Le we dernier se tenaient les RDV aux jardins...pour une fois, nous étions là et il faisait beau. Nous n'avons pas été déçus.
A cette occasion, des jardiniers amateurs mais passionnés ouvrent leur jardin habituellement fermés au public. J'avais repéré certains jardins dont celui de Veauville les Quelles. Tout est dit sur la pancarte de l'entrée...
Une vraie maison normande perdue dans la campagne...personnellement je n'arrive pas à me faire à ces demeures si sombres et pourtant pleines de charme. Mais quel jardin !
A l'arrière, une grande prairie avec quelques massifs mais aussi de grands carrés herbeux habités de pommiers nains décoratifs.
Pour marquer certains angles de massifs, des égouttoirs à bouteilles .
Très bonne idée pour délimiter un endroit ou habiller un jardin: le muret de bois.
A plusieurs endroits, cette technique est très esthétique.
La Normandie est très en retard par rapport à la Bretagne toute proche. Le muguet est encore en fleur. Il faut dire qu'il a fait bien froid ce printemps et qu'il a énormément plu ces dernières semaines.
Pas mal aussi de peupler son jardin de jolis moutons !
En résine, ils ne craignent pas le gel.
Beaucoup de petits recoins qui attirent l'oeil...
Le 2ème jardin se situe devant la maison. On y accède par ce petit portillon.
Là, plus de grande prairie mais au contraire, des petits chemins serpentent à travers la végétation et nous emmènent à la découverte de plantes et de compositions qui sont autant de fêtes pour l'oeil.
J'aime beaucoup ces objets décoratifs (et parfois utiles comme ici) qui structurent le jardin.
ici, un gros champignon en bois se fond presque dans le sous-bois.
Une gracieuse tonnelle disparaît sous l'ardeur d'un rosier.
Curieusement ici, des arrosoirs ont été peints en rouge mat.
Sur cette table, quelques nichoirs à oiseaux variés.
De gros et récents cache-pots en résine ont pris leur place à l'intérieur de vieux tonneaux. Ils accueillent de petits poissons rouges.
On se croirait presque en forêt amazonienne...tout est vert, moussu, humide, mais pas étouffant. Parfait pour s'isoler et savourer la fraîcheur.
Une cage est suspendue aux lianes d'une glycine.
Sur la même petite terrasse enclavée et humide, un grand lampadaire (électrique) et des dames-jeanne. J'ai bien saisi le parti-pris de ne poser aucune tache de couleur dans ce lieu à l'atmosphère atypique.
Ailleurs, ce sont des cages en métal posées sur une table.
Et toujours des baignoires et des arrosoirs.
Parfois, un élément plus discret émerge d'un bosquet, pour peu que l'on soit attentif.
Comme ici ces pots à lait presque ensevelis sous la verdure.
Les allées, parfois en gravier ou en pavage se transforment en gazon douillet au détour d'un bosquet...
De part et d'autre, un savant mélange de couleurs, de formes...
Elégance des digitales. Il faut absolument que j'en plante à Lannois. Il y en a eu, à une époque mais elles ont disparu. Les blanches ont ma préférence.
De nombreux spécimens d'érables rivalisent de beauté.
Violet, pourpre, jaune ou vert, ils sont toujours impressionnants.
Tout un art de savoir allier les plantes. 1er et second plan, juxtaposition des coloris, des feuillages, des hauteurs...
e Jolie touffe d'asphodèles (ça aussi, j'aimerais bien...) en arrière d'un plan de fleurs roses inconnues.
Ce très bel arbre (cercidiphyllum japonicum pandulum) est un adepte des terrains humides. A l'automne, il se pare de feuilles dorées du plus bel effet et il embaume...le caramel ! C'est pourquoi on l'appelle aussi l'arbre à caramel.
Le nom des plantes est inscrit au feutre permanent sur des carrés de plastique épais. Je me demande si je ne vais pas adopter l'idée. J'ai essayé les étiquettes en aluminium gravée (très vintage mais peu lisibles), celles en bois pyrogravées (elles se sont effacées au fils des ans...).
J'aime bien ce rosier aux grandes corolles simples. Il s'agit d'Astronomia de chez Meilland.
Plutôt joli, non ?
C'est la fin de la saison mais quelques azalées arbustives font encore de l'effet.
Idem ici.
Près de la maison, les propriétaires ont installé un bassin pour y accueillir des carpes Koï. Le prix de chaque spécimen varie de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros selon la taille et la variété ! Bon, il y avait aussi une belle maserati dans le garage...
Le long du bassin, une joyeuse potée de primevères de collection. J'ai déjà repéré que dans les Côtes d'Armor existe un pépiniériste spécialisé dans ces originales primevères...
Il faut bien que me m'arrête pour cette visite...car il y en a d'autres qui vont suivre ! Ci-dessus, de la ciboulette en fleurs. Le beau n'est pas forcément compliqué et onéreux ! Les agréables et talentueux propriétaires m'ont donné une brassée de sedum quand je me suis émerveillée devant leurs massifs...sympa !