"Les feux seront allumés pour témoigner que deux et deux font quatre. Les épées seront dégainées pour démontrer que les feuilles sont vertes en été. Nous  nous retrouverons à défendre non seulement les incroyables vertus et l’incroyable signification de la vie humaine, mais quelque chose d'encore plus incroyable, cet immense, impossible univers qui nous regarde en face. Nous allons combattre pour les visibles prodiges comme s'ils étaient invisibles. Nous regarderons l'herbe et les cieux impossibles avec un courage étrange".

Chesterton (1874-1936)

Quand nous étions à Lannois, une fois n'est pas coutume, nous nous sommes échappés de nos travaux de peinture pour sortir prendre l'air!

C'est vraiment le terme adéquat car il y avait un vent à décorner les boeufs à Dinard... 

Nous avions l'intention de visiter le musée de la balnéothérapie et nous avons appris qu'il n'existait plus...depuis une dizaine d'années!

Nous nous sommes rabattus sur une visite guidée qui allait démarrer de la pointe du Moulinet. 

Quel régal pour les yeux et l'esprit!

Nous qui venons depuis si longtemps...JF encore plus que moi...nous avons découvert tant de lieux cachés, d'histoires méconnues. Nous avons vu la marée basse, tellement basse qu'elle nous présentait des bancs de sable inespérés. Grandes marées obligent, les paysages semblaient nouveaux et nous révélaient des passages inconnus.

Devant vous, la villa st Germain et ses dépendances, construite entre 1868 et 1874.

Face à st Malo, le Renard file toutes voiles dehors.

Nul besoin de se rendre en Polynésie... Dinard aussi a ses lagons et des eaux couleur azur ! 

 Vue sur la pointe de la Malouine. Nous n'avions jamais vu la mer se retirer si loin...

Trannsparence de l'eau...joie des kitesurfeurs qui glissent sur le sable, s'envolent au-dessus de l'eau...

Au fond, Cézembre.

Vue sur Dinard, la plage de l'Ecluse, la piscine.

Vue sur la plage de l'écluse, la piscine et la pointe de la Malouine.

 Vue au loin sur la plage du Prieuré. Le paysage est méconnaissable avec la mer se réduisant à ce maigre chenal...

2 heures et demi de promenade entre toutes ces belles demeures au style éclectique: neo-classique, neo-gothique flamboyant...

Par de petits chemins tortueux et ombragés que l'on ne prend jamais en voiture, admirer de petites ou grandes maisons coquettes et à la vue sur mer inoubliable...

Découvrir comment Dinard a supplanté Biarritz, comment le village des pêcheurs a été déplacé pour permettre l'implantation de belles et riches demeures à l'abri des vents violents...

Apprendre qu'une rivière traversait Dinard ( la Rabine) et qu'on l'a recouverte pour construire le Casino et d'autres bâtisses...Que la mer était bien plus loin et qu'on pouvait aller à guet entre Dinard et st Servan...

A quand la prochaine visite guidée d'un autre coin de Dinard, Dinan ou st Malo?

 Il y a la manif pour tous, le camping pour tous...et la sainteté pour tous!

 "Il y a des saints de tous les jours, une classe moyenne de la sainteté dont nous pouvons tous faire partie".

Pape François.

La nouvelle est tombée hier...nous quittons la douceur des bords de Loire pour le climat chaud et humide de la Polynésie!

Une belle page se tourne...et nous apprenons aussi que notre beau presbytère du 42 où nous avons vécu 5 ans est mis aux enchères...Il n'a pas été habité depuis notre départ en août 2007. Que d'émotions, d'amis, de souvenirs nous lions à chaque endroit où nous aurons été...

 Le presbytère de Saint-Victor en vente aux enchères publiques

Publiée le 01/05/2013 à 21:20

Immobilier. Depuis 2007, ce bien, propriété de la Ville de Saint-Étienne, est à vendre. Comme il ne trouve pas preneur, il va être mis aux enchères publiques la deuxième quinzaine de juin au château de Saint-Victor. Prix annoncé : 245 000 €.

 

"On me dit que ça finira mal, ou que ça finira et c’est déjà un drame. On me dit que la vieillesse est un naufrage et que l’on n’y échappe pas. Mais moi, quand je marche là, entre deux haies odorantes, quand je passe sous les gros chênes qui vivront bien après moi, je ne veux pas y croire. Il y aura toujours le printemps et le ruisseau trop plein et même si un jour, j’oublie jusqu’au prénom de mes enfants, il sauront que je les aurais toujours aimés et que toujours je les aimerai, ils sauront que je suis pleine de confiance en eux, même si les traits de leurs visages se mélangent pour moi. Peut-être que mes souvenirs s’emmêleront, iront se fracasser contre les parois d’un cerveau trop usé, mais ils auront cette certitude au fond d’eux qu’ils m’ont faite autant que je les ai faits, et que si je préfère m’enfuir vers ces souvenirs mités, c’est pour retrouver la vie qu’ils m’ont fait aimer ou pour me réfugier près de leur père, le souvenir de sa peau, la finesse de ses poignets. Peut-être que j’oublierai le prénom qu’il portait, la couleur de sa chemise quand je l’ai rencontré, mais jamais la finesse de ses poignets.  Si jamais je me perds, si j’oublie un moment que j’ai des enfants,  ils faut qu’il sachent ;  ils pourront me retrouver du côté des rosiers, les mains dans la terre, les doigts agités parce qu’ils auront retrouver ce plaisir primaire, celui que m’a fait découvrir mon grand-père. Et puis si je n’aime plus les roses, j’aimerais autre chose, il y aura toujours la lumière du jour et Mozart à n’en plus finir. Et si je n’aime plus Mozart il y aura Schubert.  J’espère qu’ils en seront sûrs, parce qu’il n’y aura pas plus vrai, sûr que je les aime à l’infini même si je ne leur dis plus, même si je suis devenue méchante avec eux. Même si je me noie dans les regrets, je veux qu’ils sachent qu’ils ont fait exploser ma vie. Eux et lui,  et qu’avec chacun de mes enfants, à chaque enfant né, ou même tout juste conçu, c’est un univers entier qui s’est ouvert. Un univers que je n’aurais jamais complètement découvert. L’infini, le vrai, sans paroi ni retour. il faut qu’ils sachent, si une fois  devenue vieille, je me mets à pleurer ceux qui ne sont pas nés, ce sont eux, les bien vivants qui m’ont apporté les bulles et les feux d’artifices. Puisqu’il faut que ça finisse, puisqu’on m’aura prévenue, mise en garde, puisque la vieillesse est un naufrage, puisque je n’y échapperai pas, il faut qu’ils sachent que je serai une naufragée heureuse et que si je me noie, le bain dans lequel la vie m’aura lâchée ne pourra pas tout engloutir."

blog: tous les jours dimanche

 La semaine dernière, nous avons découvert à Dinard, une adorable chapelle près de la grande plage de l'Ecluse.

C'est la chapelle anglicane Saint Bartholomew, construite en 1871 par la société anglo-américaine de la ville, alors que Dinard était devenue un lieu incontournable de villégiature pour les anglais.

Un petit jardin clos so british où des personnes viennent tranquillement bouquiner sur un banc au soleil, profitant de la quiétude des lieux...

A l'entrée de la chapelle, un porte parapluies! Il faut être anglais pour y penser!

La chapelle est réputée pour son très bel orgue peint et pour ses vitraux, mais aussi pour ses coussins!

En effet, chaque place bénéficie d'un coussin "fait maison" qui sert pour s'asseoir ou s'agenouiller!

Chaque coussin est unique, brodé sans doute avec amour par les familles restées au pays...

Je vous en présente quelques uns.

Quelle variété! C'est émouvant.

Dommage, on ne connait pas la date de ces créations...

 Même un coussin scout!

 Au dos de chaque coussin est inscrit le nom de la personne qui a brodé, de celui qui a payé et le destinataire de ce coussin!

C'est super cette solidarité avec les expatriés!

Tous les dimanches il y a un office à 10h30 et c'est très vivant et sympa, parait-il! On s'est dit qu'on irait un jour.

Après l'office, les personnes présentes restent pour partager, boire un coup...Tout est prêt dans le fond de la chapelle: des tables, des verres, une machine à cagé, du thé... 

A l'entrée de l'église, une caisse avec des livres: chacun peut choisir un livre à emmener et laisser une pièce dans le tronc.

J'ai l'impression que c'est très chaleureux et que c'est une vraie communauté! C'est souvent ça quand on est expatrié.

Bon anniversaire, ma chère soeur Claire!

Minuit trente c'est minuit trente

Michel Janva

Posté le 29 avril 2013 à 14h23 | Lien permanent

Les nouveaux voyous de la République

Michel Janva

Posté le 29 avril 2013 à 14h04 | Lien permanent

Naissance le 26 avril d'un petit Baptiste chez Hortense et Antoine à Montpellier!

 Tout mignon...

Les vacances sont finies...

Pour aujourd'hui, juste un petit bricolage réalisé à Lannois à partir d'un coffre trouvé à la brocante du dimanche.

Il était blanc jauni et sale. Un petit coup de peinture, un pochoir..et le tour est joué!

Le voici maintenant dans le grenier, rempli de playmobils.

Encore un pochoir pour ce sac à mikado géant. Ces petits bricolages me changent du "gros oeuvre" et sont bien agréables à réaliser.