Tout d'abord, je souhaite un très bon anniversaire à Clémence qui fête ses 28 ans en ce jour ! Voici pour elle un bouquet de liane rose.

Quand Charlotte et Xavier étaient là, ils ont passé commande à mon amie Véro pour quelques petits ouvrages de couture. Hélas, je ne les ai pas pris en photo et ils sont repartis avec. Il y avait 2 caleçons de bain, des bavoirs et des étiquettes pour valises.

 J'en ai profité pour commander un caleçon de bain tout simple pour Jean. Les filles aussi auront droit à leur petit bikini made in Tahiti !

 Des étiquettes de valises.

 Et des bavoirs en tissu tahitien.

 Les taches se verront moins sur du tissu fleuri...surtout si le tissu est foncé ! Cela nous fera des souvenirs bien agréables et bien pratiques de Tahiti pour Lannois...

Une semaine après le terrible accident de rando, le corps de Gilles n'a toujours pas été retrouvé...

Le corps de son épouse Valérie va être rapatriée mardi après une cérémonie religieuse et militaire car Gilles travaillait pour l'Armée.

Le corps d'Adrien a déjà été rapatrié jeudi.

 Adrien.

Nous ne cessons pas de penser à eux et sommes désolées de ne pouvoir assister à la célébration de mardi. En effet, nous partons de lundi à vendredi pour les Australes, un des 5 archipels de Polynésie Française. 

Qu'ils reposent en paix.

 Pour ce dimanche pascal nous avons assisté à la messe au Sacré Coeur. Les bouquets y étaient somptueux car, comme a dit le curé, rien n'est trop beau pour Dieu !

 Je vous laisse admirer tous ces bouquets...

 Un jardin de Pâques !

 Catherine et Christophe nous avaient ensuite invités chez eux au Pic Vert, là où la température est bien plus agréable qu'en bas sur Papeete. Il y avait aussi le frère de Christophe et son épouse Manoa ainsi que Charles, le fils de Christophe et Catherine, de retour de métropole pour les vacances. 

 Le reste de l'année, Charles est à Strasbourg où il suit des études pour être cuisinier. C'est un peu dur quand on a passé sa vie à Tahiti... Charles s'est proposé pour nous préparer le plat principal, de l'agneau bien sûr !

 Un délice ! De l'agneau ficelé avec sa croûte de champignons et sa sauce, accompagné d'une carotte confite à l'abricot !

 Christophe nous avait préparé un foie gras en entrée et je me suis occupée du dessert. J'ai testé "le breton" et je ne suis pas du tout mécontente du résultat. Un peu long à préparer mais c'était fameux...Sablé breton, pommes au caramel, mousse au caramel, coulis de caramel au beurre salé, nougatine...que des bonnes choses !

 Une belle journée !

 Envoyées par Héloïse, quelques jolies photos de nos bouts de choux de Roanne. Jean et Bertille sont de plus en plus complices et c'est craquant de les voir si affectueux entre eux.

 Jean à vélo dans les rues piétonnes de Roanne, suivi par son copain Timothée !

 A la gare de Roanne, ils attendent leur papa de retour du travail en provenance de St Etienne.

 Un petit amour de Bertille !

 Pour le we de Pâques ils sont partis à Bourg Argental dans la famille de Guillaume.

 Avec son grand panier, Jean part à la recherche des oeufs dans le jardin en compagnie de sa grand-mère. Très calme (je l'ai vu sur une vidéo) il fait attention où il met les pieds, il range chaque oeuf dans le panier avant d'aller en ramasser un autre et il n'y goûte même pas !

 La fratrie.

 irrestistible, non dans son beau poncho ?

 Pâques à Lannois pour Arthur et Rémi (ici dans le TGV), Xavier, Charlotte et Marius mais aussi Pauline, Timothée et Zénaïde !

 Aliénor, la petite soeur de Timothée est aussi de la partie !

 ça ne s'arrête pas là...les jumeaux ont invité 4 copains à se joindre à eux !

 Malgré les travaux inachevés dans la Grande Maison, une belle table a été dressée.

 Voilà une bien sympathique tablée !

 Les cousins sont heureux de se retrouver.

 Maintenant qu'il marche, Marius peut faire le tour de la propriété...

.. ou bien jouer à promener son nounours.

 Zénaïde et Pauline au grand soleil.

 Zénaïde porte ici la robe que Pascale avait offerte à Pauline à sa naissance !

 Marius a vécu sa première vraie chasse aux oeufs !

 Même la poule a joué le jeu !

Le 1° Mars

Il pleut, il pleut à n’en plus finir. Les giboulées couchent les jonquilles et abîment les mimosas en fleurs…Nous entrons en carême : l’office des cendres a lieu à l’église de Loperhet, quasi pleine, mais petite. L’assemblée se réduit au noyau dur de la paroisse. La célébration est présidée par notre curé assisté du diacre. Un duo qui porte des ornements neufs, taillés dans le même tissu : Chasuble et dalmatique. Ce diacre a célébré son premier baptême dimanche dernier durant la messe.

Le 2

Le ciel bleu est revenu, ainsi que le soleil. C’est un vrai plaisir. Autre joie qui me rappelle un passage de l’évangile bien connu de tous : j’ai retrouvé la clé perdue ! Elle était tombée de ma poche, au pied de l’escalier du jardin, côté voiture ??...bref, maintenant j’en ai trois, mais c’est une bonne nouvelle. Avec des draps inemployés et l’aide de Joëlle, j’ai commencé des couettes pour notre grand lit. Sacha a décroché la médaille d’or en natation (crawl) pour son école : Super !

Le 3

Entre les giboulées, je termine la taille de la haie d’hortensias, Michel les rosiers. Il finit également la tonte de la prairie (je n’ose dire la pelouse !). Nous terminons aussi la housse de couette, avec Joëlle, l’après-midi.  Une vieille couverture pliée et deux taies usagées  confectionnent un grand coussin pour la sieste du minet : il apprécie sa nouvelle couche.

Le 4

Répétition expresse de la messe de demain : heureusement que j’ai pris une clé de la maison, sinon, au retour, j’étais à la porte de la maison, Michel étant parti aux courses. Les carnets de Julie intéressent toujours autant Michel après sa sieste. Le maire avec des élèves des classes bilingues vient de dévoiler la plaque  « Breizh 5/5 » qui réclame la réunification de la Bretagne à cinq départements au son des bombardes, chants en breton. Ceci à l’entrée de la commune.

Le 5

La chorale a bien soutenu l’assemblée pour ce premier dimanche de carême. Je ne me suis pas attardée en palabre car nous devions partir pour Brest : Déjeuner au restaurant pour l’anniversaire de Sébastien, qui nous invite pour la fête des grand-mères. Michel conduit à l’aller et moi au retour, car j’ai été plus sobre ; D’ailleurs je repars avec la bouteille de côtes du Rhône qui n’est pas terminée. Il parait que cela se fait maintenant !...Tempête cette nuit qui se poursuit. J’ai eu peur pour la verrière de la façade qui tanguait dangereusement ; le mimosa du voisin n’a pas résisté : il est cassé à la basse. Il y a beaucoup de dégâts et le vent souffle toujours !

Le 6

Les rafales de vent ont atteint 193km/h à Ouessant, pas étonnant que nous ayons eu des embruns qui ont causés beaucoup de dégâts dans la commune. J’en ai eu des échos lors de la dernière séance de broderie à l’école : trois grands arbres sont tombés chez Annie épargnant de justesse sa voiture ! Le port du passage a vu ses grands voiliers, au sec, couchés pas le vent !...La prochaine rencontre avec les enfants aura lieu à l’Avel-Vor, le 3 avril lors de l’exposition des travaux avec la venue du brodeur professionnel David Le Gac.

Le 7

Prise de sang aux aurores au laboratoire ; Je rapporte des croissants demandés par Michel pour le petit déjeuner. Une fois n’est pas coutume : c’est l’occasion qui fait le larron, mais pas trop souvent, car ces viennoiseries bien bretonnes saturées de beurre, ne sont pas très compatibles avec le cholestérol. Le résultat dès la fin de l’après-midi est bon.  Le rendez- vous au presbytère pour les accueillants regroupe quatre personnes. Nous prenons deux voitures, car l’un des conducteurs doit poursuivre un peu plus la réunion, pour nous rendre au Relecq-Kerhuon. C’est avec joie que j’ai retrouvé là-bas, parmi tous les accueillants des 7 paroisses de l’ensemble Nord-Elorn, une amie avec qui j’ai fait deux années d’études de bible, il y a un moment. Nous avons pu échanger des nouvelles (entre autres que son fils, autiste, loge au foyer de notre commune et s’y plait beaucoup.) et vivre ce moment de plaisir que sont des retrouvailles.

Le 8

Depuis la tempête, c’est la boucaille ! La pluie ne cesse pas…Le bilan des dégâts de Zeus sont importants y compris pour le patrimoine : un calvaire dans le nord a été décapité au niveau du socle !...Nous avons reçu les photos de l’anniversaire de Sacha au musée de la Marine à Paris avec ses copains : c’est une bonne idée culturelle de faire ainsi d’une pierre deux coup.

Le 9

Comme je n’ai pas de hanche et que je ne trouve pas toujours ce qu’il me faut au rayon homme, Joëlle fait les ajustements de mes pantalons.  Je lui sers de petites mains. Le crachin persistant, nous nous sommes attelées à cette tâche. Nous avons également installé la housse de couette, dont elle voulait voir l’effet, sur notre lit : super ! Je vais chercher un nouveau drap blanc dans mes réserves pour en faire une seconde. Ma soirée a été occupée par la confection d’un porte-clés brodé, souhaité par Joëlle pour sa belle-sœur. L’échange est vraiment une source de joie !

Le 10

Les bouchons pour confection de piège à frelons asiatiques sont arrivés en mairie : encore du bricolage en vue…hélas, l n’y en avait plus lors de mon passage : en deux heures le matin les 200 exemplaires sont partis. Je tenterais ma chance mercredi prochain. La bruine incessante m’encourage à confectionner des petits fagots que je range soigneusement dans un cageot de carton à l’intention de qui en voudra, car j’ai une bonne quantité de bois sec sous la terrase.

Le 11

Un peu de jardinage entre deux averses pour finir de tailler les fruitiers, mettre le compost en sac et aérer le bac en cours d’élaboration. Visite chez le vétérinaire pour faire faire une piqure afin de calmer les démangeaisons d’Aristo : avec les beaux jours qui s’annoncent les vilains matous, qui ne sont pas du quartier, viennent s’en prendre aux résidents et notre pacifique minou est rentré la face lacérée de coup de griffe et une petite blessure sur l’arcade sourcilière. Lorsqu’une  croute annonce la guérison, une bonne petite séance de grattage s’en suit qui remet la plaie à vif. C’est chaque fois le même scénario !

Le 12

Matinée pluvieuse !...Journée paisible agrémentée de coup de fils de mes sœurs. Je viens de terminer un joli livre prêté par Joëlle : « Les enfants des justes » de Christian Signol. Comme il faut s‘y attendre la fin est triste et je verse ma petite larme. En vieillissant, il est plus difficile de maîtriser ses émotions : Ou bien, de colère, je traite, dans le vide, les gens de tous les noms d’oiseaux, ou bien je pleure et parfois les deux !...

Le 13

Arrivée de Janig qui amène avec elle le soleil corse ; ou plutôt : le soleil breton est revenu pour lui souhaiter le bienvenue ! Le silence s’entend de nouveau et c’est si apaisant ! Je me suis attaquée au ménage : les carreaux de l’étage, en particulier, qui avaient pris des embruns avec la tempête. Cette amélioration du temps permet aussi d’aérer en grand la maison. Une odeur de printemps flotte dans l’air…et surtout de jasmin : celui de la véranda embaume toute la maison. Promenade dans le bourg avec ma très chère sœur qui trouve notre petite ville bien changée.

Le 14

Venue des vendéens pour un bref séjour dans la soirée. Ils repartent jeudi matin. Ils s’occupent de leur  unique petite fille, qui a maintenant 4 mois, dès que besoin urgent, Les parents de Magali habitant plus loin. Retrouvaille en famille bien sympathique ! Comme promenade journalière nous partons vers le village qui surplombe le pont de l’Iroise par le sentier forestier. Un passage particulièrement boueur est la seule difficulté du parcours, mais il salit bien nos chaussures de ville !!

Le 15

Après le déjeuner, pendant que Michel faisait sa sieste, une promenade avec nos hôtes nous a mené à Kernisi pour voir le panorama sur Brest et descendre jusqu’à la grève. La remonte a été un peu difficile : nous n’avons plus vingt ans et manquons, après ces mois pluvieux, d’exercices.

Le 16

Les vendéens nous quittent après le petit déjeuner pour visiter la presqu’ile Quiberon avant de regagner leurs pénates. Comme tous les jours, Janig et moi, nous faisons une grande balade : aujourd’hui le circuit de Penalein, environ 6 kms, peut-être plus.

Le 17

La promenade journalière nous mène de Pont-Callec à Penalein par le sentier pédestre nouvellement remis en état par l’association de quartier ; puis vers Moulin-Neuf. A notre retour Michel avait préparé le civet pour demain, date d’arrivée de Pierre-Jean avec Jocelyne l’amie d’enfance de Janig. La soirée nous permet d’aller jusqu’à l’église pour recomposer les bouquets avec les camélias de chez Lisette, nous y retrouvons Brigitte qui fait toutes les semaines le ménage des lieux bénévolement bien sûr.

Le 18

Arrivée de Pierre-Jean et Joselyne pour le déjeuner. Nous partons à quatre visiter Le Faou, que mes chers, frère et sœur, ne connaissent pas. Le centre est en travaux depuis des mois !...les lignes aériennes sont enterrées et les pavés remis en place dans cette rue centrale où sont rassemblées le plus grand nombre de maisons moyen-nageuses du Finistère. Puis, en route pour Rumengol, siège du sanctuaire marial, berceau de la famille de Jocelyne, très émue de revoir les lieux de sa jeunesse qui a  bien changé : le petit village est presque mort l’hiver.

Le 19

Dimanche gris mais joyeux car nous  déjeunons en famille élargie. Pierre-Jean emporte avec lui trois cageots de petits fagots pour sa cheminée, après m’avoir aidée à fabriquer deux pièges à frelons asiatiques. J’avais récupéré en mairie deux bouchons protecteurs quelques jours auparava il faudra, fin mai, signaler si nous avons piégé ces prédateurs. La soirée se passe avec Janig, heureuse d’avoir revu son amie, à la chaleur de l’âtre devant une enquête policière à la télé.

 Xavier, Charlotte et Marius sont repartis jeudi soir...Cette dernière semaine a été bien occupée par des activités de toutes sortes illustrées en photos. Par exemple, Xavier a ouvert pas mal de coco dont j'ai récupéré le coprah pour le râper et en faire des tartes coco/chocolat.

 Dernières baignades dans la piscine de Christine.

 Charlotte a découvert les bars à perles...et elle a beaucoup aimé !

 Quel plaisir de plonger ses mains dans ces perles et de choisir les plus belles !

 Quelle satisfaction aussi de réaliser des bijoux avec les perles choisies !

 Sur la même table, Xavier, quant à lui préparait du rhum arrangé ! Parfum goyages, fruits de la passion, gingembre...

 Par JFet un pêcheur du Haussariat, avant la fermeture de la pêche aux langoustes début février, j'avais obtenu quelques kilos que j'avais conservés au congélateur. Xavier les a préparées et nous les avons faites griller au four. Hélas, mon four ne possédant pas de grill, le résultat n'était pas aussi bon qu'espéré.

 JF a fait découvrir la moto à Marius...

et Marius a appris à son grand-père a accrocher une couche ! JF a aussi fait découvrir à Xavier et Charlotte son bureau au HC.

 Marius a été ravi de papoter avec ses cousins via Skype...il a aussi beaucoup aimé les noix de coco préparées par son père !

 Moins drôle, Marius a beaucoup joué avec ses couches durant la sieste...

 La veille du départ, nous sommes allés visiter le Prairial, une frégate de surveillance des eaux polynésiennes.

 C'est Madeleine, une amie de prépa très sympa de Rémi qui nous a servi de guide. Elle est pour 8 mois à Tahiti sur le Prairial.

 Le lendemain, jour du départ, Xavier et Charlotte visitaient encore les locaux du JRCC de notre ami Clément. Le JRCC ( Joint Rescue Coordination Center) est le service de sauvetage et de secours en mer.

Bref, il a fallu quand même faire les valises, y ranger perles, bouteilles de rhum, fruits, confitures, coquillages et autres souvenirs...mais ceci est une autre histoire !

 Rimatara offre beaucoup de plages toutes plus belles les unes que les autres.

 Plage de la grande baie.

 La barrière de corail, au loin. Nous découvrons un petit coin de paradis... Une vasque naturelle aux eaux pures. Plus loin, le platier où l'eau est peu profonde.

L'eau est tout bonnement délicieuse... Juste à côté, une autre petite baie charmante et ses rochers déchiquetés. Encore une autre plage et d'autres rochers.

 Pas mal aussi.

 Le vent constant ride la surface de l'eau.

 Jeux de lumière.

Aucune île ne se ressemble et nous sommes émerveillés par tant de beauté.

 Arrivée à Rurutu en début d'après-midi. Nous sommes accueillis par Elin, une pure Galloise ayant épousé un Tahitien ! Le fait qu'elle soit Européenne se sentira dans la déco des chambres et de la pension mais aussi dans le service. En pension tahitienne c'est souvent assez spartiate et la cuisine pas très fine. Avec Elin, ce sera le top ! Repas délicats et bien présentés servis à l'assiette, desserts délicieux.  Elin, que je n'aurai de cesse de remercier et féliciter me donnera même quelques unes de ses recettes en partant !

 Rurutu est l'île des grottes. C'est incroyable, il y en a partout ! A peine arrivés, nous enfourcherons les vélos de la pension pour aller découvrir la grotte la plus proche. 

 Cette grotte porte un nom polynésien, Anae Aeo mais, depuis la visite de la grotte par F.Mitterand en 1990, elle est souvent nommée "Grotte Mitterand" !

 D'autres grottes à visiter nous serons proposées le lendemain lors d'un tour de l'île en 4x4 avec le mari d'Elin.

 Dans celle-ci, le plafond est composé de coquillages et de coraux...Surprenant et difficile à expliquer.

 Rurutu n'est pas seulement réputée pour ses grottes mais aussi pour son café. Partout, partout des plantations.

 C'est la saison de la cueillette mais il en reste encore.

 Ce matin, nous partons en 4x4 avec notre hôte, Viriamu qui nous emmène faire le tour de Rurutu, soit 36 km. Pour rappel, Rimatara faisait 8 km. 2 jeunes polynésiennes de Tahiti qui logent aussi à la pension sont du voyage.

 Rurutu est une île haute et la côte est cernée de falaises et d'une route bien agréable.

 A certains endroits c'est le calme lagon avec sa barrière de corail mais à d'autres, c'est la mer, beaucoup plus tumultueuse qui frappe les rochers.

 Viriamu connaît parfaitement son île et la défend contre tout projet d'aménagement qui nuirait à son authenticité. Il possède des chevaux et organise des balades (avec ou sans bivouac) pour ceux qui le souhaitent. Nous ne restons pas suffisamment longtemps (bonne excuse!) pour pouvoir prévoir cette activité.

 Toutes les falaises sont piquetées de grottes dont la plupart n'ont pas dû voir passer beaucoup de monde...

 Il est possible de visiter les grottes surplombant la mer mais, là aussi, nous n'avons pas assez de temps devant nous...

 Beaucoup de vent dans les Australes. Nous apprécions la température plus douce qu'à Tahiti.

 Les falaises nous offrent des paysages surprenants.

 3 villages à Rurutu. Dans l'un d'eux nous nous arrêtons au marché couvert. Je découvre des couronnes réalisées en bolduc ! Très kitsch mais l'idée est à garder.

 Toutes sortes de variétés de bananes. Je suis toujours fascinée par la beauté d'un régime !

 Ces bananes, petites et orangées qui ne se mangent que cuites en légumes sont appelées feï.

 Nous quittons la côte pour nous rendre à l'intérieur de l'île où se trouvent les cultures. Rurutu est un gros producteur de taro, cette tubercule ressemblant un peu à la patate douce, au manioc...Joli paysage, non ?

A la Réunion, nous appelions le taro, "brède songe". J'aime beaucoup ce nom.

 Le taro a besoin de beaucoup d'eau pour poussser. Les agriculteurs détournent les rivières pour irriguer leurs tarodières. Il faut découper la terre en briques et la rassembler en monticules qui sont ensuite couverts de végétaux (palmes de coco, morceaux de bananiers) pour maintenir l'humidité. Les jeunes poussent sont alors plantées et la récolte se fera environ 8 mois plus tard. Le taro sert à la consommation quotidienne des familles (à tous les repas, du petit déjeuner au dîner) mais il est aussi expédié à Tahiti.

 Un parfum entêtant nous prévient qu'un ylang-ylang se trouve à proximité. Sa fleur en grappe est bien particulière et son parfum...divin !

 Les fleurs d'ylang-ylang se portent à cheval sur l'oreille.

 Comme partout dans les Australes, chacun a le droit de se servir des fruits ou légumes en bordure de plantations. Viriamu me cueille un régime de bananes rima-rima que je ramènerai dans l'avion pour Tahiti le lendemain ! Quand une première banane commence à jaunir sur le régime, c'est signe qu'il faut le couper. En quelques jours, toutes les bananes se mettent à mûrir ! Pour info, quand j'ai trop de bananes mûres, je les congèle et m'en sers plus tard pour confectionner des crèpes ou des gâteaux.

 Suite de notre tour de l'île en 4x4. En fin de matinée nous nous arrêtons en bord de plage pour le pique nique.

 La vue est assez paradisiaque...

 Quelques nuages et la brise empêchent l'eau d'être parfaitement limpide.

 Quelques photos "de touristes" pour immortaliser l'instant et s'en souvenir l'hiver prochain...

 Les 2 filles se sont acheté 12 canettes de bière à l'épicerie ce matin et, hormis 3 ou 4 que nous aurons bues avec elles, elles épuiseront leur stock dans la journée ! Je finis par me demander si on ne leur met pas de la bière dans les biberons quand ils sont bébés car les Polynésiens sont vraiment des "accros" de la Hinano locale !

 Douceur de vivre. Durant la journée, nous ferons 2 ou 3 poses le long des plages, toutes plus belles les unes que les autres...

 Avant de rentrer à la pension, nous nous arrêtons au port. JF me ramasse des coquilles d'oursins vides à ramener à Tahiti. Comme vous pouvez le constater, les canettes de Hinano étant toutes bues, nos amis les remplacent par des "obus", cette fois-ci, cad 50cl au lieu de 33 !

 Un pêcheur propose ses grosses pieuvres à des voisins car il en a trop. En échange, une dame lui donne un sac de cuisses de poulet congelées que le pêcheur va vite ramener chez lui dans son kayak.  Pas d'argent mais des échanges en fonction de ce qu'on a chez soi ou dans son jardin.

Après le séjour d'Héloïse et Guillaume dans l'Ouest, voici maintenant en photos le WE des autres enfants. Pour Tim et Pauline, direction les Pyrénées. grâce à Airbnb, ils ont loué une petite maison.

 Xavier, lui a participé à un semi marathon à Bagnère de Bigorre.

24 km, 1400m de dénivelé en seulement 3h05. Bravo !

Décidément, tous les enfants ou presque se trouvaient dans l'ouest puis Rémi a quitté Paris pour Toulouse puis l'Arriège!

 Avec une grosse bande de copains, ils ont réservé un wagon pour voyager (et s'amuser...) de nuit.

 Le seul a s'être dirigé vers l'Est est Arthur. Invité au mariage d'une amie, il s'y est rendu...avec des amies.

 Mariage en Bourgogne d'une jeune Hermine.

 Jolie demeure pour la réception!

Le 20

Le temps maussade n’incite pas à la promenade, aussi nous nous lançons dans le ménage et le rangement, la lecture.

Le 21

Janig, qui n’a pas beaucoup le temps de marcher à Corte, souhaite se dégourdir les jambes autant que possible ici. Nous entreprenons donc la découverte d’un nouveau quartier que j’ignorais. La Tapissière, que nous avons contactée il y a quelques jours, est venue chercher mon fauteuil de bureau pour le refaire, avec un tissu de velours bleu hérité de mes parents après la vente du magasin et atelier, ainsi que les coussins de deux fauteuils du salon pour les rembourrer. L’enseigne de son atelier s’appelle : « Le fauteuil du chat » et le logo en est très sympathique. Tri des pots confiture.

Le 22

Dernière demi-journée avant le départ de ma petite sœur : ménage en commun afin de tout préparer pour d’éventuelles autres venues. L’heure du départ pour l’aéroport sonne à 14h. Heureusement qui nous sommes partis avec un peu d’avance car il y a eu un problème de bagages avec Air-France, mais Janig n’a pas raté son avion : Guipavas n’est pas Roissy, ni Orly ! Le temps mitigé est à l’image de mes sentiments : un peu triste.

Le 22

La terre se réjouie du printemps mais Le sol est un peu trop lourd pour être travaillé. Les petits fruitiers poussent leurs feuilles et la pelouse prend de la vigueur ; un peu trop pour Michel qui se contenterait volontiers d’un peu moins de tontes. La vallée des saints va compter, si les habitants sont d’accord, une statue de plus : celle de la commune de Sainte Sève, qui va financer elle-même ce projet avec des dons : … « Au-delà du caractère religieux, la statue de ce personnage symbolisera l’histoire de notre commune »indique Yvon Hervé, le maire. Chaque sculpture revient à 15000 euros, elle doit faire 4m de haut. L’association Eponyme qui gère  les projets de la vallée compte 3000 mécènes dont 250 entreprises.

Le 23

Philippe Abjean nous sort un 4° projet de son chapeau breton : « La cité de la Paix, village du monde en Bretagne ». Autour de L’abbaye de Langonnet, haut-lieu de l’histoire missionnaire en Bretagne, un grand centre spirituel qui aura, en autres ambitions, celle de susciter des vocations. La cité de la paix, monde en miniature sera édifiée, maison par maison par des chantiers de jeunes, financées sur le modèles de la vallée des saints. Les deux premières maisons pourraient être une de Syrie et une d’inde. Il s’agit de maisons traditionnelles. Ce projet est soutenu par le diocèse de Vannes, les pères du St Esprit, les sœurs de Cluny et les apprentis d’Auteuil. Les 21 maires du Pays du Roi Morvan l’ont également inscrit dans leur projet de Scot (schéma de cohérence territorial.)

Le 24

Autre projet touristique et écoresponsable: un « package » avec les opérateurs touristiques : « des cars visitant la Cité de la Paix le matin peuvent déjeuner à Carhaix et visiter la Vallée des Saints l’après-midi. »  « En Bretagne nous n’avons pas de pétrole mais des idées » disaient certains lors de la crise pétrolière. C’est encore pareil aujourd’hui pour redynamiser les campagnes. Les fouilles préhistoriques sur le territoire de la commune ont été révélées au grand public. Il s’agit d’une découverte majeure tenue sous silence depuis des années et par moi également : des sculptures de chevaux sur des pierres, faites du temps où la rade de Brest était une vallée en plaine où coulait l’Elorn. Notre territoire est d’une grande richesse.

Le 25

La maison de Lisette est vendue à une famille de deux enfants d’environ 13 et 8 ans ; l’agent immobilier est venu enlever la pancarte hier : nous aurons donc de nouveaux voisins ?... Avec Joëlle, qui reprend ses habitudes de petits cafés, nous avons terminé la taille des pommiers. Mais avant nous avons sillonné la commune et découvert une nouvelle boutique dans la petite zone artisanale de Toul-ar-Rannig : un jeune, connu de Joëlle car contemporain de ses enfants à l’école, répare les intérieurs de bateaux, voitures, canapés…et avec les chutes de cuir et matériaux, il fait des porte-clés en forme de poissons, qu’il vend 5 euros. Il va élargir sa gamme dès que possible. La lessive va flotter au vent aujourd’hui et les draps seront remis dans le lit : j’aime l’odeur  de frais qui s’en dégage.

Le 26

Notre curé aime le chant. Il ne se prive donc pas de donner de la voix y compris dans ses homélies pour agrémenter son propos : c’est ce qui fait son originalité. Depuis deux ans les catéchumènes qui seront baptisés lors de la veillée pascale portent de grandes écharpes mauves pendant les célébrations du carême. Michel a tondu la pelouse : il faut le faire mais c’est dommage pour les abeilles qui sont privées de leur ravitaillement, car toutes les fleurs sont supprimées. J’ai réduit les tailles de pommiers en petites branchettes pour démarrer le feu.

Le 27

Marche d’une heure avec Joëlle dans la campagne environnante par un superbe soleil. Le beau temps a ramené les petits oiseaux : j’ai aperçu des mésanges bleues qui visitaient le nichoir et une bergeronnette déambulant sur le trottoir en allant hier à la bibliothèque de rue. Les bourgeons des bouleaux ont éclos. Après la grisaille, quelle joie que le soleil !

Le 28

Encore une nouvelle entreprise dans la zone artisanale que j’ignorais : Breiz’Ile, qui fabrique de bière au rhum : Cette entreprise commercialise du rhum de la Guadeloupe depuis plusieurs années et Il lui est venu l’idée de l’associer à la bière. Après des démarches locales près des brasseries bretonnes, les fondateurs ont opté pour de la bière alsacienne : Meteor. Leur bière au rhum qui titre 6,5 et dont le mélange est fait ici, fait un tabac dans les épiceries fines, chez les restaurateurs…et l’étranger. bref, c’est une bière de luxe.

Le 29

Deux classes de CE1 de l’école St Pierre (celle de nos enfants jadis) ont obtenu le 2°et 8° prix au concours Ouest-France : « On va faire toute une histoire ». Leurs écrits seront imprimés avec 18 autres textes dans un livre illustré. « Bravo » aux maitresses ! Autre bonne nouvelle : Dans le nord Finistère, un producteur bio va faire, avec sa maman, un atelier éphémère pour sa clientèle qui n’a pas de machine à coudre ou ne sait pas coudre, de fabrication de sacs en tissu bio avec le concours de l’association «  le petit caillou » très engagée dans le développement durable. Je reste joyeusement ébahie par ce foisonnement d’idées mises en pratique.

Le 30

Je continue la marche quotidienne, inaugurée avec Jannig, en compagnie de Joëlle. Hier nous avons parcouru le sentier restauré entre Pont-Callec et Penalein, en saluant au passage deux chevaux qui se sont laissé caresser le chanfrein. Une petite réserve de bois, pour la flambée du soir, a garni mon sac de plastique utilisé auparavant pour transporter des plants de géranium pour Stéphane, dont la maison borde le début du trajet. Ce sont des boutures que j’ai faites l’an passé ; je les ai transplantées dans la jardinière de sa fenêtre, avec la permission préalable du propriétaire bien sûr. Avant-hier en lui portant du compost, j’avais remarqué le triste aspect de son délaissé. Par contre, sa glycine est superbe et sa floraison pratiquement éclose.

Le 31

Répétition du chœur à minima : beaucoup d’absents dont Mark…

 (photos internet)

Avant toute chose je viens souhaiter un très bon anniversaire à Pascale, ma p'tite soeur ! 

 Départ lundi matin pour Rimatara, une des 5 îles des Australes. Les autres îles sont Rapa Iti (la plus éloignée, desservie uniquement par bateau tous les 1 ou 2 mois), Rurutu, Tubuaï et Raivavae. L'archipel des australes est le plus au sud de la Polynésie, éloigné de Tahiti de 600 à 1300 km. Nous ne nous y étions encore jamais rendus. On pourrait croire que toutes ces îles se ressemblent mais c'est faux; elles ont chacune leurs particularité géographique ou culturelle. Le premier a en avoir parlé est James Cook en 1769. A l'arrivée à Rimatara, un petit feu est allumé et chaque voyageur passe dans cette fumée, signe de bénédiction et de purification. C'est une tradition ancienne toujours respectée. Nous découvrirons, tout au long de notre séjour que les taraditions sont très vivantes aux Australes. Dans l'avion de Tahiti, tout un groupe de personnes habillées de bleu et parlant anglais. A l'arrivée à Rimatara, tout un groupe de personnes vêtues de rouge pour les accueillir. Ceux de Rimatara reçoivent pour 5 jours leurs lointains cousins des îles Cook !

Ils ont la même reine pour ancêtre et se retrouvent de temps en temps pour célébrer leur histoire familiale. Durant 5 jours, ils vont passer de famille en famille, de paroisse en paroisse. Aux Australes les habitants sont tous protestants et leur foi très vivante. Chacun donne de son temps et de son argent pour sa paroisse. Claudine est là pour nous accueillir dans l'une des 2 pensions de l'île. La nôtre s'appelle Ue Ue.

Comme à chaque fois que nous allons sur une île, JF va retrouver des personnes travaillant au HC venues voir la famille dans les îles! Bien que très étendue (aussi vaste quel'Europe, je vous le rappelle), la Polynésie est peu peuplée et tout le monde a un cousin quelque part.

 4 bungalows posés dans un luxuriant jardin.

 Des grenadiers partout mais aussi des oranges, clémentines, pamplemousses, letchis, bananes, goyaves, pastèques, papayes, mangues, citrons...Les Australes croulent sous les fruits de toutes sortes et chacun se sert le long des routes. 

 Notre hôtesse nous fait faire le tour de son île en 4x4. Rimatara ne mesure que 8km/2 et une route de béton permet d'en faire le tour. Il est temps de déjeuner et nous arrêtons dans le seul snack de l'île où l'on sert pizzas et croque-monsieurs. Nous discutons longuement avec les propriétaires. Lui, David est popa'a, militaire à la retraite. Elle, Stéphanie a hérité d'un bout de terrain de sa grand-mère sur l'île et ils ont décidé de tout plaquer en France pour venir s'installer là. Dur, dur et pas aussi facile que dans leurs rêves mais ils tiennent bon.

 La pension nous prête des vélos et nous partons faire notre premier tour de l'île à vélo. Nous en ferons un chaque jour. Ce sont toujours des vélos à rétro pédalage et je me casse régulièrement la figure avec !

 Premier arrêt au cimetière. Il est magnifique et regarde la mer. Des pierres blanches dressées sur le sable.

 Ici le tombeau de la famille royale.

 Nous continuons jusqu'au port, situé en bordure de l'aéroport.

 Comme il n'y a pas de lagon à cet endroit là, les plages regorgent de coquillages apportés par l'océan. Nous en ramènerons plusieurs kilos...

 Très nombreux sur certaines plages, ces petits opercules de coquillages qui m'émerveillent. Ils correspondent à la "porte" des bigorneaux.

 C'est magique, non ? Je ne sais pas encore ce que je vais en faire...mais comment résister à ces petits trésors de la Nature qui ne semblent tenter que moi ?

 Beaucoup de bénitiers, aussi.

 Un requin est venu s'échouer et fait le régal des bernard-l'hermitte.

 La route est en béton et plate la plupart du temps ce qui est bien agréable. Côté mer, mais parfois des 2 côtés, des haies de pandanus nous protègent du vent qui est très présent. Grâce au vent et parce que nous sommes plus près de l'Antarctique (?), la température est bien plus agréable qu'à Tahiti, ce qui me convient parfaitement.

 Le deuxième port et ses 2 bateaux de pêche.

 Jonas, un jeune sur son vélo accepte de nous prendre en photo. Je crois que c'est la première fois qu'il tient ce genre d'appreil entre ses mains et il lui faudra s'y reprendre à plusieurs fois. 

 Nous achevons le tour de l'île aux derniers feux du jour.  Nous rejoignons la pension où le dîner nous est servi à 19h. Au menu: crudités, poison grillé, steak grillé, riz, pamplemousse.

 Pour ce long week end de 3 jours, la patrouille libre scoute et la meute sont allés camper à Moorea. 9 scouts et un chef référent pour la PL. 

 3 sizaines de 6 louveteaux et 4 chefs, tous papas. Meute et PL ne campaient pas au même endroit. Pour une histoire de diplôme, il fallait qu'un titulaire de BAFD (Brevet d'Aptitude aux Fonctions de Directeur) soit présent sur l'île. Nous, les anciens plus ou moins investis dans le scoutisme avons décidé d'en profiter pour passer le WE ensemble à Moorea ! Tout en participant à la logistique des unités, nous avons pu mêler travail et vacances.

 Le lieu de camp de la meute au bord du lagon ! Drapeau français et polynésien flottent entre 2 cocotiers.

Les scouts, quant à eux, campaient dans la montagne au sein d'une végétation luxuriante. Nous les avons aidés à monter leur matériel à bord d'un gros 4x4 qu'on nous avait prêté. Impossible en effet d'accéder au lieu de camp avec une voiture normale.

 Le dimanche soir, ils nous ont invités à leur veillée. La nuit tombant très tôt, surtout en ce moment (l'hiver approche...), nous avons dîné et veillé dans la nuit noire. C'est rarement le cas en France et ça ne facilite pas les choses, surtout dans une forêt tropicale. A mes côtés, Catherine, Dominique et Isabelle. 4 amies ravies de vivre ce WE ensemble !

 Hormis Domi qui n'avait jamais fait de scoutisme, chacun de nous à retrouvé le repertoire scout avec beaucoup de plaisir. JF, Isabelle, Vetea et Lucas.

 Les traditionnels jeux.

 JF, Pierre le CP et Lucas n'y ont pas échappé !

 Le lundi en début d'après-midi, les scouts ont redescendu à pied toutes leurs affaires et nous les avons retrouvés, avec nos voitures, pour les ramener au ferry. 

 Douce chaleur...

 Il a fallu ensuite aller récupérer les louveteaux et leurs chefs puis tout le monde a embarqué pour le départ de 16h.

 A l'arrivée sur les quais de Papeete, rassemblement et remise de flots à la meute.

 C'est mignon, les petites filles câlinant leur papa durant le rassemblement !

 Rassemblement aussi pour la patrouille libre autour du chef.

Le scoutisme hors métropole a ses charmes et ses difficultés. Impossible de plaquer tout ce qui se fait en France, il faut s'adapter continuellement. Nous l'avions expérimenté à la Réunion et sommes heureux d'avoir pu ici, même de loin revivre ces moments de fraternité scoute.

 Repartons à Moorea mais, cette fois-ci, dans la maison que nous avions réservée. 4 couples + Vetea qui venait seul.

Location assez rustique mais une piscine, pour notre plus grand bonheur !

 Nous nous étions répartis les repas, du choix à la réalisation en passant par les courses. C'est une très bonne idée. N'avoir qu'un repas à préparer, c'est facile...joie de manger ce qu'on a pas cuisiné les fois suivantes !

 Christophe, Vetea, Lucas, Christian et JF en pleine activité !

 En plus de la piscine, nous avions un boulodromme et 2 tables de ping pong...

 ainsi qu'un babyfoot ! Petit tour en bord de lagon le soir. Un magnifique paquebot passe au large, tous feux allumés. JF s'initie à une sorte de marelle avec des gamins sur le quai.

 Joli 3 mats dans la baie d'Opunohu. Il s'agit d'Eos, le voilier privé le plus grand du monde, conçu par un français pour un riche Américain. 

 Nous avons pu profiter de la plage.

 Une partie de la bande. Isabelle, Domi et JF. Beaucoup de voiliers ont jeté l'ancre à Moorea en ce beau et long week end.

 Nous prenons plein de photos...beaucoup de nostalgie en perspective à les revoir dans quelques temps !

 Je me dis que c'est bientôt fini, ces bons moments avec nos amis polynésiens... Alors on en profite et on s'amuse +++ !

 C'est déjà la fin et le retour en ferry sur Papeete. Insolite, un mât de meute sur ciel et lagon polynésiens !

 On retrouve les parents des scouts et des louveteaux pour les rassemblements de fin de camp.

Salut les copains !

Juste un petit ajout à mon reportage sur notre WE à Moorea...

Nous étions dimanche matin à la messe de 8h avec les scouts, juste à côté de notre location de Papetoai.  Très belle messe, très beaux chants et très belle homélie d'un prêtre d'origine aveyronnaise, très âgé et handicapé. 

  L'église de Papetoai est dédiée à St Michel. Un incroyable tabernacle a été réalisé par un sculpteur des Tuamotu ! Dans la toute petite église de Papetoai sur l'île de Moorea, minuscule point perdu au milieu de l'océan Pacifique, l'abbaye du mont St Michel abrite en son sein le corps du Christ ! L'universalité de l'Eglise catholique m'émeut toujours...

 Quand nous sortons, une charmante dame nous apostrophe pour nous demander si nous sommes bretons ! Chantal cherche à savoir de quelle région de Bretagne ou de Normandie  ses ancêtres sont originaires car elle s'appelle "le Hartel".  Je lui conseille de chercher sur Internet...Chantal, très bavarde et très vive nous raconte une foule de choses sur ses ancêtres royaux polynésiens et sur l'association (pour veuves) qu'elle a montée suite à son veuvage il y a 9 mois. Comme elle le dit elle même: bien que j'ai beaucoup aimé mon mari, je suis une veuve joyeuse ! Nous la croyons sans réserve. Chantal fait partie de ces rencontres imprévues qui embellissent une journée. 

  La semaine dernière, Héloïse était en vacances. Elle en a profité pour laisser Jean à ses beaux-parents et partir passer quelques jours à Bordeaux chez Pauline et Tim. Bertille semblait ravie de prendre le train avec sa maman !

 Chance ! Xavier en déplacement a pu passer faire une bise à ses 2 soeurs et à ses nièces !

 Les cousines ont mieux fait connaissance.

 Elles se cherchent !

 Bertille serait elle un peu paresseuse ?

 Jour en blanc pour les cousines !

 Après Bordeaux, Héloïse a rejoint Angers où vit une amie à elle. C'est le début du long WE et toute la famille se retrouve là-bas. C'est l'occasion d'un petit pèlerinage dans le quartier de ses arrière-grands-parents.

 La maison de Pépé et Mémé est maintenant repeinte en blanc. Très joli ! Petite larme à l'oeil...

 Au coin de la rue...Sous la superbe glycine se tenait l'épicerie où nous allions exceptionnellement acheter des bonbons.

 Tristesse de voir le jardin partagé en deux et complètement abandonné...Que sont devenus les magnifiques rosiers chers à Mémé, la belle pelouse entretenue par Pépé, les pieds de groseillers et de cassis, les fraisiers ? Quelle tristesse de constater que le cerisier sur lequel mon frère grimpait et dont nous nous gavions des fruits est maintenant couvert de lierre et moribond...

 Encore plus à l'Ouest avec 2 jours en Finistère Nord où Héloïse va être marraine d'un petit , fils d'amis de Roanne

 Puisqu'ils ne sont pas loin...passage rapide chez Michel et Joëlle à Plougastel où Vincent est là aussi.

 Michel a une bronchite qui le met à plat, mais heureusement ça va mieux à l'heure qu'il est.

 Héloïse et Guillaume découvrent ce splendide coin des Abers. Jean ramasse des coquillages en compagnie de son amie Clémentine.

Retour à Roanne (que c'est long et loin...) pour toute la famille le 01 er mai.

HAUT-COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUE

EN POLYNESIE FRANÇAISE

Cabinet                                                                                                  Papeete, le 5 mai 2017 Bureau de la communication Interministérielle

INFORMATION MEDIAS

Second tour de l’élection présidentielle : largage de colis électoraux, par un avion militaire, au-dessus de Hereretue, de Tematangi et de Rapa

A l’occasion de l’élection présidentielle, l’Etat veille, comme lors de chaque scrutin, à ce que tous les citoyens soient également informés et, en conséquence, assure la mise sous pli des professions de foi des candidats ainsi que leur acheminement, avec le matériel électoral, vers l’ensemble des communes de Polynésie française.

Pour satisfaire à cet impératif de la vie démocratique, le Haut-Commissaire de la République a fait appel à l’OPT mais aussi aux moyens aériens de la Défense Nationale, indispensables pour délivrer les colis électoraux aux habitants des îles de Hereretue, de Tematangi et de Rapa qui sont dépourvues de piste d’atterrissage et trop éloignées pour être ralliées par bateau dans des délais raisonnables. Ainsi, jeudi 4 mai 2017, comme lors du premier tour de l’élection, un avion Falcon 200 de la flottille 25F a décollé de Tahiti pour remplir cette mission en effectuant, avec succès, les largages de trois conteneurs. Les quelques 500 électeurs de ces trois îles isolées pourront ainsi voter dans les même conditions que l’ensemble de leurs concitoyens.

Pour rappel, la mise sous pli de la propagande électorale et des bulletins de vote a été effectuée par 210 vacataires, recrutés par l’intermédiaire du SEFI, en trois jours pour le premier tour et en une journée pour le second tour. Au total, ce sont près de
204 000 enveloppes, qui, avant chaque tour de scrutin, ont été expédiées à l’attention  de chacun des électeurs de Polynésie française, grâce au concours de l’OPT et de celui des Forces armées.

Enfin, pour répondre à la demande de l'infirmerie de Rapa, 12 kg de médicaments ont été également largués, en même temps que le matériel électoral, pour permettre la reconstitution de son stock de médicaments qui avait fortement diminué suite à plusieurs situations d'urgence intervenues courant avril.

 Samedi, 2 ème tour des élections présidentielles en Polynésie. Notre Claire Chazal tahitienne prépare son intervention aux informations dans l'école de Pirae où nous avons voté.

 Cybèle Plichart.

 Notre groupe de chanteurs et musiciens est toujours là !

 Ils s'amusent comme des fous.

 Tellement belle !

 So nice !

 Dimanche, après avoir écouté le résultat des élections à la TV (sans commentaire...), nous sommes partis place To'Ata à Papeete assister à un match très important ! La Polynésie joue, contre le Brésil à la finale de la coupe du monde de Beach Soccer ! Le match se tient aux Bahamas  et la ville de Papeete a installé de grands écrans pour que les supporters puissent suivre le match en direct.

 Le lagon et, au fond, le port de Papeete. Certains supporters sont en plein soleil...

 Comme vous pouvez le constater, la couleur des Tiki Toa est le rouge ! Des tshirts ont été distribués à l'entrée mais nous sommes arrivés trop tard...

 Connaissez vous les règles du Beach Soccer ? C'est un sport qui s'apparente au football et qui se joue pieds nus sur le sable. Les équipes comprennent 5 joueurs et un match comporte 3 tiers-temps de 12 minutes chacun.

 Le Brésil part grand favori. Dans les tribunes, 1 seul supporter brésilien ! Quand l'hymne polynésien est chanté avant le match, tout le monde se lève. Quand l'hymne brésilien est chanté, tout le monde se lève aussi et applaudit le supporter brésilien. Incoyable, non ? Le match, hélas, tourne vite en notre défaveur...A chaque but brésilien (et il y en aura six...), notre supporter se lève et agite son drapeau ! Personne ne le siffle...ici, il fait 3 avec ses doigts pour le 3 ème but.

 La fin du match sera sifflée avec un score de 6/0 pour le Brésil...un seul de nous est heureux. Les Polynésiens sont dépités et quittent les lieux en silence...dure journée ! Ils sont malgré tout très fiers d'avoir joué pour la finale et nous nous sommes bien réjouis avec eux.

 J'ai dégainé mon appareil photo alors que nous étions en moto pour immortaliser ce retroviseur ! Un miroir fixé sur le support et le tour est joué.

 Chez nos amis Cath et Christophe, une jolie Vierge en bois local. Une couronne de fleurs sèches achève l'ensemble.

 La semaine dernière, nous étions une dizaine d'amies à vivre une belle journée de retraite chez les Clarisses. Joli cadre fleuri et une soeur tahitienne qui nous a proposé un enseignement sur Marie. On s'est dit qu'on aurait dû organiser ça plus souvent...

 Ce lundi du 08 mai, nous sommes partis en moto visiter le cimetière des lépreux d'Orofara.  Cette visite fera l'objet d'un prochain article. Je voulais aujourd'hui vous parler de la rencontre que nous avons faite...

 Juste après le cimetière, alors que nous apprêtions à rebrousser chemin avec la moto, nous avons aperçu, au pied d'un bananier, un carton tout propre. Surpris que ce carton soit impeccable car il avait plu peu avant, nous nous approchons et découvrons 2 petits chats ! Ils venaient juste d'être déposés, sans doute par la voiture croisée peu avant. Que faire ? Nous avons essayé de les donner à des habitants du village mais sans succès.

 Nous avons donc décidé de repartir avec les chatons sur la moto ! Avec le coude j'ai calé le carton contre ma hanche et, de la main, je maintenais les chatons pour les rassurer. 20 minutes de moto jusqu'à la maison et j'ai même réussi à les prendre en photo de la main droite !

 Les voici maintenant chez nous. Ils dorment beaucoup et ne semblent guère enthousiastes face à la soucoupe de lait que je leur propose. Ils têtent un peu mon doigt. S'ils sont toujours vivants demain, je les déposerai chez la vétérinaire qui se chargera de leur trouver un nouveau foyer.

Chaque jour nous réserve des surprises et de belles rencontres !

 Rue St Honoré à Paris, s'est ouvert dernièrement une nouvelle boutique dédiée aux parfums Dior. Arthur a travaillé d'arrache-pied à la présentation des nouveaux produits et nous offre ces quelques photos. Ici, installation des nouveaux locaux.

 Je vous laisse admirer...

 Des bougies parfumées...

 Dommage qu'Arthur ne nous fasse pas la visite...

 "Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté." C. Beaudelaire

 Du savon liquide Dior ?

 Les nouvelles fragrances.

  Comment rester insensible à temps de beauté ? Vive le luxe qui fait rêver !

Merci, Arthur !