Rue St Honoré à Paris, s'est ouvert dernièrement une nouvelle boutique dédiée aux parfums Dior. Arthur a travaillé d'arrache-pied à la présentation des nouveaux produits et nous offre ces quelques photos. Ici, installation des nouveaux locaux.

 Je vous laisse admirer...

 Des bougies parfumées...

 Dommage qu'Arthur ne nous fasse pas la visite...

 "Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté." C. Beaudelaire

 Du savon liquide Dior ?

 Les nouvelles fragrances.

  Comment rester insensible à temps de beauté ? Vive le luxe qui fait rêver !

Merci, Arthur !

 Orofara est un village situé à une dizaine de kilomètres de Papeete. Créé en 1914 pour accueillir les lépreux de Tahiti et des autres îles, il abrite encore 7 lépreux mais aussi des personnes et familles non atteintes. Ce premier et ancien cimetière, bien au-dessus du village a beaucoup de mal à résister face à la végétation exubérante et à l'indifférence inadmissible des autorités. 

 C'est très émouvant de voir toutes ces tombes presque entièrement disparues dans la verdure. Il parait pourtant que le cimetière est nettoyé de temps en temps (avant la Toussaint ?)...mais tout pousse tellement vite ici !

 Trouvée sur Internet, une photo du cimetière nettoyé (en quelle année ?)...rien à voir !

 Dans un coin du cimetière, certaines tombes ne sont pas surmontées de croix et je ne sais pas pourquoi. Peut-être des tombes de Protestants ? Les religieuses s'occupant des lépreux étaient protestantes, quant à elles.

  Le terrain est pentu et semble tomber dans la vallée. Des arbres plus ou moins énormes poussent près, dans et sur les tombes...ici, la croix de métal a même disparu, sans doute volée.

 Comment voulez vous qu'avec des arbres et des racines pareilles les tombes puissent résister ?

 Nous découvrons des croix tombées par terre et recouvertes de végétation.

 Cette tombe datant de 1962 est très bien conservée et entretenue. Pourquoi cette croix ? 

 Une tombe ocre écrite en tahitien.

 Un collier a été déposé sur cette tombe.  Là aussi.

 La tombe de Willy Wangut décédé en 1940, quoique en bon état est coincée contre un gros arbre qui risque fort de la soulever.

 Une homonyme...

Derrière, celle de Erick Purakaueke (quand il y a des "K" dans le nom, c'est qu'il s'agit d'un nom marquisien) rappelle que les lépreux des Marquises étaient envoyés ici et mourraient loin des leurs, sans jamais revoir leur île...

 Que j'aimerais faire connaissance avec Isidore et Louise ! Autant d'histoires, de vies sûrement attachantes.

  Un peu à l'écart, quelques tombes de chinois. Les premiers sont arrivés à Tahiti il y a 150 ans.

 Que c'est beau ! Que c'est triste !

Ci-dessous, un article déniché sur Internet.  Le docteur Lam, d'origine vietnamienne est responsable du traitement de la lèpre en Polynésie. Nous le connaissons un peu car il fait partie de l'odre de Malte.

Le docteur Lam Nguyen

Le docteur Lam Nguyen: "Il y a encore des gens qui sont contaminés par la lèpre chaque année en Polynésie"

"Je m'occupe des patients lépreux depuis 1989, quand je suis arrivé en Polynésie. Aujourd'hui ces patients sont tous guéris, mais ils ont des séquelles. Une fois que les nerfs sont attaqués, on perd les doigts, les mains, la vue… on ne peut pas les restaurer. Mais sur le plan infectieux ils ne sont plus contagieux. 

Aujourd'hui en Polynésie des gens tombent encore malades de la lèpre. Au cours des 20 dernières années il y a eu entre 2 et 8 nouvelles contaminations chaque année. On ne sait pourquoi la circulation de la bactérie continue alors que les conditions de vie s'améliorent. Il y a aussi peut-être le fait que la maladie est moins connue, donc les gens qui sont infectées mettent beaucoup de temps avant d'être diagnostiqués correctement. 

Ce sont les contacts répétés avec des gens qui sont porteurs, mais ne savent pas qu'ils ont la maladie et ne sont pas traités, qui peuvent vous contaminer. En général, on peut se douter qu'on a la maladie quand des taches insensibles apparaissent sur la peau. Des taches décolorées sur les peaux sombres, ou des taches un peu rougeâtres sur les peaux claires, avec un manque de sensibilité, indiquent qu'il faut aller consulter. Il faut alors éliminer d'abord la lèpre, et après on peut voir si c'est autre chose. Les gens qui sont soignés tôt peuvent être guéris sans aucunes séquelles." 

 Samedi dernier, anniversaire surprise en l'honneur des 60 ans de ma grande soeur Claire ! Ne pouvant pas être présente,  ce sont les enfants qui nous ont représentés. Manquait Charlotte qui travaillait et les jumeaux. Les enfants ont réservé un gîte pour les 3 jours. Le premier jour, il fallait être discret et ne pas se faire voir par Claire dans le village ! Ils sont donc partis se ballader dans la montagne.  5 adultes et 4 petits.

  3 papas heureux de se retrouver.

 Le thême de la soirée: 

 Très belle invitation !

 Les invités se sont habillés pour rejoindre la fête.

 Xavier, magnifique ! Le casque a été confectionné par Charlotte avec des bandes de papier ! Marius aussi avait le sien. Bravo Charlotte !

 Des chapeaux vietnamiens, des tenues coloniales...sympa !

 Claire découvrant les participants.

 Louis et Baptiste en léopards entourant Xavier.

  Jeanne en petite chinoise. Il y a même un lion !

  Qu'ils sont beaux !

 Joli !

 Pauline et sa cousine Mathilde.

  Enfants et petits-enfants ont écrit une chanson écoutée religieusement par Claire.

 Un traiteur avait préparé le buffet. Antoine porte la pièce montée de macarons.

Bravo !

 A l'image de Marius, nous t'embrassons très fort en ce jour de ton anniversaire !

 Sortie le long du Canal du Midi, tout près de chez eux.

 C'est l'été !

 A pied...

 ou à vélo !

 Quelle chance d'avoir le Canal du Midi près de chez soi !

 Le spectacle est chaque instant renouvelé. Petits lieux charmants.

 Est-il lieu plus paisible ?

 Retour à la maison et baignade pour Marius. La vie est belle !

 Le 13 mai, le monde entier fêtait le centenaire de Fatima et Tahiti n'a pas dérogé à cette universalité de l'Eglise.

 Procession en ville où, tout en récitant le chapelet j'ai admiré de beaux chapeaux !

 et de beaux tshirts !

 Les Tahitiens sont les champions des tshirts avec message évangélique !

 La Vierge est magnifiquement parée de colliers de fleurs de tiare.

 La messe se déroule dans l'église de Maria No Te Hau après un enseignement sur l'historique des apparitions. 

 Impressionnant tabernacle représentant un arbre à pain.

 Délicatesse...

 Samedi, JF et moi nous sommes rendus à une exposition un peu particulière...en effet, ce sont les détenus de la prison de Nuutania qui présentaient leurs oeuvres ! Nuutania, c'est cette prison où nous allons de temps animer la messe avec l'Ordre de Malte et l'Aumônerie des prisons.

 1 ère étape, celle des aquarelles. Nous avons longuement discuté avec l'animateur des ateliers d'arts plastiques et c'était passionnant. Ici, des portraits réalisés en 10 minutes.

 J'ai été impressionnée par la qualité des oeuvres. Aucune difficulté à reconnaïtre l'un des détenus, Jean-Jacques, que nous voyons à chaque fois à la chapelle. C'est celui, en bas qui lit la Bible.

 Autre style plus naïf mais tout aussi chouette. Dommage que les reflets nuisent.

 Encore un autre artiste. Là encore nous avons reconnu Jean-Jacques, complètement à droite.

 Voici justement les aquarelles réalisées par Jean-Jacques.

 J'aime beaucoup celle-ci.

 Autre style très graphique. Ils sont très forts !

 De plus près, parce que je trouve ça très beau. Le professeur demandait à ses élèves d'essayer de laisser un peu d'espaces blancs.

 Ce détenu est croqué en train de graver un masque en poterie.

 Quittons les hommes pour le quartier des femmes. Pas d'aquarelle mais de l'acrylique, parfois du collage. J'aime moins le résultat que je ne trouve pas aussi talentueux.

 Autoportait ?

 Ce tryptique est pas mal du tout.

La suite de l'expo va nous révéler des trésors et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

 Suite de l'expo des détenus de la prison de Nuutania avec ces masques en terre cuite.

 Réalisés d'après moulage des visages des détenus. 

 Le détenu, couché sur une table ne devait pas bouger durant 15 mn, le temps que le plâtre se solidifie. Avant, il a dû enduire de vaseline les sourcils, moustache, barbe pour ne pas qu'ils soient prisonniers du plâtre au moment du démoulage. Chaque moule de plâtre a pu servir plusieurs fois, si bien que chaque détenu a pu réaliser plusieurs masques à son image.

 Après séchage du masque, vient le temps de la décoration.  ici, le détenu a recouvert de plâtre la moitié de son masque avant de gratter des motifs, une fois le plâtre sec. 

 Celui-ci voulait un masque avec des dents. Quand il a réalisé le moule sur son visage, il a dû garder la bouche (et les yeux) ouverts et protégés du plâtre à l'aide d'un quartier de peau d'orange. Les dents ont été ajoutées sur le masque en terre.

 Chaque masque est unique et merveilleux.

 Certains détenus ont de vrais talents d'artistes.

 Quelle imagination et quel doigté !

 Sobriété et pureté des traits.

 Celui-ci s'est servi des craquellements du masque (dus à des bulles d'air dans la terre) pour le décorer. 

 Entièrement recouvert de plâtre liquide, ce dernier masque blanc.

Nous avons demandé au directeur de la prison si les artistes détenus avaient pu venir assister au vernissage. 2 seulement ont été autorisés, en fonction sans doute de la durée de leur peine. Dommage...

Bravo en tout cas pour cette belle initiative ! Bravo au directeur de la prison, à l'animateur artistique qui a permis à ces détenus de s'exprimer et de se découvrir de vrais talents au sein de ces ateliers créatifs. 

 Pour honorer une commande je me suis remise à la peinture sur tissu. 

 Une dame qui m'avait déjà acheté des torchons lors de la vente de décembre des Marraines a souhaité que je lui en fasse 4 de plus.

 Je lui ai peint ses 4 torchons + 4 autres que je vais offrir...ou garder !

 Celui-ci est un cadeau pour son gendre qui a besoin d'un torchon pour emballer son pain !

 2 autres torchons pour emballer du pain, mais marqués au surnom (MA) de ma commanditaire.

 Elle voulait du jaune et du rose...j'ai obéi.

 Ce n'est pas une couleur que je travaille beaucoup mais ça rend bien. 

 Torchon décoré de fleurs pastel. Le rendu est très doux, d'autant plus que le fond est de couleur bise.

 Partie à peindre, j'ai continué. J'avais 2 sacs qui me servent pour y ranger du petit linge, des chaussures en voyage.

 Le premier est vert garni d'une couronne de fleurs jaunes et blanches.

 Le second est bleu marine, même si la photo ne le laisse pas deviner. 

 Je me suis régalée !

 Pauline, Tim et Zénaïde n'ont pas bougé de chez eux...magnifique photo de famille !

 Ils sont quand même allés se baigner au lac d'Hosteins tout proche.

 Xavier, Charlotte et Marius ne faisaient pas le pont mais ils sont partis le dimanche à Ax les Thermes.

 Gene et Pascale (et Louisa ), vous vous souvenez de notre semaine de vacances entre filles dans ce coin en...1989 ?

 Pendant que Charlotte et Marius se promenaient, Xavier a participé à une course: 23 km, 1200 mètres de dénivelé en 2h58 ! Bravo mon fils ! Héloïse, Guillaume et les petits étaient en Alsace chez la grand-mère de Guillaume.

 des kouglofs...si beaux et si bons !

 Et l'inévitable choucroute !

 Les parents de Guillaume avaient loué un gîte et chacun a bien profité du grand soleil.

 ça me rappelle Angers, quand nos enfants faisaient trempette dans la grande bassine à linge de Mémé !

 Trop contente, la petite Bertille !

Quant à Arthur, il n'a pas quitté Paris car il ne faisait pas le pont...

Et Rémi était à Lannois...les photos vont suivre !

Le 1° Avril

Après l’office, en bavardant avec des choristes, j’ai appris l’existence d’un chœur de musique baroque sur la commune, dont le premier festival va avoir lieu le week-end prochain. C’est Pascale, ancienne condisciple du parcours théologique et choriste paroissiale qui nous a initiés. Pour progresser elle s’est inscrite à ce nouveau chœur, qui existe en semi-catimini depuis plusieurs années, mais dont les répétitions avaient lieu à Lannilis. Cet évènement se déroule sur trois jours : causerie à la médiathèque sur la dite musique et ses instruments vendredi soir. Samedi à l’avel-vor et dimanche à l’église : concert. Vive la culture !

Le 3

Arrivée de Sacha et Macha en début d’après-midi. Autre nouvelle : le bagad « Plougastel »  vient de remporter le premier prix des bagadou de 2° catégorie. Enfin l’association « Coté Ane » de notre commune, s’est associée à « Eaux et Rivières »pour une balade écologique de Bohars à Brest, pour ramasser les déchets jetés le long du chemin. Ce sont les ânes qui ont porté le poids de nos vilenies !!

Le 4

En début d’après-midi, j’emmène Sacha et Masha sur le parking du spadium pour retrouver Leria la maman d’Ajna, que Sacha a connu à Paris lors du concours de lecture en russe à l’école de la nouvelle cathédrale orthodoxe. Elles habitent sur la commune de Locmaria-Plouzané, à plus d’une heure d’ici. Les enfants sont contents de se retrouver et de parler russe entre eux.

Le 5

Ce sont les cousines qui viennent cet après-midi jouer avec Sacha. Pour les fatiguer un peu, nous les emmenons faire une bonne marche à pied sur le nouveau sentier côtier et la grève. En rentrant, nous tombons sur Stéphane et Muriel devant leur maison. Elle me remercie pour la jardinière  de géraniums que je leur ai faite, (avec plaisir en un rien de temps). Je trouve que les petits gestes entretiennent l’amitié.

Le 6

Avec Sacha et Masha nous jouons à toutes sortes de jeux, dont le scrabble ; le jardinage fait aussi partie de nos activités et bien sûr la marche. Ainsi Sacha n’a pas eu envie des jeux vidéo à la mode chez les jeunes. Vive la campagne !

Le 7

Nous allons, dans la matinée, jusqu’à l’église pour porter du buis en vue des Rameaux. Départ pour la gare à 13h : les vacances en Bretagne de Sacha sont terminées, elles se poursuivront au Maroc avec ses parents. Au retour, je retourne à l’église pour fleurissement avec l’aide de Lulu. Je récupère deux pieds d’azalées blancs : l’un a déjà pris le chemin du jardin de Joëlle. La tapissière a rapporté mon fauteuil de bureau, recouvert d’un velours bleu hérité de mes parents.

Le 8

Journée « Chants » ici: le matin avec le chœur paroissial, l’après-midi avec le chœur de la cathédrale de Quimper et les choristes de diverses paroisses. Je suis toujours étonnée du manque de réactivité dans certaines circonstances. Faire de l’accueil au presbytère forme à la discipline, Car pour regrouper une équipe d’obsèques, il ne faut pas avoir les deux pieds dans le même sabot. Je vis au cœur de la paroisse comme Miss Marple à Sainte Mary-Mead, analysant les caractères et les possibilités de chacun pour le bien de tous. Je n’ai aucun complexe à proposer et solliciter l’un ou l’autre ; Les refus ne me rebutent pas le moins du monde : dans ce cas, être opportuniste n’est pas un défaut, à mon sens. Donc, j’ai suggéré de demander l’aide de Jopic pour l’orgue et celle d’Anne-Françoise pour l’animation, Annie gardant ainsi la seule la direction du chœur pour les Rameaux : proposition acceptée.

Le 9

Jour des Rameaux : temps magnifique pour la procession et la bénédiction à l’extérieur près du Calvaire. La chorale a fait ce qu’elle a pu, mais sans notre  « big » chef, ce n’est pas top ; (de mon point de vue). Il va falloir s’y faire. Nos paroisses trop grandes en superficie vont s’étioler, c’est inéluctable. Devons-nous en déprimer pour autant? Mieux vaut s’habituer doucement au jeun. Les jeunes, quant à eux, s’organiseront différemment. J’ai prêté ma partition à Hélène pour la messe Chrismale afin qu’elle en prenne connaissance pour demain. Je vais faire la route avec elle pour aller à la répétition à Quimper. Voilà un poisson qui a failli s’échapper de la nasse Chœur en voulant jouer à l’exocet, faute d’avoir eu une réponse à son sms de renseignements ; Ouf, comme on dit ici : « J’ai rattrapé la crêpe  » ! Hélène a le même parrain que notre fille Cécile, cela crée des liens...J’ai bien connu son papa qui faisait partie de notre groupe de Prière Renouveau, ainsi que sa maman toujours en vie.

Le 10

D’ailleurs, mes propos précédents sont illustrés par sa mésaventure. Cette vénérable dame, qui frise les 90 ans, souhaitait vivre une confession personnelle pour Pâque. Sa fille l’a donc conduit à St Louis de Brest, où l’on peut se confesser individuellement avant la messe du soir. C’est la seule église du secteur, où il y a la messe tous les jours. Arrivée une bonne ½ heure à l’avance, elle pensait voir le temps, malgré 7 personnes avant elle, dont trois enfants. Hélas, le prêtre, son tour venu, lui a, si j’ose dire, fermé la porte du confessionnal au nez : « Je vais  maintenant dire la messe ». Pourtant, c’est l’église où il y a le plus de prêtres!...IL reste L’abbaye de Landévennec pour se confesser, mais c’est à ¾ d’heure de route.

 (photos internet)

Le 11

Comme disent les canadiens : il est tombé en amour de la Bretagne. Jorg Bong, alias Jean-Luc Bannalec, un allemand éditeur à Francfort, écrit des romans policiers, qui se passent en Bretagne, depuis 2012. Ses enquêtes, toutes écrites en Bretagne, font un tabac dans son pays d’origine et passent à la télévision. La lecture d’Ouest-France, pour l’auteur, est une source illimitée d’informations pour ses romans, ainsi que ses balades sur le terrain. L’inspecteur Dupin est une star en Allemagne et a pour modèle le commissaire Maigret, dont l’auteur a lu les 75 enquêtes !

Le 12

La répétition à Quimper avant-hier soir fût un vrai bonheur. Cela fait plaisir de chanter avec un chœur nettement plus étoffé et un chef dynamique. Si j’étais douée pour les caricatures, je croquerais Mark qui prend de l’estomac : de profil,  il ressemble à une femme enceinte de six mois, à force de faire des exercices respiratoires : « gonfler les poumons à fond en poussant sur le diaphragme…etc…sinon vous êtes à court de souffle… » Outre Alexandre, Qui semble prendre ses quartiers au sud ; David, un autre organiste de Plougastel a déserté pour Quimper. Peut-on continuer à déshabiller Pierre pour habiller Corentin ?? Au total : un chef de chœur, deux organistes, deux choristes…bientôt nous allons nous retrouver à l’état de squelette ; devons-nous commencer à apprendre la danse macabre de Saint-Saens ?...Nous allons plutôt, j’espère, comme en cuisine, recomposer un joli plat avec les restes.

Le 13

La sécheresse menace le Bretagne à court terme ; aussi que le ciel soit un peu couvert nous agrée plutôt, car la terre manque déjà d’eau en surface. L’annonce des vingt futures paroisses, qui prendront effet le 1° septembre, a été faite par notre évêque, hier à la cathédrale St Corentin, lors de la messe chrismale. La nôtre qui enjambe l’Elorn portera le nom de St Pierre et Paul (nord-Elorn). Deux églises se partageront, semble-t-il, les grandes célébrations, car les plus vastes et situées l’une au nord de l’Elorn et l’autre au sud. Le pont de l’Iroise sépare, en effet, le territoire de la future paroisse, en deux sur le plan géographique. Les plus traditionnels se rendront à Saint-louis de Brest, si j’en crois les commentaires, seule église où il y a des confessions individuelles régulièrement, et de style plus traditionnelle, d’autant que le futur curé, le père Michel, est un ancien de chez nous actuellement curé de St Corentin.

Le 14

Temps gris de circonstance en ce jour de vendredi saint. Ainsi la nature souffre moins de la sécheresse qui menace déjà. Les orchidées sont toutes en fleurs profitant de cette grisaille bienfaisante : dans la grande verrière, elles souffrent très souvent de trop d’ensoleillement et les feuilles jaunissent. Les arbres se couvrent rapidement de feuilles. La mairie ne fait pas de quartier : elle envoie les élagueurs tailler les arbres qui débordent trop sur la rue et  ensuite fait payer la facture aux propriétaires récalcitrants. C’est ainsi que la rue voisine a été fermée pratiquement une journée avant-hier. Moyennant quoi, Masha trouve que notre commune est agréable car très propre, par rapport à Paris. Il reste cependant quelques incivilités !...

Le 15

Les cerisiers en fleurs sont magnifiques cette année ; il y a quelques abeilles butineuses, mais auront nous des fruits ??...Michel tousse beaucoup, surtout la nuit…

Le 16

Il est vraiment ressuscité ! Alléluia !

Cependant, Sébastien emmène son papa, qui n’a plus sa santé de 20 ans, manu militari, chez le médecin de garde à la ville voisine, de l’autre côté de l’Elorn, qui le met sous antibiotique pour une sérieuse bronchite. Et comme un ennui n’arrive jamais seul, l’un des feux de la plaque vitrocéramique est tombé en panne, il y a trois jours. Sébastien va donc en parler à un ami technicien en la matière. Ouf ! Autre bonne nouvelle : Kim sera probablement prise dans l’école de Pontivy qui prépare aux métiers qui font appel au dessin. Chacun doit pouvoir, j’en suis sûre, trouver sa voie d’épanouissement en fonction de ses dons.

Le 17

Jours de repos, chacun dans son lit. Michel tousse un peu moins. Le quartier baigne dans le silence et le soleil nous fait le plaisir de se montrer un peu en fin d’après-midi. « Notre sœur » la pluie se fait désirer et les plantes souffrent déjà.

Le 18

La vallée des saints est un feuilleton à long terme, bien plus intéressant que  « Plus belle la vie » qui m’horripile quelque peu ! Les entreprises bretonnes se prennent au jeu de cette aventure et la dernière en date est l’éditeur Cloître de Saint-Thonan pour fêter ses 80 années d’existence. Le projet étant un peu coûteux, l’imprimerie a eu l’idée de lancer une invitation à fédérer les entreprises de cette petite ville. Donc St Thénénan, ce saint protecteur, a défendu la ville grâce à des fortifications érigées contre l’invasion des danois au VII° siècle ; un moine celte, qui n’a pas hésité à demander la lèpre, pour ne pas être courtisé ! C’est le sculpteur Vivien Gamba de St Michel-en-grève, qui en 28 jours, taillera le bloc de granit de 15 tonnes dont il restera que 6 tonnes l’œuvre terminée. La levée à Carnoët est prévue pour le 10 juin et l’inauguration le 6 août.

Le 19

Un soleil radieux s’est levé pour accueillir Marie-France, qui vient passer la journée avec nous. Elle profite d’une visite chez un luthier de Quimper et pousse sa route jusqu’ici, pour notre plus grande joie. Notre voisine Hélène a cédé sa place de présidente du musée après de nombreuses années de bons et loyaux services : le bénévolat est parfois usant ! C’est François Corre qui prend le relais. L’ébéniste est passé prendre deux fauteuils anciens, dont les bois ont un peu souffert, avant qu’ils soient recouverts. Il habite au fin fond de la campagne de Dirinon dans un ancien corps de ferme où il a une paix royale pour travailler, mais dont le lieu est difficile à trouver.

Le 20

La bronchite de Mimi joue les prolongations, et je pense avoir été contaminée car ma gorge me taquine…et le mal de tête s’installe ; La sécheresse fait de même et devient préoccupante. La fête du maërl n’aura plus lieu, la ressource étant menacée, le dragage est désormais interdit. Mais le comité de quartier a rebondi sur une autre idée : les mariages collectifs ou regroupés d’antan, autre spécificité de la commune. Le président, Pierre le bars explique : « Ce type de mariage était une fête locale, traditionnelle qui n’a pas son pareil en France. On réunissait tous les mariages de la commune et de toute l’année avant les gras du carême. Il pouvait y avoir de 30 à 50 mariages en même temps »  Bourg décoré, drapeaux tricolores au vent, « c’était plus beau qu’une fête nationale ou un pardon. Et cela pouvait durer quatre jours » Alors le 20 août les bateaux amèneront dans le port les dizaines de couples dans leurs plus beaux habits traditionnels ; des attelages les conduiront au bourg. Costumes, musique et bal de noces, ce sera la fête jusqu’à tard dans la nuit. 

 (photos internet)

 Samedi matin, plage à PK 18 avec Christine et Catherine. 

 J'ai amené mon bouquin: "Maman a tort" de Michel Bussy. Sympa, d'autant plus que ses bouquins se déroulent généralement dans la région de Rouen !

 Paddle devant Moorea.

 Elle est pas belle, la vie ?

 Ce mardi, déjeuner avec Christine et Nathalie à la Marina Taina. Nathalie, qui vit sur un bateau nous offre ensuite le café sur son bateau.

 Dimanche, fin du petit camp scout de la patrouille libre. JF y était déjà monté le jeudi de l'Ascension pour le grand jeu. 

 Ce dimanche, 3 scouts font leur promesse. Notre curé militaire est venu pour dire la messe et accueillir les promesses.

 C'est bientôt la fin de l'année scoute...les familles commencent à quitter le Fenua. Il y a celles qui partent en vacances en France avant la montée des prix des billets d'avion et celles qui ont terminé leur contrat de 2, 3 ou 4 ans.  L'an prochain comme chaque année, il y aura plein d'absents mais aussi plein de nouvelles têtes. D'une année sur l'autre on ne sait jamais si les unités scoutes vont se renouveler ou disparaitre faute de chefs...

Le 21

Journée lit pour cause de bronchite ; C’est Joëlle qui fait les courses : elle rapporte en plus un bouquet de tulipe et de la tisane de thym : elle est trop gentille.

Le 22

Pas beaucoup de changement sur le plan santé, mais un léger mieux, qui nous permettra d’aller voter demain, si nous sommes sages aujourd’hui. Nous emmènerons  Monique avec nous en voiture, par la même occasion, car elle du mal à marcher et hésitait à se déplacer pour ce premier tour. Heureusement, le journal nous apporte, comme toujours, un lot de petites nouvelles, projets, qui deviendront grands et qui me réjouissent. Si l’on choisit bien son programme tv, il en est de même. L’énergie des gens est stupéfiante !

Le 23

Nous sortons pour la première fois depuis plusieurs jours en emmenant Monique, qui nous a rejoints à la maison, pour aller voter à L’Avel-Vor. J’ai regardé la messe à la télé, qui avait lieu à Chartres, présidée par l’évêque du lieu. J’ignorais qu’il y a trois statues de la Vierge en ce lieu. Les vitraux à dominance bleu sont splendides.

Le 24

Le Finistère a voté utile dès le premier tour, donc Macron. Ensuite les votes se sont partagés entre Fillon et Mélenchon, puis Le Pen ; notre province est assez unie. Du temps de De Gaulle, elle était à droite. Ensuite, la gauche, plus sociale du point de vue général, a obtenu son vote. Maintenant, elle vote utile. Notre province est très attachée au Pape François à cause de sa prise de position en faveur des pauvres qui rejoint son ADN spirituel et sa réalité économique. Les rites religieux sont plus proches de l’austérité monastique que des célébrations de Notre Dame de Paris. Le « Tra-la-la » Liturgique  laisse la plupart des gens indifférents, voir les énerve, sauf la frange traditionnelle. Notre nouvel évêque l’a bien compris contrairement au précédent. Si la spiritualité se contente des rites, si beaux soient-ils, cela ne passe pas. Il faut des actes pour qu’elle soit crédible, en revenant sans cesse aux sources de l’Evangile. Je trouve qu’il y a des points communs entre l’église de Tahiti et la nôtre : une certaine forme de liberté.

Le 25

Journée médicale marathon : décommander un RV dès 9h pour un autre chez le généraliste à 15h15 pour Michel, car sa bronchite persiste. A la suite de quoi, passage au labo, puis à la pharmacie, enfin retour à la maison pour venue de l’infirmier. Un quart d’heure plus tard, départ pour le centre de RX  avant de regagner enfin nos pénates ! Ouf ! Enfin un repos bien mérité.

Le 26

Quelques gouttes de pluie ont un peu désaltéré la terre, mais si peu !...enfin, le peu est déjà bon à prendre. Les feuilles des arbres ont très vite poussées et tout est vert tendre dans le paysage. J’ai repéré trois glycines dans le quartier, plante peu à la mode actuellement, qui sont couvertes de fleurs. Les lilas blancs de notre voisine sont en fleurs et feront très bien dimanche à l’église. La pelouse pousse trop vite…

Le 27

Le ménage c’est bien mais la lecture, c’est pas mal non plus…aussi je vais devoir aller faire le plein à la médiathèque.

Le 28

J’ai demandé l’aide de Joëlle pour les bouquets à l’église : le Seigneur le lui rendra au centuple, j’en suis sûre, bien qu’elle ne soit pas une assidue de la liturgie. La spiritualité est de l’ordre du privé, du for intérieur. Elle dépasse tous les clivages, exclut les peurs et se résume à : « Tu aimeras le seigneur ton Dieu…et ton prochain comme toi-même ». Avec les changements de paroisses, nos communautés vont complètement changer de visage. Les anciens commencent déjà à déserter les services : les cadres seront ainsi renouvelés. Les jeunes parents ne seront-ils pas rebutés par les nouvelles organisations, qui demanderont de sérieux déplacements ? Ces nouveautés auront le mérite de faire d’emblée une sélection sur les motivations réelles.

Le 29

Journée bien remplie avec l’arrivée de Vincent and Co, la nuit dernière ; le passage express des Gouttes en matinée, car ils sont de Baptême à Plougerneau, Héloïse étant marraine. Elle est repartie avec un petit bouquet de muguet de chez mamie Grignou. Arrivée pour un goûter-dinatoire des Défossé (Cécile, JS et Kim ; Yann volant de ses propres ailes). Bien sympathique tout ceci, mais un peu fatigant pour Michel, pas encore remis de sa double bronchite. Que le Seigneur nous bénisse tous !

Le 30

Venue des Hacques de Plabennec pour le déjeuner dominical et familial. Je suis partie sous la pluie à la messe dominicale et suis revenue sous le soleil. Le vide-maison de chez Lisette se poursuit aujourd’hui : voici une nouveauté qui m’était inconnue. En souvenir de Lisette, avec Vincent qui m’accompagnait, nous avons acheté une corbeille en osier et une petite chaise haute en bois pour les enfants. Vincent regrette de ne pas être passé plus tôt pour acheter une grande glace qui aurait parfaitement trouvée sa place chez lui.

  (photos internet)

 Avant de se rendre au mariage de Mathilde et Clément, Arthur a fait une halte à Roanne pour rendre visite à son filleul.

 tellement mignons !

 C'est bien, un parrain !

 Même Héloïse en a profité !

 C'est fatiguant de faire du manège ! Il faut reprendre des forces.

 La bande des 4 cousins inséparables s'est retrouvée avec joie samedi ! Arthur et Omar...

 Rémi et Sébastien. 

 Samedi, nous avons été invités par Christophe et Catherine a participé à leur dernière récolte de miel avant l'arrivée de l'hiver. Nous sommes tous équipés d'une combinaison bien rassurante.

 Ils possèdent 3 ruches et ont déjà réalisé 2 récoltes de miel cette année.

 Dans cette jeune ruche, les cadres ne sont pas encore couverts de miel. Il faudra attendre.

 La reine est visible grâce à son badge fluorescent ! Bien pratique pour la retrouver et surveiller le bon état de la ruche.

 Pendant que JF envoie de la fumée pour calmer les abeilles, Christophe inspecte la ruche plus ancienne dont les cadres contiennent du miel.

 Il balaie les cadres pour enlever les abeilles et les remettre dans la ruche. Normalement, un opercule de cire recouvre toutes les alvéoles. C'est la fin de la saison et les abeilles n'ont pas eu le temps de reformer de la cire depuis la précédente récolte.

 Christophe a fait venir de France cette centrifugeuse. Certains emploient des appareils en métal mais il a tendance à rouiller très vite ici.

 Ce petit modèle de centrifugeuse peut accueillir 2 cadres à la fois.

 Cette ancienne glacière a été modifiée pour accueillir le miel qui va reposer 3 jours après la récolte. Ce temps permet aux impuretés de remonter à la surface. Il s'agit souvent de minuscules bouts de cire. Le robinet de la glacière a été remplacé par un robinet plus pratique pour verser le miel dans les bocaux.

 Il faut tout d'abord gratter les opercules de cire avec un couteau (ou une sorte de peigne). Travail délicat car il faut rester en surface.

 De plus près avec JF qui oeuvre.

 La cire est récupérée et filtrée. Elle peut servir pour réaliser des bougies.

 Christophe place ensuite 2 cadres dans la centrifugeuse.

 Il faut commencer par tourner doucement puis plus vite afin de ne pas abîmer les opercules. On inverse ensuite le côté des cadres puisqu'il y a des opercules des 2 côtés du cadre.

 Grâce à la force centrifuge le miel est envoyé sur les parois puis retombe au fond de l'appareil.

 Le miel est ensuite filtré dans un tamis au maillage adequat.

 Le miel est foncé mais ce n'est pas toujours le cas.

Christophe mesure ensuite le taux d'humidité contenu dans son miel grâce à un refractomètre. Le sien contient 18/cent d'humidité ce qui est très bien. Au-delà, le miel risque de fermenter. La limite légale d'eau est fixée à 20/cent par les normes européennes.

 Le travail du jour est fini. Il faut maintenant laisser reposer le miel avant de le mettre en bocaux. Nous passons à table ! Catherine et JF ont choisi de faire une bonne oeuvre en achetant du ma'a Tahiti (assiette de cochon, poulet, légumes et poisson cru) à la communauté de Marie Jeunesse qui a besoin d'argent pour s'agrandir. 

 Christophe et moi ne sommes pas fans et nous nous préparons une assiette avec des patates douces, du poivron, de la salade et du foie gras maison. 

 Jolies, ces différentes variétés de patates douces revenues à la poële, non ?

 Le dessert, c'était moi: une tarte au amandes...et au miel ! évidemment !

 Très bonne journée où nous avons appris plein de manipulations qui devraient nous être utiles à Lannois l'été prochain  quand Rémi fera sa première récolte de miel ! Presque aucune appréhension pour s'approcher des abeilles quand la combinaison est pro, comme ici.

Allez, Rémi, prêt pour la récolte de ta ruche à Lannois ?

 Petite balade en moto vers Punaauia samedi dernier. Nous nous arrêtons au cimetière communal que nous ne connaissions pas encore. D'un côté, la mer...

 et de l'autre la montagne.

 Pour déjeuner, nous nous arrêtons dans un petit restaurant qui ne paie pas de mine sur le bord de la route. Nous sommes seuls ou presque puisque Elvis nous tient compagnie !

 Pour la sieste de JF, nous nous posons dans le jardin du musée des îles.

 Pendant qu'il essaie de s'endormir tout en pestant contre les fourmis, je prend des photos.

 Le soir, nous sommes invités chez nos voisins pour une soirée théâtre. Les invités sont les membres du club de rando et les acteurs aussi en partie. Nous nous installons sur les marches de la piscine...

 ou sur des fauteuils dans le jardin.

 Ici avec Nathalie, prof de maths qui vit sur un bateau.

 Les acteurs sont au nombre de 8 et se répartissent les quelques 10 petits sketchs de la soirée. Ils jouaient sur la terrasse, hélas séparée des spectateurs par une barrière. En réalité, ça ne nous a guère gênés. Très sympa comme idée ! Par contre, le choix des sketchs n'était pas terrible. Nous avons continué la soirée autour d'un buffet que chacun avait garni.

 2 soirs plus tard, Christine et François nous proposaient de nouveau de les rejoindre pour une soirée, musicale cette fois-ci. Tous les lundis soir, François, grand amateur de blues répète chez lui avec des copains.

Cette fois-ci, il avait proposé à un invité de marque, Nono de les rejoindre. Nono (Norbert Krief) est le guitariste du groupe Trust, qui a marqué le monde musical dans les années 80. Le groupe a disparu un long temps pendant lequel Nono a été le guitariste de Johnny, de JJ Goldman, de F.Pagny...

Le groupe Trust s'est reformé l'an dernier et vient de se produire à Tahiti. François à gauche et Nono à droite.

 Nono est plutôt un habitué du hard-rock mais il a bien voulu jouer un peu plus doux !

 Ce soir là, nous avions à la maison Paul-Eric (un ami ayant partagé la même END à Saintes !) qui habite à la presqu'île. En réunion pour 2 jours sur Papeete, il nous avait demandé de l'accueillir pour la nuit. Il nous a accompagné bien volontiers pour ce concert improvisé ! 

 D'ici peu, adieu les soirées sans chichi et les rencontres improbables...

 Héloïse, Guillaume et les petits sont allés passer ce pont de l'Ascension en Alsace chez la grand-mère de Guillaume.

 A Baziège, grand soleil aussi et bière pour Xavier.

Même Zénaïde a droit à sa bière et elle l'a bue d'un trait !

 A Tahiti, la bière Hinano fut savourée face à Moorea en assistant au coucher du soleil et au ballet des avions se posant ou décollant de l'aéroport tout proche.

 Les mamans de maintenant font, de très bonne heure participer leurs enfants aux tâches quotidiennes. Ce ne sont d'ailleurs pas des tâches pour eux mais plutôt un plaisir et une fierté. Il en faut toutefois de la patience et j'admire ces mamans qui choisissent de faire faire au lieu de faire elles-mêmes. 

 Bertille préfère manger les bananes à sa façon !

 Elle est en pleine découverte et apprécie de pouvoir de déplacer debout en s'accrochant aux meubles.

 Irresistible.

 Tapis de jeu réalisé par Héloïse, des miroirs pour intriguer Bertille.

 Frère et soeur s'entendent très bien et Bertille est en admiration devant Jean, c'est très mignon !

 Jean est fan de la voiture offerte par son parrain Arthur à Noël ! 

 Heureusement qu'il vit dans un grand appartement dont il peut faire le tour avec son bolide !

 Toujours aussi craquante !

 Marius et son papa. 

 Le sourire perpétuellement accroché aux lèvres !

Bien qu'il ait toujours la bougeotte, il sait se poser pour regarder un livre.

 Sérieux.

 Quel bouille de coquin !

 Mademoiselle Zénaïde aussi se lève pour essayer la marche !

 A croquer !

 Plus qu'un mois et demi à patienter avant de les couvrir de bisous !

     Grand concours pour le DD ( Développement Durable) organisé par Cap Gemini, là où Rémi est actuellement en stage de fin d'études. 

"Bonjour à vous,

Dans le cadre de la récolte de miel 2017, un concours a été lancé, proposant aux collaborateurs de créer les futures étiquettes des pots de miel.

Afin de choisir la future étiquette, nous proposons un sondage à l'ensemble des collaborateurs France. 


Merci pour votre réponse et n’oubliez pas : Soyez DD ! "

Direction RSE France & Club Apicole de Suresnes
 6 étiquettes sont proposées, dont la N°4 créée par Rémi, notre étudiant en apiculture !

Si vous pouviez cliquer sur le lien  ici. et voter pour lui ce serait super. C'est tout simple et très rapide.

Vous ne pouvez pas vous tromper...c'est la plus belle et pas seulement parce que je suis sa mère !

                                                                                                                                                                   VOTEZ N° 4 !

 Je vous emmène pour un séjour de rêve à Tikehau, atoll des Tuamotu ! Départ de Tahiti. Vous apercevez bien la passe qui permet aux bateaux d'entrer dans Papeete.

Nous faisons escale à Mataiva où nous étions allés en février avec nos amis Catherine et Christophe. Survol du pont où nous aimions bien nous arrêter.

 Arrivée à Tikehau. Nous sommes conduits en mini bus jusqu'à l'embarcadère. Là, un bateau nous emmène en 15 mn jusqu'à l'hôtel.

 Nous apercevons les bungalows sur pilotis de notre hôtel.

 Les bungalows plage.

 On nous offre à l'accueil une serviette fraîche parfumée...  Un jus de fruits est le bienvenue.

 Nous découvrons les lieux...l'hôtel est seul sur un motu. Ici, le restaurant. Le restaurant et la piscine.

 Un sentier nous emmène jusqu'aux bungalows.

 Nous arrivons jusqu'au nôtre... Charmant !

 Celui-ci côté plage. J'avais hésité à choisir un bungalow sur pilotis, plus original mais, être sur la plage est finalement bien agréable.

 Quelques photos des pilotis, car ils font rêver, j'en conviens...

 Une échelle permet de rejoindre l'eau. Dans la chambre, une dalle de verre permet d'observer les poissons et requins, surtout la nuit quand la lumière sous le pilotis est allumée !

 Revenons vers notre bungalow...magnifique !

 Brasseur d'air et clim.

 Un autre lit faisant office de banquette. La salle d'eau est située en contrebas.  Une cloison coulissante permet d'isoler la chambre de la salle d'eau, surtout quand on met la clim...

 car la salle d'eau est ouverte sur un jardinet clos de murs ! A gauche, une paroi nous sépare des toilette et à droite on a accès à la douche...

 que voici.

 L'accueil est exquis.

 C'est féerique et je suis éblouie !

Le WE dernier, nous avons eu la garde de Stanislas, 1 an. Ses parents se prenaient un petit moment en amoureux après de longs mois en mer pour le papa marin. 

 Stan est un petit enfant très facile que je garde de temps en temps. JF a été conquis par ce garçon qui lui tendait tout le temps les bras !

 Nous l'avons emmené en bas de chez nous où se tenaient des courses.

 Spectacle toujours bon enfant où seuls quelques cheveaux s'affrontent.

 Il ne fut pas possible de parier car l'ordinateur était en panne ! Grosse déception pour tous les spectateurs ! Ici le vainqueur interviewé par la radio locale.

 On s'entraîne un peu avant notre retour et les retrouvailles avec nos petits !

 Stan qui n'a jamais vu de TV (ses parents n'en ont pas) était tout excité quand nous avons allumer la nôtre pour les informations ! Nous avons bien ri. 

(Vierge de la cathédrale, richement parée d'ornements en pandanus.)

Nous partons dimanche pour une dernière virée aux Tuamotu et plus spécialement à Tikehau, un atoll-parait-il-magnifique. Retour mercredi. Je vous raconterai ça en photos...si j'ai le temps car j'aurai notre soirée de départ 2 jours plus tard ! 

Bonne fête à tous les papas et tout particulièrement à JF et à François !  Je me trompe...il parait que c'est dans une semaine ! 

 Je vous ai préparé des articles pour que vous ne trouviez pas le temps trop long d'ici mon retour de Tikehau !

 Voici quelques exemples de l'artisanat réalisé par les Marquisiens. Des colliers somptueux...

 L'imagination est sans limites, avec toutes sortes de graines locales. Ici, les épines d'oursins sont associées aux graines. Quel beau travail ! Quelle finesse ! Très beaux bracelets réalisés en os gravés et en fibres de coco. 

 Colliers d'hommes confectionnés à l'aide de vertèbres  et d'os de vache gravés.  Os gravés, dents, graines et fibres de coco.

 Le tiki, repésentatif des Marquises. Il peut être en bois ou en pierre. Ceux-ci sont de plus petite taille. Tiki sculpté dans de la pierre fleurie, typique de l'île de Ua Pou.

 Des masques.

 Des rames. Un jeu d'échecs où les pions sont des tikis.

 Les petits éléments sont des os gravés tandis que les plus grands sont des rostres d'espadon sculptés. Un travail d'orfèvre !

 Des tapas. Ce sont des motifs marquisines réalisés sur des écorces d'arbre.

 C'est très long à réaliser et c'est assez cher.

  ça, j'adore ! Des pelotes de fibres de coco tressées plus ou moins fin. 

 Aperçu rapide sur quelques artisans à l'oeuvre lors de notre visite.

 Sculpture sur os. 

 Ici un peigne pour les épais cheveux des Polynésiennes.

 Admirez ce crâne de chêvre dont les orbites ont été comblés par une graine de tamanu polie et vernis. Ses cornes sont sculptées de motifs marquisiens. Ce trophée va aller orner la coiffe d'un danseur. Sculpteur de tiki en bois.

 Atelier de fabrication de tapa. Au second plan, une racine aérienne de banian est dépouillée de son écorce puis l'aubier est décollé délicatement. Il sera ensuite tapé longuement pour l'aplatir avec un morceau de bois dur (premier plan). C'est cette écorce qui sera ensuite séchée puis peinte de motifs polynésiens.

 Cette marquisienne prépare de petits bouquets parfumés à accrocher dans les cheveux ou à poser dans les maisons. Au premier plan, des racines de vetyver. On y ajoute du fenouil, de la menthe, du basilic...

 Voilà le bouquet réalisé. Au milieu, des yeux d'ananas sont accrochés et saupoudrés de santal. On appelle ces bouquets traditionnels des "umu hei". 

 (photo internet)

Un peu de géographie ! Tikehau est un atoll apartenant à l'archipel des Tuamotu et situé à 340 km au nord de Tahiti. C'est donc un des plus proches atolls. Son lagon mesure 29 km de long et 19 km dans sa plus grande largeur. Le lagon est très grand: 461 km2.

 (photo internet)

20 km2 de terres émergées. Une seule passe pour accéder au lagon. Sur la photo vous voyez le motu principal avec LA ville de Tikehau. Vous voyez aussi la piste de l'aéroport. Tout ce qui est bleu clair est à peine recouvert d'eau. C'est le platier (massif de corail) ou du sable.

 Une des caractéristiques de Tikehau est son sable rose. Il est souvent entrecoupé de minuscules bouts de corail blanc.

 Les motu sont parfois de petites îles rondes ou se traînent en longs bancs de sable.

 On aperçoit parfois un fare perdu sur un motu. Pension ou cabane.

 Le lagon est si vaste et les motu si bas qu'on ne peut le cerner dans sa totalité. 

 La végétation n'est pas très diversifiée à cause des tempêtes et des cyclones. La mer recouvre alors  parfois la terre et le sel fait périr les plantes. Peu de fruits et de légumes. Tout arrive par bateau ou éventuellement par avion mais c'est très cher. On trouve essentiellement des cocos.

Un grand abri anti-cyclonique et anti-tsunami a été édifié sur le motu principal, à côté de l'école.

 Nous passons une journée sur le motu principal dont nous faisons le tour (8km) avec les vélos prêtés par l'hôtel. Nous avons la chance d'assister à l'arrivée du cargo Dory qui vient, 1 fois/semaine livrer son fret. Tous ceux qui ont passé des commandes sont là. 

 Nous assistons au déchargement. Il y a des containers frigorifiés avec le frais, le congelé. Il y a aussi toutes sortes d'affaires: des meubles, du matériel, une pirogue, une voiture...Tikehau est très bien desservie car touristique. 1 avion tous les jours et un cargo chaque semaine. C'est assez exceptionnel.

 Chaque semaine, le cargo repart avec les sacs de coprah qui sont destinés à l'huilerie de Tahiti.

 Autrefois, Tikehau possédait plusieurs fermes perlières dont celle-ci, abandonnée sur un minuscule motu isolé. Plus aucune ferme maintenant...la crise mais aussi les poissons, très nombreux qui mangeaient les naissains. Des poissons, il y en a ! Ceux-ci ont été pris en photo dans le lagon de l'hôtel. Quand on nage, des bancs de poissons plus ou moins multicolores nous frôlent...

 Beaucoup de requins Pointe noire aussi. Il y en a partout et on les croise régulièrement en nageant. Je n'arrive pas à m'y habituer !

 Ici, notre guide jette les restes du repas à ses pieds et la bande de requins se bat pour avoir un morceau !

 Je suis assez contente de cette photo prise le soir, du haut d'un ponton de l'hôtel. La lumière des reverbères attire poissons et requins et le spectacle est magique. Si on leur jette un peu de pain, c'est encore mieux !