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Carpe Diem
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12 août 2013

Les p'tits billets de juillet, suite

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Le 8

Grand beau temps propice aux lessives. La récolte des cassis va se transformer en confiture avant les ultimes préparatifs pour mon entrée en clinique. Aristophane, le chat, vient de regagner ses pénates et de reprendre ses marques : la vie reprend son long cours tranquille, bien que Je n’aie pas encore vraiment décroché de mon petit nuage du mariage : c’est un plaisir mental à la carte, chaque souvenir d’un petit fait est comme la dégustation d’un bonbon. Que j’aime ma double famille ! Il faut oser le dire tant qu’il est temps. La pudeur n’est plus de notre âge en matière de sentiments si l’on ne veut pas avoir ni regrets, ni remords. Ces familles si différentes sont mes racines, ma tradition, une source de jouvence exceptionnelle de diversité : bref, mon bonheur.

Le 9

Grand beau temps pour se promener les orteils à l’air et aller voir ma pédicure. Elle trouve « Super » l’idée de la rédaction des petits mots positifs tous les jours. Elle va encourager sa fille à le faire. Mon rosier grimpant et retombant, à petites roses pompon roses « Françoise est superbe cette année car, pour éviter l’oïdium, j’ai paillé de pelouse sèche, le pied, sur près de dix centimètres de hauteur.

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Interruption du journal pour cause d'hospitalisation. 

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Le 15

Comme je l’ai avoué à mon chirurgien ce matin : Je me sens  comme un poisson hors de l’eau.  Je n’arrive plus à manger à cause des nausées. IL a pensé qu’il était temps de renvoyer E.T. à la maison ! Je sors après demain, alléluia !

Le 16

Je me sens tellement affaiblie que j’ai accepté la bière que Michel me propose par une chaleur caniculaire : Un quart du dit breuvage me contente ainsi quelques fraises. Le retour à la maison augure de ma « résurrection ». Le petit courant d’air qui traverse la maison est bienfaisant en regard de l’air confiné du four qu’était ma chambre de clinique ! ET puis mon rosier grimpant est couvert de fleurs pour me souhaiter la bienvenue à la maison, que demander de plus ?

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Le 17

Arrivée de Janig : la Corse n’est qu’à 1h30 de Brest par avion ! Elle arrive les bras chargés de gâteries : confitures d’orange maison, saucisson corse... Vincent nous fait la surprise d’arriver plus tôt que nous ne l’attendions. Ce regroupement familial me requinque autant que les « lousous ».

Le 18

Vincent prend la mer avec ses 6 copains d’enfance pour une petite semaine. Les femmes ont élu domicile avec les enfants, chez l’un d’eux, en forêt du Cranou. Je me fais chouchouter par ma petite sœur, qui il faut bien le dire, me met plus facilement les bas à varices,  que Michel !

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(photos internet)

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21 septembre 2013

A Blois

J'aurais bien aimé être parmi vous chers amis de Blois...En première ligne, Sabine et Jeanne!

Accueil de Christiane Taubira à Blois

Vendredi 19 septembre, Christiane Taubira était en déplacement à Blois où elle visitait la Maison d’arrêt, théâtre il y a quelques semaines d’une mutinerie. Une cinquantaine de manifestants de La Manif Pour tous lui avaient préparé un accueil sympathique et bruyant. Le ministre a bien essayé d’y échapper, arrivée avec près d’une heure trente de retard, entrée par une rue, repartie par une autre. Mais les militants ont été persévérants, profitant de l’attente pour improviser une réunion d’information, et habiles : le groupe s’est divisé en deux pour ne pas la manquer ! Impossible donc d’échapper aux drapeaux et au concert enthousiaste. 

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Michel Janva

Posté le 21 septembre 2013 à 15h05 | Lien permanent | Commentaires (2) 

28 octobre 2013

Nouvelle étape

Notre ami médecin et diacre de St Etienne, Christian, nous propose d'aider, par la prière ou financièrement, l'association dont il s'occupe au profit des personnes blessées lors de l'attente d'un enfant.

Merci de ce que vous pourrez faire et n'hésitez pas à transmettre autour de vous!

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            Chers amis,

 

 

            Notre association Nouvelle Etape, créée en mai 2011, accueille, écoute et accompagne des femmes, des hommes, des couples qui ont vécu un deuil périnatal (fausse couche, IVG, IMG, mort fœtale ou décès néonatal).

Notre objectif : aider la personne à reprendre sa vie en mains, par une écoute qui se situe tant sur le plan psychologique que spirituel, avec un accompagnement sur une quinzaine de séances. En vue d’un nouveau départ qui intègre la mort dans son histoire personnelle, appelée à se poursuivre, dans une nouvelle orientation de sa vie.

Depuis la création de notre association, nous avons pu nous réjouir de véritables guérisons, profondes, avec réconciliation de la personne avec elle-même, avec son entourage, avec Dieu, et surtout avec l’enfant non né, mort trop tôt, avant comme après la naissance. Des liens se sont renoués, et même si notre accompagnement s’arrête en chemin, nous nous réjouissons de voir la personne poursuivre le sien… librement !

Cette année, nous avons accompagné 14 personnes. 5 d’entre nous se sont formés (formation à l’écoute, à l’analyse transactionnelle, Agapa). Nous avons évolué vers un peu plus de professionnalisme, tant au niveau de l’accompagnement proprement dit, qu’au niveau administratif, avec une trésorerie bien à jour, et un tout nouveau site Web ! Aujourd’hui, malgré le soutien de nos adhérents, les frais de fonctionnement de l’Association sont trop élevés pour nous, obérant nos capacités à bénéficier de formations

 

plus approfondies. Les seuls frais du local (2500 euros) absorbent notre petit pécule.

Malgré tout, nous restons très motivés, décidés à continuer sur la voie tracée par notre pape, d’aller aux périphéries de l’existence humaine, secourir (un peu comme le samaritain de l’Evangile) les blessés de la vie qui ne trouvent personne avec qui partager « ce qui » les a blessés.

Si comme nous, vous croyez à l’utilité de notre travail, aidez-nous. Vous pouvez nous faire un don, notamment via notre site. Nous sommes habilités à vous délivrer un reçu fiscal, qui vous permettra de déduire 66% de votre don de vos impôts (dans la limite de 20% du revenu imposable). Quelle que soit la somme que vous pouvez donner, nous en avons besoin. Et elle servira !

 

Merci de relayer cet appel à vos connaissances.

 

En vous remerciant par avance, bien amicalement.

 

Christian Ratrema, diacre,

 

Saint-Etienne, le 4 octobre 2013, fête de saint François d’Assise

« Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance ! »

 

         

3 mars 2015

Michel Menu est mort

Michel Menu, RIP

Michel Menu, né le 3 février 1916 à Secondigny (Deux-Sèvres) et décédé le 2 mars 2015.

100px-Michel_MenuMichel Menu est l'un des personnages les plus flamboyants du scoutisme français. Résistant, officier de la Légion d'honneur, ingénieur, grande gueule, il marque par son style direct et tranché.

Il a été commissaire national Éclaireurs (CNE) des Scouts de France (SDF) de 1947 à 1956, obtient son brevet de Deputy Camp Chief (DCC) de Gilwell en 1950. Il est l'initiateur des « raiders scouts » et des « goums ».

Michel obtient à Paris un doctorat d’État ès lettres avec une thèse de science politique. Attiré par l'armée, il fait une préparation militaire supérieure à l’École d’artillerie de Poitiers où il crée un clan de routiers.

Sorti aspirant au début de 1940, il participe à la campagne de Belgique puis au repli dans la poche de Dunkerque où il est fait prisonnier en Allemagne le 1er juin. Commence alors une expérience risquée et rocambolesque qui en dit long sur la caractère du garçon : l'évasion. Sur ses trois tentatives, la troisième est la bonne : il rallie la France le 31 décembre 1941. 

Il est nommé Commissaire Assistant du CNE le 7 juillet 1942. Mais à cette époque il est bien plus occupé par la résistance que par le scoutisme : devenu chef du service évasions, il met en place, dès 1943, des filières pour faciliter les trajets des évadés vers l’Espagne. En février 1944, il devient capitaine et en juin il rejoint le maquis Mary-Basset près de Tarare (Rhône). À la Libération, il est appelé à des activités de commandement et participe avec ses élèves à la campagne d’Alsace en novembre et décembre 1944. Il est démobilisé le 2 avril 1946.

Menu_raiders_scoutsC’est sur un appel conjoint des pères Doncœur et Forestier que Michel Menu est appelé au QG des Scouts de France, où il ne prit sa place qu’au tout début 1947. En 1949, il crée les « raiders ». Grâce aux « raiders », la branche éclaireur atteint un niveau technique et moral jamais vu, stimulés par un chef charismatique qui a le don des formules et des exemples saisissants. En 1951, s'appuyant sur les « raiders », Michel Menu et son équipe lancent la création des patrouilles libres. On demande aux raiders de créer des patrouilles dans des zones rurales, des banlieues isolées, là où l’existence d’une troupe semble impossible. Ce fut là une vraie réussite (méconnue néanmoins), peut être la forme de « scoutisme missionnaire » la plus aboutie de toute l'histoire du scoutisme français. 

Alors que le scoutisme entre en crise, en 1961, il publiait Le CP et son gang, sorte de bréviaire scout à la gloire du « Système des patrouilles » et des CP, tandis qu’une année après, Géraud Keraod reprenait officiellement les Guides et scouts d’Europe en France. C’est alors que peu à peu les réfractaires à la réforme du scoutisme catholique s’opposèrent ici et là en réaction aux mesures révolutionnaires des SDF et à l’expérience pionniers/rangers qui se généralisait en 1964. En 1966, Menu publiait  « Art et Technique du Scoutmestre », brillant ouvrage pédagogique et psychologique sur ces expériences vécues et pratiques dans l’art de mener une troupe de façon classique, et qui fut le volume de tous les « réfractaires » et « unitaires ».

Déçu, incompris des contestataires et rejeté par les autorités officielles, Menu chercha une autre façon de servir la jeunesse. Il créa en 1969 pour les jeunes gens de 20/25 ans un mode plus actuel de ressourcement autant physique que spirituel, qu’il appela Les goums (en référence aux goumiers, ces nomades qui vivaient libres et autonomes aux confins de leurs déserts et qui se redressaient et ressuscitaient sous les coups de l’adversité. C’était aussi les auxiliaires de l’Armée française au temps du protectorat marocain).

(article tiré du Salon Beige)

31 mars 2019

Ce dimanche

On entend ce dimanche la parabole de l’enfant prodigue. Je crois pourtant que plus fondamentalement, c’est le Père qui est prodigue. A-t-il manifesté une préférence entre ses fils ? Eh bien, non ! Il préfère… les deux. En Jésus, le Père aime tous ses enfants et parce qu'il nous aime, il nous fait collaborer chacun à notre propre salut. Cinq témoins cette semaine vont tour à tour nous en convaincre.
Commençons par la Cananéenne, une païenne au regard des juifs pieux, femme de toutes les audaces. Elle se fait accuser par Jésus d’ôter le pain de la bouche des enfants de la Promesse, tel un petit chien. Et elle de lui répondre :
« Justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »*
Si j’avais pris femme et si nous avions donné le jour à une fille, j’aurais aimé la prénommer « Miette ». N’est-ce pas un des plus beaux mots de l’Évangile que cette trouvaille de la Cananéenne et cela pour au moins cinq raisons :
D’abord, c’est une réplique qui perce l’écran. Ah ! je suis un petit chien ? Eh bien oui, je me contente des miettes sous la table, et je compte bien sur elles. Ensuite,c’est une répartie jaillie de son expérience, balai à la main plusieurs fois par jour. Les miettes, elle connaît.
Des miettes justement. N’est-ce pas la réalité la plus banale qui soit ? Comme la poussière du chemin, la graine de moutarde, la moindre mèche de cheveux, toutes ces réalités d’apparence anodines qui reflètent autant la grandeur de la création que les pierres séculaires du temple de Jérusalem !
Deux raisons encore élèvent le débat : 
La voix de cette Cananéenne, c’est l’appel d’une étrangère « hors Église » qui évangélise Jésus en lui disant : « Viens chez nous aussi. »
Enfin, c’est donc que le Très-Haut lui-même s’est comme approprié ce cri du cœur, jailli de très bas, d’une mère prête à tout pour sauver son enfant. Voilà que, dans la « Parole de Dieu », les miettes sous la table sont revêtues de la même dignité que les confidences les plus intimes de Jésus sur son propre mystère.
Femme, que ta foi est grande. 
* Évangile selon saint Matthieu, ch. 15, v 27. 
Des miettes en or 
Carême dans la Ville
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1 mai 2019

Anniversaire

Résultat de recherche d'images pour "carte de voeux avec muguet" Bon anniversaire à toi, ma soeur Claire !

Me voici pour quelques jours à Chartres chez Pauline et Tim qui viennent d'aménager dans la maison qu'ils ont achetée. La naissance du bébé étant prévue pour dans 15 jours, je viens les aider à défaire les cartons et à faire le ménage. Vous aurez droit à quelques photos un jour prochain !

En attendant, je vous ai préparé des articles pour tout le temps de mon absence à Chartres. Que d'heures, que heures passées à trier les quelques 2273 photos de ce mois d'avril qui s'achève !

8 septembre 2019

Billets de juillet-suite

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Le 16

Nos hôtes regagnent leurs pénates aujourd’hui en passant par  « la vallée des saints » dont ils nous envoient des photos dès leur arrivée chez eux. Visite à l’hôpital de Clermont-Tonnerre pour nous. Les urgentistes de Brest chantent leur colère sur le web en réécrivant les paroles de la chanson de Matmatah  « Lambé An Dro» Dans un clip baptisé « Urg An Dro ». (Voir Ouest-Fr.info).  La manière est pacifique mais sûrement plus efficace que la grève et plus éthique.

Le 17

Voilà une initiative qui risque de faire des émules, comme les maisons à pouce, les bacs à marées, etc. Sur la côte des légendes trois sites + 2 : Curnic (Guissény), Nez Vran (Kerlouan) et Kerurus, Phare de Pontus-val et bourg (Plounéour) se sont équipés de toilettes sèches en bois et inox fabriquées par L’AFP. Ces sanitaires sont adaptés aux personnes à mobilité réduite et répondent aux normes environnementales pour être en cohérence avec la CLCL. Par ailleurs, les algues sont testées dans les champs pour éviter les produits phytosanitaire et çà marche : Le cultivateur-transformateur bio essaie du pain, mais n’en vendra pas au public pour l’instant.

Le 18

Mimi a mal aux dents et je lui ai décroché un RV aujourd’hui à 9h40. (Entre deux autres patients). La pluie est une bénédiction pour le sol et les plantes de surfaces, mais si l’on gratte un peu, la terre reste toujours aussi sèche dessous.

Le 19

Mimi a acheté son nouveau maillot de bain pour ses séances de kiné en piscine. Pour l’instant il n’y a pas de place, mais le kiné pense que ce sera possible la semaine prochaine. J’avais donné un cageot de légumes pour les poules de sa voisine, à Joëlle. Mais c’est un autre voisin qui a hérité d’une partie des victuailles en parfait état : très bien. Je suis malade de voir tout ce qui se jette. Il pleut depuis ce matin et c’est bien parti pour toute la journée.  Le 20

Encore une matinée au secours pop. Il n’y a pas assez de bénévoles pour s’occuper de l’alimentaire en fruits et légumes, bien que plusieurs allocataires s’y collent. Le tri est donc fait au mieux et rapidement. Le reste est voué au rebus. L’objectif est de trouver de vaillantes petites mains. Ce qui n’est pas emporté par les bénéficiaires finit au compost, pour les poules  ou à la poubelle.  Quand je peux éviter le troisième cas je suis contente, mais je sais malgré tout que les poubelles sont loin d’être vides. En triant les endives ce matin, j’ai expliqué la recette de ce légume, au jambon avec une béchamel et du fromage râpé. La dame qui était contente de trier des cerises, a donc pris aussi des abricots pour faire de la compote et les chicons. Il reste aussi souvent beaucoup de pain. Certaines réfléchissent à un atelier cuisine…

Le 21

Pour l’instant la température est clémente. Le potager en carré de bois de PJ et AL est superbe et n’a pas trop souffert de la sécheresse ; il pense l’agrandir de deux ou trois éléments maintenant que PJ est en retraite. Le « petit tour de bourg »m’a fait croiser des connaissances dont l’association des bannières, les brodeuses, les costumes, tourneur sur bois, sculpteurs de pierre…C’était ce jour, la mise en valeurs du patrimoine et artisanat.

Le 22

Comme j’avais épuisé ma réserve de livres, je suis allée jusqu’à la bibliothèque de rue où j’ai emprunté deux ouvrages pour occuper certaines heures d’insomnie.

Le 23

Je me demande ce que Paul ne fait pas. En passant sur l’Agora dimanche, je ne l’ai pas vu parmi les sculpteurs, pourtant j’ai vu ce matin sa photo dans le journal. Une nouvelle association vient de voir le jour et il en est le président : « Dason Ar Mein » (L’écho de la pierre). Elle regroupe une quinzaine de membres venant de tout le Finistère et recherche un local chez nous. «  La moitié des pierres viennent des cimetières, des tombes délaissées au fil du temps. A Brest 5000 tombes étaient jetées ces dernières années. On redonne vie au passé sur le granit, le grès, l’albâtre, le marbre noir ou la pierre de Kersanton » raconte Jo dit « le Pierreux ». Auparavant, nous nous retrouvions à la carrière de Rhun Vraz à L’Hôpital-Camfrout, puis nous avons décidé de nous réunir plus régulièrement pour créer et transmettre. Les tailleurs de pierres sont de plus en rares malgré l’énorme demande. Nous avons la volonté de susciter des vocations auprès de l’AFPA, d’un public en cours de réinsertion, ou encore auprès des élèves du lycée Dupuy-De-Lôme »développe Joël Léost. » Voilà qui est une bonne chose !

Le 24

Contrairement au reste de la France, nous sommes privilégiés par une température supportable. Le ciel est couvert ce matin. J’essaie de faire du tri dans les armoires… j’ai retrouvé les jupons que nous mettions petites, mes sœurs et moi, sous les robes des costumes de Plougastel, ainsi que des draps en lin usagés. Je me propose de les donner au musée si cela l’intéresse : les tissus en lin sont devenus précieux pour refaire des krapous( corselets) ou même des coiffes. Résultat de recherche d'images pour "jupons anciens d'enfants" Le 25

Dernière semaine au secours pop : ouf ! Je vais apprécier mon mois de vacances. Le composteur va aussi avoir le temps de travailler.  Nous allons vivre la journée la plus chaude bien calfeutrés dans la maison cet après-midi. Comme j’ai fait la razzia sur les pots de confiture Bonne Maman de la Biocoop, j’ai trouvé une solution pour me fournir : mettre une pancarte sur le récupérateur des verres : « cherche pots confitures Bonne Maman avec ou sans couvercles. Merci de les mettre dans le carton.»

Le 26

Rude journée en perspective. Demain,  il y a deux mariages et nous sommes de fleurs. A part les bouts de banc, les familles ne se soucient en général pas des fleurs. Avec la chaleur, il ne reste pas beaucoup de floraison dans les jardins, à part les hortensias qui ne tiennent guère en pots. J’ose espérer que le Seigneur y pourvoira. En attendant je file au bourg pour déjà défaire les compositions et vases et aller mettre les déchets dans la poubelle. Ainsi demain pour entamerons les compositions immédiatement. Dernière journée de tri alimentaire au secours pop : je dois préparer le composteur pour les quatre semaines à venir. De gros nuages blancs se promènent dans le ciel sans donner de pluie.

Le 27

Je retrouve Madeleine à l’église vers 9h30. J’y suis attelée au travail depuis 8h30. Les choses vont assez vite, ce qui me permet d’être au secours pop vers 11h30 pour une ultime mise au point du composteur.  Je récupère au passage quelques légumes (avec lesquels je vais faire du couscous) après la distribution aux allocataires et du pain en abondance que je vais partager avec mes voisins. Tout le reste va prendre la direction de la poubelle ou du compost, les poules étant déjà grassement servies. Je comprends les gens qui vivent sur le contenu des poubelles !...J’ai jeté hier dans le composteur un grand sac de viennoiserie, récupéré dans une des poubelles !

Le 28

« Petit tour au bourg »du dimanche où je repère un jeune qui fabrique des objets de décors avec uniquement du bois de palette. Il milite pour la récupération. Je suis en particulier épatée par un drapeau breton de grande taille fait de planches horizontales pour les bandes, avec alternance de peinture noire et bois ciré. Le petit rectangle herminé fait de planchettes positionnées en sens inverse, soit verticales, cirées, est décoré d’hermines noires au pochoir.  Des planches, assemblées horizontalement mais en décalage, cirées, puis découpées avec une silhouette de chien, de chat ou poissons pour indiquer la présence éventuelle d’animaux ou pour un simple décor, des tabourets…Pour l’instant, ce jeune  travaille encore en amateur mais espère pouvoir vivre de son art. J’ai pensé à François-Xavier. Après-midi en partie relaxe devant le « tour de France ».

Le 29

Visite chez ma doctoresse, qui a repris le cabinet de Françoise et a donc mon dossier sous la main ; sauf les résultats des derniers examens que je vais m’empresser de lui fournir dans une enveloppe de ma fabrication. Je me suis retrouvée dans la salle d’attente avec un ancien de nos patients, sourd, qui était complètement perdu.  Il est venu comme du temps de Françoise sans rendez-vous. Il ne comprend pas le refus du médecin de le recevoir, laquelle est quelque peu désorientée car elle vient de refouler déjà trois patients. Ce monsieur ne sait pas se servir d’internet pour un RV (il n‘est pas le seul !) IL ne peut utiliser le téléphone et ne comprend pas pourquoi il n’est pas pris entre deux, comme auparavant. Devant ce dialogue de sourds, c’est le cas de le dire, j’ai proposé mes services d’intermédiaire, qui ont été acceptés. Il m’a fallu tout le temps de la consultation me précédant, pour arriver à un résultat satisfaisant pour les deux bords. Décidément, l’aventure est toujours « au coin de la rue » et j’aime cette vie sociétale. Pour me remercier, Le ciel a déversé des trombes d’eau à ma sortie du cabinet. J’avais laissé, bien entendu, mon parapluie dans la voiture, car il faisait ciel bleu en arrivant sur le parking. Re-bonjour la douche !... la deuxième en peu de temps, mais j’étais contente pour les plantes du jardin.

Le 30

Le coup de Zef dure depuis hier; il pleut encore des cordes ce matin : alléluia ! La terre peut enfin s’abreuver et nourrir les plantes. La réserve d’eau déborde. L’un de mes buis en pot, le plus ancien, est en train de mourir…De soif ou de la pirale(?). Comme le jardinier vient en principe cet après-midi, je vais lui demander son avis. Je relis le livre du franciscain Eloi Leclerc sur St François : « exil et tendresse ». Il est toujours bon de revenir aux sources. Toutes les bonnes idées viennent de l’Esprit Saint et nous n’en sommes pas propriétaires. Si elles donnent un bon résultat, c’est que nous avons été obéissants parce que nous avons écouté et entendu ; Sinon, nous avons pris nos désirs pour ceux de L’Esprit, ou encore : l’idée n’a pas été accueillie. Elle sera donc à nouveau proposée par quelqu’un d’autre. Aux «  jeudis du port » à Brest, le service « Réduction des déchets » auquel participe les composteurs, s’améliore d’année en année : une cabane, de couleur verte, a été installée pour inaugurer un tri sélectif plus serré qu’à l’ordinaire et sous surveillance: les plastiques, les verres, les papiers et cartons, les déchets alimentaires. Super ! Bref, dans tous les cas de figure, je suis dans l’allégresse devant ces foisonnements de la vie.

Le 31

« Wolfgang » est passé mais a fait des dégâts : un prunier de la « Bambinerie » voisine a été cassé. Bonnes idées collectées ce matin : Comme la gratuité n’est plus guère de saison, un bar sur la plage de Barcelone a eu cette idée géniale : si vous rapportez un verre rempli de mégots, on vous offre le même rempli de bière. Gros succès…à imiter !  Ils sont fous ces bretons mais çà marche : Ainsi un ancien styliste, reconverti en agriculteur à  Evran dans les Côtes d’Armor. Après la culture du safran, puis agriculteur-transformateur à la ferme, il s’est lancé dans la culture de riz. Après plusieurs essais, il a opté pour la méthode africaine en semant directement en terre. Cette technique est beaucoup plus prolifique qu’en zone humide. Alexandre Reis et ses associés vont faire labelliser leur riz vert avant de le commercialiser à grande échelle. Il a déjà des commandes de Chefs à Paris, au Vietnam, à Hong Kong ; et les projets ne manquent pas. Pour plus d’info : domainedutriskellrouge.fr. Génial !

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16 septembre 2019

J'me défoule !

HB - article elvine palette

Je me défoule et j’assume

Mon activité anti-pétage de plombs : le dézingage de palettes

Chacune a sa technique…

Certaines se jetteront sur une tablette de chocolat aux éclats de caramel, une autre s’enfilera des séries sur Netflix jusqu’à épuisement, celle-là ira courir au point de rencontrer Forrest Gump sur son chemin.

Bref, chacune a besoin de son exutoire pour s’extraire de temps en temps de ce quotidien pas toujours facile à porter.

Des enfants qui crient, un mari à milles lieues de nos préoccupations du moment, ou pas encore rentré, ou même absent. Un boulot pénible, une maison ressemblant à une partie de Monopoly entre mes deux garçons qui aurait dégénéré…

Bref, la maternité c’est sympa mais après 21h, j’aimerais être sur répondeur. Alors moi comme anti-dépresseur, je dézingue des palettes.

De la bonne grosse palette pleine de clous, ça, Madame !

Le mieux, c’est quand j’y vais le matin.

Monsieur Merlin est mon fournisseur officiel. J’embarque mon marteau, ma scie, mon pied de biche 2.0 reçu pour mes 40 ans (mon homme pouvait difficilement me faire plus plaisir) et je m’en vais dézinguer de la palette.

Je les vois, ces gars me regardant avec amusement dans les rayons. Ils arrivent avec leurs gros bras et leur remorque qu’ils remplissent en un clin d’oeil. Moi, je charge comme je peux ma Twingo déjà encombrée de sièges auto, d’une poussette, d’un morceau de banane écrasée et d’un vieux bout de pain rassis laissé là par mes chers enfants.

Je m’enfonce derrière le volant priant tous les saints du Ciel que les gendarmes ne feront pas leur ronde dans les parages, parce que niveau sécurité, c’est bon, j’ai coché toutes les cases de l’inconscience routière avec mes planches à clous prêtes à me trouer la peau à chaque virage.

Mais rien que ça, ça me met le sourire.

Je pense déjà à ce moment sympa, où rentrée chez moi, je retirerai un à un les clous plantés dans chacune des planches, où je vais user du pied de biche et de la scie sauteuse. Ah oui, ma bonne dame, je n’ai jamais été attirée par le tricot ou la danse classique, mais le maniement de la perceuse et de la ponceuse ne me font pas peur !

Je tape, je décloue, je scie… mais quelle satisfaction !

  • Hop, un coup de marteau sur mes nombreuses frustrations.
  • Zou, un clou qui saute, comme une contrariété qui me pèse.
  • Hop, un autre coup sur cette engueulade avec mon fiston qui trouve vraiment que je suis la pire mère au monde.
  • Et toc ! Encore un clou de parti avec cette critique de mon homme qui me ronge.
  • Paf ! Et là, c’est ma colère que j’aplatis !
  • Pouf ! Je l’écrase, cette petite voix qui me susurre que je ne gère pas grand chose en matière d’éducation.

Aïe! Pu*** ! Oui, ça c’est le coup de marteau qui a raté sa cible et est venu s’écraser sur mon doigt…

Ce sport me fait un bien fou…

…me redonne la banane pour la journée, permet aussi que je me défoule sur des morceaux de bois plutôt que sur mes enfants. Même mon grand y a pris goût. Il adore lui aussi dézinguer de la palette, surtout quand je le sens un peu à cran. Il peut taper comme un fou sur les clous et éprouve une immense joie quand il a tout démonté.

Eh oui, il faut se rendre à l’évidence : l’effort physique, plus il est intense, plus il me fait du bien.

– Oui, mais pourquoi n’as-tu pas choisi la course à pieds dans ce cas !?

– Eh bien, tout simplement parce que démonter pour remonter m’apaise.

– On est d’accord, c’est bien sympa de défaire toutes ces palettes mais j’en fais quoi, moi, après, de tous ces tas de bois qui s’entassent chez moi ?

– Eh bien, je reconstruis, petit-à-petit. Je répare ces petites blessures qui m’ont fait mal, avec patience et bienveillance. Et mes palettes de bords de route deviennent des sièges, des tables. Je bricole, je bidouille, je revis. Immense satisfaction que de récupérer pour créer. Je me soigne grâce à la thérapie de la palette.

Alors, si vous entendez taper et grincer du côté de chez moi, sachez que je m’octroie une séance psy en solo avec mes planches à clous. Et qu’ici une heure ou deux, vous pourrez venir me voir :

Ça ira mieux !

profil-elvine-chroniqueuseElvine, tout juste quarantenaire, est mariée depuis 13 ans et est l’heureuse maman de deux pirates et d’une princesse des mers. Diplômée de l’école Emile Cohl de Lyon elle s’est spécialisée dans l’illustration (édition, presse…)

Née avec un crayon dans la main, Elvine croque la vie – dans tous les sens du termes – à pleines dents, et quand elle ne dessine pas, elle peint, récupère, bidouille et bricole avec ce qui lui tombe sous la main. Un petit aperçu par-là : elvine.ultra-book.com

En même temps que l’arrivée de son premier pirate, naît le blog MDR, « Maman Dessine et Rigole » où Elvine met en BD les frasques de ses enfants. Un bon moyen pour elle d’exorciser ses peurs et ses pétages de câble devant la douce folie de la maternité. Alors, si Elvine ne dessine pas, c’est que, soit elle court après MisterTwo qui a tapé MisterOne avec la brouette de MissOne, soit elle s’est endormie dans le trampoline au fond du jardin, et on ne lui en voudra pas.

 

 

 

11 janvier 2020

Petits billets de Joëlle de décembre

 Résultat de recherche d'images pour "bougie de l'avent""Le 1° décembre et premier dimanche de l’Avent.

Messe au Relecq-Kerhuon dans une église deux fois plus petite que la nôtre, mais sympathique. L’assemblée est surtout composée de personnes d’un certain âge. Bien que l’avenir semble un peu sombre d’après tous les médias, le prêtre nous invite à voir le verre plutôt à moitié plein. La vie est là silencieuse et elle est ce que nous en faisons. Passage au cimetière avec Monique. Comme nous passons à côté, je m’y arrête chaque fois pour éviter une marche supplémentaire et néfaste à ma passagère.

Le 2

J’ai suivi à la télé la cérémonie aux invalides pour nos soldats décédés au Mali. En allant au laboratoire, j’ai croisé une copine bouddhiste rencontrée au secours pop, qui vit dans une HLM, véritable passoire énergétique chauffée à l’électricité. Personne dans ce bâtiment n’allume le chauffage qui coûterait dans les 1000 euros par mois. Comme il y avait un peu de soleil, elle était sortie marcher pour se réchauffer. Je la sais malade, aussi je lui ai proposée de venir se réchauffer devant une boisson chaude quand elle aura trop froid, car elle me soutient que la nuit, sous la couette et couvertures : « çà va ». Cette situation me rend triste. En déjeunant, la couronne d’une de mes dents s’est cassée ??... 

Le 3

 Un lever de soleil dans un ciel tout bleu me laissait présager une journée paisible …Dès 9h une ex-choriste m’apprenait le décès de ma petite alouette Lulu, hier soir d’une crise cardiaque. Les secours n’ont rien pu faire pour la ranimer. Sans doute n’aurait-elle pas dû s’occuper à couper des branches dans son jardin, par une journée très fraiche, avec son cœur fragile. En rentrant, elle s’est sentie fatiguée et a dit à son mari qu’elle montait se reposer. Il a entendu un bruit sourd, est monté, c’était déjà trop tard. La petite alouette prenait son envol pour des cieux meilleurs. Ma petite Lulu a quitté le chœur pour le cœur de Dieu. Passage éclair de Maryvonne à qui j’ai dit ma visite sur la tombe de ses parents, dimanche en rentrant de la messe.

Le 4

La voiture est complètement couverte de glace, je dois donc dégivrer le parebrise afin de pouvoir partir à Brest-St-Marc chez la cardiologue pour le holster de Michel ; Comme le monde est très petit, surtout ici, nous nous retrouvons avec un collègue kiné et son épouse dans la salle d’attente où nous avons juste le temps d’échanger quelques nouvelles. Au retour nous allons faire des courses. Encore une petite queue aux pompes à essence car le blocage du port de commerce est levé depuis hier après-midi. Premier jour d’EJP, déjà.

Le 5

Obsèques de Lulu, très simple, priant, serein. Visite chez la cardiologue : le holster n’a rien dévoilé d’inquiétant. A la sortie, nous avons parlé un bon moment avec l’un de ses fils « Maman est partie comme elle le voulait, dans la discrétion » la petite alouette chantera toujours dans mon cœur.

Le 6

Courses, passage à la poste, au laboratoire,  secours pop où je récupère un pied de sapin, des petites branches pour la décoration de demain matin et un cageot pour les poules de Fabrice. Bref, la routine. Ce soir, je chante.

Le 7

Super matinée avec Isabelle pour faire la décoration du deuxième dimanche de l’avent. Je m’y suis rendue en voiture, que j’ai garée, comme il se doit, sur le parking du presbytère. Mais lorsque j’ai voulu repartir : impossible ; j’étais bloquée par d’autres voitures dont les propriétaires préparaient des obsèques pour cet après-midi. Je suis donc allègrement redescendue à pied à la maison, me proposant de remonter chercher la voiture après l’enterrement. Mais Anne, qui était à l’accueil ce matin, m’a rappelé pour m’expliquer qu’un handicapé en fauteuil roulant, venant à cet office, avait demandé à se garer sur le parking presbytère avec un véhicule assez large. Il m’a fallu remonter toujours à pied pour libérer la place vers 13h. Il faut dire que le parking est très petit : cinq espaces dont deux devant,  bloqués par trois places à l’arrière. Super, il me semble que j’ai fait ma part de marche aujourd’hui. Au SP, j’ai récupéré 7 mangues trop mûres, mais épatantes pour des confitures. Résultat de recherche d'images pour "mangues pour confiture""     

Le 8

Même à la campagne, la vitesse des évènements nous rattrape ; ce qui fait que les oublis ou incompréhensions se multiplient. Monique a oublié que nous chantions aujourd’hui à la messe. Nous nous sommes retrouvés à 2 sopranes, 2 altos, et deux basses. Maryvonne n’a pas été prévenue du décès de Lulu, ce qui l’a évidemment contrariée… C’est au moment de la messe et après que toutes ces petites bavures se révèlent. Le groupe de prière m’invitait samedi aux obsèques de Clément et Mathilde, mais j’ignorais de qui il s’agissait ?...Le berger m’a éclairé : il s’agit des deux enfants que leur père a tués avant de se suicider. Leur mère vient de temps en temps prier avec le groupe. Mais je n’aurais pas pu m’y rendre… Croire en humanité envers et contre tout et accepter nos faiblesses avec simplicité me semble un bon programme de vie. Pourtant, je sais que la colère est parfois tapie au fond de moi.

Le 9

Le vent a soufflé toute la nuit et ce matin le ciel s’est dégagé. Voir le soleil fait un bien fou ; de même que savoir que les jours vont bientôt rallonger. En effet ce matin à huit heure tout était noir. Petite ballade chez mamie voisine pour ramasser des pommes afin de les mélanger à la confiture de mangues vraiment trop sucrée et liquides. Nous croisons une connaissance qui pratique également le glanage dans un champ délaissé. Cette pratique existe depuis l’antiquité et devrait être plus utilisée par les associations caritatives. Ce serait une manière d’impliquer plus les allocataires et de l’anti-gaspillage. Nous l’avons pratiqué du temps où j’étais à « Terre des hommes » pour les tomates dans les serres, les haricots dans les champs et le cresson dans les cours d’eau et fontaines.

Le 10

En début d’après-midi j’ai regardé un film américain genre « Cendrillon » moderne, à l’eau de rose comme une eau de jouvence. Cela m’a fait un bien fou. J’avais 6 ans, dans l’ambiance des Noëls d’antan, quand le spirituel et le religieux l’emportaient sur les cadeaux, la décoration des rues... La nostalgie du cœur d’enfant que chacun garde quelque part en soi. J’aimais ces Noëls festifs dans la sobriété, quand l’argent n’écrasait pas les cœurs. Les cadeaux, pour moi, c’était juste la cerise sur le gâteau de la liturgie de minuit, et le repas familial une simple convivialité de famille un peu élargie. Mais peut-être suis-je une âme austère ? 

11

Alternance de pluie, vent et soleil…mais c’est mieux, pour le moral, que le gris plombé des eaux incessantes. Les poubelles restent sur le bord de la rue pour cause de grève : heureusement grâce au tri, ce n’est pas un inconvénient majeur, pour l’instant.  Trier les légumes sous la pluie n’est pas très agréable, mais que ne ferions-nous pas pour la planète et les poules. Je récupère des fruits exotiques, dont personne ne veut, pour mon plus grand plaisir. Petit tour au bourg jusqu’au laboratoire, pour se dégourdir les jambes pendant une accalmie du temps. 

Le 12

La veste de Pierre-Jean : lorsque nous avions déménagé la maison des parents à Rennes je me suis retrouvée avec une veste d’intérieur en laine blanche style nordique ; je pensais que Michel en ferait bon usage ; mais il préfère sa robe de chambre. Quand PJ est passé nous voir dernièrement, comme il faisait  un peu frais, je lui ai proposé la veste en question et quelle ne fût pas ma surprise après la sienne, lorsqu’il me dit : « tiens, mais c’est la veste que maman m’avait fait tricoter pour mes 18 ans ! » Il est donc reparti avec sa veste…comme un nouveau cadeau de Noël anticipé. Je suis très heureuse que la veste ait retrouvé son vrai propriétaire car je la pensais appartenir à Papa.

Le 13

Prise dans le flot des petits tracas journaliers, j’ai complètement oublié d’aller au pot offert pour les permanents du presbytère et les ex. Flûte !  Répétition chorale pour la messe de Noël qui aura lieu ici à 18h30. Rien de bien nouveau pour cette messe des enfants ; Nous reprendrons, en particulier, un chant ancien breton, composé par le chef de chœur brestois Jean-Claude Quéro : « Petrouz war an douar », ainsi que des chants d’un autre brestois Patrick Richard.

Le 14

J’ai trouvé au secours Pop un sapin de 2m50 pour 3 euros, qui meuble parfaitement l’entrée. Un prix qui défie toute concurrence, surtout celle de Paris : un pour 90 euros proposé  à Vincent qui l’a refusé à juste raison. Vive la campagne ! Avec la grêle on se croirait en mars, si ce n’était de surcroit le vent à décorner les bœufs. 

Le 15

Messe au-delà du pont que nous passons, Monique et moi,  sans encombre. J’ai préparé le poulet que Mimi mettra à cuire à 11h. A la fin de l’office, Marie rencontrée à l’Arche, du temps où nous y allions régulièrement, nous apprend en larmes que son mari est décédé, il y a déjà 6 mois !... Au retour, nous nous arrêtons au cimetière où la liste des tombes à visiter s’allonge…René, un ancien facteur et client hyper sympathique, qui avait viré sa cuti religieuse pour devenir communiste, nous a aussi quittés cette semaine.  

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25 janvier 2020

A l'heure de la loi pour la sélection génétique

Bel article lu sur Aleteia.

Le bel hommage d’une filleule à son parrain porteur de trisomie

Jean-Eudes Lorne

Jean-Eudes Lorne s’est éteint vendredi 2 janvier 2020 dans la Sarthe à l’âge de 64 ans. Atteint de trisomie 21, il a trouvé sa place au milieu d’une fratrie de dix enfants et a rempli son rôle de parrain auprès de sa nièce Violaine au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer. Elle lui a rendu un magnifique hommage le jour de son enterrement à Notre-Dame-de-Sainte-Croix, au Mans, mardi 7 janvier.

Violaine des Courières, 31 ans, mariée et mère de deux enfants, journaliste, a vécu cette expérience particulière d’avoir pour parrain un oncle, le frère de sa mère, atteint de trisomie 21. « Oncle Jean-Eudes », comme elle l’appelle affectueusement, lui a transmis depuis toute petite cette capacité à accepter de vivre sur un autre rythme. Une grâce dont témoigne également la sœur de Jean-Eudes, Guillemette, qui l’a pris sous son toit durant 15 ans, après le décès de leurs parents. « Je stimulais Jean-Eudes, mais lui m’a donné une raison de vivre, il m’a aidée à me transformer intérieurement, à me simplifier, à être plus humaine », confie-t-elle. Une belle unité familiale qui se forge autour de ce frère et de cet oncle (il a plus de 30 neveux et nièces !) plus lent et plus fragile que les autres, mais dont la gentillesse et le dévouement en font un élément central. C’est lui qui tond la pelouse, rend de menus services, prépare l’apéritif avec autant de soin que s’il s’agissait de la Sainte Communion. « En réalité », constate Violaine, « le simple fait d’être attentif à oncle Jean-Eudes nous unissait ». Voici l’hommage qu’elle lui a rendu :

 

« Mon parrain, oncle Jean-Eudes, s’est éteint vendredi dernier. Son enterrement était hier… Il était porteur de la trisomie 21. Ce n’est pas banal d’avoir un tel parrain.

Rentrer en communication avec lui, c’était accepter de rentrer dans un monde moins performant, plus lent. Ainsi, il avait des difficultés à s’exprimer. Il bégayait. Pour l’écouter, il fallait patienter. Souvent, lorsque j’étais petite, il me demandait « un dessin ». Je m’exécutais, vite. Mais il réclamait alors des détails : « un arc en ciel », puis « des fleurs, des nuages, de la pluie… » Je trépignais. Je voulais partir jouer. Mais il fallait patienter.

« Ils sont beaux. Je ne le suis pas. Ils sont intelligents. Je ne le suis pas. Mais au ciel, ce sera différent. »

À Noël, au moment de donner un cadeau — préparé par sa grande sœur —, il gardait le paquet dans ses bras, il ne voulait pas me le donner. Ma tante devait le convaincre de me l’offrir. C’était, là encore, tout un cérémonial qui demandait de la patience.

Avec lui, j’appris très jeune que la fragilité et la vulnérabilité font partie de la vie. Et qu’ensuite, elles peuvent se transformer en grâces.

Oncle Jean-Eudes, il y a un longtemps, sur un bout de papier, retrouvé des années plus tard, niché dans un crucifix, vous aviez écrit en grandes lettres : « Ils sont beaux. Je ne le suis pas. Ils sont intelligents. Je ne le suis pas. Mais au ciel, ce sera différent ».

Sur terre, vous étiez un des plus petits d’entre nous. Au Ciel, vous êtes aujourd’hui un des plus grands. L’empreinte que vous laissez sur la terre, c’est votre sourire en forme de soleil.

Merci pour tout ce que vous m’avez appris.

Votre filleule,
Violaine »

 

 

8 mars 2020

Pierre-Emmanuel avec CapMissio

CAP MISSIO
@CapMissio
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Le Père René-Luc, fondateur de l’école d’évangélisation CapMissio (Montpellier), le clame partout : n’importe quel jeune peut devenir missionnaire. Et même mieux : les jeunes sont les meilleurs missionnaires que puisse espérer l’Église aujourd’hui. Rencontre avec celui qui veut leur donner les clés du “paquebot”.

Se poser un an au au soleil, à Montpellier, pour révéler ses talents, préparer son avenir et vivre une mission d’évangélisation. C’est ce que propose l’école d’évangélisation CapMissio, fondée par le père Réné-Luc. Pourquoi les meilleurs apôtres des jeunes sont les jeunes eux-mêmes et comment une année donnée à Dieu peut changer radicalement la vie ? Décryptage.

 

Aleteia : En quoi consiste l’objectif de CapMissio ?
Père René-Luc : En France, la première école d’évangélisation naît en 1984. L’intuition était de dire que pour évangéliser les jeunes, il n’y a rien de mieux qu’un autre jeune. Cependant, un diocèse rêverait d’avoir des jeunes sous la main pour évangéliser, mais ceux-ci font leurs études et n’ont pas beaucoup de temps à leur consacrer. CapMissio, école fondée avec Mgr Carré, l’archevêque de Montpellier, est la première école d’évangélisation diocésaine en France. Au service du territoire du diocèse, et donc cantonné uniquement à ce diocèse, CapMissio propose à des jeunes entre 18 et 26 ans de prendre une année de césure, de vraiment tout arrêter pendant un an pour être formés et disponibles pour la mission. Le programme des enseignements est riche, les jeunes ont de nombreux cours. Ils sont diplômés d’un certificat d’initiation en théologie. J’en donne quelques-uns sur les textes importants de l’Église concernant l’évangélisation (Evangelii nuntiandi, Redemptoris missio, Evangelii gaudium). Très approfondis, ces cours sont destinés à comprendre la charpente de ces textes.  Cela motive vraiment pour l’évangélisation. Il y a également des intervenants du diocèse. Par exemple, il existe un cours sur l’évangélisation par le web. Nous avons également la venue d’une infirmière qui donne des cours de bioéthique, avec des questions comme la fin de la vie.

Quels sont les types de missions confiées aux jeunes de CapMissio ?
Il y a plusieurs types de missions. La première est dans l’élan donné par le pape François : être attentif aux pauvres. On ne peut pas parler simplement de Jésus avec une guitare dans la rue. Il faut vraiment servir les pauvres. C’est ce que l’on appelle les missions de solidarité. Par exemple, l’une d’elles consiste  au soutien scolaire auprès des enfants Roms dans un bidonville tous les mercredis après-midi. Les jeunes de Capmissio vont aussi aider tous les vendredis soirs le Secours catholique qui va à la rencontre des personnes vivant dans la rue. Régulièrement, ils vont faire des visites dans les hôpitaux auprès d’enfants, ainsi que dans des maisons de retraite. Il y a ainsi toute une sensibilisation du missionnaire à la charité.

CAP MISSIO                    (Pierre-Emmanuel est celui qui porte la casquette bleue)
@CapMissioPère René-Luc avec les jeunes de l'école d'évangélisation CapMissio

Le deuxième aspect est celui d’être missionnaire auprès des jeunes : devenir moteur dans la pastorale étudiante de la ville de Montpellier, qui compte plus de 90.000 étudiants ! Tous les mercredis soirs, les jeunes de CapMissio animent un groupe d’étudiants (environ 80), nommé Spiritus. Ils vont participer aux temps forts de la pastorale étudiante en temps que moteur d’animation, et puis ils vont régulièrement dans les lycées catholiques du diocèse, dans chacun des niveaux et chacune des classes. Ils vont y donner leur témoignage, parler de leur expérience et répondre aux questions. C’est vraiment magnifique ! Le dernier type de missions qu’ils font sont des missions plus ponctuelles.

«Beaucoup de personnes qui ont été touchées par notre soirée la veille reviennent le lendemain. »

On les appelle des missions d’évangélisation à la périphérie. Appelée « une lumière dans la nuit », une messe est animée une fois par mois par les jeunes de Capmissio. Une église est alors ouverte de 21h à 23h. Les passants dans la rue sont invités à y rentrer. Il y de la musique, tout est bien décoré et le Saint Sacrement est présent. On invite les gens à allumer une bougie, à écrire une intention, la déposer devant l’autel et à piocher une parole de Dieu. Samedi dernier, il y a eu plus de 160 bougies allumées. Sachant qu’en moyenne une personne sur trois allume une bougie, nous savons que ce soir-là, plus de 500 personnes sont rentrées dans l’église. Pour revenir au sens de l’école d’évangélisation, ce sont les jeunes eux-mêmes qui invitent les gens de la rue à y participer. Et c’est leur présence devant l’église qui crée un climat d’accueil et de confiance.

Avez-vous en tête un exemple de jeunes qui ont été touchés par le Christ ?
Samedi dernier lors d' »une lumière dans la nuit » j’ai invité un jeune couple à faire la démarche de tirer un papier avec une parole de Dieu. Et comme j’aime bien discuter un peu, je leur ai demandé ensuite : “Alors, qu’est-ce qu’il t’a dit Jésus ?” Là, le jeune homme s’est retourné vers sa compagne. Il lui a dit : “Chérie, c’est incroyable, j’avais écris sur mon papier comme intention “pour nous deux, que du bonheur”, et j’ai tiré comme Parole de Dieu : « Le Seigneur lui même donnera le bonheur » (P. 85 v 13). Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ! Ce couple fait partie des gens qui rentrent, non pas parce qu’il y a un événement, mais plutôt parce qu’ils voient de la lumière, de la musique et qu’ils se disent : “Ah tiens l’église est ouverte ce soir !” C’est ce qu’on appelle aller à la périphérie. Régulièrement, le lendemain de cette soirée d’évangélisation, on célèbre alors la « messe de la cité ». Beaucoup de personnes qui ont été touchées par notre soirée la veille reviennent le lendemain. 

CapMissio@CapMissio

Sur le site internet de l’école, il est inscrit : “les meilleurs apôtres des jeunes sont les jeunes eux-mêmes”. Pourquoi placer tant d’espérance en eux ?
Cette phrase est de Jean Paul II. Je l’aime particulièrement car elle montre que les jeunes ne sont pas simplement l’avenir de l’Église. Ils sont également le présent, comme le dit le pape François. La jeunesse, c’est l’actualité ! Jean Paul II s’était rendu compte que l’Église avait du mal à s’adapter à la jeunesse. Celle-ci change très vite alors que l’Église est un paquebot beaucoup plus lent. En cela, les JMJ étaient  une bonne idée : faire un rassemblement de cette jeunesse afin qu’elle sente à quel point elle est partie intégrante de l’Église.

Aujourd’hui, cependant, une grande partie de la jeunesse a encore du mal à trouver sa place dans l’Église. CapMissio forme des jeunes dans ce but. Une fois qu’ils ont quitté notre école, ils retournent dans le monde. À ce titre, deux anciens travaillent aujourd’hui à la conférence des évêques de France au sein de la structure responsable des étudiants au niveau national. Une autre jeune a monté une messe des jeunes à Strasbourg. Un autre ancien de CapMissio a fondé un groupe de prière à Paris. Ce sont des jeunes qui ont plein d’idées, il faut juste les aider un peu pour qu’ils créent plein d’autres choses pour d’autres jeunes. 

Vous avez vécu des expériences fortes. Quel message voulez-vous transmettre aux jeunes qui n’ont plus d’espérance ?
Il est vrai que mon parcours est très particulier, loin de la foi quand j’étais jeune… Mon beau-père s’est suicidé devant moi alors que j’avais 15 ans. Peu de temps après, à la suite d’un témoignage de Nicky Cruz, un pasteur protestant, j’ai changé de vie. J’ai ouvert mon coeur au Seigneur. Ainsi, j’ai fait l’expérience de quelque chose d’essentiel : quelque soit notre passé, quelques soient les expériences et les difficultés qu’on ait eues, une autre vie est possible avec Jésus.

«Dieu est capable de réparer. Dieu est capable de guérir. Il est capable de nous transformer vraiment.»

C’est beaucoup plus qu’une simple résilience. C’est réellement une puissance que Dieu donne. Dieu est capable de réparer. Dieu est capable de guérir. Il est capable de nous transformer vraiment. Une chose est sûre, Dieu a un pouvoir immense. Il suffit simplement de lui faire confiance, de lui dire « Seigneur, viens. Viens car j’ai besoin de toi. Viens me changer, viens me transformer », et il le fait. L’espérance est une vraie vertu chrétienne, parce que le contraire de l’espérance est de ne plus croire en l’avenir possible et de se dire “J’ai vécu trop de problèmes, de toute façon ma vie est foutue”. J’ai la chance de vivre avec les jeunes, qui, de manière générale, sont dans l’espérance. C’est une des vertus principales de la jeunesse : ne pas être dans la résignation ou dans le pessimisme. Ce qui est terrible, c’est quand un jeune n’est plus dans l’espérance. Les jeunes doivent garder la foi. Il faut garder l’espérance ! Je leur transmets le plus possible, à mon petit niveau, cette confiance en la vie, cette confiance en l’avenir, et cette confiance que les jeunes d’aujourd’hui sont capables de changer quelque chose dans l’Église. Si vous y mettez toute votre énergie, votre jeunesse et votre joie, des choses bougeront, c’est certain ! .


Prenez part à la mission d’évangélisation avec les OPM

 
10 avril 2020

Vendredi Saint

Vendredi Saint - Paroisse du Christ Sauveur

 

PSAUME

(30 (31), 2ab.6, 12, 13-14ad, 15-16, 17.25)

R/ Ô Père, en tes mains
je remets mon esprit.
 (cf. Lc 23, 46)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour m’ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !

 

5 mars 2013

F.Hollande à Blois!

Visite de F.Hollande à Blois hier!

Nous lui avions préparé un petit comité d'accueil d'au moins 150 personnes! Pourtant, ce fut un peu de l'improvisation car nous avons dû organiser cela à la dernière minute...

Comme il se tenait dans la ZUP, sans faire de pub nous avons eu de nouveaux soutiens attirés par le bruit que nous faisions!

Merci à Jeanne pour ses photos et leur transmission au Salon beige!

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12 mars 2013

Billets de Joëlle

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(photo internet)

Le 4

Malgré le temps maussade et pluvieux les fleurs pointent le bout du nez dans le jardin : primevères, cyclamens, jonquilles, mimosas dans le jardin du voisin.  Un peu de soleil serait le bienvenu. J’ai proposé à notre amie couturière de découdre ses pièces à réparer. C’est une chose qu’elle déteste faire et moi pas. C’est toujours gratifiant de se sentir utile à quelque chose, d’autant qu’elle fait toujours nos retouches gracieusement. Finalement nous pratiquons simplement ce que fait le SEL : l’échange de compétence de la communauté 

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Le 5

J’ai pris à la médiathèque un livre de Richard Reynolds :  « La guérilla jardinière ». Dans un premier temps, il raconte l’historique des diverses actions dans le monde et comment au fil du temps depuis 1995  il a semé des fleurs et planté des arbustes dans des friches urbaines, parfois minuscules, en commençant par fleurir les parterres devant son immeubles plus ou moins à l’abandon. Avec des amis de nuit, ils plantaient des espaces délaissés. Ils sèment des graines discrètement sur les talus des routes. Ceci m’a fait pensé aux centaines de lupins qui poussaient sur les bords  de la voie expresse Bretagne- Nord. Les gens s’arrêtaient pour en cueillir, ce qui est dangereux et égoïste. C’était superbe. Finalement les fleurs jetées au cimetière devraient être replanter en ville dans les friches.

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(photo internet)

Le 13

Le petit rayon de soleil d’hier s’en est allé vers d’autres cieux : il pleut pour ce début de carême, mais La chorale anime la célébration ce soir, donc c’est la joie. L’une de mes « covoitureuses » pour l’Arche m’a découpé l’article sur la confection de cabas avec des emballages de paquets de café, à St Renan. L’idée à été reprise par les bénévoles du Téléthon de la commune : je garde donc la matière première depuis quelque temps. Ce jour Ouest-France honore le dessinateur humoriste Chaunu en sortant son fascicule : « ces Célèbres Bretons ». Je sens que je vais me régaler.

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Le 15

Arrivée de M.F. Belle initiative du Musée : il va accueillir gracieusement le mercredi les mamies ou papys avec leurs petits-enfants soit pour une visite ou une activité. IL y a longtemps que j’espérais cette proposition. Comme le soleil a daigné se montrer, avec notre amie peintre, nous avons taillés les pommiers , les hortensias et les rosiers. J’ai commencé un nouveau composteur. Puis, j'ai pris un sac de plastique et j’ai ramassé les bouteilles de verres et les canettes de bière vides sur la route du bourg pour les mettre ans le récupérateur ; Je suis allée à la mairie signaler la saleté à l’angle de la rue piétonne. Pour le tourisme, cela fait très mauvais effet ainsi que pour les autochtones

21 mars 2013

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 Interview à la télé dimanche soir d'une jeune fille de 22 ans, Charlotte, handicapée depuis sa naissance. 

J'apprends qu'elle a un blog...et je file y jeter un coup d'oeil!

Beaucoup d'humour pour décrire les situations cocasses qui peuplent sa vie...

 Une joie de vivre extraordinaire!

Allez-y c'est ici.

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3 mai 2013

vieillesse

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"On me dit que ça finira mal, ou que ça finira et c’est déjà un drame. On me dit que la vieillesse est un naufrage et que l’on n’y échappe pas. Mais moi, quand je marche là, entre deux haies odorantes, quand je passe sous les gros chênes qui vivront bien après moi, je ne veux pas y croire. Il y aura toujours le printemps et le ruisseau trop plein et même si un jour, j’oublie jusqu’au prénom de mes enfants, il sauront que je les aurais toujours aimés et que toujours je les aimerai, ils sauront que je suis pleine de confiance en eux, même si les traits de leurs visages se mélangent pour moi. Peut-être que mes souvenirs s’emmêleront, iront se fracasser contre les parois d’un cerveau trop usé, mais ils auront cette certitude au fond d’eux qu’ils m’ont faite autant que je les ai faits, et que si je préfère m’enfuir vers ces souvenirs mités, c’est pour retrouver la vie qu’ils m’ont fait aimer ou pour me réfugier près de leur père, le souvenir de sa peau, la finesse de ses poignets. Peut-être que j’oublierai le prénom qu’il portait, la couleur de sa chemise quand je l’ai rencontré, mais jamais la finesse de ses poignets.  Si jamais je me perds, si j’oublie un moment que j’ai des enfants,  ils faut qu’il sachent ;  ils pourront me retrouver du côté des rosiers, les mains dans la terre, les doigts agités parce qu’ils auront retrouver ce plaisir primaire, celui que m’a fait découvrir mon grand-père. Et puis si je n’aime plus les roses, j’aimerais autre chose, il y aura toujours la lumière du jour et Mozart à n’en plus finir. Et si je n’aime plus Mozart il y aura Schubert.  J’espère qu’ils en seront sûrs, parce qu’il n’y aura pas plus vrai, sûr que je les aime à l’infini même si je ne leur dis plus, même si je suis devenue méchante avec eux. Même si je me noie dans les regrets, je veux qu’ils sachent qu’ils ont fait exploser ma vie. Eux et lui,  et qu’avec chacun de mes enfants, à chaque enfant né, ou même tout juste conçu, c’est un univers entier qui s’est ouvert. Un univers que je n’aurais jamais complètement découvert. L’infini, le vrai, sans paroi ni retour. il faut qu’ils sachent, si une fois  devenue vieille, je me mets à pleurer ceux qui ne sont pas nés, ce sont eux, les bien vivants qui m’ont apporté les bulles et les feux d’artifices. Puisqu’il faut que ça finisse, puisqu’on m’aura prévenue, mise en garde, puisque la vieillesse est un naufrage, puisque je n’y échapperai pas, il faut qu’ils sachent que je serai une naufragée heureuse et que si je me noie, le bain dans lequel la vie m’aura lâchée ne pourra pas tout engloutir."

blog: tous les jours dimanche

 

26 mai 2013

Pancartes

Bravo Bertrand! On a tous quelque chose à dire, à crier!

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Et voici les oeuvres d'André, présent dans mon bus à chaque manif. Pas catho du tout mais plutôt militant syndiqué largement à la retraite. Tout le monde a sa place contre le mariage pour tous!

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Il fait un soleil incroyable! Aucune pluie prévue!

On va gagner car Force et Vérité sont en marche!

30 juillet 2013

Dernière visite...

Pour changer du ménage, JF m'a emmenée hier soir visiter les jardins de Chaumont sur Loire, comme chaque année.

Je ne m'en lasse pas...c'est à chaque fois différent et j'y pioche toujours des idées drôles ou belles.

Voici quelques photos parmi mes préférées:

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La piscine de verdure...

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Le casque aux senteurs...

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Incrustation de miroirs.

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L'entrée du jardin.

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L'arbre aux frôlements. Quand on passe à travers les lianes, des musiques se déclenchent!

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Suite très prochainement si je peux...

3 août 2015

En attendant...

DSCN3906Chers lecteurs.

Nous sommes rentrés samedi de notre périple dans le Sud. Depuis, nous avons préparé la Petite Maison pour de nouveaux locataires et surtout, nous avons accueilli Pascal et Anne-Françoise, nos amis (ex de Saintes)!

Vous comprenez bien que je n'ai pas eu le temps de poster d'articles sur le blog, même si j'ai pris des centaines de photos la semaine dernière!

Je devrais normalement poster un article demain...

 

25 octobre 2017

Mariage en Bretagne

Samedi, nous étions invités au mariage de Marie-Aude et Joseph près de Rennes. Marie-Aude est la fille de très bons amis de la Réunion et Héloïse fut sa cheftaine.

IMG_0497 Isabelle, radieuse et très belle.

IMG_0498 Joseph et sa maman. Joseph est marin et de nombreux militaires étaient présents.

IMG_0499 Marie-Aude et Antoine, son papa, très ému.

IMG_0500   Marie-Aude portait un voile de plus de 7 mètres ! Un voile de famille ?

IMG_0501 Les enfants d'honneur étaient très mignons. Les petites filles, vêtues de blanc tandis que les garçons portaient un short vert tilleul et une ceinture beige. La plus grande des petites filles (qui porte le bout du voile) est Marguerite, la plus jeune de la fratrie. Nous avons quitté la Réunion juste après sa naissance et son baptême, il y a 8 ans !IMG_0505 Une haie d'honneur impressionnante. Les militaires s'engagent ainsi à venir en aide à Marie-Aude au cas où son mari mourrait. Bien !IMG_0508

IMG_0509IMG_0517 Nous partons ensuite rejoindre le château où se tiendra la soirée. Nous voici à Antrain, au château de Bonnefontaine.  Une plaque commémore le passage d'Anne de Bretagne au pied de ce châtaigner.IMG_0518 Très beau château du XI ème siècle. Les salles de réception ne se situent pas dans le château mais dans ses dépendances, fort bien aménagées ma foi.IMG_0525 Quelques photos dans le parc. IMG_0536 Antoine et Isabelle. IMG_0535 Jean, l'aîné de la fratrie et très bon ami de Rémi. Apolline, sa fiancée. Guerric, le 4ème enfant, entré depuis 1 an au séminaire du Christ Roi, en Italie.IMG_0529 Prudence, la 3ème. Il y a encore Pierre-Louis et Marguerite.IMG_0538 1 ère bonne idée: devant la salle du cocktail, un stand de barbe à papa est installé !IMG_0531 A l'intérieur, un buffet particulièrement varié, abondant et savoureux.IMG_0537 Très bonne idée: la composition des verrines, me sera bien utile pour les faire à la maison car elles étaient exquises.IMG_0565 Marie-Aude étant institutrice, ils ont choisi le thème de l'école pour la salle du dîner. Chaque invité se voyait attribuer une note et ceux qui avaient la même note se retrouvaient à la même table. IMG_0566 Le menu.IMG_0548 Notre table.IMG_0549 Déco toute simple mais charmante dans des pots dépareillés.IMG_0542 Encore une très bonne idée ! Des plaids brodés aux noms des mariés étaient proposés à ceux qui avaient froid.IMG_0557 Les ex-Réunionnais se retrouvent ! Hélas, nous ne pouvions pas tous être sur la même table...Hervé et Damienne, Thierry et Françoise.IMG_0558 Arthur et Rémi retrouvaient aussi toute leur bande d'amis de la Réunion et leurs conjoints pour certains.IMG_0563 Ma bande à moi!IMG_0573 Après le dîner, nous sommes revenus dans la salle du cocktail. Il y a eu des discours, des animations vraiment chouettes ! Les cousins de Marie-Aude, très nombreux, ont l'habitude de présenter la danse de Rabbi Jacob à chaque mariage ! IMG_0578 Nous avons ri...IMG_0580 mais ri !IMG_0595 Et puis Antoine a ouvert le bal avec sa grande fille...et puis c'est Joseph qui a pris la suite...et puis la soirée s'est poursuivie, tout aussi délicieusement. 

Vous voulez une dernière bonne idée ? Quand les invités dansaient, des piles de crèpes étaient disposées sur un buffet ! On pouvait les garnir de confiture, de sucre, de Nutella.

2 novembre 2017

Toussaint

Hier, en la belle fête de la Toussaint, nous sommes allés fleurir la tombe des grands-parents de JF à la Richardais, à quelques kilomètres de Lannois.

IMG_0618 Le jour se levait et la lumière était toute délicate.

IMG_0617 La tombe de Granny et Grand-Papa, les parents de Marie-Paule, la maman de JF.  Les petits coquillages, toujours là représentent les petits-enfants et les arrières-petits-enfants. IMG_0619 La tombe des cousins de Marie-Paule dans le même cimetière, mais partie ancienne.

IMG_1381 Et puis, à Grabels, Annie et JLuc sont passés nettoyer la tombe de Papa et Maman. Lavande et ciste ont été bien taillés. Les colliers de fleurs et de coquillages témoignent que, jusqu'à Tahiti ils étaient dans nos coeurs.

N'oublions pas de prier tous les saints, connus ou inconnus et pour tous les saints que nous sommes appelés à devenir. La communion des saints est un aspect tellement enthousiasmant de notre foi !

10 décembre 2017

Avent

IMG_1067 Déjà le 2 ème dimanche de l'Avent !

IMG_1121 On a piqué des branches diverses dans les rues pour composer la couronne de l'avent.

IMG_1072 Magique !

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IMG_1077 Noël, une lumière a resplendit...IMG_1082

IMG_1129 Ma crèche tahitienne a plutôt bien voyagé. J'ai quand même dû recoller les personnages au socle de corail. Le berceau/coquillage est vide...

Bon dimanche de l'Avent !

8 janvier 2018

Nouvelles de Rémi

 Notre Rémi est bien arrivé à Kinshasa jeudi soir et nous avons déjà reçu pas mal de photos !

IMG-20180106-WA0000 Pluies et grosse chaleur en descendant sur le tarmac.IMG-20180106-WA0004 Il a été accueilli par le Directeur de la Banque mais je ne sais pas si c'est lui sur la photo. Vue l'insécurité régnant sur le pays, Rémi a droit à un chauffeur attitré au nom de David. IMG-20180106-WA0001 La résidence sécurisée où il va habiter. Pas mal ! 

IMG-20180106-WA0023 La même le lendemain. Il est content car une autre VIE habite aussi dans cette résidence.

IMG-20180106-WA0021 Il y a un tennis et il a déjà pris un abonnement.IMG-20180107-WA0002 Porte d'accès à la résidence.

IMG-20180106-WA0025 Vue de sa résidence.IMG-20180106-WA0026 Là aussi.IMG-20180106-WA0027 Et encore.

IMG-20180106-WA0017 Son chauffeur lui a fait découvrir la ville.

IMG-20180106-WA0018 Une seule grande avenue.

IMG-20180106-WA0019 Le reste est beaucoup moins reluisant.IMG-20180106-WA0030 Premièrers courses pour remplir le frigo. Il faut vraiment acheter local, sinon les prix flambent: 25€ les 12 lychees...Rémi est désolé...il n'a pas encore réussi à dénicher de pizzas congelées !IMG-20180106-WA0028 Il a repéré l'église où aller à la messe dimanche.  Vous remarquerez qu'il est proposé une messe en latin/français ! Nous sommes au milieu de l'Afrique...

IMG-20180107-WA0003 Hélas, il pleuvait si fort ce matin là que David n'a pu venir chercher Rémi...

IMG-20180107-WA0004 Ce n'est que le début de la saison des pluies...

IMG-20180107-WA0019Invité par ses nouveaux amis, Rémi est parti faire du bateau sur le Congo.

IMG-20180107-WA0016 Ce premier WE fut prometteur...espérons qu'il en sera de même pour la première journée de travail !

21 janvier 2021

Du côté des enfants

IMG-20210110-WA0024             A Noël, Arthur a reçu un coffret de santons à peindre de la marque "Moulin à huile". Il est comme sa maman, il aime la peinture et possède tout une collection de petits pots Pébéo.

IMG-20210110-WA0027                            Voilà sa 1ère réalisation, toute en finesse.  Avant Noël prochain il lui faut encore peindre Marie, Joseph, le boeuf, l'âne et les rois mages. Nous ne sommes pas prêts d'être à cours d'idées de cadeaux pour lui...

IMG-20210114-WA0033             La saison des raclettes bat son plein...mais y a t'il une saison pour Arthur ?

IMG-20210116-WA0040            La neige est tombée en Suisse...l'occasion de superbes balades entre amis.

IMG-20210116-WA0038             Magique !

IMG-20210110-WA0011            Il a bien neigé aussi dans le Pyrénées...petit Firmin (3 mois à peine) est bien couvert, heureusement.

IMG-20210107-WA0008                        Quel bonheur, les premiers sourires d'un bébé !

IMG-20210109-WA0019                              Armand fait téter son doudou...

IMG-20210107-WA0011                                   Câlin enre Firmin et Marius.

IMG-20210117-WA0018                                       Bravo Marius. C'est chouette d'aider tes parents à démonter les meubles en vue du déménagement de début février. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, les Toulousains vont devenir Lyonnais à partir de février !

15 mai 2021

Scènes d'intérieur

 Quelques photos prises en intérieur, pour changer un peu. 

IMG_9399 Toujours ma manie des bouquets séchés...Ici, quelques roses du bouquet qu'Héloïse a reçu de Guillaume pour son anniversaire.

IMG_9402Trop dommage de jeter ces lilas dont on profite si peu en vase...

IMG_9275 Tout est calme dans la petite maison quand les enfants ont déserté les lieux...

IMG_9274 copie Les photos de mes jeunes grands-parents (entre 1925 et 1930) sont mises en valeur sur la coiffeuse de Mémé. 

IMG_9276 Les jouets sont rangés et les lits sont faits, prêts pour la prochaine vague. 

IMG_9277 J'ai de la chance...mon gendre Guillaume m'a construit l'étagère dont je rêvais pour y déposer quelques jouets anciens. Je l'ai peinte en bleu lavé. 

IMG_9248 Dans la grande maison aussi tout est calme et bien rangé...c'est si rare !

IMG_9021 Joli rayon de soleil...

IMG_9247 J'ai eu l'idée de poser une boite (il faut bien que toutes mes boites peintes servent à quelque chose !) sur le meuble pour y ranger les 1001 petites choses qui traînent toujours: liste des courses, stylo, médicaments... 

IMG_9246 Idem de l'autre côté de la verrière. Là, on y dépose plutôt les lunettes, les chargeurs de téléphone, les briquets, les portefeuilles...Si seulement cela pouvait rester comme ça tout le temps !

IMG_8881 Rangement aussi dans l'arrière-cuisine bien trop petite à mon goût...Joëlle, reconnais-tu le panier que tu as tressé ? Vides actuellement, ces paniers accueillent fruits et légumes quand la maison est pleine. Ils nous sont utiles aussi pour aller cueillir les fruits du jardin. 

IMG_9124 Vue sur le salon avec sa table basse fraîchement remaniée. 

IMG_9121Le séjour vu de l'escalier.

IMG_9125 Que de lumière !

IMG_8937 La commode repeinte qui accueille le coin prière. 

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IMG_8938 La croix vient du Congo (Rémi) et la Vierge est une trouvaille lors d'une brocante organisée par les scouts quand nous habitions Saintes.

IMG_8933 Autre Vierge, celle là qui est assez extraordinaire avec le scout qu'elle guide. C'est un cadeau de Philippe, mon beau-frère. 

IMG_9111 Comme pour faire le lien entre l'intérieur et l'extérieur, cette boîte où je range les graines récupérées à droite et à gauche. Soucis, capucines, roses trémières, nigelles de Damas...j'ai tout semé ou planté ce printemps.

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