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12 janvier 2020

Billets de décembre-suite

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Le 16

Autrefois les témoins du christ étaient mis à mort dans les arènes, aujourd’hui ils sont également mis à mal par la pub, le dumping commercial, les lobbys. Les martyrs d’aujourd’hui résistent pour sortir de cet esclavage et en paient également le prix fort comme en Amazonie. Comment résister à la glu du consumérisme et garder sa liberté : le plus simple est de ne pas y mettre trop souvent les pattes tout simplement. Le commerce qui avait, me semble-t-il, aussi un sens de convivialité, de relation, de fréquentation, a quelque peu dévié de cette signification pour n’être plus qu’un échange de bien et d’argent. Dommage…  être d’un commerce agréable était une belle expression, qui je l’espère va reprendre du sens.

Le 17

Une marche blanche a eu lieu dans le quartier de Clément et Mathilde, mais à l’église auparavant il n’y avait plus de place pour la célébration religieuse, ce qui est assez rare de nos jours. Mais cette paroisse accueille le Renouveau, dont le curé est l’accompagnateur. Je relis de temps en temps des écrits sur St François : c‘est toujours rafraichissant comme un bain de jouvence et d’une telle sagesse ! J’ai fini mes démarches pour Noël.

Le 18

La poubelle : les éboueurs ont repris le travail après treize jours de grève. J’étais en train de préparer mon petit déjeuner lorsque j’ai entendu le bruit du camion. Hélas, le temps que descende, il était déjà passé. J’ai malgré tout mis la poubelle sur le trottoir espérant son relevé, lorsqu’il repasserait en remontant la rue. Hélas, je sais par expérience qu’il ne s’arrête jamais au retour.  Réflexion faite, j’ai décidé de lui faire du stop. J’ai attrapé le sac vert clair à demi rempli, et suis redescendue me postée près de ma poubelle sur le trottoir en agitant le sac  vert. Le chauffeur ne pouvait pas ne pas me voir. Il s’est arrêté. Je me suis confondue en remerciements ; « mais c’est normal, madame » m’a répondu le préposé à l’arrière du camion. Je suis alors remontée toute guillerette prendre enfin mon petit déjeuner.

Le passage de notre coiffeuse est toujours un moment sympathique d’échanges. 

Le 19

Temps pourri !...passage au secours pop. Je vois Michelle pour régler ma dette de sapin et lui parle du souhait de certaines que je m’inscrive comme bénévole car pour l’instant je ne suis que guide composteur en mission. Je lui ai expliqué que je suis comme l’oiseau sur la branche, sans vraiment pouvoir assurer de ma présence régulière ; Elle va en parler à la réunion des responsables. Donc affaire à suivre. Je retrouve maintenant Jean-Claude, un paroissien engagé, qui y participe aussi en conduisant la camionnette de ramassage des denrées dans les supermarchés et aide au déchargement. Pour les catholiques bretons œuvrer avec les « à Babord » n’a jamais été un problème ; ce serait plutôt l’inverse qui le serait. Mon ami Dédé a fait la connaissance d’une autre catho très engagée dans l’église : pour lui c’est une découverte…plutôt positive. Alléluia !

Le 20

Les enfants de Benodet ne seront pas avec nous pour Noël : le papa de JS est très malade et ils l’on recueilli chez eux. Cela ne m’étonne pas de la part de mon gendre préféré, qui a un sens aigu des responsabilités. Répétition chorale : je me fais raccompagnée en voiture car il pleut vraiment trop !

Le 21

Visite chez la Cardio par un temps à ne pas mettre un chien dehors. La tempête s’annonce, comme elle, la colère monte en moi quand j’entends les vols qui se perpétuent avant les fêtes : les huitres, les pintades, le saccage du rucher pédagogique avec la mort assurée de 10 essaims…ces vols sont des crimes organisés, qui mettent la vie des agriculteurs, ostréiculteurs, apiculteurs et autres en danger. Ils sont d’autant plus graves qu’ils sont souvent faits par des gens de la même profession. Ceux qui devraient vivre en frères se jalousent. C’est l’éternelle répétition de l’histoire de Caïn et Abel.

Le 22

Ce matin en partant à la messe, j’ai remarqué des planches dans notre allée à voiture ; en cherchant d’où elles pouvaient venir, je me suis aperçue que la moitié de bardage de la façade de nos voisins avait été arraché dans la nuit. J’ai donc sonné  à leur porte : ils ne s’étaient pas rendu compte  des dégâts ; ils avaient bien entendu un gros bruit durant la nuit sans en imaginer l’origine.  C’est dire la violence du vent que nous avons subie.

Comme la dernière fois, en début d’après-midi je venais d’installer Mimi devant la télé pour qu’il ne s’ennuie pas, dans un bain de pied, en vue d’une séance de pédicure, quand une envie pressante s’est invitée. Il a voulu se lever et s’est retrouvé en bain de siège, heureusement sans mal ; mais le contenu de la cuvette s’est répandu sur le tapis et l’eau a envahi la pièce. Ce fût l’occasion de la laver et d’évacuer deux grands tapis dans la véranda pour les sécher. La séance a été remise à une date ultérieure.

Le 23

Nous attendons avec un peu d’impatience la venue des parisiens….

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Le 24

Messe des petits enfants et des grands. Au moment de la répétition de la chorale, surprise : la sono ne marche pas !... Elle ne sera rétablie qu’au dernier moment, heureusement. Avec le manque criant de prêtres, nous sommes entrés dans un chemin de réelle pauvreté qui s’accentue rapidement : le chœur ressemble plus maintenant à une chorale de patronage. Nous y accueillons tous ceux qui veulent bien chanter. Cela n’a plus rien à voir avec la persévérance et le travail exigé par Mark. Mais l’assemblée était heureuse. Quand on est pauvre, on apprend à se contenter et se réjouir de peu. 

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Le 25

Ciel bleu ensoleillé, pas de vent. Quel calme après la tempête ! Journée en famille.

Le 26

Beau temps avec quelques averses car en revenant du bourg, sans mon parapluie, le ciel m’a bénie d’une bonne ondée. J’ai aussi, lors de cette petite course au bar tabac, fait une découverte : Je peux payer sans contact avec ma carte ; quand j’ai dit que je payais par carte, le buraliste la prise et l’a posée sur l’enregistreuse sans me demander mon avis. La modernité finit, dans ce Penn Ar Bed, par nous rattraper.

Le 27

Temps gris qui n’empêche pas Génia et Natalia d’aller se promener ;  elles profitent du bon air marin et de la campagne, pendant que je récupère. Maintenant je fatigue assez vite. Elles sont allées jusqu’à la pointe St Mathieu dans l’après-midi. La route ne fait pas peur aux parisiennes ! Sébastien et les filles nous ont rejoints pour le déjeuner, ce qui permet aux cousins de se retrouver.

Le 28

Départ des parisiens après le passage de l’infirmier. Ils déjeuneront en route pour un retour qui s’annonce assez long s’il est semblable à l’aller. Je passe faire un petit tour au secours pop en fin de matinée, pour préparer le cageot des poules de notre cher voisin. Le frigo est loin d’être vide ce qui me dispense de courses.

Le 29

Messe au Relecq-Kerhuon : c’est le moment de chanter en chœur, ou en duo, à notre manière: « Il suffit de passer le pont et c’est tout de suite l’aventure..» pour inventer d’autres paroles que celles de Brassens «  laisse-moi tenir ton jupon… ».  Disons par exemple : « Pour mamies en mal d’émotions » Non, nous en avons assez comme cela ! Ou bien : « laisse donc tous tes baluchons… » Je pourrais dire cela à Monique qui se promène toujours avec un tas de sacs, mais je l’ai déjà fait sans succès.  Alors ?... « Laissez-nous à nos oraisons.., le temps d’admirer la nature » le paysage vu du pont est magnifique par cette matinée où émerge un soleil timide.

Le 30

La nature est cachée dans un paysage ouaté que n’arrive pas à percer le soleil. Deuxième séance de pédicure pour Mimi, la première ayant été interrompue malencontreusement. Cette fois, j’ai utilisé une bassine plus petite et tout s’est bien passé. Ce petit exercice me rappelle papy Louison que avait gardé ses habitudes d’enfance et n’utilisait pas la salle de bain : il se lavait au lavabo de sa chambre, avec une bassine si besoin, en y passant un temps fou tous les jours.

Le 31

Mon petit tour au bourg a été l’occasion de prendre un bon bol d’air frais, de constater que les quatre servantes et serveurs de la boulangerie sont obèses : une maladie de plus en plus fréquente ???...j’ai fait une petite provision de timbres à la poste et j’ai déploré la saleté de l’espace des bacs de récupération, des papiers envolés et dispersés. Il est vrai que les services de nettoyage ne peuvent assainir du jour au lendemain une dizaine de jours de grève, mais il suffit de garder chez soi un peu plus longtemps ses bouteilles, plastiques et papiers. L’écologie en marche, ce n’est pas encore gagné, mais tous les espoirs sont permis en cette fin d’année. Vive l’année prochaine !

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