Dernier WE à Papeete avec JF...

Il fut festif puisque nous avons fêté vendredi les 40 ans de Clément et samedi les 50 ans de Catherine !

Bonne entrée en Ramadan à Nusseyr et aux enfants !

 La tessiture...Je ne connaissais pas ce mot...

En voici la définition du Larousse:

• Ensemble des sons de l'échelle musicale qui convient le mieux à une voix déterminée.
• Ensemble des sons qui reviennent le plus souvent dans un morceau et qui constituent une sorte de moyenne du registre dans lequel il est écrit.

Et voici un test rapide, facile et amusant pour tester la vôtre ! C'est ici.

Depuis quelques jours à Papeete se tient le Heiva des écoles. Le Heiva est un concours de danse traditionnelle qui a lieu tous les ans. En premier se déroule le Heiva des écoles puis, en juillet, le Heiva professionnel. 

Comme je ne suis jamais là en juillet, je me contente du Heiva des écoles qui est déjà très beau. Le Heiva ne fait pas appel aux élèves en milieu scolaire mais ce sont toutes les écoles de danse qui se produisent...et il y en a des dizaines !!!

Chaque école de danse accueille des enfants et des adultes, surtout la gent féminine mais pas que. 

 Le spectacle de ce soir là a duré 3 heures et 5 écoles de danse ont occupé la scène à tour de rôle.

 Quand les écoles comprennent plus de 100 danseurs, le spectacle se déroule en plein air, là où Johnny est venu chanter.

 Les costumes sont très variés, du plus sobre au plus sophistiqué. 

 Certaines écoles se présentaient pour la première fois tandis que d'autres sont semi professionnelles.

Pas mal de popaa' parmi les danseuses. J'ai d'ailleurs plusieurs amies qui montaient sur scène mais pas ce soir là. 

Le mois précédent le Heiva, les répétitions ont lieu presque chaque soir durant plusieurs heures ! C'est un sacré engagement...

 Les filles laissent tout tomber ce mois là pour répéter.

 Les costumes sont réalisés par chacune.

 Quelques écoles de danse possèdent leur propre orchestre.

 Les musiciens sont en majorité des hommes ou des garçons.

 Là aussi les costumes sont superbes.

Toutes les occasions sont bonnes ici pour se coudre un nouveau costume de fête et les magasins de tissu sont très nombreux !

 Beaucoup de groupes de petites filles et, là aussi, des enfants de popa'a.

 Les plus gracieuses, grandes ou petites sont toujours les polynésiennes...

 Je crois que les écoles sont ouvertes dès l'âge de 4 ans.

 Quelques portaits de petites vahine.

 Certains costumes sont plus élaborés que d'autres. Couronne en pandanus, coco, plumes de coqs, nacres et coquillages.

 J'ai regretté de ne pas avoir un meilleur appareil photos...J'aurais pu faire des portraits sublimes.

 Une dernière photo...Cette grand-mère en fauteuil roulant placée au premier rang. Elle était tellement mignonne et applaudissait avec enthousiasme. 

Nous avions réservé des places assez distantes de la scène. Finalement, des places étaient libres au premier rang et nous sommes allés "au culot" nous y asseoir. Personne n'est venu...nous étions en compagnie des photographes officiels...C'était parfait !

Une fois n'est pas coutume, je laisse la parole à Arthur qui nous a raconté sa triste aventure de la semaine !

"Kikou tout le monde, 

 Voici enfin quelques news de mon cambriolage (sensationnel) de lundi matin.

 Tout d’abord, un grand merci à vous tous pour m’avoir demandé de mes nouvelles et pour m'avoir soutenu dans cette épreuve difficile. 

 Compte rendu du lundi matin:

 Je vais, comme tous les matins, me doucher vers 8h30, en entrouvrant ma fenêtre pour aérer. Ma douche (qui se trouve dans le couloir, hors de la chambre) ne dure pas plus de 3 minutes et je re-rentre dans mon petit appartement. 

Là je tombe nez à nez avec un grand Black, mon ordi dans ses mains. Il me dit qu’il s’est trompé d’appartement…. ni une ni deux, je sens le mensonge (inspecteur Columbo) et je m’enferme à clé (avec lui) dans mon 10m2 au RDC. 

Il me dit « qu’il ne veut pas de soucis » et il re-dépose mon ordinateur sur mon lit ainsi que mon portefeuille (sorti de sa poche). Je lui demande alors où est passé mon téléphone. Je n’ai pas eu le temps de terminer cette phrase qu’il a sauté tel un "Jedi" par la fenêtre, la tête la première. 

Je réussis alors à attraper son pied, que je tire de toute mes forces en criant « au voleur ». La lutte est musclée… mais il réussit à s’échapper. Je sors en courant (et avec juste une serviette autour de la taille) dans ma cour et je croise ma gardienne affolée par la situation. Malheureusement le voleur était irrattrapable. 

 Je reviens dans mon appartement, je bois mon café (devenu froid), je fais un tour de mon 10m2 et je me rends compte qu’il me manque (en plus de mon téléphone), ma montre…

 (Cette montre avait une grande valeur sentimentale pour moi car je l’avais achetée avec mon 1er salaire, il y a 3 ans lorsque j’étais en mission à la Préfecture de Blois).

 Je m’habille, j’envoi un message d’alerte à mes deux frères, et hop, me voilà parti au boulot. 

 J’arrive avec 20 minutes de retard au travail (9h50) et tout le monde s’inquiétait: je suis d’habitude toujours le premier à arriver et c’est la première fois que j’avais du retard…

 Je raconte donc mes péripéties à tout le monde. Mon chef de groupe avait l’air encore plus choqué que moi. Il me demande de rentrer chez moi. Travailleur jusqu’au bout, je demande juste une pause un peu plus longue pour déjeuner, profitant de cette occasion pour aller déposer plainte. 

 Au commissariat, on me dit qu’il est impossible de déposer plainte si la Police n’est pas venu constater les dégâts dans mon appartement (après 1 heure de queue).  

 Je contacte donc la patrouille du 7ème arrondissement: RDV est pris pour 21h. Ils arrivent à 6 dans mon 10m2 et je raconte l’horrible scène que j'ai vécue au petit matin. 

 Le mardi matin (8h30), la police scientifique vient faire un relevé d’empreintes. Ils ont mis de la poudre et ont sali tout mon appartement mais ils ont trouvé des empreintes « trés significatives » sur les rebords de ma fenêtre (le con n’avait pas de gants).  

 J’ai contacté ma propriétaire qui était trop compatissante, bienveillante et trop désolée. Elle m’a envoyé 3 mails pour me soutenir et me demander comment elle pouvait m’aider. J’ai RDV demain matin avec elle et un entrepreneur pour installer des barreaux et remplacer la fenêtre. 

 Mon équipe chez Dior a aussi été trop sympathique. Tous le monde est venu me dire un petit mot de soutien, même la directrice marketing. Et lundi après-midi ils avaient organisé un super « goûter de réconfort ». Ma manageuse m’a même prêté son téléphone lundi soir.

 Je vous avoue que j’avais un peu sous-estimé le choc moral d’un tel cambriolage et d’une telle confrontation. Le lundi soir et les quelques jours qui ont suivi, j’avais super peur en rentrant de mes douches et j’ai assez mal dormi. Je vis désormais reclus, la fenêtre et les volets fermés.

 A la différence de mon 1er cambriolage (avril 2014, par un marocain), la personne n’a cette fois ci pas été arrêtée. Je ne serai donc pas remboursé, n’ayant pas souscri à une assurance « vol ». Le téléphone m’avait coûté ...€ et la montre ...€ (si vous voulez organiser une cagnotte leetchi).

 Je re-pense souvent à la chance que je suis d’être un mec et de prendre des douches rapides:

- Si ma douche de lundi matin avait duré 2 minutes de plus, le mec serait parti avec en plus mon ordi et mon portefeuille.

- Et si j’étais une fille, il m’aurait même peut-être violé (+).

  Petit à petit la vie reprend ses droits. L’appétit me revient, j’essaie de garder la forme. 

Lundi matin (9h00) j’ai mon dernier entretien pour le poste d’apprentissage chez Dior. Pensez fort à moi !

Moi je pense à vous tous les jours. 

 Bisous, "

 Arthur

(photos réalisées par Arthur lors de la visite de la Police Scientifique)

Trop dangereuse la vie à Paris !!! 

 WE au soleil de Baziège !

 Petit Marius découvre les pâquerettes, le nez dans l'herbe...

 et se fait bercer dans le hamac installé dans le jardin.

 La petite crevette se développe de plus en plus dans le ventre de Pauline !

 Bien mignon dans son joli pyjama, notre p'tit margouillat de Roanne !

 Son doudou-lange plein la bouche il dort comme un bienheureux.

 Retrouvons nous, l'espace d'une photo à Lannois où Anne-Gannette (une amie de Blois) et sa famille ont bien apprécié le babyfoot lors du WE de l'Ascension !

 Repartons pour Tahiti et notre résidence du Domaine Labbé où les couchers se soleil nous enchantent. 

 Quelques secondes plus tard le spectacle est encore différent !

 Encore un dimanche de fête des mères atypique, sans parents et sans enfants...

Nous avons commencé la journée par la messe à la prison à 8h30. Comme toujours c'était très émouvant. Nous avions amené avec nous Christine et François, nos voisins et ils ont été très touchés par ce qu'ils ont vécu durant ce moment. Détail amusant: François est responsable de la Police Nationale sur Tahiti et il a été reconnu par certains condamnés. Belle rencontre, beau témoignage, d'un côté comme de l'autre !Après la messe nous nous sommes rendus au Méridien pour y boire un café. Les tables pour le déjeuner étaient déjà mises...La fête des mères, c'est quelque chose ici !

 Nous avons rejoint les bords de la piscine et de la plage.

 Pas possible de se baigner dans la piscine réservée aux locataires de l'hôtel...

Mais la pause café fut bien agréable malgré tout.

 Les couleurs sont admirables en ce début d'"hiver".

 Le lagon est paisible, la température délicieuse. Moorea au loin surgit de la mer.

 Le Méridien propose quelques bungalows sur pilotis.

 Les vahine sont à l'honneur ! Que ce soit à la prison, au Méridien ou plus tard encore quand nous irons déjeuner à la Marina d'Arue, tout le monde lance des "bonne fête" à toutes les femmes. Même les femmes entre elles se saluent. Le plus émouvant, c'était à la prison où tous les condamnés nous honoraient. Il n'est pas venu en Polynésie le temps où la fête des mères sera remplacée, comme en France par la ridicule "fête des gens qu'on aime" !