maison pendant l’année où nous avons eu les trois enfants en quête de travail. Vincent s’exerçait en cuisine et Cécile s’occupait du linge. Trop bien ! 

Le 6

C’est grève, la grève….pas de journal évidemment, mais l’EJP.  J’avais prévu la chose, aussi ce midi ce sera boudins antillais aux pommes ; C’est vite fait. La pluie montre ses gouttes qui sont assez discrètes pour l’instant. Le quartier relativement calme à l’ordinaire l’est encore plus : on entendrait une mouche voler s’il y en avait ; mais par ce froid elles ont déserté les lieux. Je consacre ce temps particulier à la lecture des œuvres de Ste Thérèse d’Avila, que j’ai déjà lu il y a un certain temps ; et aux mots croisés, sudokus…devant la télé. Pour Michel, c’est une énigme que je puisse faire les deux ensemble ; mais il suffit de passer rapidement de l’un à l’autre.

Le 8

Passage rapide de Joëlle. Il pleut bien ; merci pour la terre qui en a tant besoin. Il y a peu de terrains disponibles pour construire des maisons et immeubles au centre. Une maison doit être détruite à l’angle de la rue François Guivarc’h et celle de Kerguelen, et  un immeuble de 35 logements doit se construire à la place. Le quartier est en ébullition car c’est tout l’ensemble de cette entrée vers le centre bourg qui va être changé : il n’y a que des maisons particulières avec jardins dans cette rue principale, hormis la maison de retraite qui se trouve en retrait dans un vaste terrain. L’ensoleillement et l’intimité des propriétés avoisinantes vont être abolis ! Je comprends la grogne qui monte...Mais le maire veut de nouvelles familles …

Le 9

Bien que Le quartier ne soit pas d’accord, il  a peu de chance de voir sa pétition agrée. Je me suis donc précipitée pour prévenir mon ami Paul de cette nouvelle chance de récupérer du granit. La ramasse de légumes et fruits est de plus en plus restreinte. Les serristes ont été contactés pour faire des dons, car ce sont presque des tonnes de légumes qui partent au fumier parce qu’ils ne répondent pas aux critères de la grande distribution. Pour le caritatif, cela est sans importance. Attendons la suite avec confiance. La pluie est enfin venue et les agriculteurs vont mieux respirer.

Le 10

Journée bien occupée pour des retraités : Tri de légumes le matin, venue de Monique, notre ménagère, qui nous partage le plan de sa future cuisine aménagée ; puis passage de David pour surveiller ses semis, et visite de Joëlle et Alain pour voir si un combiné frigo+congélateur est possible dans la cuisine, en lieu et place des deux individuels actuels ;  à première vue oui. C’est Vincent qui a suggéré cette option. Affaire à suivre...courses en fin d’après midi. Ouf ! Je peux me mettre les pieds en éventail et ce n’est pas du luxe pour des  orteils arthrosès. Merci à l’inventeur de fauteuils qui s’allongent !

Le 11

Je musarde à mes activités dans la maison et je relie des passages du « château intérieur » et « chemin de la perfection » de Thérèse D’Avila. Très instructif. Sans oublier les Slams TV pour la mémoire.

Le 12

Notre curé continue l’éducation de ses ouailles  dans ses homélies. Il veut relancer la pratique de la confession individuelle dans une population habituée à l’absolution collective. Celle-ci avait pris coutume lors des pèlerinages où la confession individuelle était devenue impossible  pour cause de « bousculade  au portillon » des confessionnaux. Mais avec une injonction : aller se confesser dans les jours qui suivaient. C’était ainsi devenu une solution de facilité en oubliant au fil des années la condition du pardon. Notre pasteur a un grand sens de la pédagogie et un enthousiasme qui m’est réjouissant, car son sang n’a fait qu’un tour lorsqu’il entendu une mamie lui dire :  « c’est dommage que la confession n’existe plus ! » Alléluia !

Le 13

Le lundi, le supermarché n’est pas très fréquenté ; il est plus aisé de s’y déplacer et de musarder pour se repérer entre les rayons qui changent souvent d’aspect. David, n’est pas ravi de l’article paru dans le journal sur l’inauguration de la route de Kervenal. Je n’efforce donc de lui dire que tous ses efforts n’ont pas été vains : il a été tenu compte de la biodiversité, les talus trop pentus vont s’équilibrer d’eux mêmes. Les motivations, soient disant cachées, de cet élargissement de route  seront vite connues de la population devant la fréquentation des camions et pas seulement des voitures qui ne passeront plus par le centre bourg. Ceci dit, pour rentrer du Leclerc, cette nouvelle route sera peut être plus rapide pour moi. 

Le 14

Le ciel nous gratifie de la pluie. Qui eut cru qu’un jour nous aspirerions à la venue de cette dernière en Bretagne. Pourtant les réserves en vue l’été sont loin d’être à jour, hélas !  Merci Seigneur pour les plantes, fleurs et légumes et les arbres.

Le 15

Passage du père Sébastien, qui rentre d’une dernière session de formation sur l’enseignement de St Ignace de Loyola. Quelle grâce d’avoir de tels prêtres !

16

Même lorsqu’il manque des bénévoles, le tri alimentaire se fait dans la bonne humeur. Sparo est maintenant connu de plusieurs depuis que Marie est venue garer la voiture de Françoise pour une quinzaine de jours dans notre allée durant son absence. Laisser la voiture à Brest sur un parking coûte cher et pas sans danger ? Aussi, j’ai trouvé normal d’offrir cette forme l’hospitalité à ma copine de SP. Notre chatte est particulièrement sociable et drôle.

Le 17

Au regard de notre âge, il est temps de préparer nos obsèques. Je suis donc monter chez Bodiger, les pompes funèbres pour voir avec Gilles les démarches à faire. Après explications des différentes possibilités j’ai choisis de faire faire un caveau. Cela ne nous fera pas mourir plus tôt mais évitera des soucis pour les enfants.

Le 18

Passage chez Gilles pour récupérer les documents et les renseignements pour ma démarche en mairie.Lorsque je ne dors pas je lis un passage du « semences de contemplation de Thomas Merton. J’avais beaucoup apprécié déjà « La nuit privée d’étoiles ».

Le 19

Dimanche ensoleillé par le commentaire d’évangile du père Grégoire sur la formule »Quand on te frappe sur une joue tend l’autre. Pour comprendre ce conseil de Jésus, il est bon de connaitre les coutumes juives. La paume de la main, c’ est pour les caresses ; le revers pour les gifles et les coups. Si la personne est droitière, elle vous frappera sur la joue gauche et tendre l’autre joue l’invite à la caresse, au pardon et à la paix.

Le 20

Démarche en mairie pour la concession de notre petit carré de pelouse au cimetière de Keroumen. Elodie, en Mairie, qui venait de nous  attribuer une place a dû la changer, après un coup de fil de Gilles, juste pendant qu’elle établissait le document à l’ordinateur. Pour quelle raison ?? Elle a donc modifié le dossier . Nous résiderons donc dans un caveau à la jonction de deux allées, propriétaires de deux mètres carrés de surface pour 30 ans renouvelables. Ceux qui voudrons nous tenir compagnie serons les bienvenus. Toutes ces démarches ont été faites dans la bonne humeur : Alléluia !

Le 21

J’ai eu une idée cette nuit : la dalle sera très simple sur notre tombe, familiale je l’espère. Mais comme chacun est unique et irremplaçable, auprès de chacun nom inscrit, je souhaite  qu’une petite croix, unique elle aussi, soit gravée. J’ai proposé à Michel une croix du sud, car Tamanrasset lui est cher, et il en est très content ; un tau franciscain m’ira très bien. Il reste bien d’autres croix ; scout, de St André pour les orthodoxes, de Jérusalem, de Malte….. La plaque de cuisson est tombée en panne. L’électricien va passer demain et voir de plus ce qui cloche pour le four. Ainsi toutes les réparations pourront, je l’espère, se faire ensemble. Les appareils de maison sont comme les habitants : un peu vieillissants.

Le 22

Jour des cendres : Nathalie est venue nous couper les cheveux. L’électricien a changer un plomb et la plaque de cuisson est de nouveau opérationnelle. Par contre, le four est en fin de vie, le résistance supérieure est fendue. il nous a quand même servi durant 17ans...la chaleur tournante fonctionne toujours. Mais Il ne faut pas demander l’impossible. 

Le 23

David est venu préparer ses semis dans la véranda comme les années passées. Joëlle a fait une apparition  avec une petite gâterie pour le goûter : c’est trop gentil, mais nous acceptons volontiers cette délicate attention.  Une bénévole est passée nous dire un petit bonjour ce matin au SP : j’étais vraiment heureuse de la revoir, bien que le début de notre relation ait été un peu délicate. Maintenant je navigue là-bas comme un poisson dans l’eau. Hélas, il y a de moins en moins de dons des grandes surfaces. Pourtant dans cette région légumière qu’est la Bretagne, il doit être possible d’avoir d’autres sources ??...Le glanage peut-être ; avec la participation des allocataires volontaires ?? On peut toujours rêver.

Le 24

Encore moins de fruits et légumes pour le tri ce matin ; cela devient préoccupant pour la distribution en produits frais. Il y a beaucoup moins de courrier dans la boite aux lettres, sauf pour les demandes d’argent d’associations : trois ou quatre par semaine. Il suffit d’avoir fait un chèque une fois pour être relancés régulièrement tous les trois, quatre mois par la suite. C’est un peu trop, hélas.

Le 25

Courses rapides en ce début de week-end ; les enfants nord finistériens viennent déjeuner demain.

Le 26

C’est le père Sébastien, qui préside la messe aujourd’hui , nous fait une très intéressante homélie : super ! Nous avons une lettre pastorale pour l’entrée en carême du père Grégoire, notre curé: quel dynamisme ! Merci Seigneur pour les prêtres qui tu nous donnes.

Le 27

Courses car le frigo est presque vide.A cette occasion, j’ai rencontré une ancienne maîtresse du primaire des enfants : nous en avons été très heureuses. Le jardinier que j’ai contacté samedi, sur les conseil de Thérèse à qui je donne mon surcroît de pelouse pour paillage, m’a rappelée. Il est d’accord pour prendre les choses en mains s’il arrive à nous trouver un créneau dans son planning. Je dois le rappeler jeudi. J’ai eu le Père Sébastien au téléphone, j’ai pu lui dire que j’avais apprécié son homélie, ce à quoi il a répondu avec humour : « Il y en a donc au moins une qui a écouté ! »

Le 28

Pédicure pour Mimi avec Joëlle. David est venu vérifier ses plantations, qui commencent à pointer leur nez. J’avais pressenti L’EJP et prévu de quoi manger juste en réchauffant. J’avais également fait deux lessives durant le week-end et hier. J’ai eu aussi la joie d’avoir ma petite sœur puis  mon petit frère au téléphone. Le jardinier s’est signalé : super. Bref, une belle journée pour cette fin de mois! Alléluia !

Le 1° Février

Depuis longtemps je me demandais l’origine de mon nom de Famille : Marie. C’est notre cousin Claude, une bibliothèque ambulante,  qui m’en a donné une version. Cela date de l’époque de Guillaume le conquérant, duc de Normandie. Quand les choses se sont gâtées avec le roi de France, Guillaume s’est réfugié en Angleterre et ses partisans l’ont suivi. Mais quand à l’époque de Cromwell ceux d’origine française ont du quitter le pays et revenir en France, ils ne parlaient plus le français, avaient des noms anglicisés avec un accent incompréhensibles pour les douaniers français. Ceux -ci ont fini par leur demander comment s’appelaient leurs mères : d’où ces noms prénoms qui ont fleuri en Normandie. Au sujet du tableau : Claude a retrouvé dans les carnets de son papa les renseignements et le croquis de ce paysage de Moselle. Tonton Louis a donc peint des tableaux d’après des croquis qu’il esquissait au fil des déplacements de son régiment ( très important mais dont j’ai oublié le nom)

Le 2

Le lendemain du week-end du comptage des oiseaux dans les jardins, j’ai vu pour la première fois un magnifique pic-vert dans le champs voisin qui picorait de ci de là ; un vrai plaisir que de le regarder. Pour ajouter mon grain de sel au blog de Véronique, je préciserais qu’Olivier Rollinger, chef cancalais bien connu, a compris assurément l’importance de la cuisine grâce à sa maman qui s’est occupée de lui en cuisinant beaucoup, à la suite de son tabassage à St Malo où il avait été laissé quasi mort par une bande de voyous. Il en a gardé d’ailleurs des cicatrices sur le visage ( les Rollinger étaient des clients de mes parents et le papa était notre médecin de vacances). Sa vocation est née de la cuisine de sa maman. Un disciple de Thérèse d’Avila a vécu son chemin de sainteté en étant cuisinier dans son monastère. C’est un délice que de lire la vie du frère Laurent de la résurrection.

Le 3

Passage de Monique notre aide ménagère. Durant sa prestation, je cuisine des soupes,  salades de fruits,... je trie les déchets, passe au composteur, aux poubelles ; Bref, je m’active  ce qui me fait faire du sport, moi qui ne goûte guère cet exercice devenu pour certains une quasi religion. Il faut faire du sport...Je dirais de préférence « Il est nécessaire de se bouger pour être en bonne santé ». Mais je regarde volontiers le patinage artistique, le biathlon ou autres disciplines de ski…

Le 4

Silence...le samedi il n’y a pas de bruit de chantier. Le ciel est gris ouaté. Je me suis réveillée avant l’aurore et l’aube...à 4h30. C’est un peu tôt mais je ne choisis pas.

Le 5

La télé nous propose des émissions où l’on peut glaner des idées ou se réjouir de celle des autres et en rendre grâce. Ceci est réconfortant par les temps qui courent. Connaissant les problèmes des bateaux en fin de vie, j’ai été ravie de voir que certains les recyclent en lieu de vacances insolites : la coque et l’intérieur sont rénovés et mis dans des campings. La prochaine idées et d’en faire des logis de vacances ou autres attachés à des pontons disposés comme un village, qui me fait penser à Port Grimaud. Super !

Le 6

C’était une pleine lune superbe cette nuit ; ce matin le ciel est entièrement bleu mais il fait un peu frais, ce qui ne réjouit pas les pattes de Sparo, qui reste peu de temps à humer le jour levant sur le toit de la véranda. Elle vient rapidement gratter à la fenêtre pour rentrer au chaud et surveiller mon petit déjeuner. Ses mimiques pour se faire caresser me disent : «  dit-moi que tu m’aimes » 

Le 7

Pas un nuage dans le ciel et pas un bruit...En dehors du chantier, le quartier est toujours silencieux, un vrai luxe.  J’ai reçu de mon petit cousin toute la documentation désirée et même plus, sur le petit tableau du frère aîné de mon pépé Lucien ;  merveilleux ! Je vais scotcher le tout à l’arrière du tableau.

Le 8

J’ai appelé Claude pour le remercier de son envoi. A son tour il m’a remercié de l’avoir « relancé dans la vie ». Ce premier appel était à coup sûr une suggestion du St Esprit, car assez audacieuse au vue des circonstances. Bien sûr, j’ai appris encore des détails sur la famille : J’avais oublié le prénom d’un de ses frères, le 6° de la fratrie : Loïc. Bien sûr des précisions ont suivi pour mon plus grand plaisir. Loïc était le parrain de Claude. Or Il n’avait que 3 ans de plus que son frère. Comment a t-il pu être son parrain ? Parce qu’il était baptisé, bien que non confirmé, mais que la marraine était une cousine plus âgée répondant aux critères demandés par l’église. La cousine en question nous l’appelions Tante Yvonne. Elle venait déjeuner régulièrement à la maison pour les fêtes de fin d’année avec sa mère tante Louise (Chauvin). 

Le 9

Nous l’avions surnommée « tante verveine » car elle ne buvait que ce breuvage, le préparant elle-même et le trimballant dans son sac. Elle apportait également son blanc de poulet bouilli. Elle ne mangeait rien sans avoir fait tourner son pendule sur les mets. Il y a toujours des personnes originales dans les familles. Elles en sont finalement le sel. Heureusement elle était un peu sourde car la génération suivante ne la connaissait que par son surnom. C’est ainsi que ma filleule Véronique l’avait accueillie un jour de premier de l’an par un allègre « Bonjour tante Verveine » vite noyé dans un brouhaha avoisinant, et sourires sous cape ! 

Le 10

Je trouve les histoires et anecdotes familiales aussi passionnantes que l’Histoire avec un grand H. D’ailleurs ce sont ces histoires individuelles et familiales qui font l’histoire. Encore un   détail intéressant  sur mon grand oncle Louis : il a été l’élève de Mathurin Méheut aux Beaux Arts de Rennes. D’où son magnifique coup de crayon et l’art de la couleur. Je vais maintenant faire une enveloppe pour le tableau au pastel de la nature morte, faite par la maman de papy Louison, lequel  agrémente le mur de la grande salle.  Papy  et mamie Marthon dite BLue  nous l’avaient fait encadrer pour un Noël. Pour l’instant je n’ai plus de portable et je m’en passe facilement. 

Le 11

Elvira a acheté des fleurs à un prix exorbitant, alors que Madeleine est arrivée, aidée d’un voisin, les bras chargés de mimosas et camélias. J’ai beau essayer de dissuader mes compagnes de faire des achats de fleurs selon la préconisation du diocèse, c’est comme si parfois je chantais dans le désert !...cela bien sûr part d’un bon sentiment, mais la raison est oubliée. 

Le 12

Dimanche bien tranquille : messe, cuisine, et TV. Le soir, je me suis, ainsi que Michel, régalée en regardant sur la 6 le recyclage de la démolition des immeubles et maisons, ou restes de matériaux de constructions,  par de jeunes entrepreneurs et entrepreneuses: épatant ! 

Le 13

Prise de sang pour Mimi ce matin et bons résultats ce soir ; Je vais pouvoir rassurer son grand frère. Il a fait une belle marche en extérieur avec sa kiné. Il y a des jours avec de l’activité et des jours sans...Il est plus en forme l’après-midi que le matin où la mise en route est parfois ardue. Aujourd’hui, je n’attendais pas Madeleine avec des lilas, mais un devis de l’électricien… Comme il loge près d’ici, je me suis rendue aux nouvelles : pas de devis fait et une date d’intervention reportée à un mois de délai...Les entreprises sont débordées !

Le 14

Petite visite de Joëlle qui, sur ma suggestion, profite du beau temps pour sortir au jardin avec Michel. Pendant ce temps, je file au bac de récupération des verres accompagnée de Sparo. Car l’ours Michka, comme il aimait se prénommer, a une fâcheuse tendance à se laisser hiberner, surtout depuis le confinement. Aussi je traque toutes les occasions pour le faire sortir de sa tanière.

Le 15

Photo insolite : par le vasistas qui donne sur le futur chantier, j’ai vu dernièrement une chose amusante : la grosse poulie jaune de la grue se trouvait, avec la perspective, juste au dessus du clocher de l’église au niveau du coq, comme si sa mission était de soulever ce dernier. Ceci était d’autant plus cocasse que l’église va être prochainement en travaux! Hélas je n’avais pas mon portable ce jour là pour faire la photo...Dommage !

Le 16

J’ai bien aimé l’éditorial de Jean-François Bouthors du 12 de ce mois ; Il dit entre autres : « Mais dans l’expérience de ces solidarités nouvelles, nous découvrons des richesses de sens propres à nous désintoxiquer de l’idée que le bonheur se trouve dans le consommation, la technique, la compétition, et le divertissement. Se souhaiter du bon et du bien n’a de sens qu’en acceptant de nous ouvrir à une autre vie personnelle et collective. Des vœux sincères nous invitent à ne pas nous laisser dominer par la peur : le monde est à un tournant et il est passionnant et même réjouissant de participer à son invention, même si c’est difficile »

Le 17

Le 18

Surprise, surprise : il a neigé cette nuit, chose rarissime en Bretagne. Je pense qu’elle aura fondue ce soir. On aperçoit au loin les Monts d’Arrée garnis de blanc, image insolite ! Une découverte qui l’est autant : dans la fosse creusée pour le sous sol du futur immeuble, un énorme bloc de pierre est apparu. Comment va-t-il être évacué ??

Le 19

Le neige a fondue. Joëlle arrive avec un peu d’avance et William à l’heure pile. Nous n’avons aucun problème pour atteindre l’hôpital, bien que des manifestants se dirigent vers la place de la mairie sous la pluie. Par contre, comme à l’accoutumée, il nous faut dix bonnes minutes pour trouver une place de parking dans l’emplacement taxi disposant de plusieurs crenaux! D’ailleurs nous étions une sorte de taxi. Heureusement que nous avions pris de l’avance sur l’horaire car j’ai été appelée avec 1/4 heure d’avance ; ce qui fait que nous sommes rentrés à une heure raisonnable pour préparer le déjeuner. Résultat : me voilà tranquille pour deux ans. 

Le 20

Courses et passage de Joëlle

Le 21

Fleurissement à l’église pour le dimanche de la Parole. Nous devons préparer un bouquet supplémentaire pour l’évangéliaire. Deux de mes très chères copines ont acheté des roses...Nous avons donc pléthore de fleurs  pour faire de superbes compositions. Elles sont vraiment douées !  Le St Esprit m’a bien inspirée lorsque je les ai appelées pour ce service. Courses rapides.

Le 22

Sébastien vient déjeuner, mais repart avant l’arrivée des sud-finistériens avec Maurine, l’amie de Yann, dont nous faisons la connaissance. Il a été prévenu trop tard de cette arrivée impromptue mais bien sympathique. Dommage pour lui.

Le 23

Passage d’Antoine, notre couvreur, venu vérifier l’étanchéité du toit. Tout est parfait : ouf ! Ce matin tout est blanc de givre, il a fait moins 5 degrés dans certains endroits alentours.Ce qui nous vaut un ciel bleu sans nuage : Magnifique.

Le 24

J’ai hérité de mes grands parents et parents un petit tableau de mon grand-oncle Louis (le frère  aîné de mon pépé Lucien Marie) peint en 1915 intitulé « Rupt-en-Woëyre  Meuse».  Il l’a peint sur bois pendant la guerre. C’est un sentier à travers champs, un camaïeu de vert et bleu. Je le trouve très apaisant. Aussi j’aimerais scotcher à l’arrière dans un petite enveloppe,  une photo de mon tonton et un petit CV à l’intérieur pour nos héritiers. Je vais donc contacter son dernier fils, mon petit cousin Claude. 

Le 25

Il n’a pas gelé. Durant la visite de Joëlle, nous avons discuté d’écologie concrète : je vais essayer de faire de la lessive avec des feuilles de lierre que j’ai en abondance dans le jardin et chez les voisins. J’espère que ce sera une bonne surprise. J’en est vu la recette à la télé ce midi : faire bouillir pendant un quart d’heure les feuilles dans un litre d’eau, laisser refroidir et décanté, puis mettre en bouteille.

Le 26

Je vais rendre visite à nos petits amis pour leur remettre des cartons de journaux dont ils font un usage intense en ce moment pour démarrer leur chauffage au bois. Je déguste avec eux la tisane traditionnelle maison , heureux moment d’échange !

Le 27

Ce n’est pas Tonton Cristobal qui est revenu, mais notre aide ménagère, toute contente de nous revoir. Elle m’a avoué qu’il n’y a qu’ici qu’elle parle. Il n’y a aucun échange avec ses autres aidés. J’essaie de faire le plus de tâches possibles avec elle : refaire entièrement les lits, faire la vaisselle pendant qu’elle fait la poussière, cuisiner... Me tourner les pouces pendant qu’elle s’active me semble indécent. 

Le 28

Je fais quelques courses car les enfants viennent déjeuner demain. Du poulet basquaise me semble approprié. Je dois me creuser les méninges pour trouver un peu de diversité dans les menus car j’ai un peu perdu la gestion, des grandes tablées me semble un terme un peu excessif, mais cela change du tête à tête quotidien.

Le 29

Dimanche : aller à la messe est pour moi une vraie joie, que je ne sais pas vraiment expliquer.  Et aujourd’hui, c’est le père Grégoire qui officiait. Il fait des homélies épatantes, de vrais enseignements basés sur l’étude biblique. Il arrive toujours à dire des choses nouvelles sur des textes entendus des dizaines de fois. Je reconnais à cela un charisme d’enseignement. Quel bonheur d’avoir de tels prêtres !  Aujourd’hui, il a présenté le début du texte du sermon sur la montagne et la première béatitude. Je l’aurais volontiers écouté pendant des heures. Merci Seigneur…

Le 30

Il faisait à peine jour quand un très gros camion, tous feux éclatants, est venu près du chantier voisin et a déployé une immense grue, qui, si elle tombait, écraserait à coup sûr les maisons voisines ou le cabinet médical de l’autre côté du rond-point. Elle installe un genre d’échafaudage, une tour de métal jaune, qui intrigue ma curiosité?…..En vieillissant on pense de plus en plus à son enfance, qui nous marque pour toute notre vie. Pour ceux qui perdent doucement une partie de leur mémoire, la boucle se referme progressivement pour qu’ils redeviennent comme des petits enfants. Ils re-dépendent entièrement de leur entourage pour se préparer à naître à une autre vie. C’est ce que signifie pour moi les icônes de la dormition de la Vierge Marie, où on la voit enveloppée de langes. J’ai beaucoup aimé la citation de Véronique sur ce sujet dernièrement.

Le 31

Déjà la fin janvier….les jours filent…, sans vraiment que l’on y prenne garde. Ils filent nous rapprochant de l’éternité. Mot bien mystérieux, car précisément hors du temps, dont nous ne savons rien. Bref, une aventure en perspective...de l’ordre de la mystique ; ce qui n’empêche pas d’avoir les pieds sur terre ou plutôt les yeux en l’air : l’échafaudage qui se monte est une très grande grue. Rien que de regarder les ouvriers se balader en hauteur me donne le vertige auquel j’ai toujours été sensible, au point d’en être parfois tétanisée. Je me souviens au Mont Gerbier de Jonc sur une plaque de cailloux qui soudain se dérobait sous mes pieds, à la Couvertoirade sur les remparts au niveau d’un passage sans parapet, sur un sentier dans une pente de montagne qui traversait une plaque de neige. Chaque fois, Mimi a dû venir à mon secours en me disant fais ci- fais ça. Bennoz Doué !

   En ce jour voué à ND de Lourdes, nous célébrons aussi toutes les Héloïse, alors...bonne fête à toi, ma p'tite Héloïse !

Le 1° Janvier 2023

Commencer l’année par la messe est une joie. Celle-ci s’est un peu voilée par l’annonce, par sa fille, du décès d’une vieille dame de mon ex groupe de prière, dont les obsèques sont déjà passées. L’avis est passé dans le télégramme mais pas dans notre journal. J’irai faire une visite sur la tombe de ce couple dans le cimetière près de l’église. La musique a réjouit nos oreilles,  nos yeux et notre coeur durant cette journée : nouvel an à Vienne, Gautier Capuçon en concert avec les jeunes en été.

Le 2

Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour la maison : fuite au niveau du toit ???. Le chauffage pompe à chaleur qu’il va sans doute devoir changer...En simplifiant l’installation qui est très compliquée pour l’instant. Quoiqu’il en soit nous chaufferons au fioul cette année. C’est un moindre mal quand on pense à la population ukrainienne.

Le 3

Les couvreurs sont sur le toit. Le problème découvert par Antoine est en voie de résolution, qui est moins alarmiste que son patron, Ouf ! Appel hier du cousin de Papa au sujet du décès de son épouse. Les obsèques auront lieu vendredi à Brest. Claude m’appelait pour me dire que si j’avais des difficultés pour venir il comprenait très bien, lui qui a dû s’occuper de Simone, 94 ans, devenue aveugle et demandant comme Mimi beaucoup de présence. L’important c’est la prière m’a t’il assuré. Il m’a conté une petite confidence de son père ( Tonton Louis, frère aîné de mon grand-père paternel) : Lorsque Tonton Louis, qui venait de perdre son épouse et son fils, montait à l’assaut pendant la guerre de 14-18, il se disait : « Si je meurs, je retrouverai ma femme et mon enfant, alors que ses camarades disaient qu’après c’était le trou noir, rien. ». Tonton Louis est revenu de la guerre, il s’est remarié et a eu 7 enfants. Claude est le plus jeune de la fratrie. Je les connaissais tous : Louise, Annick, Jacques, ?...Yves, Gisèle, Claude. Il m’en manque un ??  C’est le genre de trou de mémoire qui m’agace ou plutôt m’inquiète. Tant que je n’oublie le seigneur, tout va bien.

Le 4

 Boucaille ce matin, le jour tarde à montrer le bout de son nez. Je me décide pourtant à faire quelques courses avant la venue de Sébastien. Passage de David: nous échangeons nos déboires...avec humour pour finir. Heureusement pour Mimi, la TV programme de bien beaux sujets sur la nature et les animaux dont je me régale avec lui.

Le 5

C’est mon anniversaire : 79 printemps. Je ne les ai pas vu passer !…. J’ai repris le tri du jeudi au secours pop et déposé un cageot pour les poules de Patrice. Passage éclair de Joëlle. Coup de fil de la famille et des amies. La femme de ménage se trouve être un jeune monsieur qui a exercé plusieurs métiers avant celui-ci d’aide à la personne. Nous avons beaucoup échangé  car il est originaire du Guatemala et a été adopté petit. Réjouissant !

Le 6

Nouveau tri alimentaire aujourd’hui. Le vendredi, il y a plus de bénévoles en action, je suis donc rentrée un peu plus tôt à la maison, ménage fait dans le local. J’en ai profité pour acheter un petit drap de dessous chez nos collègues du vestiaire. Mes lieux d’achats se réduisent quasiment à Leclerc et le secours Pop. Hier, une amie en me téléphonant pour mon anniversaire m’a dit que les médecins ont enfin trouvé ce dont elle souffre depuis plusieurs années : une forme de lupus très très rare. C’est un centre parisien qui a enfin posé le diagnostic. Je l’ai donc assurée de cette vérité :  c’est cette nouvelle qui m’a le plus fait plaisir ce jour, tellement je l’ai vue malade ces dernières années.. Tous les appels m’ont aussi fort réjouit.

Le 7

Je n’ai pas vraiment besoin de faire de courses dans l’immédiat, mais je dois faire tourner le moteur de la voiture, aussi je me rends dans mon magasin habituel. Il n’y a  pas foule et je musarde un peu entre les rayons. Plus tard, à la maison, je regarde les émissions qui font travailler la mémoire : le slam et questions pour un champion. Je me débrouille pas mal, mais  il m’arrive parfois de bien voir les personnes dont il s’agit pour les réponses et sur le moment le nom m’échappe ; et cela m’agace beaucoup. 

Le 8

Dimanche pluvieux...dimanche heureux...

Le 9

Après les trombes d’eau d’hier, un petit clin d’oeil du soleil fait bien plaisir. Nous avons changé de journal TV, et avons maintenant Diverto.TV : celui-ci est commun avec le quotidien « Le Télégramme ». Il va falloir s’y habituer. Les nouveaux mots croisés sont beaucoup plus faciles que ceux de Michel Laclos que je vais regretter.  

Le 10

Peu de monde au supermarché ce matin, ce qui me permet de parler et surtout d’écouter une connaissance paroissiale dont le mari est très malade, mais maintenant très bien pris en charge par l’hôpital des armées au centre de Brest,  beaucoup plus agréable que l’immense CHU de la Cavale Blanche situé à l’autre bout de la ville. C’est moi qui l’ai abordée, sans savoir la situation assez récente, alors que nous étions toutes les deux devant le rayon « zéro déchet ». Je bénis le Seigneur de m’avoir donné cette faculté d’aborder simplement mes semblables.

Le 11

réveil à 4h30 ; je tourne et vire dans le lit avant de me décider à me lever. Je vaque aux occupations habituelles : café, pliage de linge...je lis un peu l’évangile de Matthieu, avant de me décider à me recoucher vers 6h30. J’ai la grâce de me rendormir jusqu’à 8h30 : merveilleux ! Le bonheur est dans le lit !  

Le 12

Le passage de la kiné, celui de notre aide ménager, et le tri au secours pop ce matin , suffisent à mon bonheur relationnel pour aujourd’hui. J’apprécie assez le silence et la solitude, mais je ne peux me passer des autres. J’ai cependant besoin de classer les choses dans ma tête, de les voir sous différents angles, de les méditer. Hier soir, je me régalais à l’avance de l’émission sur le patrimoine en Périgord et je me suis endormie à mi-émission. Michel m’a laissé dormir : flûte et flûte !  Je suis admirative de ces jeunes qui restaurent des bâtiments, châteaux..les mettent en valeur, redonnent leurs lettres de noblesse aux artisans, en fédérant des groupes d’amis et de villageois pour les aider. C’est enthousiasment !

Le 13

Après le départ de notre aide familial, j’ai été prise d’étourdissements et de nausée. Très gentiment sur ma demande, notre infirmier est venu en voisin prendre ma tension, qui était bonne,  et mon médecin aujourd’hui a conclu son examen par un diagnostic de cristaux dans l’oreille interne. Notre infirmier avait raison grâce à son expérience. J’ai regagné mes pénates munie d’une ordonnance pour médicaments sur 7 jours et une seconde pour ORL si besoin. Sinon, elle m’a trouvée en forme. Je constate une fois de plus que le Seigneur s’occupe de nos petits problèmes. J’ose espérer qu’il fera de même le 19 malgré les grèves !

Le 14

David est venu m’aider pour les documents à envoyer par mail à l’hôpital.  Je bénis le Seigneur pour tous ceux qui nous aident si gentiment. Il fait un temps de chien et je ne me vois  pas porter mon sapin au broyage ; il finira dans un coin du jardin puis dans la cheminée car il est petit.

Le 15

Lorsque j’étais petite j’avais le mal de voiture : à peine sortie de Rennes, je demandais déjà si l’on arrivait bientôt. Ensuite, les premiers jours de bateau où après une tempête lorsqu’il subsiste une longue houle, j’avais le mal de mer. Maintenant, j’ai le mal de terre : je vais devoir sans doute faire de la rééducation vestibulaire qui fonctionne très bien d’après David. La fraise de Plougastel va bientôt parait-il être une AOP, si la demande aboutit. Finalement, ce serait assez juste au vu de l’histoire de la fraise en France.