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7 juillet 2019

P'tits billets de juin-suite

 Résultat de recherche d'images pour "cageots déchets poules" Le 16

Fête des pères. Celui du ciel veille sur moi : Stéphane est à la messe avec juste une de ses filles. Il me raccompagne en voiture à la maison et embarque les cageots de déchets pour ses poules. Ouf ! Mission accomplie pour cette semaine. Le père Jean-Michel nous dit sa tristesse de nous quitter pour son envoi à Morlaix. Mais le manque de prêtres se fait de plus en plus cruellement sentir : la Bretagne jusqu’à présent était assez préservée…l’après-midi, je suis de service en tant que guide composteur au jardin partagé de Goarm-goz. J’y retrouve Thérèse et fait plus ample connaissance avec certains. Je refile le numéro de téléphone de mon jardinier à une ancienne adjointe municipale, car le sien a pris sa retraite. Je suis bien d’accord avec Vincent pour dire que la plupart des choses fonctionnent par réseaux. D’où l’importance des carnets d’adresses.

Le 17

Journée tranquille en prévision : train-train habituel, lecture, sieste et petite visite au secours pop avec Joëlle qui assouvie sa fièvre acheteuse en prévision de la naissance de sa première arrière-petite-fille. La grand-porte de l’église est en réfection, ce qui n’est pas un luxe. La menuiserie du bas a été remplacée et la peinture se refait. En passant devant le chantier, j’ai eu la surprise de voir l’artisan à l’ouvrage : une jeune femme que j’aurais facilement vue également en hôtesse de l’air : blonde, sympathique, avec laquelle j’ai échangé quelques mots. Tous les métiers se féminisent : Mais où sont les hommes ??...

Résultat de recherche d'images pour "merles mangent des cerises" Le 18

La récolte de cerises qui s’annonçait prometteuse ne se fera pas, car les choucas font « ailes-basses » et becs avides sur les cerisiers depuis déjà un moment. Je pensais à une razzia des merles, mais j’ai surpris les voleurs récidivistes hier. Aux jardins partagés dimanche, le président des vergers conservatoires m’a dit ceci : « pour pouvoir récolter des fruits, il faut planter au moins trois arbres identiques dont l’équivalent d’un sera dédié aux les oiseaux. » Les fruits risquent d’être chers cette année à cause des dégâts consécutifs à la grêle dans le sud. Mais ma réserve de confiture est déjà bien pourvue. Les broussailles côté mamie voisine augurent une récolte de mures et des confitures alléchantes. Les mamies de Gouesnou font du « confitroc » : échange confiture contre produits d’hygiène et entretiens. Ce que font les bénévoles de cette cité m’intéresse, car ce clocher   est le premier au nord du croissant paroissial : Gouesnou, Guipavas, le Relecq, le relecq-Kerhuon, Plougastel, Loperhet. Les territoires semi-ruraux sont des fourmilières besogneuses ; c’est en tout cas ma vision des choses.

Le 19

Les décorations en dentelles mises en place ont été dégradées ou volées dans le bourg : le collectif se voit contraint de porter plainte et d’établir une surveillance. Je suis révoltée par ce genre de comportement qui a débuté déjà depuis des années : les décorations dorées ( soleil et lune) de la fontaine  de l’agora ont disparues depuis longtemps, car refaites une fois puis volées une deuxième et dernière fois. Ce genre de comportement dépasse mon entendement. Je n’en comprends pas l’intérêt… un genre de pathologie peut-être ?...Une maladie du coeur et de l’esprit surement.

Le 20

Passage annuel du technicien chauffage par un temps mitigé. La voisine de Joëlle qui bénéficie de la distribution pour les poules m’a offert de la confiture de fraises- rhubarbes. Merci  de tout cœur.  Mes rayons-réserves  se remplissent. Je suis assez effarée devant tout ce qui est mis à la poubelle et j’ai encore affiné le tri au Secours Pop. Comme je proposais à mon « poireautier » de l’aider à nourrir ses poules, il m’a appris qu’il n’en avait plus ainsi que les lapins : on lui volait les œufs, puis les poules, et les lapins enfin, maintenant ses légumes. Effectivement il y a de quoi baisser les bras. C’est révoltant et je suis en colère contre X ! Le petit Lucien m’a invité à venir voir leur mini-potager : superbe ! 

 

Le 21

Aujourd’hui paillage des parterres désherbés avec du foin de chez mamie voisine, car laisser la terre nue n’est pas très écologique. Un grand cageot d’artichauts, aux feuilles un peu fanées, avait été mis au rebus et difficilement mangeable par les poules. Aussi sur les conseils d’une plus futée que moi, j’en ai fait cuire deux : ils furent magnifiquement mangeables ; aussi je me suis empressée de les porter à quelqu’un ayant un grand congélateur : car cuits et effeuillés les fonds se conservent fort bien. J’ai terminé mes sorties par une répétition chorale pour la fête patronale du 30 à l’église qui va rassembler toute la paroisse et sera la messe d’adieu à notre curé. J’ai exceptionnellement enchainé avec une petite séance vannerie afin de pouvoir terminer mon panier mardi prochain : il me restera l’anse à élaborer en espérant avoir l’osier qui convient. Ensuite l’atelier fermera pour cause de vacances.

Le 22

Déjeuner de bonne heure avec Mimi, car je me rends ensuite, par un beau ciel bleu, à la journée du groupe de prière à l’Arche, pour le café et écouter l’enseignement du père Jean-Michel (notre curé). Il nous parle des étapes de la vie spirituelle de manière concise, claire, en référence à l’écriture et à St Ignace et Ste Thérèse d’Avila. J’ai beaucoup apprécié. J’ai été heureuse de retrouver les gens du groupe surtout les anciens.

Il y a plusieurs manières de se débarrasser des soi-disant mauvaises herbes ; disons de celles qui nous gênent. Notre voisin d’en face a choisi de les brûler. Dans ce cas, il est préférable de se munir d’un seau d’eau car le feu a pris dans les massifs voisins, ce qui a fait s’arrêter un automobiliste qui ne savait que faire, jusqu’à ce qu’il voit le jardinier revenir avec un arrosoir. Il était grand temps ! En ce qui me concerne de la fenêtre je ne pouvais pas faire grand-chose, mais je suis ensuite descendu bavarder avec Fabrice, qui me dit dans la foulée qu’il n’a plus envie de lire les nouvelles sur tablette ; il préfère le papier : je lui ai proposé de lui passer le journal avec un jour de retard : OK. Ainsi celui-ci servira deux fois + le ramassage du tri papier. Super !  Tous ces petits échanges entretiennent le bon voisinage.

Le 23

Dimanche de l’Eucharistie. C’est aussi l’ordination sacerdotale du seul séminariste cette année : Cyriaque Danguy des Deserts à Quimper. Je croise Hélène à la sortie de ma messe. Leur maison a été vendue (en un mois !). La famille est donc déjà dans les cartons, certains meubles sont récupérés par les enfants. Les nouveaux propriétaires sont des retraités qui ont 6 enfants et un certain nombre de petits enfants. Je ne sais d’où ils viennent mais ils veulent clôturer l’avant de la propriété, faire mettre un digicode et des caméras de surveillance. Hélène leur a pourtant dit qu’ici ce n’est pas une cité à problème, mais la peur semble être la plus forte.

Le 24

La canicule annoncée est absente pour l’instant. Le ciel est même couvert, ce qui nous convient bien. Le jardin ne souffre pas. Michel a voulu voir le match de foot féminin hier soir : Une première, à laquelle je n’ai pas adhéré jusqu’à la fin. La prestation était un peu décevante à mon goût, pour cause de fautes à répétition. J’ai même été un peu surprise ce matin du succès de la France. Bravo à la capitaine qui n’a pas perdu le moral. Je suis en colère pour avoir reçu une alerte sur l’emploi des pesticides en agriculture, qui décime les oiseaux sur la presqu’île, photos à l’appui. Je me réjouies cependant de voir plus d’hirondelles cette année. 696622AE2D80412AA7AF3CDB2200D5CA Le 25

Je monte au bourg, à pied bien sûr, vers 10h par un ciel moutonneux qui va progressivement faire place à un ciel bleu. Le soleil alors commence à réchauffer la terre ;  comme le sol est détrempé par la pluie nocturne, il se dégage une odeur délicieuse d’herbe humide. Comment ne pas implorer la miséricorde du Seigneur pour la terre du sud écrasée sous le soleil, et les orages ?...Nous sommes privilégiés par la proximité de la mer. Le paillage mis en place va garder un peu d’humidité au sol pour affronter les trois jours à venir qui sont annoncés très chauds. Si jeudi mon jardinier n’a pas de chapeau, je me ferais un plaisir de lui en prêter un. Le 26

Ce n’est pas aujourd’hui que nous allons succomber à la chaleur ; Une bonne ondée à étancher le sol ce matin et le ciel est gris. Quand je pense à mon jardinier, je me remémore celui du si joli film « Dialogues avec mon jardinier » campé par Darroussin. Le mien lui ressemble. Un peu taiseux, Il n’a rien avoir avec ceux des entreprises de jardinage qui viennent accomplir une tâche précise et s’en vont. Lui, il vit au rythme du jardin, en une sorte de symbiose : Il voit en plus des tâches régulières, le détail à améliorer. Il appréhende le jardin comme un chef d’orchestre la musique ; ou un peintre un tableau. Hier à la vannerie j’ai terminé mon panier : du solide pour aller éventuellement à la pêche. Alain et Michel ont terminé mangeoires, petits paniers, hochet….pour la journée avec le patrimoine.  La reprise de l’activité se fera mi-septembre. Avec le retour à la terre, le bio…la vannerie reprend du poil de la bête. Il y a dans l’air comme une aspiration à revenir à plus de naturel, à user de ce que nous propose gracieusement la nature, sans en abuser. C’est bien, alléluia !

Le 27

Retour de mon jardinier par une chaleur qui me fait plus peur à moi qu’à lui. Il commence côté ombre par débroussailler la haie d’hortensia côté rue. J’aime beaucoup les couleurs en début de formation des fleurs le contraste entre le vert foncé des feuilles et celui très clair des bougeons floraux. Le passage progressif du vert au rose des fleurs est un régal visuel tous les jours. Je m’acquitte de la distribution de fruits et légumes pour les poules, en me servant au passage dans le plateau de melons dont seules les peaux sont un peu abimées : les croissants débités et bien sucrés sont placés dans des boites en verre au frigo. Le pied de céleri prend la direction du congélateur. En voyant la photo de notre adjoint au maire en compagnie des bénévoles du Secours Pop dans le journal. J’ai présumé que ma demande de composteur était positive : exact. Très bien.

Le 28

Lever tôt pour aller voir mon ophtalmo : Parfait résultat de l’intervention. Retour à la maison pour préparer l’arrivée de notre invitée demain : je fais une grande lessive qui va sécher au vent ;  il est alors temps de préparer un repas léger de salades, avant la venue de Nathalie pour rafraichir la coupe de nos cheveux. Les menus évènements de la journée s’enchainent comme les perles d’un collier pour lesquels il fera bon de rendre grâce en fin de journée. Ensuite visite au secours Pop pour une deuxième « tournée poules ». Un petit goûter en intermède, avant de prendre la route du presbytère pour une ultime répétition de chorale pour la messe patronale. En coupant le rond-point de Mezaliou, j’ai fait une découverte sur le parterre central : cet érable, que j’ai photographié aux quatre saisons, donne des fleurs pour la première année. J’en reste émerveillée et ébahie. Il est ainsi de petits évènements qui sont un vrai bonheur ! B97FA07CD4484B9B8A02C59E5F127C71 Le 29

Marie-France nous fait le plaisir de sa venue. Comme il fait beau en fin d’après-midi nous partons pour le port de Lauberlac’h,  qu’elle n’a pas vu depuis des lustres. Elle l’a trouvé magnifique et très sympa. Nous nous sommes offert un kir au bistrot du coin, qui est une institution pour le voisinage où tout le monde se connait plus ou moins. Le soir on y sert du « fish and ships ».

Le 30

Fête patronale et adieu officiel de notre curé. Toute la paroisse nouvelle est rassemblée ce jour. Comme il se doit, la célébration se termine sur le placître par un apéritif, où sont présents le maire et un adjoint, celui auquel j’ai écrit. Il me confirme l’accord de la mairie pour le composteur et sur ma demande va m’expédier un courrier que je ferai valoir auprès  de « Vert le Jardin ». Ce moment convivial permet de rencontrer une multitude de personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. Hélas le temps nous presse souvent et je dois descendre vers mon home où la famille m’attend. Il sera toujours temps de réfléchir  à l’impact de ce départ du Père Jean-Michel sur la communauté. Il prend, quant à lui, la tête de 25 clochers, sous le vocable de paroisse St Yves.

 

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