(Claude Monet peignant Camille, sa première épouse, sur son lit de mort)

Le philosophe Heidegger décrit ce moment où « la » mort devient « ma » mort comme un moment profondément paradoxal. Cette proximité de ma mort me donne une extraordinaire et unique lucidité sur ma vie puisqu’elle vient la clore. Un peu comme la dernière page d’un roman illumine toutes les précédentes. Mais, au même moment, de cette lucidité ultime, lucidité qu’aucun autre moment de la vie ne peut apporter, je ne peux rien faire, car je n’ai plus d’avenir, plus de possibles à explorer. J’y vois enfin clair, mais trop tard. La mort est paradoxale en ce qu’elle me donne d’une main ce qu’elle reprend de l’autre. Mes yeux s’ouvrent enfin mais je n’ai plus de mains (« je n’ai plus demain ! »). Ma course est finie et je me retrouve face au mur de la mort : essoufflé, je peux alors m’appuyer dessus pour me retourner et embrasser d’un seul regard ce qu’a été ma vie, mais au même moment ce mur m’empêche d’avancer plus loin. Le savoir est là, lumineux, mais privé de toute la fécondité du faire. Lucidité absolue mais totale impuissance : voilà le paradoxe auquel nous devrions nous préparer à l’approche de la mort. Une clairvoyance aphone.

L'article complet à lire ici.

Et moi je m'interroge...ceux qui n'auront pas parlé de leur vivant, quand pourront-ils enfin s'exprimer ? 

 Retour sur ce long WE dans la Drôme avec mes soeurs et belle-soeur. Mais avant je veux souhaiter une très belle fête à Pauline et Timothée dont les saints patrons sont célébrés le même jour ! ❤️

 Mon WE a commencé avec un peu d'inquiétude liée à la neige qui s'était invitée dès la veille au soir...les trains allaient-ils circuler au départ de Rouen ? Vu qu'ils ont déjà souvent des problèmes en temps normal, ce n'était pas gagné ! La ville était bien belle sous son manteau blanc mais que les rues étaient glissantes ! Du verglas partout. Je ne faisais pas la fière dans les rues, tirant ma valise en m'accrochant parfois aux murs pour ne pas tomber. 

 Spectacle presque féérique en arrivant devant la gare illuminée. J'étais en avance, j'avais donc tout loisir de m'attarder devant la boîte à livres. 

 Incroyables trouvailles. Une boîte d'aquarelle neuve ! Un roman dont le titre est au nom de mon amie Armelle,  à qui j'envoie un message et qui, ravie viendra récupérer le livre le matin même !

 Petit clin d'oeil, un livre sur la Drôme que je laisse sur place. La journée commence bien !

 Entre Normandie et capitale j'ouvre grand les yeux en voyant défiler la Seine anormalement blanche et scintillante dans le jour qui se lève. 

 La Sibérie s'est presque invitée ici ! 

 Magique !

 Arrivée à Paris où je passe presque 4 heures en attendant ma correspondance. Au départ de Rouen j'avais choisi de prendre un train de bonne heure au cas où la neige entrainerait des retards, voire des suppressions. La gare de Lyon est glaciale et venteuse...je me réfugie dans un bistrot bien chauffé, entre lecture et thé ( à 6,50€ !!! 😱). Alors que je m'achète un sandwich chez Paul (c'est quand même moins cher, même si...) un haut parleur nous annonce qu'une valise a été abandonnée ( tout près de moi) et que son propriétaire doit vite se manifester avant intervention des forces de l'ordre. J'aime les voyages en train car on ne s'y ennuie jamais ! 😄 Il était prévu que je change encore à Bourg en Bresse pour grimper dans un train pour Mâcon mais la SNCF faisant encore des siennes en accumulant du retard, il était peu probable que j'arrive à temps pour ma correspondance. Annie est donc venue obligeamment me chercher en voiture à Bourg en Bresse (merci !) d'où nous sommes parties en direction du Sud. 3 heures de route plus tard, de nuit, sous une pluie battante et avec un traffic très dense, nous retrouvions le reste de la bande à Dieulefit dans le gîte que j'avais réservé. Ouf ! 

 Et c'est le début de 3 jours et demi d'une cohabitation joyeuse et chaleureuse. Chacune (sauf moi qui arrivait en train) avait préparé ou apporté de quoi confectionner un des repas  et nous avons fort bien mangé. Merci Annie, Claire, Anne et Pascale.

Ici ce fut déjeuner autour d'une raclette suivie d'une salade de fruits. Nous n'oubliions pas le verre de Porto avant le repas...elles ont l'air bien tristes sur cette photo, mais ce n'était pas le cas !

 Café et petits biscuits maison, chocolats...nous avons pris soin de nous ! et bla bla bla et bla bla bla...

 Et nous avons joué, joué...et rit, rit ! Tellement, que nous ne parvenions plus à nous endormir le soir avant des heures tant nous étions excitées...Six qui prend, Undercover, Scrabble et Crack list.

 Petit travail collectif apporté par Annie qui a confectionné des sachets de dragées pour le baptême prochain de la petite Madeleine. Il fallait passer un ruban dans la couture pour fermer les sachets. A plusieurs c'est plus rapide !

 Bien sûr, nous avons marché et visité de jolis petits lieux, dans la grisaille ou le soleil et presque toujours sous un vent mordant. 

La suite de nos aventures à venir lundi. 

Ce 23 janvier, naissance de Roch, premier enfant de Pierre-Emmanuel et Diane ! Déjà 3 petits-enfants nés un 23 janvier...Marius, Madeleine et maintenant Roch...fou ! 

Bienvenue à toi, petit Roch ! ❤️

Aujourd'hui je vous emmène en Polynésie ! Ma cousine Isabelle et son mari Jean-Luc y sont depuis mi-novembre car leur fille Lisa est sage-femme aux Marquises depuis au moins 4 ans je crois. Elle y est arrivée après notre départ de Tahiti mais nous l'avions reçue à Papeete une année où elle faisait un remplacement à Raïatea (Îles sous le vent).

Nos voyageurs publient leurs aventures via le site Polarstep où j'ai pioché les photos que je vous propose ci-dessous. Tant de souvenirs de lieux, de personnes...🤩

 Jean-Luc et Isabelle. 

 Avec Lisa.

Après leur mariage, la même année que nous, Isabelle et Jean-Luc ont quitté leur Bretagne pour entamer un tour du monde avec un arrêt de plusieurs mois en Polynésie et principalement aux Marquises où ils ont excercé, lui comme médecin et elle comme infirmière. Ils en ont gardé un souvenir impérissable et y sont retournés avec leurs 4 enfants il y a quelques années. D'ailleurs, chacun de leurs enfants porte en 2ème prénom un prénom tahitien. 

 Isabelle a testé toutes sortes de couronnes de fleurs et de feuillage durant ses périgrinations, d'autant qu'on est toujours accueilli avec dès que l'on pose le pied sur une île, un aéroport, une pension.

 Si belle !

 Lisa et Teiki, son amoureux marquisien et le papa du bébé à naître en février. Teiki signifie: le roi des dieux rêveurs. Photo prise à Bora-Bora. 

 Teiki est pêcheur à Nuku Hiva (Taiohae, la ville principale) et nous l'avions peut- être croisé lors de nos divers séjours sur l'île. 

 Lisa va partir accoucher à Papeete (1 mois avant la date prévue) comme beaucoup de Marquisiennes, même si un service de maternité existe à Nuku Hiva. En cas de problème, c'est quand même moins risqué puisque Nuku Hiva est quand même à 1400 km de Papeete, soit presque 4h de vol. 

 En décembre, s'est tenu le festival des arts et de la culture à Nuku Hiva. Cinq jours de folie dont je vous laisse voir un aperçu dans cette petite vidéo.  C'est Teiki sur l'affiche.

 Des danses, des conférences, des expositions et des cérémonies. 

 Quelle belle allure !

 Impressionnant.

Si jolies... 

 La danse de l'oiseau, tellement gracieuse.

 Isabelle et Jean-luc ne sont pas restés aux Marquises. Ils sont retournés faire un tour dans d'autres archipels où ils avaient séjournés autrefois (Gambier, Australes et Îles sous le Vent dont Tahiti et Bora-Bora...).

 Parfois il a plu...

 beaucoup !

 Mais le soleil a beaucoup brillé aussi. 

 Je m'y revois tellement bien...

 Paisible...

 Marche en forêt.

 Ils sont allés aussi passer une nuit sur un motu où ils étaient seuls au monde...

 Joli !!!

 Plaisir de déguster la cuisine polynésienne comme ici avec le ahima'a (four enterré) où l'on cuit ensemble en couches superposées viande et légumes.

 Le poisson cru, le pua'a (cochon), le chao men (nouilles sautées), le pain coco, le poe (dessert à base d'amidon de manioc)...toutes ces spécialités délicieuses  qui nous manquent bien !

 Et les langoustes, fréquentes aux Marquises.

 Les bars à perles que j'ai tant fréquentés...

 A bientôt des nouvelles de la naissance du petit bébé Breton/Marquisien...forcément un beau mélange !

 Ajout de dernière minute, une photo envoyée par nos chers amis, Catherine (infirmière aussi) et Christophe du Pic Vert à Tahiti. Nous leur avions fait rencontrer Lisa lors d'une de ses visites à Tahiti et depuis ils se voient régulièrement, à Papeete ou à Nuku Hiva. Trop chouette !

 Petit Malo a subi une petite intervention. On lui a posé une nouvelle fois des diabolos car il a très souvent des otites. Très fier de sa nouvelle tenue !

 Et puis, c'est tellement drôle d'être à l'hôpital ! On peut conduire une voiture !

 Toujours à Clermont, la neige s'est invitée dans la ville et sur les sommets.

 Il faut en profiter et les we, s'ont faits pour ça !

 Quelques jolies photos des petits rayonnants. Edith et Malo.

 Malo.

 Edith aux joues comme des pommes.

 Jean, qui n'a jamais froid.

 Bertille.

 Est-ce bien raisonnable ? 

 Même en famille !

 Je ne comprends pas qu'ils sourient alors qu'ils doivent avoir les mains gelées...🥶

Pour Arthur, mais surtout pour Rémi, c'est WE chasse. L'un dans le 41, dans la famille d'Ombeline et Arthur en Bourgogne chez des amis. Dans moins d'1 mois c'est la fin de la saison !

 Arthur se retrouve aussi régulièrement en montagne avec des amis pour des we de rêve...

 De chouettes moments !

 Avant de vous quitter...une photo de Xavier sur le podium après un trail !

 A Angers, Rémi devient aussi chineur que sa mère et entreprend d'acheter des meubles à petit prix pour les remettre à sa sauce. Ainsi, ce buffet surmonté d'une vitrine...

 Le voici remis à nu, en attente de finition et c'est bien joli ! 

 Félicitation,  car il en faut de la patience pour que ce soit si beau !

 Et voici le meuble huilé. Bravo Rémi !!!

Ceux de Luzinay ont rendu visite à leurs cousins de Chazay d'Azergues ! ça me fait toujours plaisir quand je vois les enfants avec leurs cousins...ils ont partagé tant de bons moments ensemble quand ils étaient petits !

 Encore des paysages magnifiques découverts par Xavier et sa famille dans le Pilat!

 Quelle douce lumière...

 Pique nique dans la neige...ça me donne froid !

 La Madone du Prince Impérial, dans le Pilat.

"En 1811, à  la naissance du fils de l'empereur, divers notables locaux ont voulu commémorer dignement cet événement en érigeant à  la gloire de l'Aiglon une colonne supportant une sphère, elle-même surmontée d'un aigle. Ce monument fut inauguré le 23 juin 1811. Il était situé au centre d'un cercle de 9 m de diamètre matérialisé par 14 arbres. Un second cercle de 26 m de diamètre, également planté de 14 arbres, entourait le premier. Deux allées menaient à  la « Colonne du Roi de Rome » : l'une bordée de 180 arbres, l'autre de 162. L'aménagement paysager était complété par 17 « bancs de gazon ». Ce monument n'eut qu'une vie éphémère, tout comme l'Aiglon à  qui il était dédié : il fut brisé par la foudre en 1815. Et il ne reste pas un seul des 370 arbres plantés pour l'occasion. Seules quelques pierres signalent encore vaguement l'ordonnancement circulaire autour du monument.

En 1856 à  la naissance du fils de Napoléon III, le Bessat, devenu entre temps une commune et non plus un simple hameau de la Valla, décida de commémorer l'événement en élevant un nouveau piédestal en forme de pyramide tronquée (à  l'origine du nom du lieu), porteur cette fois-ci d'une statue de la Vierge, « la Madone du prince impérial ». Celle-ci devait être consacrée à  l'issue d'une grande mission. En raison de difficultés de financement, le projet ne fut mené à  terme qu'en 1862.

 La Pyramide et sa Madone sont toujours là , après une restauration réalisée en 1989 à  l'initiative de l'association des « Amitiés internationales napoléoniennes ». Un panneau rappelant l'histoire du monument a également été placé par les soins du Parc Naturel Régional du Pilat.

Au pied de cette pyramide vivait au début du XXe siècle un ermite nommé Maccabéo. Il habitait dans une cabane construite avec des éléments disparates. Il rendait de menus services, mais vivait surtout de mendicité, et se montrait complaisant avec les touristes. Il se laissant volontiers photographier et on le voit apparaître sur plusieurs cartes postales anciennes, vêtu de sa redingote noire et de son chapeau haut de forme. Il est mort en 1916. Dans les années quatre-vingt-dix, ses descendants ont fait ériger son buste au bas du chemin de la Madone, mais ce monument n'a eu lui aussi qu'une vie éphémère."

 Tellement beau !

 Sous le soleil éclatant !

 Sympa, une bande de garçons !

 HEU-REUX !

 Heureux aussi, Isidore qui a reçu une superbe panoplie de pompier ! 

 Zéphyrin s'encannaille maintenant qu'il parvient à se déplacer sur les fesses ! le voici pris en flagrant déli ! 😄

 Retour sur l'anniversaire de Pauline fêté en grandes pompes en famille ! Chaque enfant s'était déguisé...vous apprécierez particulièrement Isidore en vache aux mamelles impressionnantes ! 🤣

 Bravo à Timothée qui a réalisé ce superbe gâteau "Coeur sacré de Jésus" pour sa belle ! ça ne s'arrête pas là...à chaque heure de la journée, Pauline devait suivre un petit jeu de pîste la conduisant à un petit cadeau caché ! Quelle chance ! 

 Pauline se lance dans le kirigami, art japonais du découpage...à bientôt la joie de découvrir ses oeuvres !

Marius, tu as 8 ans aujourd'hui...joyeux anniversaire !!! ❤️

 Quelques nouvelles de chez Pauline et Tim. 

 Timothée a achevé la construction d'un ponton près de sa mare. 👏

 Dernier goûter dans le jardin autour du feu avant la reprise de janvier.

 Et puis la neige est venue en abondance sur le Perche. Le ponton s'est paré de blanc.

 Les enfants ont enfilé leurs combinaisons pour profiter de ce cadeau du ciel.

 Le traditionnel bonhomme de neige.

 Pauvres poulettes qui doivent avoir les pattes gelées ! Elles sont folles !

 La maison toute encapuchonnée de silence.

 Trop fort ce Tim ! 

 Sympa la campagne !

 Essai sur des skis !

 Retour à la maison après avoir déposé les enfants à l'école...pas toujours rassurants les trajets mais c'est si beau ! 

 Pour Tim les 45 mn de route matin et soir sont sportives, surtout de nuit...il a fait jusqu'à - 9° sur ces routes enneigées et verglacées !

Vive l'hiver et toutes ses merveilles !