Petits billets d'août-suite

 

Le 16

Hier, j’ai passé toute l’après-midi et la soirée devant la TV pour regarder sur C8 la vie de JP II, puis celle de Mère Térésa et enfin en soirée celle de Philippe Neri, le fondateur de L’Oratoire. Ensuite j’ai très bien dormi en compagnie des saints. Quel réconfort face à l’ambiance actuelle ! Aujourd’hui, les voisins ont coupé le cotonéaster, arbre vénérable d’au moins 50ans qui nourrissait de ses baies rouges les oiseaux en hiver. Il dépassait  chez nous mais nous nous en accommodions fort bien. Je suis triste pour l’arbre et les oiseaux.

Le 17

 J’ai trouvé une petite souris occise par un chat sur la pelouse. Il y a quelques jours j’ai également trouve dans la lessiveuse, réserve d’eau, près des composteurs un pauvre rat gris noyé. Il a dû vouloir boire et n’a pu sortir de ce piège involontaire...Il est mort d’épuisement, je pense, et j’en suis tellement triste.

Le 18

J’ai pris RV avec  l’entreprise de ménage ; aussi je dois faire un peu de rangement. Joëlle vient m’aider à faire du vide : nous commençons par les vêtements de Mimi : tri parmi ceux qu’il ne mettra plus et qui remplissent deux sacs. Cela libère de la place sur les étagères. Ce n’est que le début…Car je suis du genre à dire : « çà pourra toujours servir à quelqu’un » contrairement à mon aide qui fait volontiers du vide sans état d’âme. Ils seront mis dans des bacs de récupération.

Le 19

Nous devions avoir Cécile pour le déjeuner, mais elle a eu un problème de voiture : ce sera pour une autre fois…

Le 20

Aujourd’hui le pédicure vient pour Mimi : c’est l’associé d’Alice qui est partie en vacances. Donc bain de pieds prolongé avant sa venue devant la TV pour l’intéressé. Passage de Joëlle.

 

Le 21

Courses de fin de semaine car le frigo se vide. J’ai prévu une blanquette pour demain midi à réchauffer au dernier moment à cause de la messe. Je me rends à la déchetterie pour déposer les vêtements triés puis je vais à la médiathèque où je me vois refuser l’entrée car je n’ai pas mon passe sanitaire. La directrice m’a expliquée ne pas avoir eu la possibilité de faire passer l’annonce de ce changement car le Pedenn-zul ne paraît que deux fois par mois durant les vacances. Un avis est passé dans le journal, mais il m’a échappé. J’ai donc fait un nouvel aller-retour pour récupérer mon potable à la maison. En effet, je me balade rarement avec lui.

Le 22

Messe d’où je suis ramenée en voiture par Stéphane car nous habitons sur sa route. J’en profite pour lui donner deux petites robes et un pantalon pour ses filles. Si ces vêtements ne leur conviennent pas, ils seront donnés à d’autres.

Le 23

Nous étions tranquillement en train de bavarder avec Joëlle, quand un crissement prolongé de frein de voiture puis un bruit énorme nous a interrompus. Nous nous précipitons à la fenêtre pour voir une voiture au milieu de la rue bien amochée et deux jeunes gens qui en sortent et prennent la fuite en courant à toute vitesse après avoir constaté que la voiture refuse de repartir et que la roue est complètement tordue. L’un d’eux va revenir très vite prendre la clé. Un monsieur s’est dirigé vers l’accident pour constater qu’il n’y a pas de blessé et appelle la gendarmerie, devant le refus du jeune de le faire. Le docteur  est sorti de son cabinet imaginant déjà des blessés. Il n’a pu que constater que l’un des arbustes de la haie est en charpie.  Les gendarmes sont arrivés avec trois voitures et sont restés un bon moment pour attendre un dépanneur qui a, je présume, envoyé le véhicule dans un dépôt ou un garage. La voiture n’était pas volée ou ne l’était pas encore, d’après le gendarme. Pour l’instant l’histoire s’arrête là.

Le 24

Arrivés à un certain âge, nous vivons de plus en plus dans un microcosme. Cependant dans ce milieu qui se rétrécit, il y a toujours un petit évènement, une lecture,... qui va venir pigmenter la journée. L’important, c’est que cerveau ait toujours du grain à moudre.

Le 25

Le beau temps permet des lessives : trois dans la journée car les dessus de couette et les draps prennent de la place dans notre machine pour 7 k. Le super marché est en pleine réorganisation depuis plusieurs mois et j’ai du mal à me repérer dans les rayons bouleversés. Ainsi les craquelins ( de St Malo) , qui ont réjoui mon enfance, ne se trouvent plus au rayon boulangerie avec les crêpes, mais au rayon « petits déjeuners » avec les biscottes. Je fais donc de la marche au super-marché à l’abri de la pluie, quand elle est ,malgré tout, la bienvenue  pour la terre.

 

le 26

Reprise de l’activité du secours pop. Je n’irai que demain donner un coup de main. Aujourd’hui Marie France nous fait le plaisir de sa venue avant son départ pour Paris. Elle nous offre un nouvel hibiscus, jaune. Les nôtres très vieux ne sont plus guère florissants. Les nouvelles vont bon train et nous n’avons pas vu la journée passer. Le jardinier est venu et cette fois-ci  j’utilise la tonte mélangée aux feuilles pour le compost et un paillage épais sur les plates bandes.

Le 27

L’évènement de la journée est ma visite à Pont-Callec chez nos petits amis : Muriel avait besoin de pots pour confiture. Pendant que Mimi poursuivait sa sieste, je prenais le goûter avec eux. Les petites robes et le pantalon, que j’avais acheté au secours pop, habillaient fort bien les filles. Je suis rentrée avec de belles tomates de leur jardin. Alléluia ! 

Le 28

Hier, je suis allée à la première journée de distribution alimentaire ; J’ai également fait du tri le matin. Les personnalités sont si diverses que des heurts sont inévitables ; Mais maintenant que j’ai à peu près cerné la personnalité des bénévoles, je peux essayer de mettre de l’huile dans les rouages des rapports. Par les temps qui courent, Je garde en tête et au coeur la prière de St François : «  Seigneur fait de moi un instrument de paix. » Passage de Joëlle, qui emmène Mimi pour leur ballade habituelle au Tinduff.

Le 29

Monique m’attend au carrefour pour aller au pardon de Ste Brigide à Loperhet. Nous retrouvons des visages absents depuis longtemps. Mais pas d’apéritif festif à la sortie malgré le beau temps ensoleillé. Chacun regagne ses pénates comme il est venu. Je dépose ma copine au centre bourg sans m’attarder, car les enfants viennent ce midi et je n’aime pas laisser Mimi trop longtemps seul. 

Le 30

Beau temps humide de rosée ce matin : on sent déjà l’automne pointer. C’est sans doute pour cette raison que Muriel m’a donné une occasion de rendre service : lui mettre de côté les journaux pour débuter le poêle à bois. Le festival de la Saint-Loup à Guingamp présente tous les ans: « Des modes et et nous » Ce sont les quatres fillettes de Plougastel qui ont remportées le prix cette année en présentant les deux derniers costumes traditionnels des années 1940 et 1955 pour se rendre au Pardon et à l’école, qui a nécessité un gros travail de recherche avant la confection. 

Le 31

Je trie, j’essaie de ranger et je téléphone à mes sœurs, ce qui prend un certain temps...En descendant au jardin avec Mimi, j’ai remarqué que l’un des yuccas est en boutons : il y  a 4 hampes florales qui se développent très vite. Le carré des framboisiers commence à donner des fruits. En général il a deux récoltes ; mais le jardinier avait fait une taille très sérieuse à l’automne ce qui a retardé la floraison.