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14 décembre 2019

Petits billets de Joëlle de novembre

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Le 1° novembre

Le mois débute sous la tempête, un temps de Toussaint assez fréquent en Bretagne. C’est donc sous une pluie diluvienne que je me rends pour chanter dans l’église, qui a fini par se remplir au fil de la célébration, certains ignorant sans doute le changement d’horaire de la messe dominicale. L’après-midi nous avons regardé à nouveau avec plaisir « le pont de la rivière Kwaï ».

Le 2

Samedi aussi pluvieux que la veille. Messe des défunts et anticipée à Loperhet où la chorale  soutient l’assemblée. Nous covoiturons à quatre choristes.

Le 3

La commande de la télé est en panne de piles : il faudra attendre demain pour s’en procurer. Heureusement, il y a la télé du rez-de-chaussée qui fonctionne.

 Une grande partie de l’humanité est en déficit de nature. Les nouvelles générations vivent souvent déconnectées du rythme de celle-ci, en complète dysharmonie. Il y a comme un divorce entre la  société et la planète terre. Heureusement, ceux qui en sont les plus proches se sont mis en marche pour entrainer les hommes dans un chemin de repentance concret. Nous ne serons jamais assez reconnaissants envers les agriculteurs, les navigateurs, et autres qui s’engagent dans l’action.

Le 4

Journée clinique avec Michel. Joëlle nous accompagne et en profite pour faire quelques courses au Leclerc voisin dont les piles en attendant. Tout c’est bien passé pour l’examen ; tout allait très bien, comme pour Madame la Marquise, sauf  qu’en nous rendant à la consultation médecin juste avant la sortie, la petite plaie du cathéter enlevé s’est remise à saigner.  Mimi jouait au petit poucet, laissant des taches de sang sur le trajet et une mare se formait devant la porte du médecin !! Joëlle a failli tomber dans les pommes et l’infirmière, qui nous accompagnait, était bien confuse d’avoir lâché trop tôt l’appui sur la plaie. Une nuée de petites mains s’est subitement affolée, les compresses sont arrivées ainsi que le service de nettoyage. Pas rancunier pour deux sous, Mimi a tenu à faire une bise à l’infirmière pour la consoler, laquelle a piqué un second fard bien rouge. Fatiguée par cette journée sans doute, je me suis endormie en regardant le « Secret d’histoire » du chevalier d’Eon. Flûte !

Le 5

Courses chez « Doudou », en priorité pour porter le manteau en laine de Mimi au nettoyage, car la manche était imbibée de sang ayant fait éponge pendant un moment. J’ai laissé ma douce moitié au bar avec ses copains pendant mes emplettes.

Le 6

Après quelques démarches au bourg, je suis descendue donner un coup de mains au secours Pop. C’est en effet le jour de réception des surgelés. Après le rangement de ces derniers il faut défaire et aplatir tous les cartons pour pouvoir les caser dans les poubelles de récupérations, puis faire le ménage : un gros travail pour l’équipe. Certaines sont là quasi un équivalent plus que mi-temps ; quatre jours dans la semaine. Elles m’ont offert un petit potimarron pour une petite soupe : sympa.

Le 7

David arrive pour expédier la légèreté à Véro. « Mais je ne viens pas d’abord pour cela » Devant un petit café, il me demande s’il peut utiliser la véranda pour faire pousser ses semis. « Naturellement… » J’ai droit à une bise et l’assurance d’avoir aussi des semis pour ma plate-bande.  Dédé récupère déjà des boites en polystyrène chez le poissonnier : quand on a quasiment rien, il faut bien se débrouiller. Son projet avance bien. Quelle joie de pouvoir aider les autres !

Le 8

Le recyclage n’a pas de limite : une jeune femme dont le compagnon est couvreur a eu l’idée de récupérer les ardoises des bâtiments en ruines. Les grosses ardoises d’antan sont devenues rares et pour les monuments historiques : manoirs, chapelles, elles sont indispensables…Avec un fourgon, la jeune femme sillonne la campagne et le couvreur retaille les ardoises pour en faire des neuves. Il y a lors de cet ouvrage 50 pour 100 de perte. Mais leur petite entreprise fonctionne. Bravo !

 Résultat de recherche d'images pour "cageots de potirons"Le 9

Pluie diluvienne, bien partie pour toute la journée. Je file dès que je peux au secours pop où je récupère des butternuts, des potimarrons et du pain en vrac dans les cageots du « servez-vous » que tout le monde délaisse et qui va finir à la poubelle, si nous ne veillons pas dessus pour les poules qui vont encore être gâtées cette semaine.  Les mamies, pas habituées à la nouvelle écologie, font de la résistance pour changer leur manière de faire; les plus jeunes se sentent plus investis par le climat et entrent plus volontiers dans la démarche. Durant une légère éclaircie, je monte à la médiathèque pour refaire mon stock de lecture en vue du long week-end.

Le 10

Ce jour du Seigneur, qui aurait dû être paisible, a été bien mouvementé. En revenant de la messe, vers 11h30, J’ai dû appeler le 15 qui a diligenté une ambulance pour les urgences de La Cavale Blanche, où nous avons, avec Sébastien, passé tous l’après-midi. Mimi a été gardé à l’hôpital. Retour à la maison 20h30 !

Le 11

Michel a été transféré en chirurgie viscérale en attendant une place ailleurs après la visite des médecins. Les urgences, c’est une catastrophe. Lorsque nous sommes partis, il y avait encore une quinzaine de brancards dans le couloir, en plus des 20 box occupés, plus la salle d’attente pour les patients moins gravement atteints. Ceci, faute de médecins pour les recevoir. C’est le système des chaises musicales en quelque sorte. Lorsqu’un box se libère, un nouveau patient est appelé, mais pas par ordre d’arrivée mais selon les pathologies sélectionnées à l’arrivée.

Le 12

RV chez la rhumatologue pour mon pouce à ressaut : infiltration+ manchon pour immobiliser le pouce. C’est plus génant qu’utile car pas vraiment adapté à  ma petite main. Rien de nouveau pour Mimi sinon qu’il a changé de service.

Le 13

Selon l’expression de ma grand-mère, ce matin « le diable battait sa femme ». Malgré un beau soleil, la pluie est arrivée en même temps, mais n’a pas duré très longtemps. Cet après-midi, nous partons au CHU avec Joëlle. Se garer pour les visites à l’hôpital devient une galère qui doit en rebuter plus d’un ; et les travaux de voirie et parkings sont loin d’être terminés !...

Le 14

Je suis allée tenir un peu compagnie à Mimi, qui va devoir encore patienter, un autre examen étant prévu lundi. Comme nous déambulions dans le couloir une jeune femme du service nous a abordés : «  Vous ne me reconnaissez pas monsieur Hacques, vous m’avez soignée ?….. Je suis la coordinatrice du service ». Je ne sais pas si elle est médecin, infirmière ou simplement administrative. Cela fait toujours plaisir de rencontrer des connaissances…réflexion faite,  je pense que Magali est infirmière en chef.

Le 15

 En rentrant à la maison hier soir, j’ai constaté qu’il y avait une fuite d’eau au niveau de l’interrupteur des toilettes ???... Comme le disait Monsieur Chirac : « les ennuis arrivent souvent en escadrille » J’ai un peu paniqué ; puis appelé David, qui s’est annoncé pour dans une demie heure. Entre-temps j’ai demandé à Fabrice, le voisin d’en face, s’il n’avait pas une grosse lampe. Il m’a apporté une lampe frontale assez puissante pour pouvoir visionner les combles et une éventuelle fuite venant du toit. Au même moment est arrivé Stéphane, un autre voisin, logeant deux maisons plus bas dans la rue. IL venait prendre des nouvelles de Michel, car il passait sur le trottoir lorsque L’ambulance est venue chercher Mimi dimanche. Comme Stéphane est fin bricoleur, je lui ai demandé son avis. Finalement,  je me suis retrouvée avec trois messieurs en même temps venu comme des anges gardiens me prêter mains forte. ( J’ai pensé à Abraham et la visite des anges) Les deux premiers sont rapidement repartis. C’est Stéphane qui a découvert la fuite sous le toit : l’eau coule sur une poutre puis s’infiltre dans la cloison. Il a débranché les plombs du secteur et m’a proposé son aide si le couvreur était aux abonnés absents ce matin. Mais là encore, la main du Seigneur était présente : je suis tombée, via le téléphone aux aurores, sur notre ancien couvreur qui avec son second fils relance l’affaire. Lui-même avait pris la suite de son beau-père. Ils passeront cet après-midi lors d’une fenêtre de moins mauvais temps. Ce matin, il pleut des cordes !

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