Grande joie, jeudi dernier puisque nous avons eu la visite de Domi et Christian, nos chers amis de Tahiti !

 Ils sont venus passer 1 mois 1/2 en France et nous sommes ravis qu'ils aient fait le détour par chez nous !

 Pauline et Tim les connaissaient déjà puisque Domi et Christian sont passés, un été à Lannois. Ce jour-là, nous avions pique-niqué et mangé des huîtres sur la plage de Cancale. Très bon souvenir !

 Malgré le temps très pluvieux et froid, nous sommes sortis un peu en ville pour faire découvrir notre belle ville à Domi.

 Christian a loué une voiture pour son séjour en France...reconnaissable entre toutes avec les 2 autocollants qu'il y a posés, la Vendée et Tahiti !

 Belle photo prise par Christian.

 Au revoir, les amis ! Merci pour votre visite et votre amitié ! Continuez à bien profiter de vos familles et de vos amis !

Mardi, avec mon groupe habituel, nous sommes allées visiter le centre de tri de Rouen.

 Centre de tri énorme gérant plus de 600 000 foyers. 

 Nous étions environ 25 et il a fallu d'abord nous équiper...

 2 guides étaient à notre disposition. L'un pour le centre d'élimination des déchets, l'autre pour le centre de tri des déchets.

 Dans cette salle, des écrans permettent de contrôler ce qui se passe dans les cheminées brûlant les déchets. Température, obstruction, gaz etc.

 Pour moi, c'est incompréhensible...

 Une personne contrôle aussi à travers une vitre gigantesque l'arrivée des sacs de déchets dans cette grande cuve. Les sacs poubelle arrivent à droite et une grosse "araignée" déchiquette les sacs et portent les déchets jusqu'en haut dans les trémies. Les déchets seront ensuite récupérés pour être brûlés.

 Je vous passe le "pourquoi du comment " de ces machines...

 C'est impressionnant de découvrir comme tout est complexe et minutieux, malgré la taille des machines qui s'nechevêtrent sur une hauteur impressionnante.

 On monte, on descend...le bruit et l'odeur sont bien présents !

 Stockage de la limaille récupérée dans les déchets. Cette limaille est ensuite revendue.  Tous les déchets brûlés produisent de l'énergie qui sert à alimenter les chaudières de Rouen. 

 Passons maintenant au centre de tri sélectif.

 Ici, des cubes de carton et papiers qui seront revendus et recyclés.

 Les déchets du tri sélectif passent par quantité de chemins qui permettent de répartir les déchets selon leur catégorie. Ils sont, dans un premier temps triés par les machines en fonction de leur volume, de leur densité, de leur teneur ou non en métal...

 Un des premiers tri est effectué par le Trommel, sorte de machine à laver (sans eau) comportant des trous plus ou moins gros qui permet, grâce à la force centrifuge de trier les déchets selon leur taille et leur poids.

 Peu à peu les couloirs se spécialisent: papier, plastique mou, plastique dur, plastique coloré, plastique transparent, carton, canettes en alu, métal...

 Pour finir, le dernier tri se fait à la main. Des employés travaillent debout durant 7 heures avec un total de pauses d'environ 1h30. Ils ne se parlent pas et leurs mains se meuvent avec une incroyable agilité. C'est vraiment un travail très dur car il faut sans cesse avoir les yeux qui balayent le tapis roulant qui va très vite. Certaines personnes ne supportent pas ce travail, même au bout d'1 mois d'essai car ça leur occasionne des céphalées terribles. Au-dessus du tapis, un cordon rouge (vous le voyez sur la photo) court tout le long. En l'actionnant, le tapis s'arrête aussitôt. C'est au cas où un employé ferait un malaise ou se serait blessé avec un bout de verre égaré. 

Le centre de tri de Rouen est très performant et en 2020, la France entière devrait être ainsi équipée. Nous avons pû poser toutes les questions concernant le tri sélectif à la maison et j'ai appris, qu'à Rouen le tri sélectif concernait quasiment tous nos déchets ménagers, même les sacs plastique et les opercules de yaourts ! 

Sortie, encore une fois très enrichissante !

Belle initiative de Pauline et Tim en ces jours d'avant Noël...

 Ils ont confectionné des sachets de biscuits de Noël pour les offrir aux voisins et aux amis ! Nous avons fait le tour de Lannois mais aussi des hameaux voisins pour distribuer les jolis présents et nous ne pensions pas faire de si riches rencontres.

 Ce fut l'occasion d'admirer les couronnes de l'Avent suspendues aux portes des maisons...

 Rencontres de tous genres qui ont fait le bonheur des enfants ! 

 Ici chez Isabelle et Bertrand. Nous sommes aussi passés chez un monsieur que nous ne connaissions pas mais qui avait dépanné Pauline un jour où elle s'était embourbée. Il était aussi surpris qu'heureux de recevoir ses biscuits ! Visite émouvante aussi chez une voisine dont la fille est malade et que notre geste a beaucoup touchée. J'ai pu rester bavarder un peu avec elle. Notre voisine, quant à elle vient de perdre sa maman et nous a accueillis avec gratitude. 

Bravo à vous, Pauline et Tim pour cette belle idée qui nous a permis de tisser des liens, de donner de la joie et du réconfort ! Je ne peux m'empêcher de penser à mon amie Michèle (connue à Saintes) qui, durant des années m'a offert à Noël un sachet de bredele "maison" (elle est Alsacienne), les envoyant même jusqu'en Guyane ou à la Réunion ! 

Un petit survol des vacances à Lannois.

 Nous avons fait abattre un peuplier menaçant de tomber. Il a fallu ensuite le débiter...

 puis le ranger.

Quelques jours plus tard, la tempête faisait tomber plusieurs arbres de la haie. Que d'eau, que de boue...nous nous sommes résolus à étalier du gravier devant la maison et depuis, nous revivons !

 Bertille rêve d'être une grande, tandis que les cousins se sont bien retrouvés autour des petites voitures. Les 2 garçons ont reçu en cadeau "le jeu du verger" et y ont joué avec beaucoup d'enthousiasme. Atelier coloriage pour certains... et lecture pour d'autres.

 Presque comme à la cantine !

 Préparation du pudding de Noël avec la recette de mon amie Domi de Tahiti. Chacun met la main à la pâte pour les repas de Noël. Nous nous sommes répartis les plats à préparer. Même Marius confectionne des sablés avec son papa, tandis que Charlotte prépare de jolies compostions avec le gui et le houx du jardin. Tim, fervent adepte de la ludothèque emprunte régulièrement des jeux et initie toute la famille.

 Nous avons d'ailleurs emmené un matin les enfants à la ludothèque et ils ont beaucoup apprécié ! 

 Frère et soeur à cheval sur un super tricycle !

 Activité pour les mamans cette fois-ci: Pauline nous a proposé de l'accompagner à son RDV hebdomadaire de café-tricot ! Il a lieu dans un charmant restaurant-salon de thé de Plouër tenu par 2 copines. Pauline tricote un bonnet, Charlotte une écharpe pour Marius, Héloïse a profité d'une séance d'initiation et moi j'ai tricoté une écharpe pour la peluche-loup de Jean. Quelle chance d'habiter un village (3500 habitants) aussi dynamique !

 Et puis, les rares fois où il ne pleuvait pas...sortie à la cale, 

  ou à Dinan...mais là il pleuvait. Heureusement qu'il y a pléthore de crèperies où se réfugier ! Balade à la Souhaitier,   ou à la Rigourdaine. Je ne vous dis pas combien de paires de bottes nous avons à la maison...

 La Rance, belle et paisible entre 2 tempêtes.

 Retour au bercail pour un goûter bien mérité au coin du feu.

 Avec le soir vient le temps des câlins...

 ça câline dans tous les bras...

 et encore... et encore un bisou!

1 semaine passée ensemble à Lannois: que de bons souvenirs !

 A Dubaï aussi il y a des sapins de Noël !

 et des guirlandes dans les rues.

 Un champ de neige artificiel !

 Sortie dans le désert le 24 décembre pour Arthur et ses amis.

. Sympa ! Belle rencontre.

 Super expérience !

 ça ressemble à s'y méprendre à un pique nique français.

 Grillades dans le sable.

 Messe de Noël le soir. L'église est bondée...

 Joie de la naissance d'un Sauveur partout dans le monde !

 Noël de paix, sans oublier tous ceux qui n'ont pas cette chance...

 Le matin de Noël, Arthur avait un chocolat accroché à la porte de sa chambre d'hôtel! 

 Il a retrouvé ses amis pour un brunch bien alléchant.

 Et puis nos jeunes se sont retrouvés au sauna et au hammam!

 et puis à la piscine ! Superbe photo !

Nous avons réussi à nous skyper malgré les 3 heures de décalage horaire et c'était chouette. Nous avons même pu déballer nos cadeaux en direct !

Après la cuisine...le séjour.

 Profitons du soleil pour prendre quelques photos ! ça fait bien vide encore. Manquent des tableaux, une bibliothèque à la place de la table à repasser et sans doute un petit meuble étroit à la place de la petite chaise de peintre. Nappe en toile de chanvre. C'est en fait un ancien drap très épais.

 Le coin salon. J'ai peint au pochoir des motifs sur les coussins nus. D'autres à venir plus contrastants sans doute.  J'aimerais aussi poser 1 ou 2 étagères à tableaux au dessus du canapé. La petite chaise basse était remisée dans la grange avec un pied rongé par les vers. Tim a coupé tous les pieds et repeint le bois du même gris anthracite que celui de la verrière. C'est chouette !

 Je crois que je vais repeindre l'horloge locale...la cheminée ne fait pas très scandinave mais tant pis !

 Peindre ou ne pas peindre...là est la question ! Peindre les meubles en entier ou en partie ? Voilà une autre question qui en amène encore une autre: quelle technique de peinture ? Opaque, translucide, vieillie ? Enfin, dernière question: de quelle(s) couleurs ? J'en ai des soucis !

 Comment avons nous pu vivre sans cette grande fenêtre ?

 Certains me demandaient des photos de nos lampes intégrées au mur...voici. 

 Suite des aventures de Rémi au Congo. Les nouvelles ne sont guère réjouissantes puisque le Président Kabila a encore fait tirer dimanche à balles réelles sur la foule des manifestants pacifiques ayant répondu à l'invitation de l'Eglise catholique. Avant et après chaque manifestation, Kabila coupe les communications Internet qui ne seront rétablies que mardi soir. Heureusement, Rémi a pu nous téléphoner lundi pour nous rassurer.  

 Photo de la grande avenue de Kin prise par Rémi dimanche aprèe-midi. Complètement vide, ce qui est tout à fait exceptionnel...

Voici quelques articles sur la situation. C'est ici. et ici.

 Voici quelques photos reçues la semaine dernière. Petit snack en bord du fleuve Congo. 

 Que de courants ! Rémi se désespérait de trouver un peu d'artisanat jusqu'à ce qu'il découvre le marché.

 De charmants petits caïmans empaillés. 

 De beaux masques et peignes en bois.

 Travail du jade. Un insolite Tintin au milieu de tout ça ! En voici un autre, grandeur nature en bord du fleuve. Il faudra que tu nous expliques, Rémi ! 

 Pour continuer la série...une peinture murale !

 De belles croix en bois noir. Ébène ?

  Quel est cet animal ? Rémi a goûté à cette gâterie des Congolais. Il s'agit en fait d'argile mélangée à du sel...pas bon du tout d'après Rémi ! 

  Cireur de chaussures dans la rue. 

Rémi est passionné par tout ce qu'il découvre mais assez déconcerté par la corruption, la double vie de certains expats, la mendicité et le fait que tout soit monnayé...

Noël est déjà loin mais je ne vous ai pas encore parlé de notre sapin ni des cadeaux...

Sapin eco-vintage cette année ! Eco, car il ne nous a pas coûté cher (moins de 7 euros) et vintage, car nous avons organisé autour une petite scène pour le mettre en valeur. Comme il était petit, nous l'avons rehaussé un peu en le posant sur une valise en bois. Il est planté dans une bassine émaillée, maintenu avec de gros cailloux et arrosé d'eau pour le garder bien vert. A ses pieds, des lutins en bois réalisés par mon filleul Clément il y a quelques années et des sabots de bois (dont Tim se sert de temps en temps).    (les plus gros cadeaux au pied du sapin)

Cette année, les filles avaient suggéré de préparer un Noël un peu plus "éco-responsable", comme on dit maintenant. L'idée était que nos cadeaux devaient être, si possible, confectionnés par nous-mêmes ou alors faits main par d'autres, ou d'occasion. A l'impossible nul n'étant tenu, chacun faisait comme il voulait ou comme il pouvait.  (les plus petits cadeaux étaient exposés sur le buffet.)

Il y a donc eu beaucoup de réalisations intéressantes, belles, surprenantes, toutes réalisées avec beaucoup d'amour et de patience !

 Réalisée par Héloïse pour sa soeur qui s'est lancée dans le tricot, cette ingénieuse pochette à aiguilles.

 Aiguilles de toutes tailles dénichées à Emmaüs.

 Pour compléter la panoplie de la super tricoteuse, j'ai offert à Pauline un sac à tricot en jute (intérieur imperméabilisé) que j'ai peint au pochoir en gris argenté. Pauline aime ce qui brille...

 Les 2 côtés sont différents. Là, c'est Guillaume qui a construit ce marche-pied pour sa filleul Zénaïde. J'ai pris la photo avant que l'objet soit finalisé...il manque une étoile argentée peinte au pochoir sur la marche supérieure.

 C'est encore Guillaume qui a bricolé ce beau porte manteaux pour sa dulcinée.   La valeur n'attendant pas le nombre des années,  Marius a fabriqué une pochette à papillottes pour son parrain (totémisé Renard) à partir du tube en carton d'un rouleau de papier toilette !

 Boite à cirage que j'ai peinte pour offrir à Guillaume.

 Eponge tawashi que m'a offerte Héloïse. Elle est réalisée à partir de collants usés. Incroyable, non ?

 Là c'est Timothée qui a bricolé avec minutie un jeu pour JF et moi. Il s'agit du "sous-marin", jeu que nous avons découvert et apprécié à l'occasion.

 D'anciens sachets de dragées ou de lavande pour ranger les pions (peints à la main), le mode d'emploi...tout y est !

 Pour Charlotte et décoré par Pauline, ce beau sac habillé de laine, anses et pompons.

 Pauline m'a offert quelques produits de sa confection: beaume pour les lèvres, crème de douche et lessive. Là encore, je suis ébaudie ! Autres réalisations de Pauline et Tim: huile pimentée et liqueurs diverses.

 Super réalisation d'Héloïse pour sa maman: une écharpe douce, douce et doublée d'un joli tissu à pois bleu.

 C'est encore un bel ouvrage de Pauline pour sa filleule Bertille: un cadre à photos. Arthur aussi s'est pris au jeu et a bricolé pour son filleul Jean, un jeu Montessori pour apprendre à compter. Que de belles idées !

 Et, pour son papa, il a monté une maquette de 2 CV à l'identique de celle qu'il a repeinte pour nous cet été ! Tout y est peint dans les moindres détails et jusqu'à l'intérieur du capot. Belle prouesse !

Passons maintenant aux cadeaux n'entrant pas dans la gamme "fait maison".

 Achetée par Charlotte et Xavier, sur un marché artisanal, cette adorable planche à découper en céramique pour ma nouvelle cuisine (j'en rêvais !).

 Cadeau recyclé avec ce bolide offert à Marius (vide-grenier) et qui lui plaît beaucoup.

 Encore un super cadeau d'Héloïse et Guillaume pour JF: cette ancienne plaque de rue au nom d'une grande figure du scoutisme.

 Petit clin d'oeil pour terminer avec ces CD de Johnny offerts à JF ! On n'est plus du tout dans le thème mais tant pis, ça fait tellement plaisir !

Pardon à ceux dont j'aurais oublié les réalisations...c'était super et nous souhaitons réitérer l'idée pour Noël prochain. Cette fois-ci, nous avons toute l'année pour y penser et se mettre au travail car c'est beaucoup plus long de fabriquer que d'acheter tout près !

  Cadeau de la crèche avant les vacances...la varicelle ! La pauvre Bertille a attendu Noël avant de déclarer la maladie mais cette dernière n'est pas passée inaperçue...

 Aucune partie de son corps n'y a échappé et Bertille était complètement amorphe durant 2-3 jours.

 Une dizaine de jours plus tard c'est Zénaïde qui a commencé à afficher ses boutons. 

 Moins nombreux que sur le corps de sa cousine ils ont surtout élu domicile, comme pour Bertille sous la couche et autour des yeux. 

 Là aussi, 3 jours bien malade mais, contrairement à sa cousine, Zénaïde était hyper excitée !

Pas de souci pour Jean et Marius, ils sont déjà passés par là.

Petite fille de 2850 g née à Mende.

A venturière puisqu'elle a marché seule jusqu'à St Jacques de Compostelle !

U nique et merveilleuse...

L ibre et indépendante.

I nfatigable voyageuse à l'esprit curieux.

N 'hésitant pas à reprendre des études en écoutant son coeur.

Eternelle action de grâce pour notre Pauline !

C'est la Saint Rémi...bonne fête mon grand !

J'en profite donc pour vous faire découvrir quelques unes des dernières photos reçues.

 Rémi s'est inscrit à l'Ambassade de France. Il faut toujours se faire recenser à son arrivée pour être sur les listes des personnes à prévenir en cas de conflit ou de rapatriement;

 Avec son chauffeur il s'est rendu samedi à 30 mn de kin dans la réserve de bonobos. Le prix d'entrée est de 20$ pour les européens et de 10$ pour les Congolais !

 Rémi était enchanté de marcher dans cette végétation qui lui rappelait la Guyane ! Bonobo ensommeillé.

Des petits aussi, mais interdiction aux touristes de toucher.

 Avec cette photo de fourmilière je me retrouve plongée en arrière du temps de ma jeunesse quand nous vivions en Côte d'Ivoire.

 Après les bonobos, RDV au marché, toujours avec son chauffeur-guide qui lui a fait découvrir des lieux et des personnes que les Blancs ne voient jamais. Rémi était aux anges !

 Des larves, des vers et d'autres aliments tout aussi appétissants...Rémi s'est promis d'y goûter un jour prochain !

 Vous prendrez bien un peu de viande chauffée au soleil ?

 Une patte de quoi et pour faire quoi ? Il semble que ce soit de la chêvre.  Rémi a préféré goûter un oeuf dur au piment.

 des graines, des racines...

 Quelques bananes et morceaux de viandes et de légumes emballés dans un papier douteux.

  A ta santé, Rémi !

Celle que j'attendais depuis si longtemps est maintenant installée...J'ai quitté Lannois vendredi dernier et le poseur a terminé son travail seulement mercredi midi. J'ai donc juste eu le temps de vider les cartons un peu n'importe comment pour remplir les placards. 

Voici donc les premières photos de...ma nouvelle cuisine !

 Avant elle était comme ça. Cuisine d'origine datant des années 80. Hyper solide mais bien sombre et plutôt démodée. Et puis...tellement encombrée !

 Voici la version 2018 ! C'est plus clair, c'est plus sobre. C'est vrai que Kitchenaid et Thermomix ne sont pas encore installés...

Tous ces tiroirs immenses qui coulissent parfaitement...quel bonheur !

Pas de place perdue, tout est fonctionnel et si facile à nettoyer !

 Sous l'évier (égouttoir pentu pour l'écoulement), une pédale permet d'actionner le placard à poubelles de recyclage. Toujours sous l'évier, un grand tiroir en U pour les produits ménagers, en nombre beaucoup plus limité qu'il y a quelques années. A droite de l'évier, le lave-vaisselle intégré.

 Au dessus de l'évier, les confitures ont repris leur place.

 Comparez avec l'ancienne cuisine: l'espace sous la fenêtre a été rabaissé pour permettre au plan de travail d'être prolongé et de recevoir l'électro-ménager. Gain de place mais aussi nous allons mieux profiter de la fenêtre.

 Plaque à induction. A droite de la plaque de cuisson, une grande plaque en granit où l'on peut poser les plats chauds et couper les légumes. La hotte aspirante est intégrée dans un placard : moins de nettoyage à priori. Le conduit de la hotte est caché dans un coffrage au-dessus des meubles et l'air vicié est rejeté côté jardin.

 Micro ondes intégré à hauteur d'homme de femme. La porte donnant accès à la buanderie. Je ne sais pas encore si je la laisse de couleur naturelle ou si je la peins...il faut que j'achète des patères aimantées à coller sur le radiateur pour faire sécher les torchons. Mon armoire vitrée ne dépareille pas ! Regardez maintenant l'autre mur de la cuisine tel qu'il était avant.

 C'est quand même plus léger comme ça ! Dans ces tiroirs je vais ranger l'alimentation et sans doute les bols du petit déjeuner, les tasses à café et les mugs, le pain...

A gauche des meubles, l'emplacement du futur frigo, en pose libre pour qu'il soit plus grand.

 ça prend tournure et ça me plaît bien !

Même pas eu le temps de tester mon super nouveau four...vivement les prochaines vacances !

Encore pas mal de travail en perspective: boucher les trous sur les murs et peindre, gratter le sol qui a souffert des travaux, de même que les fenêtres et la table. On tient le bon bout !

Depuis notre départ de Tahiti, nous avons eu la grande joie de revoir certains de nos amis.

 ça a commencé dès le mois d'août avec la visite d'une dame du Haut-Commissariat qui venait passer ses vacances en France avec son mari. Quelle rencontre improbable au café de la cale de Plouër ! Joie de pouvoir replacer quelques mots en tahitien: manuia (à ta santé), ia orana (bonjour), nana (au revoir) ! Joie aussi de revoir de beaux tatouages et le délicieux accent qui roule les r !

 Joie aussi de recevoir des photos de la vie qui continue là bas. Les nouvelles maîtrises pleines de copines !

 Merci à tous les amis qui nous envoient régulièrement des photos ! ici Appoline et Clément avec leurs 2 petits, Louis et Jeanne dont je suis la marraine cocotier.

 La vie continue pour ceux restés au Fenua...voici Apolline qui a intégré l'école d'infirmières de Papeete !

 Toujours Apolline et la petite Jeanne en compagnie de Domi et Véronique, mes 1ères et fidèles amies.

 Véronique, avec qui je vendais mes ouvrages lors de la vente des Marraines en décembre. Grâce à ses envois j'ai pu revivre ces bons moments.

 En décembre nous avons eu la visite à Rouen de Domi et Christian qui venaient passer Noël en France pour notre plus grande joie.

 Le soir de Noël nous avons retrouvé à la messe Anne-Claire et Grégoire (maintenant à Toulon). On les reverra régulièrement puisque les parents d'Anne-Claire (devenus des amis)sont de la même paroisse !

 Ils sont repassés à Lannois après Noël avec le petit Stanislas (que je gardais parfois à Tahiti, ce qui me donne le titre de grand-mère cocotier). Ils nous ont présenté Olivia, leur petite nouvelle née.

J'ai oublié de prendre en photo Gille et Pascale, maintenant au Havre (nous sommez voisins, on va aller les voir) venus nous saluer à la Toussaint et qui ont leur maison de vacances tout à côté de Lannois !

Dimanche prochain, nous retrouvons près de Paris Isabelle et Thierry, connus lors de notre croisière sur l'Aranui il y a presque 2 ans !

Que du bonheur...

 Vendredi, grandes marées à St malo !

 Tim est un fan de ces rdv plus ou moins mensuels et, dès 8h30, toute la famille était sur le pied de guerre sur les remparts.

 Il faut bien se couvrir car le vent est puissant et les embruns mouillés. Zénaïde est aussi fan que son père.

 La mer est haute, haute...incroyable !

 Les rues le long des remparts sont barrées car la mer ne connaît plus de limites.

  De lourds sacs de sable enchaînés limitent les dégâts.

 mais l'eau est puissante.

 Il faudrait mettre à côté une photo prise un jour de basse marée...

  Le soleil est là et c'est encore plus beau.

 Tim et Pauline ont regretté de ne pas avoir un super appareil photos posé sur un pied...c'est déjà très chouette, merci !

 Brioche reconstituante et café bien chaud du matin.

 Encore un gîte extra...à San Salvador de Cornellana. Un ancien couvent rénové pour l'accueil des pèlerins.  Fil à linge XXL et au soleil pour sécher rapidement notre lessive ! On prend le temps de se faire du bien...

 Le luxe: cuisine, laverie...c'était magnifique.

 Le soir on fait le bilan des dépenses du jour et on parle du chemin du lendemain, on donne des nouvelles de ceux que l'on a eus au téléphone, on soigne les bobos et on met ses jambes en l'air, c'est si bon !

  Ici, dans le village de Campiello. Le gîte aussi était super et tout neuf. Nous retrouvions tous les pèlerins à l'auberge et la tablée était vraiment sympa. On parle comme on peu, le plus souvent en espagnol (pour Gene et Sophie)ou en anglais. Ici, aux côtés de Pascale, une Américaine qui n'en revenait pas d'apprendre que nous marchions depuis 12 ans chaque année. Elle était admirative devant notre persévérance, notre fidélité. Je crois que nous en avons toutes pris conscience ce soir là. 

 Notre tablée de pèlerins. Je ne m'en souviens plus bien mais, à part notre groupe de Françaises, nous étions tous originaires d'un pays différent. Que de bons souvenirs...

Samedi 16h, en l'église de Lacenas, près de Villefranche sur Saône.

Il me faut faire une sélection drastique car j'ai pris beaucoup de photos...

 Célébration très belle avec une Léa-kim emportée par l'émotion...et nous avec !

 Bravo à Annie qui a elle-même confectionné sa tenue, robe, ceinture, veste mais aussi noeud papillon de JLuc ! Je suis admirative...Quant à la robe de Léa avec son haut agrémenté de dentelle au crochet, fluide, avec un dos très gracieux...le top !

 L'église étant proche du lieu de réception, le soleil nous enveloppant de sa douce chaleur...les mariés sont partis en procession, suivis par la foule des invités. Quelle belle idée !

 Une partie de ma p'tite bande.

 La photographe entraîne un moment les mariés dans une vigne pour une séance photo. Je la suis un instant. Admirez le dos de Léa-Kim...sublime !  Lieu de réception au top. Une grande maison pleine de recoins, de terrasses, de jolies chambres, de sous-sol... 

 Ici, un vieux pressoir a été transformé en grande table. Petite cour intérieure conduisant aux appartements. On se croirait presque en Toscane ! Super traiteur, le même que celui du mariage de Xavier et Charlotte. Benoît a travaillé chez lui plusieurs années de suite lors de ses jobs d'été. Bref, super traiteur ! Beaucoup d'amuse-bouches sur le thème de la mer: grillades de pétoncles, de gambas, d'encornets, de filets de maquereaux... Le cocktail s'est prolongé...il faisait si bon sur ces collines du Beaujolais ! Ambiance blues assurée grâce à deux musiciens.

 Chouette photo du bouquet de la mariée juste avant qu'une main féminine et fébrile de célibataire ne le saisisse en plein vol.

 Joie des enfants pris en charge par des baby-sitters et qui ont pu s'égayer à loisir sur la grande pelouse.

 J'aime beaucoup cette idée de fontaine sans alcool. Eau, rondelles de citrons et d'oranges, feuilles de menthe...un régal !

 Traditionnel, drôle et toujours un peu émouvant discours des papas. 

 Encore une belle idée: un panneau avec des photos "en mariés" de la famille des mariés ! Photo de mes parents, de JF et moi, des mes frère et soeurs, de mes enfants...

  Magnifiques persiennes turquoises chinées par Léa-Kim. Elles furent parfaites pour présenter le plan de table.

 Chaque table porte le nom d'un lieu cher aux mariés. A ma table, c'est la Réunion qui est évoquée pour son grand raid (Diagonale des fous) auquel Benoît a participé et pour tous les séjours qu'ils y ont faits. Belle entrée avec ces malles empilées. au pied  sont déposés quelques cadeaux.

 A l'intérieur, invitation au voyage mais aussi à participer financièrement au voyage de noces qui de déroulera en Nouvelle Zélande au mois de septembre. Sympa ! Toujours dans l'entrée, quelques roses, 2 ou 3 bougies, une guirlande de lumière, une jolie carte...j'aime ! La jolie salle où nous avons dîné. Les guirlandes apportent beaucoup de délicatesse à la pièce. Beaucoup de fleurs, champêtres ou non. Les gros bouquets seront enlevés des tables pour ne pas gêner, puis déposés sur les rebords de fenêtre, un peu partout. Tout est parfait. Certaines plantes sont directement plantées en terre dans de jolis récipients...impeccable pour les récupérer après la noce ! Sur la table intitulée Grabels, une photo des 15 petits-enfants de mes parents. Photo prise en 1995, je crois. 

Pour le mariage d'Héloïse et Guillaume, j'avais eu la même idée de placer des fleurs dans des theières dépareillées glanées aux puces. 

 Quelle charmante simplicité ! Je me répète mais voilà encore une belle idée. A la place de chaque invité, un adorable petit sachet contenant 2 graines de haricots. Ces haricots sont gravés au laser et, quand ils pousseront, on devrait voir apparaître "bonheur" sur les cotylédons. 

 Je n'avais encore jamais vu ça ! Pas de traditionnelle longue table pour les mariés et leurs proches...juste une petite table ronde, rien que pour eux deux ! Là encore, j'aime beaucoup. Témoins et frères de Benoît sont venus faire leur discours et présenter leur animation.  Je ne retiendrai qu'une animation à vous présenter, celle des boulettes de papier ! Les amis, la famille étaient invités à envoyer au responsable une courte vidéo dans laquelle ils recevaient une boulette de papier froissé qu'ils dépliaient avant de la présenter à la caméra puis de la relancer. Dessus, un petit mot drôle ou gentil. Les vidéos s'enchaînaient très (trop ?) vite et donnaient ainsi l'impression qu'on se jetait les papiers froissés les uns aux autres. C'était vraiment chouette ! Ici Bénédicte et Gaël. JLuc et son frère Philippe. Vidéo réalisée au Vigan le WE du 01 mai avec tous ceux venus rendre visite à Pascale et Nusseyr ! Et le bal a commencé, ouvrant la porte à la 2ème partie de la soirée...celle où l'on ne s'entend plus parler ! Les plus vaillants se sont couchés vers 6h...

Chaque étape nous offre son lot de beautés, de belles rencontres...

 Ici le monastère de San Salvador de Valdedios.

 Notre gîte, à l'intérieur du monastère.

 Des bâtiements en partie restaurés et que nous visiterons à la suite d'un guide. 

 Très beau !

 Visite de la grande église.

 Oviedo, la grande ville...c'était sympa aussi quoique bien différent de la campagne habituelle. 

 On a beaucoup marché dans la ville...

 mais on a aussi pris le bus.

 On a même fait les magasins de chaussures pour Anne qui souffrait d'une énorme ampoule ! 

 C'est ça aussi, le chemin...

 Départ d'Oviedo un dimanche. Nous avions trouvé une messe le samedi soir pour pouvoir quitter la ville de bonne heure. Nous avions passé la nuit dans une pension vieillotte (genre hôtel de passe) qui ne servait pas de petit déjeuner.  On a eu droit au croissant dominical dans un café !

 Arrêt bénéfique à la charmante petite chapelle de Loriana. 

 Les 2 frangines.

De retour samedi soir de Santiago, je vous poste rapidement cet article. Pour le week end du 01 mai nous étions à Lannois.

 Traditionnelle sortie au marché de Dinard et traditionnelles galettes-saucisses sur la plage. Joie de retrouver Pauline, Tim et Zénaïde.

 Joie de découvrir la floraison des pivoines...

 et celle des pommiers et autres fruitiers.

 Notre rosier au soleil.

 Tristesse de constater que l'essaim est mort, comme dans 25000 ruches bretonnes, semble t'il...A bas les pesticides !

 Tandis que je marche vers Santiago, JF travaille au jardin. Fumier au pied des plantes. Ici les cassissiers et groseillers bien nettoyés et amendés.

 Aurélien et Lyne passant le we à la Richardais, nos 3 compères en profitent pour se balader. 

 Sortie au Mont St Michel...glaglagla !

Bon lundi !

Le 1° Avril

Après le déjeuner Véronique et JF ont pris la route pour la Normandie. Le ciel est couvert mais il ne pleut pas, ce qui est plus agréable pour rouler. Nous sommes ravis de cette visite et de son contenu. J’ai appris plein de chose avec Véro: à faire des photos et les envoyer, à améliorer l’usage de l’ordi : il est possible de s’améliorer à tout âge ! JF a eu la gentillesse de laver le camping-car bien verdi par l’humidité de l’hiver. La maison va nous paraitre vide…d’autant que ces visites nous donnent un coup de jeune !

Le 2

Semaine de vacances pour toutes mes activités extérieures, sauf la garde du presbytère, et le soleil de surcroit est de la partie ce matin. Notre ramoneur vient nous voir cet après-midi ; mais hier soir, nous avons encore bien apprécié une petite flambée ! Je me lance dans la lecture des revues, fort intéressantes, apportées par Véro. Je suis souvent bien embarrassée pour choisir les anecdotes à signaler dans ces modestes écrits…Je préfère les positives et champêtres : ainsi le domaine de Moulin-Neuf de Ploudalmézeau (40 ans d’existence) et les 35 ans de sa fête des fleurs va accueillir une nouvelle variété de roses : « Thomas Coville ». Il possède déjà les roses : Isabelle Autissier, Paco rabanne, Michel Desjoyeaux, Didier Squiban, Amour de Molène et Pays d’Iroise.

Le 3

Les chants du « Barzaz Breizh » viennent d’être traduits en japonais. Les japonais aiment la culture celte dont ils trouvent les mélodies irlandaises apaisantes. Notre cerveau est ainsi fait que des évènements ravivent nos souvenirs. Lors de l’arrivée de Sébastien en provenance de Corée, nous avons dû nous séparer de notre chienne Berger allemand dont il avait crainte. Par La spa avertie, nous avons vu arriver deux jeunes officiers de marine en quête d’un compagnon. Oria leur a tout de suite plu. Ils louaient une aile du manoir de Kererault dans le village du même nom, au-dessus du Rocher de L’impératrice. Le manoir est doté un grand parc. C’est ainsi que nous avons pu nous promener à plusieurs reprises dans ce très beau paysage, invités par les deux compères. Pierrick était fiancé à une hôtesse de l’air Japonaise, dont nous avons eu le privilège de rencontrer, une fois, les parents au manoir. Le papa arborait le Kabig offert par son futur gendre avec fierté. La maman charmante était directrice d’un journal style ELLE. Que de souvenirs heureux !...C’est le sire de Kererault qui a fait construire le calvaire.

Le 4

En farfouillant dans mes placards avec Véro, j’ai retrouvé des portraits et photo de mes ancêtres. Ignorant le prénom de mon arrière-grand-mère, j’ai téléphoné au cousin Claude de mon papa. Et merveille, il possède l’arbre généalogique depuis 1670…..Et conversation allant, il m’a conté une anecdote que je livre : Suite à des démarches chez un notaire, il a appris l’origine du nom Marie par celui-ci. Elle remonte à Guillaume le conquérant. Quand ce dernier est parti pour l’Angleterre, une partie des normands l’ont suivi et leurs noms ont été modifiés à la sauce anglaise. Mais lors de certains retours en Normandie leurs noms modifiés étaient devenus incompréhensibles aux préposés de l’état civil, qui ne se sont pas fatigués. Ils ont simplement  demandé le prénom de leurs mères sous lequel ils les ont inscrits : c’est ainsi que l’on retrouve en Normandie des noms de familles tel que Marie, Jacquelin(e), Daniel(le),….Le 5

Le berger du groupe de prière m’ayant confié la clé afin que j’ouvre la porte de l’oratoire en son absence, je suis restée avec l’assemblée jusqu’à 10h. Je me suis échappée avant l’échange final.  J’avais remis les clés à une sœur qui s’est chargée de la fermeture des lieux. 10h me semblait une heure raisonnable pour aller retrouver Mimi. C’est un groupe très vivant dont un certain nombre viennent des groupes Alpha. En allant ce matin étendre une lessive au jardin, profitant d’un ensoleillement  entre deux périodes pluviales, j’ai remarqué que l’ex-pelouse est couverte de violettes, pâquerettes, primevères et que les bourgeons des bouleaux éclosent. Le printemps se déciderait-il à montrer son nez ?...pas sûr d’après la météo !

Le 6

Mon arrière-grand-mère paternelle s’appelait Jeanne-Marie Pouperie. C’est ainsi que j’ai réalisé comment ma grand-tante Louise et sa fille Yvonne étaient de la famille, un peu éloignée, mais que je fréquentais régulièrement durant mon enfance en allant les visiter. Mes parents les conviaient aussi pour les fêtes de fin d’année, ainsi que mon grand-oncle Eugène, le frère célibataire de mon grand-père Lucien. Pépé était le dernier d’une fratrie de cinq dont 4 garçons et ne fille. Donc Jeanne-Marie était la sœur de Louise-Eloïse, maman de tante Louise, dont j’avais oublié déjà le prénom !...Heureusement Claude m’a expédié tout cela par écrit. Grand merci à lui. Finalement, la généalogie me passionne ! Je sais déjà  que nombre de mes ancêtres étaient sabotiers et cultivateurs. Le premier Marie connu se prénommait Pierre-jean, comme mon frère. Ce prénom a sauté 8 générations : Pierre-Jean, François, François-Louis, Louis-Pierre, Alfred-Louis, Lucien, Robert, Pierre-Jean. Super !

Le 7

C’est l’anniversaire de ma grande sœur. D’après Michel tous les Marie ont un débit verbal incroyable !...Personnellement je me réjouis toujours de nos échanges. Je me suis régalée de l’anecdote racontée par mon petit-cousin Claude hier : C’est un ancien officier de marine qui avec  son épouse ont vécu à plusieurs reprises à Tahiti. Lors de la naissance de leur dernier fils, après débat entre Melaine et Corentin comme prénom, ils ont choisi le second. Lorsqu’il a annoncé celui-ci à ses collègues, ils sont tombés des nues, ignorants que dans le Finistère c’est un prénom souvent donné de père en fils, ce qui était le cas pour la famille de Simone, la maman. Il a donc fait un petit cours d’histoire religieuse aux ignorants qui lui suggéraient de donner à son fils un prénom tahitien. Puis il se rend chez lui où il croise leur femme de ménage tahitienne qui s’enquiert aussitôt de la naissance et du prénom de l’enfant. En entendant « Corentin », elle saute au cou de Claude et l’embrasse sur les deux joues en disant : « Merci de lui voir donné un prénom tahitien ! » Cette fois-ci, c’est le père qui est tombé des nues ! Mais l’explication est venue : deux missionnaires successifs très appréciés des autochtones ont porté le prénom de Corentin donné par la suite aux enfants de leurs ouailles. (Melaine : fondateur de l’abbaye qui est maintenant l’église Notre-Dame de Rennes. La famille de Claude, dont c’était la paroisse, habitait la rue du même nom)

Le 8

Je pars à la messe avec Claudine arrivé hier. A la sortie, nous allons sur la tombe de Sr Maria. Bien qu’elle ait quitté notre petite ville depuis longtemps, notre « Mère » se sent comme chez elle pour ce bref temps de repos et de liberté. Je lis actuellement un livre sur une mystique orthodoxe d’origine russe,  Née à Riga en 1891 Elisabeth Pilenko, entrée dans les ordres en France, sous le nom de Marie, en référence à Marie l’égyptienne, où arrêtée et déportée à Ravenbrück, elle est morte en 1945. Elle a été canonisée en février 2004 par l’Eglise russe, ainsi que le père Dimitri Klépinine, Youri Slobstsov (fils de Mère Marie), et Elie(Ilya) Fondaminski comme martyrs. Depuis cette date, toutes les églises orthodoxes russes d’Europe occidentale célèbrent le 20 juillet la fête de Mère Marie(Skobtsov) ou plus joliment « Mère Marie de Paris », Sainte et martyre.

 Son parcours est stupéfiant : mariée deux fois, mère de trois enfants (qui mourront avant elle) et divorcée de son premier mari. Pour pouvoir entrer dans les ordres, il a fallu l’accord indispensable de son  second époux. En 1931 Mère Marie ouvre à Paris un centre d’accueil pour les émigrés russes, qui errent dans les rues, dans une maison décatie, de 15 places. L’emménagement  me fait penser aux fondations de Ste Thérèse d’Avila et à Ste Jeanne Jugan. Quelques temps plus tard, elle déménage 77 rue de Lourmel dans une grande bâtisse délabrée, qu’elle remet progressivement dans un état habitable avec l’aide de bénévoles. Elle y accueillera selon ses propres écrits : «  des jeunes filles, des fous, des expulsés, des chômeurs… » Et plus tard des juifs. Avec le Père Dimitri, Ils fabriquaient en particulier de faux certificats de Baptême. Un Balte de la gestapo, arrête son fils Youri, qui avait eu le temps de brûler les papiers lors d’une descente à Lourel, sauf un certificat retrouvé dans sa poche. La suite, ce sont les déportées qui le diront en particulier Germaine Tillion, Geneviève Anthonioz-De gaulle, Jacqueline Pery D’Aliencourt.  Avec Mère Marie arrive à Ravenbrück une religieuse française Elisabeth Rivet, supérieure de l’ordre de Notre-Dame de la Compassion, à Lyon, arrêtée avec des résistants. Elles se sont soutenues durant deux ans moins quelques jours et ont été gazé à quelques heures d’intervalle. Elisabeth Rivet est-elle canonisée ??

Le 9

Départ de Claudine et reprise de la broderie à l’école. Voici une bonne idée : reprenant une initiative de Vendée et de la Baie de Somme, la commune de Plougerneau vient d’installer des bacs en palettes, aux abords de la plage de la Grève Blanche, pour collecter les déchets venants de la mer. Le risque est que les gens s’en servent comme poubelle d’ordures ménagères. J’ose espérer que le civisme sera présent.

Le 10

Sortie du livre de Yann Lukas « Je suis breton, mais je me soigne », avant d’ajouter devant le journaliste « …pour le rester… ; Voilà cinq siècles, il y avait déjà des Bretons et, manque de pot, il y en a toujours ! » la vraie devise de la république devrait être selon lui : « Liberté, Egalité, Solidarité, Diversité ». Voilà une très mauvaise décision européenne : aucun port breton n’est autorisé à débarquer du fret bio, en provenance de pays hors Union Européenne !!!... C’est quoi cette ânerie ?... Tout l’ouest est vent debout pour trouver une parade à cette sottise ; sinon : « bonjour » la hausse de CO2 par la route, « Adieu » le fret à la voile en cabotage pour le café bio, etc… !

Le 11

En visionnant le blog de Véronique, cela me remet en mémoire un camp scout à l’abbaye de St Wandrille, et la route à pied, pour se rendre à l’abbaye de Jumiège. Je me souviens que les derniers kilomètres ont été faits en camionnette, après stop pour certaines, tellement nous avions les pieds en compote ! Par ailleurs, j’ai compulsé les « familles chrétiennes » apportées, que j’ai bien appréciées. J’ai appris avec joie que la cause pour la canonisation de Pierre Goursat, le fondateur de la communauté de l’Emmanuel, est étudiée à Rome. Je ne l’ai vu qu’une fois, lors d’un week-end de formation à Notre-Dame de la Plénière près de Rennes. Il était déjà très fatigué et sans doute déjà très malade. Il a dû se reposer dans l’après-midi. Il nous a aidés à chanter en langue, à nous exercer à la Glossolalie, car personne n’osait ouvrir la bouche. «  Ouvrez la bouche et laissez sortir les mots ; soyez semblables aux tous petits enfants devant leurs parents : ils disent simplement leur joie.  Le Père alors nous comprends » C’est ainsi qu’un vénérable moine de la trappe de Bricquebec, d’un âge déjà respectable, le père Amédée mon voisin d’apprentissage, envoyé par son abbé pour se renseigner sur ces drôles de chrétiens, doit maintenant babiller au ciel !

Le 12

Un peu d’activité au jardin pour ôter le lierre sous les hortensias et garnir avec le broyat de sapin de noël. Hélas, je n’en ai pas assez ! Encore quelques cagettes  à ranger sous la terrasse, pendant que la lessive vole au vent. Le soleil est un vrai bonheur.

Le 13

Le beau temps est de la partie, il y aura donc du jardinage aujourd’hui. Je contemple le tapis de fleurs des champs qui brodent de couleurs la prairie-pelouse avant que la tondeuse ne passe dans les prochains jours. David s’étant signalé, ce sera demain après-midi. Je suis un peu triste pour les fleurs, qui auraient régalé les abeilles qui hésitent encore à sortir. Pendant que je jardinais, j’ai entendu parler chez Mamie voisine : j’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une visite   d’un agent immobilier, mais j’ai vite compris mon erreur. C’était deux SDF un peu éméchés qui cherchaient un gîte. Comme ils s’éloignaient vers le secours populaire, je n’ai pas bougé ; mais ils sont revenus et se sont installés pour saucissonner. Je suis donc allée leur dire que cette maison n’est pas abandonnée. Ils étaient un peu septiques au vu du jardin, mais ils sont partis sans barguigner. Notre expérience du squat de la maison parentale nous a rendu « voisins vigilants ».Le 14

David est donc venu tondre la pelouse et il reviendra fin avril pour faire les bordures. Il fait très beau aujourd’hui et les tondeuses sont de sortie. J’ai pratiquement fini d’enlever les petits arbres et plantes parasites : épine noire, laurier palme, laurier, le lierre, ronces. Tout ceci fait bien transpirer, avant qu’un bon Perrier ne vienne nous rafraichir.

Le 15

La pelouse fait fade depuis la tonte…la pluie la rend encore plus banale ! Je suis révulsée par le vol du reliquaire du cœur d’Anne de Bretagne à Nantes.  L’argent pourrit vraiment le cœur de l’homme !...

 Avec un peu de retard parce que j'étais sur le Camino, je vous fais part de la naissance le 07 mai à Mende de Sibylle, premier enfant chez Juliette et Pierre ! Félicitations !

 Tellement mignonne et si petite (2,8kg) !

 Ce dimanche, Claire et Philippe se sont rendus à Mende et ont fait connaissance avec ce petit bout de chou.

Il semblerait que certains lecteurs trop pressés n'aient pas compris que les photos postées précédemment du Camino ne dataient pas de 2018 mais de 2017 ! J'avais préparé tous mes articles avant de partir...

Cette fois-ci, je vais vous parler un peu du Camino 2018 et de notre arrivée à Santiago.

Ce sera le sujet de plusieurs articles (j'ai pris environ 500 photos...) mais, comme il faudra aussi que je vous raconte le mariage de Benoît et Léa ainsi que le baptême d'Armand...j'ai du pain sur la planche !

Une fois n'est pas coutume, commençons par la fin...

 En ce jeudi de l'Ascension, nous quittons notre hébergement de Lavacolla à 6h. Il fait encore nuit mais c'est un grand jour pour nous, l'aboutissement de 11 RDV de marche annuels...Il nous reste 10 km à parcourir avant d'atteindre notre but final, Santiago. Nous voulons assister au lever du soleil sur la ville, arriver à temps pour la messe et le botafumeiro et profiter aussi de cette seule journée passée à Santiago.

 Le jour se lève peu à peu. Quelques 6 kms après le départ nous nous arrêtons dans un café qui ouvre ses portes pour prendre un petit déjeuner. Peu après, sur un grillage interminable, j'aperçois une multitude de croix de bois glissées entre les mailles. On se sent tellement en communion avec tous les pèlerins qui nous ont précédés...

 Et voilà que nous parvenons au Monte del Gozo ou Mont de la Joie. Joie du pèlerin qui aperçoit la ville tant désirée du haut de cette colline de 368 mètres! La cathédrale et ses flêches sont bien là, en bas...

 Le monument a été créé en 1989 pour la venue du pape Jean-Paul II. 500 000 jeunes se sont retrouvés à ses côtés pour les JMJ. 

 Nous prenons le temps de nous arrêter pour rendre grâce en chantant à la petite chapelle attenante avant de poursuivre la descente vers la ville.

 Le Camino nous fait longer l'immense refuge pèlerins construit à l'occasion des JMJ et pouvant accueillir jusqu'à 2000 personnes !

 Et voilà Santiago...1 ère photo des pèlerines toutes excitées dans cette cité inscrite au patrimoine de l'Humanité par l'Unesco ! Il nous faut encore traverser les faubourgs avant de parvenir au centre historique.

 2 ème photo prise juste à l'entrée de la ville historique. Au sol, l'inscription ci-dessous...

 "L'Europe s'est faite grâce au pèlerinage à Compostelle. "

 Et c'est enfin l'arrivée au but...la cathédrale et sa grande place ! Il est encore tôt et il y a relativement peu de monde mais, au fur et à mesure de la journée la place se remplira de pèlerins...et de touristes, incroyablement nombreux pour cette fête de l'Ascension doublée d'une Feria !

 Nous nous rendons ensuite dans notre gîte pèlerin que nous avons pris soin de choisir juste à côté de la cathédrale. Ce ne sont pas les gîtes qui manquent dans la ville ! Nous posons nos sacs pour nous diriger vers l'accueil pèlerin y faire valider notre crédentiale et obtenir la Compostella. Il y a foule, déjà...

 Certains ont encore leurs chaussures aux pieds tandis que d'autres ont enfilé ce que nous appelons pompeusement entre nous "les chaussures du soir" ! D'autres font prendre l'air à leurs pieds blessés...Nous calculons qu'il nous faudra plus d'une heure pour obtenir notre Compostella et celle de la messe approche...

 Il doit être 11 h. Nous filons donc à la cathédrale pour la messe de midi. L'église est déjà pleine ! Nous savons où il faut nous placer (à gauche de la nef) pour apprécier pleinement le Botafumeiro qui va se balancer au-dessus de nos têtes. Nous finissons pas trouver chacune une place, ce qui sera loin d'être le cas pour tout le monde. Il me semble que les pèlerins, munis de leur crédentiale devraient être prioritaires...Les gens s'énervent, un monsieur du service d'ordre fait partir les personnes mal placées, demande le silence, rappel l'interdiction aux portables et photos...La messe commence et nous savourons cet aboutissement de notre pèlerinage. Les textes sont lus en plusieurs langues et la messe est concélébrée par de nombreux prêtres étrangers. 

 Hélas pour nous, nous attendrons en vain le Botafumeiro...nous apprenons seulement à la fin de la messe que celui-ci est en réfection ! Nous qui avions calculé notre date d'arrivée en fonction de ce jour de fête pour être certaines de voir cet encensoir extraordinaire et tellement lié à la joie d'arriver à Compostelle...notre déception est énorme. 

 Nous allons reprendre des forces en choisissant un bistrot au soleil car il ne fait pas chaud malgré le soleil. 

 Et puis c'est reparti pour l'accueil pèlerins où il y a au moins autant de monde que le matin. La queue serpente entre les couloirs et ressort dans le jardin. 

 Pas de souci, nous sommes détendues et patientes...le Camino est derrière nous ! L'ambiance est sympa, ça parle en toutes les langues, on s'interroge sur le chemin parcouru, on se congratule. Certains s'asseoient par terre à tour de rôle pour soulager pieds mais aussi jambes et dos, pendant que d'autres restent dans la queue...et les 4 camelias en fleurs de la cour nous offrent un spectacle éblouissant de pétales blanches et roses !

 Au bout d'une heure 30, ça y est, nous l'avons ! Nul besoin de parcourir les quelques 1500 kms nous séparant du Puy pour l'obtenir...il suffit de marcher sur les 100 derniers kilomètres (tampons sur la crédentiale pour preuve) pour y avoir droit.  C'est pourquoi on trouve beaucoup plus de pèlerins juste avant d'arriver à Compostelle.  Quoi qu'il en soit, nous sommes fières de nous car elle n'est pas volée, cette victoire là ! Elle est le rappel de tant de pas, de sueur, d'ampoules, de douleurs diverses, d'envies d'abandonner parce que c'est difficile à organiser chaque année...

 Compostella en poche, nous repartons visiter un peu la ville...

 Achat de souvenirs, de cartes postales, de commandes précises des enfants de Sophie ayant déjà fait le chemin et connaissant la ville...

 La ville historique est vraiment jolie. 

 Du grandiose et de petits coins charmants comme cet hôtel ouvrant sur un jardin verdoyant et fleuri...

 et cette autre jardin, public cette fois-ci.

 Surprise, près de notre gîte...cet imprévisible moaï de l'Île de Pâques !

 La Feria ne ressemble pas à celle de chez nous, pour notre plus grand soulagement. Nous n'avions pas envie de bruit ni de soûleries...Ici, les danses traditionnelles ont à l'honneur et sur chaque place des groupes magnifiquement costumés dansent et chantent. C'est juste ce qu'il nous fallait !

 Retour à la cathédrale que nous n'avons pas eu le temps de visiter le matin. Elle est baignée de lumière en cette fin d'après-midi. Des confessionnaux accueillent en plusieurs langues. Nous prions devant les reliques de St Jacques et confions les intentions de tous ceux pour qui nous avons marché toutes ces années.

 Bien fatiguées (qu'elles paraissent sages, mes soeurs pèlerines !), nous nous posons enfin au gîte, le temps d'avaler des empanadas, quelques légumes surgelés et des pâtisseries de St Jacques. 

 Durant toute notre marche en Galicie ( foulée cette année) nous ferons une grande consommation de tartes au fromage blanc et de tartes de Compostelle (celles avec la croix de Compostelle et qui sont à base d'amandes). Il ne faut rater aucune occasion de se cultiver !

 Nous quittons nos pénates pour profiter au maximum de la ville car demain, il nous faut repartir...Beaucoup de monde en ville pour la Feria. L'ambiance est très joyeuse et le temps idyllique. 

 Au détour des places, les danseurs sont là.

 Jolies Galiciennes avec leur pain sur la tête !

 Et les messieurs ne sont pas en reste.

 La place de la cathédrale est presque vide...

 Nous découvrons le quartier des restaurants où là, c'est vraiment bondé !

Jouons maintenant à "Où est Charly Pascale " !

 Nous sommes dans la région du poulpe et il y en a partout, sous toutes les formes !!! Curieusement, les pâtisseries nous ont plus attirées...

 Dernière photo de ce long article, la cathédrale, surmontée de St Jacques sous le soleil vespéral. Quelle journées, mes amis ! Tout a passé si vite et il nous faut déjà repartir...

Le retour sera long, sur 2 jours. Le vendredi matin, 4 heures de bus pour rejoindre la voiture d'Anne laissée près de Villafranca. Puis encore 4 heures pour passer la nuit à Laredo (côte espagnole). Le samedi, 4 heures de voiture pour parvenir à Bordeaux puis...la SNCF étant capricieuse en ce moment...des heures et des heures de train (tour à tour annulé, en retard, sans correspondance...) pour rentrer chez nous: Saintes (le plus près pour Sophie), Montpellier (Pascale) , Rouen ( moi) et Strasbourg pour Geneviève qui n'arrivera que le lendemain ! Quand à Anne, il lui a fallu plus de 5 heures de route pour atteindre, avec sa voiture Clermont-Ferrand.  Quelle aventure ! Vous comprenez, pourquoi nous avons décidé maintenant de ne marcher qu'en France ?

 Quel bonheur de se retrouver le dimanche dans ce cadre idyllique ! Nos hôtes s'activent pour l'organisation du buffet. Ce sera un bar à salades ! Idée extra, surtout par ce beau soleil. De plus, on peut compléter chaque plat s'il se vide et les restes seront rangés bien plus facilement qu'une salade composée dont la durée de vie est plus limitée. Enfin, chacun se prépare SA salade composée avec les ingédients qu'il aime...pas de chance, j'aimais tout ! Des bols de graines diverses ( lin, tournesol etc) nous étaient proposés pour le petit plus qui fait une salade chic. Des cakes salés et variés(préparés à l'avance et congelés) accompagnaient ces salades. 

 Qu'il est apprécié ce soleil printanier ! Qu'il fait bon se retrouver en famille !

 L'ancien pressoir est apprécié. La table des cousins. Les plus jeunes ont trouvé la table à leur niveau.

 Zénaïde aimerait tant prendre le petit Paul (Mathilde et Clément) dans ses bras...

 Ma belle Héloïse et ses cheveux courts lui seyant à ravir.

 Certains sont épuisés... D'autres ont su profiter de la fontaine à leur portée.

 Heureux enfants ! Après avoir débarrassé le buffet, rangé les décorations multiples, il nous faut dire au revoir...

 Nous partons les bras chargés de fleurs coupées ! J'emmène ce beau souvenir du mariage à Bourg en Bresse où nous nous rendons maintenant pour le baptême d'Armand. La fête continue !

Merci, Léa-Kim et Benoît, Annie et JLuc pour cette merveilleuse fête de mariage !

Déjà 1 semaine que Armand a été baptisé...

 Quand nous arrivons le dimanche soir, Charlotte et ses parents (ici Françoise) ont déjà beaucoup travaillé ! Une grande tente prêtée par la mairie a été installée dans le beau jardin clos de murs. 

 La soeur de Charlotte est là ainsi que ses neveux et nièces. Nous nous mettons au travail: pliage des feuilles de chants...

 Sachets de dragées (made by Charlotte) à remplir...

 On prend le temps de profiter de la balançoire...

Le soir, dîner sous la tente puis dodo...nous avons du sommeil à récupérer !

 Le lundi de Pentecôte, le soleil brille toujours et chacun se fait beau. 

 Nous avons rendez-vous à la cathédrale de Bourg en Bresse où le diacre nous accueille, d'abord à l'extérieur. Il insiste bien sur les différentes étapes du baptême et c'est super. Nous nous déplacerons ensuite à l'intérieur de l'église, selon les étapes du sacrement.

Le rouge est de mise...

 Armand, tout sage se réveillera à peine quand il reçoit l'eau du baptême sur son front.

 Marie et Aurélien portant la lumière. Marie, la marraine est une amie d'enfance de Charlotte. Aurélien, le parrain est mon filleul (le fils de Marie-Clotilde et Olivier) et le cousin de Xavier.

 Quels beaux souvenirs que ces photos !

 Un petit ange, non ?

 Pauline et Zénaïde.

 Zénaïde et son parrain Guillaume.

 Pauline et sa filleule Bertille.

 Aurélien et sa marraine. Retour chez les parents de Charlotte où les agapes nous attendent. De petites tables fleuries...joli !

 Le bouquet ramené du mariage de Benoît et Léa est encore magnifique.

 La joie est dans les coeurs...fêtons le nouveau baptisé !  Le buffet est excellent ! Pâté maison, terrine en gelée, crumble de ratatouille (hummm...), salade de perles (sorte de pâtes) au saumon fumé (à refaire !), charcuterie, salades variées, crudités, plateau de fromages, fraises... Le jardin est beau, le soleil brille...c'est reparti pour une séance photos !

 Lyne et Aurélien.

 Brochette de filles.  Les 2 cousins du même âge.  Nouvelle génération de cousins s'amusant dans la tente-lit. 

 Et puis la fatigue s'installe...

 Trop d'émotions, ça épuise. 

 Armand, en pleine forme est le plus heureux des bébés baptisés ! 

Merci à Françoise et Hervé de nous avoir si bien accueillis ! Merci à Charlotte et Xavier d'avoir si bien préparé cette belle journée de baptême !

 Les années précédentes, nous suivions le Camino del Norte (qui longe longtemps la côte), puis le Camino Primitivo, tandis que là, nous avons rejoint le Camino Francès, beaucoup plus fréquenté, surtout quand on approche de Compostelle.  Pour info, il nous restait cette année environ 180 km à parcourir pour rejoindre notre but final. Après nous être toutes retrouvées à Bordeaux (malgré les trains annulés...), nous roulons 750 km (avec la voiture d'Anne) pour rejoindre un village peu après Villafranca del Bierzo où nous laissons la voiture. Ces 2 cartes pour vous permettre de distinguer les 3 chemins: le Camino Francès au départ de Roncevaux, le camino del Norte au départ de Irun. Ce dernier se partage ensuite et on peut choisir le Camino primitivo passant par Oviedo et Lugo. Ces 3 chemins ne font plus qu'un à partir de Arzua. Vous noterez qu'il existe aussi le Camino Portugués et le Camino Sanabrés. 

C'est bien différent de rencontrer autant de pèlerins alors que nous avions l'habitude de marcher sans en croiser beaucoup. Avantage, le balisage est meilleur, les lieux de restauration beaucoup plus nombreux et les auberges aussi. Sans doute aussi avions nous envie de vibrer à l'unisson avec les autres pèlerins ? On ne peut toutefois s'empêcher de se demander, en en croisant certains...celui-là, il fait juste les 100 derniers km ou c'est un "vrai" ? Après avoir traversé la Catalogne, l'Aragon, la Navarre, le Pays Basque, la Cantabrie et les Asturies...nous entrons en Galice !

  Ce premier jour de marche, nous arrivons en fin d'après-midi au village de O Cebreiro. Joie de découvrir qu'une messe va avoir lieu ce soir ! Les pèlerins arrivant de tous horizons, la messe est dite en plusieurs langues. Lecture en anglais, psaume en allemand, PU en français...c'est chouette. Là encore, la proximité de Compostelle fait que les messes et les accueils pèlerins sont plus fréquents. Chouette ! 

 Tout petit village mais où la tradition d'accueil des pèlerins est très ancienne puisque la 1 ère auberge date du IX ème siècle. C'est ici aussi que l'église abrite le St Graal ou miracle eucharistique (An 1300) 

 Après la messe, repas revigorant au restaurant. En Espagne, ce n'est pas comme en France où nous pouvions faire cuire notre repas dans les gîtes. Ici ils sont rarement équipés de cuisine et nous devons presque toujours aller dîner d'un menu pèlerin à 10€ comportant 2 plats et un dessert. Comme vous pouvez le constater, nous portant nos polaires car nous avons froid.

L'altitude est de 1330 mètres et on a pu s'imaginer ce qu'enduraient les pèlerins à la mauvais saison ou même un jour de tempête...

 Lever au petit jour...Il fait très froid et l'herbe est couverte de gelée blanche ! Avec nos shorts, nous revivons avec émotion les petits matins de WE de guides (au Ravin des Arcs, surtout !) où nos pieds et nos jambes ont des souvenirs de froid glacial et parfois même de neige...Nous sommes début mai.

 Le paysage est magnifique au lever du soleil. Au loin, quelques trâces de neige de l'hiver. Quelques km après notre départ du gîte, nous nous rrêtons dans un café pour y prendre notre petit-déjeuner. Nous ne sommes toujours pas réchauffées.  Nous passons par un col avant de redescendre un peu dans la vallée. Arrêt photo devant la grande et belle statue de pèlerin. Nous prenons la pose... Les pèlerins ont de l'humour...sur les pieds de métal sont collés tout un échantillon de pansements ! Peu à peu le soleil nous réchauffe et nos pieds foulent de petits chemins bordés de prés verdoyants où au fond...coule une rivière. Ce sera un enchantement presque constant durant cette semaine en Galice.

 ça et là, de typiques églises de schiste.

 Certaines sont lilliputiennes...

 Admirez la croix de celle-ci ornée d'un renard courant après une poule ! Beaucoup de fontaines aussi, bien pratiques pour les pèlerins. 

 Ces incroyables dalles de pierre cernant un peu partout les prairies ou les jardins...

 Qu'elles ont été appréciées, ces haltes dans les cafés de Galice ! Nous n'en n'avons pas manquées et ce fut une bénédiction. Se réchauffer le matin autour d'une boisson chaude, se requinquer avec un café (on a découvert le café américain, le plus proche du nôtre) ou encore savourer les goûteux jus d'oranges pressés en milieu d'après-midi...

C'est dans celui-ci que nous avons rencontré Léone, une canadienne marchant seule et qui a entamé la conversation car nous parlions la même langue...Nous lui avons raconté notre histoire (5 amies de jeunesse parties du Puy il y a déjà 12 ans...) et, comme toujours, elle a été impressionnée. Elle nous a trouvées "inspirantes", c'est son mot ! Et puis reprendre la route, regaillardie par la pause, la boisson et les rencontres pour s'émerveiller devant de nouveaux petits chemins creux.

 Vers midi, nous commençions à regarder autour de nous pour dénicher LE petit carré d'herbe qui nous permettrait de nous reposer, le temps d'une sieste bienfaisante. Enlever ses chaussures, partager le pain qui deviendra sandwich ( pâté, jambon, sardine...et ça tourne!), tenter de dormir quelques instants. Ce jour-là, plusieurs groupes de pèlerins passeront devant nous et certains nous prendront même en photo ! Serions nous les seuls pèlerins à nous accorder ce temps de repos ?

 Ce soir là, nous avons été hébergées dans un gîte publique. De la pierre, toujours de la pierre pour ce bâtiment épousant la pente. Le plus: un grand étendoir au soleil ! La plupart des gîtes sur ce Camino francès proposent des lave-linge et des sèche-linge. A nous 5 nous en avons profité de temps en temps.

 Après la douche et la lessive nous nous posons dans l'herbe chaude avec nos carnets de chants. C'est l'occasion pour nous de chanter à plusieurs voix les chants scouts de notre jeunesse mais aussi d'apprendre (merci Gene !) de nouvelles voix pour des chants religieux. Au fil du chemin, nous garderons de multiples souvenirs de belles rencontres autour de ces moments chantants qui surprennent et réjouissent bien des pèlerins.

 La halte du soir permet de recharger les téléphones et de prendre des nouvelles...Nous avons bien songé à couper complètement les ponts avec nos familles mais c'est difficile. Il y a toujours un enfant qui ne retrouve plus ses affaires avant de partir en camp, un autre qui passe un concours, qui attend un résultat (scolaire, de santé etc), un mari qui a besoin d'un renseignement urgent, une amie qui nous annonce une mauvaise nouvelle...Nous récitons chaque matin le chapelet avec toutes les intentions plus ou moins lourdes des unes et des autres.

 Dans cette albergue, plusieurs petites chambres...2 dans l'une, 3 dans l'autre, c'est super ! Il arrive que nous soyons 50 dans un dortoir et c'est plus dur: ronflements, bruits de ceux qui se couchent tard et qui fouillent interminablement dans leur sac (Grrr, les sacs plastiques !), bruits de ceux qui se lèvent très très tôt et qui mettent un temps fou à se préparer en allumant leur lampe...Les lits sont parfois collés les uns aux autres si bien qu'on dort aux côtés d'un pèlerin, par toujours du même sexe. Comme nous marchons moins vite que beaucoup, nous prenons les places qui restent et ce sont toujours celles du haut ! Dans ces immenses gîtes, les douches sont communes et ouvertes...je vous rassure, les hommes et les femmes sont séparés, quand même !  Que d'aventures !

 Le week end dernier, Arthur s'est rendu avec des amis au Sultana d'Oman...Il nous en a ramené des photos très très jolies !

 Ils ont embarqué sur un bateau de rêve, rien que pour eux. Oman est seulement à 3 heures de route de Dubaï.

 Incroyable, non ? Je parle du bateau mais aussi du paysage...

 Que c'est minéral !

 2 Indiens très sympas à bord de ce vieux bateau pour s'occuper de nos touristes. 

 Ils se sont aventurés dans des bras du Golfe d'Oman.

 Ils ont pêché, barracudas et rougets.

 Tranquille, la pêche !

 Les poissons seront cuits et mangés sur le bateau même.

 Quel luxe sur ce vieux rafiot ! Boisson et nourriture à volonté...

 Pêche, baignade, pêche, baignade...

  Snorkelling dans des eaux bleues et chaudes... Extraodinaire rencontre que celle du plancton lumineux ! Arthur avait l'impression d'une voie lactée sous marine...merveilleux !

 Notre Arthur fumant un cigare...

 Autre instant magique: les dauphins qui joué avec le bateau.

 La journée paradisiaque s'est poursuivie le soir.

  Les jeunes ont dormi sur le bateau.

 Arthur, tu nous as fait rêver !