Veules les Roses
Le lendemain de notre retour de Montpellier, nous sommes allés passer la journée en pays de Caux.
C'était le dimanche de la messe retrouvée ! En l'église de st Valéry en Caux, nous avons découvert une eucharistie où il faut entrer un par un et se laver les mains au gel, où il faut se tenir éloignés les uns des autres, où le port du masque est bien sûr obligatoire (avec toujours quelques récalcitrants...on est en France !), où on se re-lave les mains avant la communion (sympa ce goût de gel sur l'hostie !), où il faut chanter avec un bandeau sur la bouche...mon Dieu !
Et, pour marquer ces bancs devant rester vides, le curé avait matérialisé la place occupée par notre ange gardien ! Nous en aurons des histoires à raconter à nos petits-enfants !
Normandie oblige, nous sommes allés visiter le cimetière anglais du débarquement à St Valéry.
Devoir de mémoire et émotion qui ne faiblit pas, surtout quand je compte le nombre tellement important de soldats dont on n'a même pas pu mettre un nom sur la dépouille...connu seulement de Dieu, belle formule.
Et puis nous poursuivons notre balade un peu plus loin vers Veules les roses où je vous avais déjà conduits un jour d'automne. Ces falaises blanches si caractéristiques de cette Côte d'Albatre donnent à la mer une teinte crayeuse unique. Nous sommes loins des côtes bretonnes mais le charme est là et je comprends les multiples peintres qui ont eu envie de saisir ces nuances.
Veules les roses et son plus petit fleuve de France avec ses 1100 mètres de long...
La Veule serpente pour le plus grand bonheur des chanceux qui vivent ici.
La plupart des maisons ont gardé un charme authentique.
Comment ne pas imaginer des lavandières ici ?
Ce cabanon n'est pas mal non plus.
Surprenant chèvrefeuille doré !
Village dédié aux roses...je succombe !
Je l'aurais bien emmenée avec moi, cette jolie pancarte émaillée...
Et je ne vous quitte pas sans vous rappeler que Veules les roses est aussi le pays du cresson qui se plaît bien dans ces terrains innondés.