Le 16
Réveil 5h30...je finis par tourner et virer dans la maison afin de tout préparer pour la venue de notre amie Marie-France, que j’attends pour 10h et qui n’arrive qu’à 10h45 pour cause de travaux sur la route ! Je me rends donc en retard pour la répétition de la célébration, sans soucis car là aussi c’est l’approximation dans l’horaire...Il est 17h MF est repartie et je vais me mettre mes pieds en éventail avant la célébration de la Veillée, qui doit commencer pour nous à 20h et l’assemblée à 21h. Merci à nos amies de tenir compagnie à Mimi pendant mes absences prolongées.
Le 17
La célébration, unique pour toutes les paroisses de notre communauté, a commencé sur le parvis de l’église à 21h par le feu pascal, puis la procession dans l’obscurité sauf celle des cierges, et c’est terminée à 11h15 ! Il y a eu 8 baptêmes de jeunes enfants, dont 4 d’origine africaine,( l’une ne voulait absolument pas se faire arroser la tête et il a fallu toute la pédagogie et la gentillesse du père Sébastien, ancien enseignant à l’école Diwan, pour enfin la décider) et 6 premières communions. Une choriste m’a aimablement proposé de me raccompagnée pour gagner du temps à la fin de l’office, mais Michel m’attendait sagement et somnolent dans son fauteuil devant une série policière qui ne l’intéressait guère apparemment. Le père Sébastien n’a pas oublié de remercier tous ceux qui se sont activés pour la préparation de cet évènement. J’ai entendu Anne parler breton, sa langue maternelle, avec lui. Je trouve cela très sympathique cette diversité dans la paroisse.
Le 18
Hier, nous avions Sébastien avec nous pour le déjeuner, aujourd’hui c’est Cécile. David est venu également prendre l’apéritif avec nous en fin de matinée. Cécile qui met en pratique la sobriété heureuse a emporté, outre des œufs, des élastiques, des rubans pour faire des paquets, des papiers cadeaux, des bocaux ...bref, tout ce que je lui mets de côté pour ses activités. Elle fait elle-même ses enveloppes, ses produits d’entretien...Et elle a transmis le virus à Kim. Super !
Le 19
Les bambous me causent des soucis car ils réapparaissent dans la pelouse : je suis donc allée les couper sur le terrain de Stéphane, que j‘ai vu le soir ; il a commencé à arracher les souches. Quelle chance de bien s’entendre. Nous avons parler de leurs projets sur ce terrain vierge sur lequel il passe malgré tout la tondeuse depuis qu’il en est le propriétaire.
Le 20
Après plusieurs jours estivaux, le temps s’est rafraîchi. David a trouvé au garage une roue qui correspond à la remorque que nous lui donnons puisque nous n’en avons plus l’usage. Elle lui sera bien utile. Je suis allée chercher du compost au cimetière et j’y ai trouvé également des plants que j’ai emportés : des primevères, cyclamens, bruyère, oignons de tulipes. je ne supporte pas ce gâchis.
Le 21
Depuis quelque temps je sèche le linge au jardin. J’y ai passé l’après-midi avec le jardinier pour mettre en terre des plants d’azalées, de bruyère, dans l’espace des bouleaux. J’ai retrouvé l’ancien évier remisé au garage lors de l’incendie de la cuisine initié par le lave vaisselle, il y a des années. Nous l’avons installé derrière la barrière qui ne tenait pas en place lors des coup de zef. Je vais y installer la menthe qui a tendance à diffuser dans la planche légumes et herbes aromatiques. Trouver des réemplois d’objets est un plaisir et vrai défit pour moi. Cela doit augmenter mon ocytocine. Alléluia !
Le 22
J’ai fait mon trou au SP. En m’y rendant ce matin, j’ai déposé au passage des rubans, dentelles, etc...mis de côté à cet effet, au magasin « Tilt » pour ceux qui habillent des poupées plougastellen pour la prochaine fête des fraises en juin. Et comme par hasard je suis tombée sur notre ancienne femme de ménage avec qui j’ai échangé quelques nouvelles et sur Stéphane le berger du groupe de prière. Le monde Plougastel est vraiment petit ! Les prénoms de mes connaissances ne sont guère variés : trois David, deux Stéphane,…
Le 23
Fleurs à trois : super ! La prochaine fois nous ne serons peut être que deux. Comme il fait beau, nous descendons avec Mimi faire un tour au jardin pour qu’il voit le travail effectué dernièrement et le beauté des fleurs, surtout les iris.
Le 24
Déjeuner avec Sébastien et les petites filles qui grandissent vite. Elles attendent à la maison pendant que nous nous rendons à l’Avel-Vor pour voter, suivant le même processus que la dernière fois. C’est la même équipe qui nous a accueillis ; donc pas de problème. Nous sommes restés déraisonnablement devant la télé assez tard pour voir les résultats, Michel étant peu enclin à gagner la chambre.
Le 25
Courses de bonne heure : plus de monde dans les allées qu’à l’ordinaire pour un lundi. J’en oublie ce pour quoi je suis venue principalement: du soja pour le riz cantonais. Heureusement je n’en ai pas besoin aujourd’hui. Chloé et une jeune stagiaire ont fait faire un exploit à Michel : une marche qui englobe le tour du rond-point. On nous annonce la pluie bien utile pour abreuver une terre très sèche, mais rien ne vient. Par contre David est venu chercher le remorque que nous lui donnons. Il va l’entretenir et si d’aventure nous en avions besoin, il nous la prêterait.
Le 26
Grand bon temps ce matin. Comme Thérèse n’a pu venir chercher la tonte de pelouse, j’en ai fait du paillage autour des arbres et plantes. j’ai fait sécher le reste sur des bâches de plastique pour pouvoir conserver cette herbe que je pourrais mettre ensuite dans le composteur ou encore en paillage.
Le 27
En allant chercher le journal et déposer les déchets dans composteur, j’ai sauvé une petite souris avec laquelle jouait Sparo. Elle a bien le droit de vivre !
Le 28
Il fait chaud dans le jardin où Michel et Joëlle se sont installés, pendant que je finissais de regarder le film sur Renoir, joué par Michel Bouquet, que notre amie avait déjà vu. Ils devisaient tranquillement sous le cerisier quand je suis descendue les rejoindre ; Michel assez fatigué ensuite, car il avait déjà marché le matin avec Chloé, est donc allé s’allonger en attendant le dîner. Ainsi s’écoule la vie un peu campagnarde dans notre quartier.
Le 29
En bavardant avec mes compagnes au SP ce matin, Elles m’ont dit avoir besoin de pots et petites jardinières pour des plantations de boutures et aménagements de balcons, fenêtres. Je vais donc les fournir sans problème avec mes réserves : un vrai bonheur pour moi ! J’ai même garni un pot assez haut pour un bouturage de rosier bien que ce ne soit guère la saison. la dite bouture se trouve en bordure de rue sur le trottoir du terrain ravagé par la coupe rase de l’îlot de verdure pour le futur immeuble. J’ai moi même fait des boutures de ce rosier il y a plusieurs années. Alain nous a joué la symphonie de la tronçonneuse en réduisant sa haie de moitié en largeur durant une bonne partie de la journée, il ne reste ensuite que du bois et quelques maigres feuilles.
Le 30
Appel de Vincent ce matin de bonne heure : les parisiens ne peuvent venir ce soir, Génia a attrapé le covid. Hier, j’ai été surprise par un bruit inhabituel : les voisins faisaient abattre un vieil appentis jouxtant leur maison. La démolition a duré toute la journée. J’ai récupéré une petite caisse en bois et du bois. Mais j’étais surtout allée les voir pour leur demander la permission de prendre du muguet pour le premier mai : je n’étais pas la première, Roger était déjà passé dès potron-minet, en revenant de son champ, les solliciter. Ainsi se déroule paisiblement la vie de quartier au gré des rencontres.