Rouen-Paris puis Paris-Genève...facile en train. 1ère photo, comme tous les touristes qui se respectent devant l'horloge fleurie !

 A peine arrivés, Arthur nous emmène déjeuner au bord du lac...ça commence bien !

Genève, son lac aux merveilleuses eaux translucides et ses cygnes incroyablement nombreux. 

Rencontre le soir avec les 2 sympathiques colocataires d'Arthur, Sonia et Jacques.

Chaque matin, nous retrouvions les jumeaux chez eux autour d'un café et d'un croissant.

Joie de retrouver mes " petits" !

On admire la vue de l'appartement sur les Alpes avant d'aller découvrir la ville en tram, à vélo ou à pied...

mais aussi en mouette, ces bateaux qui font la navette (pour le prix d'un ticket de bus ou de tram) entre les rives du lac. 

Luxe suprême, nous avons loué une voiture "surprise" pour nous rendre à Gruyères...et ce fut une Mercedez décapotable ! On aurait pu aussi bien tomber sur une Twingo. J'étais bien un peu gênée de rouler dans une telle voiture mais on s'y fait assez bien, surtout en Suisse où nous étions bien loins d'avoir la plus belle et la plus grosse des voitures !

Arthur nous a invité sur son lieu de travail, un magnifique open space situé juste à côté de chez lui. Nous avons pu ainsi faire connaissance avec ses collègues de travail, tous très jeunes et sympathiques. Nous nous sommes rendus aussi chez Globus, sorte de Galeries Lafayette genevoises. C'est ici que l'on peut trouver les points de vente des parfums pour lesquels travaille Arthur. 3 groupes de parfums: Hermetica, Memo et Floraïku.

Arthur est connu comme le loup blanc car c'est lui qui s'est occupé de l'installation des stands, de la formation des vendeurs, de tout l'aspect marketing. C'est le "brand manager" et nous sommes très fiers !

Comme Arthur nous partage régulièrement sur son travail, nous reconnaissons les flacons, la mise en scène, les parfums...c'est intéressant de les voir maintenant présentés en points de vente et d'écouter les vendeurs nous vanter leurs produits et parler business avec notre fils.

Nous seulement nous connaissons un peu l'historique de ces parfums mais Arthur nous couvre régulièrement d'échantillons ou même de flacons somptueux...nous sommes très gâtés !

Floraïku, la gamme d'inspiration japonaise.

Merci, Arthur pour cette visite passionnante qui nous a permis de découvrir un nouvel aspect de ta personnalité et de connaître un peu mieux le milieu dans lequel tu t'épanouis !

Avant les vacances de la Toussaint, en passant dans une petite rue de Rouen, je remarque quelques affaires déposées sur le trottoir. Personne derrière moi, je peux me garer et jeter un coup d'oeil.

       Un fauteuil en rotin écaillé et abîmé me tend les bras...Je le fait grimper dans la voiture et commence à faire un état des lieux. Je recolle quelques rubans de rotin sur les accoudoirs et une tige de rotin à la base du fauteuil. Je gratte la peinture avec une brosse métallique car la peinture s'écaille beaucoup.

       Une fois beau et propre, je m'attaque à la peinture. Tout d'abord à la bombe, mais je m'aperçois qu'une seule bombe ne suffira pas et que la couleurs "vert d'eau" choisie ne me paît qu'à moitié. Je fouille dans mes placards et choisi de continuer avec le bac de peinture bleue (mélange perso) qui m'a servie dans la cuisine.

 Voilà le résultat et ça me plaît bien. Couleur mate et douce, propice au repos. Je ne sais pas encore si le fauteuil restera là, s'il montera dans notre chambre ou partira dans la Petite Maison...

 Retour dimanche à Rouen, mais j'ai encore plein de photos à vous faire découvrir...

 Tim, aidée par sa fidèle collaboratrice Zénaïde nous a confectionné du pain...
et de tendres et délicieuses galettes de sarrasin. 

    Visite rapide mais bien appréciée de Rémi et Bertille.

 Rémi est venu accompagné de son petit chat Philibert qu'il nous a laissé en pension le temps d'aller participer à une chasse à cours avec des amis vers Lamballe.

 Vraiment craquant, le dit Philibert !

 Zénaïde n'avait pas vraiment peur mais restait sur ses gardes;

 Trop mignons !

 Temps de chien durant cette 2ème semaine de vacances...donc temps propice aux câlins devant la cheminée !

 Azélie est de plus en plus souriante. 6 mois dans quelques jours !

 Joie de voir revenir mésanges et rouges gorges.

Spectacle dont il est difficile de se lasser ! 

 Sortant faire un tour dans le jardin (rayon de soleil...vite !), j'aperçois une famille (papa, maman et le petit) sous le seul pommier ayant produit cette année. La maman et le petit s'enfuient tandis que le papa continue son festin.

 Quel beau spectacle !

 J'aperçois ensuite toute la famille réunie dans le champ des moutons, au bout de la peupleraie.

Je vous quitte pour aujourd'hui avec cette photo des 6 litres de pur jus pommes/coings du jardin, en plus de la vingtaine de pots de gelée de coings réalisés. 1 seul cognassier, et 1 seul pommier à donner cette année mais ils ne manquaient pas de fruits ! Nous avons ramené des pommes et des coings à Rouen mais en avons laissé beaucoup d'abimés sur le compost.

Mes prochains articles devraient vous parler de la belle fête des défunts.

            Quelques très belles photos transmises par Xavier d'un we en montagne durant ces vacances de la Toussaint. Les enfants étaient à Bourg en Bresse chez leurs grands-parents maternels. En 1er les photos en noir et blanc.

                Neige et soleil...le rêve !

                 De petits lacs nichés au creux des sentiers...

                 De la pierre, beaucoup de pierre...

                  Du froid, aussi...

                  Les photos en couleur ont leurs atouts, aussi. 

Partis à 1000m d'altitude le samedi matin, ils ont déjeuné au refuge du Pinet (2200m). Ils ont voulu continuer jusqu'au Mont Calm (3700m) mais la neige les a incités à s'arrêter à 2700m. 

            En bras de chemise !          

Et le soir, bivouac au bord du lac, à 2200m d'altitude...

                juste à côté du refuge. Etait-il fermé pour la saison ? 

                     Jeux de lumières en l'honneur des 90 ans du papa de JF.

                Au petit matin, café expresso pour Xavier et Charlotte grâce à un mini appareil (à piles, j'imagine ?) fournissant 16 bars de pression.  On n'arrête pas le progrès !

                  Que c'est beau ! Bravo à vous !

On nous avait annoncé un temps vraiment moche pour les 3 jours...il a fait bien froid mais presque beau, hormis le 3 ème jour où nous n'avoans pas pu faire grand chose à cause de la pluie.

           1er jour, visite du parc ornithologique de Marquenterre.  Balade très agréable à travers différents circuits très bien entretenus. Des chemins joliment encadrés de ganivelles, 

       ou encore dallés de bois à travers les pins.

           Beaucoup d'eau...

        Somptueuses lumières d'automne.

          des canaux, des petits ponts...

              des sentes où des arbres tortueux témoignent du vent qui soufflent fort.

         Je zoommais sur une cigogne...j'ai obtenu de belles graminées !

        Tourbières.

         On se croirait presque dans les Landes !

           Bel automne, laisse moi savourer encore tes dernières feuiles...

         Tes champignons, même non comestibles nous offrent un charmant spectacle.

        Je ne me lasse pas des arbustes aux ravissantes baies chères aux oiseaux.

          Et je découvre avec joie une nouvelle plante, l'argousier. De nature endémique ici,  on la trouve en haies un peu partout et même le long des plages. Ses fruits sont travaillés en gelée, sirop, alcool...J'en aurais bien ramassé un pied pour planter à Lannois mais il pleuvait tant le lundi en repartant pour Rouen que nous avons renoncé. Pourquoi ne se plairait il pas en Bretagne ?

         Nous venions pour voir des oiseaux, ne l'oublions pas ! Nous avions de très bonnes jumelles (fournies par le site) mais j'avais un peu honte de mon appareil photo en comparaison de tous ceux que nous avons vus ce jour là ! Quel rassemblement ! Bref, tout ça pour vous dire que j'ai réussi peu de photos de palmipèdes...hormis quand ils sont bien gros et statiques comme ces paisibles cygnes.

        La cigogne, c'est bon aussi ! 

          Là, j'étais très contente de saisir ce vol d'oies ! Il faut dire qu'on les entend arriver car elles se signalent par un bruit très spécial, un peu comme des éoliennes qui se mettraient tout d'un coup en marche.

          Tout le long du chemin, des postes d'observation sont installés. On ne s'approche jamais des oiseaux qui conservent ainsi leur tranquillité. Des guides charmants donnent les explications nécessaires et proposent de longues vues très efficaces.

           Voilà le genre de photo que j'arrive à prendre...pas top. Dès que l'oiseau est un peu plus loin, ce n'est même pas la peine ! 

Malgré cette déception, nous avons passé un très bon moment (2h30 pour le parcours le plus long en s'arrêtant partout). 

                Il était presque 14h quand nous nous sommes restaurés de moules à la crème/frites au restaurant du Parc. 

        Une p'tite bière picarde pour sublimer le plat.

            Sympa cette façon de présenter du fromage ! Une terrine en verre contenant 3 fromages différents, 1 morceau de beurre, accompagnés d'une boule de pain. Idée à retenir. 

La suite de notre virée picarde demain ?

Les vacances commencent de bien agréable façon avec le soleil qui brille et la bonne odeur des coings dans toute la maison !

Jeu d'ombre et de lumière.

La lumière d'automne est plus qu'une autre exquise...

Héloïse et Guillaume avaient emporté les coings d'un des 2 cognassiers quand ils étaient passés début octobre. Il nous restait celui-ci dont les branches ployaient sous les fruits.

1 seul cognassier...c'est fou !

Du travail pour JF ! Avec mon arthrose des mains, j'ai de plus en plus de mal à forcer...

Et voilà le résultat ! Et ce n'est qu'une toute petite partie de l'iceberg...

Régal des yeux et du palais en attendant de cuisiner ce fruit en accompagnement de viandes, ce que je n'ai guère fait jusque là.

 (photo prise en juin)

C'est un grand jour pour François, le papa de JF qui fête ses 90 èmes printemps !

Nous ne serons pas à ses côtés mais pensons très fort à lui et l'embrassons affectueusement.

Jour de tempête dans l'Hérault...la veille des 90 ans de François, le magnifique tilleul planté à l'occasion de ses 40 ans a été déraciné ! Personne dessous, heureusement.

Ici, en juin avec son fils JF, son petit-fils Xavier et son arrière petit-fils Marius !

 JF n'était là que le we mais nous en avons bien profité. 

 Samedi, c'est jour de marché à Dinard et le marché de Dinard, il est extra. Nous en profitons pour nous arrêter en chemin à la Richardais, là où JF passait toutes ses vacances dans la maison de ses grands-parents.

 La maison est toujours là mais partagée en 2 entre la maman de JF et sa soeur. L'emplacement est extraordinaire avec accès direct à la cale...imaginez les enfants qui descendaient en courant la rue pavée avec leur fil à pêche, les seaux et les pelles ! Que du bonheur !

 Après un tour au marché de Dinard, traditionnel passage à la plage de l'Ecluse, en plein centre ville.

 Tandis que nous savourons nos galettes sous le soleil, nous nous faisons encercler par quelques goélands effrontés qui n'hésitent pas à piquer sur nous pour chiper au vol le bout de galette dans nos mains ! Zénaïde (elle manque encore d'expérience...) se fera ainsi avoir 2 fois et je devrai la consoler et la protéger contre moi, tout en surveillant du coin de l'oeil ces bestioles affamées.

 JF n'a pas arrêté: tonte de la pelouse devant la terrasse,

 nettoyage des rosiers, débroussailleuse...

 J'ai commencé à ramasser les noix qui sont moins nombreuses (tout est relatif..) et plus petites, me semble t'il que les années passées. Sécheresse ?

 Les vacances de Toussaint ont un charme fou !

Quelques photos de mes journées toutes simples à Lannois en compagnie de Zénaïde. Carpe diem où l'art de savourer le temps qui s'écoule, riche de tant de petites joies...

      Aller chercher du bois dans le bûcher pour garnir la cheminée.

           Goûter au coin du feu quand le temps est à la pluie.

        Déguster une crêpe en buvant du thé quand le ciel est d'humeur plus joyeuse.

         Aller faire un tour à la médiathèque. Zénaïde est plus intéressée par les personnes autour d'elle que pas les livres eux-mêmes. Elle peut rester un temps fou à observer !

        Revenir à la maison les bras chargés de livres, de revues et s'installer confortablement sous un châle pour en tourner les pages.

          Prendre du plaisir à patauger dans l'eau du bain avec les jeux qui ont servi à sa maman avant elle.

Et s'endormir le soir sous une couette moelleuse après que Granny ait chanté la traditionnelle "Une chanson douce".

Il est là, le bonheur, il est là.

 Retour sur le cimetière de St Enogat...comment est-ce possible que tant de personnes n'aiment pas les cimetières alors qu'ils recèlent tant de beautés, tant d'histoires familières ou surprenantes ? Pourquoi ne pas tenter d'apprivoiser la mort, ce moment fort (et pourquoi pas beau ?) par lequel nous passerons tous ? A lire, cet article d'un taphophile comme moi (qui aime les cimetières) dont le blog ne parle que de cimetières ! C'est ici.

Aujourd'hui je veux faire l'apologie de toutes ces marques d'affection déposées sur les tombes. Ce sont autant de derniers cadeaux remis à ceux que l'on aimait. J'aime aussi les tombes, comme celle de ma tante Madeleine où chacun peut déposer un objet parfois confectionné par soi-même. 

     A St Enogat, la tendance était visiblement aux fleurs et croix en céramique. Autrefois je n'aimais pas vraiment ça alors que maintenant, je leur trouve un charme unique. Elles rivalisent de détails, de motifs et de couleurs différentes. Ici, anémones et violettes font alliance avec un brin d'herbe et un pissenlit.

    Certaines sont très simples, comme cette rose.

 Celle-ci est très garnie et présente roses et pivoines.

 Parfois la fleur est répétitive. 

 Bouquet de pensées.

 Ici des pensées blanches suspendues à une croix.

Certaines tombes sont particulièrement décorées.

 Je suis surprise par le bon état de certaines couronnes pourtant si fragiles. J'imagine qu'elles sont sensibles au gel, comme tout objet en céramique ?

 Là aussi, abondance de fleurs et couronne en feuillage.

 Anémones, pensées, roses et chrysanthèmes.

 Etonnantes fleurs bleues qui sont peut-être des iris ?

 J'aime moins les pensées et ces teintes trop opposées.

 Encore des pensées mais celles-ci sont très délicates.

 Tout en blanc, c'est joli aussi.

   J'aime beaucoup celle-ci car les fleurs sont très fines et gracieuses.

   Belle harmonie.

  Des bouquets de violettes plates entourant des roses.

 Et voici ma préférée, toute en délicatesse. Pourtant, Dieu sait que je préfère les roses aux tulipes mais le découpé des fleurs est incroyable et leur positionnement est très réussi. Belle réussite pour les différentes nuances aussi et même pour le vert du feuillage. Je veux la même...avec des roses !

Tout est source d'émerveillement, pour peu qu'on se laisse travailler, modeler, façonner. Ce qui paraissait laid un jour nous laisse entrevoir sa beauté. Et si ce n'est pas sa beauté, du moins le geste d'amour qui transparaît à travers lui. 

Gardien de cimetière, voilà un métier qui m'aurait bien plu !

Le 16

Début de semaine sous le crachin matinal. Le soleil se lève lorsque je pars pour l’hôpital où j’ai RV avec le médecin. J’ai fait marcher Michel dès que j’ai su qu’il peut le faire, en prenant quelques précautions à cause de sa tension un peu base : c’est OK. Nous recommencerons demain. Il est sortant en fin de semaine le temps d’affiner son traitement.

Le 17

Vivre, c’est avoir des projets jusqu’au bout de la vie. Le dernier projet qui nous est proposé par la Vie est la prière. C’est une invitation extraordinaire pour les anciens, les malades : être fraternels jusqu’au bout du bout. Si tous ses frères se mettaient à prier, la face du monde en serait changée, mais la plupart ne savent pas qu’ils peuvent le faire. En tout cas, ce sera pour moi mon dernier projet, être intercesseur, comme l’on fait tous les saints avant nous. La vieillesse n’est pas une naufrage comme le disent certains, mais une chance de vivre encore plus intensément. C’est à l’ultime de sa vie que St François a dit sa prière de louange pour la création en y ajoutant « Béni-sois-Tu pour notre sœur la mort corporelle… » Mais comme je ne suis pas ST François, je ne sais pas comment je vivrai cette approche et ce moment.

Le 18

Impossible avec l’astuce des serruriers de débloquer la porte du bureau de Michel. Alain, le mari de Joëlle,  est venu avec sa boite à outils pour constater après moult essais que la chose était infaisable, car tout le système était enfoncé y compris le ressort, d’où l’impossibilité d’agir pour faire bouger le pêne demi-tour. En excellent bricoleur, pour préserver la porte, avec un ciseau à bois, il a enlevé une petite partie de la plinthe et il a coupé la barre avec une scie à métaux. Ensuite pour lui c’est un jeu d’enfant : démontage du système pour un nouvel achat de serrure dont il se charge. Il compte terminer demain car cet après-midi il va déplacer du bois chez son fils pour cause de futurs travaux. La retraite ce n’est pas de tout repos.

Le 19

Alain revient avec Joëlle pour finaliser sa réparation de la serrure. Le jardinier passe aussi cet après-midi mais je n’ai pas besoin d’être là pour qu’il fasse son travail. Je pourrai donc me rendre à la Cavale en toute quiétude par un temps magnifique. Las, la jeune interne m’a induite en erreur au sujet de la sortie de Michel. L’infirmière m’a dit qu’il a un nouveau scanner de programmé et une échographie lundi prochain. Pauvre Mimi est résigne. J’ose espérer qu’il va faire bon ménage avec son nouveau voisin, qui est plus handicapé que lui.

Le 20

Nous prenons de nouveau le chemin de La Cavale avec Joëlle, après une matinée bien occupée au secours pop. Nous avons démarché un nouvel éleveur de 7 poules à quelques mètres dans la rue. Pour assécher le compost, avec Carine nous avons ramassé les feuilles mortes qui encombraient le trottoir mais s’avèrent une bénédiction pour nous. Mimi marche de mieux en mieux. Il a le soir la visite de Sébastien.

Le 21

Je me sens un peu fatiguée car je dors peu : 3h cette nuit. Aussi j’ai téléphoné à Michel pour lui dire que je n’irai pas le voir aujourd’hui. Je passe l’après-midi à faire une sorte de sieste puis de la cuisine pour demain car Sébastien, Kim et Jean-Sébastien viennent déjeuner. Je prépare des petits sacs de légumes prêts à l’emploi, Je fais de la soupe que je mets en bouteille, de la compote en pot, du coulis de tomate…, des pommes, des poires, de quoi remplir deux cageots et un porte-bouteille de quatre places. Cécile qui travaille tout le week-end aura moins de travail à la maison. Et puis cela me fait plaisir.

Le 22

Première messe nouvelle formule à 10h. La semaine prochaine ce sera au Relecq ou Guipavas à cette même heure. Notre service de fleurs est donc décalé d’une semaine pour l’unique messe de rentrée de la grande paroisse ici. Madeleine sera absente. J’ose espérer qu’Isabelle sera là. Une messe de rentrée des communautés éducatives organisées par l’enseignement catholique de la paroisse (trois collèges + écoles primaires) aura lieu pour les enseignants, directeurs, employés, parents d’élèves, élèves, paroissiens, à 18h au Relecq-Kerhuon le 8 octobre, présidée par le Père Bivic et suivie par le verre de l’amitié au collège St Jean de la Croix. C’est une première qui, je l’espère, répondra aux espérances des organisateurs.

Le 23

Nous sommes rendus hier à l’hôpital avec JS et Kim. Nous avons trouvé Michel en forme, reposé et prêt à marcher. Il se débrouille fort bien avec ou sans canne qu’il utilise surtout pour se reposer quand il est assis pendant les poses. Il se tient bien droit et ne se plaint plus de son dos. Alain est venu ce matin donner un petit coup de peinture sur la plinthe réparée par ses soins. Merci les amis !

Le 24

La pluie s’est installée pour un moment je pense, ce qui fait chuter la température. Je pense qu’il faudra allumer le chauffage au retour de Michel. Chaussée de bottes et revêtu d’un ciré, je suis allée récolter des pommes et poires tombées dans l’herbe, sous les bourrasques, dans le jardin en friche de la voisine. Je suis rentrée trempée jusqu’aux os comme je le prévoyais. Une fois changée, je me suis mise à la compote, car que faire quand il pleut des cordes depuis le matin ??...

Le 25

Cette  fois c’est sûr, Michel est invité à regagner ses pénates aujourd’hui. Nous y allons à deux, avec mon amie Joëlle, car se garer au plus près là-bas est un exploit qu’il nous faut réaliser, d’autant que le temps est à la pluie. Nos anges gardiens une fois de plus, j’en suis sûre, vont nous donner un coup de main. Merci à eux.

Le 26

Bienvenue à la maison pour Mimi. Je vais ce jour chez ma cardiologue à une nouvelle adresse à St Marc. J’ai téléphoné à une sœur de ma fraternité franciscaine pour savoir le meilleur chemin pour m’y rendre car la route habituelle pour le centre de ce quartier est en travaux pour un an. En suivant ses conseils, je suis arrivée sans encombre à destination, malgré des travaux sur le pont de l’Iroise qui a occasionné un bouchon de plus d’un quart d’heure. Mon petit cœur va bien.

Le 27

Nous sortons pour la première fois avec l’aide de Joëlle. Petit tour à la banque, puis à la médiathèque où ils font salon pendant que je choisis des livres. Alors que nous regardions l’exposition de peinture, nous croisons de vieilles connaissances également en sortie. La vie reprend doucement son cours. Le réglage de la télé n’est pas notre fort aussi c’est Fabrice notre voisin qui vient le faire ; cela nous donne l’occasion d’échanger des nouvelles. En croisant une autre voisine j’apprends que la mairie souhaite acquérir

Le 28

Matinée bien remplie, quelque peu bousculée, entre les courses, un passage rapide au secours pop où Françoise me donne un pot « Bonne Maman » pour les confitures ( tous ces petits gestes font la convivialité), puis au cabinet médical. Bref, il est 13h lorsque nous déjeunons ; la vie de retraités n’est pas de tout repos. Isabelle, par un coup fil, nous annonce son passage avec Maïna, car elles vont ensuite assister à un spectacle à Brest. Nous sommes bien heureux de cette visite inattendue durant laquelle nous avons beaucoup parlé écologie sur le terrain : super sympa !

Le 29

Fête de la St Michel et anniversaire de JP. Je suis la messe à la télé. Tous les enfants, sauf les parisiens, viennent ce dimanche. La surprise fût la venue de Yann de retour de Corse. Il prend son nouveau travail demain, en CDI, au vue de son expérience dans la restauration. Il prend son indépendance et va loger seul dans son l’appartement.

Le 30

 L’automne se fait sentir avec des matinées et soirées plus fraiches ; il va bientôt falloir penser à allumer la pompe à chaleur. Nous suivons les obsèques du président Chirac à la TV. Nathalie, notre coiffeuse, vient dans la soirée rajeunir notre coiffure. Les activités reprennent (broderie, vannerie, chorale), mais pour l’instant nous organisons les choses tranquillement à la maison ; Je me contente donc du fleurissement à L’église et du secours pop.

(photos prises sur internet)

            Acheté à Emmaüs, cette simple boite à tiroirs était en bois brut. Je l'ai peinte des pieds à la tête, intérieur des tiroirs compris. 

       Elle devrait intégrer le coin des enfants à Lannois. Peut-être vais-je y ranger les petits albums photos attribués à chaque enfant et qu'ils aiment consulter. Dans ces albums, je range des photos de l'enfant depuis le ventre de sa mère (échographies) et jusqu'à...ses 20 ans ? Plusieurs photos de la 1ère année où le bébé change beaucoup puis 1 photo par année. Maman faisait ça pour nos enfants et ils aimaient beaucoup regarder leur album et se comparer entre cousins au même âge.

Très bon premier dimanche de l'Avent à chacun de vous !

Je vous en prie, entrez un instant, installez-vous confortablement, bienvenue chez moi… oh mais attendez : je bouge la pile de linge, voilà, asseyez-vous.

J’aimerais vous parler des us et coutumes de Noël dans notre famille. Je nous présente en vitesse : maman psy d’origine belge, papa pasteur d’origine allemande, 3 filles et 2 chats, le tout logé au milieu de la Forêt Noire enneigée. Oui, le cliché parfait pour une série américaine bon enfant. Tout cela sonne un peu comme un remake de « 7 à la maison ».

Mais sans transition, tuons le mythe :

« Mon beau sapin, roi des emmerdes »

Je chantonne ces quelques mots en souriant de travers. Il n’a pas eu chez nous de sujet de dispute plus explosif que la thématique du SAPIN de Noël ! Le seul compromis valable que nous ayons trouvé jusqu’à présent ? Rebecca décide tout, son mari a littéralement lâché l’affaire.

Notre mariage interculturel était un peu comme un Kinder Surprise : au fil des ans, on a découvert quelques différences croustillantes et inattendues – évidemment, les traditions de Noël en font partie… Ahhh le sapin, 365 raisons d’être en désaccord et de se crier dessus. En résumé ?

• Quand acheter le sapin ? (et quand le décorer ? Pour moi, mi-octobre est une date raisonnable)
• Quel type de sapin : couleur, taille, vrai, faux, avec ou sans les racines ?
• Où acheter le sapin : et si on allait dans la forêt le couper nous-mêmes ?
• Où mettre le sapin (ne riez pas, nous avons failli divorcer sur cette question-là en hiver 2012… surtout ne demandez pas confirmation à mon mari, la divergence n’est toujours pas résolue… mais bon je m’en fous, j’avais raison.)
• Comment décorer le sapin ? Avec quoi ? Quelle couleur ?
• Et les cheveux d’anges dont j’ai horreur : oui ou non ?
• Et lorsqu’on décore, on écoute quoi ? Les vocalises de Pavarotti ou le CD de Noël pour enfants qui vous passe les nerfs au papier de verre ?

La joie et la paix de Noël ?

Mouais, on va dire que quand on a sorti toutes les caisses de déco, défait les nœuds des guirlandes de lumière, cassé 4 boules, perdu 3 autres sous le fauteuil, recollé la tête de Joseph et sorti le bébé Jésus du papier WC, c’est sympa quand même.

Même si j’ai l’impression d’avoir une to-do list de 3 mois qui rentre le ventre pour entrer dans l’espace de 24 jours.

24 jours pour « do it yourself » des cadeaux qui auront l’air d’avoir été faits à la maternelle (je me suis essayée au crochet mais à la fin, le petit bonnet avait plus l’air d’un préservatif en laine que d’autre chose : et tu ne peux pas donner ça quand même).

24 jours pour boire les sachets de thé « détente et relaxation » reçu par ta copine célibataire qui chaque année part en mission « offrons à cette mère stressée un moment de détente » (la prochaine fois cocotte, babysitte les enfants pendant 3 heures, ça sera plus efficace).

24 jours pour savoir où on va aller voir qui, quand et ce qu’on va manger et ce qu’on va offrir (entre ceux qui disent « des cadeaux pour personne », ceux qui te font des cadeaux impayables et ceux pour qui la dernière BD d’Astérix c’est « ohhhhh tellement mignon »).

24 jours pour faire les plus beaux biscuits (j’ai un avantage, ma belle-mère fait les meilleurs, je lui laisse le titre, étant une catastrophe en cuisine – depuis que j’ai confondu plusieurs fois de suite le sucre et le sel, PERSONNE n’attend plus rien de moi dans ce domaine : YES !).

24 jours pour faire au moins une photo potable des sablés de Noël que tes enfants ont, sourire aux lèvres, littéralement massacrés (oups décorés)… une seule bonne photo suffira à épater tes amies sur les réseaux sociaux et booster tes « likes ».

24 jours pour vider ton compte en banque, sous-peser les cadeaux des enfants, compter les paquets et réaliser le 24 au matin que tu as encore oublié quelqu’un : MERDE !

Et la paix et la joie de Noël qui manquent à l’appel.

Tous ces moments dont on rêve et qu’on ne prend pas :  

• Observer la neige tomber par la fenêtre
• S’asseoir à côté de ses enfants pour regarder « Maman j’ai raté l’avion »
• Marcher dans le quartier à la tombée de la nuit pour observer les décorations exagérées des voisins.  

On termine l’année, les nerfs à bout, débordées et chantonnant : « Mon beau sapin, roi des emmerdes » !

Mais moi, je n’ai plus eu envie de ça.

J’ai essayé quelques années la version « femme de pasteur parfaite à Noël » mais avec un mari qui travaille forcément le 24 décembre, avec 3 enfants, avec mon petit côté dans la lune, voilà ce que j’ai appris : à Noël, il faut changer de vitesse. Je décide un peu plus chaque année :

• De ne plus chercher le sapin parfait mais de prendre celui qui au premier regard rentrera et dans notre coffre de voiture et dans notre salon.
• De choisir moi-même les couleurs de décorations qui iront dessus mais de laisser tout le monde faire le reste avec moi.  
• De toujours faire les mêmes biscuits, les plus simples et parfois pas du tout (ou bien entre Noël et Nouvel an quand les filles ont plus de temps pour les faire avec moi).
• De ne pas me comparer avec les photos des autres sur instagram (mon mari disait encore à Emma hier pendant les devoirs de maths : « le principe de base avec les fractions c’est que tu ne peux pas comparer des pommes et des poires »… Mais comment fait-on pour toujours l’oublier ?)
• de ne ranger que le salon pour la veillée de Noël. Quand je passe dans les autres pièces, je ferme les yeux, point.
• de ne plus répondre aux immenses attentes qui flottent dans l’air autour de nous et de me concentrer sur ma famille. À quoi me sert de donner à tout le voisinage des cougnolles faites maisons si je suis sur les rotules et imbuvable avec mes enfants et mon mari ?
• Et nous passons le 24 toujours à la maison avec nos filles (c’est comme ça).

Mais je crois que ce qui m’a le plus aidée à refaire de Noël une fête de rêve, c’est la messe du 24, célébrée par mon mari dans une étable de la région. Coincés sur des bancs de fortune, entourés d’autres familles, enfants, personnes âgées, nous chantons ensemble et écoutons l’histoire du premier Noël.

Dans la grange, l’écho des trompettes résonne tout autrement,

… entre les beuglements, l’odeur du foin et des bouses de vaches. Je ferme les yeux et je pense à la toute première nuit de Noël. Je me souviens qu’au fond, il n’est ni question de biscuits parfaits, ni de foie gras ni de bûches véganes et qu’il importe peu que le vin soit à la bonne température. Avec ma petite Pia sur les genoux, je me souviens de ce premier Noël, de Jésus, un roi en couche culottes, de la simplicité d’une étable.

Je regarde le bœuf assis tout près de mon mari qui prêche, je vois son souffle qui fait de la buée et je me souviens que ce que nous célébrons à Noël c’est une trêve, une main tendue, la paix qui ne vient pas de la lueur des bougies mais celle qui vient dans nos cœurs… et puis on rentre tous à la maison, du foin dans les cheveux et une odeur que nos manteaux garderont des semaines. Christoph cuisine, les filles mettent la table, lorgnant sans arrêt sur les paquets. Une prière pour dire merci, un morceau de musique, se souvenir ensemble que l’amour commence tout petit, qu’il est humble, qu’il ne compare pas, qu’il nous porte.

Alors oui, cette année encore, notre sapin est un peu de travers, le vin sera bon marché et personne ne tiendra jusqu’à minuit… mais ce sera fabuleux, tout simplement, pas une pub de télé, pas un film romantique, mais un Noël vrai, un peu comme toi, un peu comme moi… la beauté des petites lumières de nos vies – nos vies qui, il est vrai, ressemblent parfois un peu, beaucoup à des étables.

L'article dans son contexte, c'est ici.

 Quelques photos dans le désordre.

           45 minutes de marche à travers la forêt pour parvenir à cette immense plage. L'après-midi est bien avancée et le vent souffle fort.

          Exploitation de moules de Bouchot. Chaque région a sa technique !

         Autre visite en fin d'après-midi mais si tard que la nuit est tombée et nous empêche de profiter des lieux. A Noyelles sur Mer nous voulons voir le plus grand cimetière chinois de France, hormis ceux des départements d'Outremer. Page douloureuse de l'histoire de la 1ère guerre mondiale où, en 1916,  les Britanniques ont fait venir 80 000 chinois comme "petites mains" pour creuser des tranchées, réparer les routes...Interdits de fréquenter la population, ils vivaient dans des baraquements, travaillaient 7 jours/7 et n'avaient droit qu'à 1 jour de congé par an, le jour du nouvel an chinois... Beaucoup sont morts de tuberculose ou de la grippe espagnole. Le cimetière, construit en 1920 abrite 841 stèles blanches. Pour en savoir plus, c'est ici.

     Sortie en plein jour, cette fois-ci, à St Valéry en Somme. Très jolie bourgade avec des rues du Moyen Âge, un joli port, ses charmantes maisons colorées. Nous montons dans un train à vapeur avec visite commentée pour nous rendre jusqu'à Le Crotoy.

         1 heure de train le long de la Baie de Somme. Pas de chance, nos places se trouvent côté campagne mais c'est très joli et nous avons tous les commentaires du guide.       La construction de la digue pour le train a entraîné un envasement et un dessèchement de tout une partie des mollières. 

         Arrivée à Le Crotoy, jolie station balnéaire. Comme le ciel est gris, les maisons sont souvent parées de couleurs audacieuses.

        Gris, vous disais-je, mais si joli ! Après avoir bien profité de cette pause d'1h30, nous rejoignons la gare pour rentrer sur St Valéry.

      Le train est différent, plus beau mais plus spartiate. Une association de passionnés a récupéré d'anciens trains et locomotives de la région pour les remettre en état. Depuis quelques années, ils les font rouler pour la joie des touristes. 200 000 visiteurs/an !

        Je vous avais parlé des 2 km de planches de Cayeux sur Mer...les voici, prises en photo le dernier jour quand le soleil nous avait vraiment quittés, remplacé par une pluie glaciale et obsédante.

Je crois que j'ai encore quelques p'tites photos pour illustrer notre virée picarde. Une autre fois ?

 Un fouillis de photos, ça vous dit ?

        La chambre d'hôtes qui nous accueillait était bien sympa et les petits déjeuners copieux et délicieux. Chaque matin, de surprenantes et intéressantes confitures nous étaient proposées.

        ça donne envie d'essayer !

          St Valéry sur Somme...à ne pas confondre avec St Valéry en Caux, situé en Normandie. Ce bel abri (mais à quoi peut-il servir ?) m'a tapé dans l'oeil.

        Le même sous le soleil...charmant, non ?      En ville, barque à marée basse.

        La bataille de Hastings en octobre 1066, vous vous souvenez ? C'est ainsi que le Normand Guillaume est devenu roi d'Angleterre et que la Normandie fut anglaise jusqu'en 1204.

           Autre célébrité tristement passée par St Valéry: Jeanne d'Arc, en route pour Rouen pour y être jugée et brûlée.

        Plus réjouissant,  Anatole France (dont le prénom revient à la mode) séjourna aussi à St Valéry.

         J'aime ces rues où toutes les maisons arborent des couleurs différentes tout en conservant une certaine harmonie.

        Toujours à St Valéry.

         Quartier vraiment charmant de St Valéry.

        Nous voici maintenant à le Crotoy où les façades offrent aussi de belles occasions de s'émmerveiller.

           Gris et rose...joli !

         Quelle bonne idée toutes ces couleurs qui illuminent la ville !

          Autre style mais beaucoup de charme aussi pour cette maison en bord de mer.

         Ce sera sans doute ma dernière photo, haute en couleurs de la Baie de Somme. 

 JF a marché tout le we avec des chaussures de marche dont l'une qui a perdu sa semelle dès la 1ère journée...ça ne l'a pas dérangé, sauf qu'il a maintenant une bonne sciatique. Pas drôle, très douloureux et bien handicapant !

 Le WE du 11 novembre, Rémi s'est rendu à Lannois avec des amis. 

           Balade au Mont St Michel...

          Virée au casino de Dinard...l'histoire ne dit pas s'ils ont joué, gagné ou perdu !

            Feu réconfortant....

           Entrecôtes appétissantes sur le même feu...

          Et le we s'est poursuivi avec une aventure triste et heureuse à la fois. Alors que nos compères étaient en voiture, celle qui les précédait a heurté une biche...la pauvre bête est morte...ça, c'est pour l'histoire triste. 

Nos jeunes ont appelé la gendarmerie pour savoir ce qu'il convenait de faire en pareil cas. Celle-ci leur a donné l'autorisation d'emmener le chevreuil dans leur voiture. Voilà pour l'histoire gaie, du moins pour eux !     

        Nos lascars ont dépecé la bête à la lumière des torches dans la peupleraie.

          Les 4 cuissots ont atterri dans la cuisine pour y être débités.      Et puis ils sont passés, non pas à la casserole mais sur le grill ! Il paraît que c'était délicieux. D'autres morceaux sont repartis sur Paris. 

Voilà un we riche en évènements et en souvenirs à partager entre amis !

         J'aime suivre le travail de l'automne sur le cerisier et le platane devant la fenêtre de la cuisine.

       Quand l'ensemble du feuillage est jaune, il est grand temps de l'admirer avant qu'il ne disparaisse.

      au coin d'une ruelle, ce lumineux mur de vigne vierge...

     Sur le mur d'en face, un solanum essaie de nous faire croire que l'été n'est pas fini.

        Soirée à la maison avec 5 des 6 adultes de la paroisse que nous avons accompagnés sur le chemin de la confirmation. Nous avions envie de nous retrouver tous, 5 mois après la confirmation et c'était bien sympa ! Je vous présente, de gauche à droite: Corinne, Valérie, Agathe, Robin et Roselyne. Il y a 1 infirmière, une coach, 2 femmes de ménage et un juriste. Toutes les situations familiales: marié, divorcé, remarié, séparé, mère célibataire...de 30 à 50 ans. L'Eglise, quoi !

         Notre nouveau curé a réservé un chalet sur le marché de Noël...il a demandé à ceux qui le pouvaient de préparer de petits pots de confiture à vendre. Il y a aura aussi des paquets de biscuits confectionnés chez les religieuses bénédictines de Rouen. Tous les paroissiens s'inscrivent pour tenir la permancence du chalet de 10h à 20h durant tout le temps de l'Avent. Heureusement que nous sommes 3 paroisses ! Nous allons accueillir, partagé, proposer le planning des temps forts de l'Avent et les horaires de messe de Noël...Je vous en raconterai plus quand nous y serons ! 

           Avec la sciatique de JF, nous ne pouvons plus nous balader le we...Il nous faut trouver d'autres activités, comme la préparation d'une compote à la cannelle avec les pommes de Lannois !

        Ce mois-ci, avec mon groupe de curieuses, nous avons visité l'église St Godard de Rouen. St Godard qui fut évêque de Rouen au V ème siècle. C'était le frère jumeau de St Médard (S'il pleut à la St Médard, il pleut 40 jours plus tard, à moins que St Barnabé ne lui coupe l'herbe sous le pied !). 

        De très beaux vitraux du XVII ème et du XIX ème, dont celui du baptême de St Rémi à Reims.

          Nous avons eu très très froid dans cette église...mais certaines d'entre nous (celles qui n'ont pas d'enfants à récupérer à l'école) sont allées goûter chez l'une de nous habitant tout près. Quel bonheur une maison avec chauffage, un thé fumant dans une délicate tasse, une tranche de cake au citron et une autre d'un cake orange/cannelle !

       Joie de découvrir ce quartier que je connaissais bien peu. Profitant d'un grille s'ouvrant pour laisser passer une voiture je découvre par hasard un charmant jardin à la française appartenant à un ancien hôtel du XVIème. 

Presque chaque semaine, notre curé nous propose un enseignement le mercredi de 20h30 à 21h30 dans la belle église moderne de Ste Jeanne d'Arc dans le centre de Rouen. C'est juste à côté du lieu où Jeanne d'Arc fut brûlée en 1431.

          Mercredi dernier, le sujet traitait de la jalousie. J'ai regretté de ne pas avoir pu m'y rendre car c'était, paraît-il très intéressant. Cette fois-ci, notre père Geoffroy nous a parlé de l'optimisme et je ne pouvais pas rater ça. Saviez-vous, par exemple, que le mot optimisme vient du mot optimum qui signifie le meilleur ? Quand je suis optimiste, je cherche le meilleur. Je serais bien bête de m'en passer, non ?

         Notre curé est un geek invétéré qui publie tout ce qu'il voit, tout ce qu'il fait sur la page facebook de la paroisse. C'est une bonne façon de témoigner de sa vitalité et d'être au courant de tout ! 

Quelques rapides enseignements retenus de son intervention:

- Le mal est accidentel et non pas normal. Si le mal existe, c'est que le bien est présent. Sinon, nous aurions tous déjà disparu. 

- C'est l'éternité qui doit gouverner ma vie, pas les contingences.

- L'optimisme dilate, le pessimiste recroqueville. 

- Si l'espérance me manque, ce n'est pas la faute des autres.

A bon entendeur, salut !

A moi, ça me sera bien utile pour approfondir le sujet de l'émerveillement et de la gratitude auprès de mes jeunes de l'aumônerie. 

Dès samedi après-midi, je sortais fébrilement toutes mes décorations de Noël...je voulais que la maison soit belle pour entrer dans l'Avent.

          J'ai eu envie d'un sapin comme saupoudré de neige...avec une bombe de neige (oui, je sais, ce n'est pas du tout écolo...) ce fut bientôt chose faite.  Le sapin est posé dans un gros cache pot en plastique gris rempli d'eau, ce qui lui assure une bonne stabilité et entretient ses épines.

                             J'ai bien sûr aussitôt déposé les premiers cadeaux autour...il faut bien en profiter et rêver un peu avant qu'ils ne soient déballés le jour de Noël!            Chaque jour de nouveaux cadeaux comme autant de gestes d'amour.

         Ramenées de Lannois, quelques affaires que je n'avais pas revues depuis notre dernier noël à Blois...en 2012 ! Petits ouvrages au point de croix (tout une époque !) réalisés par mes soins.

       On ne peut plus simple, ma couronne de l'Avent  que j'ai maintenant déplacée au milieu de la table du séjour. Partout des bougies car j'aime beaucoup ça.

       Ma belle étoile et l'ange en nacre de Tahiti.

        Réalisée en pandanus de Tahiti, une colombe de la paix. Des suspensions confectionnées à Blois en pâte à modeler durcissable et cabochon de verre, de délicates étoiles blanches ramenées de Tahiti, de diaphanes rubans argentés.        D'autres petites réalisations en pâte à modeler qui ont parfaitement résisté aux années.

        Une boule au nom de chacun de nos petits-enfants réalisées par une amie de Rouen. Je lui ai commandé les 2 dernières pour Edith et Azélie.

         Un ange en nacre semble prendre son envol.

         L'an dernier chez Emmaüs j'avais déniché quelques boules anciennes, les plus belles, celles qui se cassent...

         Retrouvées aussi dans mes cartons de Blois, ces petites images anciennes que j'avais imprimées sur du carton épais pour les suspendre.

             Je serais capable de passer des heures assise devant mon sapin à contempler chaque détail, à m'émerveiller de chaque lumière...        Je possède de multiples crèches très différentes. Celle-ci m'avait été offerte par Annie, une amie de Mende (1987-1992). Je l'admirais chaque jour dans la vitrine d'une boutique et elle me l'avait offerte. Je ne m'en suis jamais lassée et elle me permet de repenser à cette amie dont je n'ai plus de nouvelles depuis de longues années. 

        Aménagé sur une petite table de chevet à côté du sapin, mon coin crèche...du moins le 1er coin crèche car il y en aura peut-être d'autres, vu le nombre de crèches que je possède...

Bougie réalisée par Héloïse avec des écorces d'orange.  La suspension métallique (j'en ai 2 identiques) a été achetée dans un vide grenier et je l'aime beaucoup. La nappe me vient de chez Mamy, sans doute brodée par ses soins.

 Revenons sur cette soirée passionnante traitant de l'optimisme. Déjà, le titre...sympa !

L'intervenant, Yves de Montbron, président de la Ligue des optimistes de Rouen avait la pêche et son enthousiasme était communicatif. Son enseignement était ponctué d'une multitude de photos...que j'ai toutes prises en photo ! Je vais pouvoir ainsi vous les partager et m'en servir auprès de mes jeunes de l'aumônerie.

Je vous en présente quelques unes que j'ai particulièrement aimées, accompagnées de ce que j'ai retenu de l'intervention. 

     "On devient ce qu'on consomme en matière de médias." A vous de choisir vos médias...

 Le Français est naturellement pessimiste en groupe. Individuellement, si on l'interroge il se dit optimiste ! :)

"La vie n'a pas d'intentions maléfiques à notre égard. Ce qui importe c'est la façon dont on perçoit l'évènement. "

 " Si vous cherchez une main secourable...vous en avez une au bout de chaque bras. " Audrey Hepburn

 "Un con qui marche ira toujours plus loin que 2 intellectuels qui restent assis. " Dans le film "Un taxi pour Tobrouk".

 Le vrai optimiste ne reste pas les bras ballants mais retrousse ses manches.

 "L'optimiste fait le pari de trouver des solutions. " 

 "En France le mot optimiste est ridiculisé. Ce n'est pas le cas dans les autres pays du monde. C'est une sorte de conformisme social. "

 "La nature est optimiste. Le soleil revient après la pluie, le printemps après l'hiver, le bourgeon après la feuille morte...

Le vivant est optimiste. On n'a jamais vu un bébé qui renonce à marcher. "

 " L'optmisme est une ressource, un avantage majeur. "

 Je vous laisse en bonne compagnie avec BP...et je reviendrai vers vous car je ne vous ai pas tout dit !

 Suite de ma conférence sur l'optimisme, seule façon de changer le monde en plus beau !

 Rien à ajouter...

 Incroyable tableau (un peu flou, dommage...) reflétant l'état de l'optimisme des populations à l'aube de 2019. A la question "pensez vous que 2019 sera plus beau que 2018, aussi beau ou pire ?" , ce sont majoritairement les pays les plus pauvres qui ont été les plus enthousiastes ! La France se situe à la queue...

C'est p't'être pas faux que l'argent ne fait pas le bonheur...

 Quelle est ma contribution à changer le monde de façon optimiste et active à la fois ?

 Et vous, vous vous situez où ?

 "L'optimiste n'est pas celui qui refuse de voir ce qui ne va pas; c'est celui qui préfère s'intéresser à ce qui va bien. "

 A mettre en application chaque jour et à chaque instant...

 Cessons de nous comparer et d'envier les autres...établissons plutôt la liste de tous les dons et cadeaux reçus et n'oublions pas de rendre grâce !

 Yves de Montbron proposait aux entrepreneurs de commencer chaque réunion par un tour de table des bonnes nouvelles de la semaine. Cette façon de faire crée un dynamisme. "Ce qui nous unit est plus important que ce qui nous sépare. " 

Il proposait aussi d'installer un tableau de la positivité où chacun pourrait noter une idée, une réussite, une citation...

 " La solution parfaite n'existe pas. Plusieurs petites solutions peuvent aider à résoudre le gros problème. "

 " Chaque fois que tu tombes, profites en pour ramasser quelque chose !"

Pour peu qu'on prenne le temps de relire ses échecs...

 Ma vie: 

10/cent dépendent des évènements qui m'arrivent.

90/cent dépendent de ce que je fais de ces évènements.

 La soirée s'est achevée autour d'un cocktail dinatoire délicieux.  Quelle belle soirée ! J'ai bien fait d'oser participer à cet évènement alors que je ne correspondait pas aux critères des autres invités !

 "Si vous pensez que l'optimisme ne mène à rien...essayez le pessimisme ! "

Je pense que je dois avoir des ascendants alsaciens...

J'adore le sapin de Noël. Pas les sapins de Noël en général : LE sapin de Noël en lui-même.

J’aime tout le concept :

L’étoile en haut de la cime, les guirlandes – lumineuses ou pas – les boules – magnifiques en verre ou assez moches en papier mâché, confectionnées par les enfants – l’odeur qui envahit le salon, les épines qui jonchent le sol au bout de trois jours.

Quand j’étais petite, je passais un mercredi après-midi chez mes grands-parents spécialement pour l’occasion : décorer leur sapin. Il était absolument énorme, pas riquiqui posé sur une table basse comme chez mes parents. Ses branches envahissaient tout le salon. Ses décorations remplissaient deux cartons entiers que mon grand-père remontait de la cave avec toutes les peines du monde.

Chacune avait sa propre histoire :

• une petite crèche rapportée d’Allemagne par mon père lors de son premier voyage linguistique ;
• une étoile en verre de Murano offerte par une amie italienne de mes grands-parents ;
• une collection de boules bariolées réalisées par chacun des petits-enfants et qu’il fallait absolument toutes accrocher histoire d’éviter l’incident diplomatique.

Et puis, j’ai grandi et fait ma vie avec un fabuleux qui n’a pas DU TOUT la culture du sapin. Pour vous dire : il y a quelques semaines, quand j’ai commencé à évoquer le sujet du sapin, il a osé me suggérer :

“Et si on achetait un sapin synthétique cette année?”

Autant vous dire que j’ai frisé la syncope.

“Arrière, satan ! Nan mais ça va pas ??”

Moi vivante, jamais je ne laisserai entrer une caricature de sapin sous mon toit. S’il y a bien une chose avec laquelle une Alsacienne ne rigole pas, c’est la magie de Noël.

Cette année encore, j’ai donc pu décorer le sapin.

Un sapin 100% naturel, je vous rassure, là-dessus je n’ai pas cédé d’un poil. Sur fond de playlist de Noël, j’ai pu me livrer à mon sport favori du mois de décembre : tenter mille acrobaties pour y attacher les guirlandes – trop courtes – et les boules auxquelles il manque des paillettes. Pour accéder à une branche un peu excentrée, j’ai été obligée de passer derrière le sapin.

Et voilà que j’ai ouvert les yeux sur une réalité du sapin : son côté verso.

• Ce côté que l’on a volontairement mis face au mur parce qu’il était moins touffu.
• Ce côté tout moche, où on n’accroche aucune boule parce que personne ne le verra (et puis parce que de toutes façons je n’ai pas des tonnes de décorations : chaque année je dois me battre avec mon fabuleux pour acheter une étoile supplémentaire).
• Ce côté triste parce qu’il ne revêtira pas ses habits de fête.
• Ce côté imparfait qui jure avec la tentation du Noël instagramable.

Assise sur l’escabeau, moi, l’experte en sapin, je me suis posée cette question : et si, cette année, pour Noël, je ne cachais plus ce côté verso du sapin ?

Et si, au contraire, je le mettais à l’honneur ?

Plus largement, voilà les questions résultant directement de cette petite philosophie d’escabeau :

• Et si on osait se montrer sans décorations, c’est-à-dire sans sourire de façade autour du champagne, et opter plutôt pour un regard rempli de gratitude ?
• Et si on osait dire à notre belle-soeur qu’on est crevée (alors qu’elle est femme de marin et qu’elle a le droit de l’être, elle) ?
• Et si on osait dire à notre mère ou à notre belle-mère qu’on ne restera “que” 3 jours ?
• Et si on osait aller faire la sieste malgré la cuisine à ranger ?
• Et si on foutait la paix à nos enfants pour ne pas les recoiffer 10.000 fois le  jour J pour les photos ?
• Et si on les laissait ouvrir les cadeaux en pyjama ?
• Et si on faisait baisser la pression en acceptant de déguster une bûche toute prête apportée par la grand-mère (qui n’a que ça à faire) plutôt que de pourrir l’ambiance en s’échinant à réaliser soi-même une ganache en chocolat bio ?
• Et si on osait demander à notre beau-frère au chômage comment il va vraiment ?
• Et si on osait inviter cette voisine seule à partager le dessert du 26 plutôt que de ne jamais l’inviter le 25 à midi ?
• Et si on préparait un petit-déjeuner de fête avant de partir chez les grands-parents plutôt que de se plaindre de ne jamais pouvoir fêter Noël en petit comité ?

Anna Latron

Chères Fabuleuses, cette année, je vous invite à passer derrière le sapin, à oser changer de perspective… pour un Noël “côté verso” !

L'article dans son contexte, c'est ici.

 Je n'ai pas été très prévoyante cette année pour la confection de mes bredele. J'avais plein d'idées et d'envies, mais une journée de cuisine ne m'a pas suffit.

             Les lutins veillent sur mes rochers à la noix de coco...il ne faudrait pas que le gros matou de l'immeuble s'avise d'y toucher pendant qu'ils refroidissent !  Il n'ont pas la blancheur immaculée de ceux d'autrefois car je n'avais que du sucre roux sous la main...

              Les kipferl sont enrobés de sucre glace juste à la sortie du four.

          Ce sont des croissants (ou des demi-lunes) aux amandes et à la vanille.

                  J'ai investi cette année dans un rouleau à pâtisserie (petit modèle) avec motifs. 

             Plutôt déçue par le résultat...il faudra choisir une recette de sablés qui gonflent moins car le dessin a quasi disparu. Peut-être aussi faut-il appuyer plus ?

            Voici mes augen Linz (les yeux de Linz) fourrés à la gelée de groseilles. 

             Et pour finir,  réalisation de springerle (biscuits à l'anis) avec mes emporte-pièces ramenés d'Alsace. J'en ai en bois et en terre cuite.

             L'aspect n'est pas parfait. Ils auraient dû être plus plats et plus blancs mais je n'avais pas le temps de fignoler l'étape de repos et de cuisson qui sont un peu particuliers.

              Tous les bredele sont maintenant réunis dans une grande boîte, prêts à régaler petits et grands ! 

             Petits sachets offerts à mes amies de mon groupe de prière des mères. J'en ai aussi porté un à Nadine, ma voisine du 4 ème.  J'y avais joint un bon savon parfumé ainsi qu'une carte de Noël et un pot de confiture d'orange/cannelle. Si vous aviez vu sa joie ! Elle m'a montré la carte postale représentant une crèche qu'elle avait posée sur son buffet. Elle m'a dit s'être débarrassée, il y a longtemps de toutes ses décorations de Noël mais que, cette année le désir de Noël était revenu ! Elle m'a remerciée pour le journal de Noël (encore une belle idée de notre curé !) que j"avais déposé dans sa boite aux lettres (et dans toutes celles de l'immeuble). En échange elle m'a donné le bulletin de la communauté protestante de Rouen. 

Notre curé a donc encore trouvé encore un mécène pour tirer en X exemplaires un journal "spécial Noël" de 8 pages à distribuer dans les boîtes aux lettres autour de chez soi. A l'intérieur, des articles, des témoignages, des prières "spéciales Noël", toutes les propositions de repas de Noël solidaires proposés par les paroisses de Rouen, une invitation à vivre le réveillon du 31 autrement (messe à 23h suivie du champagne offert par le curé !), tous les horaires des messes de Noël dans toutes les églises de Rouen, etc. 

C'est vraiment super, facile d'accès même pour des personnes qui ne fréquentent pas souvent les églises. 

Autre nouveauté de notre curé hyper connecté: il a créé une application pour téléphone avec toutes les infos sur la paroisse: ses homélies, l'agenda des messes, des confession, des conférences, toutes les actions proposées, tous les groupes gravitant autour de l'Eglise (prière des mères, ordre de Malte, accueil des migrants...), inscriptions en ligne pour préparer les intentions de messe, assurer une permanence au chalet de Noël, animer la messe..., plein de prières pour toutes circonstances, des chants, la liste des écoles cathos et les contacts, une description de chacune de nos églises, et la possibilité de faire un don en ligne ou de donner pour la quête ! Il est incroyable...

J'ai commencé à vous parler de mes bredele... et voilà où ça me mène ! :)

 Ce week end, grande vente de Noël à Emmaüs. Il y avait foule à 10h pour l'ouverture...En plus des stands habituels, un local proposait des décorations de Noël, un autre de la vannerie et un autre des bijoux et de l'habillement (manteaux de fourrure, toques en fourrure, sacs à main, chapeaux, foulards, chaussures...). J'ai bien sûr trouvé mon bonheur !

                     J'étais ravie de tomber sur tout un lot de boules anciennes ou pas, vous savez...celles qui se cassent !

                   De petits moules en métal qui serviront aux petits pour du modelage.

                Pour Lannois encore, une petite boîte à musique...

                       et un coffret tout neuf comprenant 5 CD de dessins animés de Béatrix Potter !

               2 charmants petits livres de Noël...

               une adorable valisette en carton, 

                    et un kaleïdoscope en métal, presque comme celui que j'avais étant petite !

               J'allais oublier ces jolies petites voitures en métal "made in England". Je ne sais même pas si j'ai payé 10 euros pour tous ces jouets...

              Trouvé aussi ces 2 jolis pots de yaourt avec couvercle, 

              cette grande passoire spéciale cuisson à la vapeur, 

           ces pots qui m'ont servi le jour même pour réaliser de la confiture d'orange,

               et enfin cette grande boîte en bois qui va sans doute passer prochainement sous les coups de mon pinceau !

                J'allais oublier aussi ce superbe chapeau fabriqué à Rouen. Il m'évitera de piquer celui de JF !

               Pour 2 euros, cette petite chaise d'enfant qui, elle aussi devrait subir un petit ravalement. Je ne peux pas résister devant un petit meuble à peindre...

                       Cette fois-ci c'est la dernière chose que je vous montre car le reste est top secret ! 5 euros (j'ai négocié...avec un grand sourire on arrive toujours à s'arranger !) pour ce superbe fauteuil en rotin qui a juste besoin d'être recollé (et repeint ?) par endroits. 

Je suis restée presque 2 heures sur place mais ça valait le coup, non ?