Encore quelques ouvrages en mode confinement.

              Des envies de tricoter facile, mais quoi ? Des maniques !

                  C'est de la laine, au moins en partie et ce sont toujours des pelotes dénichées à Emmaüs...qu'est-ce qu'il me manque, celui-là !  J'ai essayé, ça protége bien de la chaleur. J'ai doublé chaque carré. L'idée me plaît bien ! 

                    Sous la boîte à couture, que voyez-vous ? Une malle. Nous l'avions trouvée en 1990 quand nous avions aménagé dans notre deuxième maison à Mende. Elle s'ennuyait dans la cave, toute sale, toute moche. Je l'avais décapée et cirée. Depuis, elle nous sert à ranger les bouteilles d'apéritif.

                  Hop, hop, hop, JF l'a remise à nu en enlevant la cire à la paille de fer + savon noir. 

                     Elle a été bien cabossée par la vie mais je l'aime d'autant plus et ses ferrures rouillées sont pleines de charme.

                Toujours impossible de trouver de la peinture en grande surface...je fais donc avec ce que j'ai. 

               Aspect usé, comme j'aime. 

                      Pas très original mais c'est ce que j'aime...et sais faire...une couronne de fleurs et de feuillages.

                       Voilà notre vieille malle qui a rajeuni...vive le confinement ! 

 Encore et encore de belles réalisations de mes bricoleurs ingénieux de Lannois !

                   La grande boite aux lettres est intégrée à la porte du garage. Elle avait été conçue par le menuisier qui avait fabriqué les portes du garage lors de sa construction en 2000.

                    Arthur l'a ouverte et a remplacé une partie du bois par du plexiglas. Nous saurons ainsi de loin si le facteur a déposé du courrier !

                 Encore une fois, les abeilles ont déserté la ruche...l'an dernier, elles étaient revenues toutes seules. Grand nettoyage des cadres avant la pose d'une hormone pour attirer les abeilles. Pourvu que ça fonctionne !

               Remise en état de quelques jouets anciens qui avaient été abîmés par les petits: une petite armoire de poupée, une commode de poupée, un lit de poupée et un petit tabouret réalisé par un des jumeaux lorsque nous étions en Guyane. Déjà bricoleurs, mes petits qui devaient avoir 8 ans !     

      Une belle surprise qu'ils nous ont faite en installant une table de pique nique à côté des lauriers !

          L'ensemble ne bougera pas, il est bien fixé et bien plat malgré le terrain qui lui ne l'est guère.

      Autre vue prise de l'allée des noisetiers. Sympa de se poser là et de profiter de la vue dégagée sur le jardin ! Merci...

D'autres travaux sont en cours que je vous révélerai prochainement. Les garçons sont incroyables et infatigables !

                A Clermont, les roses offrent de merveilleux bouquets.

             Héloïse a cousu une manique et un gant de cuisine pour les enfants.

             Une mauvaise idée de Jean...couper une mèche sur le front de sa soeur !

               Cuisine à base de plantes...et de terre.

               Atelier dessin "in live" en prenant le jardin pour modèle.

                Moment calme...combien de temps ?

              Les magasins de tissu ont ré-ouvert...Héloïse a pris son courage à deux mains pour faire la queue.

                 Voici d'ailleurs une autre de ses jolies réalisations en couture et broderie...

                 Une trousse "porte barettes" ! Bertille doit être ravie.

                   Le confinement aura permis d'avancer les travaux, même si ce n'est pas facile de trouver du temps avec les 3 petits présents. Ici, la petite salle-de-bains affche un joli rose poudré au-dessus du carrelage gris.

                 Quant à Guillaume, il continue de poser des brise-vue consolidés par des jambes de force autour du jardin.

                 A Toulouse, Charlotte initie Marius au yoga. 

              Lecture avant le coucher.

                On dirait que les voyages et leurs sièges auto leur manquent...trop drôle !

                En attendant, confection de voitures de courses pour les play-mobils !

                 Réalisation aussi d'une sorte d'harmonicas...que d'idées !

                 Dans le jardin, les fraises prennent de belles couleurs.

                   Et pourtant, à Toulouse comme ailleurs, la pluie a fait son retour.

                 A Chartres, Zénaïde vous présente ses poupées ! Certaines appartenaient déjà à sa maman...

                 Les jeux de société ont bien servi, ces derniers temps.

                 Tim profite de son mercredi pour détapisser l'entrée de la maison.

              Toujours Tim, le jour du 1er anniversaire de leur installation dans cette maison ! Pour l'occasion, Pauline avait cuisiné une appétissante tarte flambée. 

                   Quand il fait beau, le week-end, le repas se tient dehors autour d'une grillade.

 Elle était délicieuse, ma quiche asperges (en bocal)/surimi !

 Et je continue à tester de nouvelles recettes de desserts...

 Je vous propose celle des cookies de Claire au Matcha car le résultat vaut le coup. Très rapide, pas de temps de repos et des biscuits incroyablement moelleux, même le lendemain...ou les jours suivants s'il vous en reste. Par contre, j'ai mis moins de sucre (100g au lieu de 170g) et beaucoup moins de pépites de chocolat (50g au lieu de 150g) et ça m'allait tout-à-fait.

 Petite balade dans le quartier et, sur quoi je tombe ? Un circuit de voitures Chicco en très bon état posé à côté d'une poubelle. Merci aux donateurs ! 

 Plus de vide-greniers, plus d'Emmaüs...je suis trop malheureuse ! Heureusement, il reste les copines de Rouen qui se délestent de leurs jouets, de leurs vêtements...Chez Annie-Laure, j'ai obtenu pour 3 fois rien ce magnifique scooter Janod aux couleurs superbes. Il est juste défraîchi ce qu'il faut pour affirmer son caractère vintage ! Très contente de mon achat ! 

Dites, vous pensez qu'Emmaüs va rouvrir le 11 mai ???

Nous voici de retour à Rouen après 10 jours intenses passés à Montpellier chez la maman de JF.

Emotion, tristesse, bien sûr, mais aussi joie de se retrouver en famille pour célébrer l'entrée du papa de JF dans une vie nouvelle.

           Nous avons eu la grande chance de pouvoir faire célébrer une messe dans la petite et magnifique église des Pénitents Blancs de Montpellier. 

          Presque tous les enfants et petits-enfants étaient présents puisque manquait, hélas Tim qui gardait les filles à Chartres. Nous dépassions légèrement le chiffre de 20 participants mais le prêtre a été très bienveillant.

          Messe intime où nous n'avons pas pu communier mais où nous avons chanté et prié. L'aspersion du cercueil a pu se faire car le prêtre a remis à chacun un rameau d'olivier béni par ses soins le dimanche des Rameaux. 

          Et puis, en petit comité, nous avons pu nous rendre près de Lyon quelques jours plus tard, pour déposer l'urne funéraire dans le caveau familial. François (1929-2020) repose maintenant auprès de ses parents, de 2 de ses frères et d'un neveu. Sur les 7 enfants (6 garçons et 1 fille), seule maintenant demeure Marie-Thérèse...

         En ces temps exceptionnels, nous rendons grâce d'avoir pu vivre ensemble dans les meilleurs conditions possibles, ces derniers instants auprès du papa de JF qui est mort chez lui, en pleine conscience et choyé par les siens.

            Lors de la messe des obsèques, le prêtre a lu l'évangile du jour que nous avions choisi. Son court sermon était particulièrement riche et voici, entre autre, ce que j'ai retenu:

- Le mal se cache dans les petites choses insignifiantes. Dans la calomnie ou la médisance, par exemple. Quand, en société on aime faire rire son auditoire en disant du mal ou en se moquant des gens. Il est bien connu, en effet que dire du bien des gens n'a jamais fait rire personne. 

- Le pardon est la fine pointe de l'amour. 

Mariages et enterrements sont toujours l'occasion de réaliser des photos de familles, si importantes pour se souvenir...

               Les 11 petits-enfants réunis...ce n'était pas arrivé depuis quand ?

1er cercle: Xavier, Arthur, Pauline, Anaïs et Florent.

2ème cercle: Rémi, Héloïse.

3 ème cercle: Amaury, Aurélien, Cyprien et Clémence.

         Notre famille autour de Marie-Paule. Seuls 3 arrière-petits-enfants présents: Edith, Marius et Armand.

             Dominique, la plus petite soeur de JF entourée de ses 2 enfants, Amaury (revenu tout juste d'Australie) et Anaïs.

              Marie-Clotilde, la petite soeur de JF avec son conjoint Charles. Les 4 enfants (Florent, Aurélien, Clémence et Cyprien) et leurs conjoints (Lyne et Bastien) et la petite Eléa, fille de Clémence et Bastien.

            Marie-Paule et ses 4 enfants: JF, Marie-Clotilde, Pierre et Dominique.

              4 générations de filles: Marie-Paule, Marie-Clotilde, Clémence et Eléa.

             Clémence et Bastien.

            Charlotte, Pauline, Héloïse et Edith lors d'une balade à St Etienne d'Issensac au bord de l'Hérault. Tellement belles !

             Idem pour la p'tite famille de Xavier.

               Et pareil pour Héloïse et Guillaume.

                Avec Arthur et Pauline quand nous les avons reconduits à la gare.

               Jouant avec le fauteuil électrique, Edith, Armand et Marius.

                JF et sa petite fille.

                Et enfin, Arthur, Héloïse, Rémi et Xavier entourant leur cousin Omar (fils de ma soeur Pascale et de Nusseyr).

            Je termine avec une photo prise avec nos amis, Bernadette et Eric, connus quand nous habitions Mende, il y a 33 ans...Bernadette est la marraine de Rémi. Ils vivent maintenant à Montpellier, ce qui est bien agréable pour se retrouver.

 Puisque mon précédent article nous conduisait chez ma soeur Claire, continuons sur la lancée avec quelques jolies photos prises dans son village, dans sa maison...et dans son jardin.

           La grille et le passage conduisant de la cour au jardin.

          Un opulent rosier dont j'ai oublié le nom souligne le charme des lieux. C'est pourtant le rosier que nous, ses soeurs lui avions offert pour ses 60 ans...

           De l'autre côté de la grille, un superbe rosier "Pierre de Ronsard".

              Tout en délicatesse...

             Entrons au jardin.

               D'autres rosiers ont aussi la belle part. Mon rêve: une tonnelle ancienne croulant sous les roses.

              Le puits, la piscine, la source...comme vous voulez, heureusement protégée par une grille.

               Charmant fouillis où se mêlent un deutzia et un adorable rosier aux pétales simples.

            Quel joli rose !

              Au pied du rosier, un plant de sauge de Jérusalem.

               Autre rosier, mais blanc-crème s'accrochant à la tonnelle. 

               Légèrement chiffonnée, cette rose est sublime.

              Et, tout au bout de la tonnelle, un rosier lumineux éclaire ce coin plus ombragé. 

                De l'autre côté du rosier, un bouquet de gueules de loup (muflier).

            Jouxtant l'abri de jardin, la cabane des enfants réalisée en pierre de pays.

              Petite mais fraîche et charmante.

             Dans les ruelles du village, mon oeil est sans cesse attiré par des îlots au charme certain.

            Je ne sais quel petit ruisseau traverse le village pour se jeter dans le Tarn tout proche...mais qu'il est ravissant !

               Vive les portes ouvertes !

                Retour à la maison où le soleil embellit encore un peu plus les lieux. Je vous laisse découvrir...

                  Merci encore pour cette belle et reposante halte !

 Arthur et Henri se sont lancés dans de grands travaux de peinture...ça n'arrête jamais, ils ont du courage à revendre.

                 Tout a commencé avec les 5 portes du couloir du 1er étage de la Grande Maison.

                Le bahut est déplacé pour pouvoir peindre le mur. 

                Je l'avais taloché à l'ancienne il y a bien longtemps et il était bien jauni. Un coup de peinture blanche et le voilà propre et lumineux.

                    Il y a de la hauteur...les garçons ont réussi à se débrouiller sans échafaudage...moi j'aurais eu le vertige !

                     Tout le marron doit disparaître !

                 Ici l'entrée de la maison. Un jour, nous changerons la balustrade que je n'ai jamais aimée, même si elle est en chêne et fort solide. Très lourde, quoi...J'aimerais aussi trouver un système pour cacher manteaux et chaussures rangés dans l'entrée. 

               Les poutres vont être repeintes en blanc, comme le reste.

                Idem pour le coffrage de l'escalier montant au 2ème étage. Il était vernis foncé. 

                 Les garcons ont passé jusqu'à 8 couches entre sous-couches et peinture...le tanin des poutres ressort +++, c'est incroyable. On avait déjà l'expérience avec d'autres pièces.

              Quelle persévérance, les garçons! 

                Voilà, voilà, ça commence à bien prendre tournure.  

               Les poutres, tellement plus à mon goût ainsi !

           C'est pareil pour le coffrage que nous devions peindre depuis si longtemps...

 Quel chic !

                   Les étagères installées par Rémi sont repeintes en gris. Il est prévu aussi que nous repeignions un jour l'escalier comme le plancher des chambres et du palier. 

          Sans les bâches de protection c'est encore mieux.

 Et voilà les affaires remises à leur place. C'est ici que j'aimerais installer une sorte de vestiaire fermé.

Vue d'en haut.

C'est tellement chouette de ne plus avoir ce coffrage marron foncé !

Projets: à gauche, changer la balustrade ou du moins les poteaux verticaux. Peindre ou du moins décaper, ce qu'Arthur a commencé à faire avec la partie horizontale de la balustrade. 

A gauche, à la place du buffet, installer un meuble étroit, haut et vitré pour y ranger les draps, les nappes...

Vraiment bravo et merci, les garçons  d'avoir mené à bien ce gros chantier où vous avez montré des trésors d'opniâtreté !

Vous allez bien nous manquer quand vous allez repartir sur Paris et Genève dès la semaine prochaine...

                   Réalisation de pains pita. c'est la 1ère fois que j'en faisais et je recommencerai. C'est très facile et tellement bon ! Recette ici.                  J'en ai farci certains avec un petit mélange savoureux: pousses d'épinards, tomates, feta, graines de tournesol, feuilles de cèleri, dès de poulet, crème fraîche. J'ai réchauffé légèrement au four...extra ! Le lendemain, nous avons savouré les derniers coupés en deux et gratinés avec du fromage et des tomates, un peu façon pizza. Excellent aussi.

              C'est la 1ère fois que je réalise des chaussons en tricot. Bien contente. J'aimerais recommencer avec de la laine plus fine. Là, c'est de la laine de chameau tricotée en 4,5. Les magasins ouvrent de nouveau...je vais pouvoir renouveler mon stock !

              Le 08 mai et ses traditionnelles célébrations sont un peu passés à l'as cette année...pas pour tous puisque, chez mon amie Christelle au bout de la rue, presque toutes les feneêtres étaient pavoisées !

 Alors que nous ne pouvions pas encore dépasser les 100km, nous sommes allés visiter le jardin d'Agapanthe dont nous avions entendu parler lors d'un reportage télévisé. Situé à Grigneuseville, le jardin est partagé en 2 parties traversées par une petite route. Le propriétaire, Alexandre Thomas, la quarantaine, est architecte paysager. 

                  La grille ouvrant sur l'un des 2 jardins. Féru d'antiquités, le propriétaire a su aménager ses jardins de telle façon que l'on croirait qu'ils existent depuis fort longtemps.

                C'est loin d'être le cas puisque notre jardinier a tout créé lui-même, un jardin après l'autre. Il a nivelé ou au contraire créé des dénivelés, apporté de la terre puis tout recouvert de sable, créé des espaces aquatiques...un sacré boulot qui évoulue sans cesse.

                Charmante serre avec ses planches à différentes hauteurs pour y entreposer des plantes.

                  Très peu de fleurs, Alexandre Thomas préférant les feuillages. Moi, ça m'a manqué. Beaucoup de fleurs d'ail et le rendu est superbe. Ces bulbes apportent beaucoup de dynamisme.

                 Très belle collection d'érables. J'aime de plus en plus ces spécimens gracieux aux teintes si particulières. Celui-ci est ocre, 

               et celui-là rose pâle.

                   Voyez comme il illumine un coin sombre !

               Et ici, il attire l'oeil et donne du relief .

               Encore un érable, mais presque blanc, ce qui est vraiment intéressant dans un jardin.

               Autre variété d'érable joliment associé à un vert lumineux.

             Belle association: érable et bambou doré.

               Beaucoup d'allées sableuses. 2 beaux arbres pleureurs. 

            Chaque allée a trouvé son style et ses matériaux.

                 Graciles asphodèles mêlées aux hostas. Personnellement, ce sol sableux me gêne et je préfèrerai de la terre.

                Un peu partout, des potiches, des objets chinés qui sont autant de pièces que le visiteur peut acquérir...s'il consent à signer un gros chèque !

                   Tables et chaises du XIX ème...

              Douce ombre pour un séduisant dallage.

                   Sur celui-ci, l'eau qui court oblige à regarder où l'on pose les pieds.

                Coulée d'eau.

                    Bassin apportant un peu de fraîcheur.

                 Belle idée que ce conifère formant une arche végétale.

                 Très joli !

                   Bosquet de gunnera.

                 Champignon tenant compagnie à une fougère arborescente.

                    Au détour d'un chemin, une fontaine semble avoir toujours été là.

                   Original, le calicanthus possède un feuillage léger et des fleurs un peu dures.  

                La même fleur de plus près. Pas banale.

                 Cette plante ne paie pas de mine mais, quand les feuilles se retournent, on aperçoit une teinte rouge du plus bel effet. Je ne connais pas le nom de cette plante, hélas. 

         Un peu en contrebas, un jardin méditerranéen nous offre un alignement de pieds de lavande que l'on peut imaginer bien colorés dans peu de temps.

                    Bonne idée pour les hostas qui sont tout le temps dévorées par les limaces: les planter dans un vase en hauteur. 

                    Belle espèce de bouleau dont l'écorce affiche une teinte rose pâle.

                 Notre hôte propose des visites nocturnes des jardins. Pour cela, de discrètes mais recherchées sources de lumière en pâte de verre habillent les allées, les fontaines, les murets...

                   Ainsi, d'étonnantes gouttes de verre épousent la margelle du bassin.

                  Achevons ce long article par cette irrésistible chaise à bascule du XIX ème siècle (à vendre, bien sûr). 600 euros...un peu cher, hélas !

                  Pourquoi ce jardin s'appelle-t'il "Jardin Agapanthe" ? Je n'ai pas la réponse car je n'ai découvert que quelques pieds de cette plante qui se plaît tant à Lannois. J'espère que la visite vous a plu et que vous en garderez quelques idées. 

 Et à Lannois, ça bricole toujours...vite, vite car Henri et Arthur reprennent le chemin du travail la semaine prochaine. Resteront Rémi et Géraud, toujours en télétravail.

            Réalisation d'une nouvelle étagère à chaussures pour l'entrée avec le bois ayant servi au coffrage du dallage devant la maison.

        C'est parfait en attendant la penderie.

            Génial ! Les garçons ont fabriqué les sommiers qui permettront de dormir dans la cabane ! Ils reposent sur la table basse qu'ils avaient construite il y a peu ainsi que sur les banquettes.

          Il reste à réfléchir au genre de matelas à installer...matelas amovibles mais confortables, sinon personne ne voudra y dormir !

           Sommiers pliants à ranger dans ce petit coin. J'admire...tout est toujours réfléchi dans les moindres détails.

             Une nouvelle lampe a été installée car la précédente ne fonctionnait plus. Il faut pouvoir profiter de la terrasse à la nuit noire...

                Sympa de dormir ici, non ? Des vitres propres, une jolie couette, un petit bouquet de fleurs...et ce sera parfait ! Nous envisageons aussi de créer un coin toilette sous la cabane et des toilettes sèches à côté. Encore et toujours des projets ! 

           Les garçons sont très heureux d'avoir installé cette table à cet endroit. Le soleil l'éclaire une bonne partie de la journée et la vue est bien agréable.

          Je vous disais qu'ils avaient le sens du détail...une petite balayette a été installée sous la table pour veiller à ce qu'elle soit toujours propre !

                  Une entreprise est venue il y a quelques jours pour commencer à couper les peupliers les plus proches de la cabane. Il y a plusieurs mois qu'on les attend mais il fallait que le sol soit bien sec afin que la nacelle ne s'enfonce pas.

                Alors qu'il n'avait pas plu depuis plus d'un mois, il s'est mis à pleuvoir dès ce jour là ! Bref, ils ont coupé 3 peupliers sur la vingtaine prévue...et ils sont repartis, manquant de s'enliser sur le terrain. Quand pourront-ils revenir ?

             Du coup il y avait encore du bois à ranger...je crois que le bûcher est bien plein ! 

           Il ne reste que le bois sec à ranger...à l'heure où je vous parle, c'est sûrement déjà fait !

          Avant de vous quitter, ces photos des rosiers grimpant sur la façade. Ici, Ghislaine de Féligonde aux petits bouquets d'une douce teinte rosée. 

          Encadrant une des fenêtres de notre chambre, Baby Romantica, si exhubérant. 

"Quand reverrais-je de mon petit village, fumer la cheminée ?"...

Pour accompagner les petits billets de Joëlle,  quelques photos prises lors de mes sorties dans le quartier.

Le 1° Avril

Le vent a assaini l’air de la Bretagne mais a de nouveau sali mes carreaux d’un sable léger ?? Ce matin dans le courrier des lecteurs, le mea culpa d’une certaine Michèle ne m’a pas semblé très juste: « Nous ne pouvons être que pitoyables, nous les anciens qui avons profité de tout… » Je ne me reconnais pas dans son réquisitoire. Nous avons usé avec parcimonie des avantages de la science, de la médecine. Nous avons gardée précieusement et mise en application l’éducation donnée par nos parents et grands-parents : une certaine sobriété, le respect de la nature, le non gaspillage, au point de me faire traiter de radin parfois, le recyclage. Les personnes de notre âge que je connais et bien d’autres plus jeunes que je fréquente, nous ressemblent. Généraliser me semble quelque peu excessif ! 

Le 2

Je suis toujours aussi émerveillée devant la beauté de notre pays vu du ciel dans « Des racines et des ailes », devant le patrimoine architectural comme les églises fortifiées et le savoir-faire des artisans, en Thiérache hier soir ; dans une verrerie la confection des flacons de parfum, en verre peints en or : superbe. Amiens est magnifique avec sa cathédrale plus grande que Notre-Dame de Paris ! L’artisanat est un vrai  trésor à protéger. 

Aujourd’hui séance de manucure pour Mimi, demain séance de pédicure.

Le 3

Je continue le rangement des tiroirs que je réaménage. Je récure à fond un peu tous les jours. Je découpe les dessins de Chaunu dans le journal depuis le début du confinement ; sans doute aurais-je plaisir à les revoir à la fin de ce dernier, qui ne semble pas pour demain ?! L’organisation de la vie quotidienne est faite de petits détails, qui peuvent la simplifier. Ainsi le pourtour de la plaque de cuisson est garni de glaces qui reçoivent souvent des embruns de friture assez difficiles à éliminer. Mais j’ai remarqué que lorsqu’une casserole boue, la buée est un excellent nettoyant : il suffit de passer un essuie-tout pour que les tâches de graisse partent. On en apprend tous les jours ; ce qui est un excellent stimulant pour le cerveau. Super !

Le 4

Temps splendide, pas un nuage. Les coups de fils émaillent une partie de la journée. David est venu voir ses semis : les poireaux sont en bonne voie, mais pas les choux. Il fait trop chaud dans la véranda en journée…je vais donc veiller à ouvrir les portes intérieures pour faire baisser la chaleur. Je suis allée au bourg en matinée acheter 4 baguettes et j’en ai mis deux au congélateur. C’est la première fois que je le fais, mais il y a un début à tout. Le marché se tient toujours sur la place et les gens sont très raisonnables.

Le 5

Messe des Rameaux à la télé…tous les jours je découpe le dessin humoristique de Chaunu dans le journal. Dans quelque temps, je pense que j’aurais du goût à les revoir.

 Le 6

Le ciel du matin promettait le soleil, mais celui-ci est devenu gris. Je suis contente des initiatives vues sur le blog de Véro pour les Rameaux. Ici, même dans ce domaine c’est la sobriété, la pudeur, ou la déchristianisation ?? Le dictionnaire peut nous occuper des heures…Mimi voulait savoir qui était Ste Radegonde princesse de Thuringe ???  Je me suis plongée dans les généalogies Mérovingiennes, Carolingiennes….bref de quoi s’occuper des heures !...

Le 7

J’ai appelé des amis qui habitent loin en Alsace et que nous ne reverrons jamais au vu de nos âges et notre santé. Mais grâce au téléphone nous pouvons garder une forme de communion. Nos trois couples sont en semi-confinement depuis déjà un moment et le confinement ne nous pèse pas trop. Nos amis franciscains, Marcel et Marie-Rose, en Alsace récitent le chapelet tous les jours en union avec une autre amie Marie-Gratienne grâce au téléphone. La championne de la charité par confinement c’est Thérèse de Lisieux, un excellent modèle (voir l’histoire d’une âme). Anne et Michel, en retraite à Rennes, se débrouillent aussi. Michel est le parrain de Cécile.

Le 8

Ce matin j’ai trouvé un petit mot de remerciement du porteur, pour le pot de confiture, avec le journal. Il s’appelle Mr Le Gall, ce qui en breton signifie « étranger ». Bref comme nous, c’est un émigré ou plutôt un descendant. Kervella, autre nom très répandu, signifie : celui qui habite le village, donc une souche plus ancienne. Depuis notre arrivée, les noms se sont bien diversifiés !...Je me suis octroyée une petite sortie pour aller porter des autorisations de déplacements à mon amie Monique, ainsi que les annonces de décès du journal qu’elle m’avait demandé de découper, selon son habitude lorsqu’elle connait les personnes. En échange elle m’a refilé deux lettres à mettre à la poste. J’ai terminé ma promenade en allant à la pharmacie où il n’y avait toujours pas de gel pour les mains !

Le 9

Je poursuis la confection d’un masque en tissu commencé hier. Mon amie Monique garde dans un carnet tous les avis de décès des personnes qu’elle connait. Je me doutais bien qu’elle les gardait pour prier pour eux, mais cela me turlupinait depuis un moment. J’en ai eu confirmation en lui posant la question. « Cela me prend beaucoup de temps de tous les nommer » ! Je pense que c’est le Seigneur qui m’a poussé a lu en parler, pour lui suggérer qu’il suffit de Lui dire qu’elle L’invoque pour tous ceux dont le nom est dans le carnet. Lorsque je prie pour ma famille, celle élargie, mes amis, mes voisins, ma petite ville, la France. Je me trouve un peu radin en m’arrêtant là ma litanie, aussi je l’étends rapidement à tous les hommes présents et passés, les bons et les moins bons et aussi les démons. Que ta miséricorde, Seigneur, s’étende sur toute l’humanité, présente, passée et à venir ; sur la faune et la flore, tout ce qui constitue la terre. Amen. 

Le 10

Vendredi saint plus que printanier. Les gens sont en tee-shirt ! Je continue à appeler des amis au loin par téléphone. Chantal et Stéphane dont l’un des fils est à Hongkong. C’est toujours une joie de se donner des nouvelles. Pour être moins distraite par la nature, je récite le chapelet en arpentant le couloir du rez-de-chaussée, plutôt que dans le jardin où je constate que l’un des cerisiers a développé ses feuilles en même temps que ses fleurs et l’autre simplement ses fleurs, que mon azalée blanc serait bien replanté près des bouleaux….

Le 11

Samedi saint : le jour vide. Le couloir est devenu le cloitre où je déambule en récitant le chapelet, pour ne pas m’endormir si je reste assise. Une lessive sèche au vent avant l’arrivée de la pluie prochaine ; Hier, il faisait 26°6 dans la pièce à vivre à 19h!  

Le 12

Il est ressuscité, Il est vraiment ressuscité, Alléluia !

J’ai regardé la messe à la télé comme beaucoup, puis le message du Pape et la bénédiction « Urbi et Orbi ». La communauté me manque…comme à beaucoup. La solitude nous assoie à la table liturgique des pauvres « nos seigneurs » comme dit St François. Et Dieu sait s’ils sont nombreux en ce monde. La pluie n’est venue qu’avec parcimonie sans vraiment abreuver la terre. Pourtant les fleurs sont partout signe de résurrection et d’espérance dans la venue de L’Esprit-Saint à la Pentecôte.

Le 13

Tout est silencieux et le soleil brille.

Le 14

Coup de fil de Janig pour nous souhaiter notre anniversaire de mariage : elle s’est trompée d’un mois ! Le jardinier qui travaille pendant le confinement est venu tondre la pelouse et supprimé, hélas, toute la flore qui l’égayait. Il rattrape ainsi le temps perdu durant les pluies de l’automne et de l’hiver. Visite de routine pour Mimi chez son docteur à 50m de la maison. Nous avons inauguré les deux masques en tissu offerts par Joëlle. J’ai décousu une vieille parka pour récupérer le molleton de l’intérieur pour la confection des masques. 

Le 15

Courses dès potron-minet. Le vent continue de dessécher la terre ; je vais attendre pour planter l’azalée blanche dans le parterre sous les bouleaux, ainsi que le cyclamen de la même couleur. Pour l’instant, je ne sais où mettre le pommier d’amour. L’arbuste qui pousse au pied de l’escalier nous est inconnu, mais j’ai aperçu des bougeons floraux qui vont peut-être nous renseigner. Appel chez JP pour prendre des nouvelles de sa santé.

Je continue à joindre des photos de mes balades printanières aux écrits de ma tante mais il y a aussi quelques photos que Joëlle m'a envoyées.

Le 16

Beau temps émaillé de quelques nuages. J’essaie de varier les menus : civet de lapin pour le déjeuner. La machine à laver tourne beaucoup pendant que retentit le bruit de tondeuse et débrousailleuse à la crèche voisine car les pelouses poussent très vite. J’ai contacté notre couvreur : l’entreprise a repris le travail avant-hier. Le toit sera donc refait avant l’été avec seulement un peu de retard.

Le 17

Le beau temps permet d’aérer la literie au jardin. Petit échange avec Yvette, notre voisine, par-dessus la haie. Ils se partagent entre le chalet en bord de mer au Tinduff et la maison pour la lessive. Je suis allée voir le muguet chez mamie voisine : il est déjà en fleur ! J’en ai rapporté quelques brins pour parfumer la maison. J’ose espérer qu’il ne sera pas déjà passé pour le premier mai.

Le 18

Ciel moutonneux : nous attendons la pluie. Je file au bourg pour acheter du pain pour le week-end et faire un petit tour au bourg au marché qui se tient régulièrement le jeudi et le samedi. J’y achète une barquette de fraises chez Jocelyne, une maraichère de la presqu’ile. Ce ne sont pas des gariguettes mais une autre variété plus petite dont j’ai déjà oublié le nom !! Les gens sont très scrupuleux et respectent les consignes en vigueur.

Le 19

Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Aujourd’hui c’est  la Pâque orthodoxe. 

Messe à la télé, mais avant j’ai regardé le film présente à l’émission protestante sur « L’église verte » un plaidoyer commun avec les catholiques et orthodoxes, pour tous les chrétiens en vue d’une vie plus écologique et frugale. J’ai trouvé cela épatant. Le verbe proposé pour cette semaine par le prêtre à l’assemblée dominicale : « Ecouter » 

Le 20

La pluie bienvenue est arrivée ce matin en douceur, humectant la terre progressivement pour s’intensifier dans la matinée de manière idéale pour arroser le sol très sec. Une vraie bénédiction ! J’ai juste eu le temps de faire les courses aux aurores, avant le début de cette ondée bienfaisante qui va durer toute la journée…Bienheureux coup de fil de Véro, passage de Joëlle pour apporter de nouveaux masques, qui ont ensoleillé ce jour gris.

Le 21

Le soleil est revenu et la terre reste sèche !! Nous commençons à nous encroûter, à trainer…Ce n’est pas très bon pour la santé. Je sens que le moral des personnes seules et âgées va « prendre de la gîte ». Mes petites activités si minimes soient-elles commencent à me manquer. David ne passe qu’en coup de vent tous les deux jours. Il y a toujours les mots croisés, les sudokus et autres jeux du journal, la télé…et le téléphone, mais cela ne remplit pas une vie. J’ai l’impression de vivre dans le virtuel.  Il y aussi le mémorial des objets pour prier pour les autres : les arums de Lulu, le bol de maman, le dizainier de mémé, le tableau de pépé, le couteau de papa…mais les vivants nous manquent quelque peu…

Le 22

Un petit coup de spleen et c’est reparti…Si Arthur se casse la tête sur la Citroën, c’est l’aspirateur qui m’a occupé les méninges. Depuis avant-hier il n’aspirait plus rien ?? J’avais déjà vidé la poussière, j’ai donc lavé le filtre après avoir cherché un bon moment comment l’atteindre ; c’est Vincent qui s’en était chargé la dernière fois. Mais toujours pas de poussière aspirée ?? J’avais déjà pensé au tuyau bouché mais apparemment il ne l’était pas ; je décide de le démonter et c’est là que j’ai retiré une chaussette de Mimi, qui devait traîner sous le lit quand je l’ai pu passer l’aspirateur la dernière fois… Je suis allée aussi remettre de l’eau dans le circuit de chauffage qui en manquait un peu. Je sens que je vais finir par devenir bricoleuse ! 

Le 23

En réfléchissant sur le petit coup de blues passé, il est dû, me semble-t-il, au déficit de création. L’homme est fait pour créer, puisque fait à l’image de Dieu. Ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui inventent des choses, fabriquent, réparent, écrivent, peignent, etc… peu importe le domaine d’activité. Si l’on évolue dans la routine : ménage, cuisine classique, télé, dodo…Attention ! Ainsi un jeune de 28 ans, habitant Morlaix écrit : il en est à son 10° volet. Sujet : « Hors de sentiers battus ». Il y raconte la découverte de son quartier, lors de sa marche quotidienne, dans un rayon maximal de 1 kilomètre ; c’est super. Le journal d’Etienne sur la page www.ouest-france/morlaix. Certains vont se découvrir des talents d’écrivain. 

Le 24

A la grisaille du lever du jour succède le soleil d’après-midi. Joëlle, qui est allée au marché ce matin, nous a apporté du chou-fleur et des radis ; elle a inscrit sur son laisser-passer : « visite à personnes fragiles » Il faut bien inscrire quelque chose, car elle habite au-delà du périmètre autorisé. Certains métiers peuvent reprendre sans problème ainsi le camion qui nettoie les caniveaux  est passé en début de semaine : le préposé est seul dans son engin. Pour d’autres ce sera plus délicat, mais nous nous habituerons  de nouvelles normes et manières de vivre.

Le 25

Notre chef de chœur a perdu son papa. Les choristes  ne seront pas présents lors des obsèques comme nous aurions dû l’être en temps normal et j’en suis vraiment affligée. Je lui ai envoyé un mail en notre nom et celui de M. qui n’a pas d’ordinateur. Le mariage de sa fille ne peut non plus avoir lieu avec le confinement. Je suis bien triste pour eux. 

Le 26

J’ai regardé avant la messe le reportage sur le chrétien Charles de Gaule : super intéressant. La semaine prochaine ce sera celui sur Michel Serreau, un chrétien engagé dans un autre domaine. Je ne pourrais pas vivre sans la foi et le soutien de la communauté, des amis, car le chemin est parfois rude dans la montée spirituelle, ou le passage d’une demeure à l’autre du château intérieur selon la grande Thérèse d’Avila ; ou bien entre les moments de consolations ou désolations des ignaciens. Merci à ces grands saints d’éclairer nos lanternes. Mais la petite voie de la petite Thérèse, ce n’est pas non plus. St François, c’est encore autre chose…mais tous ils nous disent la même chose : l’Amour de Dieu pour la création dont nous faisons partie et qu’Il nous a confiée. 

Le 27

Avant l’arrivée de la pluie annoncée pour la soirée, j’ai eu le temps de mettre une lessive à sécher dehors ; le linge est vraiment plus souple. Les semis  de David  dans la véranda vont bientôt pouvoir être mis en godets puis en terre. Il s’est proposé pour travailler un peu la terre et garnir ma plate-bande de tomates, poivrons, courgettes…Il est des choses dont je voudrais me délester, mais à qui les donner ?

Le 28

Aujourd’hui je suis un peu fatiguée, ce sera une journée hyper repos. Je regarde le discours du premier ministre à la télé sur le prochain dé-confinement et je m’endors pendant les interventions suivantes, d’autant que la critique systématique de certains m’exaspère. Nous terminons la journée par le très beau film sur les félins raconté par François Morel.

Le29

Le linge n’a pas pu finir de sécher au jardin hier, faute de vent ; J’ai dû le rentrer en soirée ! La pluie tombée hier a rempli les seaux de réserve ; je peux en profiter pour laver la rampe du plan incliné. Passage de David qui me propose de préparer la terre pour planter des semis près des framboisiers : tomates, poivrons, chou…un petit assortiment. Super.

Le 30

Bonne nouvelle : d’après la caissière du supermarché, les gens commencent à réutiliser les sacs en papier du vrac ; ce que je fais pour les légumes et les fruits. Pourquoi jeter ce qui peut encore servir, d’autant que je préfère le papier au plastique ? Je vais confectionner des bouquets de muguet chez Mamie voisine pour nous et les voisins. 

  Petite réflexion en ce 1er jour du déconfinement illustrée par des photos prises par Pascale dans son jardin.

Aurons-nous la nostalgie du confinement paisible, vécu au rythme irrésistible de la montée du printemps ? 

Peu oseront l’avouer, mais nombre de nos compatriotes éprouveront bientôt la nostalgie de cette période étrange où pendant deux mois, les humains menacés par un Vésuve appelé Coronavirus se sont figés comme les moulages de Pompéi. Le gouvernement nous avait forcés à rester au terrier, c’était violent. Voilà qu’il nous attrape par les deux oreilles pour nous obliger à sortir, c’est plus violent encore. Et s’il me plaît, à moi, d’être confiné ? Une autre vie était possible.

Le silence, surtout, va leur manquer. Les deux mois enfermés que nous venons de vivre ont coïncidé avec une météorologie souvent radieuse : pendant que la fourmilière des hommes s’arrêtait, par la fenêtre la nature avançait à la vitesse irrésistible du printemps. Nous découvrions que des oiseaux chantaient dans nos villes, que les feuilles poussaient sur nos arbres sans avoir besoin d’une dérogation écrite, que nos rues étaient belles, délivrés de la cohue morne et puante des voitures, que nos ciels étaient vrais et nos campagnes immortelles. La France était redevenue ce pays immense qu’on ne traverse qu’en rêve. Nous désirions la mer. Nous nous attardions dans nos cuisines. Nous allions chercher du pain comme on entreprend un voyage.

 Et de surcroît, nous nous aimions un peu plus : le soir, sur les balcons, nous nous faisions des signes d’amitié, nous célébrions les combattants de la guerre invisible conduite par une armée de héros anonymes et un quarteron de généraux controversés appelés Raoult, Salomon ou Véran, qui parlaient de la chloroquine comme le général de Failly parlait du fusil Chassepot. Nous étions heureux sans le savoir, car le bonheur se conjugue toujours au passé. Nous avions vécu. Nous nous étions prouvés qu’une autre vie était possible. 

(...)

Xavier Patier pour Aleteia

        François, le papa de JF est mort mercredi 13 mai, chez lui. Il avait 90 ans et était marié depuis 60 ans avec Marie-Paule. 

Nous avons pu presque tous nous retrouver à Montpellier.  Manquaient Timothée et quelques arrière-petits-enfants. Messe dans une petite chapelle de Montpellier ce vendredi. 

            Photos prises il y a 1 an lors de la célébration des noces de diamant.

          Et aujourd'hui c'est aussi l'anniversaire der Xavier...34 ans...incroyable ! Bon anniversaire !

               Arthur, de retour en Suisse a profité des longs we du mois de mai pour passer de bons moments avec ses amis. 

              Escale dans la famille de l'un d'entre eux côté France. 

               Il y avait même une chapelle où chaque membre de la famille est représenté par son saint patron !

              Escapade en bateau...

                sur le Rhône.

              Câlin ?

                 Une des amies d'Arthur a trouvé dans son jardin 2 petits faons apeurés...leur maman a sans doute été tué par un misérable chasseur. Quel joli tableau, malgré tout...

               Les faons sont nourris au biberon en espérant qu'ils survivront.

                  A Toulouse les garçons essaient une nouvelle voiture.                 Encore et encore des câlins...

               Et encore des balades magnifiques pour cette famille de sportifs !

             Bien courageuse, Charlotte portant Armand et le bébé...

            De bons souvenirs.

               Surprise, un accrobranche au-dessus des torrents !

                 A Chartres, on préfère déguster des glaces en famille...

              A Clermont, ça bricole toujours. La future salle de bains commence à prendre tournure. On voit aussi l'escalier qui permettra d'accéder à la chambre d'amis et, au fond, la future chambre de Jean.

                 L'énorme cerisier du jardin a encore bien donné...et Héloïse a eu fort à faire pour préparer du jus de cerises, des cerises en conserve, des cerises à l'eau de vie, de la confiture de cerises, des tisanes de queues de cerises...mais aussi (le bocal orangé), un macerat de fleur de lilas (dans de l'huile) pour soigner les douleurs articulaires de sa maman (trop mignonne !) et une bouteille de sirop de mélisse. Bravo !

              Il y en a une qui aime bien les cerises...

                 Retour de courses avec le velo cargot et Edith qui grignote les cougettes crues.

            Les 2 grands ont repris le chemin de l'école à temps partiel tandis qu'Edith continue de combler chacun de ses sourires.

              Après-midi plage au lac pour les enfants et leurs amis...la belle vie !

         Mais aussi balade au château des Cornes d'Urfé avzc des amis où certains sont restés dormir...

             Sympa !

                La tenue de chevalier est de rigueur !

 Dimanche dernier, nous nous sommes rendus au Bec-Hellouin, un des plus beaux villages de France. Situé à moins d'une heure de Rouen, il fait parler de lui pour de multiples raisons. Son passé historique est très riche et il abrite une ferme pionnière en matière de permaculture. La liste d'attente est longue pour ceux qui souhaitent y faire un stage...

              Nous n'avons pas visité la ferme mais le village et l'abbaye. Et c'est vrai que c'est très joli !

               Des maisons à colombages, en veux-tu, en voilà...

                   des fleurs à profusion...

                 beaucoup de charme !

                      Douceurs des coloris...

             Unité et diversité.

                   La plupart des maisons sont particulièrement bien entretenues, 

                  tandis que d'autres semblent souffrir d'un manque de soins, comme ici...

               ou là.

                     Alimenté par le ruisseau appelé Bec, un charmant lavoir se situe juste en dehors des murs de l'abbaye.

                  Dans l'église du village, de nombreuses statues de saints. Il y a ainsi St Méen, St Taurin et j'en ai oubliés...pour ceux qui cherchent des idées de prénoms de garçons !

                Et n'oublions pas que nous sommes au Bec-Hellouin dont le nom vient du bienheureux chevalier Herluin, moine fondateur du XI ème siècle. J'ai une amie de Rouen dont le fils porte ce nom !

              Dans l'église, des pierres tombales dont la gravure est mise en valeur par l'humidité ambiante.

               L'entrée de l'abbaye dont l'histoire remonte à 1000 ans ! Cette histoire est liée à ses débuts à St Anselme qui y fut un des premiers prieurs et à Guillaume le Conquérant . L'abbaye, maintes fois détruite et reconstruite souffrit de la guerre de 100 ans (1337) où la Normandie devint anglaise mais aussi des guerres de religion (1562) où les Huguenots détruisirent l'abbaye, de la Révolution où tous les moines furent renvoyés et nombre de bâtiments détruits...

                En 1790, l'abbaye est pillée, en partie détruite pour finir par abriter un élevage d'étalons. En 1810, l'église est cassée et les pierres revendues comme carrière...En 1901, les bâtiments sont affectés au ministère de la guerre, accueillant toujours une écurie et les Allemands y prennent place durant la 2ème guerre mondiale.

.               La Tour St Nicolas a échappé de peu à la destruction lors de la Révolution. Elle abritait alors 4 énormes cloches (12 tonnes !) qui elles, furent fondues. 

                La nouvelle église de l'abbaye, très sobre, construite en 1959 à l'emplacement des anciennes écuries. Le corps d'Herluin, caché dans l'église paroissiale durant la révolution est rappatrié dans l'abbaye. 

                   Au sein de l'église, une plaque rappelle les liens très étroits unissant l'Angleterre et le Bec Héllouin depuis sa fondation et aujourd'hui encore. 

"Les relations entre l'abbaye du Bec et la cathédrale de Canterbury sont tout à fait privilégiées. Les cinq derniers archevêques de Canterbury sont venus visiter le Bec. Pour renforcer ces liens, les communautés du Bec ont signé, à la Pentecôte 2007, une charte œcuménique avec le chapitre de la cathédrale de Canterbury :

« Des liens existent entre le Bec et Canterbury depuis les xi^e siècle et xii^e siècle : trois moines du Bec, à cette époque, sont devenus archevêques de Canterbury : Lanfranc, Anselme et Théobald. Nous avons le désir d’approfondir cet héritage commun pour une meilleure connaissance mutuelle et un renforcement de nos liens spirituels.

Nous nous engageons donc :

• à nous rendre visite tous les ans dans la mesure du possible, une année au Bec, l’autre à Canterbury ;
• à partager, d’une manière ou d’une autre, les grands évènements de nos deux communautés ;
• à nous accueillir en frères et sœurs dans le Christ ;
• à prier chaque jeudi pour l’unité des chrétiens et pour chacune de nos deux communautés. »

             L'Etat, propriétaire des lieux a entrepris la restauration de l'abbaye à partir de 1949. L'association des amis du Bec se charge des visites guidées.

               Le grand cloître a encore besoin d'un effort de végétation pour retrouver son lustre d'antan.

              Les quelques pierres issues de l'ancienne église détruite en 1810. Savez-vous qu'elle était plus longue et plus haute que la cathédrale de Paris ? C'est vous dire combien le Bec-Hellouin fut un lieu important. 

             Le Bec. Ce mot signifie ruisseau en langue viking. 

                Dans le magasin de l'abbaye, 2 salles distintes. Dans la 1ère, on trouve une belle librairie mais aussi des produits monastiques de toutes les abbayes de France. Dans la 2ème pièce, ce sont les faiences des moines du Bec qui sont proposées à la vente. 

          Depuis qu'ils se sont installés à l'abbaye en 1949, les moines ont travaillé la faïence à travers toutes ses étapes: création de modèles, fabrication des moules, cuisson, émaillage à la main...

              Quelle visite enrichissante grâce à un guide passionné et passionnant qui nous a retracé l'histoirez des lieux durant plus d'1h30 ! Et nous repartons pour Rouen, nous émerveillant au passage des champs de lin encore en fleurs. 

Notre groupe mensuel de visites s'était endormi durant le confinement...il s'est réveillé in-extremis avant l'été pour nous proposer une journée de fin d'année ! Celles qui avaient de jeunes enfants n'ont pas vu se joindre à nous puisque l'école n'avait pas réellement repris. 

             Nous avions RDV au jardin Shamrock que j'avais déjà visité sans guide avec JF. Pas grave, je ne me lasse pas des jardins, surtout quand la viiste est proposée avec un monsieur passionné ! Nous étions une quinzaine. 

                 Le jardin Shamrock est répertorié comme conservatoire des hydrangéas. En effet, le propriétaire est allé chercher dans tous les pays des exemplaires surprenant, parfois bien rares. Remarquez les dents de scie de ses feuilles. 

                La plupart du temps, le visiteur ne se rend pas compte de l'originalité des plants. Le guide est là pour nous faire remarquer une feuille, une fleur, un coloris, un bois...

                    Ici, la photo ne rend pas bien l'extrême délicatese et originalité du bleu. 

                 Le jardin est divisé en zones selon l'origine des hydrangéas. Ils proviennent du monde entier mais beaucoup du Japon. 

                  J'aime beaucoup ces violets foncés.

                Si ce jardin est le paradis des hydrangéas, il donne une belle place aussi aux différentes variétés de sorbiers. Cet arbre devrait prochainement trouver une place à Lannois. La variété blanche est splendide aussi.

                La saison n'était pas assez avancée pour que nous puissions admirer tous les buissons en fleurs mais le guide (qui est aussi le propriétaire) était si passionné que nous avons appris beaucoup de choses. Par exemple, il est bon de planter des paulownias dans un jardin d'hydrangéas car les racines de ces arbres sont turgescentes,  c'est à dire qu'elles accumulent l'eau dont sont friands les hydrangéas. Le saviez-vous ?

La journée s'est poursuivie agréablement par un pique nique partagé puis par une autre visite dont je vous parlerai prochainement.

Samedi matin, nous prenons la voiture et partons en direction de Dieppe, dans le nord du département. 

                Dieppe et son histoire liée à la seconde guere mondiale. Mémorial du 19 août 1942 commémorant le 1er débarquement en France. Opération Jubilee qui se solda par un échec, beaucoup de morts et de prisonniers. 5000 Canadiens, 1100 Britanniques, 50 Américains et une vingtaine de Français ont débarqué sous une météo exécrable. 

              La ville de Dieppe est demeurée, on le comprend très reconnaissante envers les Canadiens. 

              Autre aventure, plus ancienne liant Dieppe au Canada : la colonisation par les femmes du Québec. Quel courage !

             Dieppe et son château qui était fermé. Datant du XII ème siècle, il abrite le musée de la ville.

              En montant encore un peu plus haut sur la falaise, vue sur la ville. 

               Après avoir longtemps arpenté les rues du marché qui est très vaste, nous nous sommes installés sur les galets pour y savourer notre pique nique. 

              Le soleil, la mer, des falaises aux nuances délicates, une grosse poignée de baigneurs courageux...une torpeur bienfaisante nous a saisis et nous avons piqué un somme avant de repartir jouer les touristes au château de Miromesnil.

 C'est toujours pareil...je vais chez Emmaus pour y porter des affaires à donner ainsi que des sacs qui leur sont toujours utiles et j'en reviens avec plus d'affaires que celles déposées...c'est pas de ma faute, ils ont ouvert depuis peu un rayon "jouets anciens"...comment résister ?

              J'ai trouvé 2 livres comme neufs. 

             Un joli pichet ancien qui saura, sans nulle doute mettre en valeurs mes roses de Lannois.

              Quelques articles en porcelaine blanche, indémodable et qui s'accomode si bien chez moi.

              Encore de la porcelaine blanche avec cette délicieuse théière avec filtre incorporé. 

                  J'ai compléter ma réserve de pelotes de laine...tellement pratique pour tricoter de petits ouvrages ! Au fait...j'en profite pour vous annoncer que ce sont 2 petits garçons que nous attendons chez Charlotte et Pauline pour la fin de l'année ! 

              J'étais contente de ma trouvaille: une jolie robe de châtelaine de bonne qualité et en très bon état.  Je vous vois déjà hausser les sourcils...mais à quoi cela peut-il servir ? On ne sait jamais...c'est l'occasion qui fait le laron.

                Passons dans le registre "jouets" avec ces petits cintres de poupée...comment résister ? Je n'en avais jamais vus...

               Idem pour cette cuisinière en métal d'origine anglaise. Jolie !

                Un lot de petits éléments d'épicerie. 

                   Encore un fauteuil d'enfant, me direz-vous...mais là aussi, impossible de laisser passer une telle bonne affaire en parfait état ! Quel charme !

              Et je termine avec cet adorable petit landeau, à mon avis suffisament grand pour accueillir un nouveau né mais sans doute plutôt pour un poupon. J'imagine déjà l'objet décapé de son vernis puis repeint en teintes douces...il faut aussi que je fabrique un matelas adequat. 

Je vous assure que je ne prends pas tout le magasin...dans le rayon " joutes anciens" j'ai laissé de charmantes trotinettes en bois, de solides draisiennes et petits vélos, des lits de poupée adorables, une caisse enrgistreuse en métal, des chaises de poupée si mignonnes, des jeux de quilles en bois, des fermes et maisons de poupée en bois etc. Dans une autre vie j'aurais pu créer un musée de jouets anciens...

Le we de la Pentecôte, nous avons célébré à Rouen le centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc. Normalement, tout le mois de mai devait lui être dédié avec de multiples évènements pleins de panache mais le Covid en a décidé autrement ...

                 Partie de la cathédrale, comme l'a fait la sainte avant d'être conduite sur le lieu du supplice, une procession menée par notre curé a rejoint le lieu du bûcher. A sa tête, la croix que Jeanne d'Arc avait devant les yeux au moment de sa mort.

                    Sur le lieu du bûcher, à l'entrée de l'église constuite en 1978 et qui porte son nom. 

           A l'intérieur de l'église, la croix de Jeanne d'Arc est exposée durant la messe. 3 petites filles viennent s'agenouiller devant...

                Autre célébration ce we de Pentecôte, la confirmation de 14 adultes du diocèse.  Messe avec notre évêque pour la vigile pascale. Je vous épargne la photo où les 14 confirmés portaient leur masque...D'autres confirmands recevront le sacrement fin juin, d'autres à l'automne et d'autres encore ont préféré repousser jusqu'en 2020 pour pouvoir inviter toute leur famille. 2 des 3 adultes que nous avons préparés cette année étaient présents pour cette vigile. C'est toujours un moment émouvant.

                   Joie de la liberté de circuler, depuis lundi soir nous accueillons à la maison Pauline et ses filles !

                 Il y avait longtemps que nous n'avions pas eu des jouets partout dans la maison ! La dernière fois que nous avons vu Azélie, elle ne se déplaçait pas encore...maintenant elle  marche à 4 pattes. Et comment ne pas fondre quand Zénaide me dit: "On se manquait, hein ?"

             La vie est belle !

 Sur une idée de Rémi et d'Henri...

            les 2 garçons sont allés dans la forêt pour couper un chataîgner. 

           Ils l'ont depecé...

             Ils ont sorti leurs outils de froissartage...

             Du beau travail.

         La croix scoute est installée au sommet de ce qui sera le mât.

               Celui-ci va être installé dans le fond de la peupleraie, de façon à être visible des étages de la maison. 

            Dur, dur à porter...il est extrêmement lourd ! Malgré tous leurs efforts et leurs biceps, les garçons ne sont pas parvenus à planter le mât dans son trou et à le caler...Ils étaient démoralisés, jusqu'à ce qu'il aient une idée...

                  Aller voir le voisin "qui ne parle à personne" pour lui demander son aide ! Et le voisin a dit oui tout de suite !

               Il a creusé un vrai et grand trou avec sa pelle.

                 Et aidé à pousser le mât jusque dedans. 

                   Hop, hop, hop, le mât est planté ! Du coup, le voisin et son épouse sont venus prendre l'apéritif à la maison...voilà de nouveaux amis ! 

                 Henri a terminé de passer de la lasure, tandis que la croix était peinte en blanc.

               Il a fier allure !

                  Bravo les garçons ! Voilà un mât digne des scouts que vous êtes. Vivement que vous puissiez y monter les couleurs ! 

                Le temps que je termine mon article et c'était fait ! Drapeaux de la Bretagne et de la Patagonie.

Moral de l'histoire:

1- on est plus forts à plusieurs ! 

2- il faut toujours fréquenter ses voisins ! 

          Joie d'avoir Tim le temps d'un we et les filles durant 10 jours !

              Temps mitigé mais ça ne nous a pas empêchés de nous balader un peu. Ici, dans la forêt dite monumentale.

                  Zénaïde portant ses lunettes de star.

                  Azélie, ravie d'être sur les épaules de son grand-père.

           Petit passage chez Emmaüs pour Pauline et moi...De petites voitures en métal usées mais bien solides, des canards pour la pêche, la baignoire ou la piscine, des animaux et surtout l'arche de Noé Playmobil offert à Azélie pour son 1er anniversaire.  

               Pendant ce temps là, Tim, JF et les filles se promenaient au Jardin des Plantes et Zénaïde a pu faire de la moto...

             Autre activité du we: aller chercher une petite armoire chinée sur le Bon Coin où je pourrai ranger mes affaires de bricolage.

              Grande joie pour Zénaïde: prendre le bus pour se rendre en ville !

                Le mardi où les restaurants ont rouvert, nous n'avons pas manqué d'aller encourager la profession !

            Cadeau de Pauline et Tim pour la fête des mères...pause dans un salon de thé ! Il est là le bonheur...

                N'allez pas croire que nous n'avons fait que nous amuser...Zénaide a du se mettre au travail scolaire.

                  Mais elle a aussi bien profité du jardin. En irresistible commère qu'elle est, elle saluait toutes les personnes de l'immeuble !

                  La tradition voulait que JF raconte une histoire chaque soir avant le coucher.

                  Azélie a drôlement progressé ces dernières semaines. Elle reproduit tous les bruits et gestes que l'on fait.

               Elle s'est enfin décidée à marcher à 4 pattes et fonce plus vite que son ombre.

                   Azélie a des joues à croquer...        

                 et pas que les joues !

                 Temps calme entre soeurs...

                  Câlin entre soeurs.

                     La starlette enfourche son scooter. Quel bon achat j'ai fait ce jour là !

                 Mère et bébé sont fatigués.

                Belle élégante !

Merci à vous d'être venus séjourner chez nous !

Le 11

Il a plu des cordes cette nuit, mais la journée est calme. Passage de David qui va bientôt emporter ses derniers semis. Il va me laisser du persil et une courge.

Le 12

Pluie toute la journée qui ne donne pas le goût de sortir, mais grande éclaircie ce soir. La route pour Camille, partie retrouver sa famille pour le week-end, n’a pas dû être très sympathique. Courses cependant en milieu de matinée où je pensais côtoyer la foule, mais je me suis retrouvée à la caisse sans attente. Le papa de Jean-Sé vient d’entrer en soins palliatifs et ses frères arrivent du Canada par dérogation spéciale de l’ambassade.  La vie au jour le jour continue envers et contre, tout malgré la tristesse.

Le 13

Déjà la fin de la semaine ! Les jours passent si vite…la cuisine me prend du temps : trouver un menu occupe déjà bien mes petites cellules grises comme dirait « Monsieur Poirot ». Aujourd’hui : riz cantonais, qui permet de cuisiner des restes, d’autant que je ne suis pas vraiment attachée à la recette authentique. Les œufs, achetés sur le marché en bio pour l’omelette, me réservent une surprise car ils ont tous un double jaune ! Epatant !

Le 14

Messe masquée comme de coutume à l’heure actuelle. Passage à la boulangerie et l’étal de Jocelyne pour acheter des fraises, désormais un rituel. Il fit beau cet après-midi, mais je m’endors dans mon fauteuil et les enfants partent en catimini…heureux détail cependant : je n’ai pas éternué ni usé moult mouchoirs : les voisins ont fait couper le foin du terrain en friche de mamie voisine. Avec les pollens puis les graminées, je suis affligée d’une allergie depuis plus de deux mois. Je crains d’avoir un peu trop perdu le goût de sortir durant ce confinement.

Le 15

Visite de routine chez mon médecin par un temps capricieux: je suis tombée sur une remplaçante qui a pris tout son temps : parfait. En remuant mon compost, j’ai délogé un squatter, que je n’ai pu identifier tellement il a filé vite, durant sa sieste je présume. Je savais déjà son existence. Nous nous croiserons de nouveau, je pense. La poste au bourg est enfin ouverte, les préposées bien à l’abri de plexiglas.

Le 16

Passage d’Enedis : pas simple. J’avais d’abord refusé sur les conseils de prestataire « Techmap » qui s’occupe de la pompe à Chaleur, mais devant les futures pressions, embarras et inconvénients multiples, nous allons devoir accepter. Le préposé repasse ce soir afin que nous étudiions cela à tête reposée, en reculant la date d’installation. Deux de nos voisins ont déjà fait mettre leurs nouveaux compteurs. L’affaire se corse ici car il y a trois appareils à changer. Donc affaire à suivre. Les hommes et les femmes vivent plus vieux mais plus stressés et plus seuls avec la dématérialisation accélérée, le confinement l’a bien prouvé, hélas !

Le 17

Passage du jardinier qui met un peu d’ordre dans la véranda après la tonte de la pelouse. Finalement nous avons accepté la pose de deux « linky » et le troisième sera posé dans quinze jours. Les couvreurs sont également venus déposer l’échafaudage car ils commencent les travaux lundi prochain.

Le 18

Un gros camion est venu livrer les ardoises avec un engin de levage impressionnant. J’ai contacté l’entreprise qui nous a posé les panneaux solaires en 2006 pour un contrôle. Le technicien a constaté une petite fuite au niveau du panneau dans le garage et un petit manque de liquide. Il doit revenir pour changer une pièce à l’intérieur de la réserve d’eau chaude. Mais l’installation est toujours performante. Alain et Joëlle sont passés : l’interrupteur de la salle de bain est changé. Petit à petit, j’essaie de veiller à la bonne marche de la maison. Passage au secours pop. Ce soir, je suis vannée !

Le 19

Aujourd’hui, je passe un moment au tri des vêtements déposés au secours pop. J’aide également au déchargement de la camionnette de ramassage dans les magasins. J’ai récupéré une caisse de melons un peu avancés pour faire des confitures, sinon ils partaient au mieux dans le composteur, mais plutôt dans les poubelles ; et acheté « pour une bouchée de pain », comme aurait-dit mon tonton Claude, trois slips Armor-lux neufs pour Mimi.

Le 20

Dès l’ouverture, je me rends au supermarché pour acheter du sucre à confiture. Je vais passer une bonne partie de l’après-midi à cet office : 15 pots. Mais ce matin, j’ai fait une permanence à la vente et réception des vêtements et objets divers. Toujours au secours pop. J’ai retrouvé une copine du SEL qui fait cette permanence tous les samedis matin. En ce qui me concerne, ma venue est plus fantaisiste à cause de l’entretien du compost, que je vais contrôler, équilibrer plusieurs fois dans la semaine. Les locaux du secours pop sont restreints et les dépôts de toutes sortes très abondants, aussi il faut rapidement faire du vide. Plus de la moitié des vêtements est redonnée à « Abi 29 ». Nous dirigeons aussi sur Emmaüs. Mais pour le ravitaillement tout doit être géré sur place de manière assez stricte.

Le 21

Passage pour déjeuner de Seb et ses filles. Durant la messe, conjointement à la pensée de la partie sombre de l’humanité qui m’attriste bien, m’est venue l’image de la Vierge de Pontmain avec sa robe couleur de nuit étoilée, qui a été présente durant le confinement sur le plateau de la messe dominicale. Car outre le message, il me semble qu’il y a une symbolique dans la tenue des apparitions. Cette nuit étoilée est semblable à notre humanité pécheresse. Les Spirituels, quels que soient leurs religions ; les « justes » de l’ancien testament, sauvent notre monde. Je trouve cela réconfortant. La nuit n’est pas toujours privée d’étoiles, et la nuit étoilée est tellement magnifique! Les chrétiens sont juste appelés à être le sel de la terre, des petites lumières  comme des étoiles dans le ciel.

Le 22

Les travaux de toiture devaient commencer cette semaine, mais jusqu’à présent les ouvriers brillent par leur absence. J’ai donc attendu en vain leur venue !  Ce matin au jardin, j’ai eu la joie  de voir un nouvel hérisson, plus petit que celui vu il y a quelques jours, me semble-t-il. Serait-ce un couple ? J’ai fait 22 pots de confiture de melon, assez pour la saison, en utilisant presque tous mes pots « bonne maman » à couvercles rouges. Elles sont très sucrées, un peu trop peut-être ; pourtant j’ai mis moins de sucre que prescrit sur les paquets.

Le 23

Toujours pas de couvreurs à l’horizon ??...J’ai commencé l’arrosage journalier des plantations de David dans mon mini potager tôt le matin. Les blettes sont déjà bonnes à cueillir par feuille, ainsi que le chou perpétuel. Le squatteur du composteur y réside toujours, mais je ne l’ai pas vu. Les pucerons noirs ont envahi le massif de capucines, protégeant ainsi les rosiers comme l’an dernier.

Le 24

Super, les couvreurs sont venus monter l’échafaudage. Ils commencent lundi prochain. En effet, ils ont eu plus de travail que prévu sur leur dernier chantier. David a récupéré tous ses plans et nous avons remis la véranda en état de concert. J’arrose dorénavant les légumes dès potron-minet sur les conseils de David. Il fait une chaleur !!...

Le 25

Passage de l’infirmier qui devait prendre ses vacances à partir d’aujourd’hui, mais Virginie s’est cassé la cheville en faisant une chute de cheval ! Les mois d’été risquent d’être une vraie galère pour leur cabinet. J’ai fait des confitures de cerises : celles préférées de Michel. Camille nous quitte demain matin, très tôt, aussi elle nous fait ses adieux ce soir et nous a offert du vin pour Mimi et un livre sur l’histoire  la papauté pour moi. Le tout enveloppé dans du papier journal avec un joli ruban : super écolo. Elle a pris cette liberté sachant mon engagement zéro déchet, et c’est super chouette ! L’idée pour laquelle je l’ai félicitée n’est pas d’elle, parait-il ; mais c’est très bien tout de même.

Le 26

La pluie est revenue, une aubaine qui n’évite l’arrosage. Journée dans les papiers. J’ai commencé à lire le livre sur l’histoire de la papauté : très instructif..

Le 27

Debout aux aurores pour le RV floral à l’église, car il y a une célébration pour les enfants à 10h30. Je cueille les fleurs sous la pluie ! La seconde partie de la matinée se passe au secours pop section vêtements. J’apprends le fonctionnement de manière plus approfondie. Je passe une partie de l’après-midi devant l’émission sur les arbres à la TV ; cela me permet de reposer mes pieds car le piétinement ne me vaut rien.

Le 28

Election : nous gardons notre maire. D’après Dédé, l’écologie est perdante ! Mais tous les espoirs en ce domaine sont encore possibles car la France se verdit aussi à droite. Il est vrai que je déplore le confinement car durant cette période le trottoir est resté vierge de crottes de chiens, ce qui n’est plus le cas !

Le 29

Début des travaux de toiture par temps gris, mais il ne pleut pas.  Le massif de capucines a triste mine ; couvert de pucerons, il est en train de mourir, ce qui épargne les rosiers. Je commence à manger les légumes de mon potager : des blettes. Michel n’y a pas droit, ce qui ne le prive pas car il ne les aime pas. Personnellement je me régale.

Le 30

Dernier jour du mois, j’ai trouvé plusieurs pantalons neufs et quasi neufs pour Michel, au secours pop. Comme il ne bouge pas beaucoup, il a pris un peu de tour de taille. Joëlle se charge de raccourcir les jambes. La journée est marquée par les coups de marteau des couvreurs sur le toit.