Flo et Guilhem ont été réveillés à 4h dans la nuit de samedi par leurs voisins. Ils ne s'étaient pas rendus compte que l'eau avait envahi le quartier...En quelques minutes l'eau et la boue sont entrés dans leur maison. Ils n'ont rien eu le temps de prendre si ce n'est leurs 3 petits...et le collier de perles retrouvé dans la boue ! Le matelas du lit de leur bébé était déjà mouillé...Quelques instants de plus et leur 4x4 était bloqué par les flots. Ils sont allés sonner chez des amis qui habitent en hauteur et au matin ils ont appelé à l'aide sur Facebook.

"Inondés, on a du fuir notre maison en pleine nuit avec de l'eau à mi mollets. Merci à nos voisins de nous avoir réveillés. Merci Seigneur tout le monde va bien."

"Merci pour tous vos messages. On essaie de réfléchir à comment s'organiser et on ne manquera pas de vous appeler car vos propositions d'aide vont être précieuses. Pour l'instant on fait une pause dej..."

 Nous étions une dizaine à avoir répondu à l'appel. La piscine a changé de couleur...mais ce n'est pas la priorité du jour.

 A chacun sa raclette !

 Les propriétaires de la maison étaient là, bien embêtés eux aussi...On ne sait pas trop par quel bout commencer...et où mettre les affaires que l'on garde. Il se remet à pleuvoir et, dans la maison c'est plein de boue.

 Le séjour après un premier nettoyage...Certains ont prêté des cantines pour évacuer ce qui peut être sauvé. Le frigo est envahi par l'eau et tout l'électro-ménager est HS. La boue s'est logée sous les meubles de cuisine et l'eau remonte dans les meubles en aggloméré.

 On a sorti le maximum de choses à jeter: matelas, jouets des enfants, livres...très dur de faire le tri dans l'urgence...Qu'est-ce-que je garde ou jette ? Albums photos trempés, collection de BD...

 Chacun est reparti avec des sacs de vêtements et de jouets à laver. J'en ai pris un peu mais...je n'ai plus d'eau à la maison !

 Ithier a prêté main forte pour évacuer la chambre des 2 grands. Les meubles en bois reconstitué n'ont pas résisté. Dur, dur de jeter les jouets, les livres des enfants...Sans compter qu'il faut veiller à ne pas jeter de papiers importants !

 Dans la rue les déchets s'accumulent et les propriétaires ont rempli leur pickup. Toutes les maisons de la rue sont dans la même situation. L'école Ste Thérèse est aussi inondée.

Flo et Guilhem ont la chance d'être hébergés chez des amis, mais pour combien de temps ? Quand pourront-ils retourner chez eux ? Ils quittent Tahiti l'été prochain...Vont-ils devoir racheter des meubles pour quelques mois ? Flo, qui a beaucoup d'humour essaie de se réjouir d'avoir moins de tri à faire cet été...

"Merci pour tous vos messages, merci à la solidarité de chacun. Tahiti vit des moments difficiles. La pluie et les rivières qui débordent font des ravages partout. Nous sommes accueillis par des amis, tout le monde nous propose de l'aide pour nettoyer la maison, stocker ce qui a été sauvé, garder les enfants (crèches et écoles sont fermées), nous héberger. Cette situation est fatigante mais nous sommes entourés et il y a toujours pire quand on regarde autour de nous. Vos pensées nous touchent."

(photos prises par Florence le dimanche matin quand ils reviennent chez eux)

 Le lit de Santillane.

 Le canapé blanc du séjour.

 Le fauteuil.

 Le frigo.

 (portail défoncé par la puissance de l'eau dans l'école en bas de chez nous)

Comme vous le savez sans doute, la nuit de samedi à dimanche a été terrible à Tahiti mais surtout à Papeete et dans les communes limitrophes comme celle de Pirae où nous habitons.

 (clôture emportée)

Vers 4h dans la nuit, les pluies ont redoublé d'intensité. Cela fait déjà 1 semaine qu'il pleut sans cesse et les sols sont gorgés d'eau, les rivières très hautes. J'ai été réveillée par le bruit énorme de la pluie, sans me douter de ce qui se passait dans la vallée...Quand nous nous sommes levés, notre séjour et le studio étaient inondé. Heureusement, pas de boue, seulement de l'eau et des feuilles passés sous la porte de l'entrée. Plus délectricité, plus d'eau...

 Au matin nous sommes allés voir les dégâts en bas de notre résidence. La route est soulevée, recouverte de boue.

 Entre 2 averses, car la pluie s'est remise à tomber toute la journée.  (le magasin chinois en bas de chez nous).

Notre quartier de l'hippodrome a été un des plus touchés. On n'imagine pas l'intensité des flots qui ont recouvert cette route... Video ici.

 Vous voyez tous ces arbres dans la ville ? Ils sont sortis des nombreuses rivières qui traversent la ville, ont dépassé les ponts, dévalé les rues...

 Au rond-point J.Chirac, le tunnel est complètement inondé. Je me demande bien comment il va être possible de le vider...

 Au niveau du pont de la Fataua. En bas, la rivière est sortie de son lit et a déraciné les bananiers qui sont les premiers arbres à tomber car ils n'ont que très peu de racines. Les piles du pont ont retenu un énorme amas d'arbres et de branches...

 Une grue remonte les arbres coincés au niveau des piles du pont pour les évacuer.

 Les magasins sont envahis de boue...

 Vers la Pointe Vénus, une partie de la montagne s'est effondrée sur la route.

 Maisons à Mahina.

 Parking inondé à la Pointe Vénus.

 De retour en bas de la maison nous nous arrêtons pour parler avec les habitants et ceux venus les aider. On essaie de comprendre comment l'eau est arrivée là. Même si les bords des rivières sont encombrés d'arbres tombés, comment lutter quand les éléments se déchaînenat autant ? Trop de pluies, trop de dénivelé, trop de rivières, trop de forêts...

 Encore plus près de chez nous, le long de la Nahuata qui a débordé et tout dévasté. On ne peut plus accéder en voiture, hormis avec un 4x4. Ici, celui de la ville de Pirae évacue les familles.

 Une partie de ce jardin a disparu dans la Nahuata.

 En face du cimetière la rivière a cassé ses berges.

 Partout le long des rues c'est la même désolation. Petit à petit en cours de journée les déchets s'accumulent...

 Énormes tas de végétaux retirés des rues, des jardins...

Pas d'école lundi car bon nombre d'entre elles sont envahies de boue. Des ponts sont détruits, des routes cassées et combien de familles n'ont plus de quoi se loger ? Heureusement un formidable élan de solidarité a vu le jour dès le matin. Comme toujours, les Tahitiens sont souriants malgré l'épreuve...

Le dimanche après-midi nous avons répondu à l'appel -via Facebook- d'amis dont la maison a été envahie par la boue...Je vous en parlerai demain.

Bon anniversaire, Marius !

  Petit Marius a 1 an !!!

Grande nouvelle: il a fait ses premiers pas il y a déjà une bonne dizaine de jours ! Très très fort, mon petit Marius chéri !

 Preuve en image dans la vidéo ici.

Histoire d'un cambriolage dans notre résidence qui se termine bien...enfin, ça dépend pour qui !

"A PIRAE - Deux cambrioleurs démasqués

grâce à “Supervoisin” !

La sécurité est l’affaire de tous. Un habitant de Pirae l’a bien

compris et a très largement aidé la police à résoudre une affaire

de cambriolage.

Lundi, des agents de la direction de la sécurité publique (DSP)

se rendent au lotissement Labbé, à Pirae, où a été commis un

cambriolage. Après les constatations et alors qu’ils reviennent

à Papeete, ils sont interpellés par un individu souhaitant savoir

s’ils sont dans le coin pour une affaire de cambriolage. Il a en

effet remarqué deux jeunes circulant à scooter avec un sac sur

le dos qui lui ont paru suspects. La description de la besace

correspond à l’objet du vol, l’information du citoyen exemplaire

est déjà un indice d’importance.

Mais “Supervoisin” ne s’est pas arrêté là, il a également pris

note de la plaque d’immatriculation. Le travail est mâché pour

les agents de police. L’affaire est même quasiment résolue car

l’homme a également pris l’initiative de suivre le scooter jusqu’à

la maison où il est entré.

La police s’y rend et trouve le coupable, enfant de bonne famille,

qui reconnaît les faits avec son complice. Sur place, les objets

volés sont retrouvés et certains proviennent même d’un autre

vol commis là aussi le jour même, mais cette fois à Erima, à

Arue. Les deux jeunes hommes de 18 et 19 ans feront l’objet

d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité."

F.C.

 La 11 ème Marche pour la Vie, c'est dimanche à Paris. De toute la France les cars vont déverser leurs flots de révoltés face aux mesures gouvernementales visant à promouvoir l'avortement (au lieu d'aider les femmes enceintes à garder leur bébé dans les meilleures conditions) et à empêcher tous ceux qui veulent justement s'exprimer en proposant une alternative à ce drame humain.

Si vous pensez vous aussi que la liberté de penser est en danger et que notre société est aussi en danger...joignez vous à eux !

 Notre Pape François ainsi que de nombreux évêques (Au moins 21 en France à ce jour) soutiennent la Marche pour la Vie !

 Protéger le faible...ça c'est fort !

 J'aimerais bien être à Paris ce WE...Je sais déjà que Claire et Phil, Jean-Luc et Anne y seront...que Rémi participera au service d'ordre...qui d'autre encore ?

L'Université de la Vie à Papeete ! Cela fait plusieurs années qu'elle existe en France et voilà que, maintenant plusieurs pays accueillent cette belle initiative: Italie, Suisse, Belgique, Luxembourg, Royaume Uni, Espagne, Maroc, Liban, USA, Guadeloupe...et Tahiti !

Ce sont Gene et sa belle-soeur Isabelle qui m'ont incitée à m'associer à cette formation et à la proposer chez moi. Merci particulièrement à Isabelle pour ses conseils patients et son aide logistique !

L'UDV est organisée par Alliance VITA , une formidable association s'occupant de réfléchir et d'informer sur les questions de bioétique. En France, l'UDV est proposée sous la forme d'une visio conférence mais, à cause du décalage horaire et d'une mauvaise connexion, nous sommes contraints, à Tahiti, de visionner la formation en différé. 4 lundis de formation sur des sujets tels que l'embryon, la famille, la fin de vie, les lois...Les intervenants sont variés et de grande qualité, l'organisation excellente. Quelle chance de bénéficier d'un tel cadeau !

(Je ne suis pas la seule de la famille à participer cette année car Tim est inscrit à Bordeaux !)

 Nous sommes 9 (10 à la prochaine rencontre) à avoir choisi de vivre cette belle expérience, de 26 à 66 ans. En partant de la gauche, Dominique, Evelyne, Marie-Alix, Bénédicte, Axelle, Géraldine, Apolline et Marie-Hélène.

Dans plus de 100 villes de France les 5000 invités se sont retrouvées au même moment pour écouter la même formation...Super, non ?

Je compte sur vous pour participer à l'UDV l'an prochain là où vous vivez. Si ça existe à Tahiti, ça existe aussi sûrement près de chez vous !

Vivement lundi prochain pour la prochaine conférence !

Certains connaissent-ils déjà ce site dédié à toutes les grands-mères ? C'est une grand-mère qui se fait appeler Granny (non, non, ce n'est pas moi !) qui fait part de ses réflexions, de son expérience. C'est souvent très intéressant.

En cliquant sur le titre vous pourrez y accéder.

Cette semaine l'article m'est particulièrement adressé, vous allez pouvoir le constater !

+ Je pense à vous +  Promis, c’est vrai : parfois, quand je vous écris, je pense à toutes les Grand-Mères qui ne le sont pas assez. Et qui aimeraient l’être davantage. Vous, les Bonne-Maman, Nanny et autres Nonna qui regrettez tant d’être à des kilomètres de vos petits-enfants, sans pouvoir cocher en rouge tous les mercredis de votre agenda. Je vous imagine compter les jours jusqu’aux vacances, faire le plein de leurs biscuits préférés au supermarché et espérer un appel, même express, entre la piscine et le goûter. Pendant ce temps, moi, je râle (contre la prof de danse qui libère en retard, contre les parents qui m’en demandent trop, les histoires cent fois lues et le square surpeuplé). Comme je dois vous exaspérer, Granny pourrie-gâtée que je suis ! J’ai honte et pourtant je le sais : vous vous damneriez pour un spectacle maison à la mise en scène décousue, un tas de miettes sur votre tapis après le déjeuner et un gâteau au yaourt décoré de travers. Promis, c’est vrai : si j’avais une baguette magique, je vous ferais apparaître vos petits-enfants, là tout de suite, dans votre salon. Je n’ai pas ça en rayon, juste une certitude en stock : même loin d’eux, vous êtes une Grand-Mère fabuleuse.

 Vendredi, JF et Christian ont reçu un gros chèque dans les locaux de l'ordre de Malte, chèque remis par la chorale de Papeete qui avait donné deux concerts avant Noël pour les personnes démunies. L'argent récolté lors de ces 2 soirées a été partagé équitablement entre l'Ordre de Malte et la Croix Rouge.

Samedi matin, JF et moi sommes allés faire un tour au vide-grenier organisé tous les 15 jours par la paroisse de la Trinité. Je cherchais des revues pour apporter à la maison de retraite de Taravao...rien, cette fois-ci, hélas, il faut dire que le mauvais temps a fait fuir plus d'un exposant...

Pas de revue mais un sac de la marque Lubber (made in USA), très amusant !

 Il est en plastique et imite les bottes en caoutchouc.  Parfait pour y glisser ses affaires de plage !

Nous nous sommes ensuite rendus au CMIT (Centre Mixte Inter Armées) où se tenait une exposition de tableaux réalisés par 2 peintres de la Marine actuellement sur le Fenua. Des gouaches et des aquarelles que j'ai beaucoup aimées...mais pas osé prendre en photo ! 

 C'était l'heure du café que nous avons bu face du lagon, plutôt gris ce matin là.

 Envie d'un peu de fraîcheur ? JF m'emmène ensuite en moto jusqu'au Belvédère. C'est la route qu'empruntent bon nombre de personnes souhaitant marcher, courir ou faire du vélo en grimpette... C'est très vert et très parfumé car la route est bordée d'eucalyptus...un régal ! En plus il fait bon, ce qui ne gâche rien !

 Arrêt pour admirer la vue sur Papeete, la vallée de la Fataua et le lagon. Au loin, Moorea.

 Nous voici, JF et moi sur la moto, dimanche en sortant de la messe ! C'est une amie qui nous a pris en photo...

Le 21

Voici l’hiver…qui débute sous la pluie. « Danse avec les souris » en a fait les frais ce matin durant son petit tour matinal : Il est rentré, trempé comme une soupe ! Heureusement, il accepte de se laisser bouchonner, sinon impossible de le toucher quand il s’est blessé à la joue, comme hier au soir, lors de sa balade vespérale. Les armoires bretonnes ont une planche sculptée sous les portes, ce qui les fait ressembler un peu à un lit clos. C’est là que va se cacher notre raminagrobis durant la journée pour ses siestes ou lorsqu’arrive Filou, le chien de Sébastien, dont il a peur. Je pourrais bien sûr fermer l’armoire à clé, mais Minet gratterait la porte pour y entrer, ce que je ne désire pas.

Le 22

L’étiopathe a trouvé grâce aux yeux de Michel, il a accepté un second RV : c’est un presque miracle ! La poste n’est plus ce qu’elle était : les postiers ne se fatiguent guère à attendre…ils déposent un billet dans la boite et à nous d’aller à la poste retirer les recommandés. Pourtant nous sommes toujours là, soit l’un soit l’autre, mais le temps de descendre….Le postier est parti. Enfin, bénissons-le, car il nous fait faire du sport, ce que nous ne faisons plus guère, si tant est que nous en ayons jamais fait, en tout cas moi : j’ai horreur de cela, sauf la marche. Eh oui…, je ne suis pas dans l’air du temps ; mais il faut de tout pour faire un monde.

 Le 23

Coup de fil de JP : Mado nous a quittés ce matin, la veille du décès  de Maryvonne il y a 11 ans. Nous nous réunissons mardi encore une fois tous ensemble. Je suis frappée par le fait que toutes les deux naissent au ciel quand le  « fils de l’homme » nait à la terre, comme une sorte d’échange. D’ailleurs, c’est pour cela que Jésus est venu parmi nous. Je suis donc moins triste.

Le 24

Noël au balcon: les enfants arrivent pour cette fête de famille.

Le 25

Je chante pour l’anniversaire de Jésus : enfin pour la date officiellement retenue par l’Eglise pour sa venue parmi nous.

Le 26

Michel ne se sent pas bien, Mary non plus…Seront-ils en état de partir pour Kerzo  demain?...

  (merci à Rémi qui me représente ce jour là pour ses photos)

Le 27

Nous partons à 12h30 pour le Morbihan, laissant derrière nous les deux malades et les filles de Sébastien, qui prend le volant de la voiture de sa maman, laquelle se laisse conduire. Belle cérémonie pour Madeleine dans la petite église de Locquenin,  déjà pleine, avec la seule famille venue autour de Jean-Pierre. Un froid aigu, dû au vent d’est, nous accueille au cimetière, où, après une dernière intervention de Jacques (son frère prêtre), le cercueil de Madeleine sera recouvert de fleurs de son jardin, que chacun jette en passant pour lui dire encore une fois son affection. Après un café au restaurant de la sapinière, nous reprenons la route de nos demeures respectives, pour les plus près. Les autres ont dû trouver le gîte à Kerzo.Le 28

Michel va mieux, mais récupère devant la télé. Au réveil ce matin, m’est revenue une réflexion  de Pascale, qui rejoint l’enseignement de St François : celui du regard. Lorsque l’un de nous s’en va, on ne se souvient plus que des bons moments ; Personne n’étant vraiment parfait ici-bas, car chacun porte des blessures intérieures qui conditionnent nos comportements ; ce qui aurait pu éventuellement agacer notre épiderme, nos sensibilités, n’existe plus. Nous voyons alors les autres, tels que Dieu les voit : beaux et bons. Madeleine n’ignorait pas les choses, mais son regard les traversait pour aller à l’essentiel, d’où sa bienveillance, ses choix caritatifs. J’ai aimé que quelqu’un, (Jean-Marie, je crois), dise qu’elle n’aimait pas jeter mais plutôt bricoler, réparer, signe de son respect pour notre terre, toute la création. Vraiment, Madeleine, est une « grande Dame ». Ce terme désuet la ferait rire, mais je le maintiens.

Le 29

Je ne remercierai jamais assez le Seigneur pour cette grâce d’être née dans une famille unie et d’avoir, par Michel,  épousé une belle-famille unie. C’est à notre époque un vrai privilège, qui nous donne le goût de la paix. Nous ne vivons pas dans un monde angélique, mais je ressens ces deux familles comme deux ailes, celle de la colombe de la paix qui me porte. Vivre dans un havre de paix, c’est pour moi, vivre dans l’Esprit-Saint. Oui, bien sûr, il y a bien quelques ajustages à faire de temps en temps, mais l’affection permet d’arrondir les angles. Lorsque je pense au « trio Hacques » et aux « trois pièces rapportées », comme disant Jean, je suis remplie de bonheur ; car je nous pensais toujours comme des valeurs ajoutées. Je suis la benjamine et ils sont tous mes grands frères et sœurs. Ceux qui sont partis me manquent, sans vraiment être absents puisqu’ils restent dans ma mémoire et surtout mon cœur. Un jour nous nous retrouverons.

Le 30

Dans le « trio belle-famille », notre petite famille est un peu particulière. C’est normal : chaque famille a son charisme propre. C’est ce qui fait la richesse de nos aventures humaines. Personnellement, nous avons prouvé, à notre manière, la sottise du racisme. Si Michel a endossé facilement le « manteau de St Joseph », Le mien était plus délicat à revêtir. Même si j’ai porté son nom durant ma jeunesse, je ne suis pas comme la vierge Marie, et je n’ai pas mis d’enfants au monde. Ce qui change tout, car le lien biologique de la mère et l’enfant est unique. Je ne suis pas comme mes sœurs, mes belles-sœurs et mes nièces. C’est sans doute pour cela, que j’ai revêtue la bure franciscaine, accordant la couleur de mon vêtement à celui du St Joseph de la crèche. Nous sommes une famille recomposée, une fraternité en quelque sorte.

Le 31

Cette nuit nous passerons dans une nouvelle année... Je nous la souhaite à tous : douce, sereine et joyeuse ; pleine d’initiatives heureuses. Simple comme un matin clair. Bref, une année qui nous dit Dieu. Comme le souhaitait ce matin dans son éditorial Monsieur Hutin-Degrés, je désire que nous retrouvions tous ensemble un surcroit d’âme, comme le dit sa citation de François Cheng : « l’esprit raisonne, l’âme résonne ; l’esprit se meut, l’âme s’émeut ; l’esprit communique, l’âme communie… » « L’âme est capable d’ouverture et de dépassement en élevant l’être qu’elle habite jusqu’au règne du Divin…Elle possède cette intuition qui lui dicte ce qui est bon dans le sens de la vie. Elle n’a de cesse de nous animer par son vouloir vivre et son désir d’être… ». Que dire de plus ?...

 Vous vous souvenez, j'avais eu un coup de coeur pour ces parapluies proposés lors de la vente caritative des Marraines en décembre...mais ils coûtaient 125 € très cher !

 ça m'a donné envie de me lancer...Voici le mien !

 Dans un magasin chinois (c'est un pléonasme, toutes les boutiques sont tenues par des chinois...) j'ai acheté le parapluie (bleu marine) et 2 branches avec des roses que j'ai séparées en petits bouquets. On trouve énormément de fleurs en plastiques ou tissu ici. Elles sont mises sur les tombes mais servent aussi pour les couronnes de fleurs durables. J'ai cousu mes petits bouquets. Le résultat est beau, que le parapluie soit ouvert ou fermé !

 ça tombe bien, c'est la saison des pluies !

 Il faudrait que j'essaie avec des fleurs d'hibiscus à la place des roses...