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21 avril 2024

MUSIQUE-ALICO

Cyprien Coureau

Alice Marignane, de son nom d’artiste Aliço.


Marjorie Chatelus - publié le 17/04/24

Joseph Pierre Rey, résistant, a été déporté le 25 juin 1943 à Buchenwald. Dans l’enfer des camps de concentration, il se lie d’amitié avec un autre résistant chrétien, Martial Montagne. C’est leur histoire que la petite-fille de Joseph Pierre a mis en musique dans un clip émouvant sorti le 15 avril.
Une histoire d’amitié et de fraternité entre deux résistants, dans l’horreur des camps, c’est ce à quoi Alice Marignane, de son nom d’artiste Aliço, a décidé de consacrer sa dernière chanson. La jeune femme parle volontiers de “déclic” pour décrire ce qui l’a poussée à composer ce nouveau titre. Il y a un an, elle lit sur une plaque commémorative le nom de Martial Montagne. Aussitôt, lui revient cette parole que Martial murmurait à son grand-père : “Tu leur diras”. Une inspiration vient : “J’ai pensé : ‘c’est un titre de chanson’”. Elle se met au travail. 

Martial était pianiste, c’est donc le piano qui vient naturellement à Aliço pour composer. Voix, piano et le violoncelle qui fait ressortir les émotions : ce sont les ingrédients d’une chanson écrite à quatre mains, avec sa grand-mère, l’épouse de Joseph Pierre, âgée aujourd’hui de 99 ans. Aliço veut réaliser sa chanson comme un hommage à ceux qui sont revenus, et aussi à ceux qui sont restés. Car si Pierre Joseph Rey a survécu et a pu fonder une famille, Martial Montagne n’est jamais rentré. 


La vie dans les camps est évoquée avec sobriété dans le clip. Les coups, la faim, le voisinage des cadavres des compagnons d’infortune viennent à bout des plus robustes. Martial et Joseph Pierre se serrent les coudes. Tous les deux catholiques et originaires du Vaucluse, ils puisent dans leur foi l’énergie pour rester debout. Affectés au travail sur de l’armement, ils tentent tant bien que mal de saboter l’ouvrage réalisé. Ils promettent aussi de se rendre à Lourdes ensemble s’ils survivent.

Mais la maladie finit par avoir raison de Martial qui est transporté à l’hôpital du camp. Un jour, Joseph Pierre lui rend visite et entend cette phrase “Tu leur diras”, puis il part travailler. Il ne reverra plus son ami sur cette terre. Martial aurait été transféré au camp de Lublin, en Pologne, dont il ne reviendra jamais. Son corps n’a jamais été retrouvé. Une plaque évoque sa mémoire dans le Vaucluse.

“Pardonner, mais ne pas oublier”
C’est en avril qu’a eu lieu la libération des 60.000 prisonniers du camp de Bergen-Belsen en 1945. Fidèle à son engagement, Joseph Pierre se rend à Lourdes et prend soin de visiter la famille de Martial. Mais comment vivre après cela ? Pour le grand-père d’Aliço, comme pour d’autres, il est évident que s’il a survécu c’est pour témoigner. Au début, rapporte sa petite-fille, c’était difficile de parler. Dire l’indicible, dépasser la peur de ne pas être cru, cela a pris du temps. Mais au fil des années Joseph Pierre commence à raconter, et il témoignera ensuite toute sa vie dans les établissements scolaires de ce qu’il a vécu. Aujourd’hui, c’est une nouvelle génération qui prend le relais, avec talent, pour ce grand-père qui voulait “pardonner, mais ne pas oublier”.

Aliço | Spotify

 

https://www.youtube.com/watch?v=iwGvvUe-WGE

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20 avril 2024

Ferrero et Lourdes

16 avril 2024 dans Tribunes chrétiennes

 "Ferrero Rocher : l’hommage chocolaté à Notre-Dame de Lourdes
Bien que les chocolats Ferrero Rocher soient largement connus pour leurs délicieuses noisettes, leur lien avec Notre-Dame de Lourdes est moins connu.

Michele Ferrero, fondateur de l’entreprise et fervent catholique, nourrissait une profonde dévotion envers la Bienheureuse Vierge Marie et souhaitait lui rendre hommage à travers son œuvre.

Il est rapporté qu’il a baptisé son entreprise « Rocher » en référence à la grotte rocheuse, le Rocher de Massabielle, où la Vierge Marie est apparue à Sainte Bernadette à Lourdes, en France.

Ainsi, beaucoup voient dans le croquant de l’enrobage chocolaté et son emballage doré irrégulier une tentative de Ferrero de rappeler cette formation rocheuse de Lourdes, ayant une signification particulière pour le chocolatier.

À l’occasion du 50e anniversaire de la fondation de l’entreprise, Ferrero a déclaré :

« Le succès de Ferrero, nous le devons à Notre-Dame de Lourdes ; sans elle, nous ne pouvons pas faire grand-chose ».

Lors d’une interview accordée à ACI Prensa, le père Mauricio Elias, aumônier du sanctuaire de Lourdes, a déclaré : « M. Ferrero avait une grande dévotion envers la Vierge de Lourdes ; il venait beaucoup à Lourdes et en était un bienfaiteur ».

Ferrero, homme de foi, effectuait des pèlerinages annuels à Lourdes et organisait également des visites pour ses employés. Dans chacune des 14 usines de production de son entreprise à travers le monde, une statue de la Vierge Marie était présente.

Ferrero est décédé le 14 février 2015, à l’âge de 89 ans. Peu avant sa mort, une inondation a endommagé le sanctuaire de Lourdes. Ferrero a promis de contribuer à la restauration. Après son décès, ses enfants ont tenu parole et ont participé aux réparations.

L’entreprise familiale perpétue sa tradition avec le fils de Michele, Giovanni Ferrero, qui dirige aujourd’hui l’entreprise, fondée en 1946 à Alba, en Italie.

Ferrero Rocher est aujourd’hui le troisième producteur de chocolat au monde. Depuis son expansion dans d’autres pays européens en 1982, la société a élargi sa gamme pour inclure d’autres marques telles que Nutella, Tic Tac et Kinder, entre autres."

Source cna

19 avril 2024

Nos visiteurs

Nos visiteurs

Retour sur la visite (trop rapide car si agréable) de ma nièce Constance et de Charles. 2-3 jours à re-découvrir Lannois et sa région où ils n'étaient pas revenus depuis le mariage d'Héloïse en 2011. 

St Malo, Dinard, Dinan...des classiques dont on ne se lasse pas !

Ils sont arrivés avec seulement Jeanne, Louis, Bosco et Karol car les 2 grands (Isaure et Foucauld)étaient en camp scout et nous ont rejoints plus tard.

Nos visiteurs
Nos visiteurs

Les enfants rechignaient presque à aller se promener tant ils avaient de quoi s'occuper entre le jardin et la maison et la malle à déguisements a fait leur bonheur. 

Nos visiteurs

La famille au complet prête à continuer son périple dans l'Ouest. Bon vent, bonnes vacances et encore merci pour votre belle visite !

18 avril 2024

Toujours aussi lent de charger des photos...et, hormis le jardin dans lequel je passe presque toutes mes journées, je ne vais pas avoir grand chose àvous raconter...si ce n'est des histoires de jardin !

Le jardin est en ébullition ! Tandis que certaines fanent, d'autres fleurs font leur apparition et je ne sais plus où poser mes yeux. Devant la terrasse, le Prunus Padus est en fin de floraison mais quelle floraison !

Il est éblouissant de tous côtés et surtout de haut, au petit jour, quand il se marie avec le rouge du Cotinus et le mauve de la glycine du voisin.

Quelle abondance de grappes fleuries ! Sa croissance est au top et il nous assure chaque été de son ombre grandissante.

Le rosier Banskia lutéa ne fleurit qu'une fois et en avril mais c'est quelque chose ! Il faut presque chaque année le raccrocher tant il est lourd...

 

On en fait d'exquis petits bouquets romantiques.

Bonne journée !

17 avril 2024

Prédateurs

Prédateurs
Prédateurs

Comme il n'est pas autorisé de passer débroussailleuse et tondeuse le dimanche, JF n'a eu que son samedi pour couper l'herbe...trop peu pour aller partout et bien sûr pour fignoler. Tant pis, le plus gros est fait et le reste se fera plus tard. 

C'est tellement plus joli quand l'herbe est tondue ! On se mouille moins les pieds et le pantalon aussi...

J'ai ratissé au maximum pour récupérer l'herbe coupée et pailler les massifs. 

Prédateurs
Prédateurs

Misère, les chevreuils ont encore sévi...un lilas blanc en est mort tandis que d'autres végétaux (dont des groseillers et cassis) sont aussi dépecés de leur écorce. ça me fait vraiment mal au coeur.

Prédateurs
Prédateurs

Deux hamélanchiers se font face. L'un est protégé et ses branches se couvrent de jeunes feuilles vert tendre. L'autre n'est pas entouré de grillage et presque toutes ses feuilles ont fait le régal des chevreuils. 

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15 avril 2024

Le Cornus kousa Satomi

Le Cornus kousa Satomi
Le Cornus kousa Satomi

Avec la visite de ma nièce Constance, de son mari Charles et de leurs enfants, je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire un article...Voici juste quelques photos de notre Cornus Kousa Satomi en pleine floraison. Ses fleurs sont incroyables !

Le Cornus kousa Satomi

On peut les admirer à différents stades. Ce sont d'abord de peties cages abritant leur trésor. Voyez ces nuances entre le rose, le crème et le vert...

Le Cornus kousa Satomi

Petit à petit, les pétales s'écartent formant de gracieuses arches. Et toujours ses couleurs et ses stries...

Le Cornus kousa Satomi
Le Cornus kousa Satomi
Le Cornus kousa Satomi

Nous avons planté plusieurs Cornus (cornouillers) dans le jardin dont certains du Japon ou de Chine comme celui-ci. Il y en a des roses, des blancs...on n'en voyait jamais dans les jardins il y a quelques années mais ils commencent à s'imposer et c'est une bonne chose. Une merveille !

14 avril 2024

Belle histoire

Belle histoire

Jonathan ne devait vivre que 9 mois… il va fêter ses 9 ans !
 


Anna Gebalska-Berekets - publié le 09/04/24

Atteint d'une maladie génétique rare, Jonathan ne devait vivre que 9 mois. Le petit garçon qui va fêter ses 9 ans cette année a défié tous les pronostics et offre une véritable leçon d'espérance et de joie.
Jonathan Kremer est un petit garçon joyeux de neuf ans, qui vit en Allemagne avec ses parents. Mais sa vie ne ressemble pas tout à fait à celle des autres garçons de son âge. Jonathan est atteint de nanisme microcéphalique ostéodysplasique primordial (MOPD) de type I, une anomalie génétique rare qui se manifeste notamment par une petite taille, une raideur musculaire et une immunité faible.

L’histoire commence lorsque les médecins identifient chez Simone, alors enceinte de Jonathan, des problèmes avec le placenta. Ils remarquent que le bébé ne se développe pas correctement. « En raison d’une précédente fausse couche et de saignements abondants au cours de cette grossesse, j’ai subi des examens approfondis chez un gynécologue », raconte Simone. « Même avant la 16e semaine de grossesse, on a remarqué pour la première fois que le bébé ne se développait pas correctement. Il était beaucoup trop petit, donc la date d’accouchement calculée a été corrigée ».

Les médecins ont informé la future maman que sa grossesse présentait des risques. Finalement, Jonathan naît à 28 semaines de grossesse. Le bébé est minuscule : il ne pèse que 490 grammes et mesure seulement 29 centimètres. Au départ, Simone n’arrive pas à accepter le handicap de son fils et pense le confier à l’adoption. Mais son mari finit par l’empêcher de prendre cette décision. « Il a su sur quel bouton appuyer pour me faire réagir, écrit Simone sur les réseaux sociaux. Il m’a dit : “Je signe les papiers d’adoption. Mais c’est toi qui iras apporter les papiers aux autorités… ou tu iras à la clinique pour prendre soin de Jonathan.” »

Un miracle qu’il faut protéger
Quand Simone finit par retourner à la clinique le lendemain, elle réalise que son fils fera toujours partie de sa vie, qu’il est un miracle qu’il faut protéger. Aujourd’hui, le petit garçon a va avoir 9 ans et mesure moins d’un mètre, ce qui équivaut à peu près à la taille d’un enfant d’un an. En Allemagne, seuls six enfants souffrent d’une telle maladie. »Dans la plupart des cas, les prédictions des médecins ne se sont pas réalisées : Jonathan peut s’asseoir, ramper et faire quelques pas avec de l’aide », détaille Simone. « Il peut manger avec une cuillère. Il ne peut pas encore parler, mais il comprend presque tout ce que nous disons et il interagit avec nous. Il souffre d’épilepsie, mais grâce aux médicaments, les crises sont rares ».


Elle assure que leur vie n’est pas très différente de celle des autres. « Nous faisons tout ce que font les autres familles : nous faisons des excursions en ville, nous allons au zoo ou au musée. Nous passons nos vacances à la mer ou à la montagne. Jusqu’à présent, nous sommes allés plusieurs fois en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, mais notre rêve est de nous envoler pour les États-Unis. Notre vie est normale, même si pour des raisons d’organisation, nous emportons généralement un peu plus de bagages avec nous », explique Simone. Le quotidien d’une famille heureuse et unie, qui nécessite pourtant quelques aménagements. « Dans la vie de tous les jours, nous avons souvent besoin d’idées et de talent pour l’improvisation, car la petite taille de Jonathan nous pose souvent des problèmes – mais jusqu’à présent, nous avons trouvé une solution à tout », souligne la mère du petit garçon.

« Battez-vous, ça vaut le coup! »
Jonathan aime le sport. Équipé de son petit casque, il apprécie tout particulièrement de faire du vélo avec son papa dans un siège enfant, ou monter sur une petite draisienne. « Nous avons reconstruit son aire de jeux et l’avons adaptée à sa taille, la balançoire est toute petite », racontent les parents de Jonathan. Ils expliquent que tous les parents souhaitent avant tout que leur enfant naisse en bonne santé. « Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas : certains sont surpris par le handicap de l’enfant pendant ou après la naissance, d’autres le vivent pendant la grossesse et prennent une décision éclairée concernant l’enfant et la vie difficile qui l’accompagne », reconnaissent-ils. « Ce qu’ils ont en commun, c’est qu’ils ont décidé d’avoir un enfant, mais dans des circonstances complètement différentes ». 

Simone a même fondé une association pour aider les familles touchées par la même maladie que Jonathan. « Ce voyage, qui a commencé avec la peur de l’avenir, rassemble aujourd’hui plus de 100 personnes partageant le même sort, leur donnant force, courage et leur apporte en même temps des connaissances médicales », explique Simone. « Avec le recul, je pense qu’il aurait été préférable pour nous que les médecins s’abstiennent de faire des pronostics, car cela nous faisait tellement peur pour l’avenir. Et ils ne se sont pas réalisés ». Avant d’ajouter : « N’abandonnez jamais ! Continuez à vous battre, cela en vaut la peine ! »

Marie Dang
 

13 avril 2024

Trois bonnes raisons de laisser un enfant s’ennuyer

 

KIDS

Trois bonnes raisons de laisser un enfant s’ennuyer

Marie-Laure Castelnau - publié le 28/05/17 - mis à jour le 08/04/24

Et si on arrêtait de chercher à occuper nos enfants à tout prix ? La psychologue clinicienne Pascaline Poupinel nous explique pourquoi il faut les laisser s'ennuyer.
Summer camp, stage de théâtre, de judo ou de tennis, atelier de magie ou de jardinage, cours de chant ou d’anglais, on ne sait plus quoi inventer pour occuper nos enfants pendant les week-ends ou les vacances ! De peur qu’ils ne s’ennuient, qu’ils « traînent », qu’ils n’apprennent pas à tous prix quelque chose, on s’évertue à inscrire petits, moyens et grands, à toutes sortes d’activités. Et pour cela, combien d’heures passées à trouver les bonnes adresses, à gérer les inscriptions, à organiser les conduites, à combiner les billets de train… sans parler de l’argent dépensé.

L’ennui, une source d’angoisse
« L’ennui, c’est trop vite l’idée qu’on ne fait rien. Et pour l’adulte, c’est souvent un enfant qui perd son temps », explique Pascaline Poupinel. C’est aussi une source d’angoisse ou d’énervement quand il vous demande en errant dans la maison « Qu’est ce que j’peux faire ? J’sais pas quoi faire ! » ou vous harcelle toutes les cinq minutes « Je peux avoir ton ipad ? On peut inviter untel». On dirait qu’ils ne savent plus s’occuper autrement. Et cela nous fait parfois peur. Alors les parents se croient obligés d’occuper leurs marmailles en permanence. « Or il n’y a pas d’obligation à être tout le temps dans le faire », poursuit la psychologue. Et il faut vraiment prendre très au sérieux cette recommandation car, selon plusieurs spécialistes comme elle, l’organisation des rythmes que les parents mettent en place autour d’un enfant participe à sa constitution et à son équilibre psychique, sans même s’en rendre compte. Et la capacité à supporter l’ennui est même un signe incontournable de bonne santé mentale.

Gare à l’influence de la société actuelle
La société moderne nous encourage et nous influence à sur occuper nos enfants souligne la psychotérapeute et psychanalyste, Etty Buzyn, dans son livre « Papa, maman, laissez moi le temps de rêver » (Albin Michel). Consumériste, cette société est animée par l’idée du « toujours plus ». Compétitive, elle nous pousse à armer nos enfants, à les rendre performants, combatifs, pour faire face aux examens, aux études supérieures, aux difficultés professionnelles. Digitale et connectée en permanence, elle incite enfants, et parents, à passer de leurs ordinateurs, à leurs téléphones, de la télévision à leurs tablettes.

mon enfant s ennuie que fairePrenez l’exemple des longs voyages ! Aujourd’hui, plus un enfant ne s’ennuie en voiture ou en train. « A notre époque, ces trajets étaient l’occasion de rêver à la fenêtre, de compter le nombre de 2CV vertes, de parler ou de se disputer en famille, d’inventer des jeux, de chanter, de trouver le temps long », raconte un brin nostalgique Pascaline Poupinel. Aujourd’hui, avant même d’être monté en voiture, on propose trop facilement un film ou un jeu sur tablette à nos petites têtes blondes. Et on achète au passage, il faut l’avouer, notre tranquillité… D’où la nécessité de poser des limites car pendant le temps passé devant les écrans l’enfant ne pense pas à autre chose, ne pense pas à ce qu’il pourrait faire à la place. Mais pourquoi est-ce si important de laisser cette place à ce vide, à ce désœuvrement ? Pascaline Poupinel souligne ses 3 vertus  essentielles :

1

APPRENDRE À ÊTRE SEUL

Il est nécessaire que l’enfant apprenne à être seul car c’est une nécessité d’expérimenter l’attente, la frustration, le manque qui sera comblé par la satisfaction du désir. « L’enfant qui réclame le sein de sa mère est la première constitution psychique d’un être humain». La capacité à être seul est aussi la capacité à dire « je », à reconnaître qu’on existe et à trouver des ressources pour être bien avec soi. Savoir rester seul, c’est aussi avoir confiance en soi. Enfin, être capable de jouer seul ou de s’endormir sereinement sans personne est un gage de sécurité interne et affective.

2

DÉVELOPPER SON IMAGINATION

Ce n’est que lorsque l’enfant ou l’adolescent ne fait rien qu’il peut rêver. Et rêver c’est imaginer, créer, désirer, se projeter, expérimenter… C’est un moment précieux et nécessaire durant lequel il laisse partir son esprit et naître ses idées, un temps où il part à la découverte de ses aspirations plus personnelles. C’est aussi un temps de détente après tous les efforts qu’on lui demande à l’école ou dans ses différentes activités. « Nous sommes tissés de l’étoffe dont sont faits les rêves, » écrivait William Shakespeare. Mais attention, laisser rêver ne signifie pas « laisser l’enfant livré à lui-même sans règle, ni limite ! » précise la psychothérapeute et psychanalyste, Etty Buzyn. « Cet enfant n’aurait aucune chance de se construire, ni de se socialiser ». Il me semble juste nécessaire de restituer la position de l’enfant rêveur. N’est ce pas de la créativité de ces futurs adultes à qui l’on aurait laissé du temps pour rêver dont notre société a besoin ?

3

APPRENDRE À RÉFLÉCHIR ET À SE CONNAÎTRE

Il est important de laisser un espace de manque à vos enfants dans lequel pourront s’inscrire sa créativité, ses désirs, ses motivations et ses plaisirs. Cette attente s’inscrit dans le temps, car attendre c’est constater l’absence de l’objet et ainsi faire émerger le désir. Et c’est la satisfaction de ce désir qui donne du plaisir et permet à l’enfant de s’épanouir. Françoise Dolto disait : « Les choses faciles comblent le besoin mais pas le désir. » Alors, pendant les prochaines vacances ou cet été, lorsque votre enfant baillera à table ou votre adolescent sera avachi dans le canapé, ne grognez pas, réjouissez vous, et dites vous : « C’est formidable… il s’ennuie ! »

Ennui enfants bienfaits

12 avril 2024

Brocante

Un p'tit article aujourd'hui sur mes trouvailles à Emmaüs de ces dernières semaines. J'y suis allée avec Pauline puis avec Rémi et Ombeline. 😀

                                          🌷    🐄     🌱    🐞    🌼      🌿      🥀

Au fait...je pars ce soir pour Lannois et les vacances vont durer 1 mois ! 🤩 J'y vais en avance (par rapport à la zone de Rouen) car ma nièce Constance et sa famille débarquent en fin de we. 👏 Je prolongerai en mai avec le WE de l'Ascension...génial !!! JF aura sa part aussi puisqu'il me rejoindra fin avril. La la la la la la la la ! 😁

Brocante

N'est-elle pas exquise cette délicate fiole à parfum peinte à la main ? Je me demande toujours comment elle est parvenue à traverser les ans sans se casser ...

Brocante

Beaucoup plus récente que le flacon précédent, cette petite soupière de dinette est, elle aussi décorée à la main. 

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Je suis ravie d'avoir déniché un voile de mariée impeccable pour 3 euros. Par contre, il est trop grand pour une petite fille...il va falloir que je découpe. 

Brocante

Revenue aussi avec 2 jolies taies d'oreillers volantées anciennes en coton.

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On n'en a jamais trop de ces pots émaillées qui décorent les murets ou accueillent des plantes, une fois le fond percé...

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Ce panier plat m'a fait penser à Mémé qui en possédait un qu'elle posait au-dessus de son petit frigo et où elle conservait les pêches et les abricots. C'est initialement un panier à fleurs et je me vois bien, au petit matin y déposer quelques tiges de montbretia, quelques roses ou les délicates anémones du Japon...

Brocante

Autre style mais tout aussi charmant panier ! Rustique, il est sans doute fait main et j'aime sa forme pas banale.

Brocante

Une aubaine ce gros pot vernissé en très bon état ! 

Brocante

Dans un tout autre domaine, c'est JF qui va être content de ces bottes professionnelles d'ordinaire réservées aux poissonniers mais qui lui feront office de bottes de jardinage. Ce sont des bottes de sécurité, renforcées à la pointe et surtout très résistantes au froid (jusqu'à - 30° !). Elles coûtent près de 100 euros quand elles sont neuves...je les ai eues pour 9€. 

11 avril 2024

Le Bec Hellouin

Le Bec Hellouin

Dimanche en milieu d'après-midi, les Angevins étant repartis, nous nous sommes rendus dans le charmant village du Bec Hellouin (à 45 mn de Rouen) où se tenait un marché aux fleurs. Nous y avons retrouvé notre pépiniériste de St Méloir des Ondes (près de Lannois) chez qui nous achetons la plupart de nos rosiers. Il vient exposer ici chaque année tandis que son épouse tient un stand au marché aux plantes de St Martin de Boscherville. C'est sympa de finir par se lier d'amitié à force de se rencontrer. 

Le Bec Hellouin
Le Bec Hellouin

Pas de photos de fleurs ni de l'abbaye mais plutôt des maisons souvent très anciennes et tellement mignonnes ! Celles-ci sont en mauvais état et c'est bien triste...mais quel charme malgré tout ! Pour moi, ce village fait partie des plus ravissants de France.

Le Bec Hellouin
Le Bec Hellouin
Le Bec Hellouin

Toutes les couleurs sont permises pour les pans de bois et c'est ce que j'aime tant. Il était tard, nous n'avions pas beaucoup de temps mais j'aurais bien aimé flâner dans les minuscules ruelles coincées entre les bâtisses et les jardins d'où débordent des glycines luxuriantes et des cerisiers en fleurs. Bientôt ce sera au tour des rosiers dont les lianes constellées de boutons floraux sont autant d'invitations à revenir en mai...

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