Dimanche d'automne à Rouen. Quelle merveille ! Trop fort et trop bon, le Bon Dieu d'avoir imaginé que les feuilles pourraient changer de couleur à l'automne ! Il n'était pas obligé...

 Merveille aussi que cette plate-bande de l'immeuble avec son tapis de houttuynia cordata chameleon. La fleur blanche est insignifiante mais le feuillage vert ourlé de rose vif de cette plante tapissante est extraotdinaire et réveillerait n'importe quel jardin sombre ! Au 1er plan, des immortelles d'Italie. On aperçoit ensuite des bergénias un hydrangea sur la droite et des bouquets d'asters bleu vif et rose. Bénie soit Nadine, ma vieille voisine de 84 ans qui entretient amoureusement certains endroits du jardin !

En ce 24 octobre où le papa de JF aurait eu 92 ans, nous fêtons aussi le 1er anniversaire de Firmin !

 Il se déplace partout, pas encore debout mais ça ne l'empêche pas d'attraper tout ce qu'il voit !

 Pour les 7 ans de Jean, Héloïse avait invité tous les garçons de sa petite classe plus un copain qui est dans une autre école. ça faisait du monde (9 garçons?) mais ce fut un beau moment. Héloïse était impressionnée de constater combien tous ces enfants étaient bienveillants les uns envers les autres. L'école où ils sont est assez extraordinaire et leur maïtresse encore plus. Quand je pense que ces écoles hors contrat ne sont pas aidées par des subventions alors qu'elles sont souvent de grande qualité...

 Notre Jean tout heureux face à son beau gâteau !

Héloïse avait organisé un grand jeu de main de maître. Le trésor était caché dans la cabane à vélos mais la clef avait disparu. Heureusement, un puzzle qu'il a fallu reconstituer a permis d'avoir quelques indications...

 La clef se trouvait au pays des esquimaux, emprisonnée dans un bloc de glace !

 La fête s'est poursuivie dans le cercle familial autour d'une repas de crèpes. 

 Héloïse a adhéré à une coopérative bio près de chez elle. Elle doit donner quelques heures chaque mois, dans la limite de ses possibilités. Cette fois-ci, Jean l'a accompagnée. Il devait être bien fier d'aider à ranger les aliments dans les rayons !

 Dans sa classe (école hors contrat aussi), préparation d'une compote de pommes et d'un gâteau aux pommes pour la classe d'Armand. 

 Dimanche, c'est ramassage de chataîgnes. Chacun son sac!

 Sortie à Lyon pour toute la famille avec une animation dans les arênes. 

 Je suis impressionnée par la qualité des costumes.

 On s'y croirait, on aurait presque peur !

 Plus paisiblement, sénace de dessin pour les petits et les grands. Les bonnes habitudes se prennent de bonne heure !

 Début octobre, Arthur était invité au mariage de son ami et coloc, Louis. Il était témoin et j'ai pu avoir quelques jolies photos de lui.

L'habillage des témoins.

 La signature des registres après la messe. 

 Les témoins encadrant le marié. 

 Autre we, autre tenue. Arthur a participé à Bourg St Maurice à un we chorale. Il a ainsi appris qu'il était ténor. 

 Presque aussi beaux que les gardes suisse venus recruter de nouveaux membres!

 Arthur poursuit ses essais culinaires. Champignons farcis, oeuf mollet sur canapé.

 Fruits de la passion et fruits du dragon, glace faite maison au yaourt sur lit de sirop noix coco, nappage noisettes, physallis, amandes effilées...Trop fort, mon fiston !

 Rémi, de son côté a participé à un we chasse dans sa future belle-famille du côté de Vendôme. 

 Pas peu fier, mon chasseur !

 Jolie photo, même si la chasse n'est pas ma tasse de thé...

 Et voilà le résultat...J'ai beau me dire qu'il faut réguler la population de chevreuils et qu'ils font bien des dégâts dans mon jardin, je ne peux pas me réjouir de leur mort...

 Avec le groupe habituel depuis 4 ans, nous avons repris nos sorties mensuelles à Rouen. Le Covid avait tout arrêté. Entre les visites de Rouen et celles de Paris, j'ai bien de la chance !

 Ce jour là, nous avions RDV au cimetière britannique où la guide nous attendait. Nous étions déjà venus ici avec JF mais sans guide, donc sans beaucoup d'explications. Ce cimetière britannique est le plus grand de tous les cimetières britanniques de France. Toutes les pierres tombales sont identiques, par souci d'égalité. Sont inscrits le nom et le prénom, la date du décès et l'insigne du régiment auquel appartenait le mort. 

 On trouve ici des soldats anglais, irlandais, new zélandais, indiens, canadiens, sud africains, australiens, soit près de 12000 hommes et femmes. Oui, il ya quelques femmes, des infirmières. On y trouve aussi 1 Français (pourquoi? ), 4 Italiens (pourquoi? ) et 44 Chinois. Les Chinois étaient recrutés, non pas pour se battre mais pour creuser des tombes, creuser des tranchées, porter les bagages...On les appelait des coolies. 

 Le cimetière appartient au Commonwealth. Il en est propriétaire et gére son entretien. Pas moins de 7 jardiniers travaillent ici...il faut voir le résultat ! Pas un pissenlit dans la pelouse, des fleurs partout et en toutes saisons. A la fin de la guerre, les autorités brittaniques ont interdit le raptriement des corps vers leurs pays respectifs. Par solidarité avec les familles dont les dépouilles des défunts n'avaient pas été retrouvées ? Pour éviter des frais à l'heure où il fallait reconstruire et redémarrer l'économie ? Surtout, semble t'il parce que les Britanniques souhaitaient que ces cimetières témoignent de l'extraordinaire engagement de leurs troupes dans ce terrible conflit. Les Français se souviendraient-ils de tous ces morts étrangers sans les cimetières ? 

 Durant la 1ère guerre, des hôpitaux étaient installés un peu partout en France. Il en existait plusieurs à Rouen. Celui des Britanniques, très important accueillait tous les blessés rapatriés du front. Beaucoup mourraient dans les trains qui les ramenaient car les trains partant pour le front étaient prioritaires par rapport à ceux qui en revenaient...Beaucoup mourraient aussi dans cet hôpital de campagne où il manquait de tout, de médicaments, de nourriture et où il faisait très froid l'hiver. 

 A un espace de pelouse du cimetière britannique, le cimetière français de la 1ère guerre. Rien à voir, n'est-ce pas ? Je crois que seulement 2 jardiniers sont responsables du cimetière des soldats et de celui des civils. L'herbe est mal tondue, partout des pissenlits et du chiendent...Certaines tombes sont penchées voire cassées et les noms des soldats ne sont plus visibles. Quelle tristesse...Pas de fleurs non plus. J'imagine qu'il y aura des chrysanthèmes pour la Toussaint, mais j'ai un peu honte face aux tombes britanniques, je l'avoue. Ce n'est quand même pas compliqué de planter des vivaces, de les diviser quand elles prennent trop de place pour les planter un peu plus loin ! Mieux vaudrait un cimetière quasi abandonné envahi sous la végétation qu'un cimetière abandonné et moche. 

Ce sublime bouquet de colchiques pour terminer sur une note moins pessimiste. 

9355 britanniques, 896 Australiens, 459 Canadiens, 185 Néo-Zélandais, 345 Indiens, 103 Sud-Africains 88 des Indes Occidentales sont morts et enterrés dans ce seul cimetière de Rouen. Qu'ils reposent en paix avec toute notre reconnaissance.

 Une branche de solanum pour souhaiter un très bon anniversaire à mon adorable belle-fille, Charlotte ! 

Généralement, quand je poste un message d'anniversaire, je publie aussi un 2ème article juste avant. Je dis ça car il semblerait que certains s'arrêtent au dernier article et ne remarquent pas le précédent...

 Pauline et Tim étaient invités à un mariage (de la fille d'amis de Rouen...trop drôle) et nous ont demandé de venir garder les filles. 

 Nous avons eu le temps de passer quelques bons mais brefs moments ensemble. Tisane sur canapé devant le feu de cheminée.

 Petit Isidore de 11 mois.

 Il est bien apprivoisé maintenant. 

 Les 2 filles font une sacrée équipe !

 Pauline nous avait préparé un cake au citron et graines de pavot nappé d'un glaçage au citron...émerveillement des papilles !

 Le dimanche, nous avons pu faire une petite mais très agréable balade l'après-midi. Le soleil d'automne est propice aux jolies photos. 

 N'est-ce pas ? 

Merci pour votre accueil !

Tout à côté de Lannois...il va falloir que nous allions y faire un tour !

Et puis, autre belle idée dénichée à Blois où nous avons vécu 4 ans: les escaliers Denis Papin qui servent de vitrine éphémère lors d'évènements. Prochain thème d'ici peu sur la BD. Presque dommage de voir celui-ci disparaître...

 J'ai retrouvé des photos de différents décors de ces mêmes escaliers au fil du temps. Beaucoup de variété et d'idées !

 Il est vrai que toutes les villes ne possédent pas de tels escaliers...

Ce samedi, je pars retrouver 2 de mes soeurs (Annie et Pascale) ainsi que mon beau-frère Nusseyr. Ma dernière soeur, Claire est coincée par un RDV médical pour Ombeline. L'une arrive de Lyon et les autres du Vigan (30). RDV en gare d'Auray (56) pour une petite semaine familiale. En effet, nous allons faire le tour de nos oncles (et de notre tante Joëlle). Comme nous n'avons que 2 oncles (Jean-Pierre et Michel) et qu'ils vivent tous en Bretagne (près de Lorient et près de Brest), c'est tout à faisable sur quelques jours. 

Je vous ai préparé un article/jour en avance pour que vous ne vous sentiez pas abandonnés durant mon périble...On se retrouvera ensuite quand je serai à Lannois, si la connexion est efficace !

 Dernier volet de ma balade autour du Parc G.Brassens où j'ai découvert la Ruche...vous connaissez ? 

 Formidable mécénat que l'on doit au sculpteur Alfred Boucher (1850-1934).  Normalement, le site ne se visite pas mais nous avons profité d'un locataire qui sortait pour nous faufiler après lui. Pour ne pas nous faire remarquer, nous avions comme consigne de ne pas ouvrir la bouche...

Sur la façade, un dessin représentant Modigliani et sa muse (Jeanne Hébuterne, je pense). Le peintre a fait quelques séjours à la Ruche à partir de 1909. L'oeuvre est-elle du peintre lui-même ou est-ce une reproduction? 

 De l'autre côté de la grille, nous tombons sur la rotonde créée par G. Eiffel. De chaque côté, un chemin nous entraîne à l'arrière dans de multiples et insoupçonnables recoins.

 Des maisons enchevêtrées, une ruelle qui serpente...tout est de bric et de broc.

 De multiples coins de verdure, des arbres... 

 Délicieuse cage en bois.

 et une autre non moins charmante.

 Des escaliers qui grimpent dur...

 et d'autres qui descendent.

 Comme il doit être agréable de s'installer là avec un livre !

 A l'arrière, un bel espace où sont posées quelques tables. 

 Les soirts d'été doivent y être bien animés !

 Des enfants vivent-ils ici ou ne sont-ce que des célibataires ? 

 Ne se croirait-on pas dans un village ?

 Des sculptures posées dans un coin.

 Celle-ci, que j'aime beaucoup est sans doute l'oeuvre d'Alfred Boucher. 

 Nous entrons dans la rotonde, toujours en silence pour y découvrir la maquette du bâtiment créé par Eiffel. La Ruche a été de tout temps financée par le mécénat et des aides publiques. Depuis 2009, des travaux de réhabiliation sont en cours. 

 Un grand escalier en colimaçon, tout en bois clair a été installé à la place de l'ancien. Nous montons jusqu'en haut, sous la coupole.  Actuellement, 60 ateliers accueillent de nombreux artistes pour un loyer très modeste. La plupart y demeurent toute leur vie. 

 A chaque étage, un couloir circulaire mène aux ateliers. Ici, le dernier étage, très lumineux grâce à la coupole. Des plantes, un banc, des chaises ont été installées par les artistes. Incroyable atmosphère !

 Il nous faut quitter ces lieux enchanteresques...quelle chance d'avoir pu entrer ici ! Quelle joie d'avoir découvert cet endroit tellement typique ! Créée en 1902, la Ruche a peu à peu volé la vedette au Bateau Lavoir, autre cité pour peintres (créée en 1892) située sur la Butte Montmartre et qui d'ailleurs brûla en 1970... 

Encore plus d'infos sur la Ruche ici.