Balade estivale en bord de Rance. 

             Nous apprécions de marcher à l'ombre.

              ça monte et ça descend sur ce chemin des douaniers longeant la Rance.

           Vue sur la cale de la Richardais où JF a passé toutes ses vacances, dans la maison de ses grands-parents.

            Azélie est cachée dans le dos de son père.

         Au fond, le barrage de la Rance et l'usine marémotrice.

         Vue sur Montmarin.

             Ne se croirait-on pas dans les calanques ?

                La vie est belle !

              Fin de la balade...mais que la Rance est belle !

 Dernier chateau visité avant le départ en vacances...celui de Bosmélet, découvert dimanche après-midi entre 2 averses.

Nous pensions visiter le potager réputé mais pas le château...rien ne s'est afit comme prévu. Le propriétaire depuis 4 ans, Alain Gerlmain est célèbre dans le monde du spectacle et plus particulièrement dans le domaine des décors de scène. Il est aussi metteur en scène. Nous ne le savions pas et ça a donné à la visite une tournure bien particulière. La visite guidée du château étant comprise dans le prix du billet, nous avons suivi mis nos pas dans ceux du propriétaire...

        Situé en plein coeur du pays de Caux, entre Rouen et Dieppe, ce château a été bâti en 1632, au temps de Louis XIII.    

         Près du mur d'enceinte, la chapelle du XVIIIème tient lieu de billetterie...

        Lui faisant face, l'ancienne orangerie remaniée est devenue l'habitation du propriétaire et de son conjoint. 

            De jolies dépendances (anciennes écuries) font office de gîtes.

          Durant la seconde guerre mondiale, le parc du château dissimulait derrière ses allées de hêtres monumentaux des pistes de lancement de missiles V1. Ici, le blockhaus de mise à feu des missiles dirigés vers l'Angleterre. Vous remarquerez le châtaigner tri-centenaire classé comme arbre remarquable. Ils sont plusieurs de cet acabit...magnifiques ! 

           Les murs d'enceinte étant fort longs, une briquetterie sur place permettait de fournir la propriété. 

              Déception quand nous avons appris que le potager réputé ne l'était plus, les nouveaux propriétaires ne pouvant plus assurer son entretien. Quelques beaux vestiges mais plus grand chose de la magnificence d'il y a peu. 

               le lieu est malgré tout immense et nous avons pu facilement imaginer combien il fut beau...

             Le parc est réputé pour ses allées de hêtres, ses châtaigners remarquables mais aussi pour ses haies de tilleuls tri-centenaires de plus de 2 km de long ! En ce mois de juin, ils embaumaient !

              C'est sans doute pour cela qu'une trentaine de ruches étaient installées à côté...

               Le château a été acheté par Alain Germain pour y entreposer quelques uns des décors de théâtre qu'il avait créés, mais aussi de nombreuses planches de dessins. Ainsi, ce cerf en résine trône maintenant majestueusement dans le hall d'entrée.

               Alain Germain devant une partie de ses toiles représentant les grottes de Lascaux.

              Du mobilier surprenant !

               Cette table et la vaisselle ont été concues spécialement par l'artiste pour une pièce de théâtre. 

                Autre service créé sur mesures. 

               Spécialisé dans les costumes, voici un des rares spécimens en sa possession, les autres étant stockés à la bibliothèque Nationale de Paris. 

             Dans les pièces du château, de nombreuses planches de dessins ou peintures préparatives à la réalisation de costumes de scène. 

            Beaucoup de technique maîtrisée...

Bref, la visite était tout à fait inattendue ! Alain Germain est forcément passionné, très érudit et très artiste mais un peu aussi nombriliste et pédant. Visite surprise !

              Et je termine avec cette photo d'archives présentant le château après les 28 bombardements qui se succédèrent entre le 25 décembre 1943 et juin 1944, bombardement destinés à détruire la base de lancement de missiles V1. 

"Cette base de lancement en pays de Caux avait été repérée par Michel Hollard, « L’homme qui a sauvé Londres » selon Sir Brian Horrocks. Cet homme a alors transmis les précieux renseignements de son réseau de résistants aux services de renseignements Anglais… Ces derniers ont ainsi pu bombarder la plupart de ces bases de lancement avant qu’elles ne deviennent opérationnelles." 

 Je vous avais dit que nous reviendrions dans le potager fleuri de Miromesnil...

               Juste pour faire rêver ou vous donner des idées d'aménagement de jardin...

               En 1er plan, une lumineuse brassée d'achillée.

                 Le jardinier semble apprécier les pavots car il y en a dans presque tous les massifs. Il faut dire que leur apparence est très intéressante pour attirer le regard. J'aime moins cette teinte un peu trop fade.

             Amusant: le pavot attire de minuscules insectes volants qui lui confèrent cette apparence mouchetée.

              Cette lavatère n'est, elle pas fade du tout ! Je ne connaissais pas ce coloris violet intense du plus bel effet.

               Belle touffe d'aconit.

                Retour vers l'achillée eupatoire appelée aussi achillée millefeuilles ou achillée filipendula. Ses propriétés médicinales ne sont plus à prouver et on la nomme même "l'herbe à femmes"!

          Encore une achillée, me semble t'il mais blanche. C'est ce que vous connaissez sous le nom de reine des près. Quel charme et quelle belle idée pour meubler l'arrière d'un massif !

              Plus de fleurs mais ce pied de pivoines devait être magnifique.

                Coup de coeur pour cette digital blanche.

           Délicate alliance entre des coquelourdes blancs (lychnis) et cette fleur/feuilles aux extraordinaires nuances rosées. Qui connaît ? 

              A signaler, ce muflier du plus beau rose vif en arrière-plan. En avant, le traditionnel géranium vivace dont je ne me lasse pas.

             Encore une plante à retenir: l'astilbe. Rose ou blanche, elle me plaît toujours autant. Le jour où j'aurai un tel massif à Lannois...

             Je sèche devant le nom de ces fleurs...qui peut m'aider ? Elles sont bien mignonnes.

           Je pensais que cette plante était une variété d'euphorbe mais la feuille semble me dire que non...une idée ?

           Et là aussi je sèche...pourtant je suis très intéressée par le nom de cette plante magnifique. 

             Contemplez ce massif...quelle lumière !

          Doux mélange parfait pour empêcher les mauvaises herbes de coloniser un massif.

              Jolie brassée de lavande.

          Drôle de pavot !

               Adieu, jardin potager fleuri de mes rêves ! Merci de m'avoir fait rêver !

 Samedi après-midi, quittons Dieppe pour le château de Miromesnil. Je ne sais pas si nous connaîtrons un jour tous ces châteaux autour de Rouen tant il en existe !

           Miromesnil...incroyable château qui fait parler de lui depuis longtemps puisque qu'une rue et une station de métro portent son nom à Paris ! Le marquis de Miromesnil fut ministre et Garde des sceaux de Louis XVI. Il demeura ici jusqu'à sa mort en 1797. 

             Nous ne pourrons, hélas pas visiter le château qui ne rouvrait ses portes que le we suivant...Il appartient à la même famille depuis 1938. Un château fort existait depuis le XII ème siècle mais il faut rasé en 1589 après la bataille d'Arques. L'année suivante, le seigneur de Miromesnil reconstruisit un château résidentiel.

           La charmante petite dépendance où nous avons acheté nos billets.

             Pas possible de visiter le château mais le potager est accessible, lui...

            et là, c'est la belle surprise ! Non seulement le potager est immense mais il est fleuri et merveilleusement entretenu !

             Jouxtant le château, il est entouré de hauts murs de briques protégeant des animaux et des voleurs. C'est aussi un excellent moyen de conserver la chaleur emmagasinée dans les briques et ainsi de protéger les plantes du froid. 

            Des allées de fleurs, des allées de légumes...le rêve !

             Je ne sais combien de jardiniers oeuvrent ici mais c'est tout propre.

          La jolie petite serre qui leur est dédiée. 

             Quelques parterres protégés des lapins, je pense, meme si la maille me semble bien large.

           Je découvre une variété de framboisiers grimpants !

          J'aime beaucoup les allées herbeuses qui invitent à ôter ses souliers...

                Pas assez de bancs à mon goût pour rêvasser mais celui-ci, les pieds dans les fleurs est charmant à défaut d'être très confortable.

               Beaucoup d'arbres fruitiers qui ne semblent pas de première jeunesse pour certains. 

             Quelques marches mènent à une allée longeant le potager.

            Un autre passage agrémenté d'un rosier menant au parc.

            Et voici le parc avec ses arbres impressionnants. Ici un tilleul majestueux mais plus loin, un cèdre du Liban trône du haut de son bi-centenaire. 

             Charmante rencontre. Une idée pour lannois ?

           A l'extérieur du parc, dans la forêt du domaine, un beau hêtre et son chancre qui ne semble pas le faire souffrir.

           La chapelle, dédiée à St Antoine l'ermite a été reconstruite au XVIème et XVIIème siècle. Fermée actuellement, comme le château.

               Et je vous quitte pour aujourd'hui, avec cette statue d'un illustre écrivain sise devant le château. Vous ne le reconnaissez pas ? Il s'agit de Guy de Maupassant qui naquit ici en 1850. Nous fêterons au mois d'août le 150 ème anniversaire de sa naissance. 

Le potager m'a tellement impressionnée que je n'ai pas fini de vous en parler...

Samedi matin, nous prenons la voiture et partons en direction de Dieppe, dans le nord du département. 

                Dieppe et son histoire liée à la seconde guere mondiale. Mémorial du 19 août 1942 commémorant le 1er débarquement en France. Opération Jubilee qui se solda par un échec, beaucoup de morts et de prisonniers. 5000 Canadiens, 1100 Britanniques, 50 Américains et une vingtaine de Français ont débarqué sous une météo exécrable. 

              La ville de Dieppe est demeurée, on le comprend très reconnaissante envers les Canadiens. 

              Autre aventure, plus ancienne liant Dieppe au Canada : la colonisation par les femmes du Québec. Quel courage !

             Dieppe et son château qui était fermé. Datant du XII ème siècle, il abrite le musée de la ville.

              En montant encore un peu plus haut sur la falaise, vue sur la ville. 

               Après avoir longtemps arpenté les rues du marché qui est très vaste, nous nous sommes installés sur les galets pour y savourer notre pique nique. 

              Le soleil, la mer, des falaises aux nuances délicates, une grosse poignée de baigneurs courageux...une torpeur bienfaisante nous a saisis et nous avons piqué un somme avant de repartir jouer les touristes au château de Miromesnil.

 Après la visite du jardin Shamrock, sur le même chemin de campagne, visite du Manoir Jehan Ango.

                 Ce manoir est un surprenant joyau de la renaissance italienne en Normandie ! C'est pourquoi il faut l'un des premiers monuments classé monuments historique en 1862. 

              Celui qui fit construire cette merveille, Jehan Ango était un richissime armateur et mécène de Dieppe. On l'appelait "le Médicis dieppois", c'est tout dire.  C'était ici sa résidence d'été. Il se fit aussi construire une maison sur le quai de Dieppe puis le château de Varengeville sur l'ancienne propriété familiale.

                    Unique et très technique, cette alliance de grès et de silex taillé posés en damiers sur les murs.

              Parfois dénommé le plus beau colombier de France, cette pièce maîtresse a été placée par Jehan Ango en plein milieu de la cour afin d'être bien vu par les visiteurs. Il accueillait 3200 colombes ce qui laisse imaginer la puissance d'Ango qui finit malgré tout sa vie ruiné quelques années après la mort de son protecteur, le roi François 1er.

                 Quel beau travail !

            Tout ça pour des colombes...

                 Autre joli mur, celui de la grange qui accueille maintenant des mariages. 

              Abandonné à la Révolution, les bâtiments ont été pillés et parfois détruits pour servir de carrière. Racheté en 1928 par la famille Hugot-Gratty, le manoir a commencé à être habilement réabilité. 3 descendants de la même fratrie, maintenant très âgés ont continué à remettre en état le manoir et ont choisi d'y vivre. Que va devenir le manoir après leur mort ?

                 C'est assez étonnant de visiter un tel bâtiment de la Renaissance en pleine campagne ! Les meilleurs architectes italiens sont venus ici pour satisfaire les désirs de Jehan Ango.

                 Beaucoup de charme.

               Combien de pas sur ces dalles bancales ?

               Un passage conduit dans le parc...

              et à une charmante marre couverte de lentilles d'eau.

                Sous une charpente, je saisis avec mon appareil une petite hirondelle curieuse.          

               Belle visite de cette demeure à la fois riche et austère. 

                   Dans l'église de Dieppe, une plaque reconnaissante pour toute l'oeuvre et la générosité de cette figure de la l'histoire diéppoise.

             Fin de la journée en contemplant les champs d'orge dans le soleil de la fin d'après-midi.

 Dimanche dernier, nous nous sommes rendus au Bec-Hellouin, un des plus beaux villages de France. Situé à moins d'une heure de Rouen, il fait parler de lui pour de multiples raisons. Son passé historique est très riche et il abrite une ferme pionnière en matière de permaculture. La liste d'attente est longue pour ceux qui souhaitent y faire un stage...

              Nous n'avons pas visité la ferme mais le village et l'abbaye. Et c'est vrai que c'est très joli !

               Des maisons à colombages, en veux-tu, en voilà...

                   des fleurs à profusion...

                 beaucoup de charme !

                      Douceurs des coloris...

             Unité et diversité.

                   La plupart des maisons sont particulièrement bien entretenues, 

                  tandis que d'autres semblent souffrir d'un manque de soins, comme ici...

               ou là.

                     Alimenté par le ruisseau appelé Bec, un charmant lavoir se situe juste en dehors des murs de l'abbaye.

                  Dans l'église du village, de nombreuses statues de saints. Il y a ainsi St Méen, St Taurin et j'en ai oubliés...pour ceux qui cherchent des idées de prénoms de garçons !

                Et n'oublions pas que nous sommes au Bec-Hellouin dont le nom vient du bienheureux chevalier Herluin, moine fondateur du XI ème siècle. J'ai une amie de Rouen dont le fils porte ce nom !

              Dans l'église, des pierres tombales dont la gravure est mise en valeur par l'humidité ambiante.

               L'entrée de l'abbaye dont l'histoire remonte à 1000 ans ! Cette histoire est liée à ses débuts à St Anselme qui y fut un des premiers prieurs et à Guillaume le Conquérant . L'abbaye, maintes fois détruite et reconstruite souffrit de la guerre de 100 ans (1337) où la Normandie devint anglaise mais aussi des guerres de religion (1562) où les Huguenots détruisirent l'abbaye, de la Révolution où tous les moines furent renvoyés et nombre de bâtiments détruits...

                En 1790, l'abbaye est pillée, en partie détruite pour finir par abriter un élevage d'étalons. En 1810, l'église est cassée et les pierres revendues comme carrière...En 1901, les bâtiments sont affectés au ministère de la guerre, accueillant toujours une écurie et les Allemands y prennent place durant la 2ème guerre mondiale.

.               La Tour St Nicolas a échappé de peu à la destruction lors de la Révolution. Elle abritait alors 4 énormes cloches (12 tonnes !) qui elles, furent fondues. 

                La nouvelle église de l'abbaye, très sobre, construite en 1959 à l'emplacement des anciennes écuries. Le corps d'Herluin, caché dans l'église paroissiale durant la révolution est rappatrié dans l'abbaye. 

                   Au sein de l'église, une plaque rappelle les liens très étroits unissant l'Angleterre et le Bec Héllouin depuis sa fondation et aujourd'hui encore. 

"Les relations entre l'abbaye du Bec et la cathédrale de Canterbury sont tout à fait privilégiées. Les cinq derniers archevêques de Canterbury sont venus visiter le Bec. Pour renforcer ces liens, les communautés du Bec ont signé, à la Pentecôte 2007, une charte œcuménique avec le chapitre de la cathédrale de Canterbury :

« Des liens existent entre le Bec et Canterbury depuis les xi^e siècle et xii^e siècle : trois moines du Bec, à cette époque, sont devenus archevêques de Canterbury : Lanfranc, Anselme et Théobald. Nous avons le désir d’approfondir cet héritage commun pour une meilleure connaissance mutuelle et un renforcement de nos liens spirituels.

Nous nous engageons donc :

• à nous rendre visite tous les ans dans la mesure du possible, une année au Bec, l’autre à Canterbury ;
• à partager, d’une manière ou d’une autre, les grands évènements de nos deux communautés ;
• à nous accueillir en frères et sœurs dans le Christ ;
• à prier chaque jeudi pour l’unité des chrétiens et pour chacune de nos deux communautés. »

             L'Etat, propriétaire des lieux a entrepris la restauration de l'abbaye à partir de 1949. L'association des amis du Bec se charge des visites guidées.

               Le grand cloître a encore besoin d'un effort de végétation pour retrouver son lustre d'antan.

              Les quelques pierres issues de l'ancienne église détruite en 1810. Savez-vous qu'elle était plus longue et plus haute que la cathédrale de Paris ? C'est vous dire combien le Bec-Hellouin fut un lieu important. 

             Le Bec. Ce mot signifie ruisseau en langue viking. 

                Dans le magasin de l'abbaye, 2 salles distintes. Dans la 1ère, on trouve une belle librairie mais aussi des produits monastiques de toutes les abbayes de France. Dans la 2ème pièce, ce sont les faiences des moines du Bec qui sont proposées à la vente. 

          Depuis qu'ils se sont installés à l'abbaye en 1949, les moines ont travaillé la faïence à travers toutes ses étapes: création de modèles, fabrication des moules, cuisson, émaillage à la main...

              Quelle visite enrichissante grâce à un guide passionné et passionnant qui nous a retracé l'histoirez des lieux durant plus d'1h30 ! Et nous repartons pour Rouen, nous émerveillant au passage des champs de lin encore en fleurs. 

 Alors que nous ne pouvions pas encore dépasser les 100km, nous sommes allés visiter le jardin d'Agapanthe dont nous avions entendu parler lors d'un reportage télévisé. Situé à Grigneuseville, le jardin est partagé en 2 parties traversées par une petite route. Le propriétaire, Alexandre Thomas, la quarantaine, est architecte paysager. 

                  La grille ouvrant sur l'un des 2 jardins. Féru d'antiquités, le propriétaire a su aménager ses jardins de telle façon que l'on croirait qu'ils existent depuis fort longtemps.

                C'est loin d'être le cas puisque notre jardinier a tout créé lui-même, un jardin après l'autre. Il a nivelé ou au contraire créé des dénivelés, apporté de la terre puis tout recouvert de sable, créé des espaces aquatiques...un sacré boulot qui évoulue sans cesse.

                Charmante serre avec ses planches à différentes hauteurs pour y entreposer des plantes.

                  Très peu de fleurs, Alexandre Thomas préférant les feuillages. Moi, ça m'a manqué. Beaucoup de fleurs d'ail et le rendu est superbe. Ces bulbes apportent beaucoup de dynamisme.

                 Très belle collection d'érables. J'aime de plus en plus ces spécimens gracieux aux teintes si particulières. Celui-ci est ocre, 

               et celui-là rose pâle.

                   Voyez comme il illumine un coin sombre !

               Et ici, il attire l'oeil et donne du relief .

               Encore un érable, mais presque blanc, ce qui est vraiment intéressant dans un jardin.

               Autre variété d'érable joliment associé à un vert lumineux.

             Belle association: érable et bambou doré.

               Beaucoup d'allées sableuses. 2 beaux arbres pleureurs. 

            Chaque allée a trouvé son style et ses matériaux.

                 Graciles asphodèles mêlées aux hostas. Personnellement, ce sol sableux me gêne et je préfèrerai de la terre.

                Un peu partout, des potiches, des objets chinés qui sont autant de pièces que le visiteur peut acquérir...s'il consent à signer un gros chèque !

                   Tables et chaises du XIX ème...

              Douce ombre pour un séduisant dallage.

                   Sur celui-ci, l'eau qui court oblige à regarder où l'on pose les pieds.

                Coulée d'eau.

                    Bassin apportant un peu de fraîcheur.

                 Belle idée que ce conifère formant une arche végétale.

                 Très joli !

                   Bosquet de gunnera.

                 Champignon tenant compagnie à une fougère arborescente.

                    Au détour d'un chemin, une fontaine semble avoir toujours été là.

                   Original, le calicanthus possède un feuillage léger et des fleurs un peu dures.  

                La même fleur de plus près. Pas banale.

                 Cette plante ne paie pas de mine mais, quand les feuilles se retournent, on aperçoit une teinte rouge du plus bel effet. Je ne connais pas le nom de cette plante, hélas. 

         Un peu en contrebas, un jardin méditerranéen nous offre un alignement de pieds de lavande que l'on peut imaginer bien colorés dans peu de temps.

                    Bonne idée pour les hostas qui sont tout le temps dévorées par les limaces: les planter dans un vase en hauteur. 

                    Belle espèce de bouleau dont l'écorce affiche une teinte rose pâle.

                 Notre hôte propose des visites nocturnes des jardins. Pour cela, de discrètes mais recherchées sources de lumière en pâte de verre habillent les allées, les fontaines, les murets...

                   Ainsi, d'étonnantes gouttes de verre épousent la margelle du bassin.

                  Achevons ce long article par cette irrésistible chaise à bascule du XIX ème siècle (à vendre, bien sûr). 600 euros...un peu cher, hélas !

                  Pourquoi ce jardin s'appelle-t'il "Jardin Agapanthe" ? Je n'ai pas la réponse car je n'ai découvert que quelques pieds de cette plante qui se plaît tant à Lannois. J'espère que la visite vous a plu et que vous en garderez quelques idées. 

 Quel bonheur de se balader le long de la plage...d'un côté la mer et de l'autre des maisons toutes plus grandes et plus belles les unes que les autres...je vous laisse les contempler car j'ai toujours Pauline et ses filles à la maison et pas beaucoup de temps à moi.

                   Vous remarquerez la végétation grillée par les embruns...j'aurais du mal à vivre sans jardin.

                   ça fait rêver tout ça, non ?            

Le lendemain de notre retour de Montpellier, nous sommes allés passer la journée en pays de Caux.

                C'était le dimanche de la messe retrouvée ! En l'église de st Valéry en Caux, nous avons découvert une eucharistie où il faut entrer un par un et se laver les mains au gel,  où il faut se tenir éloignés les uns des autres, où le port du masque est bien sûr obligatoire (avec toujours quelques récalcitrants...on est en France !), où on se re-lave les mains avant la communion (sympa ce goût de gel sur l'hostie !), où il faut chanter avec un bandeau sur la bouche...mon Dieu !

                Et, pour marquer ces bancs devant rester vides, le curé avait matérialisé la place occupée par notre ange gardien ! Nous en aurons des histoires à raconter à nos petits-enfants !

                Normandie oblige, nous sommes allés visiter le cimetière anglais du débarquement à St Valéry.

                      Devoir de mémoire et émotion qui ne faiblit pas, surtout quand je compte le nombre tellement important de soldats dont on n'a même pas pu mettre un nom sur la dépouille...connu seulement de Dieu, belle formule.

                Et puis nous poursuivons notre balade un peu plus loin vers Veules les roses où je vous avais déjà conduits un jour d'automne. Ces falaises blanches si caractéristiques de cette Côte d'Albatre donnent à la mer une teinte crayeuse unique. Nous sommes loins des côtes bretonnes mais le charme est là et je comprends les multiples peintres qui ont eu envie de saisir ces nuances.

               Veules les roses et son plus petit fleuve de France avec ses 1100 mètres de long...

               La Veule serpente pour le plus grand bonheur des chanceux qui vivent ici.

              La plupart des maisons ont gardé un charme authentique.

                    Comment ne pas imaginer des lavandières ici ?

                 Ou là ?

                Jeux de lumières.

                 Un des moulins de la Veule.

                Maison normande.

                    Ravissant, non ?

                Ce cabanon n'est pas mal non plus.

                Par un trou de verdure...

                    Surprenant chèvrefeuille doré !

               Village dédié aux roses...je succombe !

                 Je l'aurais bien emmenée avec moi, cette jolie pancarte émaillée...

               Ciel de glycine blanche...

               Et je ne vous quitte pas sans vous rappeler que Veules les roses est aussi le pays du cresson qui se plaît bien dans ces terrains innondés.