Bon anniversaire à ma p'tite Bertille qui va souffler ses 3 bougies ! Elle est maquillée en lapin à l'occasion de la fête de l'école. 

 Avec les oreilles c'est encore mieux !

Hâte de te revoir dans 10 jours à Lannois !

 Arras et Artois, lieux de souffrance et de mort pour tant et tant de soldats durants les 2 guerres mondiales...

Que de cimetières militaires à Arras et tout autour !

 Nous avons visité celui d'Arras où les noms des presque 36000 soldats britanniques tués durant la 1ère guerre mondiale sont écrits dans la pierre...

 Le lieu est impressionnant.

 Des murs et des murs entiers portant des noms...parfois, au pied (sur le banc), un coquelicot symbolise la visite de tel ou tel membre de la famille d'un soldat disparu.

 Superbement entretenu et fleuri. Beaucoup d'émotion, même tant d'années après.

 En France, c'est le bleuet, au Royaule Uni c'est le coquelicot. Les visiteurs déposent leur souvenir et leur nom ou celui du défunt.

 Parfois c'est une lettre qui est scotchée sur la pierre. Ici, la lettre émouvante d'une nièce à son oncle, mort à 21 ans. 

 Ici, la couronne de coquelicot est tricotée !

 A l'extérieur d'Arras, nous nous arrêtons dans un cimetière en bord de route.

 Comme à chaque fois, à l'entrée du cimetière un coffre renferme et protège des livrets où les visiteurs inscrivent un petit mot avec le nom du soldat de leur famille.

 Tant de morts et tellement jeunes !

 De longues rangées de tombes de soldats inconnus.

 "Connu seulement de Dieu". L'expression est belle !

 Le dimanche, nous nous sommes rendus à la Carrière Wellington. De nombreuses carrières de calcaire ont été creusées dès le Moyen Âge sous la ville d'Arras et autour. Durant la 1ère guerre mondiale, Arras est bombardée sans relâche et la ville est détruite. En 1916, le Général Nivelle décide une grande offensive surprise contre les allemands qui progressent. Pour cela, il est nécessaire que les troupes françaises et alliées parviennent, sans se faire voir au plus près des lignes allemandes.  On fait appel à la compagnie néo-zélandaise de tunneliers qui, en quelques semaines d'un travail colossal va relier les caves aux égouts puis aux carrières. Leur histoire passionnante est narrée ici.

 En 1 heure de visite, nous arpentons des tunnels où on vécu durant les quelques jours précédant l'offensive d'avril 1917, 20000 soldats britanniques et du Commonwealth ! Ces soldats étaient originaires du Canada, d'Afrique du Sud, de Terre Neuve, du Pays de Galles, d'Irlande, d'Angleterre, d'Ecosse et d'Australie...incroyable.

 Les tunneliers y ont installé l'électricité  et l'eau courante.

 Des rails ont permis de déplacer le matériel. Réserves d'eau. Des latrines, un hôpital de 700 lits, un dentiste, des cuisines prennent place sous terre.

 Toutes les inscriptions en noir datent de la 1 ère guerre et celles en rouge correspondent à la 2ème guerre mondiale. En effet, à cette occasion, les carrières accueillaient les habitants d'Arras et des alentours fuyant les bombes. Les numéros permettent de se repérer dans ce dédale de salles et de tunnels. Les "quartiers" portent les noms de villes néo-zélandaises: Auckland, Christchurch, Nelson etc. 

 Le lit a été reconstruit à l'identique. Les grosses jarres contenaient du rhum. Les soldats en buvaient une gorgée juste avant de partir au front.

 Multitudes d'objets retrouvés sur place.

 Peu de gravures sur la pierre calcaire, je suis surprise. Ici, des initiales OG et la date 17. 

 Protégé derrière un fin grillage, un portrait de femme.

 La Bataille d'Arras qui a duré 39 jours a permis de gagné une dizaine de kilomètres sur les lignes ennemies... Elle a fait 120 000 morts, blessés et disparus allemands et 150 000 morts, blessés et disparus britanniques, soit environ 4000 morts par jour !

Cela parait incroyable.

Plus de détails sur ce terrible épisode de la guerre ici.

 Découverte du centre ville d'Arras le samedi matin sous un chaud soleil. Nous découvrons les 2 grandes places: la grand'place et la place des héros. Ici le beffroi sur lequel nous monterons pour bénéficier de la vue à 360°. Quelle chance, c'est jour de marché !

 Vue du Beffroi. On y accède par un ascenseur puis par 43 marches. Mélange des toits d'ardoises et de tuiles. Surprenant ! La campagne est là, toute proche.

 Vue sur la Grand'place. Admirez les façades des maisons...

 Je suis sous le charme de ces façades à la fois toutes sur le même modèle mais toutes différentes. Le RDC est souvent aménagé en boutiques.

 Majestueux !

 Au pied du Beffroi, l'Hôtel de Ville et le syndicat d'initiative. On y trouve les 4 géants d'Arras, à savoir Jacqueline et Colas, les parents. Ils sont habillés en costume paysan de l'Artois.

 Voici leur fils, Dédé et le soldat Bidasse. Les 1ers géants (Jacqueline et Colas) furent construits en 1891 et mesuraient 6,25 m. Détruits durant la 1ère guerre mondiale, il furent reconstruits peu après et de nouveau détruits en 1940...La municipalité a décidé de les reconstruire en 1980 en taille plus modeste, soit un peu plus de 4m. Leur fils Dédé "naîtra" bien plus tard, en 1996 et mesure 3,80m. Quant à Bidasse, il est le dernier né, en 2015 !

 Du haut du beffroi, nous ne nous lassons pas de contempler les toits. 

 Drôles de maisons tout en longueur et sans doute assez sombres.

 De là haut, on remarque toutes sortes de détails peu visibles ou invisibles d'en bas. Cette glycine, par exemple.

 Les étals colorés et bien ordonnés du marché. 

 Ce monsieur à sa fenêtre qui fait une pause... 

 et quelques petits espaces de détente à l'abri des regards...enfin, presque !

 Celui là a installé une pelouse synthétique, une balustrade, des tables et des parasols.

 Bizarement aménagée, cette vaste terrasse doit beaucoup chauffer en été !

 Petite cour judicieusement aménagée avec sa table et ses étagères porte plantes.

 Encore un carré de verdure perché.

 Petit espace qui gagnerait à être un peu mieux aménagé. 

C'est extra d'avoir accès à ces petits lieux cachés. C'est un peu comme un trésor que l'on découvre, alors qu'on ne s'y attendait pas...

 Avant de regagner notre chambre d'hôtes pour nous préparer pour le mariage, nous allons jeter un coup d'oeil à la cathédrale (fermée) et à la Préfecture qui n'a rien d'extraordinaire.

 Vendredi soir, départ pour Arras, à seulement 2 heures de Rouen. C'est la 1ère fois que je me rends compte que le Nord est tout près de nous ! Nous retrouvons là-bas des amis de Saintes dont le fils Timothée se marie. Hébergement pour 2 nuits dans une chambre d'hôtes, histoire de profiter un peu de cette escapade.  Les mariés, Lucie et Timothée. J'ai trouvé à la jolie mariée un p'tit air d'Astrid, ma nièce ! Très belle messe où toute l'assemblée chantait.

 Les parents de Lucie et nos amis, Catherine et Dominique. Pas pu prendre les enfants du cortège en photo...ils bougeaient tout le temps ! Ils était vêtus d'un short ou d'une jupe orange, ceinture en liberty orange et noeux papillon assorti pour les garçons.

 La voiture a eu un peu de mal à démarrer et le marié a eu quelques inquiétudes, vite dissipées.  Réception à 20 minutes d'Arras dans une belle propriété.  Une partie de la famille des mariés logeait dans la maison.

 Discours des parents, puisque les mamans sont intervenues aussi. Notre ami Dominique, diacre, a fait un lien entre la lettre de St Paul à Timothée et le jeune marié...très drôle ! Après le cocktail, le dîner se tenait dans cette grande verrière quasiment neuve. Il y avait la clim...un vrai bonheur !

 Devant la verrière, une association intéressante de plantes: buis au 1er plan, 2 rangées d'hydrangea "Annabelle" entourant des pieds de rosiers (blancs ?) sur tige.

 Idée intéressante lors du cocktail: un arbre à fraises.  Je n'ai pas pris de photo des tables du dîner qui étaient plutôt simples. Nos amis étant producteurs de pineau, chaque invité a eu droit à une fiole de cet excellent breuvage !

 Le lendemain des noces, nous sommes revenus pour le brunch et avons pu visiter la maison où logaient les familles. Vous allez voir, c'est plutôt original !

 Jolie terrasse.

 Le hall d'entrée. Vous pourrez constater que le noir est de mise dans la plupart des pièces.   Belle cheminée dans le hall.

 Sur le palier de l'escalier montant aux étages...

  Dans le hall, une magistrale lampe.

 Sur un bureau, 2 lampes plus petites.

 Le séjour. 

 Un des salons. Appréciez (ou pas) la sculpture en jean.

 Encore une lampe originale avec cet avant de scooter.

 Un autre salon. Sympa avec toutes ces petites tables qui font penser à un salon de thé.

 Un tableau posé sur une cheminée.

 Le vestiaire et sa suspension vintage.

 Terminons la visite dans la cuisine qui elle, est blanche et grise. Chouettes suspensions en forme de théières.

 Au mur, une décoration peut-être "home made". Des instruments de cuisine peints à la bombe blanc mat et collés sur une planche.

 Un accroche torchon ? Des idées à prendre et d'autres à laisser ? En tout cas, c'est bien agréable de découvrir une maison si originalement décorée !

Avec mon groupe de visites, nous nous sommes rendus au Havre pour notre dernière rencontre. Le Havre, ville assez extraordinaire qu'on a longtemps appelée la Stalingrad normande ! les mairies communistes s'y sont succédées jusqu'en 1995 et l'architecture post guerre a un petit côté sévère et carré. 

Edouard Philippe a été maire du Havre de 2010 à 2017.  La visite guidée nous a permis de découvrir et de comprendre comment la ville a été reconstruite après sa grande destruction en 1944. C'est l'architecte Auguste Perret qui a lancé l'idée de construire des logements rapidement, sur les débris concassés de l'ancienne ville. Du coup, une grande partie du centre ville a été considérablement surélevée.  Pour cela, il a construit à la chaîne des sortes de caissons de béton armé. A l'intérieur, il suffisait de placer des cloisons là où on le souhaitait, selon la taille de l'appartement. Les fenêtres, toutes identiques elles aussi étaient construites en grand nombre. Le béton armé dans la construction était une innovation. Il s'est avéré par la suite qu'il était un très mauvais isolant thermique et phonique...Néanmoins, l'idée était vraiment que chaque famille puisse disposer de son appartement très moderne (on va le voir), facile d'entretien et avec une cour où les enfants pourraient se retrouver pour jouer. Chaque carré d'immeubles était une entité.

 Visite de l'appartement témoin. Je me croyais replongée dans les années 65, alors que nous vivions à Meudon. C'était très surprenant ! Mêmes meubles, mêmes objets...Ici la vaste entrée. L'appartement mesure 100 M2 et compte 3 chambres.

 Le vaste séjour. Au fond, la 3ème chambre aménagée en bureau. La cloison en accordéon permet de l'isoler du séjour. La pièce, très longue laisse la possibilité de déplier une grande table pour les grandes occasions: baptêmes, communions. Admirez les meubles, les rideaux, les tableaux...

 Coin salle à manger avec sa vaisselle d'époque, les fauteuils carrés et légers. On ne veut plus de meubles de famille trop lourds à déplacer. Ici tout est modulable. 

 Le coin bureau avec sa machine à écrire et ses rideaux si typiques. Le bureau en lui-même, léger et pratique avec sa lampe intégrée ! 

 La chambre des parents avec le coin lecture ou ravaudage sous la lampe. Perret a eu l'idée maintenant commune d'intéger des placards dans les murs. Fini les grandes  et lourdes armoires ! Le dessus de lit...c'est tout à fait ça !  La chambre d'enfants avec ses lits gigognes. Au mur, les affiches éducatives de Rossignol.

 C'est la mode des bureaux escamotables, des étagères sobres.

 Détails.

 La cuisine est hyper moderne pour l'époque ! Ouverte sur le séjour, on peut aussi l'isoler grâce aux portes pliantes. Un frigidaire ! Cela correspondait après guerre à un mois de salaire en moyenne ! Évier avec l'eau courante.

 Le four, la grosse radio, la cocotte minute, l'étendoir à linge qui se relève à l'aide d'une poulie, le carrelage...  La table à allonges, le pèse-bébé, le cahier de comptes, les plats en pyrex, le batteur à oeufs et le presse-fruits, sans oublier le vide ordures !

 Le panier à salade, le moulin à moudre le grain de café, le grille pain...

 Le presse-purée et le filet à provisions !

 La salle de bains aussi recèle tous les éléments modernes de l'après guerre: la baignoire sabot, le bidet, l'armoire à pharmacie, le porte brosse à dents. 

 Le midi nous avons déjeuné au restaurant. La journée n'était pas terminée et nous avons eu encore l'occasion de découvrir une partie des nombreux trésors recélés par cette belle ville surprenante. Si je trouve le temps, je vous le raconterai.

 Dans la série "un peu de tout"... 

 Au sortir de la messe dominicale, nous passons devant cette charmante maison début XXème. Les grilles, la plaque numérotée, les rosiers opulents et gracieux...

Merci aux propriétaires de nous partager ce spectacle !

  Peint en 1886,  par Albert Fourié (1854-1937), Un repas de noces à Yport (76). H 245 cm, L 355 cm.

Cette immense toile est accrochée de façon permanente au musée des Beaux Arts de Rouen. Je suis tombée sous le charme. Jeux de lumière dans le verger et sur la table, transparence des carafes, délicatesse de la mariée et de la petite fille en rose, justesse des gestes et des regards...un régal pour les yeux !

Merci l'Artiste !

 Retrouvailles entre amis de Tahiti à Nice: Serge et Muriel, Domi et Christian, Apolline et Clément. Quelle chance !

Merci d'avoir pensé à nous, les amis !

 Photo prise par Pauline dans la bibliothèque de Chartres. Voilà une chouette idée ! La bibliothèque propose à ses lecteurs des "packs-vacances". Chaque pack, joliment emballé contient 3 livres d'un même thème. Par exemple: indiens d'Amérique, banquise, guitar's heroes, Jane, couleur bleue...Pauline a choisi le pack "dans un immeuble" ! Félicitation à ces bibliothécaires imaginatifs !

Merci Pauline pour ce partage ! 

 Ce mercredi, déjeuner dans la campagne rouennaise chez une des filles de mon groupe de visite mensuel. Maison du XVII et XVIII ème siècle...sympa ! Contrairement au reste de la France, la Normandie, tout comme la Bretagne ont le temps parfait en ce moment: soleil +++ et légère brise !

Merci pour notre douce France !

 Au retour, nous prenons un raccourci en profitant du bac de la Bouille. Moins de 5 mn pour nous retrouver de l'autre côté de la Seine. Et là, on se redit encore une fois: que la vie nous est douce !

Merci pour  tout ce qui pimente nos vies !

 La veille et le matin même il a fallu cuisiner +++ car cette fin d'année est riche en pique-niques et repas de fin d'activités ! Un pain de poisson pour notre curé qui reçoit les autres prêtres du doyenné, un taboulé de chou-fleur pour le pique nique du midi, une salade de pâtes pour le pique nique du soir (club de gymn) et une petite centaine de canelés pour une amie de la Prière des mères. Cette amie reçoit à l'occasion des fiançailles de son fils le we prochain et tout le groupe de la PDM confectionne des canelés à cette occasion pour la soulager.

Merci pour l'amitié !

 Dernier jardin visité, la maison girouette. Pourquoi girouette ? Je ne sais pas...

 Jolie maison normande. Là aussi, grande pelouse devant la maison. Pour accéder à la suite du jardin, il faut passer derrière une haie... et on arrive ici. La cabane à droite sert de laboratoire. Les propriétaires y font leurs semis, bouturages et y stocke leur matériel.

 Un grand mur de pisé accueille des pommiers et des poiriers en espaliers. Différentes allées. Ici, elle est couverte de paillis d'écorce et habillée d'une gracieuse entrée en fer forgé.

 J'aime particulièrement les allées herbeuses qui appellent les pieds nus. C'est encore mieux si l'allée est couverte de rosiers !

 Contemplation.

 Autre très beau rosier: Weichenbau.  Je découvre celui-ci qui m'était inconnu: douceur normande. Ses fleurs simples sont d'un rose orangé très particulier. Pourquoi pas une prochaine acquisition, en souvenir de notre passage en Normandie ?

 Et je retrouve avec joie cet autre rosier églantier, Rosa sinensis mutabilis que j'avais découvert dans les jardins de Villandry. Selon la maturité de la fleur, ses coloris mutants sont extraordinaires ! 

 Bonne idée pour maintenir un massif ayant tendance à tomber: une branche de noisetier tortueux.

 Près de la pelouse, une concentration de succulentes.

 A ses pieds, un tapis de succulentes !

 Au creux des souches d'arbres creux, pourquoi ne pas installer quelques crassulacées ? Jolie composition !

 La propriétaire travaille la terre de différentes façons ! J'aime bien.

 Ancienne lanterne de cheminot ?

 Pas mal de déco en fer rouillé.

 Attention de ne pas en mettre partout, toutefois.

 Fin de la visite des jardins du coeur. Toujours plein de bonnes idées à en garder !

Continuons notre visite, toujours à St Georges de Boscherville mais au Jardin brodé.

 A chaque fois, les propriétaires sont entourés d'amis qui aident à la logistique: billets, visite, réponse aux questions des visiteurs...

 Moins grand que le jardin précédent, celui-ci est organisé en allées amenant toutes à la pelouse principale. 

 Le propriétaire n'étant pas avec nous, je n'ai pas obtenu tous les noms de plantes désirées. Je remarque celle-ci dont les jeunes poussent tranchent agréablement dans le bosquet.

 De gigantesques astilbes blanches.

 Tapis de lysamaque rampant avec son feuillage doré. Il se couvre ensuite de petites fleurs jaunes.

 Belle touffe de santoline qui ne devrait pas tarder à offrir ses fleurs jaune d'or ou crème.

 Le potager n'était guère avancé...mais les étiquettes sont là !

 Surprenant buisson d'une plante peu connue. Il faut dire que son nom savant n'est pas simple: synocalycanthus ! On peut aussi l'appeler arbre aux anémones. Sa fleur est très particulière, un peu rigide et son feuillage devient jaune à l'automne. Il résiste à - 20° et sa floraison est remontante.

 Au détour d'une allée.

 C'est la pleine floraison des pavots !

Ce we, il nous était proposé de visiter des jardins privés, d'ordinaire fermés aux visites. C'est la Fondation Charles Nicolle qui organisait cela. Le but ? Récolter de l'argent pour financer des appareils médicaux innovants pour les hôpitaux de l'Eure et de la Seine Maritime.

Nous étions ravis de découvrir des jardins de particuliers mais aussi de faire une bonne action. Nous avons visité 3 jardins, le temps d'un dimanche après-midi. Je vous partage mes heureuses découvertes.

 A St Martin de Boscherville, nous avons eu la chance d'être accompagnés, JF et moi dans notre visite par le propriétaire des lieux. Ici depuis 50 ans, il n'a cessé de modifier, de compléter, d'aggrandir son jardin. Ainsi, cette mare a été creusée jusqu'à atteindre la nappe phréatique.

 Un charmant banc parfaitement mis en valeur sur un dallage et devant un mur végétal travaillé. 

 Notre jardinier a su partager son terrain en différents quartiers. Il a souhaité conserver une grande pelouse en son centre. De chaque côté, un thème. Ainsi, une petite forêt de bouleaux par ci, un jardin à la française par là...Quelques arbres remarquables aussi, tel ce hêtre rouge que vous apercevez près de la maison.

 Jardin à la française avec ses carrés de buis qui auraient bien besoin d'être taillés. Des rosiers exubérants étalement leur floraison tout au long du printemps et de l'été.

 Ce carré de buis a été planté au pied d'un pin. Comme il ne poussait rien dans le sol acide, la propriétaire a eu la bonne idée de l'habiller de petits pots de terre posés en damiers.

 Excellente idée pour agrandir l'espace: poser une fenêtre miroir sur une porte.  Sur le côté de la maison, une terrasse recouverte d'un paillis d'ardoises concassées sur laquelle quelques éléments en zinc apportent une touche amusante. Je retiens l'idée du poisson en plastique et des boules de Noël en plastique aussi ! La propriétaire est artiste. elle peint à l'huile (je n'ai pas trop apprécié ses oeuvres) mais réalise aussi des sculptures en métal. Sur la 1ère photo, vous avez peut-être aperçu une très jolie boule épurée près de la mare. Ici, il s'agit d'une composition entre un rateau et des ciseaux.

 J'apprécie de plus en plus les boules de buis qui offrent des volumes extraordinaires et permettent tous les agencements. L'arbre dont la feuille ressemble à celle du saule est en fait un poirier feuille de saule ! Je ne connaissais pas. Il produit de petits fruits non comestibles mais son feuillage argenté et son port retombant sont bien intéressants. Autre idée à retenir: une aubépine taillée en galette ! La floraison doit donner une impression très originale ! Belle associtation que celle de cette grosse boule de ciment mêlée aux boules de divers végétaux dont un buis, un mini houx... Surprenante découverte avec ce marronnier nain à chandelles. Juste avant la floraison.  Je vous parlais des sculptures de la propriétaire. En voici un exemple.

 Je n'ai pas tout pris en photo mais voilà déjà un petit échantillon de ce que j'ai noté d'intéressant. Je prends note des plantes ou associations (par exemple, clématite bleu foncé associée à un rosier grimpant blanc...) pour éventuellement les planter à Lannois.

 Samedi, journée de retraite pour les animateurs de pastorale du lycée JB de la Salle dont je fais partie. Nous étions à l'abbaye de St Wandrille et, comme partout en France, le soleil brillait.

 Messe, enseignements passionnants sur la lectio divina par un moine, déjeuner au restaurant du village offert par le directeur du lycée (pour nous remercier de notre investissement)...une belle journée ! J'ai pris le temps de me promener un peu dans les jardins.

 Bien belles derrière leurs grilles ! Je ne sais si c'est le Rançon ou la Fontenelle qui s'écoule ici de bien jolie façon.

 Les jardins potagers, tout en longueur et l'un au-dessus de l'autre.

 On y trouve bien sûr des fleurs pour les bouquets,  des poiriers en espaliers, 

 des vignes en espaliers.  D'autres pieds de vigne ont été plantés le long de la serre et leur ramure est dirigée de façon à entrer dans la serre. Pour protéger les grappes des insectes ? De la pluie ? Du froid ?

 Capsules de pavot.

 L'intérieur de la serre. Une Vierge, en son centre veille sur le fruit de la vigne.

 Des pots comme éléments de décoration.

 De nouveau la rivière où il doit faire bon se tremper les pieds.

 Les moines ont de la chance de pouvoir se promener ici !  Joli calvaire.  Durant 1 heure, les hommes de notre groupe ont assuré un service au jardin auprès des moines. De notre côté, nous avons travaillé dans la brasserie ! Visite des lieux.

 Remplissage des bouteilles, pose de l'étiquette puis de la capsule.

 La bière de St Wandrille est délicieuse, bien sûr ! De la bière ambrée, de la bière blanche et une 3ème variété que j'ai oubliée.

 Béatrix et Valérie (moi aussi) en train de former les cartons.

 Les boites sont formées et étiquetées. Il ne reste plus qu'à y ranger 6 bouteilles de bière. 

 Il existe aussi la version plus modeste avec 3 bouteilles.

 Fin de la visite à St Wandrille avec ces quelques fleurs de pavot en fin de floraison.