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26 mars 2023

Les petites soeurs de l'Agneau

 Les Petites Sœurs de l’Agneau bâtissent un îlot fraternel dans les quartiers nord de Marseille Ces petites soeurs là, elles sont extraordinaires et d'une joie à déplacer les montagnes ! J'en ai entendu parler pour la 1ère fois quand nous vivions Blois car la belle-soeur de mon amie Marie était religieuse dans cette congrégation. Elles ont plusieurs particularités dont l'accueil de religieuses trisomiques. Chaque jour aussi,  elles mendient leur déjeuner en frappant aux portes des maisons. Il faut le faire !

En France, on les trouve à Béthune, Rennes, Marseille, Lyon, Toulouse et à Plavilla, dans l'Aude. Elles ont aussi plusieurs monastères aux Etats-Unis, en Autriche, en Argentine, en Espagne, en Allemagne,en Italie et en Pologne. Il existe aussi des petits frères de l'Agneau. 

 

Premier témoignage ici. Ces témoignages ne durent que 2 ou 3 minutes mais whaou ! Les soeurs y racontent certaines de leurs rencontres lors de cette quête d'un déjeuner. 

Deuxième témoignage ici.

 

Et encore un. Tous ces témoignages, je les ai écoutés cette semaine dans "Retraite dans la ville" dont je vous parlais hier. 

Enfin,  un dernier ici et j'arrête, promis. Moi, j'ai à chaque fois les larmes aux yeux en les écoutant...alors je suis obligée de vous les partager. Le contraire ne serait pas bien. 

Fioretti de la mission

Au gré des rencontres, le Seigneur nous demande de nous rappeler comment les hommes d’aujourd’hui nous ont parlé en nous accueillant dans leur existence :

Lisa, une vingtaine d’années, dans un squat, Lyon 9ème : « Je ne connais rien de rien de Dieu… mais si je comprends bien, vous faites ça pour vous approcher des hommes. » « Oui, parce que Dieu s’est approché de nous. Il s’est tellement approché de nous qu’il s’est fait l’un de nous. » Après notre passage, les habitants du squat lui ont donné ce nom : « Les 3 sœurs ».
Véronique, 70 ans, Lyon 6ème : « Je ne sais pas si Dieu existe, mais s’il existe, c’est certainement lui qui vous a envoyées. » Plus tard, elle nous écrira : « Votre visite reste pour moi l’Événement de ce printemps, déposant sur ma route une lumière tout à fait inattendue, si importante dans le doute qui ne me quitte pas. »

Adi, au camp rom de la Doua : « Ma sœur, vous venez nous aider ? » Une petite sœur ouvre les mains : « Nous sommes venues les mains vides… mais… », bafouille-t-elle avec timidité. Avant même qu’elle ne termine sa phrase, Adi ajoute en souriant : « Mais le cœur est plein ! »

Allison, jeune anglaise, nous prend en stop et ouvre de grands yeux : « Vous êtes quoi ?! J’ai jamais vu ça ! » « Nous sommes des sœurs. » « Mais des sœurs de quoi ? » Au terme de l’échange, Allison conclue : « Parfois on est un peu perdu et on a besoin de quelqu’un qui peut nous aider à trouver le chemin ! »

Elisabeth, Lyon 2ème : « Quand je suis ″colère″, je l’appelle et je lui dis : ″Eh toi là-haut, tu pourrais pas nous aider ! ″ Elle pleure et reprend : « Quand je suis ″colère″, je vais vous appeler pour que vous m’aidiez. Vous travaillez pour nous, vous êtes précieuses ! »

Michael, étudiant, Lyon 9ème, nous accueille et tandis qu’il prépare un repas : « C’est terrible que vous soyez là, chez moi ! (dans le langage jeune entendez : c’est dingue !)Vous m’avez honoré. Je suis honoré par votre visite. »

Myriam, jeune musulmane, Lyon 9ème : « De ma fenêtre, je vous vois souvent passer, et quand vous avez sonné à ma porte, et que j’ai pensé que c’était vous, j’en ai eu la chair de poule. »

Bernard, chauffeur de taxi qui nous prend en stop : « J’ai déçu Jésus » « Jésus n’est jamais déçu. Il nous fait toujours confiance. Il nous attend toujours. Vraiment, nous demandons pour vous la force que vous puissiez faire le pas d’aller rencontrer un prêtre. » « Je suis un grand pécheur, et il y a des péchés qu’il ne peut pas… » Les larmes coulent abondamment sur son visage. « La miséricorde de Jésus est plus forte que le péché. Que tous nos péchés. Elle submerge tout ! » Poursuivi par la Miséricorde, Bernard a reçu le sacrement du pardon et a recommencé son chemin chrétien.

Cécile, aide-ménagère, ouvre la porte de l’appartement où elle travaille. Elle ne peut pas nous aider, n’étant pas chez elle. Elle est désolée et si émue de cette rencontre qu’elle se met à pleurer. Nous la réconfortons et commençons une phrase : « Trois sœurs à l’improviste… » « Que du bonheur ! » termine-t-elle en nous embrassant de bon cœur.

Les petites soeurs et les petits frères de l'Agneau vivent dans une grande pauvreté et leurs seules ressources proviennent de dons. Si ne savez pas encore à qui donner en ce temps de carême où il est demandé de partager, vous pouvez faire un don, même petit pour cette communauté. C'est ici. 

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