Il y a un moment que ça me démangeait...je voulais repeindre ces 2 fauteuils charentais offerts par nos amis de Saintes pour notre départ en 1999. A gauche, le fauteuil légèrement poncé pour que le vernis n'empêche pas à la peinture d'adhérer correctement.

      Les accoudoirs de plus près.

        Voilà le résultat. Incroyable, ce changement, non ?  ça me fait du bien de moderniser un peu les meubles que j'aime. Je me vois mal rester toute une vie avec la même déco dans ma maison...

Ces 2 fauteuils de qualité (merci encore, les amis !) ont retrouvé une certaine jeunesse et je les aime encore plus !

 Je vous emmène aujourd'hui en bord de Rance. 2 jolies balades autour de chez nous.

 Un matin, nous avions fixé le départ à 8h30 pour profiter au maximum de la belle journée qui s'annonçait. 

 Les enfants sont toujours motivés pour aller se promener entre cousins.

 Départ de la Vicomté où la marée était basse.

 Dans ce coin charmant, des cabanes de pêcheur sur pilotis. La plupart sont en très mauvais état, ce qui les rend inaccessibles mais celle-ci était visiblement entretenue.

 Avec des enfants, c'est encore plus beau !

 Le sentier suit la Rance et pénètre parfois dans la forêt.

 Démonstration de balançoire à la Tarzan pour Charlotte !

 On joue à se faire peur avec le loup... ou on se cache pour faire sursauter les retardataires !

 2 heures de balade et la journée ne fait que commencer ! Cette fois-ci, nous sommes partis marcher l'après-midi. Toujours le long de la Rance mais vers la Richardais et la Pointe de Cancaval.

 Des couleurs et un sentier magnifiques.

 Vue sur la cale et la plage de la Richardais.

 Pause goûter/baignade.  Des crèpes pour le goûter...nous sommes en Bretagne !

 Edith n'a pas du tout apprécié de se tremper les pieds !  Au loin nous voyons passer la Yole restaurée de Plouër baptisée Tolérance...admirez le jeu de mots !

 Songeuse.

 Sportif.

 Bravo les courageuses ! 

 Nous n'aurons jamais fini d'explorer tous ces jolis coins autour de Lannois !

     Le 08 septembre, accueil de notre nouveau curé, le père Geoffroy de la Tousche. Il arrive de Dieppe et se retrouve à la tête de 3 paroisses regroupées du centre de Rouen. Accueil en l'église de la Madeleine par notre évêque, Dominique Lebrun et par le maire, Yvon Robert. A la suite de la messe (église archicomble, il a fallu installer des chaises et des hauts-parleurs sur le parvis), un grand pique nique partagé était proposé. 

    A la suite du pique nique, notre nouveau curé a entraîné ceux qui le souhaitaient à aller d'église en église (8 pour notre nouvelle paroisse de Rouen Centre) pour rendre grâce.           Pour son départ de Dieppe, notre curé a reçu comme cadeau de ses paroissiens un superbe vélo cargo noir comme sur la photo ! Depuis, il se balade toujours avec, portant matériel mais surtout jeunes qu'il trimballe avec lui ! A l'avant du vélo cargo, une peinture avec l'inscription "God bless you" ne passe pas inaperçu !

    La veille, journée des associations de la ville de Rouen.  Une occasion à ne pas rater pour présenter l'Ordre de Malte et chercher de nouveaux bénévoles pour les maraudes du soir et les petits-déjeuners du dimanche matin. JF et moi avons assuré la permanence de 8h à 14h30, peu de personnes étant disponibles ce jour là.

 Chaque tente et table était partagée entre 2 associations. Le hasard ou la providence nous a placés aux côtés de 2 jeunes qui ont lancé une station radio pop/rock indépendante sur Internet.  Incroyable rapprochement de personnes qui n'avaient aucune chance de se rencontrer ! Nous avons beaucoup partagé, rit, blagué et chacun est reparti plus riche de cette belle rencontre.

     Ce fut l'occasion de faire de belles et surprenantes découvertes.  ici, des jeunes filles ventant les bienfaits de la peinture sur le corps ! Beaucoup d'associations caritatives en tous genres. Nous avons établi des liens avec certaines, comme celle qui récupère des protextions féminines pour femmes SFF. Riche d'un stock important, elle va nous donner ce qu'il faut pour nos maraudes. Bref, une très belle journée, à la fois surprenante et très enrichissante, d'autant plus que plusieurs personnes ont été intéressées pour devenir bénévoles.    Grande joie de revoir Isabelle et son fils Julien, amis de Tahiti maintenant établis en France. Julien, qui commence des études à Rouen est logé (incroyable providence !) chez mon amie Véronique !  

 Changeons de registre...une envie pressante d'aller me faire couper les cheveux mais mon coiffeur habituel à petit prix était fermé. Par hasard, j'ai trouvé un site internet qui propose des RDV de dernière minute à prix cassé. Cela s'appelle le ciseau. Moi qui aime bien tenter des expériences, je me suis lancée et j'ai trouvé ce qu'il me fallait et bien sympa en plus. Un salon de coiffure et de beauté qui propose à ses clients un thé ou un café...moi, ça me va bien ! C'était en plus joliment servi dans des tasses dépareillées et accompagnées d'une boite (genre boite à sardines) contenant sucre et biscuit. La vie est belle ! 

 Samedi soir, nous avons la chance d'assister à un spectacle littéraire et pyrotechnique en la belle abbaye de Jumièges, située dans une des boucles de la Seine. 4000 personnes étaient invitées à s'inscrire pour profiter gratuitement de cet évènement. Une foule mémorable pour ce petit village célèbre pour les ruines majestueuses de son abbaye bénédictine du VII è siècle abandonnée à la Révolution.

    C'est la 2ème fois que je viens ici et je suis toujours émerveillée par ce site. 

     Devant les ruines, une estrade est installée. Un orateur va lire des textes, des lettres, des poèmes sur l'amour. Des auteurs très variés: Aragon, Eluard, Baudelaire, Apollinaire, Breton, Georges Sand, Yeats, Yourcenar, Romain Gary, Victor Hugo...

    Un spectacle pyrotechnique et musical (chants et musiques) incroyablement fourni accompagnait la lecture de ces textes. Tout était merveilleusement bien ficelé et adapté à chaque texte. Impressionnant !

     Le spectacle s'est achevé avec la chanson de Brel "Quand on n'a que l'amour".  Le son très puissant, le feu d'artifice énorme, les paroles sublimes...l'assemblée était subjuguée !  

     1 heure de beauté...que du bonheur !   

Si je pouvais t’offrir le bleu secret du ciel

Brodé de lumière d’or et de reflets d’argent,

Le mystérieux secret, le secret éternel,

De la vie et du jour, de la nuit et du temps,

Avec tout mon amour je le mettrais à tes pieds.

Mais moi qui suis pauvre et n’ai que mes rêves,

Sous tes pas je les ai déroulés.

Marche doucement car tu marches sur mes rêves.

William Butler Yeats

 Samedi, JF était occupé par les journées du Patrimoine puisqu'il faisait le guide au sein de la préfecture. Il y présentait l'histoire récente (installation de la nouvelle préfecture en  1995) et de l'histoire ancienne puisque les bâtiments furent construits au XVIIème siècle pour faire office d'Hôtel Dieu. Cet hôpital a été construit "hors les murs" pour accueillir les pestiférés jusque là soignés près de la cathédrale. Gustave Flaubert y est né en 1821, son père Achille étant alors chirurgien. La rue de la préfecture s'appelle d'ailleurs "rue du lieu de santé". L'église de la Madeleine (XVIIème) est maintenant une église paroissiale mais elle conserve toujours une porte accédant directement à la Préfecture.

        Dimanche, pas de visite guidée de la préfecture...nous sommes libres ! Nous décidons d'aller visiter  Veules les roses, l'un des plus beaux villages de France. Il se situe sur la Côte d'Albâtre, en Pays de Caux, à 50 km de Rouen. 

     La Veules le traverse. Long de 1149 mètres (!), il est le plus petit fleuve de France !

     Le village est réellement charmant.

     Les maisons sont alignées le long de la Veules toute proprette et fleurie.

Il n'existât pas moins de 11 moulins sur ce fleuve de 1 km !

     Certains ont été conservés.

Beaucoup de toits de chaume.

Encore un des moulins de Veules. Devinez-vous quelle est la plante qui pousse dans l'eau ? Du cresson, bien sûr ! Veules est la capitale du cresson !

La saison du cresson débute en octobre et s'achève en mars.

Que c'est joli ! Au XIX ème siècle, une actrice renommée, Anaïs Aubert se rendit par hasard à Veules et tomba sous son charme. De retour à Paris, elle en parla si bien que nombre d'écrivains ( Victor Hugo, Richepin, les frères Goncourt...) et de peintres ( surtout russes) firent de Veules les roses leur lieu de villégiature.

     De nombreuses maisons et le casino furent détruits en bord de mer par les bombardements allemands en juin 1940 lorsque 3000 soldats français et britanniques s'échappèrent par la mer après l'invasion de la France. 

Le long de la plage (je ne vous le montre pas parce que c'est moche), les maisons bombardées ont été reconstruites après la guerre mais sans aucun charme...

Veules et ses roses...on se l'est promis: nous reviendrons en juin !

     Tout est coquet, c'est un régal.

     Quelques plaques émaillées complètent le charme suranné des lieux.

Oui, nous y reviendrons...et pas plus tard que demain !

Restons donc encore un peu à Veules les roses, la si jolie station balnéaire...

        Une des rares plages de sable sur la Côte d'Albâtre. Et toujours ces hautes falaises de craie blanche...

    D'un côté comme de l'autre, elles sont présentes partout. Très dangereuses car elles s'effritent constamment. C'est ainsi que les blockaus finissent par tomber dans la mer...

         La Veules qui a terminé de traverser le village et va se jeter dans la Manche.

            Cette grotte accessible est nommée "Grotte de Victor Hugo". Il parait qu'il aimait s'y rendre avec son ami Paul Meurice lors de ses nombreuses venues à Veules les roses. De là ils pouvaient contempler la mer.

         Etranges cabanes de plage nichées le long de la falaise ! Je n'avais encore jamais vu ça. 

            Certaines sont mignonnes tandis que d'autres sont mal entretenues.

        Une p'tite photo pour immortaliser la journée.

              Vue sur une des digues protégeant la ville.

        La luminosité de l'eau est très particulière sur cette côte. C'est dû à la craie qui nuance le bleu de blanc.

          Je vous laisse découvrir ce haut fait de l'histoire de Veules les roses. En juin 1940, Britanniques et Français fuyant l'envahisseur allemand se replient sur les côtes normandes pour être évacués. Hélas, nous n'avons pu apercevoir les restes du Cérons ensablé...

        Nous quittons Veules pour nous rendre quelques kilomètres plus loin à Sottevile sur mer. Un escalier magistral de 231 marches a transpercé la falaise pour permettre l'accès à la plage. Il fut taillé à même la craie en 1890 pour permettre aux pêcheurs d'accéder à la mer.

        Pas de sable mais des galets...ces mêmes galets serviront à la constrution de maisons mais aussi pour produire de la poudre d'émeri (abrasif). Pour permettre aux chevaux et mulets de tirer les chariots de galets, l'escalier de craie a été remplacé par des rails au début du XXème siècle. 

        Entre les 2 guerres, les touristes l'empruntaient pour se rendre à la plage. Lors de la 2 ème guerre, l'accès fut bombardé et détruit par les Allemands pour couper toute possibilité d'accès venant de la mer. Il a été reconstruit tel que nous le connaissons en 1954.

           Beau gosse.

        Nous filons maintenant vers St Valéry en Caux. Son port, bien protégé des tempêtes.

       Ses charmantes maisons, ses bateaux de pêche qui rentrent pour vendre leur pêche.

          De plus haut.

     Revenons sur les quais où nous assistons à la vente de la pêche.

     Les goëlands sont heureux !

         Promenade dans les rues du port. Joli !

         Il ne faut pas être gros....

Et c'est ainsi que je vous laisse. La visite est terminée !

Il y a ceux qui ont quitté Rouen, persuadés que le gouvernement ment forcément, que le préfet fausse les analyses de l'air et que, forcément le nuage de l'explosion de l'usine Lubrizol est hautement toxique voire chargé de pollution nucléaire...

Et puis il y a ceux qui sont restés confinés le temps du passage du nuage (24h), qui font confiance aux résultats (pourquoi le préfet mentirait-il par principe et pourquoi tient on absolument à ce que ce soit une catastrophe de type Tchernobyl ?) et qui continuent à vivre avec les précautions nécessaires (ménage des maisons, ne pas manger les légumes du coin...).

        Bref,  2 jours après l'explosion de l'usine, le pèlerinage des pères de famille de Normandie étant maintenu, JF s'est rendu samedi matin à l'abbaye de St Wandrille où une centaine de papas se sont retrouvés pour marcher et prier jusqu'à l'abbaye de St Martin de Boscherville.   

    Entre pluie et soleil, au fil des sentiers et des amitiés qui se créent, tous les papas sont arrivés à St Martin pour une belle veillée et une nuit un peu spartiate.      Veillée d'adoration, confessions et enseignement.

        Dimanche, les épouses et les enfants ont rejoint les papas pour la messe de 11h suivie d'un pique nique.       Photo officielle du pélé 2019 avec la messe en plein air le samedi. Où est caché Charlie JF ? Derrière les 2 prêtres avec l'étole verte..

La veille de l'explosion de l'usine Lubrizol, arrivée à Rouen de Pauline et de ses 2 filles...pas de bol ! Le lendemain, nous sommes restées confinées puisque le nuage toxique courait au-dessus de l'immeuble. Il s'est ensuite mis à pleuvoir dans la soirée.

     On s'est occupées comme nous pouvions mais Zénaïde avait bien envie de prendre l'air et de se dégourdir les jambes !

     Azélie a bien changé depuis cet été et elle a pris des rondeurs.

     Elle sourit beaucoup, surtout quand sa soeur fait le clown pour elle !       Trop mignon cette photo.  Zénaïde immite ma position quand je surveille la cuisson des croque-monsieurs du pique nique !

       Câlins en famille. Pauline a toujours aimé les canapés !

        Atelier dessin en vue d'un prochain anniversaire à souhaiter...

        Collage de gomettes en feutrine. 

       Le temps du bain est toujours un moment agréable.

       Un dernier sourire d'Azélie.  Les filles sont restées presqu'une semaine et nous avons pu sortir tous les autres jours. Difficile de rester cloîtrées tout une semaine...Quelle semaine ! Pauline s'en souviendra !      

Avec mon amie Armelle, nous nous sommes inscrites à un atelier pour apprendre à faire des croissants !

ça se passait au domicile de notre "professeur", une violoncelliste de l'opéra de Rouen qui a passé un CAP pâtisserie en candidat libre et qui arrondit ses fins de mois en proposant des ateliers. Sympa !

           Il y avait Armelle, 

      Un couple avec ses 2 enfants, 

      et moi.

     Nous avons chacun élaboré note pâte et, franchement, ce n'est pas compliqué. Par contre, le nombre d'étapes différentes ajouté aux divers temps de repos font que ça prend beaucoup de temps.

      On a préparé nos pâtes mais elles ne nous ont pas servi à confectionner les viennoiseries car il fallait d'abord les laisser reposer et ça aurait pris trop de temps. On s'est donc servi ensuite des pâtes préparées par la prof qui, elles avaient déjà reposé.

         On aplati la pâte au rouleau puis on découpe des triangles en mesurant à peu près. J'imagine qu'ensuite on fait ça un peu au pif...

           Avant de façonner les croissants on incise le haut pour mieux les rouler et on les détend un peu.

       Et voilà nos minis croissants.

       Pour les petits pains au chocolat on peut acheter des batons de chocolat ou se contenter de couper des carrés de chocolat qu'on aura fait légèrement ramollir avant.

        Voilà les pains au chocolat...ou chocolatines.

        Dernière réalisation, les roulés au sucre en grain.

        Veillez à bien garder votre pâte au frais sinon l'étape du façonnage va s'avérer bien délicate avec une pâte molle...

      Et voilà le travail avant cuisson !   Ceux-là, ce n'est pas nous qui les avons mangés car, encore une fois il fallait les laisser reposer. Après 2h30 d'atelier, nous sommes chacun reparti chez nous avec une pâte à façonner et à découper. 

A l'heure où l'article va paraître sur le blog, cad vendredi à 6h (j'ai des lecteurs matinaux !), je n'aurai pas encore fait cuire la fournée ramenée à la maison et que je destine aux mamans de mon groupe de Prière des mères.  Si vous lisez cet article avant 8h 30 vous devrez repasser plus tard pour voir les viennoiseries cuites...mais vous n'aurez ni le parfum, ni le goût, désolée !

     Voilà mes petits pains au chocolat...pas très reluisants à 1ère vue mais délicieux !

 Je m'amuse bien à retrouver sur les réseaux sociaux des notes humoristiques qui continuent de paraître sur l'explosion de l'usine Lubrizol. 

En particulier, il existe une page Facebook intitulée collectif Lubrizol où seuls ceux qui se plaignent et rouspètent sont autorisés à publier. Ceux qui tentent de faire réfléchir avec des questions: comment feriez vous sans usines qui produisent des huiles pour vos voitures ? ou qui tentent de faire comprendre qu'il faut arrêter de se plaindre et retrousser ses manches...ceux là voit automatiquement leur post supprimé très rapidement ! Et il faut lire les commentaires haineux des "citoyens" qui se plaignent que ces gens là essaient de les culpabiliser...et ils postent une photo de leur petit bambin qui a un bouton sur la joue (c'est la faute à l'amiante et au gouvernement !) ou encore un pigeon mort sur le trottoir( avant l'explosion, les pigeons mourraient de mort naturelle mais maintenant ils n'ont plus le droit). Bref, j'ai du mal à m'associer à un groupe qui n'accepte pas de prendre sa part de responsabilité lors d'un évènement aussi grave. L'écologie c'est bon pour le gouvernement mais plus difficile à mettre en place dans les familles !

Ici c'est un dialogue entre internautes. J'en ai prélevé quelques échantillons très drôles.

"Hello....j'habite en Bretagne mais j'ai des amis à Rouen...comment faire pour vous aider?????

- Alors moi je veux des galettes saucisse,
Du chouchen,
Des huîtres et un bol d'air iodé.
J'adore la Bretagne

- du kouign aman aussi ! Du bon ! Ça ça remonterait bien le moral !

- et en plat un kig ar farz . Miam miam

- Chouchen en masse 😀😀

- Merci amis bretons😍les mots suffisent .mais le mont Saint Michel est à nous lol un peu d humour 😉😋

- Je peux venir chez vous ?

 - Me faire un chèque de 1000 €

Et pour finir, cet article plein de vérité paru dans le Figaro. 

L’éditorial: «Le syndrome de Rouen»

Yves Thréard - 02/10/2019

Il y a bien des raisons d’être inquiet après l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen. Un établissement classé dangereux. Des matières sensibles en feu qui dégagent un impressionnant panache de fumée et une odeur pestilentielle. Des services de secours pris de malaise peu après l’intervention. Et, pour couronner le tout, quelques indices qui montreraient que les origines du sinistre seraient extérieures au site. Les questions sont multiples sur la gravité et l’étendue de la pollution provoquée, ainsi que sur ses causes réelles. Elles n’auront malheureusement pas de réponses sûres, vérifiées, scientifiquement validées, dans l’immédiat. Les enquêtes s’annoncent longues.

Faut-il en déduire pour autant que l’État nous cache la vérité? Le souvenir de Tchernobyl est dans toutes les têtes. En 1986, de doctes experts expliquaient à la télévision que le nuage s’était arrêté à la frontière! Nul n’était vraiment crédule. Mais l’Ukraine, c’était loin. La cause écologique n’avait pas fait son chemin. Les réseaux sociaux, robinets à rumeurs et fausses informations, n’existaient pas. La défiance envers les autorités publiques, le pouvoir, les élites n’avait pas encore atteint le niveau paroxystique d’aujourd’hui. Les temps ont changé. Ils ne tolèrent plus rien: il faut tout savoir, tout de suite. 

L’incendie de Rouen est en quelque sorte le révélateur de l’époque. Nous vivons dans l’ère du soupçon. Ce constat en dit beaucoup sur l’état de notre société, lequel est presque aussi inquiétant que la catastrophe elle-même, qui n’a d’ailleurs pas été mortelle. De Tchernobyl à Rouen, nous sommes passés d’un excès à l’autre.

La sagesse commande donc d’admettre que le gouvernement n’a aucun intérêt à mentir: cela se saurait vite et entraînerait sa perte. Elle conduit aussi à comprendre qu’il préfère, faute de preuves suffisantes, jouer la prudence - même s’il peut commettre des maladresses dans sa communication. Le principe de précaution n’a pas attendu d’être constitutionnellement reconnu pour être une marque de bon sens…

 

    Tous les vendredis matin nous nous réunissons à la maison pour un temps de prière des mères.  Après le temps de prière qui dure environ 45 minutes, nous restons à bavarder autour d'un café ou d'un thé, immanquablement accompagnés de petits biscuits généralement "home made". Cette fois-ci nous avons accueilli une nouvelle, Christelle qui vient d'arriver sur Rouen et qui va, semble t'il très bien s'intégrer à notre bande de déjà 6 joyeuses dames !

      Joie de se retrouver chaque semaine pour prier pour nos enfants, notre conjoint, nos familles, nos filleuls  mais aussi pour nos prêtres.  Joie de partager en profondeur, en confiance et en amitié sur ce qui nous fait vivre. Nous ne voyons pas le temps passer et nous avons souvent du mal à nous quitter vers 11h alors que nous débutons à 9h...

     Tout ça pour vous proposer la recette de ce vendredi, à savoir des carrés aux amandes/noix ! Très très riche, très très facile à réaliser et très très bon ! J'en ai porté un morceau à ma voisine seule et âgée...rien de tel pour tisser des liens et réchauffer les coeurs. 

Carrés aux amandes/noix

150g de farine+ 50g de poudre d'amandes+100g de sucre roux+ 90g de beurre fondu+ pincée de muscade. Moule carré de 25 x 25 environ. Cuisson 10mn à 180°.

Battre 2 oeufs+ 50g de miel + 200g de noix et amandes légèrement concassées.  Ajouter la préparation sur la pâte cuite. Remettre au four 20 à 30mn Th 180°.

Couper en carrés une fois refroidi.

Régalez vous bien en ce début de semaine automnale !

Un p'tit message rapide car je suis toujours à Genève chez Arthur. Rémi nous a rejoints et nous vivons de bien beaux moments tous les 4 ensemble. Je vous raconterai ça à mon retour.

Rémi loge dans la coloc de son frère tandis que nous avons trouvé un logement dans un appart'hôtel à 20 minutes de tram de Genève, tout près d'Annemasse. Les logements sont hors de prix en Suisse, même avec Airbnb...

A bientôt !

 Ô, ces couleurs d'automne qui se nichent un peu partout...

 A travers le grillage, dans le rouge vermillon des physalis.

 Dans l'or d'un feu de cheminée.

 Dans la blondeur d'une tarte aux pommes, au miel et aux amandes.

 Dans les derniers et délicats rayons du jour.

 Dans le soleil rasant qui donne tant de relief à la mousse sur une branche. Avez vous remarqué le minuscule champignon ?

 Dans les feuillages qui, tout doucement virent vers l'ocre.

 Dans ces grappes de vigne qui ont fait le régal des oiseaux mais pas le nôtre.

 Dans l'onctueusité d'une compote de pommes du jardin.

 Et jusque dans le plaisant tableau d'un goûter de saison !

Rouen-Paris puis Paris-Genève...facile en train. 1ère photo, comme tous les touristes qui se respectent devant l'horloge fleurie !

 A peine arrivés, Arthur nous emmène déjeuner au bord du lac...ça commence bien !

Genève, son lac aux merveilleuses eaux translucides et ses cygnes incroyablement nombreux. 

Rencontre le soir avec les 2 sympathiques colocataires d'Arthur, Sonia et Jacques.

Chaque matin, nous retrouvions les jumeaux chez eux autour d'un café et d'un croissant.

Joie de retrouver mes " petits" !

On admire la vue de l'appartement sur les Alpes avant d'aller découvrir la ville en tram, à vélo ou à pied...

mais aussi en mouette, ces bateaux qui font la navette (pour le prix d'un ticket de bus ou de tram) entre les rives du lac. 

Luxe suprême, nous avons loué une voiture "surprise" pour nous rendre à Gruyères...et ce fut une Mercedez décapotable ! On aurait pu aussi bien tomber sur une Twingo. J'étais bien un peu gênée de rouler dans une telle voiture mais on s'y fait assez bien, surtout en Suisse où nous étions bien loins d'avoir la plus belle et la plus grosse des voitures !

Arthur nous a invité sur son lieu de travail, un magnifique open space situé juste à côté de chez lui. Nous avons pu ainsi faire connaissance avec ses collègues de travail, tous très jeunes et sympathiques. Nous nous sommes rendus aussi chez Globus, sorte de Galeries Lafayette genevoises. C'est ici que l'on peut trouver les points de vente des parfums pour lesquels travaille Arthur. 3 groupes de parfums: Hermetica, Memo et Floraïku.

Arthur est connu comme le loup blanc car c'est lui qui s'est occupé de l'installation des stands, de la formation des vendeurs, de tout l'aspect marketing. C'est le "brand manager" et nous sommes très fiers !

Comme Arthur nous partage régulièrement sur son travail, nous reconnaissons les flacons, la mise en scène, les parfums...c'est intéressant de les voir maintenant présentés en points de vente et d'écouter les vendeurs nous vanter leurs produits et parler business avec notre fils.

Nous seulement nous connaissons un peu l'historique de ces parfums mais Arthur nous couvre régulièrement d'échantillons ou même de flacons somptueux...nous sommes très gâtés !

Floraïku, la gamme d'inspiration japonaise.

Merci, Arthur pour cette visite passionnante qui nous a permis de découvrir un nouvel aspect de ta personnalité et de connaître un peu mieux le milieu dans lequel tu t'épanouis !

Avant les vacances de la Toussaint, en passant dans une petite rue de Rouen, je remarque quelques affaires déposées sur le trottoir. Personne derrière moi, je peux me garer et jeter un coup d'oeil.

       Un fauteuil en rotin écaillé et abîmé me tend les bras...Je le fait grimper dans la voiture et commence à faire un état des lieux. Je recolle quelques rubans de rotin sur les accoudoirs et une tige de rotin à la base du fauteuil. Je gratte la peinture avec une brosse métallique car la peinture s'écaille beaucoup.

       Une fois beau et propre, je m'attaque à la peinture. Tout d'abord à la bombe, mais je m'aperçois qu'une seule bombe ne suffira pas et que la couleurs "vert d'eau" choisie ne me paît qu'à moitié. Je fouille dans mes placards et choisi de continuer avec le bac de peinture bleue (mélange perso) qui m'a servie dans la cuisine.

 Voilà le résultat et ça me plaît bien. Couleur mate et douce, propice au repos. Je ne sais pas encore si le fauteuil restera là, s'il montera dans notre chambre ou partira dans la Petite Maison...

 Retour dimanche à Rouen, mais j'ai encore plein de photos à vous faire découvrir...

 Tim, aidée par sa fidèle collaboratrice Zénaïde nous a confectionné du pain...
et de tendres et délicieuses galettes de sarrasin. 

    Visite rapide mais bien appréciée de Rémi et Bertille.

 Rémi est venu accompagné de son petit chat Philibert qu'il nous a laissé en pension le temps d'aller participer à une chasse à cours avec des amis vers Lamballe.

 Vraiment craquant, le dit Philibert !

 Zénaïde n'avait pas vraiment peur mais restait sur ses gardes;

 Trop mignons !

 Temps de chien durant cette 2ème semaine de vacances...donc temps propice aux câlins devant la cheminée !

 Azélie est de plus en plus souriante. 6 mois dans quelques jours !

 Joie de voir revenir mésanges et rouges gorges.

Spectacle dont il est difficile de se lasser ! 

 Sortant faire un tour dans le jardin (rayon de soleil...vite !), j'aperçois une famille (papa, maman et le petit) sous le seul pommier ayant produit cette année. La maman et le petit s'enfuient tandis que le papa continue son festin.

 Quel beau spectacle !

 J'aperçois ensuite toute la famille réunie dans le champ des moutons, au bout de la peupleraie.

Je vous quitte pour aujourd'hui avec cette photo des 6 litres de pur jus pommes/coings du jardin, en plus de la vingtaine de pots de gelée de coings réalisés. 1 seul cognassier, et 1 seul pommier à donner cette année mais ils ne manquaient pas de fruits ! Nous avons ramené des pommes et des coings à Rouen mais en avons laissé beaucoup d'abimés sur le compost.

Mes prochains articles devraient vous parler de la belle fête des défunts.

            Quelques très belles photos transmises par Xavier d'un we en montagne durant ces vacances de la Toussaint. Les enfants étaient à Bourg en Bresse chez leurs grands-parents maternels. En 1er les photos en noir et blanc.

                Neige et soleil...le rêve !

                 De petits lacs nichés au creux des sentiers...

                 De la pierre, beaucoup de pierre...

                  Du froid, aussi...

                  Les photos en couleur ont leurs atouts, aussi. 

Partis à 1000m d'altitude le samedi matin, ils ont déjeuné au refuge du Pinet (2200m). Ils ont voulu continuer jusqu'au Mont Calm (3700m) mais la neige les a incités à s'arrêter à 2700m. 

            En bras de chemise !          

Et le soir, bivouac au bord du lac, à 2200m d'altitude...

                juste à côté du refuge. Etait-il fermé pour la saison ? 

                     Jeux de lumières en l'honneur des 90 ans du papa de JF.

                Au petit matin, café expresso pour Xavier et Charlotte grâce à un mini appareil (à piles, j'imagine ?) fournissant 16 bars de pression.  On n'arrête pas le progrès !

                  Que c'est beau ! Bravo à vous !

On nous avait annoncé un temps vraiment moche pour les 3 jours...il a fait bien froid mais presque beau, hormis le 3 ème jour où nous n'avoans pas pu faire grand chose à cause de la pluie.

           1er jour, visite du parc ornithologique de Marquenterre.  Balade très agréable à travers différents circuits très bien entretenus. Des chemins joliment encadrés de ganivelles, 

       ou encore dallés de bois à travers les pins.

           Beaucoup d'eau...

        Somptueuses lumières d'automne.

          des canaux, des petits ponts...

              des sentes où des arbres tortueux témoignent du vent qui soufflent fort.

         Je zoommais sur une cigogne...j'ai obtenu de belles graminées !

        Tourbières.

         On se croirait presque dans les Landes !

           Bel automne, laisse moi savourer encore tes dernières feuiles...

         Tes champignons, même non comestibles nous offrent un charmant spectacle.

        Je ne me lasse pas des arbustes aux ravissantes baies chères aux oiseaux.

          Et je découvre avec joie une nouvelle plante, l'argousier. De nature endémique ici,  on la trouve en haies un peu partout et même le long des plages. Ses fruits sont travaillés en gelée, sirop, alcool...J'en aurais bien ramassé un pied pour planter à Lannois mais il pleuvait tant le lundi en repartant pour Rouen que nous avons renoncé. Pourquoi ne se plairait il pas en Bretagne ?

         Nous venions pour voir des oiseaux, ne l'oublions pas ! Nous avions de très bonnes jumelles (fournies par le site) mais j'avais un peu honte de mon appareil photo en comparaison de tous ceux que nous avons vus ce jour là ! Quel rassemblement ! Bref, tout ça pour vous dire que j'ai réussi peu de photos de palmipèdes...hormis quand ils sont bien gros et statiques comme ces paisibles cygnes.

        La cigogne, c'est bon aussi ! 

          Là, j'étais très contente de saisir ce vol d'oies ! Il faut dire qu'on les entend arriver car elles se signalent par un bruit très spécial, un peu comme des éoliennes qui se mettraient tout d'un coup en marche.

          Tout le long du chemin, des postes d'observation sont installés. On ne s'approche jamais des oiseaux qui conservent ainsi leur tranquillité. Des guides charmants donnent les explications nécessaires et proposent de longues vues très efficaces.

           Voilà le genre de photo que j'arrive à prendre...pas top. Dès que l'oiseau est un peu plus loin, ce n'est même pas la peine ! 

Malgré cette déception, nous avons passé un très bon moment (2h30 pour le parcours le plus long en s'arrêtant partout). 

                Il était presque 14h quand nous nous sommes restaurés de moules à la crème/frites au restaurant du Parc. 

        Une p'tite bière picarde pour sublimer le plat.

            Sympa cette façon de présenter du fromage ! Une terrine en verre contenant 3 fromages différents, 1 morceau de beurre, accompagnés d'une boule de pain. Idée à retenir. 

La suite de notre virée picarde demain ?

Les vacances commencent de bien agréable façon avec le soleil qui brille et la bonne odeur des coings dans toute la maison !

Jeu d'ombre et de lumière.

La lumière d'automne est plus qu'une autre exquise...

Héloïse et Guillaume avaient emporté les coings d'un des 2 cognassiers quand ils étaient passés début octobre. Il nous restait celui-ci dont les branches ployaient sous les fruits.

1 seul cognassier...c'est fou !

Du travail pour JF ! Avec mon arthrose des mains, j'ai de plus en plus de mal à forcer...

Et voilà le résultat ! Et ce n'est qu'une toute petite partie de l'iceberg...

Régal des yeux et du palais en attendant de cuisiner ce fruit en accompagnement de viandes, ce que je n'ai guère fait jusque là.

 (photo prise en juin)

C'est un grand jour pour François, le papa de JF qui fête ses 90 èmes printemps !

Nous ne serons pas à ses côtés mais pensons très fort à lui et l'embrassons affectueusement.

Jour de tempête dans l'Hérault...la veille des 90 ans de François, le magnifique tilleul planté à l'occasion de ses 40 ans a été déraciné ! Personne dessous, heureusement.

Ici, en juin avec son fils JF, son petit-fils Xavier et son arrière petit-fils Marius !

 JF n'était là que le we mais nous en avons bien profité. 

 Samedi, c'est jour de marché à Dinard et le marché de Dinard, il est extra. Nous en profitons pour nous arrêter en chemin à la Richardais, là où JF passait toutes ses vacances dans la maison de ses grands-parents.

 La maison est toujours là mais partagée en 2 entre la maman de JF et sa soeur. L'emplacement est extraordinaire avec accès direct à la cale...imaginez les enfants qui descendaient en courant la rue pavée avec leur fil à pêche, les seaux et les pelles ! Que du bonheur !

 Après un tour au marché de Dinard, traditionnel passage à la plage de l'Ecluse, en plein centre ville.

 Tandis que nous savourons nos galettes sous le soleil, nous nous faisons encercler par quelques goélands effrontés qui n'hésitent pas à piquer sur nous pour chiper au vol le bout de galette dans nos mains ! Zénaïde (elle manque encore d'expérience...) se fera ainsi avoir 2 fois et je devrai la consoler et la protéger contre moi, tout en surveillant du coin de l'oeil ces bestioles affamées.

 JF n'a pas arrêté: tonte de la pelouse devant la terrasse,

 nettoyage des rosiers, débroussailleuse...

 J'ai commencé à ramasser les noix qui sont moins nombreuses (tout est relatif..) et plus petites, me semble t'il que les années passées. Sécheresse ?

 Les vacances de Toussaint ont un charme fou !

Quelques photos de mes journées toutes simples à Lannois en compagnie de Zénaïde. Carpe diem où l'art de savourer le temps qui s'écoule, riche de tant de petites joies...

      Aller chercher du bois dans le bûcher pour garnir la cheminée.

           Goûter au coin du feu quand le temps est à la pluie.

        Déguster une crêpe en buvant du thé quand le ciel est d'humeur plus joyeuse.

         Aller faire un tour à la médiathèque. Zénaïde est plus intéressée par les personnes autour d'elle que pas les livres eux-mêmes. Elle peut rester un temps fou à observer !

        Revenir à la maison les bras chargés de livres, de revues et s'installer confortablement sous un châle pour en tourner les pages.

          Prendre du plaisir à patauger dans l'eau du bain avec les jeux qui ont servi à sa maman avant elle.

Et s'endormir le soir sous une couette moelleuse après que Granny ait chanté la traditionnelle "Une chanson douce".

Il est là, le bonheur, il est là.

 Retour sur le cimetière de St Enogat...comment est-ce possible que tant de personnes n'aiment pas les cimetières alors qu'ils recèlent tant de beautés, tant d'histoires familières ou surprenantes ? Pourquoi ne pas tenter d'apprivoiser la mort, ce moment fort (et pourquoi pas beau ?) par lequel nous passerons tous ? A lire, cet article d'un taphophile comme moi (qui aime les cimetières) dont le blog ne parle que de cimetières ! C'est ici.

Aujourd'hui je veux faire l'apologie de toutes ces marques d'affection déposées sur les tombes. Ce sont autant de derniers cadeaux remis à ceux que l'on aimait. J'aime aussi les tombes, comme celle de ma tante Madeleine où chacun peut déposer un objet parfois confectionné par soi-même. 

     A St Enogat, la tendance était visiblement aux fleurs et croix en céramique. Autrefois je n'aimais pas vraiment ça alors que maintenant, je leur trouve un charme unique. Elles rivalisent de détails, de motifs et de couleurs différentes. Ici, anémones et violettes font alliance avec un brin d'herbe et un pissenlit.

    Certaines sont très simples, comme cette rose.

 Celle-ci est très garnie et présente roses et pivoines.

 Parfois la fleur est répétitive. 

 Bouquet de pensées.

 Ici des pensées blanches suspendues à une croix.

Certaines tombes sont particulièrement décorées.

 Je suis surprise par le bon état de certaines couronnes pourtant si fragiles. J'imagine qu'elles sont sensibles au gel, comme tout objet en céramique ?

 Là aussi, abondance de fleurs et couronne en feuillage.

 Anémones, pensées, roses et chrysanthèmes.

 Etonnantes fleurs bleues qui sont peut-être des iris ?

 J'aime moins les pensées et ces teintes trop opposées.

 Encore des pensées mais celles-ci sont très délicates.

 Tout en blanc, c'est joli aussi.

   J'aime beaucoup celle-ci car les fleurs sont très fines et gracieuses.

   Belle harmonie.

  Des bouquets de violettes plates entourant des roses.

 Et voici ma préférée, toute en délicatesse. Pourtant, Dieu sait que je préfère les roses aux tulipes mais le découpé des fleurs est incroyable et leur positionnement est très réussi. Belle réussite pour les différentes nuances aussi et même pour le vert du feuillage. Je veux la même...avec des roses !

Tout est source d'émerveillement, pour peu qu'on se laisse travailler, modeler, façonner. Ce qui paraissait laid un jour nous laisse entrevoir sa beauté. Et si ce n'est pas sa beauté, du moins le geste d'amour qui transparaît à travers lui. 

Gardien de cimetière, voilà un métier qui m'aurait bien plu !

Le 16

Début de semaine sous le crachin matinal. Le soleil se lève lorsque je pars pour l’hôpital où j’ai RV avec le médecin. J’ai fait marcher Michel dès que j’ai su qu’il peut le faire, en prenant quelques précautions à cause de sa tension un peu base : c’est OK. Nous recommencerons demain. Il est sortant en fin de semaine le temps d’affiner son traitement.

Le 17

Vivre, c’est avoir des projets jusqu’au bout de la vie. Le dernier projet qui nous est proposé par la Vie est la prière. C’est une invitation extraordinaire pour les anciens, les malades : être fraternels jusqu’au bout du bout. Si tous ses frères se mettaient à prier, la face du monde en serait changée, mais la plupart ne savent pas qu’ils peuvent le faire. En tout cas, ce sera pour moi mon dernier projet, être intercesseur, comme l’on fait tous les saints avant nous. La vieillesse n’est pas une naufrage comme le disent certains, mais une chance de vivre encore plus intensément. C’est à l’ultime de sa vie que St François a dit sa prière de louange pour la création en y ajoutant « Béni-sois-Tu pour notre sœur la mort corporelle… » Mais comme je ne suis pas ST François, je ne sais pas comment je vivrai cette approche et ce moment.

Le 18

Impossible avec l’astuce des serruriers de débloquer la porte du bureau de Michel. Alain, le mari de Joëlle,  est venu avec sa boite à outils pour constater après moult essais que la chose était infaisable, car tout le système était enfoncé y compris le ressort, d’où l’impossibilité d’agir pour faire bouger le pêne demi-tour. En excellent bricoleur, pour préserver la porte, avec un ciseau à bois, il a enlevé une petite partie de la plinthe et il a coupé la barre avec une scie à métaux. Ensuite pour lui c’est un jeu d’enfant : démontage du système pour un nouvel achat de serrure dont il se charge. Il compte terminer demain car cet après-midi il va déplacer du bois chez son fils pour cause de futurs travaux. La retraite ce n’est pas de tout repos.

Le 19

Alain revient avec Joëlle pour finaliser sa réparation de la serrure. Le jardinier passe aussi cet après-midi mais je n’ai pas besoin d’être là pour qu’il fasse son travail. Je pourrai donc me rendre à la Cavale en toute quiétude par un temps magnifique. Las, la jeune interne m’a induite en erreur au sujet de la sortie de Michel. L’infirmière m’a dit qu’il a un nouveau scanner de programmé et une échographie lundi prochain. Pauvre Mimi est résigne. J’ose espérer qu’il va faire bon ménage avec son nouveau voisin, qui est plus handicapé que lui.

Le 20

Nous prenons de nouveau le chemin de La Cavale avec Joëlle, après une matinée bien occupée au secours pop. Nous avons démarché un nouvel éleveur de 7 poules à quelques mètres dans la rue. Pour assécher le compost, avec Carine nous avons ramassé les feuilles mortes qui encombraient le trottoir mais s’avèrent une bénédiction pour nous. Mimi marche de mieux en mieux. Il a le soir la visite de Sébastien.

Le 21

Je me sens un peu fatiguée car je dors peu : 3h cette nuit. Aussi j’ai téléphoné à Michel pour lui dire que je n’irai pas le voir aujourd’hui. Je passe l’après-midi à faire une sorte de sieste puis de la cuisine pour demain car Sébastien, Kim et Jean-Sébastien viennent déjeuner. Je prépare des petits sacs de légumes prêts à l’emploi, Je fais de la soupe que je mets en bouteille, de la compote en pot, du coulis de tomate…, des pommes, des poires, de quoi remplir deux cageots et un porte-bouteille de quatre places. Cécile qui travaille tout le week-end aura moins de travail à la maison. Et puis cela me fait plaisir.

Le 22

Première messe nouvelle formule à 10h. La semaine prochaine ce sera au Relecq ou Guipavas à cette même heure. Notre service de fleurs est donc décalé d’une semaine pour l’unique messe de rentrée de la grande paroisse ici. Madeleine sera absente. J’ose espérer qu’Isabelle sera là. Une messe de rentrée des communautés éducatives organisées par l’enseignement catholique de la paroisse (trois collèges + écoles primaires) aura lieu pour les enseignants, directeurs, employés, parents d’élèves, élèves, paroissiens, à 18h au Relecq-Kerhuon le 8 octobre, présidée par le Père Bivic et suivie par le verre de l’amitié au collège St Jean de la Croix. C’est une première qui, je l’espère, répondra aux espérances des organisateurs.

Le 23

Nous sommes rendus hier à l’hôpital avec JS et Kim. Nous avons trouvé Michel en forme, reposé et prêt à marcher. Il se débrouille fort bien avec ou sans canne qu’il utilise surtout pour se reposer quand il est assis pendant les poses. Il se tient bien droit et ne se plaint plus de son dos. Alain est venu ce matin donner un petit coup de peinture sur la plinthe réparée par ses soins. Merci les amis !

Le 24

La pluie s’est installée pour un moment je pense, ce qui fait chuter la température. Je pense qu’il faudra allumer le chauffage au retour de Michel. Chaussée de bottes et revêtu d’un ciré, je suis allée récolter des pommes et poires tombées dans l’herbe, sous les bourrasques, dans le jardin en friche de la voisine. Je suis rentrée trempée jusqu’aux os comme je le prévoyais. Une fois changée, je me suis mise à la compote, car que faire quand il pleut des cordes depuis le matin ??...

Le 25

Cette  fois c’est sûr, Michel est invité à regagner ses pénates aujourd’hui. Nous y allons à deux, avec mon amie Joëlle, car se garer au plus près là-bas est un exploit qu’il nous faut réaliser, d’autant que le temps est à la pluie. Nos anges gardiens une fois de plus, j’en suis sûre, vont nous donner un coup de main. Merci à eux.

Le 26

Bienvenue à la maison pour Mimi. Je vais ce jour chez ma cardiologue à une nouvelle adresse à St Marc. J’ai téléphoné à une sœur de ma fraternité franciscaine pour savoir le meilleur chemin pour m’y rendre car la route habituelle pour le centre de ce quartier est en travaux pour un an. En suivant ses conseils, je suis arrivée sans encombre à destination, malgré des travaux sur le pont de l’Iroise qui a occasionné un bouchon de plus d’un quart d’heure. Mon petit cœur va bien.

Le 27

Nous sortons pour la première fois avec l’aide de Joëlle. Petit tour à la banque, puis à la médiathèque où ils font salon pendant que je choisis des livres. Alors que nous regardions l’exposition de peinture, nous croisons de vieilles connaissances également en sortie. La vie reprend doucement son cours. Le réglage de la télé n’est pas notre fort aussi c’est Fabrice notre voisin qui vient le faire ; cela nous donne l’occasion d’échanger des nouvelles. En croisant une autre voisine j’apprends que la mairie souhaite acquérir

Le 28

Matinée bien remplie, quelque peu bousculée, entre les courses, un passage rapide au secours pop où Françoise me donne un pot « Bonne Maman » pour les confitures ( tous ces petits gestes font la convivialité), puis au cabinet médical. Bref, il est 13h lorsque nous déjeunons ; la vie de retraités n’est pas de tout repos. Isabelle, par un coup fil, nous annonce son passage avec Maïna, car elles vont ensuite assister à un spectacle à Brest. Nous sommes bien heureux de cette visite inattendue durant laquelle nous avons beaucoup parlé écologie sur le terrain : super sympa !

Le 29

Fête de la St Michel et anniversaire de JP. Je suis la messe à la télé. Tous les enfants, sauf les parisiens, viennent ce dimanche. La surprise fût la venue de Yann de retour de Corse. Il prend son nouveau travail demain, en CDI, au vue de son expérience dans la restauration. Il prend son indépendance et va loger seul dans son l’appartement.

Le 30

 L’automne se fait sentir avec des matinées et soirées plus fraiches ; il va bientôt falloir penser à allumer la pompe à chaleur. Nous suivons les obsèques du président Chirac à la TV. Nathalie, notre coiffeuse, vient dans la soirée rajeunir notre coiffure. Les activités reprennent (broderie, vannerie, chorale), mais pour l’instant nous organisons les choses tranquillement à la maison ; Je me contente donc du fleurissement à L’église et du secours pop.

(photos prises sur internet)