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Carpe Diem

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10 février 2024

Les billets de Joëlle de janvier

4 idées pour fêter le soir du Nouvel An avec sa moitié

Le 1° janvier 2024

Journée bien tranquille mais tempétueuse !  Coucher pas trop tard. 

Le 2

La remplaçante de Gilbert, notre infirmier qui vient de partir en retraite, a inauguré son service aujourd’hui. Elle est très gentille. Le supermarché, que je fréquente aujourd’hui pendant une accalmie climatique est enfin un peu plus calme. C’est une journée téléphone pour les vœux. 

Le 3

Nous avons fait la connaissance d’Irina, (la remplaçante de Monique pendant ses congés),une bosseuse avec laquelle je n’hésiterai pas à faire affaire si besoin. 

Le 4

Reprise du SP par un temps exécrable. J’ai plaisir à revoir l’équipe. Je suis allée porter des petits mots de bons vœux dans les boites aux lettres de nos voisins. J’ai remis la sienne en mains propres à Sidonie que j’ai croisée dans la rue. Puis j’ai pris le téléphone pour appeler mes sœurs franciscaines, que je ne vois plus, mais qui restent mes sœurs. Soirée « Prodiges » J’ai devinée le gagnant de cette 10° saison. La pièce de rechange pour la pompe à chaleur n’est toujours pas arrivée : flûte !

Le 5

Aujourd’hui j’ai quatre fois 20 ans ! Le soleil était là pour me dire bonjour ; la pluie est aussi venue me saluer ! Au SP, comme la ramasse n’arrivait pas, je suis rentrée à la maison, avec l’accord des présents de l’équipe, munie d’un bouquet de fleurs  offert, puisé dans les dons, que j’ai accepté et mis rapidement dans l’eau car déjà un peu fané. Mais il s’est requinqué. Pour moi c’est le geste qui compte. David vient en soirée, fêter la nouvelle année avec un petit apéritif. 

Recette - Anniversaire 80 - 750g.com

Le 6

St Melaine : toute mon enfance ! Eglise dite Notre-Dame à Rennes. Lieu de mon baptême, ma première communion et communion solennelle et confirmation. Bref, la totale, en ce lieu vénérable où la fresque du saint fascinait l’enfant que j’étais lorsque j’allais y faire une petite visite. Je fais des courses conséquentes en vue d’une semaine en EJP. Je cuisine, Je fais également des lessives. 

Le 7

Il ne pleut pas, mon joli duffel-coat suffira pour aller à la messe, dite par notre curé. Il demande à l’organiste de ne pas être trop prolifique en musique, à certains moments de la messe,  car il est tenu par le temps…Il doit être à 11h dans une autre église. La vie des prêtres est désormais une course contre la montre. Les enfants ont apprécié la raclette. Nos petites filles sont mûres pour leur âge et leur papa Sébastien commence à se « faire chambrer ». il me passe l’aspirateur dans la voiture, poussé par ses filles, avant de repartir vers ses pénates.L’émission « un dimanche à la campagne » m’a beaucoup plu : les invités était Marie-Claude Pietragala, L’humoriste...Silla et … ?  Bref, de beaux parcours de vie. 

Le 8

contrairement aux annonces il n’a pas gelé cette nuit, qui était claire avec un petit croissant de lune bien brillant et un sol sec. Mais après une matinée plein soleil, les nuages ont fait leur apparition et ont défilé comme à la parade. Nous avons appelé notre ami Lucien de Landerneau dont c’est la fête aujourd’hui. Ils ont avec Marie-Anne une situation qui ressemble à la nôtre, mais en plus isolée me semble-t-il, Car MA m’a dit « je pense que ce sera le seul coup fils que Lucien aura» . J’en suis émue et très triste…

Le 9

Il fait froid….mais pas dans la maison. Passage de l’infirmière pour Michel et du père Sébastien pour moi en matinée. L’après midi j’ai RV chez le dentiste qui se trouve à deux pas de la maison. Mon prochain RV sera dans 8 mois et il est déjà inscrit dans le calendrier.

Le père Sébastien me fait part de la note salée de son nouveau presbytère au sujet des fleurs. Il voulait savoir comment nous faisons pour faire des économies : nous piochons dans nos jardins, la nature... L’ équipe de ST Marc pourrait faire la même chose. Mais cela demande un gros investissement des équipes en amont et le jour de service. Surtout, changer les habitudes est difficile et délicat. Bref, ce n’est pas gagné !...Je fais le fleurissement depuis au moins 25 ans. Il m’a fallu du temps pour mettre en place les choses. J’ai prié pour trouver les bonnes personnes, afin de former une équipe soudée, compétente, pleine d’idées, heureuses d’oeuvrer ensemble dans la joie de l’esprit-saint, au fil du temps. Ceci également dans le but de passer le flambeau. 

Le 10

Le prestataire pour le changement de ballon d’eau chaude pour le rez-de-chaussée est passé ce matin. Il a fait le devis sur place et je l’ai signé : ce sera un changement standard, donc pas trop de travaux. Super ! Passage de Joëlle et d’Irina pour l’aide au ménage. Elle habite Plougastel, d’où sa venue en vélo. Martine l’épouse de notre diacre vient de m’appeler pour solliciter ma présence lors de la procession des offrandes pour le dimanche de la santé : outre les membres du corps médical, l’aumônier de la maison de retraite, l’équipe liturgique souhaite un accompagnant : j’ai accepté. Ce soir nous nous régalons avec des racines et des ailes.

Le 11

Quatre ramasseurs ont cessé leurs service ; le tri tardif des fruits et légumes a été vite fait au SP . Je pars en début d’après midi faire quelques courses en faisant un détour pour faire tourner la voiture. 

Le 12

La ramasse est un peu plus conséquente aujourd’hui. Je quitte le tri à midi car exceptionnellement nous faisons la déco florale aujourd’hui à l’église avec Madeleine. Avec le froid les fleurs de la semaine dernière ont bien tenu. Nous faisons malgré tout quelques ajustements. Je rapporte même des camélias à la maison pour un petit bouquet en pot. 

Ragoût de boeuf carottesLe 13

Je fais encore faire rouler la voiture en retournant à la boutique Leclerc demander l’avis du technicien pour le téléphone fixe qui se recharge mal ; c’est bien ce que je pensais : il faut changer les piles. Je retournerai lundi. Je cuisine pour demain un bœuf aux carottes que je n’aurai plus qu’à réchauffer : je suis plus tranquille pour aller à la messe. Vincent m’appelle pour m’annoncer la venue de CPO pour le fuel lundi et la réparation de la pompe à chaleur mardi. Alléluia! tout vient en son temps...

Le 14

C’est le père Joseph qui dit la messe : il fait comme d’habitude une homélie super sur l’appel à la vocation, qui au bout du compte est de vivre la joie et la paix, voulus pour nous par notre Dieu. Amen !

Le 15

Il commence à faire froid, nous sommes donc en EJP. Je me rends à la boutique Leclerc pour faire changer les piles du téléphone. L’employer me rend les piles anciennes en me disant :  « si la recharge ne se fait pas, la panne est autre et les piles sont encore bonnes » Je n ‘en suis guère ravie mais je suis sensible à l’intention. Mais çà marche, ouf ! Pour revenir à la maison je fais le tour du bourg par la voie express afin de faire tourner le moteur de la voiture qui ne roule pas assez, j’en profite pour déposer une lettre à la poste de Toul ar rannig. 

Logicom Téléphone fixe Vega 150 | Bouygues Telecom

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9 février 2024

A Rouen

 

IMG_3886 Je passe régulièrement devant cette maison située dans une petite rue tranquille entre chez nous et la salle de gymn ou l'église. Elle me fait rêver ! Belle vue sur la Seine, maison des années 1930 dont la façade est très jolie et jardin coquet parfaitement entretenu. 

20180610_122711_resized Je l'avais prise en photo au moment où des guirlandes de roses retombaient de la grille...c'était si beau ! J'imaginais la propriétaire de l'époque dans de jolies tenues, allongée gracieusement sur une chaise longue en rotin...

IMG_3783 Nouvel essai en cuisine avec ces nonettes, spécialités de Bourgogne et dont l'origine remonte au Moyen Âge où les religieuses auraient inventé cette recette.

Recette ici. Du miel, des épices à pain d'épice, de la confiture d'orange amère...voilà la particularité de ces gâteaux. Les miens étaient fort bons mais la prochaine fois, je mettrai plus de confiture pour plus d'amertume. Attention toutefois, si on en met trop, le risque est de voir s'échapper la confiture sur les côtés, ce qui en  gâcherait l'apparence. 

8 février 2024

Amour maternel

 

 

La petite Mère s’engagea sur le chemin de la Vie. « La route est-elle longue? » demanda-t-elle. « Oui, répondit son Guide. Et la voie est dure. Et tu seras vieille avant d’arriver au bout. Et la fin sera meilleure que le commencement ». Mais la jeune Mère était heureuse et elle ne voulait pas croire que son bonheur puisse être dépassé. Elle continua donc à jouer avec ses enfants et à prier pour eux. Elle leur cueillait des fleurs le long du chemin, les baignait dans l’eau claire des ruisseaux, et le soleil les réchauffait. La vie était belle et la jeune Mère s’écria : « Rien ne sera jamais aussi merveilleux que cela! ». La nuit vint, et avec elle une tempête. La route s’assombrit et les enfants tremblaient de peur et de froid. La Mère les couvrit de son manteau et les enfants lui dirent : « Oh Mère, nous n’avons pas peur, car tu es près de nous et nous savons que rien ne peut nous arriver ». Et la Mère répondit : « Voilà qui est plus beau que la clarté du jour, car j’ai enseigné le courage à mes enfants! ».

Puis vint le matin, et il y avait une colline devant eux, et les enfants montaient la côte et se fatiguaient et la Mère était fatiguée, mais à chaque pas elle répétait aux enfants : « Encore un peu de patience et nous y arrivons ! ». Et les enfants montaient et lorsqu’ils arrivèrent en haut, ils dirent : « Nous n’aurions pas pu y arriver sans toi, Mère ! ». Et cette nuit-là, avant de s’endormir, la Mère regarda les étoiles et dit : « Cette journée fut encore meilleure que la précédente, car mes enfants ont appris à être forts devant l’adversité. Hier, je leur ai donné le courage. Aujourd’hui, je leur ai donné la force ». Le jour suivant, des nuages inquiétants assombrirent le ciel, des nuages de haine, de guerre et de mort, et les enfants avançaient à tâtons et trébuchaient sur le chemin, et la Mère dit : « Levez les yeux ! Regardez en haut vers la lumière ! ». Et les enfants élevèrent leur regard et aperçurent la Gloire Eternelle au-delà des nuages, et elle les guidait et ils purent traverser les ténèbres. Et cette nuit-là, la Mère pensa : « Voilà la meilleure journée de toutes, car j’ai montré Dieu à mes enfants ! « .

Et les jours passèrent et les semaines et les mois et les années, et la Mère devint vieille, et elle était fragile et courbée. Mais les enfants étaient grands et forts et avançaient avec courage. Et lorsque la route était difficile, ils aidaient leur mère, et lorsque le chemin était rude, ils la portaient, car elle était légère comme une plume ; et ils arrivèrent enfin sur une colline, et par-delà cette colline, ils pouvaient voir le ruban scintillant d’une route et des grilles dorées qui s’ouvrirent toutes grandes ! Et la Mère dit : « Je suis arrivée au terme de mon voyage ! Et je sais à présent que la fin est meilleure que le commencement, car mes enfants peuvent avancer seuls, et leurs enfants après eux ! ». Et les enfants dirent : « Tu seras toujours auprès de nous, Mère, même lorsque tu auras franchi ces grilles ! ». Et ils la regardèrent s’avancer seule, et les grilles se refermèrent derrière elle. Et ils dirent : « Nous ne pouvons la voir, mais elle est encore avec nous. Une Mère comme la nôtre est plus qu’un souvenir. Elle est une Présence Vivante ! « . Père Pokorny

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7 février 2024

Journée parisienne

 

IMG_3959 Ce jeudi, nous avions RDV quartier des Halles à Paris. La date avait été déplacée pour cause de neige et nous n'étions qu'une dizaine, ce qui  n'est pas désagréable. 

IMG_3931 Avant de nous rendre aux Halles, Delphine nous a fait découvrir quelques petites pages d'histoire de ce quartier si animé. Ainsi, la Tour Jean sans peur, 20 rue Etienne Marcel,  dernier vestige de l'hôtel des Ducs de Bourgogne bâti au XVème siècle.

IMG_3933 Au 17 de la rue Montorgueil, en levant les yeux, on aperçoit cette inscription en haut du fronton d'un passage entre cette rue et la rue Montmatre. Vous en découvrirez la courte histoire ici. Sachez que celle qui ressemblait tant à la Reine de Hongrie et qui s'en vantait sans doute un peu trop fut guillotinée à la Révolution...

IMG_3958 Moment phare de notre visite après celle, passionnante des Halles dont je vous laisse lire l'histoire mouvementée ici , voici l'église st Eustache bâtie à l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à St Agnès. Architecture unique et qualifiée d'hybride mêlant différents styles. Ici la façade ouest de style plutôt antique. Depuis l'incendie de la cathédrale de Paris le 15 avril 2019, c'est ici que se tiennent maintenant les grandes messes de Pâques et de Noël. Par chance, nous sommes de passage à la veille des festivités célébrant les 800 ans de l'église !

IMG_3935 Une autre façade complètement différente de la première. En 1223, la chapelle Ste Agnès devint l'église st Eustache, suite au transfert de reliques du saint macônnais. Je précise qu'il est de Mâcon car nombreux sont les saints à s'appeler Eustache !

IMG_3944 Presque aussi grande que la cathédrale de Paris, l'église st Eustache a subi et subit encore d'importants travaux de restauration. 

IMG_3954  Cette église est un vrai musée et accueille tant de peintures, vitraux et sculptures qu'il est difficile de les inventorier. Sachez toutefois qu'on y trouve une oeuvre de Rubens, une autre de Tintorier ainsi que plusieurs de Thomas Couture qui fut le maître de Manet.

IMG_3946 Incroyable sculpture d'un bénitier représentant le Pape Alexandre II instituant l'usage de l'eau bénite. 1834. 

IMG_3936 Encore plus impressionnant, le mausolée du ministre Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) sculptée par Antoine Coysevox et Jean-Baptiste Tuby.

IMG_3939 Appréciez le travail pour représenter la dentelle !

IMG_3938 Je suis éblouie !

IMG_3941 J'aime beaucoup, beaucoup les peintures murales et celles ci sont merveilleuses. Elles sont en cours de restauration et, même non encore nettoyées elles sont magnifiques. 

IMG_3956 Les voici toutes belles.

IMG_3947 Et encore là.

IMG_3950 Je vous présente le banc d'oeuvre, monumental et datant de 1720. C'est dans ce décor, face à la chaire que les généreux bienfaiteurs s'installaient...pour être vus !

IMG_3953 Voici les bancs actuels, beaucoup plus sobres et ornés de bois de cerfs symboles de St Eustache dont l'histoire traditionnelle s'apparente à celle de St Hubert.

IMG_3943 Dans cette église, furent enterrés de nombreuses personnalités dont Marivaux, Rameau, Colbert...Richelieu, Molière et Mme de Pompadour y furent baptisés...les oraisons funèbres de Mirabeau, de Turenne, de la Fontaine, de Marie Laforêt y furent célébrées...

Pour les 800 ans de cette église toujours aussi dynamique de nombreuses manifestations ont eu lieu début février. Sachez aussi que, depuis 1984 (40 ans déjà...), la soupe populaire est servie tous les soirs de la semaine ! Le 1er soir, 13 repas furent servis. Aujourd'hui, en moyenne il est servi 250 repas complets. 7 équipes (une par soir) et près de 350 bénévoles participent à cette oeuvre. Lien ici. 

IMG_3957 Notre visite se termine ici, face à la grande brasserie du "Pied de cochon" qui existe depuis 1947. Ouvert 24h/24 tous les jours de la semaine, on peut y prendre un repas à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ! J'étais bien tentée...

6 février 2024

Eloge de la flânerie

Autant vous le dire tout de suite: je n'aime pas marcher !

Notre époque met pourtant l'accent sur les bienfaits du sport et de la marche en particulier...c'est très bien et je la crois. Mais ce n'est pas de ce côté là que mon coeur penche.

Moi, ce que j'aime, c'est la flânerie. Marcher un peu et doucement dans un lieu inspirant. Ne pas forcer mon pas, lever les yeux ou au contraire les baisser pour saisir toutes les petites merveilles qui ne se dévoilent qu'aux passants immobiles. S'asseoir et contempler.

Ville ou campagne, il est jubilatoire de ne rien faire si ce n'est jouir de ses sens. Au coin d'une table de bistrot, surprendre une conversation et sourire intérieurement, goûter la chaleur d'une tasse de  thé entre ses mains et parfois sa joliesse, regarder ceux qui vont et viennent en pensant à mon Papa qui aimait bien "voir des têtes", se plonger avec allégresse dans la lecture d'un livre, répondre à un sourire, engager une conversation avec un parfait inconnu... 

L'application de mon téléphone qui calcule le nombre de mes pas quotidiens, n'a souvent pas souvent grand'chose à m'annoncer..

Je me console en me disant qu'il en faut pour tous les goûts. Et moi, il n'est pas à mon goût d'enchaîner les pas sans même avoir le loisir de m'attarder à contempler une feuille dorée miroitant dans le soleil, un foisonnant jardin caché derrière un muret, une grappe de cytise se balançant dans le vent.

Je ne fais pas mien le plaisir des adeptes de la marche nordique dont les bâtons martelent le sol à vive allure et qui avancent tels une armée de fantassins. Mais à quoi pensent-ils en marchant ainsi ? A quoi peut bien me servir un corps en bonne santé si je ne prends pas le temps de savourer de vivre ? 

Moi ce que j'aime, c'est la flânerie. Qu'il est beau, qu'il est doux ce mot si léger, avec son accent circonflexe ! Il est tiède et moelleux, rond, velouté et paisible, plein de rêves, de sérénité. 

N'allez pas croire pour autant que je ne veille pas sur mon corps. Je travaille sa souplesse pour pouvoir le plus longtemps possible m'agenouiller doucement devant le scarabée nonchalant ou la délicate fleur de mouron...

J'aime la flânerie. Sentir le soleil caresser ma nuque et mon visage au détour d'un sentier, s'arrêter un instant pour écouter zinzibuler la mésange ou garruler le geai, m'asseoir sur un tapis de mousse et contempler le foisonnement d'étoiles vertes qui la composent...

Plus que le nombre de kilomètres avalés, me plaît la saveur des détails dévoilés que j'engrange comme autant de présents: la nuance de ce volet de bois se mariant à merveille à la branche de glycine glissant entre ses lames. La boîte aux lettres brinquebalante posée sur une pierre au pied de cette cabane qui n'accueille plus personne. Cette tombe où j'étudie les noms, où je calcule les âges, inventant des visages à ceux qui n'en n'ont plus.

Que de temps perdu, me direz-vous ? C'est ainsi. Le monde a toujours abrité avec plus ou moins de bienveillance ceux qui agissent et ceux qui contemplent. On est souvent un peu des deux. Vieillesse rime avec sagesse en ralentissant nos mouvements. Elle nous accorde enfin- et c'est bon- le droit de rêvasser et de contempler.

Et pourtant, parce que nous sommes souvent bourrés de contradictions, que j'ai aimé ces longues et dures journées de marche en direction de St Jacques de Compostelle ! Il s'agissait alors d'un tout autre bonheur: la découverte d'horizons nouveaux, la richesse des rencontres, l'amitié et un certain retour à la sobriété...

Ce n'est pas en prenant la plume pour vous écrire que mon compteur de pas va s'affoler...tant pis, j'aime la flânerie.

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5 février 2024

Chandeleur

Vive notre paroisse de Rouen centre qui est si dynamique ! 

IMG_3981 Vendredi, pour la fête de la présentation de Jésus au temple, appelée communément Chandeleur, notre évêque nous avait donné RDV à la cathédrale pour une procession aux chandelles. C'est aussi ce jour là que l'on rend grâce pour les prêtres, les religieux de toutes sortes, les laïcs consacrés. 

IMG_4004 Accord de la Préfecture pour marcher entre la cathédrale et l'église St Godard sous les yeux éberlués des passants. Nous arrivons en nombre à St Godard, c'est beau.

IMG_4012 Une quinzaine de servants d'autel dont plusieurs ont à peine plus de 4 ans. Notre curé, le père Geoffroy de la Tousche est très fort pour recruter !

IMG_4014 Le voici d'ailleurs, au premier plan. Notre évêque, le père Dominique Lebrun. Au début de la messe, une religieuse et un prêtre ont témoigné de leur engagement et de l'éveil de leur vocation. 

Après la célébration, un immense buffet de crèpes (600 , paraît-il !) est proposé aux paroissiens. Voilà une bien belle Chandeleur !

4 février 2024

Départ pour Clermont-Ferrand

 

IMG_3808 En ce dimanche hivernal, je quitte à nouveau Rouen pour me rendre à Clermont-Ferrand. Guillaume part toute le semaine en Italie pour son travail et ce sera plus facile pour Héloïse de m'avoir auprès d'elle pour jongler entre le travail et les enfants. Ma soeur Annie devrait me rejoindre...😊

 

4 février 2024

La vérité de l'évangélisation

Bonne action. Jeunes Normands, une relation épistolaire avec une personne âgée, ça vous dit ?

 

Témoigner par la fidélité de notre vie

Benoist de Sinety - publié le 28/01/24

Une âme simple qui prie sans cesse dans le silence fait plus pour l’évangélisation que toutes les théories ou même les reality show à la télévision. Pour le père Benoist de Sinety, curé-doyen de Lille, la fidélité de notre vie dans l’écoute de Dieu ne peut pas tromper.

Elle est là, assise sur une chaise, face à la longue table où personne ne la rejoint. Le matin, une infirmière vient l’aider à se lever, la prépare et l’installe toujours de la même façon, attablée pour un repas qui ne réunit personne. En fin de journée, une autre infirmière repasse pour des soins et l’aide à se coucher. Du matin au soir, chaque jour, elle est là, entre deux passages, au même endroit, immobile et silencieuse. 

« C’est bien normal de prier »

Ni télévision ni radio, aucun bruit dans cette vieille ferme où même les cris d’animaux se sont tus depuis longtemps. Les enfants ont grandi, ils sont partis. Ils donnent des nouvelles. Le soir, dans son lit, elle leur parle parfois plusieurs minutes. Ils sont gentils. Ils sont loin. Le vieux paroissien qui lui porte la communion le dimanche après la messe, ne se laisse pas raisonner par les mises en garde de son entourage : « Tu n’arrives presque plus à marcher, passe la main, demande à quelqu’un d’autre de lui porter l’hostie ! » Car il sait qu’il visite, chaque semaine, une sainte.

Si elle ne parle pas, si elle ne tricote pas — et comment le pourrait-elle avec ses doigts tous tordus ? — elle prie dans le silence. Tous les jours du matin au soir, sans bouger ou presque. Elle parle avec Lui. Ce qu’ils se disent ? Le secret de son cœur le réserve. Mais ils se parlent, sans manière ni ostentation. Elle n’est pas femme à le crier sur les toits, à vouloir chercher la lumière comme certains qui peuvent se montrer si fiers de prier dans la nuit ou à des moments improbables. Elle ne se prétend pas sujette à des révélations. Elle prie en pensant que c’est bien normal de prier. Et que c’est bien normal aussi de prier tout le temps quand on a tout le temps pour cela. Et c’est bien pour ça que le vieux qui porte la communion préfèrerait mourir que renoncer à boîter jusqu’à elle : il goûte de la contempler, d’échanger avec elle des paroles gentilles et bonnes qui sont comme les fruits de ce compagnonnage si simple de Jésus

Que devient cette prière ?

Un jour, elle est morte, après une agonie difficile à vivre pour ses enfants et ses proches : « La voir souffrir comme ça, disent-ils, ce n’est pas chrétien. » Au point que l’un ou l’autre pensait à haute voix que ce Dieu, auquel il ne croyait pas, était bien ingrat envers une pauvre femme qui depuis toujours communiait avec Lui. Elle ne se plaignait pas. Dans son lit de douleurs, elle continuait à prier, s’étonnant qu’on puisse en être étonné, comme avant, près de sa table dans sa ferme.

La vérité de l’évangélisation ne tient pas dans des trucs ou des machins, dans des pédagogies ou des process, mais dans la capacité à se mettre à l’écoute de Celui dont on veut témoigner afin de le découvrir tel qu’Il se révèle et non tel que nous voulons le révéler.

Que devient cette prière ? Que permet-elle ? Que provoque-t-elle ? Depuis un demi-siècle, beaucoup pensent trouver chacun une martingale pour permettre à l’Évangile de triompher de tout sécularisme. Tous se sont trompés. Les vanités du monde et des bonnes réputations finissent toujours par faire craquer le vernis lorsqu’on en recouvre les tartufferies et les déviances. Et ce ne sont sûrement pas les tristes sourires crispés du reality show « Bienvenue au monastère », auxquels certains se livrent, qui sauveront la réputation de communautés frappées par les scandales et les impostures.

La vérité de l’évangélisation

Tous se sont trompés car la vérité de l’évangélisation ne tient pas dans des trucs ou des machins, dans des pédagogies ou des process, mais dans la capacité à se mettre à l’écoute de Celui dont on veut témoigner afin de le découvrir tel qu’Il se révèle et non tel que nous voulons le révéler. Et alors de témoigner non par nos émotions mais par la fidélité de notre vie. De cette vieille fermière normande, il ne reste plus rien de visible. Mais ces années passées attablée avec Dieu, nous disent bien plus quelque chose de ce banquet où tous ont une place, dans le Royaume, que bien des discours et des exhortations. 

3 février 2024

Petite prière de l'outil

Merveilleuse méditation de Bénédicte Delélis. N'hésitez pas à la relire plusieurs fois pour en extraire "la substantifique moëlle" !

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2 février 2024

Etretat

Un samedi ensoleillé donne envie à JF de partir faire un tour à Etretat.

IMG_3828 Il est vrai qu'on ne peut se lasser de ce paysage.

IMG_3832 De la falaise de l'Aiguille creuse, vue sur la falaise de la chapelle qui est en travaux. 

IMG_3833 De part et d'autre, la nature réalise de magnifiques oeuvres d'art. 

IMG_3835 Combien de temps encore cet éperon rocheux va t'il tenir avant de s'effondrer dans la mer ? 

IMG_3837 Vertige...

IMG_3847 Contempler le ciel et les goélands.

IMG_3849 En voici 2, sur la plage de galets.

IMG_3852 Un samedi d'hiver en Normandie...

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