Déco originale
Samedi, nous étions à Panissières (Loire) chez l'oncle et la tante de JF. Lors d'une petite balade, nous sommes passés devant un jardin particulièrement décoré par ses propriétaires! De chaque côté de la porte d'entrée, des tuiles peintes étaient accrochées, avec, pour certaines, des textes poétiques ou revendicateurs.
On pouvait voir aussi des sortes de crèches dont les santons avaient été remplacés par des personnages de Blanche Neige!
Pour finir, voici la boite aux lettres, en accord avec le reste de la déco.
Voilà des gens qui ont de l'idée!
Retour à St Victor
Retour aux sources ce we puisque nous étions à St Etienne à l'occasion de l'ordination diaconale d'un ami.
Très belle et émouvante célébration dans la cathédrale et pour nous, l'occasion de revoir beaucoup d'amis chers...
Nous n'avons pu résister à l'envie de retourner voir notre belle maison de St Victor, inhabitée depuis notre départ il y a 5 ans déjà...Quel dommage! Notre nom est toujours affiché au-dessus de la sonnette...
A travers la haie, vue sur notre jardinet complètement envahi par les herbes...Où sont mes beaux rosiers, toutes mes plantations?
Le "grand jardin", de l'autre côté de la ruelle chargée de rosiers. Le cerisier est mort depuis longtemps mais le marron planté par Rémi (?) est devenu un arbre (à gauche du cerisier)!
En revanche, le paysage est toujours aussi majestueux, même si la Loire est très basse! Quelle chance nous avions d'habiter ces lieux exceptionnels...
Jouxtant la maison (c'est un ancien presbytère), notre charmante église et son cimetière tout autour...
Et le chemin des écoliers qui nous menait tout droit (mais par un long escalier très pentu) juqu'à l'école primaire de Rémi et Arthur...
Que de souvenirs heureux dans ce beau village médiéval si fleuri, surtout au moment de la floraison des roses!
Babioles
Petit bouquin
De temps en temps, il m'arrive aussi de trouver un livre à Emmaüs et celui-ci était bien tentant...
J'aime beaucoup son auteur, Philippe Delerm, et le sujet était allêchant. A l'intérieur, quelques textes et poésies.
Pélé des pères de famille
Dimanche dernier, avait lieu le pèlerinage des pères de famille de Blois, organisé par les AFC.
Ils étaient 16 à partir du parvis de la cathédrale après la prière d'envoi.
Un peu de pluie pour cette marche le long de la Loire.
Arrêt le midi à Chaumont sur Loire.
Arrivée au Carmel le soir avec près de 40 kms dans les jambes...
Le lendemain, les familles sont arrivées pour la messe et le picnic. Joie des enfants qui retrouvaient leur papa parti seulement depuis la veille!
Histoire de poules
J'ai lu cette histoire dans le magazine du Monde.
Le maire de Pincé, petit village de la Sarthe (197 habitants) a offert une paire de jeunes poules pondeuses de Loué à tous les habitants de son village qui le souhaitaient, cad 31 foyers sur 87.
La commune ayant décidé de faire payer les ordures ménagères aux habitants en fonction de leur poids (pas celui des habitants mais des ordures!), on les a incités aussi à revenir à la bonne vieille méthode qui consiste à donner aux poules tous les déchets de cuisine: épluchures, restes, denrées périmées...
J'ai appris à cette occasion qu'une poule avalait 150 kgs de déchets organiques et pondait 200 oeufs par an!
Les poules (et un sac de grains de 5kgs) ont été remises lors d'une cérémonie où moult conseils d'élevage ont aussi été donnés aux "adoptants".
Ceux-ci ont en effet signé un contrat d'adoption de gallinacées dans lequel ils s'engagent à bien les traiter, les nourrir et à leur offrir un abri contre les prédateurs; et interdiction formelle de les passer à la casserole avant 2 ans!
Cette action écologique s'est doublée d'une action pédagogique auprès des enfants et sociologique aussi puisque des liens se sont créés ou renforcés entre voisins partageant le même poulailler ou s'entraidant en cas d'absence!
Génial, non?
Poésie d'automne
Matin d’octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge